Les Homaccords

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Les Homaccords
Les Homaccords
© IAH 2008
Avec la gamme des Homaccords nous traitons d'un sujet très particulier du traitement
antihomotoxique. Non seulement les Homaccords sont uniques dans leur architecture,
mais leur emploi nécessite une certaine compréhension des principes de base de
l'homéopathie, surtout quand il s'agit de l'action thérapeutique de dilutions différentes du
même composant.
Le mélange de différentes dilutions homéopathiques du même composant dans une
formule pourrait être un non-sens complet d'un point de vue moléculaire puisque la
concentration finale est la moyenne des concentrations moléculaires des différentes
dilutions. C'est absolument correct dans les basses dilutions où la concentration
moléculaire est responsable de l'action principale du remède. Mais dans les dilutions plus
élevées, les concentrations moléculaires jouent un rôle secondaire ou inexistant dans le
sens physique strict (au-dessus du nombre d'Avogadro), d'autres mécanismes d'action
que la présence moléculaire pure semblent responsables de l'efficacité thérapeutique.
Les hautes dilutions homéopathiques produisent des changements dans les organismes
vivants. Cela a été démontré dans de nombreuses publications, allant de la recherche
fondamentale aux études en double aveugle. On a aussi prouvé que des micro - et des
nano-dosages de composants moléculaires donnent des résultats thérapeutiques chez
l'homme. Une combinaison des deux types de dilutions ouvre des possibilités
thérapeutiques particulières que nous discuterons dans ce cours.
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Les Homaccord : caractéristiques
• Développés par le Dr. H. H. Reckeweg
• Préparations complexes avec deux ou plus de composants
• En différentes dilutions homéopathiques montantes
• Dynamisations D
• Indications cliniques étroites et spécifiques
• En gouttes et en ampoules
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Bien que la combinaison de différentes dilutions d'un composant avait déjà une tradition, en
homéopathie classique, avant que le docteur Reckeweg eut l'idée des accords de dynamisations
et même des Homaccords, l'application standardisée de ces combinaisons est certainement due
à son travail et à son influence.
Définition
La série de puissance est une préparation homéopathique dans laquelle les diverses
dynamisations homéopathiques (basses, moyennes et hautes) de la même substance sont
administrées ensemble. Un Homaccord est une combinaison de séries de puissances différentes
dans une formule.
Origine
Pour comprendre l'origine de la série de puissance nous devons nous rendre en 1913 où CAHIS
(Barcelone, 1913) mélangea pour la première fois des puissances homéopathiques différentes
d'une substance et les administra ensemble. Cahis appelait ces mélanges "accords" ou
"synthèses". Trois idées, en homéopathie stimulent/promeuvent le raisonnement de Cahis :
La détermination de la puissance correcte en fonction du syndrome total du patient, avec ses
symptômes organiques, fonctionnels et psychiques.
Le problème de l'aggravation initiale avec les puissances basses qui peut être intercepté en
administrant une puissance plus haute.
La question si l'action combinée des puissances homéopathiques diverses d'une même
substance n'a pas une action synergique qui est plus harmonieuse que celle due à l'administration
des diverse puissances séparément (d'après l'analogie avec la musique : ou do-mi-sol-do est
moins harmonieux que le do-chorde.
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Les Homaccord : caractéristiques
• Développés par le Dr. H.-H. Reckeweg comme application
particulière des dilutions combinées de Cahis
• Préparations complexes avec deux ou plus de composants
• En différentes dilutions homéopathiques montantes
• Dynamisations D
• Indications cliniques étroites et spécifiques
• En gouttes et en ampoules
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L'hypothèse de Cahis a été confirmée sur sa valeur thérapeutique par la remarquable recherche
"in vivo" de GOMEZ (1992). Ce chercheur a intoxiqué le foie d'une souris albinos avec du
tétrachlorure de carbone qui a provoqué une hépatite expérimentale. Comme préparation
homéopathique curative, il utilisa (d'après la loi d'analogie), Phosphorus en D10, D30, D200 et
D1000, séparément et en série de puissances. Un groupe témoin fut injecté avec une solution
physiologique. Ainsi 6 groupes d'essai ont été classifiés et évalués sur base de deux enzymes
hépatiques (SGOT et SGPT) et une analyse histologique du parenchyme hépatique. Les résultats
de l'étude sont parfaitement clairs. Bien que les différentes dynamisations homéopathiques de
Phosphorus améliorent toutes les valeurs enzymatiques et l'image histologique bien plus que la
solution physiologique, l'injection de la série de dynamisations de Phosphorus montrent
clairement qu'elles donnent une meilleure protection hépatique que plusieurs dynamisations de
Phosphorus séparément.
