Nos occupations création - Musée de la résistance en ligne

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Nos occupations création - Musée de la résistance en ligne
ARTISTE ASSOCIÉ
CONTACT PRESSE
THÉÂTRE DE LA VILLE
JACQUELINE MAGNIER
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01 48 87 84 61
CIE DU KAÏROS
NATHALIE GASSER
[email protected]
06 07 78 06 10
ADMINISTRATION THÉÂTRE DE LA VILLE
16 quai de Gesvres 75180 Paris
Cedex 04 I 01 48 87 54 42
saison 2013 i 2014
DAVID
LESCOT
Nos occupations
CIE DU KAÏROS
création
→ théâtre des abbesses i 31 rue des abbesses ParIs 18
du 14 au 28 mai 20 h 30
tarif a 26 € // 22 € // - 30 aNs 16 €
Location 2 PlaCe du Châtelet ParIs 4 // 31 rue des abbesses ParIs 18 // 01 42 74 22 77 // www.theatredelaville-paris.com
→ théâtre des abbesses i 31 rue des abbesses ParIs 18
du 14 au 28 mai 20 h 30
LESCOT
DAVID
Nos occupations
CIE DU KAÏROS
création
ComPosItIoN musICale
JOUER SA VIE
assIstaNte à la mIse eN sCèNe
clandestins, partisans, saboteurs, incendiaires…
L’existence et l’envers d’un réseau, comme un opéra parlé.
david Lescot
damien Lehman
sCéNoGraPhIe alwyne de dardel
lumIères Laïs foulc
Costumes sylvette dequest
texte
&
mIse eN sCèNe
charlotte Lagrange
éCrIture ChoréGraPhIque
roser montlló Guberna
aveC
scali delpeyrat,
sara Llorca,
damien Lehman,
céline milliat-baumgartner,
Grégoire oestermann,
norah krief,
Jean-christophe Quenon
coproduction Compagnie du Kaïros,
théâtre de la ville-Paris – la Filature, scène
nationale de mulhouse. la Compagnie
du Kaïros est subventionnée par le ministère de la Culture – draC Île-de-France.
david lescot est artiste associé à la
Filature-scène nationale de mulhouse.
Nos Occupations est publié aux éditions
actes sud-Papiers
avec L’aide de la sPedIdam. la sPedIdam
est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de
diffusion et de réutilisation des prestations
enregistrées.
Nos occupations est édité
aux éditions actes sud Papiers.
Un groupe de résistants, vu de l’intérieur. Ils travaillent en réseau, communiquent dans un
langage codé. À chaque instant, chacun risque sa peau, et celle des autres. Ce sont des combattants clandestins, comme il y en a eu pendant l’Occupation.
Comment on se rencontre, comment on se passe des messages, comment on crypte un texte,
comment on maquille tout : une expression, une enveloppe, un visage, une émotion. Et comment, au risque de la mort, on se fait un masque, qui est notre survie.
Sans chercher la reconstitution historique, david Lescot restitue très précisément le mécanisme de l’action clandestine. Et par là, interroge la force et la fragilité des organisations en
réseau, celles d’hier et celles d’aujourd’hui. Cela dit, il reste lui-même avec son humour, sa
sensibilité explosive. Et la musique, dont il ne peut se passer, ici celle du piano de damien
Lehman. Telles sont les armes avec lesquelles il évoque « les raisons d’agir, comme on dirait
raisons d’être ».
colette Godard
L’ART DU RÉCIT
→ paLais de tokyo
LES 18 & 25 JUIN 19 H 30
paLais décaLés/visites aLternatives i tarif 2 € en pLus du biLLet d’entrée
durée 1 h 30
David Lescot sera l’invité du Palais de Tokyo, dans le cadre des visites guidées « Palais décalés », à partir
de l’exposition « L’état du ciel », les 18 et 25 juin 2014.
Les visiteurs sont entraînés vers une approche quelque peu inattendue, et parfois théâtralisée.
Ces visites, en présence parfois d’un invité, permettent de faire découvrir les expositions de manière
alternative et sur un ton différent. David Lescot, en compagnie d’un médiateur culturel, usera des mots
et du regard scénique pour décrypter ou brouiller les différentes mises en scène que peuvent nous
donner à voir les œuvres de cette saison.
