Bulletin - Mazet Saint Voy

Transcription

Bulletin municipal
Le Mazet
Hiver 2007/2008 N°39
ÉTAT CIVIL 2007
SOMMAIRE
NAISSANCES
Vie municipale
Comptes rendus des conseils :
6 juillet, 1er août , 4 octobre, 30 novembre
P. 3-6
Résidence du Lizieux
P. 6
Inaugurations
P. 7
Résistances spirituelle et armée dans le pays
du Mont Lizieux 1940-1944
P. 8
Site Internet
P. 9
Repas des aînés
P. 10
Intercommunalité :
Échos de la foire forestière
P. 11
Au boulodrome intercommunal, ça chauffe !
P. 11
Toponymie de la commune du Mazet P. 12-13
P. 14
Infos diverses :
Le Fin Gras et le Voyage du Conseil Municipal
P. 15
Vie Associative :
Environnement et Patrimoine du Mazet
P . 16-18
Amis de la Terre
P. 19
Boulodrome Intercommunal
P. 19
Église Réformée, Départ de sœur Gabrielle
P. 20
Football Club Mazetois
P. 21
La folie du poker
P. 21
La Truite du Lignon
P. 22
Association des Parents d’Élèves
P.22
Le scrabble
P. 23
La Randonnée
P. 23
Dossier, Mazetois expatriés… :
Tchéquie / Norvège et Suède
P. 24
Japon
P. 25
Royaume Uni
P. 25
Espagne
P. 26
Israël et Palestine
P. 26
Page d’Histoire :
Salettes
MARIAGES
Lionnel VÉRILHAC et Linda Carole PEYROT, le 31 mars
Pascal Pierre Joseph TERRIER et Corinne Michèle VEY, le 26 mai
Patrice Olivier SAGNES et Nadine Victorien KLOCK, le 16 juin
Mats Carl Johan JÖNSSON et Florence Cécile TARTAR, le 23 juin
Jacques JULIEN et Sylvie Annick Christiane CONSTANTINOU, le 23 juin
Patrick Robert Guy RENAUD et Séverine Lucie Irma CROUZET, le 23 juin
Cyril Paul FERRIER et Carole Marie Dominique MALLAY, le 30 juin
Christophe Stéphane Paul LANGJAHR et Élisabeth Marie BLANC, le 28 juillet
Christian GENOT et Léa ESPEL, le 28 juillet
Frédéric Henri BARTOLOMEÏ et Anne-Sophie Lina FERRIER, le 25 août
DÉCÈS et TRANSCRIPTIONS de DÉCÈS
Vie Culturelle : quelques moments forts
Musique classique, l’heure du conte, Sabor Caribe
Adrien HÉRITIER, le 15 janvier à Firminy, domicilié chemin de Roudon
Nathan AROD, le 20 juin à Saint-Agrève, domicilié à Surnette
Nance RUEL, le 28 juin à Saint-Étienne, domicilié les Eyrauds
Alizé POUIX, le 14 juillet à Saint-Agrève, domiciliée à la Pierre Plantée
Kelly ROCHE, le 18 juillet à Firminy, domiciliée le Combal
Yohan VÉRILHAC, le 13 décembre à Saint-Agrève, domicilié route de Tence
Dorian GIBERT, le 14 décembre à Saint-Agrève, domicilié route des Écoles
Noé MICHEL, le 15 décembre à Saint-Etienne, domicilié à Vacheresse
P. 27-28
André Ulysse Daniel SABATIER, 64 ans, domicilié à Masson, époux de Odette RUSSIER,
le 16 janvier à Saint-Étienne
Marie Delphine Léonie VALLA, 88 ans, domiciliée Résidence du Lizieux, veuve de Samuel MAISONNY,
le 3 février à Saint-Agrève
Yvonne Lucia ARGAUD, 86 ans, domiciliée chemin de Laroue, veuve de Charles MASSE,
le 6 février à Monistrol-sur-Loire
Élie Paul BOUIX, 72 ans, domicilié les Merles, époux de Hélène FERRIER,
le 11 février au Puy-en-Velay
Yvonne Suzanne Lydie BESSET, 82 ans, domiciliée les Bois, veuve de Augustin VEY,
le 18 février au Puy-en-Velay
Léon Paul FERRIER, 89 ans, domicilié Résidence du Lizieux, veuf de Edmée JACCON,
le 1er avril à Firminy
Lydie Amélie Clémence ARGAUD, 82 ans, domiciliée route des Écoles, veuve de Charles SOUBEYRAND,
le 9 avril au Chambon-sur-Lignon
Gérard Émile VEY, 57 ans, domicilié à la Cumine, époux de Michèle CUER,
le 20 avril au Puy-en-Velay
Madeleine Marguerite BARTOLI, 76 ans, domiciliée route de Surnette, épouse de Michel CALAME,
le 17 mai au Mazet
Marcel Émile MASSA, 80 ans, domicilié les Troubas, époux de Jacqueline GIBAUD,
le 8 juin à Beaux
Nicolas SUET, 32 ans, domicilié Costereste,
le 16 juin au Mazet
Suzanne FERRIER, 94 ans, domiciliée route du Chambon,
le 1er juillet à Saint-Agrève
Marc André Louis CACHARD, 80 ans, domicilié route du Lizieux, époux de Simonne VALLA,
le 22 septembre à Yssingeaux
Jean-Michel Denis Lucien DERVAUX, 50 ans, domicilié route de Fay,
le 15 octobre au Mazet
Berthe BARRIOL, 87 ans, domiciliée HLM de la Vaysse, veuve de Paul VERGNON,
le 7 décembre au Puy-en-Velay
Éveline Émilie Éléantine BOUIX, 84 ans, domiciliée à l'Aulagnier Petit, épouse de Abel ARGAUD,
le 8 décembre à Aubenas
Soit pour l'année 2007
8 naissances - 10 mariages - 16 décès
Au dos de la première page : Méditez cette citation du philosophe Isaac Newton (1643/1727) :
« Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts »
Photos de première page : André Argaud, Elie Robert, Christian Grosclaude, Alain Debard
D’ailleurs, combien y a-t-il de ponts (grands ou petits) dans ce bulletin et où sont-ils situés précisément ?
Celui qui donnera le premier la bonne réponse en mairie recevra une juste récompense !
En cette fin d’année, l’équipe du Bulletin Municipal nous invite à partager
l’expérience de quelques MAZETOIS partis chercher fortune, ou plus
exactement acquérir de nouvelles connaissances, dans des pays étrangers.
Ces témoignages sont autant de ponts jetés vers le monde extérieur qui
participent à l’ouverture de notre collectivité.
Bien que située à l’écart des grandes villes ou des axes de circulation
stratégiques, la commune évolue à son rythme ; elle se modernise tout en
gardant le caractère propre qui fait son originalité et son attrait.
La diversification du tissu économique, autrefois exclusivement tourné
vers l’agriculture, a permis d’enrayer l’exode rural. C’est bien en regardant
vers l’extérieur que l’on peut innover, s’adapter aux nouvelles exigences et
aux nouveaux besoins de la société.
L’ensemble de ces mutations nécessaires appelle toutefois une attention
particulière de la part des élus et citoyens que nous sommes : nous ne
devons pas nous laisser aller à penser que les vieilles valeurs de la société
rurale n’ont plus cours.
Les jeunes, et les Mazétois d’âge mûr, qui voyagent, le savent bien, les
échanges humains fondés sur l’existence d’un tissu social solidaire nous
sont indispensables.
Dans ce domaine, nous ne serons jamais trop reconnaissants envers nos
concitoyens qui s’engagent pour les autres, dans les associations, au
Conseil Municipal ou dans la vie économique.
Ceux qui viennent vers nous, nos visiteurs d’un jour ou les nouveaux
résidents qui choisissent notre commune, sont le plus souvent attirés par
la vigueur du lien social, par tout ce qui nous démarque du creuset citadin.
Nous nous devons de préserver le patrimoine architectural et culturel qui
fonde notre identité communale et celle de l’ensemble des Communes du
Plateau Vivarais Lignon. Les pierres grises ou brunes de nos maisons, la
nature raisonnablement entretenue par une agriculture responsable, les
cimetières disséminés dans la campagne, le parler rocailleux des derniers
patoisants sont autant d’atouts qu’il nous faut préserver. Toutes les
particularités locales que l’on nous poussait à rejeter au nom du
modernisme, les coutumes dont les derniers pratiquants étaient ringardisés,
constituent le socle du patrimoine commun qui nous identifie.
MERCI à ceux qui maintiennent le lien social en faisant vivre les traditions,
MERCI à tous nos concitoyens qui feront de 2008 une année aussi riche
en évènements que le fut 2007.
AU NOM DU CONSEIL MUNICIPAL, ET EN MON NOM PERSONNEL,
JE VOUS SOUHAITE UNE BONNE ET HEUREUSE ANNÉE.
Le Maire
Bernard COTTE
3
LA
VIE
MUNICIPALE
LA
LAVIE
VIEMUNICIPALE
MUNICIPALE
Conseil municipal du 6 juillet 2007
Jurés d’Assises :
d’Animation en vue de l’organisation du duathlon (attribution
de lots).
Après tirage au sort, les personnes dont les noms suivent sont
désignées :
- Mme Irène Gros « Le Bouchat ».
- Mme Colette Guénard « Mazalibrand ».
- Melle Christelle Vincent « Fauries ».
Convention :
Le Conseil approuve le principe d’une convention avec le
Service de Médecine Professionnelle et Préventive du Centre
de Gestion.
Avenants travaux de la mairie :
Bibliothèque :
Le Conseil décide la création d’une Régie de recettes rendue
nécessaire pour la bonne marche de la nouvelle bibliothèque
municipale.
Avenant N°8 :
Menuiseries extérieures, avenant de + 668,90 € HT. Nouveau
montant du marché : 46 755,10 € HT.
Avenant N° 9 :
Plomberie-chauffage, avenant de + 1783,40 € HT.
Nouveau montant du marché : 74 998,40 € HT.
Avenant N°10 : avenant de + 1,62 € HT.
Avenant N° 11 :
Serrurerie, avenant modificatif de l’avenant N° 6 pour un
montant de – 8 522,35 € HT.
Avenant N° 12 :
Carrelage, montant de + 881,95 € HT.
Objets encombrants : Une benne sera entreposée au
dépôt des cantonniers les 16 et 17 août. Pour les personnes
qui ne peuvent effectuer le transport (personnes âgées ou
autre cas), déposer une demande en Mairie.
Fresque salle de fêtes :
Cathy Gagnaire, artiste peintre présente le projet de fresque
destiné à occuper le mur situé face à l’entrée de la salle des
fêtes (sur 5 m de long). Ce projet a reçu l’aval de l’architecte
concernant les teintes à utiliser.
Le problème des expositions (peinture particulièrement) est
évoqué. Le Conseil charge l’Association Environnement et
Patrimoine du Mazet de pourvoir à l’achat du matériel
nécessaire, cimaises, chaînettes …
Divers :
Subvention :
Le Conseil accorde une subvention de 60 € au Comité
Conseil municipal du 1 er août 2007
d’ouvrage pour la désinfection et neutralisation de la
ressource. Le montant de la prestation s’élève à 2 400 € HT,
soit 2 870,40 € TTC. Le maire est autorisé à signer le marché
et à lancer l’exécution de la mission.
Eclairage de la mairie
Le CM approuve l’avant projet d’éclairage des façades de la
mairie. Il décide de confier la réalisation de ces travaux au
syndicat d’électrification, auquel la commune est adhérente.
L’estimation des dépenses s’élevant à 9 540,51 € TTC et le
syndicat prenant à sa charge 50 % du montant de ces
travaux, la participation de la commune au financement des
dépenses hors taxes sera de 5 552 € .
Informations diverses
- Stationnement rue de Tence
Le CM rappelle que la rue de Tence est une rue
commerçante. Il demande, dans un esprit de compréhension,
à tous les particuliers résidant dans cette rue de ne pas garer
leur véhicule, les matinées, dans les places de parking situées
le long de la rue, afin de ne pas gêner le commerce local.
Avenant travaux de la mairie
Le CM approuve l’avenant suivant
Avenant n°14, lot serrurerie :
En plus 1 489.60 € HT
Nouveau montant du lot : 50 551 € HT
- Soutien famille Osmanov
Le CM s’émeut du sort qui peut être réservé à la famille
Osmanov d’Azerbaïdjan, frappée d’expulsion. Il demande
instamment aux autorités de lui accorder le droit d‘asile
politique.
Reprise des captages de la Bataille et Majal
Le CM accepte l’offre de l’entreprise Rousset, pour un
montant HT de 36 273 €. Il donne pouvoir au maire pour la
signature du marché tout en sollicitant l’aide financière du
Conseil Général et de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne. La
commune s’engage à assurer le financement complémentaire
des travaux.
Travaux divers
Les employés communaux vont apporter une aide ponctuelle
à quelques bénévoles désireux de restaurer le petit pont du
Riou.
Le bassin de Mazalibrand fera l’objet d’un nettoyage par les
employés de la voirie.
