société rencesvals - Indiana University

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société rencesvals - Indiana University
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
de la
SOCIÉTÉ RENCESVALS
(pour l’étude des épopées romanes)
Fascicule n° 21
1989-1990
A.-G. NIZET, ÉDITEUR, PARIS
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
de la
SOCIÉTÉ RENCESVALS
(pour l’étude des épopées romanes)
Fascicule n° 21
1989-1990
A.-G. NIZET, ÉDITEUR, PARIS
INFORMATIONS DIVERSES
BUREAU INTERNATIONAL
Présidents d’honneur : M. Martín de Riquer, professeur à la
Faculté des Lettres de Barcelone, Rosario, 22-24, Barcelone,
Espagne.
M. Cesare Segre, professeur à l’Université
de Pavie, via Pietro Panzeri, 10, I-20123 Milano.
M. Gerard J. Brault, professeur à la Pennsylvania State University, 705 Westerly Parkway, State College,
Pennsylvania 16802, USA.
Président : Mlle Madeleine Tyssens, professeur à la Faculté de
Philosophie et Lettres de Liège, boulevard Frère-Orban, 43/
071, B - 4000 Liège.
Vice-présidents : M. Jean Subrenat, professeur à l’Université de
Provence I, Les Fenouillères, 2 rue de Provence, F-13090 Aixen-Provence.
M. Carlos Alvar, professeur à l’Université d’Alcalá de Henares (Madrid), Zurbano 80, E-28010 Madrid.
Secrétaire : M. Jacques Horrent, chargé de cours à l’Université de
Liège, rue des Buissons, 63, B-4000 Liège.
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MEMBRES FONDATEURS
Belgique : Mme Lejeune ; MM. Jodogne et Horrent (†).
Espagne : MM. Menéndez Pidal (†), Lacarra et de Riquer.
France : MM. Frappier (†) et Louis.
Grande-Bretagne : M. McMillan.
Italie : MM. Monteverdi (†), Roncaglia et Ruggieri.
Suisse : M. Burger (†).
COMITÉ DE DIRECTION
Les membres fondateurs et les membres du Bureau International en font partie de droit. Chacune des Sections nationales y est
représentée par deux des membres de son bureau.
BUREAUX DES SECTIONS NATIONALES
Allemagne Fédérale : M. U. Mölk, professeur à l’Université de
Göttingen, président.
MM. G. Holtus, professeur à l’Université
de Mayence et P. Wunderli, professeur à l’Université de Düsseldorf.
Mme D. Blume, Institut für Lateinische und
Romanische Philologie des Mittelalters, Göttingen, secrétairebibliographe.
Belgique : Mme J. Wathelet-Willem, agrégé de Faculté à l’Université de Liège, présidente.
M. Ph. Verelst, Université de Gand, vice-président.
Mme M. Thiry-Stassin, chef de travaux à l’Université
de Liège, secrétaire-bibliographe.
Bulgarie : M. Th. Thomov, professeur honoraire à l’Université de
Sofia.
Espagne : M. M. de Riquer, professeur à l’Université de Barcelone, président.
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M. C. Alvar, professeur à l’Université d’Alcalá de
Henares, secrétaire-trésorier.
France : M. Cl. Régnier, professeur honoraire de la Sorbonne,
président.
M. Ph. Ménard, professeur à la Sorbonne, vice-président.
M. Fr. Suard, professeur à l’Université de Paris X (Nanterre), vice-président.
Mme D. Buschinger, professeur à l’Université de Picardie, vice-présidente.
M. B. Guidot, professeur à l’Université de Strasbourg II,
secrétaire général.
M. J. P. Martin, maître de conférences à l’Université de
Rennes 2, secrétaire-trésorier.
M. J. C. Vallecalle, Université de Franche-Comté
(Besançon), secrétaire-bibliographe.
Grande-Bretagne : M. R. Walker, professeur à Birkbeek College,
University of London, président.
Mme A. E. Cobby, Edinburgh University
Library, secrétaire-trésorière.
M. Ph. Bennett, University of Edinburgh.
Mme S. Kay, Girton College, Cambridge.
Italie : M. R. Ruggieri, professeur à l’Université de Rome, président d’honneur.
M. E. Melli, professeur à l’Université d’Urbino, président.
Mme G. Zaganelli, Université de Bologne, secrétaire-trésorière.
Japon : MM. T. Sato et T. Shimmura, professeurs honoraires des
Universités de Waseda et Nagoya, directeurs.
M. Yorio Otaka, professeur à l’Université d’Osaka, secrétaire-trésorier.
Pays-Bas : M. H. van Dijk, Université de Groningue, président.
Mme I. Spijker, Université d’Utrecht, secrétaire-trésorière.
Mme C. Hogetoorn, Université d’Utrecht.
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Scandinavie : M. E. F. Halvorsen, professeur à l’Université
d’Oslo, président.
M. P. Skårup, Université d’Aarhus, secrétaire.
Suisse : M. A. de Mandach, Université de Neuchâtel, président.
M. M. R. Jung, professeur à l’Université de Zurich, viceprésident.
Mme E. M. Roth, Berne, secrétaire-trésorière.
U.S.A. et Canada : Mme J. B. Williamson, Long Island University, présidente.
M. J. Duggan, Université de la Californie
(Berkeley), vice-président.
M. R. F. Cook, Université de Virginie, secrétaire-trésorier.
M. J. A. Nelson, Université de l’Alabama,
secrétaire-bibliographe.
VIE DE LA SOCIÉTÉ
Les cotisations doivent être versées globalement par Section.
L’ordre de paiement, rédigé si possible en F. Belges, doit être
adressé au compte de Jacques Horrent « Société Rencesvals »,
659-3675301-03.
La règle est que chaque section fixe le montant de ses cotisations. Nous insistons pour que ces cotisations s’élèvent à une
somme au moins équivalente à 350 FB.
Il reste établi que le Bulletin n’est pas mis en vente en librairie.
Il ne sera cédé aux personnes qui ne font pas partie de la Société
qu’au prix de 450 FB.
Enfin, nous nous permettons de demander, dans l’intérêt commun, à tout membre de la Société qui aura publié un article ou un
ouvrage touchant de près ou de loin à l’épopée romane, de bien
vouloir, s’il veut être absolument sûr de voir son travail cité dans
le prochain Bulletin bibliographique, le signaler au secrétaire de sa
section nationale et à la rédaction liégeoise du Bulletin.
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Conformément à la décision qui avait été prise lors du Congrès
International de Barcelone (21-28 août 1988), la Section française
de la Société RENCESVALS s’est restructurée. Dans le cadre de la
Société Internationale RENCESVALS, elle est, depuis le 10 avril 1989,
constituée en Association «Loi du 1er juillet 1901 ». Son siège
social est situé au 2 Allée Pontus de Tyard, 54600 Villers-lès-Nancy,
France. La Section française organise un Colloque sur la Geste des
Lorrains dans le cadre de l’Université de Paris X-Nanterre, les vendredi et samedi 16 et 17 novembre 1990 (Professeur François
SUARD, Département de Français de l’Université de Paris X-Nanterre, 200 Avenue de la République, 92001 Nanterre).
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Le XIIe congrès de la Société aura lieu du 5 au 10 août 1991
à Edimbourg. L’accueil des congressistes se fera dès le dimanche
4 août ; les séances scientifiques se dérouleront du lundi 5 au
samedi 10 août ; le départ des congressistes est prévu pour le
dimanche 11 août.
La section organisatrice a proposé le thème : La matière de
France dans les pays du Nord.
Les bureaux des sections nationales sont invités à proposer
d’autres thèmes.
Toute correspondance relative au congrès peut être adressée à
la présidence de la Société ou à M. Ph. Bennett, Department of
French,
University
of
Edinburgh,
60
George
Square,
Edinburgh, EH8 9JU, Scotland (Grande-Bretagne).
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IN MEMORIAM
Jean RYCHNER
(1916-1989)
Nel pieno della sua attività scientifica (è in corso di stampa il
volume La narration des sentiments, des pensées et des discours dans
quelques œuvres des XIIe et XIIIe siècles), Jean Rychner ci ha lasciati il 5 giugno 1989, dopo una breve malattia che ha piegato una
tempra robusta e una salute sino allora perfetta. Nato a Neuchâtel
nel 1916, aveva di rado lasciato la sua tranquilla cittadina svizzera : per frequentare l’Ecole des Chartes (allievo di Brunel e
Roques : la tesi su Martial d’Auvergne è del 1941), dopo la licenza
in lettere con Arthur Piaget (1936) ; per dirigere la Fondation
Suisse nella Città universitaria di Parigi, nel 1946-1949 ; per
qualche soggiorno di « professeur invité » a Zurigo, Strasburgo,
Clermont-Ferrand, Ginevra. Ma in sostanza tutta la carriera di
Rychner si svolge a Neuchâtel, prima come direttore aggiunto
della Bibliothèque de la ville (1942-1945), poi come professore di
Lingua e letteratura francese del medio evo (dal 1949) ; fu anche
decano della Facoltà di lettere (1955-1957) e Vice-rettore dell’Università (1971-1975). Poco amante di congressi e conferenze, è
proprio a Neuchâtel che si poteva avere l’esperienza privilegiata
d’incontrarlo, nel quadro universitario o in quello familiare cui era
legatissimo, e di riscontrare le sue grandi qualità umane, la passione per la filologia, il rigore intellettuale e scientifico.
Nel 1978 erano usciti dei Mélanges d’études romanes du Moyen
Âge et de la Renaissance in suo onore, a cura del Centre de Philologie et de Littératures romanes de l’Université de Strasbourg
(Travaux de Linguistique et de Littérature, XVI, 1). Alle pp. 11-16
vi si troverà la sua bibliografia sino a quella data ; per i sette anni
successivi si può consultare la raccolta dei suoi principali saggi
intitolata Du Saint Alexis à François Villon, del 1985 (Genève,
Droz).
