rapport annuel - Réseau d`investissement social du Québec
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rapport annuel - Réseau d`investissement social du Québec
Rapport annuel 2008 TABLE DES MATIÈRES Le RISQ acteur socio-économique de premier plan 2 Mot de la présidente 3 Mot du directeur général 4 Bilan et perspectives 2008-2009 5 Le RISQ en chiffres 8 Portrait de quelques entreprises modèles financées par le RISQ 16 Rapport financier 22 Vie associative 38 LE RISQ, ACTEUR SOCIO-ÉCONOMIQUE DE PREMIER PLAN Dans un contexte où la crise économique, la récession, les pertes d’emplois remettent en cause toutes nos convictions sur les modèles traditionnels de développement, l’économie sociale offre des solutions durables à la dépression qui sévit actuellement. «Les entreprises qui réussissent sont celles qui ont une âme» Guy Alloucherie Si la situation économique de la dernière année s’est révélée inquiétante voire catastrophique dans plusieurs secteurs, au RISQ nous demeurons optimistes et confiants parce que nous avons fait le choix de miser sur l’essentiel : l’être humain et le potentiel entrepreneurial des collectivités qui dans des situations de crise s’affirment par l’innovation et la réalisation de projets porteurs d’espoir et de renouveau. Investir dans du solide, c’est miser sur la détermination et la passion de ces promoteurs audacieux, qui sont convaincus que solidarité, démocratie, équilibre et responsabilité individuelle et collective sont les valeurs les plus sûres. C’est avec fierté que le RISQ poursuit sa mission qui consiste à : • Contribuer à la capitaliastion des entreprises d’économie sociale; • Favoriser le développement d’un modèle québécois d’économie sociale qqui se mesure par la rentabilité sociale engendrée et qui contribu à une nette augmentation de la richesse collective; contribue • Dévelop Développer, utiliser et diffuser des méthodes d’analyse financière adaptées aux réalités des entreprises d’économie sociale; • Favorise la reconnaissance des pratiques de gestion originales et Favoriser efficaces de ces entreprises, notamment auprès des intervenants financiers. Mot de la présidente C’est avec un grand plaisir que je vous invite à prendre connaissance du rapport annuel 2008 du Réseau d’investissement social du Québec. Les membres du conseil d’administration et l’équipe d’employés peuvent, en effet, être fiers du travail qu’ils ont accompli ensemble. En soutien au démarrage et à la croissance des entreprises d’économie sociale au Québec depuis maintenant plus de 10 ans, le RISQ n’a plus à démontrer, depuis déjà très longtemps, le rôle essentiel qu’il joue pour le développement de l’entrepreneuriat collectif, et ce, tant dans le milieu coopératif que dans le milieu des organismes à but non lucratif. Bien que l’année qui vient de s’écouler fût encore marquée sous l’empreinte d’une certaine mobilité au sein de ses ressources humaines, je suis fière de souligner que le RISQ a atteint efficacement ses objectifs d’investissement pour ses produits de financement en capitalisation et en aide technique. De plus, nos résultats préliminaires pour l’année en cours conjugués aux nouveaux engagements gouvernementaux visant d’une part, à recapitaliser notre fonds et, d’autre part, à offrir de nouveaux produits de financement pour le prédémarrage d’entreprises d’économie sociale nous permettent d’envisager d’excellentes perspectives pour 2009. Voilà, en somme, une année fort bien remplie qui augure d’un avenir des plus prometteurs tant pour l’équipe que pour le développement et la consolidation des partenariats avec le Chantier de l’économie sociale, la Fiducie du Chantier de l’économie sociale et les différents acteurs de l’entrepreneuriat collectif. Thérèse Sainte-Marie Présidente du conseil d’administration 3 Mot du directeur général Je tiens pour commencer à souligner le travail exceptionnel de notre présidente pour sa première et sa dernière année au RISQ. Le RISQ, le conseil d’administration et moi-même avons bénéficié de son expertise et de son professionnalisme tout au long des 12 derniers mois. Je tiens donc à lui transmettre au nom de l’organisme et en mon nom nos remerciements les plus sincères. Au cours de cette année 2008, nous avons su combler tous nos besoins en main-d’œuvre pour débuter 2009 avec une équipe complète et stable. Le recrutement s’est effectué dans un contexte de pénurie de maind’œuvre pour ce qui est des analystes financiers spécialisés en crédit commercial. En effet, ces derniers doivent aussi connaître ou avoir la motivation d’apprendre toutes les spécificités reliées aux entreprises d’économie sociale et ces spécialistes sont encore peu nombreux sur le marché. C’est grâce à cette équipe renouvelée et hautement professionnelle que le RISQ a su atteindre à nouveau ses objectifs en 2008 en terme de soutien aux entreprises d’économie sociale. Nous avons élaboré une nouvelle politique d’investissement pour nous ajuster aux besoins des entreprises, besoins qui ont beaucoup évolué depuis la création du RISQ en 1997. C’est en étant capable d’offrir nos produits financiers adaptés aux entreprises d’économie sociale ainsi que les produits de la Fiducie du Chantier de l’économie sociale que nous réussissons plus que jamais à soutenir les entreprises collectives dans leurs projets de développement. Les préoccupations des membres des différentes instances maintes fois exprimées au cours des dernières années ont été entendues par le gouvernement du Québec. Le RISQ s’est vu octroyer au printemps 2009 un montant de 5 M$ pour capitaliser à nouveau ses fonds propres ainsi que pour la création d’un fonds de prédémarrage qui permettra des investissements dans des projets d’économie sociale. Les nouveaux défis présents sont donc déjà en bonne voie de se réaliser avec succès et c’est maintenant avec encore plus d’optimisme que nous pouvons envisager l’avenir. Nous pourrons accompagner longtemps encore les entreprises que nous soutenons, lesquelles participent à l’objectif qui nous tient à cœur soit : l’amélioration de la qualité de vie pour tous dans le respect des valeurs de solidarité, de démocratie et de développement durable. Stéphane Chabot Directeur général 4 Bilan et perspectives 2008-2009 Durant la récente période de crise et d’instabilité économique, le RISQ a une fois de plus démontré sa capacité à faire face aux défis et à surmonter les épreuves les plus difficiles. Non point ébranlé par ce chaos financier mondial, le RISQ a continué à faire valoir par ses interventions la pertinence de croire et de développer un nouveau modèle d’entrepreneuriat. C’est ainsi qu’en 2008, le RISQ est intervenu dans le financement de 43 projets d’économie sociale à travers les volets d’aide technique et de capitalisation. Au niveau de l’aide technique, la participation du RISQ cette année est de 86 130 $. En capitalisation, cette participation s’élève à 1 002 000 $, ce qui a permis de générer des investissements totaux de 15 718 171 $. Dans ce contexte de récession, la création et le maintien de plus de 840 emplois est un résultat enviable. Devant tant d’investissements générés, nous pouvons constater l’importance des outils financiers que nous offrons et la nécessité de continuer à travailler en partenariat à l’amélioration des offres disponibles sur le marché. C’est pourquoi le RISQ continue à collaborer avec une multitude de partenaires au développement de l’économie solidaire et à la consolidation des acquis. PARTENARIAT : Le RISQ a entamé au début 2009 la troisième année de son mandat d’analyse et de suivi pour les demandes de financement qui sont acheminées à la Fiducie du Chantier de l’économie sociale. La Fiducie a comme mission principale de favoriser l’expansion et le développement des entreprises collectives en améliorant l’accès au financement et en assurant une meilleure capitalisation des entreprises d’économie sociale. La Fiducie offre des investissements de 50 000 $ à 1,5 M$ en capital patient sans remboursement de capital avant 15 ans. Ces prêts sont octroyés en fonction des montages financiers dans lesquels ils ne peuvent représenter plus de 35 % des frais liés au projet. La contribution de la Fiducie permet donc la réalisation de projets qui n’auraient pas pu voir le jour autrement ou qui auraient eu une capitalisation inadéquate. Nous mettons à la disposition de la Fiducie notre équipe d’analystes expérimentés qui travaillent en partenariat avec tous les acteurs locaux et régionaux de développement en économie sociale. Nous sommes ainsi en mesure de mieux servir les entreprises d’économie sociale avec un produit nettement innovateur pour leur permettre de réaliser avec succès leurs projets de développement. 