Désinfection et neutralisation de l’eau des captages
Le CM décide de confier à la DDA une assistance à maîtrise
4
Conseil municipal du 4 octobre 2007
Avenants Mairie :
Fermeture Carrière de la Main :
Le Conseil Municipal approuve les avenants relatifs aux
travaux de rénovation de l’ensemble Mairie/ Bibliothèque.
Avenant N°15 pour le lot n° 1 : Maçonnerie EURL M2I,
Nouveau montant : 79 822,95 € HT.
Avenant N°16, lot N° 9 : Menuiseries intérieures Faure
Régis et fils. Nouveau montant : 43 096 € HT.
Par décision préfectorale la Carrière est dorénavant fermée
avec interdiction immédiate et formelle de décharge. L’arrêté
préfectoral prévoit une remise en état du site, la récupération
des déchets.
Toutefois, une ouverture aux artisans sera maintenue, mais
uniquement sur rendez vous pris en Mairie et pour des
déchets inertes type gravats.
Le Conseil décide pour l’instant le maintien d’une benne
déchets verts mais ce type de déchets doit aussi être valorisé.
Affaire Commune/Association « A chemins
ouverts » :
Dans l’affaire qui oppose la commune à l’Association, le
Conseil décide de choisir Maître Chamard pour la défendre
devant la Cour Administrative d’Appel.
Subventions et défraiement :
-- Le Conseil attribue une subvention de 1200 € au Comité
d’Animation pour l’organisation des manifestations estivales.
-- Il décide de prendre à sa charge les frais de déplacement et
d’hébergement de l’historien F . Boulet.
-- Il décide également de prendre à sa charge la location d’un
local aux Merles pour accueillir du matériel communal.
Location à compter du 1er juin pour 70 € par mois.
Convention avec France /Télécom :
Celle-ci précise les modalités de participation entre la
commune et France Télécom concernant le passage des
réseaux nécessaires à l’alimentation du secteur de Levet.
France Télécom prenant à sa charge la main d’œuvre et le
matériel de cablage nécessaire. Un devis sera réclamé à
l’entreprise pour le génie civil comprenant les fournitures des
gaines et des chambres.
Délibérations :
- Le Conseil approuve l’adhésion de la Commune au service
d’Assistance Retraite proposé par le Centre de Gestion de la
Fonction Publique Territoriale .
Dotation Ecole :
Elle est calculée sur la même base que l’an passé :
• 12 € par élève pour les fournitures scolaires (86 élèves
accueillis cette année),
• 310 € par classe pour le renouvellement des manuels,
• 265 € pour les frais de secrétariat,
• 85 € pour les frais de pharmacie.
Le total des aides s’élève donc à 2 622 €.
- CG2D :
Le Conseil approuve l’ajustement des sommes concernant
l’attribution du CG2D pour les travaux Mairie/Bibliothèque.
42 000 € au titre du programme 2004/2006.
76 980 € sur le CG2D 2007/2009.
Réseau d’Aide :
Celui-ci intervient à l’Ecole du Mazet pour le soutien scolaire
d’une dizaine d’enfants, le Conseil Municipal approuve le
principe d’une aide de 150 €.
- Nouvelles constructions :
Le Conseil Municipal décide de la suppression du forfait eau
pour le raccordement de maisons neuves.
Emprunt :
- Installation de mobil homes au Camping municipal :
Le Conseil approuve le principe d’une installation de deux
mobil homes à l’endroit les plus approprié moyennant un
forfait raccordement assainissement de 400 € par
emplacement.
Le budget prévisionnel prévoyait un emprunt de 150 000 €
pour des travaux concernant l’eau et l’assainissement.
Plusieurs propositions sont étudiées par le Conseil pour un
emprunt sur 15 ans.
La proposition du Crédit Agricole est retenue.
Conseil municipal du 30 novembre 2007
Coupe de bois section La Bourghea
Transfert bien de section La Chèze
Le CM donne son accord pour une coupe proposée par
l’ONF, dans le secteur de la Bourghea. Il souhaiterait garder
une centaine de m3 de bois de moindre qualité pour
alimenter les chaufferies à bois qui vont être installées dans la
zone artisanale.
Après enquête publique favorable le CM demande le
transfert à la commune d’une partie de parcelle (27 m2) d’un
bien de section jouxtant l’ancienne école de la Chèze :
parcelle n° 1171 section A du plan cadastral.
Vente terrain Le Petit Crouzet
Régularisation marché mobilier bibliothèque
Après enquête publique favorable, le Conseil approuve la
vente d’une partie inusitée d’un chemin rural au Petit
Crouzet, soit 28m2, au prix de 4.57 € le m2. Tous les frais
afférents à cette transaction sont à la charge de l’acheteur.
Un appel d’offre a été fait auprès de trois entreprises selon la
procédure adaptée. Le maire est autorisé à signer le marché
avec la société PMA pour un montant de 26 876,07 € HT.
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LA
VIE
MUNICIPALE
LA
LAVIE
VIEMUNICIPALE
MUNICIPALE
Conseil municipal du 30 novembre 2007
Rénovation de la mairie : avenant n° 17
Subventions
Divers travaux suite à des modifications sur le lot charpente
toiture occasionnent une plus value de 440 €, ce qui porte le
montant définitif du marché sur ce lot à 26 558,70 € HT.
École : Une subvention de 694 € est accordée à l’école pour
l’achat de manuels scolaires et de matériel pédagogique.
La commune participera au financement de la sortie à
l’Astronef et au musée d’Art Moderne des élèves de CE CM
à hauteur de 157,70 €.
Le CM donne également son accord pour payer sur facture
l’acquisition d’un téléphone répondeur sans fil et d’une
imprimante pour le bureau de la directrice.
Vente de terrains zone artisanale
La commune vend une parcelle de terrain située à la zone
artisanale, section C, parcelle n° 909, au prix de 4,57 € le m2.
La commune cède à la communauté de communes pour
l’euro symbolique les parcelles n° : 908, 910, 911, 914 et 915
section C situées à la zone artisanale de Rioutord.
Association des parents d’élèves : Attribution d’une
subvention de 750 €.
Travaux raccordement de chaussées
financés par la communauté de communes
Crèche : Attribution de 1165,50 € pour assurer le service
cantine des élèves de maternelle pendant le temps de midi.
La commune s’engage à payer dans l’exercice 2008, les
travaux de raccordement de chaussées financés par la
communauté de communes.
Divers
Admission en non valeur de deux factures d’eau pour un
montant de 186,82 €.
Fermeture de la bibliothèque pour inventaire 15 jours début
janvier.
Il sera fait appel aux jeunes du CAT pour décorer la mairie.
Cheminement piétonnier : Le Mazet-zone
artisanale de Rioutord
Le Conseil Général prend à sa charge la totalité de
l’acquisition des terrains. Le montant des subventions
obtenues s’élève à 33 000 €.
Résidence du Lizieux
Déjà huit ans que la Résidence du Lizieux a ouvert ses
portes. Peu de changements sont intervenus dans le
fonctionnement de la maison. Il faut dire que celui-ci avait
été pensé au mieux. Annie Roche responsable de la bonne
marche de la résidence est toujours au fourneau, secondée
par Claudine Dolmazon qui a remplacé Nicole Roux, partie
à la retraite.
L’espace restauration continue d’accueillir les enfants de
l’école, ainsi que les personnes âgées désireuses de prendre
leurs repas. Les jeunes externes du CAT profitent également
de cette possibilité.
Des résidants nous ont quittés, pour cause décès ou
maladie ; ils ont été très vite remplacés. D’autres sont là,
depuis l’ouverture de la maison. Il est à noter toutefois que.
la moyenne d’âge des occupants a augmenté.
Cet été, nous avons eu le plaisir d’accueillir deux personnes
extérieures à la commune. Cela leur a permis, de se
rapprocher de leurs enfants ou petits-enfants, à leur grande
satisfaction.
Avec un coefficient d’occupation, proche de 98 % depuis sa
création, voilà une structure qui a bien sa place dans l’espace
communal. Elle permet à des personnes âgées aux revenus
modestes, de passer une agréable retraite " à l’ombre du
clocher ", avec tout le confort voulu et sans déracinement.
Photo E. Robert
Photo E. Robert
Photo E. Robert
Elie ROBERT
6
Inaugurations…
Tout à l’honneur de l’architecte Dovy Elmalan, ce
bâtiment a été transformé sans perdre son caractère
et adapté aux contraintes de son temps. La pierre du
Volamont, griffée au burin des maçons de jadis,
grêlée par le temps, a retrouvé une nouvelle
jeunesse malgré cette austérité grise qui la
caractérise.
A l’image de la commune, le bâtiment abritant la
mairie, la salle des fêtes et la bibliothèque vient de
franchir un nouveau cap. Accompagnant le maire
actuel Bernard Cotte, deux de ses devanciers
avaient tenu à l’épauler pour signifier la continuité et
la solidarité de l’action communale depuis de
longues années.
Photo A. Debard
Photo A. Debard
Trois espaces s’y croisent et l’un d’eux a connu un tel
développement qu’il a comme ébloui et surpassé les
deux autres. Le livre est encore et plus que jamais au
cœur du Mazet. Heureux pays qui voit naître et
s’agrandir des bibliothèques, espaces de découverte et
de connaissance, de partage et de débat, espace de
démocratie avant tout. Lequel prend toute sa place au
sein d’une maison commune qui se nourrit des mêmes
valeurs. Magnifique lieu relais enfin pour une Société
d’Histoire de la Montagne qui ne se satisfait pas d’une
histoire statufiée mais qui porte l’espoir de lendemains
nouveaux, empreints de tolérance et d’humilité dans la
recherche de la vérité… Ce que rappellera Bernard
Cotte dans son discours inaugural « La présence dans
ces murs de traces laissées par des faits, qualifiés
aujourd’hui d’historiques, commis par des gens
ordinaires que leur modestie -voire leur soumission à la
loi divine- aurait poussé à rejeter la qualité de Justes,
nous a invité à conduire notre action dans un esprit
d’humilité. »
Le coin des enfants Bibliothèque du Mazet
Photo A. Debard
La salle des fêtes, lieu central de la vie du village,
lieu d’animation, de convivialité, de culture,
espace dévolu aux associations porteuses de lien
social, de solidarité… faisait naturellement partie
des aménagements avec une œuvre originale. Celleci s’inscrit dans une symbolique, d’hommes en
marche, « ceux du Lizieux », pour reprendre une
expression de l’historien François Boulet dans la
conférence qu’il animera dans le cadre de cette
journée d’inauguration. Des hommes décidés,
révoltés peut-être, mais sur lesquels veille l’espoir,
l’esprit de paix de la colombe.
Cathy Gagnaire signant son œuvre
7
A. Debard
LA
VIE
MUNICIPALE
LA
LAVIE
VIEMUNICIPALE
MUNICIPALE
Résistances spirituelle et armée dans le pays
du Mont Lizieux 1940-1944
François BOULET1
Professeur agrégé, docteur en histoire, membre du Conseil d’Administration de la Société d’Histoire de la Montagne.
II. Contre le STO et avec le maquis
L’histoire de la Montagne a une montagne toute
particulière : le mont Lizieux (1388 mètres). Ce mont
symbolise le pays. Il est au centre de la résistance
spirituelle, notamment protestante, d’abord avec les
Juifs puis avec les réfractaires du Service au Travail
obligatoire qui font naître les maquis. Nous
voudrions en quelque sorte réaliser une histoire de
la Montagne, non à partir d’un bourg donné, mais
de la montagne-refuge elle-même, qui se partage
entre les communes d’Araules, Champclause, SaintJeures et Le Mazet-Saint-Voy et ses 6000 habitants
d’alors.
Le refus en bloc de la loi du 16 février 1943 sur le
Service du Travail Obligatoire trouve son illustration
avec l’arrivée des nombreux réfractaires dans le
pays du mont Lizieux : réfractaires autochtones,
souvent protestants, jeunes gens de la Loire ou du
Puy-de-Dôme. Le refuge des Juifs peut être utilisé
pour les jeunes réfractaires du STO. Les familles
cachent des leurs4.
Les opérations de gendarmerie se concentrent
autour du Lizieux à l’été 1943 sans obtenir beaucoup
d’arrestations. En août 1943, le service des
renseignements de la France Libre à Londres le Bureau
Central de Renseignements et d’Actions (BCRA) signale :
« la région du Chambon-Mazet abrite actuellement
plusieurs milliers de jeunes »5. Au cours de l’année 1943, le
particularisme protestant joue de nouveau à plein pour le refuge des
jeunes réfractaires qui trouvent dans le pays du Lizieux, un refuge
exemplaire, peut-être un des plus importants dans les deux
départements de la Haute-Loire et de l’Ardèche.
Fin 1943 et début 1944, la présence des maquis de plus en plus
active et opérationnelle devient une menace. Le sous-préfet
d'Yssingeaux en février 1944, après une visite dans le pays, ne
distingue plus les réactions des deux populations religieuses face au
maquis. Son jugement sur l'état d’esprit est alors plus global : la
crainte domine.
