03.Les comportements sexuels à la Réunion

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03.Les comportements sexuels à la Réunion
Connaissances, attitudes, croyances
et comportements en matière de
risques liés aux comportements
sexuels à La Réunion.
Enquête KABP Réunion 2012.
ORS : M. BARDOT, C. BERNEDE-BAUDUIN, M. RICQUEBOURG, C. LOUACHENI, B.
DASSA, C. BERNARD, E. RACHOU.
Comité de pilotage : F. CALIEZ1, R. COPPENS1, E. MARIOTTI1, AD. NGUYEN1,
C.RICAUD2,
Rencontres de Santé
Publique dans l’Océan
Indien
25 novembre 2016
1. ARS OI– 2 COREVIH
Etude financée par :
CONTEXTE DE L’ETUDE KABP REUNION 2012
Le contexte de La Réunion :
Projet de Santé Réunion-Mayotte 2012-2016
• VIH/sida à La Réunion
• «Santé sexuelle et reproductive» : IST, IVG, grossesses non
désirées, violences
Des acteurs de terrain mobilisés
Un besoin d’information en population générale
Les enquêtes KABP (Knowledge, attitudes, beliefs and practices)
depuis 1987 en Ile de France et 1990 en France Métropolitaine
en 2004 et 2011-2012, réalisées dans les Départements Français
d’Amérique (DFA)
Mise en place en 2012 à La Réunion
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OBJECTIFS
Objectif général : disposer de données sur les pratiques,
représentations et connaissances des réunionnais en matière de
risques liés aux comportements sexuels : VIH/sida ; contraception ;
interruptions volontaires de grossesse ; IST ; violences sexuelles.
Objectif final : contribuer à l’élaboration d’actions de prévention
adaptées au contexte local.
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MATERIEL ET METHODE -1
Méthodologie des enquêtes KABP réalisées en Métropole et dans
les DFA
- enquête quantitative transversale
- échantillon aléatoire* en population générale -15-59 ans
- questionnaire standardisé
- entretien par téléphone (Institut de sondage, méthode CATI),
- en créole et/ou français
- recueil : septembre-décembre 2012
- 30% de mobiles exclusifs
Financement du Ministère de l’Outre-Mer, de l’ARS OI, de l’INPES,
du Ministère de la Santé et de l’OMS
Soutien méthodologique de l’ORS Ile de France.
*liste des abonnés téléphoniques + liste rouge + mobiles exclusifs
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MATERIEL ET METHODE -2
Echantillon de 1 025 personnes âgées de 15 à 59 ans
Taux de refus des ménages de 15% et 14%
Données redressées et pondérées
48 % d’hommes et 52 % de femmes
71 % déclarent avoir un-e conjoint-e lors de l’enquête.
92% ont déjà eu un/des rapports sexuels.
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RESULTATS : contexte de la sexualité à La Réunion
Une sexualité encore très différenciée chez les hommes et
chez les femmes à La Réunion.
Entrée dans la sexualité plus précoce pour les hommes :
l’âge moyen déclaré au premier rapport est en en moyenne de 16,8 ans, soit un
an plus tôt que les femmes (18,1 ans) et un effet générationnel.
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RESULTATS : contexte de la sexualité à La Réunion
Une sexualité encore très différenciée chez les hommes et
chez les femmes à La Réunion.
Le premier partenaire sexuel est également « le dernier » pour 36 % des
femmes contre 9 % des hommes.
Les femmes déclarent davantage que les hommes avoir « accepté leur premier
rapport sexuel sans l’avoir vraiment souhaité » (20% des femmes vs 7% des
hommes).
Plus de partenaires pour les hommes : 12,8 partenaires contre 3,2 pour les
femmes.
Au cours des 5 dernières années, 15 % des hommes et 2 % des femmes
déclarent avoir eu des rapports sexuels avec une personne en continuant d’en
avoir avec une autre.
17 % des femmes et 5 % des hommes ont déclaré avoir été victimes
d’attouchements et/ou de rapport-s sexuel-s forcé-s et/ou de tentative-s de
rapport sexuel forcé au cours de leur vie.
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RESULTATS : le préservatif
Des pratiques et des opinions contrastées.
La moitié des non sexuellement actifs ont déjà manipulé un préservatif,
et 85 % des sexuellement actifs ont déjà utilisé un préservatif au cours
de leur vie.
59 % des réunionnais ont utilisé un préservatif lors du premier rapport
avec leur dernier partenaire.
Les femmes et les jeunes principaux utilisateurs :
Les jeunes de 18 à 29 ans utilisent davantage le préservatif lors d’un rapport avec
un nouveau partenaire (82 % contre 34 % des 45-55 ans).
12% ont été confrontés à un refus du préservatif.
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RESULTATS : le préservatif
Des pratiques et de opinions contrastées…mais :
Graph 2. Pourcentage des types de contraception utilisés
lors du 1er rapport sexuela selon la date de ce rapport.
L’usage du
préservatif au
moment du
premier rapport
sexuel : une
norme
préventive forte
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RESULTATS : le préservatif
Des pratiques et de opinions contrastées.