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Rychner si è sempre mantenuto nell’ambito della letteratura
francese medievale, e in particolare della critica testuale e della linguistica (con particolare attenzione alla sintassi, anche transfrastica). Varie invece le sue scelte di autori e di generi letterari, con
una straordinaria capacità di toccare sempre problemi nodali,
dando, grazie alla sua acuta intelligenza, un apporto decisivo agli
studi. Ricorderò solo, perché non è questa la sede, l’edizione degli
Arrêts d’Amour di Martial d’Auvergne (Paris, SATF, 1951), quella
del Lai de Lanval di Marie de France (Genève-Paris, TLF, 1958)
e poi di tutti i Lais della poetessa (Paris, CFMA, 1966) ; la Contribution à l’étude des fabliaux (Neuchâtel-Genève, Faculté des
Lettres-Droz 1960) e il volume Formes et structures de la prose
française médiévale : l’articulation des phrases narratives dans la
Mort Artu (Genève, Droz, 1970). In numerosi lavori Rychner si
era dedicato a François Villon, concludendo con le esemplari edizioni (preparate con l’amico Albert Henry) di Le testament Villon
(Genève, Droz, 1974) e Le lais Villon et les poèmes variés (Genève,
Droz, 1977).
Portandoci nell’ambito dell’epica francese, incontriamo subito
un volume che fece epoca : La Chanson de geste. Essai sur l’art épique des jongleurs, Genève-Lille, Droz-Giard, 1955. Esso fornì i
principali argomenti alla rinascente interpretazione tradizionalista
dell’origine dell’epica, seguito pochi anni dopo da La Chanson de
Roland y el neotradicionalismo di Menéndez Pidal (Madrid,
Espasa-Calpe, 1959), che però faceva appello ad argomenti diversi.
Il volume di Rychner, nato da corsi universitari, aveva una parte
descrittiva ed una propositiva. Fondandosi prevalentemente sulla
prima, ma anche sulle notizie di Murko sui cantori epici jugoslavi
e sulle ipotesi di Parry e Lord sull’epopea omerica, Rychner rivendicava la composizione orale delle chansons de geste. Gli elementi
di carattere descrittivo impiegati erano, tra gli altri, la frequenza
e l’intercambiabilità degli elementi formulari, le tracce di un’ eventuale segmentazione dei testi in « séances » di recitazione, le tecniche della ripresa e del parallelismo come aiuti alla memoria del
cantore. Le analisi approfondite di Rychner parvero a molti delle
rivelazioni (e ancora oggi i neotradizionalisti si richiamano a lui) ;
furono viceversa violente le reazioni di coloro che non ritenevano
credibile una composizione orale dei testi (Delbouille, Italo Siciliano). Rychner tornò ancora qualche volta sull’argomento, sia in
forma teorica (La chanson de geste, épopée vivante, in « La Table
Ronde» 132, 1958 ; un fascicolo che divenne il «manifesto» del
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neotradizionalismo), sia con analisi ulteriormente raffinate, come
le Observations sur la versification du « Couronnement de Louis »
negli Atti del convegno di Liegi La Technique littéraire des chansons de geste, Paris, Les Belles Lettres, 1959, o le Observations sur
le « Couronnement de Louis » du manuscrit B.N. fr. 1448 dei
Mélanges Maurice Delbouille, Gembloux, 1964 ; ma ormai Rychner era attirato da altri temi e autori, anche se rimane costante in
lui l’interesse per i problemi testuali in cui sia ipotizzabile l’intervento dell’elaborazione orale (cosi per i « fabliaux »).
Quello che oggi, attenuatesi le polemiche, si può constatare, è
che il volume su La Chanson de geste andava molto al di là del
problema della composizione orale. L’analisi sulla tipologia della
similarità, delle riprese e dei richiami verbali e tematici tra le lasse
(definiti con inventiva linguistica e rappresentati spesso graficamente) e quella complessiva sulla struttura delle chansons de geste,
costituiva un esempio, tra l’altro precocissimo, di critica strutturalista. In più, Rychner caratterizzava molto bene, appunto su
elementi di struttura, le chansons prese in esame : la superiorità
artistica della Chanson de Roland ne emergeva vittoriosa. Così il
suo libro è, forse, ancora più attuale oggi che al momento della
sua uscita, anche se naturalmente lo dobbiamo leggere su un altro
registro.
Rychner fu un esempio vivente dell’unità e della forza della
filologia : perché è sempre sulla stessa linea che si pongono le
precisazioni lessicali e sintattiche, l’attenzione finissima alla
punteggiatura, e poi la capacità di contemplare l’opera nella sua
architettura più o meno complessa, giungendo a una valutazione
formale sicuramente motivata. Chi, come me, ha avuto il privilegio
di lavorare (ahimè troppo brevemente) con Jean Rychner, ne ha
appreso una lezione non dimenticabile.
Cesare SEGRE
Roger LATHUILLÈRE
(1926-1989)
La disparition soudaine du professeur Roger Lathuillère le
11 septembre 1989 a surpris et consterné les membres de notre
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société qui appréciaient la vivacité de son intelligence et l’allègre
vitalité de l’homme.
Après l’agrégation (1951), notre collègue fut très vite assistant
dans l'enseignement supérieur : à Rennes d’abord (1955), à la Sorbonne ensuite (1956-60). Il devint rapidement Chargé d’enseignement d’histoire de la langue française, à la Faculté des Lettres de
Bordeaux pendant deux ans (1960-62), puis à celle de Lyon (à partir de 1962), la ville où il avait fait ses études supérieures. Il y succéda à son maître, L.F. Flutre. Après la soutenance de ses deux
thèses en juin 1966, il devint professeur titulaire à la Faculté des
Lettres de Lyon. En 1968, à quarante-deux ans, il fut élu à la Sorbonne dans la chaire qu’avait occupée Georges Gougenheim. Cette
brillante carrière était due à des dons éclatants. Avec ses deux
grosses thèses, la principale sur La préciosité (Genève, Droz, 1966),
la secondaire sur Guiron le Courtois (ibid., 1966) Roger Lathuillère
s’était affirmé comme un historien de la langue française à la très
vaste érudition. Par sa double compétence de médiéviste et de spécialiste averti du XVIIe siècle, il dominait des domaines jusqu’alors
séparés et embrassait aisément des perspectives larges et fécondes.
Sa personnalité enjouée et ses dons de professeur ont séduit des
générations d’étudiants. A la Sorbonne, de nombreux disciples ont
préparé des thèses sous sa direction. A n’en pas douter, cet universitaire à la cordialité souriante et à la parole étincelante a été un
éveilleur de vocations.
Dans le champ de recherche qui est le nôtre notre collègue n’a
pas personnellement beaucoup œuvré. Son domaine de prédilection est resté Guiron le Courtois, dont il a soigneusement étudié les
nombreux manuscrits dans la plupart des grandes bibliothèques
d’Europe. Mais il s’intéressait à la littérature des chansons de
geste. Il a donné des sujets de recherche dans cette voie. Depuis
plus de quinze ans il appartenait à notre société. Nous garderons
vivace le souvenir de ce grand professeur qui a participé très activement à la vie de notre université, qui a longtemps siégé dans les
commissions du CNRS ou du Conseil supérieur des universités et
qui était reconnu de tous comme un maître.
Philippe MÉNARD
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Pierre LE GENTIL
(1906-1989)
Nous sommes d’une grande légende, nous
sommes d’une grande lumière, et rien n’apaisera
notre faim de lumière.
Nous sommes d’un grand amour qui n’admet
point de séparation.
(NORGE, Cantique devant la mer).
Il m’est difficile de parler d’un maître qui a été pour moi
comme un père et avec qui je n’ai cessé, pendant près de trente
ans, de m’entretenir, lui rendant visite rue Bausset, puis boulevard
du Montparnasse ou dans sa maison de Villotte-sur-Ource, lui
écrivant et, les dernières années, lui téléphonant au moins une fois
par semaine. Au moment où il mourait, le dimanche matin
15 octobre 1989, Joël Grisward et moi lui écrivions une carte postale de Joué-les-Tours où nous nous étions retrouvés. Même au
milieu de ses livres, j’ai l’impression d’être séparé brutalement
d’une partie de moi-même, sans autre consolation que le souvenir
d’une chance exceptionnelle.
Né à Vertus (Marne) le 1er novembre 1906 de parents champenois, Pierre Le Gentil fit toutes ses études, de la cinquième à la
khâgne, au lycée Henri IV, où il fut l’élève d’Alain. Sans problème,
il fut reçu à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm en 1926,
il obtint la licence en 1928, la maîtrise en 1929 et l’agrégation de
grammaire en 1930. Il fit son service militaire en 1930-1931 à
Saint-Maixent, puis à Reims.
De 1927 à 1932, il fut l’élève, à la Sorbonne, d’Alfred Jeanroy
pour qui il rédigea un mémoire sur les Moralités d’Alard de Cambrai, et, à l’Ecole des Hautes Etudes, de Mario Roques, qui lui
témoigna toujours une estime toute particulière. Il acquit ainsi une
solide formation de romaniste, habile à déchiffrer les manuscrits,
maniant avec dextérité l’allemand, l’anglais, l’espagnol et le portugais (que son père enseigna à la Sorbonne), passant facilement
d’une littérature à l’autre.