Au cours de la journée du samedi 22 avril 1944, l’horreur est atteinte
pour la première fois en Haute-Loire. Des Allemands, accompagnés
de quelques civils parlant le français, non-miliciens, semble-t-il,
« littéralement terrifient » le pays du mont Lizieux. Ils assassinent
sauvagement cinq résistants FTP et quatre cultivateurs sur les
communes d’Araules (Arnissac, Montbuzat, « Chièze » et « Majal »)
et d’Yssingeaux (« La Champ des Cayres »), entre les massifs du
Lizieux et du Meygal. Trois fermes sont brûlées et cinq personnes
prisonnières. C’est l’événement le plus sauvage de l’histoire de la
Montagne pendant ces années dramatiques. Début juin 1944, contre
ces « hordes », un tract demande « vengeance ».
Avec l’annonce du Débarquement, la Montagne se libère une
première fois en juin 1944 avec les FFI, mais commence alors une
période trouble, incertaine, sans gendarmerie, où l’Allemand et le
milicien peuvent toujours revenir. Les maquis tiennent la Montagne,
avec les places fortes des monts Lizieux, Meygal et Mézenc. Les
parachutages de juillet-août peuvent rassurer. La Libération se
manifeste surtout par l’arrivée, début septembre, de l’armée
française d’Afrique.
L’épuration sauvage, puis judiciaire, est modeste. En revanche,
comme ailleurs, les haines de village redoublent. Au Mazet, le maire
sous l’Occupation, Pierre Salque, conseiller départemental en 1942,
est réélu. A l’élection du maire le 12 mai 1945, sur 14 bulletins, treize
se prononcent pour Pierre Salque, un vote pour Lucie Ruel ; les
nouveaux conseillers sont sept hommes et une femme sur quatorze.
I. Le pays du Lizieux : d’un pays traditionnel à
un pays-refuge judéo-protestant
Si nous lisons les archives du registre du conseil municipal du Mazet
ou d’Araules, le mont Lizieux est d’abord une réserve de bois et de
genêt dans une période de restrictions. Le premier refuge est donc
matériel.
Face au maréchal Pétain, le cultivateur de la Montagne n’est pas plus
iconoclaste qu’un autre. Il n’est pas hostile à la personnalité
patriotique du maréchal Pétain, qui est attentif de surcroît au sort
matériel et moral des paysans. En revanche, il se méfie rapidement
du gouvernement du Vichy, du cléricalisme ambiant. Les premiers
suspects de la Montagne fin 1941 ne se trouvent pas cependant
autour du mont Lizieux, mais au Chambon-sur-Lignon, avec l’élite
protestante.
Plusieurs centaines de Juifs résident sur la Montagne par différents
moyens : hôtels, pensions de famille, homes d’enfants, pièces
d’accueil chez le paysan. Est-ce que les communes d’Araules,
Champclause, Le Mazet, Saint-Jeures sont à l’écart ou au cœur de ce
refuge ?
Premier élément : l’organisation du refuge, matériel, intellectuel et
moral, passe par le Chambon. Mais la diffusion du refuge, dans
l’urgence de contrer les rafles dans un deuxième temps, passe par le
monde paysan de toutes les communes environnantes, surtout à
travers l’organisation d’une fuite vers la Suisse. Le témoignage du
passeur Pierre Piton montre toute l’importance de cet arrière-pays
afin de « passer au vert ».
Deuxième élément : l’hostilité du monde réformé sur la Montagne
aux rafles trouve le témoignage de l’élite, comme l’accueil pour le
moins difficile du secrétaire général de la jeunesse Georges
Lamirand au Chambon. Sa visite à Tence est parfaite ; quant au
Mazet, il ne s’y déplace pas. Mais le monde populaire et paysan,
surtout réformé, de la Montagne, désapprouve tout autant les rafles
de l’été 1942. Les aspects spirituels de rapprochement judéoprotestant, à travers la lecture de la Bible et les souvenirs des
persécutions, sont clairement perceptibles, chez les réformés comme
chez les darbystes ou l’Eglise du Riou2.
Troisième élément : La cinquantaine de Juifs qui arrivent au pays du
Lizieux semblent venir plutôt en 1943-1944. Ce ne sont pas les
premiers arrivés, mais plutôt ceux qui se cachent dans l’incognito. Ils
font peut-être moins partie de l’élite juive comme au Chambon. Ils
sont placés dans des familles et apportent un coup de main
supplémentaire, nécessaire, dans le travail de la terre, comme le
jeune François Stupp à Araules.3.
Le « génie du lieu » dans ce pays du Lizieux est donc réel entre 1940
et 1944 avec les différents combats de la Résistance française : du
type-même du refuge juif en pays huguenot à la photographie la
plus célèbre d’un maquis de France, prise à Boussoulet à la fin du
printemps 19446.
François Boulet
Un grand merci à Monsieur le Maire Bernard Cotte et Alain Debard pour leur accueil et toute leur aide dans la lecture des archives municipales.
Christian MAILLEBOUIS, La Montagne protestante. Pratiques chrétiennes sociales dans la région du Mazet-Saint-Voy 1920-1940, Editions Olivétan, 2005, annexes pp. 136-162. Avec nos remerciements pour tous les
conseils de l’auteur.
3
François STUPP, Réfugié au Pays des Justes Araules 1942-1944, Editions du Roure, 1997, 183 p.
4
Jean-Pierre HOUSSEL, « Lucie Ruel (1896-1956) résistante civile au grand cœur au Mazet-Saint-Voy », in Les Résistances sur le Plateau Vivarais-Lignon, 1938-1945, Editions du Roure, 2005, p.158
5
AN, 3AG2 364, STO (I), SOPHIE, Rapport n°31500, date d'information : août 1943.
6
François BOULET, L’état d’esprit en Haute-Loire 1940-1944 : des refuges aux maquis, Le Puy-en-Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Société d’Histoire de la Montagne, 2003, lire le commentaire de la photographie.
1
2
8
Les internautes visitent notre commune
Le Mazet Saint Voy est à l’ère des
nouvelles technologies en ayant son
site Internet www.mazet-st-voy.com
référencé dans le moteur de
recherche Google.
L’Internet est de nos jours un des
médias les plus utilisés pour
rechercher des informations et
préparer ses vacances. Le site
Internet de notre commune peut être
un bon outil de communication tant
du coté pratique que touristique pour
mieux connaître et faire connaître
notre commune à condition qu’il ait
des informations à jour.
Page d’accueil du site www.mazet-st-voy.com
Durant la période estivale, plus de 900 internautes se sont
connectés par mois sur le site et sur le mois d’octobre et de
novembre nous en avons plus de 600 par mois.
Ces chiffres nous montrent que notre commune intéresse les
internautes tant du coté guide pratique, Hébergements,
Histoires, animations et Loisirs que Festivités.
Le site du Mazet compte actuellement
sept rubriques :
une rubrique « Animations loisirs »
avec toutes les activités de plein air dans notre commune et
ses environs, toutes les activités culturelles et artistiques et les
idées d’excursions dans notre belle région.
Statistiques par Rubrique
URL
« Hébergement »
une rubrique
où sont répertoriés tous les hôtels restaurant, les centres
d’hébergement, les meublés de tourisme et les gîtes de
France de notre commune.
/Page d'accueil
/rubrique animation Loisirs
/rubrique histoire
/rubrique guide pratique
/rubrique situation
/rubrique entreprises
/rubrique hébergement
/rubrique histoire pharmacie
/rubrique festivites
« Guide pratique »
une rubrique
avec toutes les informations utiles pour le confort et la sécurité
de chacun, tous les commerçants et artisans œuvrant dans
notre commune.
676
139
87
132
141
68
137
74
41
Fréquentation par rubrique du site www.mazet-st-voy.com en Novembre 2007.
« Entreprises »
une rubrique
où sont répertoriés toutes les Entreprises de notre commune
avec possibilité éventuellement de mettre un lien sur leur
propre site internet.
D’après les dernières statistiques de fréquentation du site
nous constatons que 25 % des internautes sont à la recherche
d’hébergement, 23 % s’intéressent aux animations et loisirs
de notre commune et que 23 % consultent la rubrique Guide
Pratique.
Un tel intérêt de la part des internautes pour notre site
implique une mise à jour régulière. Pour cela nous comptons
sur l’implication de chacun pour rajouter des informations
manquantes dans l’une ou l’autre des rubriques ainsi que
pour leurs mises à jour.
Cette transmission d’informations peut être faite via le lien
« contact Webmaster » situé en bas de chaque page ou par
un courrier transmis à la Mairie.
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont permis
et permettrons de faire vivre notre site.
« Situation »
une rubrique
qui permet de mieux situer notre commune géographiquement.
une rubrique
du Mazet St Voy
Mois de Novembre 2007
Hit du nbre de connexion
Traffic
« Histoire »
« Festivités »
une rubrique
permettant d’annoncer toutes les animations dans notre
commune.
et prochainement une rubrique sur la vie municipale
(comptes-rendus des conseils municipaux, accès en ligne aux
bulletins municipaux, etc…).
Patrick ROUX
9
Photo C. Paulet
Le repas des aînés de la commune
Il est de tradition que les anciens de la commune se
retrouvent peu avant Noël pour le repas annuel offert par la
municipalité. Cette année, c’est près de cent personnes qui
avaient répondu à l’invitation de la municipalité et du centre
communal d’action sociale : du doyen Paul Ferrier 91 ans, au
plus jeune Guy Poujol 70 ans.
Après les mots de bienvenue et les meilleurs vœux de bonne
et heureuse année adressés par Bernard Cotte maire,
accompagné de Elie Robert adjoint, et René Layes membre
du CCAS, une pensée particulière allait aux personnes
décédées au cours de 2007, ainsi qu’à celles qui ne pouvaient
être présentes ce jour là, retenues par la maladie ou le
handicap de la vieillesse.
Un repas copieux et raffiné servi au restaurant l’Escuelle
donnait l’occasion à tous les invités de passer une excellente
après-midi, dans la convivialité et la bonne humeur. Le Club
de la Vaysse grâce à son répertoire varié de chansons
d’autrefois, apportait une note chaleureuse à cette rencontre.
E. ROBERT
Record battu ! Ce sont 5897,35 € qui ont été recueillis
Cette journée du 8 décembre a été un véritable succès pour
le Mazet.
Toute la population a une nouvelle fois répondu présent au
rendez-vous de la solidarité et de l’espoir.
Organisées par une poignée de bénévoles une dizaine
d’activités étaient proposées :
Une marche qui a rassemblé près de 60 personnes.
Une randonnée VTT regroupant une douzaine de cyclistes.
Une soirée potée Auvergnate et Images d’autrefois.
La tombola du patchwork et des chasseurs la traditionnelle
Douce des anciens, les crêpes et les boissons du Club des
jeunes mais aussi la braderie, la Pyramide de bougies, le jeu
Bouclez la boucle, les ventes d’objets décoratifs et de
pâtisseries…
Que chacun de ceux qui ont contribué à cet élan de solidarité,
qui par un don, qui par la participation à cette journée ou
l’organisation d’une activité, en soient remerciés.
G. RUEL.
Photo A. Debard
10
Photo J. P Bruhat
Échos de la foire forestière
La Communauté de Communes remercie tous les participants,
les particuliers, qui ont ouvert la porte de leurs installations,
mais aussi les agriculteurs de la CUMA, les associations et
ERE 43 qui ont animé cette journée coordonnée par Enimie
GOBBA.
2000 personnes, peut-être plus, un succès surprenant pour la
première foire forestière du Haut-Lignon organisée cet
automne par la Communauté de Communes sur la zone
d'activité de la Mion.
Il faut dire que la météo étant de la partie, les promeneurs
furent nombreux : professionnels de la forêt, artisans,
professionnels de la maison bois, agriculteurs… mais aussi de
nombreux particuliers heureux pour la plupart de rencontrer
en un seul lieu tous les acteurs de filière.
Photo J. P Bruhat
Le nombre d'organismes, d'administrations, d'entreprises,
d'associations (27) mobilisés ce jour a été une surprise. La
forêt du Haut-Lignon semble retrouver un vif regain d'intérêt,
c’est sans doute l’effet du PDM et le succès des animations
conduites par le CRPF auprès des propriétaires et des
professionnels depuis deux ans, mais aussi une prise en main
des propriétaires eux-mêmes pour gérer leur forêt de
manière dynamique, l'association PIC VERT en est
l'illustration.
Au boulodrome intercommunal : ça chauffe !
Les amateurs de boules et de pétanque s’en sont rendu
compte l’hiver dernier, un bon chauffage permet d’apprécier
encore plus leur sport favori.
Face aux problèmes techniques fréquents de l’installation
actuelle au gaz, la CCHL vient de lancer une rénovation du
système de chauffage. Une chaudière à plaquette de bois est
en cours d’installation sur le terre-plein d’entrée du bâtiment.
La CCHL a choisi une dispositif nouveau qui est un module
compact léger qui comprend un silo à plaquette de 65 m²
couplé à une chaufferie de 150 KW.