5 ACTIVITÉS DE REPRÉSENTATION DU RISQ AUPRÈS DE SES PARTENAIRES Au cours de l’année 2008, le RISQ est demeuré actif sur le territoire du Québec en effectuant plusieurs présentations aux intervenants locaux, entreprises et partenaires financiers. Voici les principaux événements à souligner : • Cocktail de réseautage organisé par la CDR Montréal-Laval. Le RISQ a participé à cette activité en tant que commanditaire de l’événement; • Colloque organisé par la CDR Saguenay-Lac-St-Jean «L’économie sociale comme stratégie de diversification économique»; • Présentation conjointe du RISQ avec la CDEC de Québec au CLD de Québec; • Participation au lancement de la programmation du 400e au CLD Côte-de-Beaupré et présentation du RISQ au DG du CLD ainsi qu’au préfet de la municipalité; • Congrès de l’ACLDQ du 30 mai au 2 juin au Mont St-Anne à Québec; • Sommet mondial de la finance solidaire à Québec les 5 et 6 juin; • Présentation du RISQ aux intervenants des Laurentides (Lac-Masson); • Présentation du RISQ aux membres de l’AGA du Chantier de l’économie sociale à Québec; • Présentation du RISQ à la CDEC de Sherbrooke et au CLD de Granby; • Participation à la journée de l’économie sociale au Saguenay; Autres principales activités auxquelles le RISQ a pris part ou était présent : • Célébration des 10 ans du CSMO; • Entrevue CIBL – radio communautaire à Montréal; • Entrevue téléphonique sur les produits du RISQ pour un article paru en avril 2008 dans la revue Notre-Dame (revue interne de Desjardins); • Présentation mutuelle des produits du RISQ et de Desjardins Capital de Risque (Capital régional et coopératif Desjardins); • Assemblée générale annuelle et FORUM du CSMO — Défis et enjeux en développement de la maind’œuvre; • AGA de la CDR Québec-Appalaches; • AGA du CLD de Québec. Le RISQ a également pris part à plusieurs rencontres de travail avec différentes entreprises au cours de l’année 2008, effectué des présentations à des délégations provenant d’autres provinces ou pays et participé à plusieurs conseils d’administration. 6 VIE ASSOCIATIVE Des rencontres fructueuses, des échanges enrichissants, des discussions animées toujours axées vers l’amélioration des produits et des services, voila ce qui qualifie la vie associative du RISQ cette année. Le conseil d’administration composé de neuf membres a tenu sept rencontres pour travailler notamment à l’enrichissement de la politique d’investissement du RISQ. Le comité d’investissement s’est réuni en 19 occasions pour autoriser le financement dans 25 projets de développement. Nous remercions les membres du CA et du CI pour leur apport constant et fidèle et pour leur implication bénévole. ÉQUIPE DE TRAVAIL L’équipe du RISQ a connu quelques changements à la fin de l’année 2008. Deux nouveaux analystes et une nouvelle secrétaire ont intégré l’équipe. Il s’agit de Najib Benchekroun, analyste financier, d’Antoine Jolin Gignac, analyste au suivi et de Sophie Le Brech, secrétaire administrative. PERSPECTIVES 2009 De façon générale, on peut dire que malgré la crise économique, le RISQ a continué à recevoir en 2009 plusieurs demandes de financement provenant d’entreprises qui ont des projets concrets à réaliser et qui répondent souvent à des problématiques. Même pendant la période estivale, le RISQ a octroyé plusieurs investissements ce qui témoigne de la vigueur de la demande pour du financement et de la bonne confiance des entreprises d’économie sociale quant aux perspectives des marchés qu’elles desservent ou veulent desservir. Le RISQ vise à faire autoriser 20 dossiers AT et 30 dossiers CAP en 2009 et demeure en ce sens très confiant, ayant fait autoriser à mi-année presque autant de dossiers CAP que pendant les 12 mois de 2008. L’équipe d’analystes du RISQ étant complète, des liens solides ont été renouvelés avec les différents partenaires à travers le Québec. Nous comptons redéployer nos activités de promotion et de représentation à partir de septembre 2009 pour couvrir les régions où nous sommes moins présents ce qui nous permettra de développer la demande pour nos produits. De plus, grâce à la réimpression du Guide d’analyse des entreprises d’économie sociale, nous pourrons réaliser des séances de formations à travers les différentes régions du Québec et avoir une présence accrue auprès de nos partenaires. Pour faite suite à la demande du Chantier de l’économie sociale, le gouvernement du Québec a décidé, dans le cadre du budget 2009-2010, de verser au RISQ un montant de 5 M$ pour capitaliser notre fonds et pour créer un fonds de prédémarrage. Nous avons déposé une proposition au gouvernement en ce sens afin de pouvoir offrir des prêts qui serviront à financer cette période de prédémarrage des entreprises d’économie sociale. Nous espérons recevoir les 5 M$ au début de l’automne 2009. 7 Aujourd’hui, nous pouvons affirmer qu’à la suite de ces bonnes nouvelles, nous serons heureux de pouvoir continuer à innover en 2009 en offrant des services adaptés aux besoins de nos entreprises collectives pour leur permettre de se développer. «Les investissements d’aujourd’hui sont les profits de demain et les emplois d’après-demain.» Helmut Schmidt Le RISQ en chiffres Portrait du volet aide technique en 2008 Répartition des dossiers actifs en aide technique Portrait du volet capitalisation en 2008 Répartition des dossiers actifs en capitalisation Liste des projets financés en 2008 Portrait du volet aide technique en 2008 Pour une entreprise en développement, la conception du projet, l’analyse du marché, la connaissance du secteur d’activité, l’identification des partenariats et des apports potentiels, l’inventaire des besoins de l’entreprise sont autant d’éléments déterminants qu’il est nécéssaire de connaitre et d’analyser pour garantir un meilleur succès à la démarche. La phase de démarrage est souvent l’étape la plus ardue pour les promoteurs parfois démunis face au flot d’informations qu’ils doivent obtenir et traiter. L’aide technique du RISQ offre aux entrepreuneurs un financement qui leur permet d’engager les services de consultants et de spécialistes afin de réaliser les études nécessaires au développement de leurs projets. Une fois cette étape franchie, ils sont mieux outillés et plus aptes à répondre aux exigences et aux démarches subséquentes. De nombreux entrepreneurs peuvent aujourd’hui se féliciter d’avoir eu recours à cet outil financier. Depuis sa création, le RISQ a financé 263 projets dans ce volet pour des investissements de plus de 1,2 M$. Les interventions du RISQ à ce chapitre ont également permis le maintien et la création de plus de 2 722 emplois. LES MODALITÉS DU PRÊT EN AIDE TECHNIQUE Formes d’investissement : • Prêt. Taille des investissements : jusqu’à 5 000 $ • Sans intérêt jusqu’à la réalisation du projet; • Remboursable uniquement si le projet se réalise; • Mise de fonds des promoteurs de 10 %; • Frais d’ouverture de dossier : 50 $. DOSSIERS AUTORISÉS AU COURS DE L’ANNÉE 2008 Nombre de projets Participation du RISQ Investissements générés Levier moyen de 18 86 130 $ 318 371 $ 73 % Nombre d'emplois Créés Maintenus Autres Total 67 109 154 330 CUMUL DES DOSSIERS AUTORISÉS AU 31 DÉCEMBRE 2008 Nombre de projets Participation du RISQ Investissements générés Levier moyen de 263 1 223 069 $ 3 