Deux Renoir inédits, en bonne compagnie

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Deux Renoir inédits, en bonne compagnie
Les Acteurs de l’Immobilier
Les Acteurs de l’Immobilier
A la Galerie Bailly
Deux Renoir inédits,
en bonne compagnie
Voilà six mois que la Galerie Charly Bailly Fine Art
a ouvert ses portes au pied de la Cathédrale de Genève.
Au fil de quelques premières expositions, le succès
de ce nouvel espace ne fait plus de doute. Héritier
d’une famille de marchands d’art parisiens de référence,
Charly Bailly a choisi la Cité de Calvin pour y présenter
et y négocier des œuvres «du XIIe au XVIIIe siècles».
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Takanori Oguiss: Vue de Paris.
Renoir: Le double-portrait de Jeanne Baudot.
Renoir: La terrasse, Madame Renoir à Cagnes.
Pierre Bonnard: Le plateau, cruche orange
et casserole.
R
evendiquant l’éclectisme éclairé de l’«honnête homme»,
au sens classique du terme,
le jeune galeriste et sa ravissante
épouse ont doté Genève de ce qui
lui manquait un peu: une approche
dénuée de snobisme de ce qu’on
appelle les «valeurs sûres», tout en
les considérant comme trop conventionnelles, voire ringardes. Charly
Bailly, lui, estime qu’en cherchant
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bien, on peut associer des œuvres
exemplaires d’artistes incontestés,
sans éprouver le besoin de se spécialiser dans un style, un thème ou
une époque, et sans courir après la
«branchitude». En somme, l’équivalent d’un bon théâtre, sachant jouer
des classiques comme dénicher des
perles contemporaines, que l’on
préférerait sans doute aux créations
lourdement subventionnées qui se
veulent expérimentales et ne rassemblent qu’une poignée de souffreteux aficionados pontifiants.
La petite galerie de la Vieille Ville
a souvent la main heureuse. Charly
Bailly, qui passe les trois quarts de
son temps à rechercher des œuvres
peu connues ou peu montrées,
n’est pas peur fier d’exposer deux
toiles de Renoir, le «Double portrait de Jeanne Baudot» et «La ter-
rasse, Madame Renoir à Cagnes»,
ainsi que plusieurs œuvres radieuses de beauté, comme les
«Bretonnes» de Maurice Denis, le
«Pont de Sully» de Guillaumin, un
Sisley de 1890, ou encore un Manguin, le «Modèle dans son jardin».
Oguiss, Bonnard, Boudin, Matisse
et quelques autres sont également
au rendez-vous. Ce qu’acquéreurs,
vendeurs, conservateurs de mu-
sées et collectionneurs apprécient
tout particulièrement chez Charly
Bailly Fine Art, c’est la sécurité des
origines de chaque objet, la garantie d’un prix correct, tout comme
la passion et la maîtrise dont fait
preuve le galeriste, formé notamment chez Sotheby’s. n
Vincent Naville
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