L’alimentation se fait automatiquement par vis sans fin, le
chargement se fait par le toit du silo. Cette installation devrait
consommer 225 m3 par an de plaquette forestière et
permettre au prix actuel du gaz, une économie de 15 à 20 %
de la facture de chauffage.
Cette installation (réseau, silo, chaudière, aérothermes…) d’un
coût total de 125 000 € bénéficie de 70 % de subventions de
la part du département, de la région et de l’Etat dans le cadre
du pôle d’excellence rural. Le bâtiment du CAT voisin sera
raccordé lui aussi à cette chaufferie.
Par cet investissement la CCHL montre sa volonté de lancer
une véritable filière de proximité pour le bois énergie. Le
centre de vacance de la Costette s’équipe d’ores et déjà du
même système. Ces modules développés par ERE 43 et
l’entreprise GEPETO sont bien adaptés à des bâtiments
importants. La municipalité réfléchit aussi à des possibilités
d’achat pour l’école par exemple.
11
T. QUESADA
12
J.-P. BRUHAT
13
Quelques moments forts de la Vie Culturelle
Musique classique
L’heure du conte :
Tutti Santi Tutti Pagani
photo C. Paulet
Comment a-t-il donc fait pour
marcher sur le fil tendu durant plus
d'une heure et demie ? Quel long
chemin, cet équilibriste talentueux
a-t-il emprunté pour arriver à ce fin
dosage où tout est dit, avec des
mots simples, sans heurter, ni
choquer personne ? Et pourtant
Luigi Rignanese n' avait pas limité
ses ambitions : parler de l'amour, de
la religion, de la jalousie, de l'Italie
du Sud, se gausser tendrement de
Marseille était un parcours plein de
chausse-trappes… Mais le spectacle
est si dense, si rythmé, si inattendu
et pourtant si fluide que tout passe comme un pastis au
soleil, peu avant midi. Les langues se mêlent, français/
italien peu importe, le message est universel, drôle,
accessible. Il est évidemment difficile de décrire cette
succession de tableaux, de sons, de couleurs, d'odeurs,
cette profusion de flèches porteuses de dérision, cette
luxuriance de pensées totalement débridées. Mais à
chaque minute, Luigi Rignanese nous fait partager son
aversion des dogmes, des choses écrites à l'avance. Il
n'aime pas les tons qui n'enseignent rien mais qui dictent
les règles, les tons qui assènent… ''Tutti Santi,Tutti Pagani''
est un petit joyau de raillerie mesurée: le trait est toujours
juste, jamais facile : c'est un hymne à la vie, un refus des
croyances figées et séculaires, un refus net de toutes les
bêtises. On oscille parfois entre rire et larmes mais la
tendresse (comme chez Chaplin) n'est jamais très loin.
Avec ses histoires emboîtées telles des poupées russes,
avec son tambourin magique, avec ses mimes sans excès,
avec ses mots qui nous parlent, méfions-nous cependant.
cet homme est dangereux : il nous fait réfléchir !
Le rideau est donc définitivement tombé sur la Semaine du
conte, proposé et animé depuis quinze ans par l'association
Conte-gouttes. Il manque de forces vives, de soutien et de
subvention… Au regard du dernier spectacle présenté à la
salle des fêtes du Mazet, on peut d'ores et déjà mesurer
l'ampleur du vide culturel que cette ''mise en sommeil'' va
induire pour la population du Plateau !
Récemment tirées de l'extraordinaire richesse des archives
de la Chapelle Sixtine, 350 pièces jamais exploitées
jusqu'alors, dévoilent un art musical baroque où l'excellence
se décline au quotidien. L'ensemble accueilli au Temple du
Mazet ''Les Paladins'' s'est fait pour nous vecteur de cette
''renaissance'' à l'occasion des Nuits Flamboyantes du festival
''Musiques en Vivarais-Lignon.''
Par leur interprétation talentueuse et (presque) charnelle, les
deux sopranos (Barbara Kusa et Béatrice Gobin)
transmettaient toute la perfection de compositions où l'orgue
et plus encore le clavecin (Jérôme Correas) nous élevaient
jusqu'aux cieux alors que le violoncelle (Nicolas Cmjanski)
ramenait à la réalité terrestre. La vocation du chant liturgique
permet ainsi de nous débarrasser de la lourdeur du corps
pour atteindre à l'aérienne félicité de l'âme.
Avec Vivaldi, Haëndel et Porpora, le deuxième volet du
concert revient sur les rives standardisées du baroque. La
symbolique instrumentale se transforme et le jeu se libère
pour aller de la solennité à l'insouciance, du majestueux à
l'allégresse. Le violoncelle s'en donne ''à cœur joie''
transcrivant de façon limpide émotions, sentiments ou
élévation… Cette musique brillante, riche en traits virtuoses
et en contrastes, célèbre à chaque note le plaisir de l'oreille.
Une délicieuse fraîcheur nappe cette soirée. On sent que les
exécutants délestent leurs mouvements de l'entrave de la
volonté pour entrer dans cette transe légère et ''divine'' qui
donne aux gestes et aux voix la perfection dans un oubli
merveilleux qui annonce le plaisir et la beauté.
Sous la conduite de Jérôme Corréas, les Paladins ont su
transcrire en cette soirée exceptionnelle et pour un public
enthousiaste cette vérité première: ''L'Art, c'est l'émotion''.
photo C. Paulet
Même si le public était essentiellement féminin (la concurrence télévisée
était rude en ce samedi là), la salle des fêtes de la mairie était copieusement
garnie pour faire vent avec Sabor Caribe, cap les îles ensoleillées… On
ferme les yeux, on se laisse bercer par les mélodies sucrées et sensuelles de
la chanteuse et on touche un autre univers. La fluidité des notes entraîne le
corps vers le mouvement. Les couleurs, l'atmosphère et les amours (tristes
ou partagées) ont un parfum ''rhum vanille''. Du très touchant ''por què te
vas ?'' à l'incontournable ''guantanamera'', en passant par une sémillante
samba brésilienne, le voyage touche au bonheur. Un clin d'œil à Carlos
Santana ou à la Mano Negra, et l'on arrive déjà au port. Restent sur nos
papilles la merveilleuse et pimentée saveur des Caraïbes: de quoi nourrir
bien des rêves…
photo C. Paulet
Musique sud américaine : Sabor Caribe »
C. PAULET
14
Fin Gras
Le promeneur tranquille et l'automobiliste scrutateur n'ont pas manqué de noter
la récente apparition d'un édifice qui suscite quelques interrogations. Près du
carrefour de la Détourbe, la composition (car la main de l'homme n'y est pas
étrangère) nourrit bien des conjonctures. Les hypothèses les plus hasardeuses
sont ainsi avancées. L'on évoque alors un totem indien, un tumulus funéraire
voire une création artistique, fruit d'une jeunesse tapageuse en mal de
reconnaissance…
A y regarder de plus près, ce signal est composé de terre, de lauzes et de cornes,
bref, de matériaux locaux : il n'est pas sans évoquer le terroir, la forme d'un suc
basaltique, et ses splendides ornements recourbés nous ramènent au monde
agricole. Ne cherchez plus, cet énigmatique emblème, et voulu comme tel, est
l'œuvre de Benjamin et Philippe Rey (de St Clément). Il a pour vocation de faire
entrer quiconque le franchit en… AOC Fin Gras du Mézenc. Ce vaste territoire
couvre 28 communes et une partie du Mazet y est rattachée. Les artistes par cette
création originale, ont sciemment éveillé la curiosité du passant, ont su titiller son
attention pour marquer ''la porte du Fin Gras''. Avouez que c'est réussi !
Ajoutons que dans un proche avenir, chaque commune aura son propre signe de
reconnaissance ainsi que chaque exploitation affiliée.
Voyage du Conseil Municipal
Photo E. Robert
Subtil équilibre entre temps de travail et découverte d'une
région, la sortie du conseil municipal s'est déroulée en octobre.
Pour ces deux jours, les employés communaux s'étaient joints
aux élus. Les visites débutaient par une prise de contact avec
une petite commune très particulière : Le Falga possède un
Conseil Municipal où les femmes sont majoritaires. En outre,
la commune adhère à une Communauté de communes
s'étendant sur deux régions, trois départements, regroupant
vingt communes pour
un total de 16 000
habitants… Maîtrise du
développement et synergie entre ruraux et
néo-ruraux furent les
thèmes abordés par
Mme Isabelle Coutureau,
maire de Le Falga…
Après la mosaïque pittoresque des villages de St Félix, Revel,
Durfort et du réservoir du canal du midi (le lac St Férréol,
conçu par Pierre Paul Riquet), le groupe mazetois faisait halte
dans un lieu chargé d'histoire : l'abbaye-école de Sorèze. Cet
ensemble prestigieux a été restauré et transformé grâce à des
fonds européens pour un développement touristique (hôtel),
culturel (auditorium, expositions) et économique (laboratoire
Fabre).
Dimanche, le versant culinaire, inévitable dans une telle
région, menait nos élus jusqu'à Castelnaudary et son
cassoulet inégalable.
Photo A. Debard
C. PAULET
Photo A. Debard
15
Association Environnement
et Patrimoine du Mazet
L’association participe à l’entretien et à la gestion du jardin botanique, organise des visites
guidées sur des thèmes divers, édite diverses publications, s’attache à une coopération
intercommunale en participant notamment aux « Lectures sous l‘arbre » en prenant sa
modeste place dans l’animation culturelle de la commune (organisation de rencontres, de
conférences, de colloques…).
Jardin Botanique
Animations culturelles
Nous avons réédité le livret botanique qui s’est enrichi de 20
à 30 plantes nouvelles. Il décrit ainsi près de 500 espèces.
Bastien Groisier est parti en juin à la fin de son contrat emploijeune, il a été remplacé partiellement par Frédéric Giraud
employé au CAT, secondé par de nombreux bénévoles (le
premier étant Christian Grosclaude), qui apportent un soutien
précieux à l’entretien et au développement de cet espace, si
apprécié des visiteurs. L’association a dépensé cette année
608 € pour l’entretien du jardin et 317 € pour l’aménagement
de la serre. Cette dernière est maintenant opérationnelle et
rend de grands services. Elle va permettre des semis et un
repiquage de printemps favorisant une meilleure reprise des
plants.
Au hangar agricole, divers aménagements sont envisagés,
notamment par rapport à l’entretien du matériel exposé, char
à vache et tracteur.
Sorties et visites guidées
Certaines sorties (botanique et jardin) ont été annulées, les
informations manquant semble-t-il de précisions… En
moyenne chaque sortie compte entre vingt et trente
participants. La sortie du 25 août Histoire et Littérature en
liaison avec Cheyne Editeur a largement dépassé ce chiffre
(45 participants).
Expo peinture
Avec 15 exposants et plus de 350 visiteurs cette exposition
est un succès mais André Perrin souhaite passer le relais pour
l’organisation, il s’agit donc de trouver un remplaçant.
Fête du Bois et de la Forêt
Notre exposition sur le bois et la forêt figurait en bonne place
dans la manifestation, elle a reçu les félicitations du Centre
Régional de la Propriété Forestière mais l’association n’était
pas bien mise en valeur (absence d’identification, de
plaquette), par contre de nombreux documents d’appel sur le
Jardin botanique ont pu être distribués.
Projet Expo 2008
Elle pourrait se tenir entre le 4 et le 18 août 2008 (suivant disponibilité des salles) sur le thème des « poilus de la commune »,
vous trouverez ci-dessous la suite de la liste parue dans le bulletin de l’hiver précédent. Ce thème a été proposé par un
adhérent, M. Olivier Julien, qui dispose d’un matériel important (entre autre des objets réalisés par des soldats dans les
tranchées, de souvenirs divers…) qu’il peut mettre à la disposition de l’association pour l’exposition. Nous remercions d’ores et
déjà les personnes qui ont répondu à notre appel en nous prêtant des documents précieux (lettres, photographies, livrets…)
qui constituent la part locale indispensable. Etant donné le caractère familial de ces objets ceux-ci seront exposés en vitrine ou
photocopiés. N’hésitez pas à contacter Alain Debard (04 71 65 88 57) ou Elie Robert (04 71 65 03 36) à cet effet.
Une conférence sur l’impact local et national de la « Grande Guerre » est également envisagée.