ATELIERS D’ÉCRITURES
→ théâtre de La viLLe
LES 17 & 24 MAI DE 10 H À 13 H
David Lescot, en tant qu’auteur associé au Théâtre de la Ville, animera des ateliers d’écriture composés
de spectateurs relais.
théâtre de La viLLe paris
•
nos occupations
• saison 2013-2014
NOYAU CLANDESTIN
comment « se cacher en pleine lumière » ? avec Nos occupations, dans un antre
encombré de pianos, david Lescot joue la partition d’un groupe clandestin,
entre langage crypté et stratagèmes pour rester invisible et imprenable.
Nos occupations, nom commun accolé à un pronom pos-
sessif pluriel, résume ce qui se trame dans la pièce de david
Lescot : la vie et la mort d’un groupe, en deux temps : celui de
l’action clandestine et celui de « l’après », quand la dissolution de l’être ensemble s’unit à la difficulté de donner un sens
à sa propre vie. Nul réalisme ou idéologie ne président à
l’écriture : on ne saura jamais ce que font exactement les personnages de ce réseau clandestin, à quelle époque ils évoluent, pas plus qu’on n’apprendra le succès ou l’échec de leurs
activités. Mais on plonge directement dans un univers où la
nécessité de rester invisible, imprenable, oblige à communiquer à l’aide de codes, de cryptages, comme autant de
masques destinés à se protéger.
Une thématique de la résistance qui colle à la peau du théâtre
de David Lescot : « Je pense que ça me travaille depuis toujours
et que ça fait même partie de ma venue au théâtre. J’ai commencé l’écriture de ce texte il y a plusieurs années et n’ai cessé de
le retravailler, ce que je ne fais pas d’habitude. Quand j’ose écrire quelque chose, réunir des gens pour faire du théâtre, le premier mouvement est peut-être celui-là : projeter l’univers clandestin sur la scène du théâtre. »
Sept personnages constituent ce réseau. L’un d’eux sera
liquidé et il n’est pas innocent que son nom de code soit celui
d’un Juif, un personnage inspiré par le film Monsieur Klein,
« où quelqu’un devient juif parce qu’il y a une ambiguïté sur
son nom ». Il y a aussi la femme recrutée parce qu’elle
découvre l’existence du réseau et que la meilleure manière de
l’empêcher de la révéler consiste alors à lui faire croire qu’elle aussi en fait partie. « […] Cette pièce raconte comment se
cacher en pleine lumière. Il y a une histoire du metteur en scène
Tadeusz Kantor que j’adore. Pour ses tournées, on lui avait collé
un commissaire politique qui devait vérifier ce qu’il faisait et il
lui a donné un rôle dans le spectacle pour être peinard. Là, c’est
pareil : au lieu de se cacher, on ramène le témoin gênant à l’intérieur. »
Très documentée, la pièce emprunte à l’univers du cryptage
son langage codé, ses techniques artisanales qui, pour un
néophyte, se muent en poésie concrète, objectiviste, sur l’art
de décacheter et recacheter une enveloppe, ou de mémoriser
un message délivré en série de 28 groupes de cinq lettres.
Les dialogues sont accompagnés au piano par le compositeur damien Lehman, la musique assumant le rôle de l’action et
rappelant celui que, dans la Résistance, l’on appelait « le pianiste » et qui était chargé de crypter les messages. D’où ce
décor composé de pianos – en état de marche ou explosés
après le passage d’une bombe – dans lequel se déroule le
spectacle. C’est encore le pianiste qui soutient le chant final
de Merle, au refrain évocateur d’une histoire bien réelle :
théâtre de La viLLe paris
•
nos occupations
« J’étais, je suis, je serai. » Ce sont à la fois les mots écrits par
Rosa Luxemburg dans ses dernières lettres en prison, et ceux
que trois Juifs baltes avaient choisis comme texte de leur
pièce de théâtre, jouée en secret dans un camp de concentration où était prisonnier Armand Gatti et qui marqua sa première rencontre avec le théâtre, au cœur de la clandestinité.