L'utilisation de puissances diverses administrées simultanément était déjà régulièrement utilisée.
En France on permet l'administration "mélangée" de dynamisations diverses de la même
substance et cette méthode est courante. Les laboratoires français mettent des dynamisations
homéopathiques mélangées à la disposition des patients (MUKERJI, 1977) Aussi JULIAN (1981)
conseille l'utilisation de dynamisations homéopathiques mélangées. Ainsi donne t'il pour la
posologie de Crésol une administration simultanée combinée de 5CH+7CH+9CH ou bien de
9CH+15CH+30CH, qui montre beaucoup de ressemblances avec la série des dynamisations
décimales.
FORTIER BERNOVILLE (1974, traduc. Mukherjï) parle aussi d'une action rapide et profonde des
dynamisations homéopathiques mélangées de la même substance par opposition à l'utilisation
d'une dilution unique. Il déclare que la durée d‘action "d'un mélange" de dynamisations basses,
moyennes et hautes se situe quelque part au milieu de la durée de l'efficacité des dynamisations
uniques.
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Les Homaccord : caractéristiques
• Développés par le Dr. H.-H. Reckeweg selon les dilutions
combinées de Cahis
• Préparations complexes avec deux ou plus de composants
• En différentes dilutions homéopathiques montantes
• Dynamisations D
• Indications cliniques étroites et spécifiques
• En gouttes et en ampoules
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L'utilisation des séries de dynamisations a été complètement adoptée sous
l'influence de RECKEWEG (1964), le fondateur de l'homotoxicologie et de la
médecine antihomotoxique. Les séries de dynamisations permettent d'influencer
l'aspect organique par la dynamisation basse, l'aspect fonctionnel/physiologique
par la moyenne, et l'aspect mental par la haute dynamisation. Reckeweg a utilisé
une action combinée des séries de dynamisations pour construire sa série d'
«Homaccord».
Conclusion :
L'utilisation de séries de dynamisations est significative parce que :
- elles ont un meilleur effet que l'utilisation d'une dynamisation unique,
- elles ont une action plus rapide,
- elles montrent peu d'aggravation initiale,
- elles peuvent être utilisées pour des maladies tant aiguës que chroniques,
- elles agissent au niveau organique, fonctionnel et mental,
- et parce qu'elles forment «une singularité» dans la stratégie thérapeutique (une
série de dynamisations est plus que la somme de ses composants).
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Exemple : Belladonna-Homaccord
• Atropa Belladonna
• D2
• D10
• D30
• D200
• D1000
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• Echinacea
angustifolia
• D10
• D30
• D200
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Ci-dessus, nous voyons un exemple d'un Homaccord. Belladona-Homaccord a
deux composants, l'Atropa belladonna et l'Echinacea angustifolia, tous les deux
dans une série de dynamisation. Les deux remèdes ont une matière médicale qui
décrit leur activité homéopathique. Les dilutions différentes de chaque
composant ont cependant un autre niveau d'impact, même souvent un autre
«tropisme» (voir plus loin).
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Architecture des Homaccords
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Pour comprendre la pleine valeur thérapeutique d'un Homaccord nous devons
étudier l'architecture de la formule. À côté des différents composants, en général
peu nombreux, il y a la particularité de la dynamisation en accords ou échelle de
dilutions différentes. Cette dernière particularité a besoin d'explications plus
profondes.
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Dilutions homéopathiques
• Les basses dilutions stimulent les fonctions
physiologiques (TM à D8)
• Les moyennes régularisent les fonctions
physiologiques (D8-D30)
• Les hautes dilutions (au-dessus de D30) ont un effet
prolongé et un impact psychologique prononcé
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Si nous regardons uniquement de plus près les effets différents des dilutions
homéopathiques successives nous arrivons à la synthèse générale suivante (des
exceptions pourraient exister) :
Si une substance a des effets physiologiques en haute concentration alors :
Les basses dilutions de cette substance stimuleront les fonctions physiologiques.
Ces dilutions basses sont comprises entre la teinture mère (d'abord diluée selon
le HAB - Homeopathisches Arznei Buch, la pharmacopée homéopathique
allemand) et une D8, qui est une concentration moléculaire d’approximativement
1:108.
Les dilutions moyennes s'étendront entre 1:108 et 1:1030 et régleront les fonctions
physiologiques et les stimuleront même fortement.
Les hautes dilutions travaillent plus en profondeur et plus longtemps et ont un
effet sur le psychisme si elles sont présentes en doses pondérales également
(psychotropisme en doses toxiques).
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Tout remède homéopathique a une spécificité
moléculaire et énergétique en fonction de la
dilution utilisée
Médecine
Homéopathie
conventionnelle
Masse
Energie
D1
D23
D23+n
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N'importe quelle dilution homéopathique d'une substance a une partie
moléculaire et une partie «énergétique». L'effet moléculaire est facile à
comprendre puisqu'il est le même qu'en chimie et qu’en physique.