Ensuite, il mena de front son enseignement — au lycée d’Orléans (1932-1936), à la faculté des lettres de Coïmbra (1936-1937),
au lycée Buffon à Paris (1937-1938), à la faculté des lettres de
Rennes, où il fut nommé juste avant la Seconde Guerre mon-
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diale — et la préparation de ses deux thèses (La Poésie lyrique
espagnole et portugaise à la fin du Moyen Âge, 2 vol. ; Le « Virelai » et le « Villancico ». Le problème des origines arabes) qu’il soutint en 1947 et qui lui valurent, dès 1948, de succéder à Albert
Pauphilet à la Sorbonne, où il enseigna jusqu’en 1972, en étroite
et amicale collaboration avec Jean Frappier. Entre-temps, il assura
la direction du Centre Censier nouvellement créé, et il contribua,
en 1955, à fonder et à animer la Société Rencesvals, dont il fut le
premier président, avec l’aide des deux vice-présidents, Maurice
Delbouille et Martín de Riquer, et du comité des membres fondateurs.
En 1973, ses amis, ses collègues et ses élèves lui offrirent un
gros volume de Mélanges, en témoignage de l’amitié et de l’estime
dont il était entouré, et qui l’aidèrent à surmonter avec une pudique abnégation trois grandes épreuves : sa captivité en Allemagne
de 1940 à 1945, les événements de mai-juin 1968, l’implacable
maladie de Madame Le Gentil.
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Son activité scientifique est trop connue pour qu’il soit nécessaire d’en faire une présentation détaillée. Je me bornerai à en
dégager les grands axes.
S’agissant de la chanson de geste et en particulier de la Chanson de Roland, à laquelle il a consacré un livre devenu classique
(1955), entre l’individualisme de Joseph Bédier et de Maurice Delbouille et le traditionalisme de Ramón Menéndez Pidal et de Jean
Rychner, il sut dégager une voie personnelle qu’il n’a cessé de préciser en une série de lumineuses études : La notion d’état latent et
les derniers travaux de M. Menéndez Pidal (1953), Le traditionalisme de D. Ramón Menéndez Pidal (1959), Réflexions sur la création littéraire au Moyen Âge (1960), Les chansons de geste et le problème de la création littéraire au Moyen Âge : remaniement et mutation brusque (1962), Le traditionalisme et l’étude des chansons de
geste (1965), Les chansons de geste : le problème des origines
(1970). Il a associé au terme de remanieur de génie celui de mutation brusque :
« Il n’y a pas lieu de mettre sur le même plan le maître et les
manœuvres. Dans un groupe, il y a toujours des individus qui se détachent, alors que d’autres passent inaperçus. C’est ainsi que, dans le cours
progressif de genèses collectives, grâce à quelqu’un et en un moment pri-
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vilégié, une mutation brusque peut s’opérer, qui transforme tout en valeur
et en qualité. De même donc que l’individualisme doit reconnaître l’importance des efforts anonymes dont profite le talent ou le génie, de même
le traditionalisme devrait admettre, dans les continuités qu’il décrit, l'accident heureux qu’est l’apparition d’un poète ou la naissance d’un chefd’œuvre »
(Réflexions sur la création littéraire au Moyen Âge, p. 133).
Surtout, il nous a constamment invités à analyser les œuvres
elles-mêmes, à retrouver leur géniale originalité à la lumière de leur
temps, témoin ses réflexions si profondes sur la démesure de
Roland dans les Cahiers de civilisation médiévale, 11, 1968,
pp. 203-209. Ses longs et denses articles sur Ogier le Danois
(Romania, 78, 1957, pp. 199-233) et sur Girard de Roussillon (ibidem, pp. 328-389 et 463-510 ; La Technique littéraire des chansons
de geste, 1959, pp. 59-70) ont démontré que ces chansons de geste
reflétaient les conflits de la justice et du droit dans le monde capétien.
Ce fin connaisseur de la tradition épique s’est aussi penché sur
la légende de Tristan et d’Iseut dans deux articles fondamentaux
(Romance Philology, 7, 1953-1954, pp. 111-129, et Studia philologica et litteraria in honorem Leo Spitzer, 1958, pp. 267-274), où il
a discerné avec justesse la tonalité particulière des œuvres de
Béroul et de Thomas, décelant dans la première un récit composite, rassemblé d’instinct, en dehors de toute idée préconçue, par
un poète complice des amants, et mettant en valeur, dans la
seconde, le réalisme et la lucidité de l’auteur qui a peint les hontes
et les tourments de l’amour coupable au lieu de le glorifier.
Toutefois, il ne faut pas oublier que ses premières recherches
ont porté sur la poésie lyrique espagnole et portugaise à la fin du
Moyen Âge, en un livre capital (1949-1953) où, s’interrogeant sur
le problème des origines arabes des formes lyriques, jetant des
lumières décisives dans la controverse qui opposait les tenants
d’une théorie liturgique ou para-liturgique à ceux d’une théorie
hispano-arabe, mais toujours se méfiant des solutions unilatérales,
des distinctions trop tranchées, il montre une singulière habileté à
sentir et à faire sentir la voix personnelle de chaque poète. Il parvint à des conclusions équilibrées qui ont conservé leur pertinence
et leur fécondité, et qu’il a bien exposées dans Le virelai et le villancico :
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« En somme, dans le cadre de ce qu’on est convenu d’appeler la poésie populaire, je parlerais volontiers de convergences, de rencontres, susceptibles d'encourager plutôt que de modifier des tendances naturelles
déjà agissantes. Je serais porté par contre à envisager, touchant les poètes
cultivés, une influence islamique plus étendue.
Je ne suis pas éloigné de croire, en effet, qu’avec Guillaume IX nous
sommes plus près de l’authentique muwashshah qu’on ne l’est dans le cas
du villancico ou du virelai. La vuelta, chez le premier troubadour, ne
fonctionne-t-elle pas exactement comme dans le muwashshah, si l’on
admet que le matla de ce dernier a la valeur d’un prélude, et surtout si
l’on constate effectivement que, simple prélude et non refrain, ce matla
peut disparaître tandis que le kufl subsiste ? »
(pp. 235-236)
Son chef-d’œuvre est peut-être le livre qu’il a consacré à Villon
(1967), où, attentif à toutes les recherches (il consacre un chapitre
aux anagrammes de Tristan Tzara), il a réussi l’exploit peu commun de nous donner, en cent cinquante pages, un guide sûr et
complet, de refuser toute simplification dans l’explication du povre
escolier et d’apporter de nombreuses idées nouvelles. Selon Pierre
Le Gentil, Villon, pour s’exprimer, n’avait le choix qu’entre la
phraséologie courtoise et les outrances ordurières de la sotte chanson. Dans l’impossibilité d’échapper à ces contraintes, il s’est
efforcé de les utiliser en les combinant, en les opposant. De cette
manière, il a suggéré ce qu’il ne pouvait exprimer directement. De
même, le rire insolent de Villon est-il celui d’un criminel endurci,
d’un poète maudit, d’un esprit cynique qui se fait gloire d’être
damné ? C’est trop vite dit. Ce rire constitue une revanche contre
les échecs et les détresses ; il est surtout un réflexe de pudeur. Au
moment même où le poète est sur le point de nous livrer une confidence, ou de solliciter notre compassion, il se ravise, et, par le rire,
arrête ce mouvement, doutant de lui-même, sachant que ses pleurs,
ses regrets ne le transformeront pas, craignant que ses appels ne
semblent impertinents.
Un fait à ne pas oublier, souligne avec raison P. Le Gentil :
« Villon le dévoyé est un admirable artiste ». Pourquoi se serait-il
efforcé d’atteindre les sommets de la beauté poétique (et on saisit
son travail créateur du Lais au Testament), s’il n’avait pas voulu
rester en contact non seulement avec ses compagnons de gale ou
ses amis de la Coquille, mais aussi avec l’ensemble des hommes,
à la recherche de marques de sympathie, de fraternité et d’affec-
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tion, dans un besoin constant de chaleur humaine, quelles que fussent les apparences ?
Cette finesse dans l’approche des chefs-d’œuvre et cette intelligence émue ont permis, à Pierre Le Gentil d’écrire une vivifiante
Littérature du Moyen Âge (1963, 2e éd., 1967) qui, loin d’être un
manuel qui se borne à résumer les travaux d’autrui, est une
constante remise en question des idées les plus répandues, où fourmillent à chaque page suggestions et pistes de recherche, où sont
soulignées avec bonheur et élégance les lignes de faîte de cet abondant massif de la littérature médiévale.
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Dans tous ces travaux, nous retrouvons les qualités qui nous
ont fait aimer Pierre Le Gentil, et surtout cette délicate générosité
dont son père, Georges Le Gentil, spécialiste de portugais, lui
avait donné l’exemple. J’en connais de nombreux traits que sa
pudeur m’empêche encore aujourd’hui de rapporter. Mais il est un
fait dont tous ceux qui ont travaillé avec lui peuvent témoigner :
ils savaient, souvent impatients de connaître l’avis de leur directeur
de thèse, que, dès qu’il recevait quelques chapitres de leur travail,
il s’empressait de les lire pour les rassurer et les encourager.
Sa générosité n’avait rien à voir avec la facilité qui permet de
ne pas prendre parti, de ne contrarier personne, de ne pas perdre
son confort intellectuel et moral ; elle se nourrissait d’une bonté
profonde. La bonté, en effet, était pour lui la vertu fondamentale
qui empêche l’intelligence de se scléroser et la passion de devenir
injuste. Il pensait avec Jean Rostand qu’ « on gagne plus à avoir
aimé qu’à avoir compris ». C’est cette sympathie qui lui a permis
de parvenir à une compréhension aiguë de poètes comme Villon et
de héros comme Roland. Elle ne connaissait pas d’exclusive. Pierre
Le Gentil me confia un jour qu’il avait du plaisir à fréquenter des
gens très divers, les exaltés et les timides, les scrupuleux aussi bien
que les impétueux sûrs d’eux-mêmes, à la seule exception des
méchants. Il ignorait la médisance, les jalousies mesquines, les susceptibilités excessives ; il tentait d’aplanir les différends, de calmer
et d’apaiser les plus jeunes, tout en les comprenant, voire en les
approuvant. Refusant de n’être qu’un intellectuel, il s’intéressait à
tous les aspects de la vie de ses amis et de ses élèves, à leurs soucis
et à leurs réussites, à leurs peines et à leurs joies, et il avait l’élé-
—
17
—
gance d’avoir besoin d’eux, qui étaient heureux d’être à ses côtés
dans les moments d'épreuves.