Une partition à la ligne claire pour dire la conscience mélancolique suscitée par ce constat : « Un groupe a une durée de
vie limitée, moins longue que celle des gens parce que c’est l’action qui le constitue. Dans une vie, on aura appartenu à un certain nombre de groupes, un réseau de résistance, une pièce de
théâtre, et on aura déploré leur dissolution. »
• saison 2013-2014
fabienne arvers
NOTE D’INTENTION
Nos Occupations traite des relations intérieures au sein
d’une organisation clandestine.
Dans la première partie, nous observons de l’intérieur de
manière extrêmement précise et très énigmatique le fonctionnement d’un réseau qui peut être un réseau de dissidence, de résistance, ou encore politique.
Et la vie de ce réseau, menacé en permanence de dissolution
dans un climat de grand danger, nous donne à voir l’existence d’intrigues internes menaçant la réussite de certaines
actions, et la survie même de ses membres.
L’accent est mis sur les modes de communication qui reposent sur le cryptage, la dissimulation des informations, et
toutes sortes de techniques et de simulacres qui sont vitaux à
la poursuite de ce genre d’activités.
Dans la seconde partie, la situation de danger a disparu. Les
membres du réseau, ou tout du moins ceux qui restent, se
réunissent et tentent de faire le bilan de leurs actions.
Mais la disparition de la situation de crise n’a fait qu’aiguiser
et exacerber les crises humaines et personnelles, à tel point
que les membres du réseau qui communiquaient de manière
extrêmement efficace avec des codes n’arrivent plus à s’engager dans une relation vraie les uns avec autres.
Le contexte qui vient à l’esprit, et la pièce va dans ce sens, est
la représentation que nous nous faisons des réseaux de résistance durant la seconde guerre mondiale, mais ce n’est pas
une pièce sur la résistance, ni même une pièce historique,
mais une pièce qui interroge l’action politique, l’acte de résistance, et d’une manière générale ce que c’est de se regrouper
pour mener une action.
Donc on peut tout aussi bien penser à des formes d’actions
politiques de protestation d’aujourd’hui comme celle des
alter mondialistes, ou des groupements anti-consuméristes
aussi bien violentes que symboliques, ou encore à des réseau
islamistes.
Nos Occupations est surtout une interrogation sur ce qu’implique ce genre de situation sur le plan existentiel et humain.
Interrogation qui concerne notre génération à qui l’action a
été confisquée par la génération précédente qui a survécu à la
seconde guerre mondiale et a eu également l’occasion de
mener sa révolution. Il paraît très difficile après cela, de réinventer une raison d’agir.
C’est donc une pièce sur les raisons d’agir, comme on dirait
raison d’être.
Et cela m’intéresse parce que toutes ces techniques, tous ces
codes, toutes ces choses dont peut dépendre l’efficacité d’une
action ou la survie d’un réseau, ont à voir avec le théâtre :
avec la construction, l’invention d’un langage, l’invention de
théâtre de La viLLe paris
•
nos occupations
situations fictives, le maniement du mensonge et de l’illusion, la constitution d’une équipe, d’un groupe et les menaces
de dissolution qui pèsent sur tout groupe.
Les deux parties du texte correspondent à deux époques, et à
deux esthétiques scéniques.
La première partie est comme une sorte de chorégraphie qui
fonctionne magnifiquement. C’est une machine très bien huilée, où l’on voit les gens faire ce qu’ils ont à faire, parce qu’ils
sont entraînés pour ça, virtuoses dans leurs domaines. Ils
agissent dans une sorte de ballet, dans un fonctionnement
choral d’une précision mécanique.
La structure de cette première partie est très particulière car
elle n’est constituée que de duos, qui se passent uniquement
en extérieur.
La musique sera le lien de ce ballet, comme une espèce d’opéra
parlé dont la première partie ne serait constituée que de
duos.
Il y aura donc un piano, et un pianiste sur scène. C’est aussi
une façon d’éviter la reconstitution cinématographique de ce
genre de combats, qu’on a beaucoup vu, et qui ne fonctionneraient pas au théâtre.