La secrétaire ajointe, Aline VEY
Nom et prénom du soldat
JACON Gustave
Prénom du père Nom et prénom de la mère
Samuel
MENUT Clémence
Date de naissance
1er févr 1893
(Mazelgirard)
JACON Adrien (Emile)
Date du décès
Lieu du décès
24 sept 1914
OISE
« Plessis de Roye »
21 nov 1916
« Serbie » « Suhodob
Kaja »
Bulgarie
« Hôpital de Roustchouk »
JACON Léon Adrien
Adrien
Feu RUEL Marthe
26 déc 1890
5 nov 1918
JACON Victor Paul
Samuel
MENUT Clémence
13 fév 1897
(Mazalibrand)
3 juillet 1918
OISE
« Moulin sous Tonnent »
JOUVE Denis
Pierre François
EXBRAYAT Sophie
16 janv 1894
8 avril 1915
Meurthe et Moselle
« Flirey »
JOUVE Léon Pierre
Pierre Louis
Feue GRAND Marie-Hélène
20 nov 1887
6 oct 1918
Ardennes
« Bois d’Autry »
JOUVE Lévi Auguste
Pierre Louis
GRAND Marie-Thérèse
15 fév 1893
30 sept 1915
MARNE
« Beauséjour »
24 juin 1886
(Mazelgirard)
31 mars 1916
Meuse
« Brocourt »
Augustin
MENUT Marie Vasthie (28 avr 1910) GROUSSON Sophie
JOUVE Léopold époux de
16
LEBRAT Gustave Léon Louis
Benjamin
JONAC Fanny
LIOURY Léopold Henri
Jean Paul Eugène
MANDON Clémence
MACHABERT Pierre
MACHABERT
Marie Virginie
MANEVAL Samuel Pierre
Date de naissance
Date du décès
Lieu du décès
12 déc 1914
Remièrs ?
Meurthe et Moselle
« Resnières » ?
20 juin 1915
Alsace
« Langenfeldkopf »
30 juin 1886
(Champclauze)
20 déc 1914
Pas de Calais
« Hersin- Compigny »
Pierre Louis
MASSE Marie Elisabeth
18 oct 1888
30 mai 1918
MARNE
« Olizy Violaine »
MARION Samuel
Barthélemy
VEY Zoé
23 déc 1888
1er mai 1915
Turquie
Détroit des Dardanelles
MENUT Samuel
Jacques-Louis
PICOT Marie-Isabeau
10 déc 1887
17 sept 1916
Somme
« Vermandevillers »
MENUT Jacques Louis
Louis
BOURETTE Marie-Isabeau
8 déc 1887
11 mai 1917
AISNE
« Chemin des Dames »
MOLLE Ernest
Théophile
DESCHOMETS Fanny
24 août 1885
(Mazelgirard)
5 mai 1918
Oise
« Campuis »
NOUVET Gustave
Auguste
COTTE Jeannette
18 mars 1887
24 juillet 1917
Plateau de Craonne
Auguste
COTTE Jeannette
9 juin 1889
25 avril 1918
Belgique
« Kemmel »
Aisne
« Vaux-Varennes »
Cne Bouvancourt
Aisne
ouest d’Oulches
Epoux de BOUIX Clémence
NOUVET Henri
26 mars 1885
(Les Ruches)
PELISSIER Emile
Aisne
Plateau de Vauclere
7 sept 1896
PEYROT Eugène Emile
Feu Jean Paul
RUEL Jeannette
23 mai 1892
(La Bataille)
16 avril 1917
PEYROT Eugène
Feu Pierre Louis
Feue RUEL Marie Delphine
11 mars 1889
(Fauries)
11 sept 1915
Plateau de Vauclerc
PICOT Albert Jean Victor
Jean-Victor
CHARRIER Delphine
30 juin 1895
(Les Eygaux)
22 mai 1916
MEUSE
« Douaumont »
PRADIER Rémy
Jean Paul
VALLA Elisabeth
23 fév 1887
(Chambon de Tence)
27 sept 1915
Marne.
« Suippes »
PRAS Paul
PRAS Marie
18 mars 1888
(Lyon)
25 sept 1915
MARNE
« Mourmelon le Grand »
RIOU Léon Ernest
Louis Ernest
DUPAU Marie Isabeau
2 janv 1895
(Mars)
2 avril 1916
MEUSE
« Vaux devant Damloup »
ROMEAS Lévy Emile Louis
Jacques Louis
CHARREYRON Marie Isabeau
1er sept 1888
(Chambon de Tence)
11 oct 1918
MEUSE
Ravin du Prêtre près Bras
ROMEAS Pierre Paul
Jacques Louis
CHARREYRON Marie Isabeau
15 mars 1893
(Chambon de Tence)
13 mai 1917
AISNE
« Barenton-Bel »
ROSTAIN Samuel Elie
Mathieu
MASSE Marie
25 octobre 1888
(Champclauze)
20 sept 1914
AISNE
« Fontenoy »
10 fév 1894
(Foumourette)
4 juin 1916
ambulance 3/5
ROUSSET Jean-Pierre( Albert) Zéphirin Jean-Pierre
MATHIEU Marie Henriette
Meuse
« Froidos »
ROUSSET Paul
Elie
ARGAUD Fanny
28 juillet 1893
25 août 1914
Meurthe et Moselle
« Baccarat »
ROUX Gustave Emile
Jean-Pierre
ARGAUD Marie-Delphine
30 mai 1897
(Grattes)
AISNE
« Mournevat »
LORRAINE
« Hôpital de Larchingen »
ROUX Paul
23 nov 1888
22 oct 1918
Verny le Petit
26 sept 1915
ROYER Elie
4 juillet 1887
22 août 1914
17
Pas de Calais
(Angres)
Date de naissance
Date du décès
Lieu du décès
Jean-Mathieu
ROYER Marie-Julie Victoire
Jacques Louis
ROCHE Jeannette
4 mai 1874
13 mai 1916
Marne Châlons
« Hôpital Février »
25 avril 1890
24 nov 1918
VOSGES
« Rambervillers »
Feu Pierre Benjamin
Feue NEBOIT Julie Marianne
11 oct 1884
(Vacheresse)
27 juillet 1917
RUEL Pierre Auguste
Pierre
BARRIOL Marie-Thérèse
24 mars 1886
(Les Vastres)
8 sept 1915
RUEL Charles Jacques Louis
Jacques Louis
HERITIER Isabeau Fanny
7 fév 1895
1er août 1916
MEUSE
« Vaux Régnier »
RUEL Paul Samuel Auguste
Pierre Mathieu
JULIEN Marie-Henriette
24 oct 1895
(Aulagner-Grand)
31 juillet 1916
Meuse
« Les Eparges »
RUEL Pierre Théophile
Pierre
BARRIOL Marie Thérèse
24 avril 1884
(Les Vastres)
RUEL Henri Paul
Louis
ABEL Jeannette Léonie
1er octobre 1894
20 juin 1915
Côte 303
25 juin 1915
RUSSIER Gustave
Feu Hippolyte
Feue ROUX Delphine
30 déc 1893
9 sept 1916
SAGNES Pierre François
Epoux de EXBRAYAT Sophie
Jean François
DOLMAZON Jeannette
8 nov 1880
(Champclauze)
26 sept 1914
15 août 1883
5 mars 1919
Montferrand
Hôpital 78
Benjamin
GIBERT Alix
26 sept 1879
(Les Vastres)
8 juillet 1917
MEUSE
« Mort Homme »
VALLA Albert
Feu Samuel
NEBOIT Virginie
1er mars 1894
VALLA Pierre Charles
Jean Mathieu
COURTIAL Jeannette
19 oct 1897
(Le Chambon)
22 mai 1918
« Hôpital
complémentaire »
20 mai 1918
VERON Léon Louis
Jacques Louis
VEY Marie Elisabeth
25 janvier 1888
13 sept 1917
AISNE
Branchée de Fontaine froide
9 juin 1889
7 sept 1916
Hôpital 103
Somme
Amiens
25 août 1894
20 juil 1915
ALSACE
« Reichackerkopf »
25 déc 1884
( Aulagner Petit)
21 fév 1917
16 mai 1895
(Champagnac)
19 juin 1917
21 janv 1892
(Aulagner Petit)
25 août 1914
Alsace
« Aspach »
AISNE
Tranchées devant Braye
en Lannois
Meurthe et Moselle
« Baccarat »
Somme
« Bois de Chaulnes »
ROYER Gustave Jean-Paul
ROYET Paul Samuel
ROYET Jules Benjamin époux de
DESCHOMETS Ida, 28 fév 1913
SALQUE Paul
SALQUE Paul
Epoux de GIBERT Léonie Rachel
Meuse
« Montzeville »
Meurthe et Moselle
« Champenoux »
Meurthe et Moselle
Est de Reillon
«Côte d’ Achi Baba »
Turquie
Somme
Route de Herleville
à Rosières
Somme
« Chaulnes »
SUCHAIL Pierre
VERRON Paul Samuel
VERRON Urbain Levi
Urbain
BONNET Marie Louise Adèle
VERRON Théophile Jean-Pierre Epoux Feu Jean-Pierre
de FOURETS Marie Amélie ( 10 mai 1913) ROYET Marie-Thérèse
Auguste Régis
VEY Clément Auguste
ROBIN Marie Eugénie
VIGIER Paul Emile
Jacques Louis Samuel
RUEL Marie
VIGIER Paul Louis
Jean-Louis
VERON Marie Annette
VIGIER Denis
Firmin
FAY Henriette
30 oct 1916
MANCHE
Saint Lô
Oise
« Plainval »
18 juillet 1891
(Les Vastres)
5 déc 1917
Meuse
« Bois des Fossés «
VIGIER Samuel Théophile
26 août 1892
(Champclauze)
25 août 1914
Meurthe et Moselle
« Baccarat »
VILLETON Paul
6 mai 1887
(Lyon)
1er mars 1915
Cne de Badonville
« La Chapelotte »
18
Création des "Amis de la Terre - 43"
Dans l'été, quelques "écocitoyens" se sont retrouvés pour
organiser 2 soirées qui ont fait le plein au cinémascoop. La
première, le 26 juillet, sur le réchauffement climatique avec la
diffusion du film "Une vérité qui dérange" de Al Gore, suivie
d'une conférence sur les conséquences insidieuses de ce
réchauffement sur la forêt française, par M. Yves Martin, haut
fonctionnaire chargé de ce sujet auprès du gouvernement
Rocard.
B - Sensibiliser le grand public au moyen de films ou
conférences.
C - Sensibiliser les jeunes en milieu scolaire et hors temps
scolaire sous forme d'ateliers, de sorties…
Les thèmes retenus pour l'année à venir sont:
1- L'énergie (bientôt un débat sur le thème "le nucléaire, la
réponse au changement climatique ?")
2 - Amélioration de la qualité des eaux du barrage de la
Valette (qui fournit 80 % de l’eau de la ville de SaintEtienne) par le passage à une agriculture bio respectueuse
de l’environnement dans le bassin versant du Lignon en
relation avec la ville de St-Etienne.
3 - L'alimentation (agriculture bio, plateau sans OGM, mise
en relation producteur bio/acheteur, cantines bio sur le
plateau).
4 - Les déchets et leur recyclage, le traitement de l'eau.
5 - L'écoconstruction (utilisation du bois, énergies
renouvelables…).
6 - Le covoiturage.
Le 2ème soir, le 27 juillet, ce fut autour d'Alain Cabanes,
président de la communauté de communes du Haut vivarais,
de présenter le projet "éoliennes de Saint Agrève", après la
première diffusion en public du documentaire "Atout vent".
Cette étincelle estivale fut suivie à la rentrée de la création de
l'association "Amis de la Terre Haute-Loire", après la diffusion
du film "we feed the world", le 27 septembre. Cette ONG,
née en 1970, riche de plus de 2 millions d'adhérents à travers
le monde, est active sur le terrain, auprès des décideurs, dès
lors qu'il s'agit de "promouvoir une société écologiquement
viable et socialement plus équitable", nous expliquait Caroline
Prak, déléguée pour l'occasion par le secrétariat national.
Les réunions se déroulent alternativement dans les différentes
communes du plateau.
Prochaines réunions à 20 h, le mardi 8 janvier, au foyer socioculturel de St Agrève, le 5 février, à la salle polyvalente du
Mazet St Voy.
Chaque groupe local peut ainsi mener à bien des projets
locaux originaux tout en soutenant les campagnes nationales
et internationales. Déjà riche d'une trentaine de membres, la
nouvelle association a donc choisi la maison des Bretchs
comme siège social intercommunal et se réunit en assemblée
tous les premiers mardis de chaque mois pour faire le point
sur ses projets.
Pour tout renseignement, nous vous invitons à consulter sur
internet : http://www.amisdelaterre.org/ en cliquant, sur la
carte du site, sur notre département:
ou contacter un des membres du bureau : président : Yanni
Hadjidakis 04 71 59 75 88, secrétaire: Nicole Dallenbach
04 71 59 65 89 75, trésorier : Didier Eyraud, vice-président :
Frédéric André, secrétaire-adjointe : Jenny Hadjidakis.
A savoir :
A - Constituer une force d'opposition, et de proposition en
direction des élus, des pouvoirs publics et autres décideurs,
pollueurs… du plateau élargi au département.
Le Boulodrome Intercommunal
La commune du Mazet abrite, à la Mion, les locaux de
l’association du Boulodrome Intercommunal.
C’est là que chaque jour, en hiver, (sauf le mardi) de 14h00 à
18h30, boulistes, pétanqueurs, joueurs de coinche ou de
tarots, personnes isolées du Plateau, se retrouvent pour
passer un bon moment.
On y est accueilli par Nadine qui, avec un beau sourire, est
appréciée de tous. Ceux qui ont envie de venir rejoindre les
rangs des sociétaires seront toujours les bienvenus.
Le Bureau.
Photo A. Debard
19
Église Réformée
de Fay sur Lignon, Freycenet de Saint-Jeures, Le Mazet, et Montbuzat.