Sa générosité allait de pair avec une rare modestie : il ne parlait
pratiquement pas de lui, et je n’ai découvert l’existence de tous ses
articles que peu à peu, en les trouvant mentionnés et commentés,
en feuilletant des bibliographies, en l’interrogeant. A l’écouter et à
le lire, on appréciait cette réserve et cette retenue du ton, sans
déclarations tonitruantes, dans un refus déterminé de tout excès, et
aussi cette sérénité qui lui permettait de rendre justice à Tristan
Tzara aussi bien qu’à Gaston Paris. Classique en cela par la sûreté
de son goût et son art de la litote qui est une qualité du cœur
autant que de l’intelligence.
Cette retenue n’excluait pas un sens aigu de la complexité des
hommes et du réel dont il pensait qu’il ne faut rien masquer ni
négliger pour n’en point mutiler la richesse. Ainsi pour Villon qui,
disait-il, se dérobe autant qu’il se livre, attachant et antipathique,
simple et direct, mais aussi alambiqué et secret, se situant de façon
anecdotique dans le temps et dans l’espace, mais plus qu’un autre
intemporel et universel. C’est pourquoi il mettait en garde contre
certains dangers d’une critique imprudente, contre les admirations
sommaires qui ne s’appuient pas sur une solide information historique et philologique, contre les exigences trop ambitieuses d’une
indiscrète psychocritique.
Discret dans l’éloge comme dans la critique, il demeurait, dans
le même temps, fidèle aux valeurs du passé et ouvert au renouvellement des goûts et des méthodes, tout en estimant qu’avoir l’esprit ouvert n’est pas l’avoir béant à toutes les sottises et que toute
pensée est compromise par ses bien-pensants.
S’il était sensible aussi bien à la grandeur des héros et des
saints qu’aux vertus plus humaines des justes, il donnait la préférence aux premiers, à Roland plutôt qu’à Olivier, comme on le
devine d’après ces lignes de sa Chanson de Roland :
« L’un (Olivier) proportionne ses actes aux simples exigences du
devoir et ne voit dans l’excès que folie et orgueil ; l’autre (Roland) se croit
toujours en deçà de ce que Dieu demande ou espère. Olivier sera sauvé.
Mais au ciel, plus encore que parmi les Francs de France, il cédera la première place à Roland ».
Toutefois, ayant pris la mesure des hommes, Pierre Le Gentil
savait ne pas placer trop haut ses exigences pour continuer à aimer
les gens qu’il fréquentait. C’est une des leçons qu’il retirait de la
—
18
—
lecture de Villon qui « nous rappelle à sa manière, quoi qu’on en
ait pu dire, les limites de la condition humaine et les périls qu’on
court à vouloir les oublier. Il ne conseille pas plus la révolte que
le désespoir, dont il faudra bien que le monde moderne un jour se
lasse ou se libère ». Il m’invitait à plus de mesure dans le travail
comme dans l’enthousiasme.
Mais cette mesure s’accompagnait chez lui du ferme refus de
s’enfermer en un seul domaine, persuadé que des expériences
diverses s’enrichissent mutuellement dans la recherche comme dans
la vie : il était un homme pour qui existaient la famille, le cercle
restreint des amis sûrs, les joies du quotidien, des promenades et
du bricolage, de la lecture d’un Maigret ...
Rejetant l’uniformité, il pratiquait l’art subtil de permettre aux
autres de s’exprimer totalement, l’art difficile de les laisser parler
et de les écouter, dans une estime et un respect constants, respectant en autrui son respect de la vérité, convaincu qu’être objectif,
c’est de faire passer, avant tout objet, l’honneur de son jugement.
Il laissa toujours à chacun d’entre nous la possibilité de développer
jusqu’au bout ses idées et ses hypothèses, sans essayer de les infléchir, même si elles revêtaient une allure paradoxale, même si elles
s’éloignaient de ses propres positions, persuadé que les grandes
œuvres, du Moyen Age à nos jours, supportent plusieurs lectures
concomitantes, et même une lecture plurielle.
La forme de son courage était de savoir déroger, s’il le fallait,
à son moi de prédilection.
Pour lui, la discussion n’était jamais close, la vérité était toujours sinon à découvrir, du moins à approfondir. Il l’écrivait en
1954 dans Le virelai et le villancico (p. 241) :
« La vérité — et la seule — c’est que la discussion n’est pas close ;
qu’un certain nombre de lacunes, de malentendus l’ont acculée à une
impasse. Les conclusions de chapitre, fondées sur une tentative encore
hasardeuse, ne sauraient donc en aucune manière se confondre avec celles
de l’ouvrage tout entier. Ces dernières prendront, on s’en doute, les
choses étant ce qu’elles sont, non plus la forme d’une prise de position
même prudente et conditionnelle, mais celle d’un questionnaire susceptible de promouvoir et d’orienter les nouvelles recherches qui s’imposent ».
Qu’il s’agisse du Roland d’Oxford ou d’autres chefs-d’œuvre,
« le propre de ceux-ci est de poser des problèmes délicats à la critique (...) Il est donc normal que les solutions qu’on leur trouve
—
19
—
soient sans cesse remises en cause. Loin de le déplorer, il faut s’en
réjouir : Turold serait sans doute moins attachant et moins vivant
s’il avait été plus explicite ».
Si tant de chercheurs et de collègues ont voué à Pierre Le Gentil une si profonde affection, c’est qu’ils avaient reconnu en lui, au
delà des divergences inévitables et nécessaires, un des plus prestigieux représentants de cette université libérale et fraternelle que
nous avons essayé de refaire.
C’est pourquoi il restera à mes côtés comme un exemple, lui
que j’ai accompagné pendant tant d’années. Il a maintenant trouvé
la paix de son Seigneur, qu’il aimait avec simplicité, après avoir été
un homme de devoir et de générosité ; et je souhaite que notre
fidélité et notre affection apportent aux siens un peu de réconfort.
Jean DUFOURNET
—
20
—
LISTE DES ABRÉVIATIONS
A.A. Bologna :
A.A. Verona
:
A.B.
A.Br.
A.E.
A.E.S.C.
A.H.D.L.
:
:
:
:
:
A.I.O.N.
:
A.I.Ven
:
A.M.
Archiv ou
A.S.N.S.
:
Atti della Accademia delle Scienze dell’Istituto
di Bologna, Classe di Scienze morali
Atti e Memorie della Accademia di agricoltura,
scienze e lettere di Verona
Annales de Bourgogne
Annales de Bretagne
Annales de l’Est
Annales. Economies, Sociétés, Civilisations
Archives d’Histoire Doctrinale et Littéraire du
Moyen Age
Annali dell’Istituto Orientale di Napoli (sezione
romanza )
Atti dell’Istituto Veneto di scienze, lettere ed
arti, Classe di scienze morali, lettere ed arti
Annales du Midi
:
Archiv für das Studium der Neueren Sprachen
B.B.
B.B.S.R.
B.E.C.
B.H.
B.H.R.
B.H.S.
B.I.F.G.
B.L.E.
B.R.A.B.L.B.
:
:
:
:
:
:
:
:
:
B.R.A.E.
B.T.D.
:
:
Bulletin du Bibliophile
Bulletin Bibliographique de la Société Rencesvals
Bibliothèque de l’Ecole des Chartes
Bulletin Hispanique
Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance
Bulletin of Hispanic Studies
Boletín de la Institución Fernán González
Bulletin de Littérature Ecclésiastique
Boletín de la Real Academia de Buenas Letras
de Barcelona
Boletín de la Real Academia Española
Bulletin de la Commission royale de Toponymie
et Dialectologie
—
21
—
C.C.M.
C.H.L.R.
C.L.
C.L.H.M.
C.N.
C.R.A.
C.S.
Cahiers de Civilisation Médiévale
Cahiers d’Histoire des Littératures Romanes
(voir R.Z.L.G.)
: Comparative Literature
Cahiers de Linguistique Hispanique Médiévale
: Cultura Neolatina
Comptes Rendus de l’Académie des Inscriptions
: Cultura e Scuola
D.A.I.
Est. Rom.
Et.
Et. Angl.
Et. Celt.
Et. Germ.
Et. It.
:
:
:
:
:
:
:
FeL.
F.M.
F.S.
: Filologia e Letteratura
: Filologia Moderna
: French Studies
G.R.M.
G.S.L.I.
H. Rev.
Hisp.
:
:
:
:
I.L.
I.M.U.
: L’Information Littéraire
: Italia Medioevale e Umanistica
J.S.
Let. rom.
L.I.
Lit.
L.L.
L.N.
:
:
:
:
:
:
M.A.
Med. Aev.
M.I. Lomb
: Le Moyen Age
: Medium Aevum
: Memorie dell’Istituto Lombardo di Science e
Lettere
: Modern Language Notes
: Modern Language Review
M.L.N.
M.L.R.
:
:
Dissertation Abstracts International
Estudis Romanics
Etudes
Etudes Anglaises
Etudes Celtiques
Etudes Germaniques
Etudes Italiennes
Germanisch-Romanische Monatsschrift
Giornale Storico della Letteratura Italiana
Hispanic Review
Hispania
Journal des Savants
Lettres romanes
Lettere Italiane
Littérature
Linguistica e Letteratura
Lingua Nostra
—
22
—
M.P.
M.R.
M.S.
:
:
:
Modern Philology
Medioevo Romanzo
Mediaeval Studies
Neoph.
N.M.
N.R.F.H.