725 646 $ 67 % Nombre d'emplois Créés Maintenus Autres Total 844 1055 823 2722 PRÊTS ACTIFS AU 31 DÉCEMBRE 2008 Nombre de prêts directs actifs 9 Total des soldes 97 335 781 $ Répartition des dossiers actifs en aide technique Coopérative de travailleurs 5% Coopérative de Consolidation / Réorganisation 13% Coopérative de producteurs 1% consommateurs 7% Expansion 19% Coopérative de solidarité 16% OBNL 71% Pré-démarrage (faisabilité) 23% PAR STATUT JURIDIQUE Saguenay/LacSaint-Jean (02) 3% Mauricie (04) 3% Bas-SaintLaurent (01) 3% Abitibi/ Témiscamingue (08) 1% Laval (13) 2% Lanaudière (14) 1% PAR NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT Habitations collectives 2% Montréal (06) 28% Estrie (05) 4% Autres secteurs 4% Communication 5% Transport 2% Funéraire 2% Bois/meubles et forêt 1% Services 24% Agro-alimentaire 5% Laurentides (15) 5% Centre du Québec (17) 6% Chaudière/ Appalaches (12) 6% Démarrage 45% Culture 9% Commerce solidaire 10% Montérégie (16) 9% Québec (03) 10% PAR RÉGION Outaouais (07) 19% Récupérationrecyclageressourceries 14% PAR SECTEUR D’ACTIVITÉS Loisir-Tourisme 22% 10 Portrait du volet capitalisation en 2008 La nature innovante des entreprises d’économie sociale, le caractère particulier des besoins exprimés par les promoteurs ont engendré la nécessité de créer des outils financiers adaptés à cette réalité. Le RISQ propose aux entrepreneurs un capital patient de démarrage et de développement qui complète l’offre des autres institutions financières. Le RISQ sert donc de levier financier et permet aux entrepreneurs d’asseoir leur crédibilité auprès d’un ensemble d’intervenants. Outre le financement accordé, le RISQ facilite l’accès à un réseau de partenaires locaux, régionaux et sectoriels et l’accompagnement par une équipe d’analystes chevronnés. L’impact positif du RISQ dans le développement social se mesure au nombre d’interventions réalisées depuis ses débuts. À ce jour, le RISQ a financé 264 projets, investi près de 10,8 M$ et favorisé le maintien et la création de plus de 4 173 emplois dans différentes régions du Québec. LES MODALITÉS DU PRÊT EN CAPITALISATION Formes d’investissement : • Prêt; • Garantie de prêt; • Prise de participation. Taille des investissements : 20 000 $ jusqu’à 50 000 $ • Aucune prise de garantie; • Modalités de remboursement flexibles; • Terme de 2 à 10 ans incluant moratoire sur le remboursement du capital (maximum 5 ans); • Commission d’engagement : 1 % du montant octroyé; • Frais d’ouverture de dossier : 200 $ déductibles de la commission d’engagement. Taux d’intérêt • Le C.A. détermine au début de chaque année le taux d’intérêt qui est en ce moment de 8 %. 11 DOSSIERS AUTORISÉS AU COURS DE L’ANNÉE 2008 Nombre de projets Participation du RISQ Investissements générés Levier moyen de 25 1 002 000 $ 15 718 171 $ 94 % Nombre d'emplois Créés Maintenus Autres Total 132 339 39 510 CUMUL DES DOSSIERS AUTORISÉS AU 31 DÉCEMBRE 2008 Nombre de projets Participation du RISQ Investissements générés Levier moyen de 264 10 744 216 $ 124 830 740 $ 91 % Nombre d'emplois Créés Maintenus Autres Total 1317 2015 841 4173 PRÊTS ACTIFS AU 31 DÉCEMBRE 2008 Nombre de prêts directs actifs Total des soldes Nombre de garanties de prêt actives Total des soldes 115 3 442 567 $ 7 313 924 $ Répartition des dossiers actifs en capitalisation Coopérative de travailleurs 15% Coopérative de consommateurs 10% Consolidation / Réorganisation 30% OBNL 58% Coopérative de solidarité 17% Lanaudière (14) 3% Abitibi/Témiscamingue (08) 2% Gaspésie/Îles-de-laCôte-Nord (09) Madeleine (11) 2% 2% Laurentides (15) 2% PAR NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT Montréal (06) 29% Outaouais (07) 4% Chaudière/ Appalaches (12) 4% Laval (13) 4% Bas-SaintLaurent (01) 4% Mauricie (04) 5% Expansion 36% Démarrage 32% PAR STATUT JURIDIQUE Centre du Québec (17) 3% Acquisition immob. / Relocalisation 2% Centres de la petite enfance (CPE) 2% Bois/meubles Aide Vêtements et forêt domestique 2% 3% 5% Autres secteurs 6% Services 17% Loisir-Tourisme 12% Funéraire 7% Récupérationrecyclage 7% Québec (03) 6% Estrie (05) Saguenay/Lac-SaintJean (02) 6% 12% PAR RÉGION Montérégie (16) 12% Communication 8% Commerce solidaire 8% Agro-alimentaire 11% PAR SECTEUR D’ACTIVITÉS Culture 12% 12 Liste des projets financés 2008 Au cours de l’année 2008, le RISQ a financé 43 projets en aide technique et en capitalisation. Le succès des interventions du RISQ réside non seulement dans la pluralité des secteurs touchés par ces investissements, mais aussi dans la diversité des régions qui profitent indirectement de l’apport des entreprises soutenues par ce financement. RÉGIONS ET ENTREPRISES CAPITALISATION SECTEUR AIDE TECHNIQUE 01-Bas-St-Laurent CAP AT Corp. de développement touristique de St-Juste-du-Lac (camping sous-bois de l’anse) Loisir-Tourisme Site historique maritime de la Pointe-au-Père (ONONDAGA) Loisir -Tourisme 02-Saguenay-Lac-St-Jean Société d’intervention urbaine Chicoutimi-Jonquière Services 03-Capitale-Nationale Coopérative de solidarité des cafés étudiants de l’Université Laval Services Coopérative de travail du collège Saint-Alphonse Scolaire La rotonde (Le groupe Danse Partout Inc.) Culture 04-Mauricie Auberge Internationale de Trois-Rivières Loisir-Tourisme Coopérative de solidarité d’intégration socio-profesionnelle Adirondak Récupération-recyclage-ressourceries Corporation du bois d’hier à aujourd’hui Récupération-recyclage-ressourceries Vire vert Loisir-Tourisme 13 05-Estrie Carrefour des aînés/ Sercovie Services Coop. Brassicole de l’Autre Monde Agro-alimentaire Coopérative funéraire de l’Estrie Funéraire Jouvence, base de plein air inc. Loisir-Tourisme SADC de la région de Coaticook Communication 06-Montréal Aide médicale pour la Palestine (Garantie MC) Coop. de solidarité Jarry 2e Agro-alimentaire Coop. de solidarité WEB TV Communication Coopérative de solidarité Accessibilité web Nouvelles technologies de l'information (NTI) Coopérative de solidarité en environnement La Maison Verte Commerce solidaire Coopérative de solidarité en environnement Le Grand Orme Commerce solidaire Coopérative de solidarité PhotoCoop Montréal Services Coopérative funéraire de l’île de Montréal Funéraire Les Lutins Verts Récupération-recyclage-ressourceries Perennia Stratégie Services Rénovation écologique Éco-Réno (Réinvestissement) Récupération-recyclage-ressourceries TAZ, Centre multidisciplinaire et communautaire Loisir -Tourisme Autres secteurs 07-Outaouais Centre Nautique La Lièvre Loisir-Tourisme Club de gymnastique d’Aylmer (Omnigym) Loisir-Tourisme Laiterie de l’Outaouais, coop. de consommateurs Agro-alimentaire 14 09-Côte-Nord Alimentation coop. Port-Cartier (Nouvelle autorisation, déjà accepté en 2005) g Commerce solidaire Corporation touristique de Bergeronnes g Loisir-Tourisme 12-Chaudière-Appalaches Ressourcerie de Lotbinière g Récupération-recyclage-ressourceries 13-Laval Bonjour Aujourd’hui et Après Services g Le relais du Quartier St-Vincent de Paul g Agro-alimentaire Perspective carrière g Services Un foyer pour toi g Autres secteurs Assemblage et sérigraphie Les moulins g Autres secteurs Aube des saisons g Culture 14-Lanaudière 15-Laurentides Coop. de solidarité Maison familiale rurale des Laurentides g Scolaire Orvert, coop. de solidarité g Récupération-recyclage-ressourceries 16-Montérégie Confection de sacs de congrès/ Maison de Goéland de la Rive-Sud g Autres secteurs 15 «L’avenir, c’est ce qui dépasse la main tendue» Louis Aragon Portrait de quelques entreprises modèles financées par le RISQ Bonjour Aujourd’hui et Après Coop du Grand Orme Sous-Marin Onondaga Le Taz LA MISSION « Après une dizaine d’années à financer des entreprises privées cherchant à maximiser leurs profits, j’ai décidé de me consacrer au financement d’entreprises d’économie sociale, dont les valeurs humaines et environnementales me sont chères. Je suis particulièrement touché par celles visant l’amélioration des conditions de vie des personnes, comme Bonjour Aujourd’hui