Faire surgir ces images dans l’imaginaire est aussi soutenu
par l’utilisation de signes, de symboles : le pianiste était, dans
la résistance, le terme utilisé pour la personne qui crypte les
messages sur une machine à écrire. J’ai demandé une composition originale à Damien Lehman qui permette à la fois de
créer des atmosphères, et qui intègre également le bruit de
ces « pianistes » qui tapaient à la machine dans des salles où
étaient réunis des gens engagés dans l’activité de renseignement.
Pour la seconde partie, nous sommes en intérieur, dans une
sorte de réception organisée par le responsable du réseau,
une réunion d‘anciens.
Ce lieu déterminé sera parfois envahi par l’espace mental de
chacun des protagonistes : ceux qui ont eu du désir du temps
de la lutte, ou ceux qui ont trahi. Au milieu de cette réception
surgira tout à coup une focalisation sur l’univers personnel
de chacun, et on entendra leur voix intérieure par moments
pour ensuite revenir sur le lieu de la rencontre.
Le pianiste est alors devenu un musicien a qui on a demandé de jouer pour agrémenter cette soirée.
Mais sa musique peut faire surgir des souvenirs de ce qui
s’est passé avant, et c’est elle qui assure le lien entre les deux
parties, comme un leitmotiv obsédant qui ne disparaîtrait
jamais des esprits et des mémoires.
• saison 2013-2014
david Lescot
OCCUPER LE TEMPS…
La musique tient une place précisément délimitée dans la
mécanique des réseaux de résistance que décrit Nos occupations. Elle n’est pas là pour faire entendre ce qu’éprouvent
les personnages, ni pour illustrer certaines situations. Elle
n’est qu’un point de vue, très limité, sur le réseau : celui du
« pianiste ». Elle est la partition de ce personnage, appelé
« pianiste » dans le jargon de la résistance car, assis à sa
machine à écrire du matin au soir, il était chargé de coder et
de décoder les messages qu’on lui apportait.
L’enjeu était donc, non de saisir les émotions des autres, mais
d’inventer une musique active, la musique spécifique produite par cette activité précise. Sur scène, en reprenant l’activité du pianiste-décodeur (convertir des signes en gestes), le
pianiste-musicien rend sonore son monde mental, son tempo
mental.
En écrivant le « texte » du « pianiste », je l’ai imaginé virtuose, c’est-à-dire joyeux. Quatre ou cinq années à convertir
des codes huit heures par jour, voilà qui vous rend plus que
compétent. Il m’a semblé que son excellence croissante à
décoder devait fatalement évoluer en passion dévorante. J’ai
estimé que cette vertu, développée opiniâtrement contre l’ennemi, façonnant son être jusque dans son sommeil, était
vouée à devenir une puissance, une capacité de résistance.
Ainsi, la musique qui émerge de son activité régulière et tendue peut paraître dure, parfois même glacée ; elle est toujours joyeuse – et, par là même, souvent virtuose. Dans l’intensité de son travail quotidien, « le pianiste », loin de pâtir
des tristesses de la guerre, les convertit en action.
Un procédé musical privilégié dans cette composition m’a été
suggéré par Le Tanneur, dans la première scène : « Très lent
à l’intérieur et très rapide à l’extérieur ». L’expérience irreprésentable contenue dans cette phrase appartient d’emblée
à la musique, car, comme tout processus mental, elle offre à
la musique sa matière première : c’est un affect, une transformation, une certaine tension du temps. Or, la transparence du son rend possible la perception simultanée de plusieurs plans sonores, à différentes vitesses. Une technique
spéciale, la polyrythmie, permet de mettre en tension plusieurs temporalités indépendantes, voire incompatibles, en
les superposant. En exerçant leur force l’un sur l’autre, le
« très lent » et le « très rapide » contractent la durée, pour
rendre sonore l’impression que le temps, sans cesse, se tend.
La musique de Nos occupations ne veut répondre qu’à cette
question : de quelle manière « le pianiste », en décodant ses
messages, a-t-il occupé le temps ?