:
:
:
Neophilologus
Neuphilologische Mitteilungen
Nueva Revista de Filología Hispánica ( Méjico)
P.
P.H.
P.M.
P.M.L.A.
Po.
P.Q.
:
:
:
:
:
:
Paidea
Provence Historique
Perspectives Médiévales
Publications of Modern Language Association
Poétique
Philological Quarterly
Q.L.L.
R.B.A.M.
R.B.P.H.
R.E.I.
R.F.
R.F.E.
R.H.
R.H.D.
R.H.E.
R.H.E.F.
R.H.L.F.
R.H.T.
R.I.Lomb.
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
R.J.
R.L.C.
R.L.R.
R.Li.R.
R.M.A.L.
R.N.
Rom.
Rom. N.
R. Phil.
R.R.
R.S.H.
R.Z.L.G.
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
Quaderni di Lingue e Letterature
Revista de Bibliotecas, Archivos y Museos
Revue Belge de Philologie et d’Histoire
Revue des Etudes Italiennes
Romanische Forschungen
Revista de Filología Española
Revue Historique
Revue d’Histoire Diplomatique
Revue d’Histoire Ecclésiastique
Revue d’Histoire de l'Eglise de France
Revue d’Histoire Littéraire de la France
Revue d’Histoire des Textes
Rendiconti dell’Istituto Lombardo, Classe di Lettere e Scienze Morali e Storiche
Romanistisches Jahrbuch
Revue de Littérature Comparée
Revue des Langues Romanes
Revue de Linguistique Romane
Revue du Moyen Age Latin
Revue du Nord
Romania
Romance Notes
Romance Philology
Romanic Review
Revue des Sciences Humaines
Romanistische Zeitschrift für Literaturgeschichte
(voir C.H.L.R.)
—
23
—
S.F.
S.F.I.
S.M.
S.M.V.
S.P.C.T.
Spec.
St. Neoph.
:
:
:
:
:
:
:
Studi Francesi
Studi di Filologia Italiana
Studi Medievali, 3a serie
Studi Mediolatini e Volgari
Studi e Problemi di Critica Testuale
Speculum
Studia Neophilologica
T.L.S.
Tra Li
:
:
The Times Literary Supplement
Travaux de Littérature
Vox Rom.
Z.F.S.L.
:
:
Z.R.P.
:
Vox Romanica
Zeitschrift für Französische Sprache und Literatur
Zeitschrift für Romanische Philologie
—
24
—
ALLEMAGNE (*)
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
1.
AA.VV., GÄRTNER, Kurt, HEINZLE, Joachim (éds) : Studien
zu Wolfram von Eschenbach, Festschrift für Werner Schröder zum 75. Geburtstag, Tübingen, Max Niemeyer Verlag,
1989, x - 586 pages.
2.
BUSHEY, Betty (éd.) : Nachträge zur « Willehalm »-Überliefe-
rung, dans Studien zu Wolfram von Eschenbach, pp. 359380.
[L’auteur réunit tous les fragments du Willehalm postérieurs à l’édition de Werner Schröder (1978), ainsi que des
fragments de l'Arabel d’Ulrich von dem Türlin, du Rennewart d’Ulrich von Türnheim et de la Weltchronik de Heinrich von München.]
3.
JACOBI, Hartmut (éd.) : Ein Kasseler Bruchstück der « Erlösung » und einer mittelhochdeutschen Gebetssammlung (mit
einer Paraphrase zu Wolframs « Willehalm »-Prolog), dans
Zeitschrift für deutsches Altertum und deutsche Literatur,
117, 1988 (Handschriftenfunde zur Literatur des Mittelalters, 99. Beitrag), pp. 146-155.
4.
LITTGER, Klaus Walter (éd.) : Drei Eichstätter « Willehalm »-Fragmente, dans Zeitschrift für deutsches Altertum
und deutsche Literatur, 117, 1988 (Handschriftenfunde zur
Literatur des Mittelalters, 98. Beitrag), pp. 127-146.
5.
MÖLK, Ulrich (éd.) : « Lohier et Malart ». Fragment eines
verschollenen französischen Heldenepos, dans Nachrichten
(*) Les fiches ont été établies par Dorothea Blume et Michael Heintze (M.H.)
avec le concours de Françoise Quintin.
— 25 —
der Akademie der Wissenschaften in Göttingen. I. Philologisch-historische Klasse, année 1988, n° 5, pp. 133-164.
[Jusqu’à présent, Lohier et Malart n’était connu que par
la traduction en prose allemande qu’en a faite en 1437 Elisabeth de Nassau-Saarbrücken en se basant sur un manuscrit
perdu que sa mère Marguerite de Vaudemont-Joinville,
épouse du duc Frédéric de Lorraine, a fait exécuter en 1405
et qui contenait un cycle de quatre chansons de geste, Lion
de Bourges, La reine Sebile, Lohier et Malart et Hugues
Capet. En automne 1987, on a découvert dans le Hessische
Hauptstaatsarchiv de Wiesbaden une feuille qui contient un
fragment de 160 vers du Lohier et Malart français. Le
manuscrit auquel cette feuille appartenait jadis a été copié
par un scribe lorrain dans la première moitié du XVe siècle ;
il est donc possible, sans qu’on puisse prouver cette hypothèse, que la feuille fît partie du manuscrit de 1405 exécuté
à l’instigation de la duchesse Marguerite. Lohier et Malart,
composé dans le second quart du XIVe siècle par un auteur
picard, se divise en trois parties qui, à l’origine, formaient
trois chansons indépendantes. Le fragment retrouvé constitue la transition entre la première et la deuxième partie.
Quant à son sujet, la première partie rappelle Floovant. Une
allusion à la deuxième partie, la guerre de succession entre
les deux fils de Charlemagne, se trouve déjà dans le prologue de La Mort Aimeri de Narbonne (début du XIIIe siècle).
L’A. exprime ses doutes sur la thèse de Gaston Paris, qui
croyait que la querelle pour l’empire entre les fils de Louis
le Pieux et la bataille de Fontenoy-en-Puisaye étaient la base
de ce récit épique. Vu que Charlemagne n’a toujours qu’un
seul fils dans les plus anciennes chansons de geste, il n’est
guère probable que, par un transfert épique, la guerre de
succession entre les petits-fils de Charlemagne puisse avoir
été attribuée aux fils de l’empereur avant le milieu du
XIIe siècle. Le couple Lohier et Malart est mentionné pour
la première fois dans Galien (fin du XIIIe siècle). C’est l’auteur de Lohier et Malart lui-même, et non pas le rédacteur
du cycle dans le manuscrit de 1405, qui a intégré un remaniement de Gormont et Isembart comme troisième partie de
sa chanson, car Isembart joue déjà un rôle important dans
la deuxième partie, et on trouve des allusions à la troisième
partie de Lohier et Malart, dans Hugues Capet et Tristan de
—
26 —
6.
7.
Nanteuil, chansons composées vers le milieu du XIVe siècle.
Outre le fragment français, l’étude contient une édition critique des passages correspondants de la traduction allemande. — A la page 142, dans la note n° 19, on a confondu
les noms et une omission a échappé à la correction ; lisez :
« Il est intéressant que, selon tous les chercheurs jusqu’au
début de notre siècle, il existait une version plus ancienne de
Renaut de Montauban, dans laquelle Renaut tue non pas
Bertolai, mais Loois, lors de la partie d’échecs. » Cela voudrait dire que dans cette branche de la geste de Charlemagne aussi, Loois était originellement le fils de l’empereur,
car le prologue de Renaut, où Bueve d’Aigremont tue
Lohier, est une addition récente. Cependant J. Thomas,
L’épisode ardennais de Renaut de Montauban, I, Bruges,
1962, pp. 208 ss, a montré que Loois n’a probablement pas
pu être la victime de Renaut dans cette version archaïque
perdue et que la mention de Loois reste énigmatique.] M.H.
PENSEL, Franzjosef (éd.) : Ein neuentdecktes Fragment des
« Willehalm » Wolframs von Eschenbach, dans Studien zu
Wolfram von Eschenbach, pp. 381-397.
[Description, édition et fac-similé d’un fragment des
vv. 411,29-422,20.]
SCHRÖDER, Werner (éd.) : « Arabel »-Studien IV. Vom
Beginn der Erzählung bis zu Willehalms Gefangennahme,
dans Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften und
der Literatur (Mainz), Geistes- und Sozialwissenschaftliche
Klasse, 1988/6, Stuttgart, 1988, 196 pages.
[Édition synoptique des laisses *A 18-56 et *R 18-54
accompagnée de trois petites études sur la rédaction *C, sur
le travail de son rédacteur et sur la graphie des noms dans
les différents manuscrits.]
8. SCHRÖDER, Werner (éd.) : « Arabel »-Studien V. Die Flucht,
dans Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften und
der Literatur (Mainz), Geistes- und Sozialwissenschaftliche
Klasse, 1988/7, Stuttgart, 1988, 260 pages.
[Édition synoptique des laisses *A 136-194 et *R 141-199,
accompagnée de commentaires concernant certains passages
de la rédaction *C. Suit une brève étude sur le récit de la
fuite.]
—
27 —
ÉTUDES CRITIQUES
9.
AA.VV., HOLTUS, Günter, KRAUß, Henning, WUNDERLI,
Peter (éds) : Testi, cotesti e contesti del franco-italiano.
Atti del 1° simposio franco-italiano (Bad Homburg, 1316 aprile 1987). In memoriam Alberto Limentani, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1989, VII -341 pages.
[Il s’agit du volume annoncé par P. Wunderli dans son
compte rendu du colloque, paru dans R.Z.L.G., 11, 1987,
pp. 471-477 ; voir B.B.S.R., 20, n° 24.] M.H.
10.