Tout au long de l'année, notre communauté
a organisé et/ou accueilli, dans les différents
secteurs, un certain nombre d'activités. Elle a
ainsi participé à :
La réunion œcuménique dans la salle
polyvalente d'Araules, en Janvier, dans le
cadre de la semaine de l'Unité des
Chrétiens.
Les activités autour de Pâques ont permis
d'assister à trois conférences sur l'Islam et la
Bible, à la Grangette. Le circuit de la marche
de Pâques a relié Le Mazet, Montbuzat,
Freycenet, et Saint-Voy.
L'été aura vu le temple du Mazet une fois
encore ouvert à tous, accueillir concerts (Gil
Bernard, Les Chœurs russes et les Paladins),
conférences avec F. Boulet et P. Cabanel.
Organisée au niveau du Consistoire, la
FAVEA a été un point fort. Après une
coupure de 40 ans, elle a réuni plus de 500
personnes au pied du Lisieux pour écouter,
dans ce lieu
du souvenir, Alain Arnoux et Jean-Marc
Viollet. (notre photo)
La Favéa Photo M. Dolmazon
L'année 2008 devrait avoir un calendrier qui
aura, tout au long de l'année, la même programmation.
L'idée d'un Marché de Noël, les 20 et 21 Décembre, organisé
autour du commerce équitable avec le S.E.L., les Sœurs du
Moutiers, et les artisans locaux, dans une salle municipale,
reste à mettre en œuvre.
Comme vous l'avez lu dans le bulletin précédent, au cours de
l'année 2007, l'Eglise Réformée du Mazet a subi un certain
nombre de changements dans son organisation.
Avec le départ de Pierre-Emmanuel GUIBAL (pasteur et
président du Conseil Presbytéral), le Conseil a modifié son
bureau qui se compose aujourd'hui comme suit :
Président : Maurice Dolmazon
Trésorier : Alain Ruel
Secrétaire : Jeannine Leydier
Tréosrier adjoint : Jean Cachard
Secrétaire adjoint : Raymond Masse
2008 devrait aussi voir la réalisation de travaux
indispensables dans les différents temples de la Paroisse
(porte du temple du Mazet, plafond de la salle annexe de
Freycenet, toit du temple de Montbuzat…).
Pour terminer, je voudrais dire merci à tous ceux qui, tout au
long de l'année, participent à l'animation de la Paroisse ; ils
apportent ainsi leur pierre à la vie de la cité dans laquelle nous
vivons.
Il comporte aussi un correspondant pour
chaque secteur de la Paroisse :
Pour
Pour
Pour
Pour
le Mazet : René Cachard
Fay sur Lignon : Annie Brochereux
Freycenet de Saint-Jeures : Raymond Masse
Montbuzat : Odette Clerc.
A tous, BONNES FETES et MEILLEURS VŒUX pour la
nouvelle année.
Maurice DOLMAZON
Le départ de Sœur Gabrielle
Sœur Gabrielle a a su être pour nos concitoyens ''la voix du Moütier''. C'est elle qui en
1991, avait ouvert la maison actuelle, restaurée avec tant de simplicité et de beauté.
Attentive à la vie municipale, ''joyeusement rapide, sérieusement scrupuleuse et
inventive'' selon ses consœurs, Sœur Gabrielle prend un peu de recul (une année
sabbatique) après 17 ans de responsabilité. Elle avait été auparavant, pendant 10 ans à
la tête de la maison de Viry Chatillon… Compatriote de Goethe et passionnnée de Jean
Sébastien Bach, elle va mettre à profit le temps qui lui est offert pour étudier les
cantates (peu connues en France) du grand compositeur afin d'y trouver richesses,
prières et louanges. Elle quitte une région qu'elle a beaucoup aimé pour laisser sa place
à Sœur Mireille, désormais guide de la communauté des sept sœurs du Moûtier.
20
Football Club Mazetois
photo C. Paulet
Le FC Mazetois a tenu son Assemblée Générale fin juin 2007.
Le bilan sportif reste mitigé notamment pour l’équipe une
qui n’accède pas en division supérieure.
Le bilan financier reste équilibré grâce à l’organisation du
Loto qui génère une rentrée d’argent conséquente pour
l’Association. En présence du maire Bernard Cotte, le Club a
remercié ses donateurs : l’entreprise de maçonnerie Patrick
Soeiro ainsi que la boulangerie Lionel Vérilhac pour
l’attribution de deux jeux de maillots. En fin d’assemblée
générale le bureau a été modifié : Eric Royet succède à JeanMarc Russier à la présidence, Fabien Cachard occupe la place
de secrétaire et Mike Rohner garde les cordons de la bourse.
Pour cette saison 2007/2008, le Club a engagé deux équipes
Seniors avec un effectif d’une quarantaine de joueurs.
L’équipe 1 (notre photo) encadrée par Patrick Ruel est
repartie sur de bonnes bases et reste à ce jour invaincue en
championnat. Cette formation devra néanmoins retenir les
leçons du passé et faire preuve de sérieux et de discipline si
elle veut accéder à l’échelon supérieur.
toujours sur la brèche depuis de nombreuses années.
Notre association participe aussi à l’animation de notre village.
Avec les parents d’élèves, elle organisera le LOTO le
dimanche 30 mars 2008 à La Costette. Nous serons amenés
à solliciter à nouveau nos partenaires (artisans, commerçants
et entreprises) pour le don de lots. Nous les remercions par
avance en espérant que cette édition 2008 sera à nouveau
une réussite.
Enfin le Club devrait fêter ses quarante ans en 2008, nous
aurons l’occasion d’en reparler.
Bien sûr tous les anciens joueurs et dirigeants du Club (et il y
en a beaucoup !) auront le plaisir de se retrouver et d’évoquer
plein de souvenirs.
Bonne année 2008.
L’équipe réserve, encadrée par Jean-Marc Russier et Eric
Royet, après un début de saison difficile montre un état
d’esprit remarquable et devrait réaliser une bonne seconde
partie de championnat.
Le Club a retrouvé un arbitre officiel en la personne d’Eric
Vocanson. Après sa formation et sa réussite à l’examen, nous
le félicitons et le remercions pour son engagement au sein du
Club. N’oublions pas de donner un coup de chapeau à nos
bénévoles et arbitres (Jacqueline Masse et Jean-Marc Guilhot)
Le Président
Pour la saison 2006-2007
Notre association créée
en Décembre 2006 s'est
donné pour objectifs
principaux, d’une part
l’apprentissage et la
découverte du poker et
d’autre part, la pratique
pour la détente et le
Nous comptions une vingtaine de membres et avions organisé
au mois de juin un tournoi ouvert à tous à l’hôtel Bel horizon.
Pour cette occasion 48 places étaient mises à disposition ; 48
places vites attribuées à des participants venus des quatre
coins de Loire et de Haute-Loire.
Pour cette saison
plaisir de ce jeu de carte.
Il existe plusieurs types de poker. Pour notre part, nous jouons
non pas au poker des westerns, mais au Texas Hold’em.
Nous nous retrouvons tous les samedis à partir de 14h30 à la
salle des fêtes de la mairie.
Bien entendu, nous jouons uniquement avec des jetons, toute
autre mise étant proscrite au sein de notre association.
Nous comptons à ce jour 45 membres.
Un tournoi organisé au Bel horizon a lancé le début de la
saison. Samedi 17 Novembre se sont une fois de plus
amicalement affrontés 48 concurrents dans une ambiance
très chaleureuse.
Nos projets :
Le jeu
Essayer de mettre en place une fois par mois la possibilité de
se retrouver un soir de 20 h à 23 h.
Et enfin, étudier la mise en place d’un nouveau tournoi sur 2
jours.
Il s'agit d'un jeu de stratégie passionnant ou la chance ne tient
qu’une place parmi d’autres.
Le principe du jeu est le suivant : avoir une combinaison
supérieure à celle de ses adversaires à la fin des enchères, afin
de remporter l'ensemble des mises : le pot.
Il convient donc d’essayer de deviner les mains de ses
adversaires pour jouer en conséquence.
Dans les séquences de jeu, la distribution des cartes et les
tours d'enchères alternent
La richesse du Poker tient en une infinité de stratégies selon
les circonstances et les adversaires. Il va sans dire que la
maîtrise de chaque aspect du jeu demande beaucoup de
travail et de persévérance.
Nos portes sont ouvertes à tous ceux qui souhaitent passer un
bon moment ensemble, qu’ils soient débutants ou plus
confirmés. Souvenez vous, les samedis à partie de 14h30 au
Mazet.
Franck GAMBINA
Pour nous contacter
Mail : [email protected]
Tél : 06 21 91 38 06
Site : http://membres.lycos.fr/pokerduchampremier
21
AAPPMA « La Truite du Lignon »
Le Cycle de vie de la truite
Au printemps 2006, notre association avait pris l’initiative de
placer en bordure du Lignon sur tout le parcours dont nous
avons la gestion, des panneaux d’information.
Ils avaient été financés par la commune du Chambon sur
Lignon en partenariat avec la Communauté de Communes
du Pays du Mézenc.
La mise en place de ces panneaux sur des secteurs bien
définis, avait pour but en première partie de donner de
l’information sur les caractéristiques du Lignon, sur sa faune
aquatique et son peuplement piscicole. La seconde partie
était consacrée à la gestion piscicole de l’AAPPMA mise en
place depuis plusieurs décennies.
L’implantation de ces panneaux a été bien perçue de la part
du public ; de nouvelles informations vont être mises en place
le long du Lignon et de ses affluents.
Le thème en sera : « Le cycle de vie de la truite ».
La conception sera identique aux premiers panneaux ; en
quadrichromie avec film protecteur, fixé sur portique en bois
autoclave.
Les dessins et légendes explicatives de l’œuf, jusqu’à la
reproduction, en passant par les différents stades du
développement de l’alevin et de la truitelle sont abordés de
façon à apporter au public le maximum d’informations sur le
cycle de vie de ce salmonidé, qui prédomine les populations
piscicoles du Lignon et de ses affluents.
La volonté de notre association est de faire prendre
conscience au public de la fragilité des milieux aquatiques et
de l’intérêt de les protéger.
La Truite Du Lignon,
Un patrimoine écologique, à protéger !
Sur la commune du Mazet St Voy, le panneau a été placé en
collaboration avec l’Association Environnement et Patrimoine
sur les bords du ruisseau « Le Coulor » dans l’enceinte du
Jardin Botanique.
Association des Parents d’Élèves
Trésorier : Thierry FERRAND
Trésorier adjoint : Jean-Louis ROBIN
Secrétaires : Nelly GUEIROUARD et Anne Laure PHILIT
Secrétaire adjoint : Marianne MERMET-BOUVIER
Du côté des parents nous pouvons constater que les
nouvelles familles s’impliquent dans la vie de notre
association, ce qui est encourageant. Nous rappelons au
passage que ses manifestations servent au financement des
activités et du matériel de TOUS les enfants de l’école et que
par conséquent elles concernent tous les parents.
Comme toutes les associations, l’APE compte sur la
motivation bénévole de tous les parents pour atteindre son
objectif.
Le Père Noël lui est très motivé et nous espérons qu’il vous
gâtera tous petits et grands et en attendant sa venue passez
tous de très bonnes fêtes de fin d’année ; qu’il vous apporte
dans sa hotte santé et bonne humeur pour 2008.
Depuis la rentrée scolaire nous avons le plaisir de travailler
avec Cathy BILLAMBOZ comme nouvelle directrice.
Voici les principales activités de l’APE en ce début d’année
scolaire : Vente de livres les 23 et 24 novembre avec la Boite
à Soleil de Tence, la pyramide de lumière pour le TELETHON,
le spectacle offert aux enfants de l’école le 21 décembre ainsi
que le repas de Noël le 20 décembre et enfin le passage du
Père Noël. N'oublions pas la préparation du LOTO afin de
pouvoir distribuer les cartons pour les vacances de Noël. A
propos du LOTO nous avons un scoop, l’année prochaine il
aura lieu le 30 MARS 2008 à la COSTETTE et le premier
prix sera un TELEVISEUR ECRAN PLAT 81cm. Les enfants
eux pourront gagner une console de jeu WII et pour le reste
nous vous réservons plein de surprises.
Autant vous dire qu’avec tous ça l’équipe est très occupée et
a le plaisir d’accueillir 2 nouvelles secrétaires dans le bureau :
Président : Patrick ROUX
Vice-président : Arlette RUEL
L’APE
22
Club de scrabble
Le club de Scrabble du Mazet a repris ces
activités tous les Jeudis de 14 à 17 heures
mais cette année dans de nouveaux locaux,
ceux de la magnifique bibliothèque.
L’ambiance est toujours excellente et nous
accueillerons avec joie toute nouvelle
personne qui voudrait partager avec nous ce
moment de convivialité.
L’assemblée générale du 27 septembre a
reconduit dans sa majorité le bureau, avec
quelques nouveaux membres, et la cotisation
a été fixée à 10 euros pour l’année.
A l’heure actuelle une vingtaine d’adhérentes
sont assidues aux réunions du jeudi.