Comment procéder pour instaurer un rapport avec le texte,
dès lors qu’il s’agit de ne pas l’illustrer ? Dans un premier
temps, je me suis contenté d’en subir globalement l’influence, de me brancher dessus sans l’analyser, comme un appareil électrique que l’on met sous tension. Ne m’abandonner à
aucune représentation, mais réduire ma perception au rythme du texte, afin d’en extraire le tempo mental de mon personnage : sa musique. Ne pas représenter le texte, mais produire les mêmes effets que lui par d’autres moyens, sur un
autre plan. Le montage texte/musique n’est venu qu’après la
composition, avec des rapports variés, allant de la coïncidence au décalage.
théâtre de La viLLe paris
•
nos occupations
• saison 2013-2014
damien Lehman
davId
LESCOT
artiste associé au théâtre de la ville
Auteur, metteur en scène et musicien. Son écriture comme son travail scénique cherchent à mêler au théâtre des formes non-dramatiques, en particulier la musique.
Il met en scène ses pièces Les Conspirateurs (1999, TILF), L’Association (2002, Aquarium) et L’Amélioration (2004, Rond-Point).
En 2003 Anne Torrès crée sa pièce Mariage à la MC93-Bobigny,
avec Anne Alvaro et Agoumi.
Sa pièce Un Homme en faillite qu’il met en scène à la Comédie de
Reims et au Théâtre de la Ville à Paris en 2007, obtient le Prix du
Syndicat national de la critique de la meilleure création en langue
française.
L’année suivante, la SACD lui décerne le prix Nouveau Talent
Théâtre.
David Lescot est artiste associé au Théâtre de la Ville. Il y met en
scène L’Européenne, dont le texte obtient le Grand Prix de littérature dramatique en 2008, et qui tourne en France et en Italie en 2009
et 2010.
C’est en 2008 qu’il crée La Commission centrale de l’Enfance, récit
parlé, chanté, scandé des colonies de vacances créées par les juifs
communistes en France, qu’il interprète seul accompagné d’une
guitare électrique tchécoslovaque de 1964. Le spectacle débute à la
Maison de la Poésie à Paris, puis est au Théâtre de la ville en 2009,
et en tournée en France et à l’étranger (Argentine, Espagne, Italie,
Russie, République tchèque, Uruguay…) durant quatre saisons.
David Lescot remporte pour ce spectacle en 2009 le Molière de la
révélation théâtrale.
En 2010 est repris au Théâtre de la Ville L’Instrument à pression,
concert théâtral dont il est auteur et interprète aux côtés de Médéric
Collignon, Jacques Bonnaffé, Odja Llorca, Philippe Gleizes, dans une
mise en scène de Véronique Bellegarde.
En 2011, il créé 33 Tours, rencontre avec le danseur-chorégraphe
congolais DeLaVallet Bidiefono sur le thème du combat, dans le
cadre des Sujets à Vif SACD/Festival d’Avignon. Ce spectacle est
repris à Mettre en Scène en 2011, puis au Théâtre des Abbesses en
2012 sous une forme complétée : il devient 45 Tours. Il met également en scène de l’opéra de Stravinsky The Rake’s Progress à l’Opéra
de Lille.
En 2012, il créé Le Système de Ponzi, oratorio pour 10 comédiens
musiciens racontant l’histoire de Charles Ponzi, ancêtre de Bernard
Madoff. Le spectacle est créé en janvier 2012 au CDN de Limoges,
puis présenté au Théâtre des Abbesses, au Théâtre national de
Strasbourg, et en tournée en France.
Ses pièces sont publiées aux Éditions Actes Sud-Papiers, elles sont
traduites publiées et jouées en différentes langues (anglais, allemand, portugais, roumain, polonais, italien, espagnol, russe).
sCalI
DELPEYRAT
•
nos occupations
marIe
DOMPNIER
marie dompnier commence sa formation au Conservatoire d’Art
Dramatique du Ve arrondissement de Paris et intègre la Compagnie
Artéria en résidence au Théâtre du Soleil jusqu’en 2004.
En 2007, elle sort de l’École régionale d’Acteurs de Cannes (ERAC)
au sein de laquelle elle a joué notamment dans Une Orestie
d’Eschyle mis en scène par Jean-Pierre Vincent et Troilus et Cressida
mise en scène d’Anne Alvaro et David Lescot.