Des perceptions différentes selon le sexe et selon l’âge
Tableau 1. Opinions sur le préservatif selon le sexe
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RESULTATS : contraception et grossesses non désirées
Graph 3. Sources d’informations sur la contraception selon le sexe (en %)
« Comment ou par qui avez-vous eu vos premières informations sur la contraception ? »
L’école
1ère source
d’informations sur la
contraception pour
1 Réunionnais
sur 2
Ns. Différence non significative au seuil de 5%.
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RESULTATS : contraception et grossesses non désirées
Graph 4. Fréquence déclarée d’utilisation
de la contraception d’urgence chez les
femmesa au cours de leur vie
par classe d’âge.
1 femmea sur 4 a déjà
utilisé la contraception
d’urgence
Des connaissances
erronées mais de
meilleures
connaissances chez
les moins de 20 ans!
FEMMES
a. Parmi les femmes sexuellement actives.
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RESULTATS : contraception et grossesses non désirées
35% des
personnes
ont dû gérer au
moins une
grossesse
accidentelle ou
non prévue.
Tableau 2. Fréquence de survenue d’une
grossesse non prévue au cours de la viea.
Non
Oui
(N=466)
(N=260)
64,6
35,4
Hommes
69,4
30,6
Femmes
61,0
39,0
En %
Ensemble
Selon le sexe
NS
p*
Selon l'âge
Mais … 85% des
Réunionnais-es
pensent qu’il est
possible d’éviter
une grossesse
15-17 ans
59,7
40,3
18-29 ans
55,4
44,6
30-44 ans
68,2
31,8
45-59 ans
64,1
35,9
p*
NS
a. Parmi les personnes ayant eu au moins une grossesse au cours de leur vie, quelle qu’en
soit l’issue.
NS. Différence non significative au seuil de 5%.
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RESULTATS : contraception et grossesses non désirées
Tableau 3. % de recours à l’IVG au cours de la viea et opinions sur les IVGb
selon le sexe et la classe d’âge.
% de recours à l'IVG au cours de la vie (a)
(N=961)
Ens
H
F
21,3
18,5
23,9
15-17 ans 18-29 ans 30-44 ans 45-59 ans
11,3
12,7
NS
22,5
28,3
69,9
73,7
9,8
10,9
40,9
49,2
45,5
49,7
57,0
63,8
≠
% de réponses positives aux items :
Les IVG présentent un risque pour la santé (b)
(N=1025)
67,0
64,2
69,6
57,5
59,1
≠
Les IVG sont un moyen de contraception comme un autre (b) (N=1025)
14,6
≠
22,2
7,5
24,5
21,7
≠
Les IVG vont à l'encontre de vos convictions religieuses (b)
(N=1023)
42,8
34,7
≠
50,4
32,8
42,0
≠
L'accès à l'IVG est facile (b)
(N=1025)
45,8
40,4
NS
51,0
24,3
49,3
≠
Une IVG peut être réalisée à n'importe quel âge (b)
(N=1025)
59,6
53,8
≠
65,0
≠
a. Parmi les personnes sexuellement actives.
b. Sur l’ensemble de l’échantillon.
ǂ. Différence significative au seuil de 5%.
NS. Différence non significative au seuil de 5%.
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55,3
59,9
≠
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RESULTATS : VIH/sida
La majorité de la population connait les principaux modes de
transmission ou de protection du VIH/sida mais il persiste des
connaissances erronées
Tableau 4. Connaissances et croyances des modes de transmission du VIH/sida
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REMERCIEMENTS
Financeurs
- Agence de Santé Océan Indien (ARS OI)
- Direction Générale de la Santé (DGS)
- Institut National de la Prévention et de l’Education pour la Santé (INPES)
- Ministère de l’Outre-Mer/Préfecture de La Réunion
- Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
Pour la mise en place du projet
- Sandrine HALFEN (ORS Ile-de-France) et Nathalie LYDIE (INPES)
- Nathalie BELTZER (ORS Ile-de-France) et Cécile SOMMEN (InVS)
- Najyb TEMAGOULT (ARS OI)
- François SAINT-OMER et Erika VALINCOURT (IPSOS)
Les membres du comité de pilotage technique incluant
- Le COREVIH de La Réunion : Dr Carole RICAUD, Dr Roland RODET
- La Plateforme d'Information des Etudes en Santé : Florence CALLEZ, Mélissa CELLIER, Eric MARIOTTI, Sophie LARRIEU,
Laurent FILLEUL
- L’ARS OI : Dr Anh-Dao NGUYEN, Roselyne COPPENS
- L’ORS Réunion : Mélissa BARDOT, Claire BERNARD, Claire BERNEDE-BAUDUIN, Bérengère DASSA, Camélia
LOUACHENI, Dr Emmanuelle RACHOU, Monique RICQUEBOURG
Les membres du comité consultatif
L’institut de sondage IPSOS Océan Indien (en particulier Nolwenn DE BLEECKERE, Armelle GARNIER, Erika
VALINCOURT et Philippe WAGNER) et l’institut SAGIS (Nacéra FABING, Nicolas RICHARD et Karine PAUSE, les enquêteurs
et enquêtrices).
Toutes les personnes qui ont bien voulu répondre à cette enquête.
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