et Après. Cette belle entreprise ne vise pas la maximisation de ses profits, mais la satisfaction des besoins de ses membres et de la communauté. Je suis très fier d’avoir appuyé cette entreprise dans son développement et dans la réalisation de son projet d’expansion.» Martin Bourret, Bourret, directeur Investissements 17 Fondé en 1978, Bonjour Aujourd’hui et Après offre des services de repas à domicile (popote roulante), accompagnement-transport, ligne téléphonique de sécurité, visite d’amitié, bénévole « bricoleur », service d’emplettes à des personnes âgées ou en perte d’autonomie temporaire ou permanente, résidant sur le territoire de Duvernay, à Laval. BAA est une ressource importante et unique qui permet d’améliorer les conditions de vie des aînés en perte d’autonomie et d’éviter des placements précoces en institutions. Les principaux objectifs de l’organisme sont de travailler à contrer les problématiques suivantes : • Le manque d’intérêt des personnes âgées pour la préparation des repas; • Le problème d’approvisionnement chez les personnes en perte d’autonomie; • Les problèmes reliés à l’isolement; • Manque de place dans les centres d’hébergement et de répit. LE PROJET BAA travaille depuis octobre 2004 à son projet de relocalisation. Ce projet permettra de bonifier le support alimentaire offert à sa clientèle de personnes en perte d’autonomie, par des services adaptés à la réalité présente et future. La demande pour les services de BAA continuera de croître. Le nombre de membres bénéficiant des services de soutien de BAA a triplé en 10 ans (726 membres aujourd’hui) et le nombre de repas offerts a plus que triplé au cours des 5 dernières années (10 614 repas en 2007-2008). LE FINANCEMENT Le projet a bénéficié d’un investissement de 50 000 $ du RISQ et a contribué au maintien de 14 emplois, à la création de deux nouveaux postes et à l’insertion de quatre travailleurs. Coop du Grand Orme « Selon moi, le succès d’une entreprise d’économie sociale dépend de son ancrage dans le milieu. La coopérative de solidarité en environnement du Grand Orme est un exemple d’un projet issu de la communauté. Les membres fondateurs sont principalement des jeunes, fortement impliqués dans leur milieu, convaincus de l’importance d’offrir une alternative pour une consommation responsable. Grâce à leur détermination, ils ont à la fois pu sauvegarder un bâtiment patrimonial et créer un lieu d’éducation et de sensibilisation environnementale. La mobilisation des citoyens autour d’une cause commune telle que la défense de l’environnement démontre leur capacité à faire changer les comportements. En tant qu’analyste financier au RISQ,, en collaborant avec les promoteurs, j’ai moi aussi le sentiment et la satisfaction de contribuer à cet effort commun et RISQ d’être partie prenante de cette innovation. » Philippe Phili ppe Garant, analyste financier LA MISSION La mission de la Coopérative du Grand Orme est d’offrir et de promouvoir des produits et services écologiques, équitables et locaux auprès de ses membres utilisateurs et des futurs membres. L’objectif est d’intégrer aux opérations le développement durable, la protection de l’environnement, le développement économique, communautaire et local. La Coopérative vise à regrouper des personnes et des organismes ayant des intérêts environnementaux, économiques, et socioculturels en commun. LE PROJET Ouvrir un magasin général à Sainte-Anne-de-Bellevue, dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal dont l’objectif sera d’offrir offrira une gamme de produits et services sains pour l’environnement tout en valorisant une économie locale et équitable et une vie communautaire active et dynamique. Le projet permettra également de sauvegarder une maison centenaire. Outre les activités de commerce solidaire, la coopérative souhaite inclure un volet de création d’un lieu de rassemblement et d’éducation sociale et environnementale pour la communauté. L’adhésion de la communauté au projet est de plus en plus forte et confirme l’intérêt et la motivation de soutenir un projet rassembleur et bénéfique pour la collectivité. LE FINANCEMENT Le projet a bénéficié d’un investissement de 40 000 $ du RISQ et a permis la création de quatre nouveaux emplois. 18 Le Sous-marin Onondaga «Ce qui est intéressant dans notre domaine d’activité, c’est que l’on reçoit des demandes de financement pour toutes sortes de projets. Le projet présenté par le Site historique maritime de la Pointe-au-Père était particulier. La mise en cale sèche du sous-marin «Onondaga» et sa transformation en musée en faisaient un projet unique et innovant. Il représente un ajout important à l’offre touristique en région en plus de créer des emplois. Je suis heureux que le RISQ ait participé financièrement à sa réalisation et j’encourage le public à le visiter.» Errol Er rol Lapierre Lapierre,, analyste financier LA MISSION Fondé en 1980 par un groupe de plongeurs captifs d’une même passion «L’Empress of Ireland», le Site historique maritime de la Pointe-au-Père s’est donné comme mission de faire connaître l’histoire maritime et le milieu marin de la région du Bas-St-Laurent, du Québec et du Canada. LE PROJET Le projet consiste à mettre en valeur un ancien sous-marin de la Marine canadienne, l’ONONDAGA, dernier témoin de la période de la guerre froide et à construire un bâtiment d’accueil et d’interprétation. Ce projet est unique au Canada, car ce sera le seul endroit où l’on pourra visiter un véritable sous-marin. Il permettra à l’entreprise, à la Ville de Rimouski et à la région du Bas-St-Laurent de se démarquer dans l’offre touristique québécoise et canadienne. Ce projet est en lien avec les priorités régionales notamment par son caractère innovateur relié aux forces de la région et par la mise en valeur du potentiel offert par le patrimoine. LE FINANCEMENT 19 Le projet a bénéficié d’un investissement de 50 000 $ du RISQ et a contribué au maintien de 20 emplois et à la création de huit nouveaux postes. LA MISSION Le TAZ est un organisme à but non lucratif qui œuvre au chapitre de la prévention et de l’intégration sociale des jeunes par la pratique d’activités sportives, culturelles et sociales. Visant leur épanouissement et leur santé physique et psychologique, le TAZ offre aux jeunes âgés principalement de 6 à 25 ans un lieu pour la pratique des sports d’action et des activités multidisciplinaires où ils seront supervisés et encadrés. Le Taz jouit d’une excellente réputation auprès de sa clientèle. Il est reconnu comme étant l’un des plus grands centres sportifs intérieurs au Canada consacrés à la pratique du patin à roues alignées récréatif, acrobatique et de vitesse, du skateboard, du BMX et de l’ensemble des sports d’action. C’est aussi un lieu de rencontre et d’apprentissage qui au travers de différentes activités permet l’intégration sociale de nombreux jeunes. LE PROJET « En tant que coordonnateur de l’aide technique j’ai le privilège d’accompagner et de soutenir des promoteurs qui en sont souvent à la première étape de leur projet. J’ai l’immense privilège de pouvoir évaluer le potentiel de ces entreprises qui verront peut-être le jour grâce au financement du RISQ. Le TAZ est un parfait exemple de l’effort soutenu de promoteurs audacieux, créatifs et inspirés qui ont su mener leur projet à éclosion en profitant de toutes les ressources mises à leur disposition. Bénéficiaires de l’aide technique et du financement en capitalisation, ils ont également profité de tout l’appui de notre réseau de partenaires et de mandataires. Il s’agit là d’un bel exemple d’entrepreneuriat collectif dont les impacts seront majeurs pour l’ensemble de la communauté et surtout auprès des jeunes. » François Franç ois Hembert Hembert,, coordonnateur de l’aide technique Le projet TAZ consiste en la construction d’un centre multidisciplinaire doté d’un roulodôme, d’un espace pour la pratique de la planche à roulettes et d’espaces complémentaires multifonctionnels intérieurs et extérieurs, dont un studio multimédia, un hall d’exposition et un gymnase. À tous les niveaux, les promoteurs ont réussi à agir dans le respect des valeurs de l’économie sociale : de nombreux efforts ont été mis en œuvre pour minimiser l’empreinte écologique du bâtiment confirmant la motivation des entrepreneurs à poser des actions concrètes pour le développement durable. En plus des nombreux emplois créés, le projet a suscité l’apport et la participation collective de nombreux organismes et intervenants du milieu. Le conseil d’administration et l’équipe de direction sont très sensibles au rôle social que le TAZ peut jouer auprès des jeunes et mettent tout en œuvre afin qu’il soit plus qu’un centre sportif. 