L'aspect énergétique est plus difficile à décrire parce qu'il est basé sur diverses
hypothèses. L'aspect énergétique reste purement hypothétique. Bien que l'on ait
plusieurs fois prouvé l'effet thérapeutique des remèdes homéopathiques
fortement dilués dans différentes études, les hautes dilutions sans présence
moléculaire (diluées au-dessus du nombre d'Avogadro) ne peuvent avoir une
activité moléculaire. L'origine de l'effet non-moléculaire n'a jamais été comprise
jusqu'à présent et la plupart des experts en homéopathie le définissent comme
une sorte d'énergie induisant une résonance au niveau cellulaire.
De toute façon, il est indéniable qu'il y a un effet thérapeutique des hautes
dilutions (au-dessus du nombre d'Avogadro) et qu’il ne peut pas être moléculaire.
Appeler cet effet « énergétique » est un compromis qui doit encore toujours être
prouvé.
Partant de la teinture de mère, chaque nouvelle dilution réduira la masse
moléculaire et augmentera proportionnellement la non moléculaire, dite
énergétique. Au-dessus du nombre d'Avogadro il n'y a plus de masse et nous
pouvons parler d'un médicament purement énergétique.
8
Hypothétiquement une haute dilution
homéopathique déclenchera un système de
résonance qui est caractéristique pour cet
organe ou ce système organique. Ce
phénomène de régulation de système est
étudié par la bioénergétique.
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La bioénergétique est une science qui étudie l’impact de stimuli énergétiques sur
l’organisme humain. Surtout les hautes dilutions homéopathiques des
composants retiennent sa pleine attention.
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Avantages d’un Homaccord versus remède
homéopathique unitaire
• Les hautes dynamisations inhiberont fortement la possibilité
d'une première aggravation par les dynamisations basses.
• Même dans les préparations complexes chaque dynamisation
de la même substance garde ses caractéristiques propres
(comme en musique chaque ton de l'accord reste
caractéristique).
• La répertorisation peut être limitée avec succès à la
détermination de l‘HA : aucune recherche n'est nécessaire pour
déterminer la dynamisation exacte.
• Tant l'aspect psychique que l'image du symptôme sont inclus
dans la dynamisation en accord.
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Dans la sélection du remède exact du patient l'homéopathe a deux choix
principaux à effectuer :
Le remède qui correspond, suivant la loi de similitude, à l'état du patient
Et dans quelle dilution on doit administrer ce remède puisque des dilutions
différentes de la même substance ont des effets différents.
Tout d'abord, il y a l'avantage de très peu d'aggravations initiales souvent vues
dans l'administration isolée de basses dilutions d'une substance.
En plus, la répertorisation détaillée du patient n'est pas nécessaire pour trouver la
dilution efficace.
Les différentes dilutions couvrent les différentes actions du remède au niveau
organique, physiologique et mental du patient. Mélanger les différentes dilutions,
améliore l'approche holistique du patient.
On pourrait se poser la question de ce qu'il advient quand on mélange des
dilutions de la même substance. Obtenons-nous une nouvelle dilution
synergétique ou chaque dilution garde t'elle sa particularité ? Vous pourriez le
comparer à la musique. Si vous jouez un accord sur un piano vous devez
combiner do-mi-sol-do pour obtenir un accord. Mais si vous avez un autre piano
avec seulement une corde mi et la, seule la corde mi résonnera et commencera
à vibrer. Cela signifie que dans les informations combinées de l'accord en do, la
particularité de la corde mi reste intacte.
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En fonction de la phase ou se trouve le processus
de régulation l’organisme choisira dans la
dynamisation en accord, la dilution adéquate pour
réguler.
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En se basant sur la théorie de la résonance, seules les sources ayant une
fréquence identique ou très semblable transmettrons de l'énergie et créeront une
résonance entre l'expéditeur (le médicament) homéopathique) et le destinataire
(la cellule).
Comme les fonctions corporelles sont principalement dirigées via des processus
d'autorégulation qui sont caractérisés par une inhibition ou une stimulation de
l'onde émettrice, les deux sont souvent nécessaires pour réguler. Des dilutions
différentes ont des effets différents sur ce modèle ondulatoire (vague) et en
fonction de l'état de «la vague», l'une ou l'autre dilution appropriée de la gamme
présentée résonnera en accord avec l'état du processus.