AA.VV. MCLINTOCK, David, STEVENS, Adrian, WAGNER,
Fred (éds) : Geistliche und weltliche Epik des Mittelalters
in Österreich, Göppingen, Kümmerle Verlag, 1987 (Göppinger Arbeiten zur Germanistik, 446), 175 pages.
11.
CORNAGLIOTTI, Anna : Problemi testuali della « Mort Charlemagne », dans Testi, cotesti e contesti del franco-italiano,
pp. 177-195.
[Il s’agit de remarques philologiques préliminaires sur
divers passages en vue d’établir une édition critique de cette
chanson de geste franco-italienne. Certaines interprétations
diffèrent substantiellement de celles proposées par Gianfranco Contini en 1964 et en 1982 (voir B.B.S.R., 4, n° 50
et 15, n° 175).] M.H.
12.
DELCORNO BRANCA, Daniela : Fortuna e trasformazioni del
« Buovo d’Antona », dans Testi, cotesti e contesti del
franco-italiano, pp. 285-306.
[La tradition italienne contient des épisodes que les versions françaises ne connaissent pas et qui renforcent la
structure narrative du récit. Les textes italiens se divisent en
deux rédactions : à la première appartiennent le Buovo de la
Geste Francor du manuscrit V13, le quatrième livre des Reali
di Francia et le fragment en prose du Buovo toscano ; à la
seconde le Bovo laurenziano, poème vénitien, les fragments
franco-italiens du Buovo udinese et le Buovo 1480, poème in
ottava rima imprimé à Bologne, qui emprunte cependant
quelques traits à la version V13. Il est difficile de déterminer
à quelle rédaction on doit attribuer deux poèmes in ottave
fragmentaires de provenance toscane, le Buovo riccardiano et
— 28 —
le Buovo di Gherardo. Tandis que la seconde rédaction reste
confinée en Italie du nord, la première se répand aussi en
dehors de son pays d’origine jusqu’en Toscane. Cette diffusion géographique correspond à une différence entre les
deux rédactions quant à leur niveau culturel et à leur public.
V13 et ses descendants reflètent une mentalité anti-féodale,
alors que le Bovo laurenziano et les textes qui en dépendent
constituent une littérature plus modeste, dont le but premier
est de distraire. Dans toutes les versions italiennes, les marchands jouent un rôle important, et le personnage du géant
Pulicane, être hybride mi-homme mi-chien, suscite un intérêt
particulier. En appendice, on trouve une description du
manuscrit et du texte du Buovo ricardiano qui était jusqu’ici
inconnu.] M.H.
13.
EGGERS, Hans : Eine ungewöhnliche Form der Amplificatio in
den Epen Wolframs von Eschenbach, dans Studien zu Wolfram von Eschenbach, pp. 13-18.
[L’A. nous présente quelques exemples d’une forme d'amplificatio qu’il n’a trouvée que chez Wolfram. Des personnages ou des choses sont loués pour une qualité qui ne se
retrouve que chez un autre personnage prestigieux ou dans
une autre chose extraordinaire. Ainsi p. ex. seule la vertu de
Charlemagne peut rivaliser avec la vertu de Willehalm.]
14. ERNST, Ulrich : Kollektive Aggression in der « Chanson de
Roland » und im « Rolandslied » des Pfaffen Konrad. Die
Idee des Gottesfriedens als Legitimationsmodell für Reconquista und welfische Expansionspolitik, dans Euphorion,
82, 1988, pp. 211 ss.
[Tout d’abord, l’A. classifie à l’aide de la psychologie
moderne les modifications qu’a subies la Chanson de Roland
(élévation de l’adversaire, apparition d’un traître, défaite des
Arabes, effort de replacer l’action dans le contexte des croisades et de la typologie). Il montre ainsi que cette chanson
est une apologie de la défaite de Roncevaux et même de la
guerre. Pour lui, la structure bipartite de l’épopée (combat
contre les païens et conflit à l’intérieur même du camp chrétien) ne s’explique pas uniquement par une fonction de propagande de la reconquista, mais par le fait que la problématique de la trahison sert à montrer l’importance de la treuga
—
29 —
Dei parmi les chrétiens : l'aggressivité des guerriers doit être
dirigée vers l’extérieur, la paix devant régner parmi les serviteurs de Dieu. Néanmoins, l’Église, craignant de perdre sa
puissance, ne pouvait pas accepter l’idée d’une paix universelle. La version en moyen haut allemand du Pfaffe Konrad
a été commandée par Heinrich der Löwe, qui voulait créer
ainsi des parallèles entre lui-même et son illustre prédécesseur. Il est remarquable que l’indication selon laquelle sa
femme aurait incité le clerc à traduire l’œuvre coïncide avec
la mention de Mathilde, la femme de Heinrich der Löwe,
dans la dédicace du célèbre Evangeliar et avec le fait qu’elle
est représentée sur l’enluminure dédicatoire. De même les
deux saints, st. Égide et st. Blaise, que l'on découvre aux
côtés de Mathilde prennent pour la première fois chez Konrad une place importante ; ce fait vient renforcer la thèse
selon laquelle le Rolandslied aurait vu le jour à la cour de
Heinrich der Löwe. Par le projet même de la traduction,
Heinrich renoue avec la tradition de Charlemagne qui, lui
aussi, s’était intéressé à la lingua teutonica. Dans un premier
temps le texte a été traduit en latin, puis par la suite en allemand, ce qui semble indiquer que la cour des Guelfes a
consenti à un compromis avec le clergé qui, par ce procédé,
a beaucoup modifié le texte : chez Konrad, le caractère
national de l’épopée a fait place à des composantes prises à
l’Histoire Sainte — la chanson de geste rejoint la légende.
Malgré tout, l’œuvre reflète toujours la réalité historique : si
Heinrich der Löwe s’était montré relativement tolérant
envers des peuples d’autre croyance lors de sa campagne
contre les Wendes en 1147, il a, devant la critique massive
du clergé, placé sa campagne de 1160-64 contre les Abrodites sous la bannière de la croisade. L’idée de la Chanson
de Roland lui a permis de légitimer sa politique aggressive
envers les Slaves. Cette propagande guerrière qui devait stimuler l'aggressivité (c’est-à-dire l’idée des martyres, la disparition de la pitié, la création d’ennemis) prend dans le texte
en moyen haut allemand une place encore plus importante.]
15.
ERNST, Ursula : Studien zu altfranzösischen Verslegende
(10.-13. Jahrhundert). Die Legende im Spannungsfeld von
Chanson de geste und Roman, Frankfurt am Main, Bern,
New York, Paris, Peter Lang Verlag, 1989 (Europäische
—
30 —
Hochschulschriften, Reihe XIII, Französische Sprache
und Literatur, Bd. 141), 263 pages.
[Ayant constaté que, contrairement aux deux autres
grands genres littéraires médiévaux, le roman et la chanson
de geste, les légendes en vers n’avaient subi que peu de
modifications tout au long du Moyen Âge, l’A. compare un
corpus de 50 légendes (jusqu’au début du XIIIe siècle) avec
les premiers textes des deux autres genres. En ce qui
concerne la chanson de geste, il se base sur la Chanson de
Roland et les textes du cycle de Guillaume. Concentrant son
attention sur certains aspects significatifs, il constate :
—
Dans la légende, la fides et l'oboedientia du saint sont
les conditions nécessaires du miracle qui réaffirme la grâce
que Dieu accorde au saint. Le miracle n’est pas unique et il
produit un effet sur le peuple. La chanson de geste souligne
surtout l’utilité du miracle pour le héros qui se trouve dans
une situation désespérée.
—
Structurée par des péripéties provoquées par Dieu, la
légende décrit la vie entière du saint, qui n’a qu’un seul but :
le retour de ce dernier après sa mort auprès de Dieu. La
chanson de geste, quoique plus longue, nous présente, quant
à elle, un événement beaucoup plus limité dans le temps.
L’intrigue est plus ouverte, car elle est définie par des
actions collectives (combats, scènes de conseil) qui ne déterminent chacune qu’un avenir proche. Le caractère biographique marque nettement le cadre de la légende, ce qui rend
impossible la formation de cycles tels que nous les rencontrons dans la chanson de geste. Même si cette dernière
cherche à compléter la biographie du héros en créant les
moniages et les enfances, ces inventions ne visent qu’à réintégrer le héros dans la communauté. Par contre, dans la première partie des légendes, même si leur structure ressemble
beaucoup à celle des enfances, au sortir de la jeunesse le
protagoniste s’éloigne de la communauté.
—
La chanson de geste ne nomme que peu de lieux,
qu’elle décrit pour éveiller des souvenirs chez son public. La
légende, elle, cite nombre de lieux où réside le saint, sans
toutefois les décrire, car l’action ne dépend pas du lieu, mais
toujours du personnage. Si la légende n’est en aucune façon
historique, la chanson de geste nous offre au moins la continuité temporelle de l’épisode représenté. Le principe de la
—
31 —
chanson de geste, c’est la communauté ; nous y découvrons
une quantité de personnages qui dominent respectivement
une partie de l’action. Le principe de la légende, c’est l’individu ; elle ne met en valeur qu’un seul personnage, les réactions des personnages secondaires et du peuple servant à
illustrer l’effet que produisent les actions du saint.
—
Afin d’éveiller l’attention du public, la chanson de
geste désigne toujours le héros par une épithète précise, ses
autres qualités ne diffèrent pas de celles des autres chevaliers
et son vasselage apparaît en particulier au travers de ses
actions. Certes, les auteurs des légendes attribuent une
beauté externe au saint, mais celle-ci n’a pas d’importance
pour sa vie terrestre, tandis que la mort le transfigure toujours. Ils mettent surtout l’accent sur le catalogue des vertus
du saint, celui-ci se basant sur des écrits théologiques de
l’époque.