20 LE FINANCEMENT Le projet du TAZ à l’instar de beaucoup d’autres projets a bénéficié de l’aide du RISQ à différentes étapes. D’abord financé au niveau de l’aide technique, le projet qui a grandi et évolué grâce à l’appui de nombreux partenaires a également bénéficié en 2009 d’une aide en capitalisation de 50 000 $ de la part du RISQ. Il a aussi obtenu un financement de la Fiducie du Chantier de l’économie sociale dont le RISQ est le principal mandataire. En tout, près de 35 emplois ont été créés et deux autres maintenus grâce à ce projet. Le RISQ est fier d’avoir pu contribuer au succès de cette entreprise collective qui fait figure de véritable modèle d’innovation. « Mon défi en tant qu’analyste financier est de permettre le développement de projets d’économie sociale qui offriront des services au bénéfice de la communauté. Mon travail est passionnant et enrichissant, il me donne l’occasion de contribuer avec les partenaires financiers aux initiatives du milieu et de découvrir des projets formateurs et de grande utilité sociale à court et long terme tel le TAZ TAZ.. Nouvellement employé au RISQ j’ai eu la chance d’être l’un des intervenants dans l’analyse du projet du TAZ ce qui m’a permis de constater à quel point nos produits de financement pouvaient être utiles aux promoteurs et à l’avènement de projets structurants pour la communauté. Je suis heureux de constater que nos efforts ont porté fruit et que l’entreprise est à même d’offrir aujourd’hui un magnifique espace de divertissement, d’échanges et d’intégration sociale à nos jeunes. 21 Najib Benchekroun, analyste financier «Paradoxalement, les sociétés qui se focalisent sur les valeurs plutôt que sur les profits finissent par améliorer leurs résultats» Charles Garfield Rapport financier Rapport des vérificateurs Bilan Évolution des actifs nets Flux de trésorerie Revenus et dépenses Notes complémentaires États financiers vérifiés Rapport des vérificateurs Aux administrateurs de Réseau d’investissement social du Québec Nous avons vérifié le bilan de l’organisme Réseau d’investissement social du Québec au 31 décembre 2008 et les états de l’évolution des actifs nets, des flux de trésorerie et des revenus et dépenses de l’exercice terminé à cette date. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de l’organisme. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondant sur notre vérification. Notre vérification a été effectuée conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers. Lors de la comptabilisation initiale, l’organisme comptabilise les prêts à recevoir à la valeur nominale plutôt qu’à la juste valeur. De plus, l’organisme ne détermine pas et ne comptabilise pas la juste valeur des garanties financières lors de leur émission. Finalement, l’organisme ne présente pas les informations sur la juste valeur des prêts à recevoir et des garanties financières à la date du bilan. À ces égards, les états financiers ne sont pas conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada. Les effets de ces dérogations sur les états financiers n’ont pas été déterminés. À notre avis, à l’exception du fait que l’organisme ne comptabilise pas les prêts à recevoir à la juste valeur lors de leur comptabilisation initiale, qu’il ne détermine pas et ne comptabilise pas la juste valeur des garanties financières lors de leur émission, et qu’il ne présente pas les informations sur la juste valeur de certains instruments financiers, comme il est mentionné au paragraphe précédent, ces états financiers donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de l’organisme au 31 décembre 2008 ainsi que des résultats de ses activités et de ses flux de trésorerie pour l’exercice terminé à cette date selon les principes comptables généralement reconnus du Canada. Comptables agréés Montréal Le 22 avril 2009 23 ____________________________________ 1- Comptable agréé auditeur permis no 8701 Bilan au 31 décembre 2008 ACTIF Prêts à recevoir et parts privilégiées dans des coopératives (note 4) Placement dans une société en commandite, au coût Placement dans une coopérative, au coût Encaisse Dépôts à terme (note 5) Fonds d'obligations Débiteurs (note 6) Immobilisations (note 7) PASSIF Comptes fournisseurs et charges à payer Taxes à payer 2008 $ 2007 $ 3 049 337 133 347 23 483 265 429 1 240 000 3 157 888 79 023 12 798 3 113 160 133 347 23 483 303 697 1 672 255 3 088 058 72 054 21 088 7 961 305 8 427 142 65 864 5 741 71 605 55 333 5 241 60 574 12 798 21 088 1 501 837 6 423 331 (48 266) 7 889 700 1 565 894 6 638 941 140 645 8 366 568 7 961 305 8 427 142 AC T I F S N E T S Investis en immobilisations Affectés Volet aide technique Volet capitalisation Non affectés (négatifs) Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers. Pour le conseil, Administrateur Ad dmi ministrateur Administrateur 24 Évolution des actifs nets de l’exercice terminé le 31 décembre 2008 Affectés au volet aide technique Affectés au volet capitalisation 2008 2007 Non affectés (négatifs) Ministère du Développement Affectation économique, de Investis en d’origine l’Innovation et Entreprises immobilisations de l’Exportation privées interne Actifs nets (négatifs) au début Total Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation Entreprises privées Affectation d’origine interne Ministère du Développement économique, de l’Innovation et Total de l’Exportation Autres Total Total Total $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ 21 088 1 000 000 1 000 000 (434 106) 1 565 894 3 985 703 3 450 000 (796 762) 6 638 941 1 014 297 (873 652) 140 645 8 366 568 8 713 603 (8 468) (468 400) (468 400) (476 868) (347 035) 178 (178) (178) 279 667 279 667 (1 062 563) (48 266) 7 889 700 8 366 568 Insuffisance des revenus par rapport aux dépenses Investissements nets en immobilisations Virements d’origine interne Radiation de prêts et provision pour prêts douteux Actifs nets (négatifs) à la fin 12 798 1 000 000 Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers. 25 1 000 000 (64 057) (64 057) (498 163) 1 501 837 3 985 703 3 450 000 (215 610) (215 610) (1 012 372) 6 423 331 1 014 297 Flux de trésorerie de l’exercice terminé le 31 décembre 2008 2008 $ 2007 $ (476 868) (347 035) 8 468 10 100 64 057 215 610 4 062 (184 671) 35 085 201 777 (2 985) 101 201 (1 857) (62 945) (789 460) (84 958) (874 937) 24 407 612 154 432 255 (69 830) (178) 146 403 (38 268) 303 697 265 429 26 343 677 253 223 181 (116 981) (2 011) (152 110) (153 967) 457 664 303 697 ACTIVITÉS DE FONCTIONNEMENT Insuffisance des revenus par rapport aux dépenses Éléments hors caisse Amortissement des immobilisations Radiation de prêts et provision pour prêts douteux Volet aide technique Volet capitalisation Modification comptable Variations d'autres éléments d'actif et de passif (note 8) Sorties nettes de fonds ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT Prêts Volet aide technique Volet capitalisation Encaissement de prêts et de parts privilégiées dans des coopératives Volet aide technique Volet capitalisation Dépôts à terme Fonds d'obligations Immobilisations Rentrées (sorties) nettes de fonds Diminution de l'encaisse Encaisse au début Encaisse à la fin Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers. 26 Revenus et dépenses de l’exercice terminé le 