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INHIBITION
STIMULATION
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Les fonctions corporelles sont principalement dirigées par des systèmes
autorégulés ayant la forme d'une vague pendant la régulation. Le dérèglement ou
le blocage de ces systèmes signifient que la phase d'inhibition ou la phase de
stimulation est moins exprimée et doit être corrigée. Les deux sont possibles
grâce à des thérapeutiques subtiles (antihomotoxiques) ou des doses massives
(médicaments conventionnels) de composants ayant un effet de stimulation ou
d'inhibition. Même une substance identique peut, dans des dilutions basses
inhiber une fonction physiologique tout comme les dilutions plus hautes de la
même substance peuvent la stimuler. L'effet de régulation est donc fonction de la
substance ET de la dilution.
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Image
• De toutes les fréquences présentent dans l'éther un récepteur
radio ne «capturera» que le message de la fréquence sur
laquelle il est ajusté. Toutes les autres fréquences sont là, mais
ne joueront aucun rôle dans l'approvisionnement d'un message.
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Pour comprendre le phénomène de résonance entre une dilution de la gamme
présentée dans les séries de dynamisation et le besoin de la cellule comme
récepteur nous pourrions les comparer avec des signaux radio venant de stations
émettrices différentes au récepteur radio de notre domicile. Bien que toutes les
fréquences des différentes émissions soient simultanément dans l'éther, vous ne
recevrez que des informations que de la station sur laquelle est branchée votre
poste de radio.
Toutes les autres fréquences sont là, mais elles ne déclencheront aucune
réaction ou émotion puisque vous ne les avez pas reçues en raison d'un manque
de résonance entre la fréquence de l'expéditeur (la station émettrice) et de votre
destinataire (la radio personnelle).
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Liste des Homaccords (HA)
• Aconitum HA
• Anacardium HA
• Apis HA
• Belladonna HA
• Berberis HA
• Ceanothus HA
• Chelidonium HA
• China HA
• Cimicifuga HA
• Cinnamomum HA
• Cocculus HA
• Colocynthis HA
• Drosera HA
• Dulcamara HA
• Ferrum HA
• Gelsemium HA
• Glonoin HA
• Graphites HA
• Hamamelis HA
• Ignatia HA
• Melilotus HA
• Mezereum HA
• Natrium HA
• Nux vomica HA
• Phosphor HA
• Plantago HA
• Ranunculus HA
• Sabal HA
• Selenium HA
• Veratrum HA
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En raison de la quantité limitée de composants différents utilisés dans les
Homaccords, le champ d'indication d'un Homaccord est très étroit. Les
Homaccords ont concentrés leurs indications. En fonction du pays un maximum
de 29 Homaccords différents est disponible, sur le marché. Pour chacun de ces
Homaccords, nous expédions la nomenclature spécifique pour chaque pays pour
leurs indications.
Les Homaccords sont nommés en corrélation avec leur composant principal et
son image médicamenteuse dans la matière médicale.
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Les Homaccords en schémas
thérapeutiques
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À cause de leurs indications étroites les Homaccords sont souvent utilisés dans
les schémas thérapeutiques complexes pour compléter les aspects d’indications
non couvertes par les remèdes de base.
Les Homaccords existent uniquement en gouttes et en ampoules. Leur
disponibilité sur le marché est en fonction du pays.
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Les Homaccords accentuent les
finesses d’une indication. Ils sont
rarement utilisés en monothérapie
mais plus en complément d’un
remède de base ou d’un schéma
thérapeutique individualisé
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Le réglage fin d’un schéma thérapeutique se fait avec les Homaccords. Ils sont
rarement utilisés en monothérapie, du fait de leurs indications étroites, mais ont
prouvé avoir un effet synergique s’ils sont employés avec d’autres remèdes de
base appropriés.
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Ex. : Combinaisons pour le système locomoteur
• Traumeel + Spascupreel +
• Gelsemium HA pour les douleurs cervicales
• Ferrum HA pour les douleurs d‘épaules
• Colocyntis HA pour les douleurs lombaires
•…
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Pour donner un exemple d'un tel effet de réglage fin, nous pouvons regarder les
protocoles thérapeutiques standards des problèmes locomoteurs où Traumeel
est utilisé comme IRD et Spascupreel comme un myorelaxant et l'Homaccord
comme l’image médicamenteuse d'un remède topographique spécifique.
Si le problème est situé au niveau du cou, de l’occiput ou du trapèze, on ajoutera
du Gelsemium-Homaccord au Traumeel/Spascupreel. Au niveau de l'épaule/bras
ce sera Ferrum-Homaccord. Colocynthis-Homaccord est ajouté quand le patient
a des douleurs lombaires. Les Homaccords dans chacun de ces 3 exemples sont
choisis d'après l'emplacement spécifique du problème en fonction de l'image
médicamenteuse du composant principal : Gelsemium dans le premier, Ferrum
metallicum dans le deuxième et Colocynthis dans le troisième.
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