Depuis elle a joué dans La Cerisaie mis en scène par Didier Carette,
La Seconde Surprise de l’amour mis en scène par Alexandra
Tobelaim, Le Système de Ponzi (2011) et L’Européenne (2009) écrit
et mis en scène par David Lescot, Éric Von Stroheim mis en scène par
Renaud Marie Leblanc en 2010 et Robert Plankett par le collectif La
Vie est Brève également en 2010. Au cinéma elle joue dans No
Comment ! de Pierre Henri Salfati.
Norah
KRIEF
norah krief est une actrice emblématique du Ballatum Théâtre avec
lequel elle a joué entre autres dans Ivanov et Les Trois Soeurs de
Tchekhov, La Double Inconstance de Marivaux, elle continue avec
Éric Lacascade dans Phèdre ou de l’amour, Les Sonnets de
Shakespeare (où elle chante), La Tête ailleurs (chansons de François
Morel), Hedda Gabler d’Ibsen et Tartuffe de Molière.
Elle travaille également avec Yann-Joël Collin, Homme pour homme
de Brecht et Henri IV ; Valère Novarina, Le Vrai Sang, Jean-François
Sivadier, Italienne avec Orchestre, La Folle journée ou le Mariage
de Figaro de Beaumarchais, Italienne Scène et Orchestre, Le Roi
Lear de Shakespeare, La Dame de chez Maxim de Feydeau, Le
Misanthrope de Molière et David Lescot Une Homme en Faillite.
Elle reçoit le Molière de la meilleure comédienne dans un second
rôle pour Hedda Gabler en 2005, puis elle est de nouveau nommée
à deux reprises pour Le Roi Lear en 2008 et La Dame de chez Maxim
en 2011.
damIeN
Scali Delpeyrat est diplômé du Conservatoire national supérieur
d’Art Dramatique,
Au théâtre, Scali Delpeyrat a joué sous la direction de Bernard Sobel
(La Mère de Bertold Brecht), Nabil El Hazan (Le Poisson volant de
Lionel Prével), Jacques Kraemer (Le Jeu de l’amour et du hasard de
Marivaux et L’Eveil des ténèbres de Joseph Danan), Brigitte Jaques
(La Place royale de Corneille et Angels in America de Tony Kushner),
Philippe Adrien (La Tranche de Jean-Daniel Magnin et Hamlet de
Shakespeare), Jean-Louis Thamin (Hélène de Jean Andureau),
Arlette Teffany (L’Illusion comique de Corneille), Léa Fazer (Les Fils
de Noë et Porte de Montreuil de Léa Fazer), Marcel Bozonnet (Antigone de Sophocle), Denis Podalydès (Tout mon possible d’Emmanuel Bourdieu), Arnaud Churin (Fragments d’un Discours amoureux de Roland Barthe) et David Lescot (Le Système de Ponzi, L’Amélioration, L’Homme en faillite et L’Européenne de David Lescot).
théâtre de La viLLe paris
Il a notamment tourné dans les films de Bruno Podalydès, Laurence
Ferreira Barbosa, Emmanuel Bourdieu, Agnès Jaoui, Valérie Mrejen,
Éric Forestier, Léa Fazer, Jeffrey Nachmanoff, Henri-Alex Rubin ou
encore Sofia Coppola.
Il est l’auteur de « Dance is a dirty job… », texte lauréat du Prix du
Public Danse élargie 2010 et programmé aux Théâtre de la Ville/Les
Abbesses en septembre 2011.
LEHMAN
Pianiste, chef de chant et compositeur, diplômé du CNSM (direction
de chant) où il enseigne le répertoire lyrique.
Son activité de chef de chant s’est ensuite développée auprès de chefsd’orchestre et de metteurs en scène tels que Guy Coutance, Petrika
Ionesco, Lukas Hemleb, Mireille Laroche, Jean-Claude Fall, Caïo
Gaiarsa, Jean Jourdheuil. Il collabore régulièrement avec le Théatre
du Châtelet.