31 décembre 2008 REVENUS Apports et contributions diverses Honoraires de Fiducie du Chantier de l'économie sociale Revenu d'inscription – formation guide de l'économie sociale Ventes du guide et outils pédagogiques Projets de recherche et partenariats Autres REVENUS DE PLACEMENT ET D'INVESTISSEMENT Honoraires Intérêts sur les prêts Revenus de placements et variation de la juste valeur 27 DÉPENSES Salaires et charges sociales Téléphone et messagerie Publicité et promotion Divers Honoraires professionnels Honoraires – guide, outils pédagogiques et autres projets Photocopies et impression – guide, outils pédagogiques et autres projets Déplacements et représentation Charges locatives Taxes Fournitures de bureau Recrutement de personnel Assurances Perfectionnement Taxes compensatoires Amortissement des immobilisations 2008 $ 2007 $ 8 333 96 902 4 516 3 522 66 521 64 225 2 331 7 323 5 914 6 057 119 330 146 314 29 764 231 704 137 663 399 131 518 461 11 986 219 804 201 426 433 216 579 530 539 412 11 128 6 851 4 891 28 398 44 737 2 243 6 402 27 098 911 6 126 17 145 4 834 2 205 4 813 8 468 715 662 498 901 11 433 1 775 3 113 22 096 64 416 2 570 19 992 27 931 708 10 101 7 252 4 801 4 514 10 100 689 703 Revenus et dépenses (suite) de l’exercice terminé le 31 décembre 2008 Insuffisance des revenus par rapport aux dépenses avant radiation de prêts et provision pour prêts douteux (recouvrée) Radiation de prêts Volet aide technique Volet capitalisation Insuffisance des revenus par rapport aux dépenses avant provision pour prêts douteux Provision pour prêts douteux (recouvrée) Volet aide technique Volet capitalisation Insuffisance des revenus par rapport aux dépenses 2008 $ 2007 $ (197 201) (110 173) 31 631 175 481 207 112 9 092 249 565 258 657 (404 313) (368 830) 32 426 40 129 72 555 (476 868) 25 993 (47 788) (21 795) (347 035) Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers. 28 Notes complémentaires au 31 décembre 2008 1 - STATUTS ET OBJECTIFS DE L’ORGANISME L’organisme, constitué en vertu de la Partie III de la Loi sur les compagnies (Québec), est considéré comme un organisme à but non lucratif au sens de la Loi de l’impôt sur le revenu. L’organisme oeuvre au sein du milieu de l’économie sociale. Il assiste des entreprises collectives dans leurs processus de démarrage, de consolidation et d’expansion en mettant à leur disposition des services et des produits financiers adaptés à leur réalité. L’organisme a également pour missions la recherche, le développement et le réseautage, et ses interventions favorisent la participation et la mise en réseau d’expertises d’économie sociale afin de développer des outils d’analyse et d’accompagnement adaptés aux entreprises collectives. L’organisme compte deux volets d’intervention pour réaliser ses mandats : – Un volet aide technique dont les interventions prennent principalement la forme d’achat de services professionnels auprès d’intervenants reconnus et agréés par le milieu pour leur compétence en matière de développement d’entreprises collectives; – Un volet capitalisation dont les interventions peuvent être associées à du capital de risque, puisqu’il s’agit de financement ayant des modalités de remboursement et de rémunération relativement souples. Sur cette base, l’organisme cherche systématiquement à mobiliser d’autres partenaires financiers dans les projets. L’organisme est administré par un conseil d’administration composé d’un représentant des souscripteurs, des représentants du milieu de l’économie sociale nommés par le Chantier de l’économie sociale, d’un représentant du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité et d’un représentant du gouvernement du Québec. 2 - MODIFICATIONS COMPTABLES Normes récentes adoptées Le 1er janvier 2008, conformément aux dispositions transitoires applicables, l’organisme a appliqué les recommandations du chapitre 1535, « Informations à fournir concernant le capital », du Manuel de l’Institut Canadien des Comptables Agréés (ICCA). Ce nouveau chapitre, entrant en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1 er octobre 2007, établit des normes pour la divulgation d’informations sur le capital de l’organisme et la façon dont il est géré. La nouvelle norme comptable couvre seulement les informations à fournir et n’a pas d’incidence sur les résultats financiers de l’organisme. 29 2 - MODIFICATIONS COMPTABLES (suite) Normes comptables futures En septembre 2008, l’ICCA a modifié la préface des normes comptables s’appliquant uniquement aux organismes sans but lucratif et plusieurs chapitres de la série 4400, et a apporté des modifications corrélatives à d’autres chapitres du Manuel de l’ICCA. Les principaux changements apportés touchent notamment les éléments suivants : – Inclusion des organismes sans but lucratif dans le champ d’application du chapitre 1540, « États des flux de trésorerie »; – Modification afin de préciser que les revenus et dépenses doivent être comptabilisés et présentés sur la base des montants bruts lorsque l’organisme sans but lucratif agit pour son propre compte dans les opérations en cause. De plus, l’ICCA a publié le nouveau chapitre 4470, « Ventilation des charges des organismes sans but lucratif – informations à fournir », qui établit des normes sur les informations à fournir par l’organisme sans but lucratif qui classe ses charges par fonction et ventile des charges entre les différentes fonctions auxquelles elles se rattachent. Ces modifications entrent en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2009 et l’organisme les mettra en application à compter de cette date. Ces modifications n’auront pas d’incidence sur les résultats financiers de l’organisme. 3 - CONVENTIONS COMPTABLES Base de présentation Les états financiers sont préparés selon la méthode du coût historique, à l’exception de certains instruments financiers qui sont comptabilisés à la juste valeur. Aucune information sur la juste valeur n’est présentée lorsque la valeur comptable correspond à une approximation raisonnable de la juste valeur. Estimations comptables Pour dresser des états financiers conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada, la direction de l’organisme doit faire des estimations et poser des hypothèses qui ont une incidence sur les montants présentés dans les états financiers et les notes y afférentes. Ces estimations sont fondées sur la connaissance que la direction possède des événements en cours et sur les mesures que l’organisme pourrait prendre à l’avenir. Les principales estimations ont trait à la provision pour prêts douteux et aux charges à payer. Les résultats réels pourraient être différents de ces estimations. 30 3 - CONVENTIONS COMPTABLES (suite) Actifs et passifs financiers En décembre 2006, l’ICCA a publié les nouveaux chapitres 3862, « Instruments financiers – informations à fournir », et 3863, « Instruments financiers – présentation », qui traitent de la présentation et des informations à fournir à l’égard des instruments financiers et des dérivés non financiers. Ces nouveaux chapitres remplacent le chapitre 3861, « Instruments financiers – informations à fournir et présentation ». À la suite d’une décision rendue par l’ICCA en décembre 2008, l’organisme a fait le choix de ne pas appliquer les chapitres 3862 et 3863 et continuera à appliquer le chapitre 3861. Lors de la comptabilisation initiale, tous les actifs et les passifs financiers sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur. Les achats ou les cessions d’actifs financiers avec délai normalisé de livraison sont comptabilisés à la date de transaction. Par la suite, les actifs et les passifs financiers sont évalués et comptabilisés comme il est décrit ci-après. Actifs financiers détenus à des fins de transaction L’encaisse, les dépôts à terme et le fonds d’obligations sont évalués à leur juste valeur et les variations qui en découlent sont comptabilisées à l’état des revenus et dépenses. La juste valeur du fonds d’obligations est établie