Nous souhaitons nos meilleurs vœux à tous
pour l’année 2008.
Rando du Haut-Lignon :
une association qui marche
toujours beaucoup de succès avec
une moyenne d’une vingtaine de
participants.
Le vendredi, tous les quinze jours,
les petites balades au départ de
Saint-Jeures à 14h30, sont très
appréciées.
Le samedi, au départ de Tence ou de
Saint-Jeures à 14h30 enregistre une
baisse de fréquentation sur l’année
dernière qui devient insuffisante.
Le dimanche, au Chambon sur
Lignon à 14 heures voit une
fréquentation constante.
Les week-ends permettent à une
vingtaine de bons randonneurs de
découvrir d’autres régions.
Pendant les mois d’été, l’association
a accompagné six cents touristes,
cinq jours sur sept, une grande
stabilité malgré le mauvais temps de
certains jours. Les randonnées à
thèmes connaissent toujours un vif
intérêt.
Les occasions ne manquent pas
pour des retrouvailles festives autour d’une bonne table.
Les responsables sentiers de l’équipe verte coordonnent
régulièrement le balisage et le débroussaillage, la priorité
étant de conserver en bon état les chemins ruraux (même
non balisés)
Les projets pour 2008 restent les mêmes, un rapprochement
avec les randonneurs de l’Office de Tourisme de Saint-Agrève
est programmé, tout comme le maintien des bonnes relations
avec l’Office de Tourisme du Haut-Lignon qui distribue le
programme et renseigne dans les deux bureaux d’accueil du
Chambon et de Tence.
L’assemblée générale du samedi 6 octobre, de l’association
Rando du Haut-Lignon a été l’occasion de faire le bilan de la
saison 2006-2007 et de présenter ses projets. Le rapport
moral de René Valla son président et celui du trésorier
relatent la bonne activité de l’association. On compte quatrevingt-dix-huit cotisants, dont quatre-vingt-quinze membres
licenciés et trois qui viennent d’autres clubs, soit douze de
plus qu’en 2006.
Les responsables des randonnées accompagnées ont donné
quelques chiffres sur la fréquentation.
Le mardi, au départ du Mazet ou de Tence à 14heures a
23
Tchéquie
« Un an éloigné de ses proches et de sa région représente forcément, pour un
jeune étudiant, une expérience jalonnée d’incertitudes et de doutes. Lorsque le
pays d’accueil, intentionnellement choisi, envoûte et satisfait, ces mois de
découverte ne deviennent alors qu’une succession de bons moments, d’instants
uniques puisés dans la diversité culturelle et le plaisir d’un nouveau train de vie.
J’effectue actuellement mon Master I de droit public à l’Université Palacky
d’Olomouc, ville Morave de la partie Est de la République tchèque, sous contrat
d’échange Erasmus avec l’Université d’Auvergne (Clermont-Ferrand). Les
conditions d’accueil irréprochables et la présence d’autres étudiants français
(Clermont, Paris, La Rochelle) ont énormément facilité mon intégration sur place.
Les nouvelles habitudes ont été prises rapidement, tant à la résidence où je loge
qu’à la faculté de droit où se tiennent mes cours, et dans ce contexte positif il m’est
permis de profiter au mieux de chaque aspect d’un tel séjour. Nombreuses
rencontres, sorties, visites des grandes villes ou capitales frontalières (Cracovie,
Bratislava, Vienne) et approche des usages locaux – finalement peu différents des
nôtres dans cette région d’Europe – agrémentent le quotidien et contribuent à un
enrichissement de soi.
Bien davantage qu’une étape isolée le long d’un parcours personnel, ce voyage
étudiant est pour moi une nouvelle porte ouverte sur l’avenir, une opportunité
d’évasion qu’il appartient ensuite d’exploiter et d’approfondir en lui offrant – peutêtre ! – une véritable suite. »
Ph. PAULET
Norvège-Suède
Du Haut-Lignon au Tour de Corse
programme de sept courses de la coupe 206 qui en 2007 a
regroupé une soixantaine d’équipages. En fin de saison c’est
avec une grande joie que nous avons savouré la victoire d’un
de nos équipages.
La fin de l’année 2006 a été consacrée à la préparation de
la saison suivante. J’ai participé à la reconstruction d’une
206 cassée au rallye d’Antibes (changement de la caisse) et
à la modification d’une caisse nue (allègements, renforts,
arceaux…) comme convenu dans le programme de début
d’année, j’ai eu le privilège de partir avec le manufacturier
BF Goodrich sur des manches du championnat du monde
des rallyes dont il est le principal fournisseur. J’ai été en
Norvège et en Suède où nous avons eu des températures
de – 26°, en Angleterre et au Tour de Corse. Les
déplacements ont été faits en camion, notre travail principal
était l’approvisionnement des pilotes.
Après avoir suivi des études classiques, je me suis dirigé vers
la mécanique automobile. J’ai tout d’abord fait, au Puy, un
CAP et un BEP maintenance auto, au lycée Charles et Adrien
Dupuy. Dans un même temps j’ai participé à l’assistance de
Laurent Bonche dans quelques rallyes locaux (HautLignon…). Etant passionné par le sport automobile, j’ai décidé
de tenter ma chance au lycée Roger Claustres à ClermontFerrand afin de me rapprocher de ce milieu. Le recrutement
est limité à douze élèves pour la France. Il se fait sur dossier,
lettre de motivation et un entretien. C’est avec plaisir que j’ai
été sélectionné pour la formation de technicien en
préparation et assistance rallye. Elle se fait sur deux années,
en partenariat avec Peugeot Sport et Michelin compétition.
(BF Goodrich). Les étudiants assurent la préparation et
l’entretien de véhicules de compétition dans le cadre du
championnat de France des rallyes. Les différents domaines
d’activités que regroupe cette formation sont la soudure, la
peinture, le montage complet des véhicules et leur assistance
lors des rallyes, des stages avec Michelin compétition sur les
différentes manches du monde des rallyes, un stage chez un
préparateur.
La première partie de l’année 2006 fut consacrée aux
sélections rallye jeunes. C’est une opération de détection de
jeunes pilotes dans toute la France afin de leur faire découvrir
le sport automobile. Elle est organisée par la FFSA, le
ministère des sports et automobiles Peugeot. Le lycée est
chargé de l’entretien et de l’assistance des véhicules durant
toute la saison. Pour ma part j’ai participé aux sélections de
Paris, Nancy, La Rochelle et Lyon. Lors de la finale les deux
meilleurs pilotes se sont vus mettre à disposition un budget
de 20 000 € et une Peugeot 206 groupe A pour disputer un
Au premier trimestre 2007,
ma formation se termine par
un stage de trois mois chez un
préparateur : L.A.D à Louviers
dans l’Eure. Il a été en 2007
chargé du programme rallye
de Renault Sport. Ces deux
années écoulées ont été pour
moi une expérience très
enrichissante où j’ai appris
beaucoup de choses et j’ai eu
la chance d’approcher de
grandes équipes (Citroën,
Ford, Skoda) et des pilotes prestigieux (Loeb, Sordo…).
24
Japon
Etudiant à l’Ecole Des Mines de Saint-Etienne, en 2004 j’ai eu
l’opportunité de pouvoir faire un stage de quatre mois au
Japon, dans la petite ville de Sendaï, à l’usine Sony.
Quelques impressions de ce séjour :
un dépaysement incroyable, du à la distance bien sur, à la
différence de climat (chaleur étouffante puis saison des pluies
pendant mon séjour), la nourriture extrêmement travaillée et
bien sur à cette civilisation…différente.
une gentillesse qui ne s’est jamais démentie : dès mon arrivée
mon « maître de stage » et la secrétaire du service
m’attendaient et m’ont fait visiter la ville, emmené au
restaurant (ce premier jour j’ai dû goûter à 14 plats
différents) et m’ont occupé alors qu’ils étaient sensés être en
congé : on n’imaginerait pas en France un chef de service et
sa secrétaire passer tout le week end avec un stagiaire… et
par la suite je n’ai jamais passé une soirée, un repas seul…
j’avais commencé à apprendre le japonais depuis deux ans,
c’est assez peu, l’anglais m’a bien plus servi, mais également
d’autres langages « sans frontière » ! par exemple le premier
soir, à la résidence pour jeunes travailleurs où j’étais hébergé,
je suis allé à la « salle télé » où était diffusé un… match de
foot : bonne entrée en matière pour lier connaissance bien
que j’ai mis du temps à comprendre qui étaient les équipes
en jeu… ensuite j’ai pu jouer dans l’équipe amateur de
l’entreprise (voir photo), là aussi bonne façon de s’intégrer,
même loin du…Chaudron de Saint-Etienne.
Le rythme de travail : bien sur les japonais passent leur vie à
l’entreprise, font des horaires à rallonge, prennent peu de
congé, y retournent le soir après le dîner… mais en fait, ils sont
moins productifs que les français, et en 7 ou 8 h par jour ceuxci en font autant que leurs collègues japonais en 12 h ou plus !
Ce séjour a juste été un peu trop… court pour tout
comprendre mais tellement riche, ce fut une chance dans mon
cursus d’études.
Florent MERMET- BOUVIER.
L’équipe amateur de l’entreprise Sony à Sendaï, cherchez le
« petit français ! »
Un Mazétois à Londres
Voilà cinq ans que je suis parti tenter l’aventure londonienne ;
force est de constater que je ne regrette pas mon choix,
j’envisage de la poursuivre encore quelques années.
Après trois années d’école d’Actuariat à Lyon et un stage chez
AXA à Paris, titulaire d’un DESS en sciences financières et
assurances, je me suis vu offrir l’opportunité de poursuivre ma
carrière au sein de la filière anglaise de cette compagnie.
Londres étant la capitale de l’assurance et le fait de parler une
nouvelle langue, de connaître une culture différente, m’a
conduit à accepter l’offre. Je suis donc parti comme volontaire
international en entreprise et après un séjour de deux ans, j’ai
été embauché définitivement par AXA Royaume Uni dont le
siège est au cœur de Londres, à la City. A ce moment là, la
liaison aérienne Londres-Saint Etienne faisait que le Mazet
n’était pas si loin que cela.
Mon premier contact avec la capitale britannique a été la
recherche d’un logement, opération d’autant plus difficile que
vu la cherté des loyers, je ne pouvais qu’envisager une
colocation. Pour être rapidement dans le bain, j’ai fait l’effort
les premières années de prendre comme colocataires des
anglais, de mon âge et de même milieu professionnel ou des
étrangers parlant la langue de Shakespeare. Depuis un an le
hasard a fait que je me trouve avec deux français.
Comment décrire Londres en quelques mots ! Je dirai que
c’est un mélange de tradition et de modernité. Les immeubles
anciens de l’époque Victorienne côtoient les immeubles
ultramodernes, les célèbres taxis, bus et cabines
téléphoniques bien que modernisés conservent leur aspect
traditionnel. Les Londoniens sont dans l’ensemble très polis et
resquiller en faisant la queue ou traverser au feu rouge n’est
pas forcément bien vu.
Les Anglais sont très fiers de leur monnaie (le pound) et de
leur système de mesure (pied, pouce, mile).Il est inconcevable
pour eux de passer à l’euro ou au système métrique, de
même que circuler à droite.
Il est donc fréquent d’entendre parler français ou de se voir
répondre en français dans les commerces (notre accent étant
quelque chose de reconnaissable et de très difficile à perdre).
Les Français sont plutôt bien acceptés (hormis lors de
rencontres sportives ou les rivalités sont exacerbées). Donc si
vous venez à Londres pour visiter Westminster, Buckingham
Palace, Big Ben … vous serez bien accueillis.
See You Soon
Vincent ROBERT
Autre habitude, aller au pub (équivalent à
un bar traditionnel) le vendredi soir. Il est
assez fréquent que les collègues de bureau
se retrouvent au pub le vendredi, pour
boire quelques pintes de bière. La tradition
veut qu’on ne mange pas en buvant de la
bière, sinon c’est tricher. Cela peut être
piégeux, gare aux lendemains difficiles. Le
pub au final est un excellent moyen de
rencontrer des gens et de parler entre
autres, de la météo du lendemain.
La météo et la nourriture que personne
n’envie aux Anglais, sont souvent des sujets
de conversation. Je dois dire que le temps n’est pas aussi
exécrable que les Français le pensent. Cependant il est
préférable d’avoir un parapluie à portée de main. Quant à
la nourriture mon jugement est plutôt mitigé. Il faut
oublier les plats diététiques car la cuisine est assez lourde.
Pourtant il est possible de bien manger en payant un peu
plus cher ou en allant dans des restaurants japonais,
indiens ou… français. Pour conclure, je dirai que Londres
est une ville très cosmopolite et très vivante. La population
française qui y réside est évaluée à près de 300 000
personnes, ce qui en fait la dixième ville de France.
25
Espagne
Etudiante en LEA (Langues Etrangères appliquées au commerce
international).