Il poursuit également une activité de concertiste, et se produit régulièrement en soliste, musique de chambre, ou duo piano-chant (avec
Nathalie Manfrino, Delphine Haidant, Magali Léger, Jacques-Greg
Belobo…), en France et à l’étranger.
Passionné par les rapports entre la musique et le texte, Damien
Lehman participe à de nombreuses créations théâtrales, dans lesquelles il sélectionne, agence et interprète la partie musicale. Sur des
spectacles comme Viktor Vavitch (Boris Jitkov), Mon Pouchkine
• saison 2013-2014
(Marina Tsvetaïeva), Les Derniers jours de l’humanité (Karl Kraus),
Un pied dans le crime (Eugène Labiche)… il collabore avec Anne
Alvaro, David Lescot, Antonia Bosco, Guy Freix, Denis Podalydès,
Jean-Louis Benoît, Philippe Torreton, Dominique Pinon…
Damien Lehman compose depuis l’âge de quinze ans. Si le piano
domine dans sa production, il écrit aussi des pièces pour formation
de chambre, et pour la voix. Sa Fugue III est créée par Bertrand
Chamayou au festival Les journée Phénix (Jean-François Zygel).
Toujours en quête de lier la musique à d’autres formes d’expression,
il compose et interprète la bande originale du film Grossesse nerveuse de Maxime Sassier.
CélINe
MILLIAT-BAUMGARTNER
Spregelburd.
Il joue également dans Xu, objet bien rangé mais où ? et Oxu, objet
qu’on vient de retrouver et qu’on reperd aussitôt qu’il met en scène
avec Christine Murillo et Jean-Claude Leguay.
Au cinéma, il a joué sous la direction de Éric Rochant, Manoel de
Oliveira Claude Berri dans Orso Miret Agnès Jaoui, Robert
Guédiguian, Éric Lartigau, Thierry Klifa, Olivier Doran, Anne Le Ny,
Arnaud des Pallières, Patricia Plattner, Olivier Nakache et Éric
Toledano, Nicolas Brossette.
Grégoire Oestermann a également écrit Le Baleinié, dictionnaire des
tracas en 3 volumes avec Christine Murillo et Jean-Claude Leguay.
alwyNe
DE DARDEL
scénographe
alwyne de dardel est depuis 1987, responsable de l’Atelier
Elle a été formée au Cours Florent et travaille depuis au théâtre avec
David Lescot (Le Système de Ponzi en 2011), Laurent Brethomme
(Les Souffrances de Job en 2010, Striptease en 2009), Jean-Michel
Rabeux (Barbe Bleue en 2010-2011, Le Songe d’une nuit d’été en
2007, L’Homosexuel de Copi en 2001), Thierry de Peretti (Richard II
en 2004, Valparaiso en 2003), Frederic Maragnani (Le Cas
Blanche-Neige de Howard Barker en 2005), Wissam Arbach (Le
Château de Cene de Bernard Noël en 2004), Jean Maqueron (L’Androcée de Christian Siméon en 2002) ou encore Monique Espina
(La Compagnie des Spectres de Lydie Salvayre en 2002).
Elle travaille également pour le cinéma avec les réalisateurs
Eduardo de Gregorio et Irène Jouannet ou à la télévision.
GréGoIre
sylvette
OESTERMANN
Grégoire Oestermann suit une formation au Conservatoire national
supérieur d’art dramatique de Paris.