—
Pour suivre le chemin qu’il a délibérément choisi, le
héros de la chanson de geste doit toujours quitter la communauté. Par contre, ce choix est perçu dans la légende
comme étant un manque d’obéissance envers Dieu, c’est-àdire un péché. Dans la légende, le saint s’intégre à la communauté des chrétiens par le baptême, tandis que le héros
de la chanson de geste appartient déjà à une communauté
sociale qu’il ne quitte normalement pas. Le personnage
même du saint l’amène à quitter la communauté, sa vie
étant marquée par une mobilité sociale. Il s’éloigne de tout
ce qui est terrestre pour se tourner vers Dieu.
—
En tant que protagoniste de la légende, le roi doit être
à la fois le garant de l’ordre terrestre et le saint qui rompt
cet ordre. Néanmoins ce personnage s’insère bien dans l’hagiographie, car le terrestre et le spirituel s’y trouvent réunis.
Dans la chanson de geste, le roi n’est que rarement le héros.
—
Dans la chanson de geste, il est rare que le héros soit
sanctifié au moment de sa mort. Pourtant, s’il en est ainsi,
cela signifie qu’il s’est beaucoup éloigné de la communauté
sociale, et de ce fait il ne peut préserver sa dignité qu’en
étant sanctifié. Le protagoniste de la légende vit déjà en état
de grâce et la mort fait partie intégrante de cette vie.
Contrairement au protagoniste de la légende qui reste toujours inaccessible, le héros de la chanson de geste se trouve
au même niveau ontologique que son public, ce qui permet
—
32 —
à ce dernier de s’identifier à lui. C’est la raison pour laquelle
l'imitatio du saint implique un acte exégétique.
Il n’est donc pas question d’une influence unilatérale d’un
genre littéraire sur l’autre : nous trouvons aussi bien une
stylisation profane dans la légende qu’une stylisation hagiographique dans la chanson de geste et le roman. Les genres,
semble-t-il, se sont influencés mutuellement. Ceci n’est pas
le cas pour la réception des textes profanes en Allemagne
qu’on a, pour la plupart, « légendarisés ».]
16.
GASCA QUEIRAZZA, Giuliano : A trenta anni dall’edizione di
V4. Reflessioni su questioni di metodo e revisione dei risultati, dans Testi, cotesti e contesti del franco-italiano,
pp. 115-127.
[En comparant son édition de V4 avec celle publiée par
Geoffrey Robertson-Mellor (voir B.B.S.R., 13, n° 349), l’A.
corrige une trentaine des fausses lectures qui s’étaient glissées dans son texte de 1954. Il réintègre le vers 4964a rejeté
jadis comme inauthentique, et il défend la nécessité d’une
traduction intégrale mise en doute par G. Robertson-Mellor, qui, de cette façon, évite de justifier son interprétation
de quelques passages douteux. L’A. se prononce avec beaucoup de réserve sur maintes émendations proposées dans
l’édition anglaise. D’autre part, il accepte la proposition de
Carlo Beretta (voir B.B.S.R., 19, n° 297) de traduire paicer
(vv. 4101 et 4166) par «chasser». Contre G. RobertsonMellor, il justifie son système d’accentuation ainsi que
l’omission de l'e prosthétique dans un texte rédigé par un
Italien et destiné à un public italien.] M.H.
17. GILLESPIE, George : Wolframs Beziehungen zur Heldendichtung, dans Studien zu Wolfram von Eschenbach, pp. 67-74.
[L’A. a réuni quelques extraits de textes dans lesquels
Wolfram von Eschenbach établit un rapport avec des personnages de chansons de geste (p. ex. la Nibelungensage et
la Dietrichepik). Il constate que le Willehalm contient bon
nombre d’allusions aux épopées relatives à Dietrich von
Bern. De plus il montre que les noms des dieux païens, ainsi
que ceux de quelques personnages secondaires empruntés
aux chansons de geste, ont été introduits, par l’intermédiaire
de Wolfram, dans les épopées allemandes tardives.]
—
33 —
18.
JONES, Martin H. : «de tjostiure uz vünf scharn» (Willehalm 362,4), dans Studien zu Wolfram von Eschenbach,
pp. 429-441.
[Dans l’histoire militaire on est arrivé à la conclusion que,
contrairement à ce qui avait été supposé pendant longtemps,
les chevaliers du Moyen Âge ne luttaient pas individuellement, mais en formation serrée qui évoluait suivant une tactique bien définie. Partant de là, en étudiant les combats du
Willehalm, l’A. remarque que le poète allemand nous présente sous un jour défavorable les scènes où le chevalier s’est
détaché du groupe afin de se couvrir de gloire. Il est intéressant toutefois de noter que ces scènes se déroulent toujours
du côté païen. Le combat individuel n’est possible chez Wolfram que sous la forme du tjost. Certes, il nous décrit parfois des duels, mais ceux-ci font toujours partie intégrante
de la bataille ; il s’agirait donc plutôt d’un premier assaut
donné par la tjostiure — c’est-à-dire une certaine partie des
deux bataillons — avant la bataille générale. Dans d’autres
cas, nous avons affaire à un groupe anonyme de chevaliers,
si bien que les descriptions de duels doivent être plutôt
prises comme des exemples qui permettent à Wolfram de
diversifier ses combats. Ces mêmes descriptions dans les
chroniques latines du Moyen Âge prouvent que la tjoste
était courante dans les batailles à cette époque.]
19.
KLEIN, Hans-Wilhelm : Die Bedeutung der Aachener
Handschriften des Pseudo-Turpin (Chronik von Karl dem
Großen und Roland), dans Zeitschrift des Aachener Geschichtsvereins, 93, 1986, pp. 31-38.
[Tout d’abord, l’A. donne rapidement le contenu du De
sanctitate meritorum et gloria miraculorum Karoli Magni se
trouvant à Aix-la-Chapelle, qui, à côté d’un nombre important de miracles attribués à Charlemagne, contient, sous une
forme raccourcie, les sept premiers chapitres du Pseudo-Turpin et ensuite, le texte entier dans sa version intégrale. Il
montre que, comme le groupe R (Ripoll), le groupe de
manuscrits HA (Aix-la-Chapelle) du Pseudo-Turpin remonte
aux versions les plus anciennes du texte. Puis il décrit leurs
caractéristiques et leur histoire. Ses études concernant les
trois manuscrits du groupe HA ont montré qu’aucun n’a
servi de modèle aux autres et que leurs erreurs, qui remon-
—
34 —
tent à un modèle commun, ne sont pas graves, car l’intérêt
de ces manuscrits est ailleurs. En effet, de nombreux passages corrompus du manuscrit de Compostelle peuvent être
corrigés à l’aide des manuscrits HA, si l’on considère que
ceux-ci, à cause de l’isolement relatif de la tradition en Allemagne, nous offrent un état du texte plus ancien.]
20.
KRAUß, Henning : La spéculation épique et le problème de
l’histoire, dans Testi, cotesti e contesti del franco-italiano,
pp. 225-231.
[Contrairement à Alfred Adler (voir B.B.S.R., 10, n° 1),
qui tend à placer les chansons de geste aux côtés des mythes
quasi transhistoriques et à concéder à la spéculation épique
une liberté de mouvement quasi illimitée, l’A. démontre :
1. que même lorsqu’il s’agit de chansons de geste tardives
comme les chansons franco-italiennes, la combinaison de
thèmes et de motifs est nettement conditionnée par des facteurs historiques et idéologiques ;
2. que la liberté de combinaison des matériaux ne devient
possible que dans la mesure où le genre de la chanson de
geste perd tout rapport avec son fondement dans la vie et
que l’élargissement de la liberté de mouvement est aussi une
conséquence des emprunts faits aux autres genres littéraires.
On peut vérifier ces thèses d’abord dans l’histoire poétique de Roland en Italie. L’idéal bourgeois du moyen terme
rend nécessaires et la prouesse et la sagesse. C’est pourquoi
dans l'Entrée d’Espagne, p. ex., Roland est l’incarnation de
l’harmonie idéale entre le summum de la hardiesse et le
comble de la sagesse. Dans l'Aquilon de Bavière, Roland,
pour convertir les païens, préfère le rôle de prédicateur à
celui du guerrier. C’est parce que la spiritualisation du
métier de guerrier répond au désir de paix d’une Italie
dévastée par les capitani di ventura. Dans Macaire, le fidèle
vilain Varocher se substitue au fidèle vassal Guillaume, le
concept de la noblesse héréditaire étant ainsi remplacé par
celui de la noblesse de mérite parce que le public bourgeois
doit être capable de s’identifier au héros. Par contre, dans
les Nerbonesi d’Andrea da Barberino, le vilain Ispinardo ne
jouit plus d’aucune influence politique. Sa réduction à un
rôle secondaire est due à la prise de pouvoir des signori, à
qui la possibilité d’une mobilité quasi illimitée ne convenait
—
35 —
plus. De même, le concept d’une chevalerie sans relation
avec l’origine sociale, présenté par le roi lombard dans la
Prise de Pampelune est conditionné par des motifs idéologiques enracinés dans la réalité historique. Dans l'Aquilon,
Raffaele da Verona opte pour la virginité du couple Roland
et Aude, afin de rapprocher Roland, élu de Dieu, des chevaliers du Graal dans la Tavola Ritonda qui ressemblent aux
moines des ordres mendiants contemporains.] M.H.
21
22.
LOFMARK, Carl : Das problem des Unglaubens im « Willehalm », dans Studien zu Wolfram von Eschenbach, pp. 399413.