à partir de l’évaluation que le fiduciaire de ce fonds attribue aux parts détenues. Prêts et créances, et autres passifs financiers Les débiteurs, les prêts à recevoir et parts privilégiées dans des coopératives et les comptes fournisseurs et charges à payer sont évalués au coût après amortissement calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif (incluant toute dépréciation dans le cas des actifs financiers). Les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif sont présentés à l’état des revenus et dépenses. Actifs financiers disponibles à la vente Les placements dans une société en commandite et dans une coopérative sont comptabilisés au coût. Constatation des revenus Apports L’organisme applique la méthode du report pour comptabiliser les apports. Selon cette méthode, les apports affectés à des dépenses d’exercices futurs sont reportés et constatés à titre de revenus au cours de l’exercice où sont engagées les dépenses auxquelles ils sont affectés. Les apports non affectés sont constatés à titre de revenus lorsqu’ils sont reçus ou lorsqu’ils sont à recevoir si le montant à recevoir peut faire l’objet d’une estimation raisonnable et que son encaissement est raisonnablement assuré. Les apports affectés aux volets aide technique et capitalisation (dotations) sont comptabilisés à titre d’augmentations directes des actifs nets. 31 3 - CONVENTIONS COMPTABLES (suite) Honoraires de Fiducie du Chantier de l’économie sociale Les revenus d’honoraires de Fiducie du Chantier de l’économie sociale sont comptabilisés lorsque les travaux d’analyse des dossiers sont terminés et que le recouvrement est raisonnablement assuré, ce qui correspond à 50 % des revenus selon l’entente lors de la réception par la Fiducie de sa lettre d’offre dûment signée par l’entreprise d’économie sociale, et à 50 % lors du déboursement du prêt par la Fiducie. Intérêts sur les prêts Les revenus d’intérêts sont comptabilisés d’après le nombre de jours de détention du prêt au cours de l’exercice et sont calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Revenus de placements Les revenus d’intérêts sur les dépôts à terme sont comptabilisés d’après le nombre de jours de détention du placement au cours de l’exercice et sont calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les revenus du fonds d’obligations sont comptabilisés à la date de la distribution. Amortissement Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée probable d’utilisation selon les méthodes et les taux annuels suivants : Mobilier de bureau Équipement informatique et système téléphonique Logiciels Méthodes Taux Dégressif Dégressif Linéaire 20 % 30 % 20 % Dépréciation d’actifs à long terme Les immobilisations sont soumises à un test de recouvrabilité lorsque des événements ou des changements de situation indiquent que leur valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. La valeur comptable d’un actif à long terme n’est pas recouvrable si elle excède le total des flux de trésorerie non actualisés qui résulteront vraisemblablement de l’utilisation et de la sortie éventuelle de l’actif. Dans un tel cas, une perte de valeur doit être constatée et correspond à l’excédent de la valeur comptable de l’actif à long terme sur sa juste valeur. 32 4 - PRÊTS À RECEVOIR ET PARTS PRIVILÉGIÉES DANS DES COOPÉRATIVES Prêts octroyés à diverses entreprises collectives, 5,25 % à 8,3 %, encaissables par versements mensuels variant de 178 $ à 1 940 $, capital et intérêts, échéant entre février 2009 et septembre 2018 (a) Volet aide technique $ Parts privilégiées dans des coopératives, 7 % à 8 %, encaissables selon les liquidités disponibles sur une période maximale de 5 à 7 ans, échéant entre août 2010 et mai 2013 Prêts octroyés à diverses entreprises collectives, portant intérêt à partir du moment où ils deviennent encaissables au taux des certificats de placement garanti de trois ans du Mouvement Desjardins majoré de 3 % à 4 % (taux minimum de 7 %), encaissables au démarrage du projet concerné Provision pour prêts douteux (a) 33 335 781 335 781 172 377 163 404 Volet capitalisation $ 2008 2007 Total $ Total $ 3 401 190 3 401 190 3 389 314 41 377 41 377 51 429 3 442 567 556 634 2 885 933 335 781 3 778 348 729 011 3 049 337 328 874 3 769 617 656 457 3 113 160 Certains prêts octroyés du volet capitalisation sont garantis à 50 % par Investissement Québec. Au 31 décembre 2008, la portion des prêts qui est garantie s’élève à 700 451 $. Toutefois, une somme de 150 448 $ doit faire l'objet d'une réclamation auprès d'Investissement Québec pour des prêts garantis qui ont été radiés. 5 - DÉPÔTS À TERME L’organisme gère son portefeuille de dépôts à terme en fonction de ses besoins de trésorerie et de façon à optimiser ses revenus d’intérêts. Les taux d’intérêt sur les dépôts à terme à la fin de l’exercice varient de 3,45 % à 3,94 %, et les échéances de ces dépôts à terme varient de septembre 2009 à septembre 2010. 6 - DÉBITEURS 2008 $ 12 078 17 699 49 246 79 023 Intérêts à recevoir sur les dépôts à terme Intérêts à recevoir sur les prêts – volet capitalisation Comptes clients 2007 $ 16 622 15 750 39 682 72 054 7 - IMMOBILISATIONS Mobilier de bureau Équipement informatique Système téléphonique Logiciels Mobilier de bureau Équipement informatique Système téléphonique Logiciels 2008 Amortissement de l’exercice Coût $ 12 403 44 643 9 450 21 849 88 345 Amortissement cumulé $ 7 093 38 166 8 439 21 849 75 547 Coût non amorti $ 5 310 6 477 1 011 12 798 1 327 2 776 433 3 932 8 468 Coût $ 12 403 44 465 9 450 21 849 88 167 Amortissement cumulé $ 5 766 35 390 8 006 17 917 67 079 Coût non amorti $ 6 637 9 075 1 444 3 932 21 088 2007 Amortissement de l’exercice $ 1 659 3 889 619 3 933 10 100 34 8 - INFORMATIONS SUR LES FLUX DE TRÉSORERIE Les variations d’autres éléments d’actif et de passif se détaillent comme suit : Débiteurs Comptes fournisseurs et charges à payer Taxes à payer 2008 $ (6 969) 10 531 500 4 062 2007 $ 124 839 (28 879) 5 241 101 201 Les flux de trésorerie se rapportant aux intérêts des activités de fonctionnement se détaillent comme suit : Intérêts encaissés 2008 $ 371 963 2007 $ 426 649 9 - OPÉRATIONS CONCLUES AVEC UN ORGANISME APPARENTÉ L’organisme est apparenté au Chantier de l’économie sociale par la composition même du conseil d’administration. Les opérations suivantes ont été conclues dans le cours normal des activités et sont comptabilisées à la valeur d’échange : Chantier de l'économie sociale Charges locatives 2008 $ 2007 $ 25 000 25 000 10 - OBJECTIFS ET POLITIQUES EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES FINANCIERS, ET RISQUES FINANCIERS Objectifs et politiques en matière de gestion des risques financiers L’organisme est exposé à divers risques financiers qui résultent à la fois de ses activités de fonctionnement et d’investissement. La gestion des risques financiers est effectuée par la direction de l’organisme. L’organisme ne conclut pas de contrats visant des instruments financiers, incluant des dérivés financiers, à des fins spéculatives. 