Il travaille avec Jean-Louis Martinelli dans Britannicus de Racine, Le
Brave Soldat Schweyk de Bertolt Brecht et Une maison de poupée
de Henrik Ibsen, avec François Périer dans Le Tube de Françoise
Dorin, Pierre Roman dans L’Illusion comique de Pierre Corneille,
Aurélien Recoing dans La Vallée de l’ombre de la mort de Judith
Gershman, Dominique Féret dans Les Attentions particulières mise
en scène de l’auteur, Robert Girones dans Le Jeu de l’amour et du
hasard de Marivaux, Jean-Pierre Vincent dans Le Suicide de Nicolaï
Erdman et Woyzeck de Georg Büchner, Antoine Vitez dans Lucrèce
Borgia de Victor Hugo, Sophie Loucachevsky dans Madame de
Sade de Yukio Mishima et La Petite planète de Georges Perec, Anne
Torres dans Un peu de temps à l’état pur de Jean Magnan, Philippe
Adrien dans Les Pragmatistes de Stanislaw Witkiewicz et La Vénus
à la fourrure de Leopold von Sacher-Masoch, André Engel dans La
Nuit des chasseurs d’après Woyzech de Georg Büchner, Michel
Deutsch dans Sit venia verbo mise en scène de l’auteur, Bruno
Bayen dans Torquato Tasso de Johann Wolfgang von Goethe, Walter
Le Moli dans la création collective intitulée Basta per oggi, Lluis
Pasqual dans Sans titre de Federico Garcia Lorca, Philippe Berling
dans Agesilan de colchos de Jean de Rotrou, Michel Didym dans
Lisbeth est complètement pétée d’Armando Llamas, Bérangère
Bonvoisin dans Le Gendarme est sans pitié de Georges Courteline,
Pascal Rambert dans Antoine et Cléopâtre de William Shakespeare,
Éric Vignier dans L’Illusion comique de Pierre Corneille, Charles
Tordjman dans Le Misanthrope de Molière, Laurent Pelly dans Vie
et mort du Roi Jean de William Shakespeare, Daniel Martin et
Charles Tordjman dans Bastringue à la Gaieté Théâtre de Karl
Valentin, Gérard Watkins dans Dans la forêt lointaine mise en scène
de l’auteur, Ged Marlon dans Un simple froncement de sourcil mise
en scène de l’auteur, Lukas Hemleb dans Titus Andronicus de
William Shakespeare, Sandrine Lanno dans Matériau chimère de
Didier-Georges Gabily, Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier dans Le
Cycle de l’homme de Jacques Rebotier et La Estupidez de Rafael
théâtre de La viLLe paris
•
nos occupations
Décoration du Théâtre des Amandiers.
En tant que scénographe, Alwyne de Dardel a travaillé avec David
Lescot (L’Association, 2002, L’Amélioration, 2004 – Un Homme en
faillite, 2007 – L’Européenne, 2009 – Le Rake’s Progress, 2011 – Le
Système de Ponzi, 2012), Anne Torrès (Le Prince de Machiavel –
2001, Lucrèce Borgia de Victor Hugo – 2000), Ingrid von Wantoch
Rekowski (La Chose effroyable dans l’oreille de V – 1999), JeanPierre Vincent (Pièces de guerre d’Edward Bond – 1999), Olivier
Besson (À quoi rêvons-nous la nuit ? – 1998), Noël Casale (Le Pont
de Brooklyn – 1995) et Michèle Sigal.
DEQUEST
costumière
Pour le théâtre, elle a créé les costumes des mises en scènes de Julie
Brochen : Graal Théâtre : Merlin l’Enchanteur de F. Delay et J.
Roubaud, La Cagnotte de Labiche, Penthésilée de Kleist, Le
Décaméron des femmes de Julia Voznesenskaya, Brecht Ici et
Maintenant, Die Lustingen Nibelungen d’Oscar Straus, Père de
Strindberg, La Petite Renarde rusée, opéra de Janacek, Oncle Vania
de Tchekhov et Le Cadavre vivant de Tolstoï, Je ris de me voir si
belle ou solos au pluriel de Charles Gounod et Franck Krawczyk et,
récemment, L’Histoire vraie de la Périchole au Festival International
d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence.
Elle travaille régulièrement avec David Lescot : Le Système de
Ponzi, Un Homme en Faillite, L’Européenne, le Rake’s Progress de
Stravinsky.
Elle a également conçu les costumes de Hortense a dit “ j’m’en fous”
de Feydeau mis en scène par Pierre Diot, de Terres Promises de
Roland Fichet mis en scène par Philippe Lanton, Drame en 1799 de
Hervé mis en scène par J.-C. Feugnet, et récemment de Femme…
Femmes… d’Hélène Delavault mis en espace par Jean-Claude
Gallotta.
Au cinéma, elle travaille avec Roy Lekus et Francoise Jolivet avec
Tremblez Tyrans, d’apres l’enfance de Stendhal.
• saison 2013-2014

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