Je suis partie en Espagne dans le cadre du programme Erasmus
(programme d’échange Européen) afin d’y acquérir ma licence, je suis
arrivée ici en Septembre et vais y vivre jusqu’à Juin. La chaleur et l’accueil
dont font preuve les Espagnols m’ont aidé dès mon arrivée à me sentir à
l’aise et chez moi, dans une ville, qui plus est, moderne et attrayante. Je
compte bien profiter de chaque expérience qui me sera offerte jusqu’au
bout. Grace aux nombreuses rencontres que j’ai faites jusqu’à présent, je
vais pouvoir mettre à profit ma connaissance de la langue et de la culture
dans un métier qui s’orientera vers des échanges internationaux.
Laura HERITIER
La cathédrale de Saragosse
Photo Laura H.
Israël et Palestine
En 1999, alors que j’étais
lycéenne en classe de seconde
au collège cévenol, le
directeur M. Robert Lassey, a
proposé aux familles des
lycéens d’accueillir de jeunes
israéliens dans le cadre d’un
échange scolaire avec le lycée
de
l’alliance
israélite
universelle de Ramat Aviv
(banlieue proche de Tel Aviv)
Mes parents et moi avons tout
de
suite
répondu
positivement. En effet, ce n’est
pas tous les jours qu’on
rencontre des israéliens au
Mazet ! Nous avons donc
accueilli à la maison Maya,
Noah, Noah et Tali, puis ce fut notre tour de partir visiter Israël.
J’ai rencontré là bas des gens d’une extrême gentillesse et me
suis fortement liée d’amitié avec Maya qui était venue à la
maison.
Nous avons poursuivi une correspondance et je suis retournée
en Israël a l’été 2005.
Dès mon retour j’ai fait part à mes parents de mon désir de
retourner en Israël, mais cette fois pour un peu plus longtemps.
En effet, je ne connaissais finalement pas très bien ce pays
auquel je m’étais attachée durant mes séjours et également du
fait de l’histoire forte qui le lie aux gens du plateau. Il est vrai
qu’Israël est un sujet de débat, parfois tendu, et que je voulais
avoir ma propre opinion sans qu’elle soit dirigée.
C’est comme cela que je suis partie a Tel Aviv le 2 janvier 2006
pour étudier l’hébreu dans une institution appelée Oulpan ;
c’est une école destinée a apprendre l’hébreu aux nouveaux
immigrants et ouverte aux touristes. Evidemment à mon
arrivée là bas, je ne connaissais que deux mots « shalom » et
« lehitra’ot » qui signifient « bonjour et au revoir », ce qui est
assez faible comme niveau de langue. De plus, j’étais
totalement analphabète, car l’hébreu utilise l’alphabet araméen
et se lit de droite a gauche ! C’est cela aussi qui m’a plu dans
l’apprentis-sage de cette langue, car il faut faire table rase et
recommencer a zéro, réapprendre à lire et à écrire ! Parfois
j’avais l’impression de revenir en classe avec Mme Veron, mon
institutrice de CP !
Heureusement pour moi les israéliens parlent très bien l’anglais
(et avec un peu de chance on peut même tomber sur des
français immigrés), je me suis donc fortement investie dans
mon apprentissage et environ deux mois et demi plus tard, je
commençais à savoir bredouiller quelques phrases, et j’étais
même capable de faire mes courses toute seule. Je me suis
également beaucoup baladée, j’ai passé de nombreux weekend à Nazareth, et j’ai découvert chaque nouvel endroit et
chaque nouvelle personne avec beaucoup de plaisir.
Entre temps j’ai rencontré des expatriés français.Un jour,
Gabriel, qui travaille au consulat de France à Jérusalem m’a
proposé de venir passer un week end chez lui à Ramallah, en
territoire palestinien. Je me suis dit que ce serait une bonne
expérience de passer de l’autre coté du mur, pour découvrir
cette fameuse ville qui, comme Israël est sujette à débat, j’ai
donc accepté.
C’est ainsi que s’est ouvert un nouveau chapitre des aventures
de Virginie. Après Virginie en Israël, ce fut Virginie à Ramallah,
où j’ai travaillé au centre culturel franco allemand en tant
qu’animatrice de la médiathèque enfant. Mon travail consistait
à aider les professeurs par le biais d’activités ludiques en
rapport avec les cours et d’animer des jeux autour du français.
Entre temps, j’ai obtenu mon diplôme d’hébreu de l’Oulpan.
J’ai pu constater que la vie à Ramallah est plus complexe que
la vie à Tel Aviv. Seulement 60 km les séparent, mais il faut y
rajouter les passages au « check- points » (points de contrôle).
Les passer en voiture diplomatique est très simple et on ne m’a
même pas demandé mon passeport, les passer en bus, avec
des palestiniens est une autre histoire…
Ce voyage fut très formateur pour moi, la situation là bas est
d’une extrême complexité, alors pour m’aider à comprendre
j’ai rencontré des militants israéliens et palestiniens pour la paix
, notamment Peretz Quidron porte parole de « Yesh Gvul « (il
y a des limites), association de soldats acceptant de servir dans
l’armée pour la protection de leur pays mais refusant de servir
dans les territoires palestiniens, Yehuda Shaul de « shovrim
shtika » (brisons le silence) et Daniela Yoel des « femmes en
noir » qui milite contre les mauvais traitements sur les
palestiniens aux check points. Ce que je retire de ce voyage
c’est que j’ai rencontré en Israël comme dans les territoires
palestiniens des gens pas si différents, à vrai dire même pas du
tout. Bien que l’on essaye de les séparer avec un mur de huit
mètres de haut et de plusieurs centaines de kilomètres de long,
la gentillesse et l’accueil proverbial des gens du Proche Orient
restent aussi vifs !
Aujourd‘hui, je continue à étudier l’hébreu au sein de l’INALCO
à Paris, et j’étudie aussi l’arabe dans mon temps libre…
Virginie GENEST
26
Salette
L’ancien pont de Salettes édifié par la famille Molle. Deux piles seront rajoutées un peu plus tard pour diminuer la portée
et le ballant.
seigneurial appelé Vieilherma Fay qui a pour seigneur
principal la famille de Pelissac (château disparu),
mandement qui intègre différents territoires sur les
communes du Mazet St Voy, Tence, Chenereilles, Le
Chambon et qui comprend le château du Besset. La
déclaration faite par Claude Gire et Marthe Cotte en 1609
à François de Pelissac des biens qu’ils détiennent à
Salettes, nous apprend ceci : « Premièrement ont déclaré
n’avoir point de bâtiment audit mandement de
Vieilherma Fay parceque le bâtiment entier fût brûlé à
cause des troubles et qu’ont resté en ruine pour n’avoir
esté rebâti et converty à présent en une ouche (un
jardin) »*2. Les « troubles » dont il s’agit sont les guerres
de religion, terminées en 1598 et l’épisode des
destructions auquel il renvoie concerne le siège et
destruction du château de Beaujeu, tout proche, en l’an
1573 par les troupes catholiques. Notre région, zone de
friction entre le Vivarais protestant et le Velay catholique,
a particulièrement souffert dans cette période, de
nombreuses familles sont ruinées, les exemples hélas !, ne
manquent pas !
Avec notre centenaire nous avons évoqué des souvenirs
plus paisibles, empreints de cette vie au cœur d’une nature
généreuse, quelquefois violente et imprévisible, que sa
mémoire conserve précieusement. Le village ne compta
jamais plus de quatre à cinq fermes, s’y s’ajoutèrent
tardivement quelques « écarts », installés sur des terrains
plus difficiles, une petite ferme aux Combes, une autre au
lieu dit « Caoutaoure », deux autres à La Coste. Ces
exploitations comptaient quatre à cinq vaches dans le
meilleur des cas, les plus pauvres quelques chèvres ou
moutons. L’histoire de Salettes est liée à l’eau, ici un
moulin s’est développé dès la fin du 17ème siècle, alimenté
Nous avons fêté il y a peu les cent ans d’Elisa Jonac née
Duron originaire du village voisin de Moulin et qui s’est
installée à Salettes après son mariage en 1930 avec
Néhémie Jonac du Mazelgirard, vous découvrirez
pourquoi un peu plus loin. Mais d’abord quelques mots
sur ce village de Salettes, lequel peut s’enorgueillir d’être
situé au point le plus bas de notre commune, au bord du
Lignon, torrent majestueux qui débouche ici dans une
courbe élargie, où il retrouve un peu de calme, avant de
s’évader à nouveau, en cascades bondissantes, vers les
« eaux blanches » des Eyvarats. C’est un de ces « petits
coins » de nos campagnes, tout de tranquillité et de
quiétude.
Salettes est un nom très courant en Haute Loire (onze
mentions) car il désigne souvent un territoire à la
confluence de plusieurs ruisseaux sur une terre alluviale.
Ainsi nous trouvons Salettes de Tence à la confluence du
ruisseau des Mazeaux et du Lignon, Le Salettes est aussi
l’un des trois ruisseaux formant l’Ulmet commune de
Raucoules. L’origine pourrait être la racine latine Salix,
Salicis ( Saule) espèce végétale qui apprécie les lieux
proches des cours d’eau. Ce village est répertorié dans le
cartulaire du Monastier depuis l’an 1000 sous l’appellation
« Villa Salellas ». Plus tard nous trouvons Mansus de
Sallellas en 1272 et enfin Locus de Saleti en 1363*1. La
villa et le manse primitif se scindèrent au fil des siècles en
quatre ou cinq maisons groupées autour d’un pointement
granitique qui affleure et domine une petite plaine formée
des alluvions charriées par trois ruisselets. Le ruisseau de
Mazelgirard, le ruisseau des Combes et celui de Fontbrune
ou des Faucons déversent leurs eaux claires dans le
Lignon qui les absorbe sans s’émouvoir.
Au 17ème siècle le village fait partie d’un « mandement »
27
Photo Max Fuzier
Crue du 21 sept 1980
le fonctionnement de la centrale jusqu’à ce qu’un nouveau
gardien, M. Bonnet soit nommé. Mais Salettes abrite
encore une autre particularité, c’est qu’Elisa Jonac tient,
depuis soixante deux ans!, un relevé météorologique
transmis à la station de Loudes. Celui-ci prend en compte
la direction du vent et surtout la pluviométrie. Véritable
mine de renseignement pour qui veut avoir sur plus d’un
demi siècle des informations sur la météorologie locale.
Même si, comme le dit notre centenaire, peut être avec un
peu de malice : « A Salettes, on est à l’abri, il ne fait pas
le même temps qu’au Mazet ou sur le Plateau ».
A. DEBARD
Photo : A Debard.
par les eaux du Lignon et appelé à devenir une véritable
petite entreprise. En 1854*3 déjà, on trouve un moulin
équipé de deux paires de meules, mises en mouvement
par des « rouets » horizontaux. Un premier bâtiment de
cent mètres carrés comprend le moulin et le logement
pour le meunier, Louis Menut. Le propriétaire de
l’ensemble, Jean-Pierre Molle faisant fonctionner une
scierie et un « pot à fouler »*4 dans un second bâtiment.
Mais l’innovation est en marche, dès 1868 une « roue de
pêche » (roue verticale) de 6m de diamètre est installée,
elle permet de faire fonctionner simultanément deux
paires de meules, un assortiment de machines à carder,
deux métiers à filer, un pot à fouler dans un bâtiment de
300 m2. La puissance développée est alors estimée entre
18 et 25 CV, avec un rendement utile de 65 % ! La
scierie fonctionne toujours séparément. Un pont étant
essentiel pour permettre le commerce de part et d’autre
du Lignon, c’est le propriétaire des installations qui
prend en charge sa réalisation (voir carte postale),
jusqu’à ce que les pouvoirs publics réalisent l’actuel pont
en béton ! Elisa Jonac se rappelle que le 21 septembre
1980, ce pont à peine inauguré, subira un premier
baptême du feu lors d’une crue fameuse qui réussira à le
déplacer de cinquante bons centimètres, l’eau passait audessus des rambardes !! Il était tombé en 36 heures 232
litres d’eau au m2.
Après l’arrêt des installations par la famille Molle, dans les
années 1922/1925, l’importance du site est remarquée par
les pionniers de la production d’électricité. Un nouveau
canal d’amenée d’eau (en partie souterrain) depuis la
levée de Joubert et une conduite forcée (20 m de chute)
sont réalisés. Dès 1930, Néhémie Jonac est le gardien de
la nouvelle usine, il le restera après 1945 qui verra la prise
de contrôle de la centrale par EDF et jusqu’à sa mort en
1952. A cette date, Elisa assure seule pendant deux années
Elisa Jonac avec son fils Pierre
*1 Dictionnaire topographique du département de la Haute Loire. Edition de Chassaing et Jacotin.
*2 Archives Thézard.
*3 Registre des impôts, Archives Départementales : 1850…1930.
*4 Le pot à fouler disparaîtra à la fin du 19ème siècle, il avait son utilité pour assouplir certains tissus, notamment ceux en laine de pays, assez rêche.
Directeur de publication : Bernard COTTE - Dépôt légal : 4ème trimestre 2007 - ISSN 0988-5765
Création - Imprimerie Chazot - Malagayte 04 71 65 04 56

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