35 10 - OBJECTIFS ET POLITIQUES EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES FINANCIERS, ET RISQUES FINANCIERS (suite) Risques financiers Les principaux risques financiers auxquels l’organisme est exposé ainsi que les politiques en matière de gestion des risques financiers sont détaillés ci-après. Risque de crédit En règle générale, la valeur comptable au bilan des actifs financiers de l’organisme exposés au risque de crédit, après déduction des provisions applicables pour pertes, représente le montant maximum du risque de crédit auquel l’organisme est exposé. – Prêts à recevoir et cautions : Le risque de crédit de l’organisme provient principalement des prêts à recevoir et des cautions. L’organisme n’exige pas de garantie de ses clients. La politique de l’organisme consiste à évaluer la viabilité des projets qui lui sont soumis et chacun des prêts et des cautions est recommandé par le comité d’investissement et autorisé par le comité exécutif. De plus, le solde des prêts et des cautions est géré et analysé de façon continue; – Comptes clients : Le risque de crédit provient également des comptes clients. L’organisme n’exige pas de garantie de ses clients. Le solde des comptes clients est géré et analysé de façon continue et, de ce fait, l’exposition de l’organisme aux créances douteuses n’est pas importante. Risque de liquidité La gestion du risque de liquidité vise à maintenir un montant suffisant de trésorerie et d’équivalents de trésorerie et à s’assurer que l’organisme dispose de sources de financement suffisantes. L’organisme établit des prévisions budgétaires et de trésorerie afin de s’assurer qu’il dispose des fonds nécessaires pour acquitter ses obligations. Risque de taux d’intérêt Les dépôts à terme et les prêts à recevoir du volet capitalisation portent intérêt à taux fixe et exposent donc l’organisme au risque de variations de la juste valeur découlant des fluctuations des taux d’intérêt. L’organisme n’utilise pas de dérivés financiers pour réduire son exposition au risque de taux d’intérêt. 36 11 - POLITIQUES ET PROCÉDURES DE GESTION DU CAPITAL En matière de gestion du capital, les objectifs de l’organisme sont les suivants : – Préserver la capacité de l’organisme à poursuivre ses activités; – Remplir ses obligations financières. L’organisme gère son capital principalement par le biais de la recherche de nouvelles sources de financement auprès des gouvernements, en effectuant des prêts à des entreprises d’économie sociale dont les projets répondent à ses critères de sélection, et en assistant les entreprises collectives en mettant à leur disposition des outils d’analyse et d’accompagnement adaptés à leurs besoins. Afin de maintenir ou de rajuster sa structure de capital, l’organisme peut être amené à modifier les dépenses prévues pour la réalisation de certaines de ses activités. L’organisme n’est pas soumis, en vertu de règles extérieures, à des exigences concernant son capital. 12 - ENGAGEMENTS L’organisme a cautionné divers emprunts effectués par des entreprises d’économie sociale auprès d’institutions financières, jusqu’à concurrence de 313 924 $. De plus, en 2008, l’organisme a approuvé des prêts qui ont été déboursés seulement en 2009. Ces prêts totalisent 144 475 $. 37 «Quand les fourmis se mettent ensemble, elles peuvent transporter un éléphant» Proverbe Burkinabé Vie associative Conseil d’administration Comité d’investissement Équipe de travail Partenaires Conseil d’administration Présidente Thérèse Sainte-Marie CDEST Vice-président Richard Gravel Collectif des entreprises d’insertion Secrétaire Marthe Bureau Projets Parts Administrateur Jacques Lambert wwwilliam.coop Administratrice Nancie Allaire CLD Robert Cliche Administrateur Jean Lavoie Ministère des Affaires municipales Régions et Occupation du territoire Comité d’investissement Président du comité : Yvon Létourneau Desjardins Capital de risque Membres Éric Baron Fondaction Marie Bouchard Chaire de recherche du Canada en économie sociale UQAM Jean-Pierre Girard Institut de recherche et d’éducation pour les coopératives et les mutuelles de l’Université de Sherbrooke / IRECUS Mario C. Guérin BMO - Banque de Montréal Trésorier Charles Guindon Chantier de l’économie sociale Membre d’office Stéphane Chabot RISQ Charles Guindon Chantier de l’économie sociale Anne Kettenbeil Association communautaire d’emprunt de Montréal Daniel Béliveau Centre local de développement des Chenaux 39 Observateur Philippe Garant RISQ André Jalbert Fédération des CDR du Québec Équipe de travail Directeur général Stéphane Chabot Directeur Investissements Martin Bourret Le RISQ met au service des entrepreneurs de l’économie sociale une équipe d’analystes et d’employés qualifiés et expérimentés. En mettant à profit leurs compétences diverses, leur connaissance des multiples secteurs d’activité dans lesquels ils interviennent et leur expertise, ils contribuent à leur manière à la réussite des projets financés et à l’excellente réputation dont jouit le RISQ. Contrôleur René Desrochers Secrétaire administrative Sophie Le Brech Analyste au suivi Antoine Jolin Gignac Analyste financier Najib Benchekroun Analyste financier Philippe Garant Analyste financier (Point de services à Québec) Errol Lapierre Analyste financier François Hembert 40 Partenaires Le “R ‘du RISQ prend tout son sens grâce aux nombreux partenariats développés qui contribuent à la réalisation de nos objectifs. Le soutien indéfectible de ces partenaires cimente tous les aspects de notre action qui se veut solidaire. MANDATAIRES DU VOLET AIDE TECHNIQUE Association communautaire d’emprunt de Montréal (ACEM) Centre local de développement (CLD) Abitibi Centre local de développement (CLD) de Gatineau Centre local de développement (CLD) de la MRC d’Antoine-Labelle Coopérative de développement de l’Estrie (CDE) Coopérative de développement Centre-du-Québec/Mauricie (CDCQM) Coopérative de développement régional (CDR) Bas-Saint-Laurent / Côte-Nord Coopérative de développement régional (CDR) Gaspésie-Les Îles Coopérative de développement régional (CDR) Montérégie Coopérative de développement régional (CDR) Montréal-Laval Coopérative de développement régional (CDR) Outaouais-Laurentides Coopérative de développement régional (CDR) Saguenay-Lac-Saint-Jean CDEC Centre-Nord CDEC Centre-Sud/Plateau Mont-Royal CDEC de Gatineau CDEC de Québec CDEC Rosemont-Petite-Patrie CDEC de Sherbrooke Économie communautaire de Francheville (ÉCOF) Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF) Regroupement économique et social du Sud-Ouest (RÉSO) Le RISQ a signé un partenariat novateur avec la Conférence régionale des élus (CRÉ) du Bas-Saint-Laurent et les huit Centres locaux de développement (CLD) du territoire pour que ceux-ci agissent comme mandataires du RISQ. Centre local de développement (CLD) des Basques Centre local de développement (CLD) du Kamouraska Centre local de développement (CLD) de la Matapédia 39 Centre local de développement (CLD) de la Mitis Centre local de développement (CLD) de la MRC de Matane Centre local de développement (CLD) de la MRC du Témiscouata Centre local de développement (CLD) Rimouski Neigette Centre local de développement (CLD) Rivière-du-Loup PARTENAIRES FilAction FondAction Emploi-Québec Investissement Québec (IQ) Caisse d’économie solidaire Desjardins (CÉCOSOL) Fonds de solidarité FTQ Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) Centres locaux de développement (CLD) Alliances de recherche universités-communautés-économie sociale (ARUC-ÉS) Comité sectoriel de main-d’oeuvre en économie sociale et action communautaire (CSMO-ÉSAC) Confédération des syndicats nationaux (CSN) Conférences régionales des élus (CRÉ) Coopératives de développement régional (CDR) Corporations de développement communautaire (CDC) Corporations de développement économique communautaire (CDEC) Développement économique Canada (DÉC) Écosol - Coopérative de producteurs en économie solidaire Fédérations des coopératives des secteurs d’alimentation, de câblodistribution, d’habitation, funéraire, scolaire, de travail, de service à domicile, Fonds d’investissement de la culture et des communications (FICC) Ministère des affaires municipales Régions et Occupation du territoire (MAMROT) Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE) Réseaux des entreprises d’économie sociale (ressourceries, aide domestique, entreprises d’insertion, centres de travail adapté, centre de la petite enfance, loisir, etc.) Sociétés d’aide au développement des collectivités (SADC) Réseau québécois de crédit communautaire (RQCC) Société de développement Angus (SDA) Rédaction : Équipe du RISQ et Géraldine Piquion Révision : Sophie Le Brech et Stéphane Chabot Infographie : Géraldine Piquion ([email protected]) Photographie: Istock Photo et RISQ Impression: Copie du Plateau 4200, rue Adam Montréal QC H1V 1S9 Tél : (514) 866-2355 Télec. : (514) 288-0755 www.fonds-risq.qc.ca [email protected]