[Selon l'A., le problème religieux que pose le Willehalm se
résume à la question suivante : comment les chevaliers chrétiens doivent-ils se comporter envers leurs adversaires
païens ? L’A. montre que, dans le Willehalm, les païens ne
sont pas des enfants de Dieu, le baptême en étant la condition nécessaire, et que, de ce fait, après leur mort, ils sont
jetés aux enfers. Partant de là, nous pouvons donc reformuler la question ainsi : comment amène-t-on les païens à se
faire baptiser? Chez Wolfram, contrairement au Rolandslied, la conversion d’un païen ne s’obtient pas par la force
ou par l’humiliation au cours d’une dispute, mais par la
güete et par la minne, cette dernière formant ici un tout, car
le poète ne sépare plus l’amour spirituel de l’amour terrestre. Mais si Willehalm et Gyburc traitent les païens avec
respect, c’est aussi parce qu’ils ont peur de commettre un
péché en maltraitant la création de Dieu, c’est-à-dire ici les
païens. Donc si Wolfram, faisant allusion à la doctrine de
la Trinité chez Abélard, désigne la Trinité par les substantifs
kraft, wisheit et güete, il nomme en même temps les trois
facteurs essentiels pour convertir l’esprit, le corps et l'âme
des païens.]
MANDACH, André DE : Sur les traces de la cheville ouvrière
de l’« Entrée d’Espagne » : Giovanni di Nono, dans Testi,
cotesti e contesti del franco-italiano, pp. 48-64.
[L’A. a découvert quelques convergences entre l'Entrée
d’Espagne et les œuvres latines de Giovanni di Nono.
D’abord, quelques noms propres utilisés dans la chanson de
geste franco-italienne réapparaissent dans des œuvres de
—
36 —
Giovanni : Gilarés et Dardanus dans le De Hedificatione
Urbis Patavie ; Félidés, Bacharuf, Hecubar, Lionés, Dionés,
Anseïs et Theseü dans le De Generatione aliquorum Civium
Urbis Paduae et enfin Pantasilie/Partesillan dans la Visio
Egidii Regis Patavie. Dans la Visio, Giovanni décrit les
portes de Padoue en indiquant les aires vers lesquelles elles
s’ouvrent ; la même méthode est appliquée dans l'Entrée,
lorsque l’auteur décrit les portes de Nobles. Giovanni
signale aussi que c’est Charlemagne qui fit construire la
porte de Saint-Gilles à Padoue. Dans le De Generatione, la
famille padouane des Rossi adopte le blason de Roland, et
dans la même œuvre, Giovanni fait descendre les seigneurs
de Nono et de Castelli du lignage d’Aimeri de Narbonne.
L'Entrée mentionne aussi Aimeri ainsi que Renaut de Montauban, dont Giovanni relate également l’histoire dans le De
Generatione. Il a puisé dans la continuation de l'Entrée de
Nicolas de Vérone les détails que donne Giovanni dans cette
œuvre sur la conquête de Pampelune. La forme du nom du
roi lombard Dysirerius que donne Giovanni dans ce
contexte trahit une origine épique et coïncide avec celle
qu’utilise l'Entrée. La chanson fait aussi allusion à la fondation de Padoue par Antenor de Troie, événement célébré par
Giovanni dans le De Hedificatione. Toutes ces convergences
rendent probable que Giovanni est l’auteur de l'Entrée et
qu’il révèle son nom par un calembour justement dans le
vers 10974 où il prétend explicitement le taire : « Mon nom
vos non dirai », « Non » étant la forme italienne septentrionale de Nono.] M.H.
23.
Timothy : Minne-translatio und Chanson de
geste-Tradition. Drei Thesen zum « Willehalm-Roman »
Ulrichs von dem Türlin, dans Geistliche und weltliche Epik
des Mittelalters in Österreich, pp. 57-74.
[Dans son exposé sur le poème d'Arabel, l’auteur vérifie
les trois thèses suivantes :
1. L’auteur du Willehalm-Roman, Ulrich von dem Türlin,
a conçu un roman, qui, à l’origine, ne faisait pas partie intégrante de la trilogie du Willehalm. C’est la tradition qui l’y
a placé par la suite. L’auteur n’ayant pas achevé son œuvre,
on a essayé plus tard en remaniant le roman d’en faire la
première partie d’une trilogie.
MCFARLAND,
— 37 —
2. Ulrich a créé son épopée Arabel en partant d’un épisode emprunté à la tradition de la chanson de geste auquel
il a ajouté des éléments du roman courtois tardif. C’est cette
juxtaposition du christianisme et de l’érotique que l’auteur
souligne sur le plan rhétorique afin de mettre en relief l’idée
principale de son œuvre, qui est de montrer comment, au
travers du personnage d’Arabel qui vient en France pour y
être baptisée, l’amour païen, sensuel et érotique devient un
amour pour ainsi dire chrétien.
3. La façon dont Ulrich traite la matière de Willehalm
correspond à beaucoup d’égards aux exigences que l’on
pourrait attendre d’un auteur soutenu par le mécène Ottakar II de Bohême. Dans la reprise de la transformation de
la matière nous voyons apparaître non pas l’idée d’un
empire allemand, mais plutôt l’idéal qui fait renaître au
niveau européen l’enthousiasme pour les croisades, idéal que
nous trouvons réalisé dans la politique franco-angevine de
Louis IX et de Charles d’Anjou.]
24.
MENEGHETTI, Maria Luisa : Ancora sulla « Morte (o Testamento) di Carlo Magno », dans Testi, cotesti e contesti del
franco-italiano, pp. 245-284.
[La Mort Charlemagne franco-italienne utilise beaucoup
de matériaux épiques préexistants. Parmi les subtiles allusions intertextuelles, il faut compter la désignation du successeur de Charlemagne, qui est inspirée par la première
branche du Couronnement de Louis. Quand plusieurs barons
refusent de se charger de la régence pour le fils mineur de
Charlemagne, l’auteur imite la scène exordiale de la Prise de
Narbonne insérée dans la rédaction V4 de la Chanson de
Roland, où les barons refusent de recevoir Narbonne en fief.
La scène où Charlemagne marie une de ses filles combine les
données d’Élie de Saint-Gilles avec celles d'Aye d’Avignon.
Mais il y a aussi des allusions explicites, sous forme de références prospectives et rétrospectives très précises, aux chansons de la Geste de Monglane et de la Geste des rois de
France, bien que la Mort semble n’avoir jamais fait partie
d’une compilation cyclique. Entre autres, les allusions de la
Mort présupposent la connaissance du grand cycle de Monglane sous une forme semblable à celle du manuscrit D
(B.N., f. fr. 1448). Lorsque la Mort mentionne les premiers
—
38 —
25.
26.
exploits des fils d’Aimeri, elle ne se réfère pas aux Narbonnais, mais au Departement conservé dans D. Le Departement
et le récit rétrospectif dans la Mort servent à préparer des
événements dont Guillaume sera le protagoniste ; la succession des fils d’Aimeri ainsi que leur progéniture est absolument identique dans le Departement et dans la Mort ; la
Mort ne fait pas allusion au siège de Narbonne que seul D
élimine aussi ; enfin, les aventures de Guillaume que
contiennent les branches du Couronnement qui succèdent au
couronnement propre sont inconnues à la Mort, ce qui indique que ce poème se base sur la version brève du Couronnement, conservée uniquement dans D. La Mort n’est pas un
remaniement d’une chanson française perdue, mais un
poème d’origine franco-italienne, parce qu’on ne découvre
pas la moindre trace de ses données essentielles dans la tradition française. Le poème fut composé vers 1300, la seule
copie datant d’environ 1320. Dans I Nerbonesi, Andrea da
Barberino raconte d’une manière très semblable les circonstances de la mort de Charlemagne ; cependant, la structure
du récit étant différente, la Mort ne peut pas être la source
directe d’Andrea. I Nerbonesi et la Mort ont puisé dans une
source commune. — En appendice, l’A. donne l'editio princeps du poème.] M.H.
MORGAN, Leslie Zarker : Text and Non-Text : For a Standard Lemmatization of Franco-Italian, dans Testi, cotesti e
contesti del franco-italiano, pp. 209-222.
[L’A. discute des problèmes de la détermination des
lexèmes, de l’application des apostrophes, de la distinction
des homonymes et des homographes, de l’utilisation des
accents, de la résolution des abréviations, du traitement des
semi-voyelles et des semi-consonnes, de la métrique et des
rubriques à partir du manuscrit V13 de la Geste Francor.] M.H.
OHLY, Friedrich : Beiträge zum « Rolandslied », dans Philologie als Kulturwissenschaft, Studien zur Literatur und Geschichte des Mittelalters, Festschrift für Karl Stackmann
zum 65. Geburtstag, publié par Ludger GRENZMANN,
Hubert HERKOMMER et Dieter WUTTKE, Göttingen,
Gesellschaft
für
wissenschaftliche
Datenverarbeitung,
1987, pp. 90-135.
—
39 —
[Dans son exposé, l'A. réunit trois études relativement
indépendantes, dont la première se propose de mettre en
valeur les éléments bibliques chez Genelun. Il montre ce que
ce personnage doit au traître biblique Judas, tout en soulignant que le traître médiéval nous est présenté sous un jour
encore plus défavorable. Selon l’A., ceci n’a pas une valeur
typologique, car c’était à l’époque un topos littéraire. Si
Konrad attribue d’autre part à Genelun les paroles du
grand-prêtre Kaiphas qui préférerait la mort du Christ à
celle de tout son peuple, ces propos ne sont pas en contradiction avec la volonté de Genelun de mourir pour ses
hommes, volonté qu’il avait exprimée peu de temps auparavant. Ces deux attitudes doivent toutefois être considérées
comme un péché, car on ne doit mourir que pour Dieu et,
comme le montre l'A. au travers du païen Blascandiz, préférer la paix au prix de la vie d’un homme est une attitude
condamnable. Finalement, dans une digression, il remarque
que cette façon de penser n’est déjà plus valable dans Partonopier und Meliur.
Dans sa deuxième étude, il prouve tout d’abord que, dans
l’épilogue du Rolandslied, les vv. 9050 ss ne se réfèrent pas
à la cour des Guelfes, mais présentent au contraire un écho
de la description de la Jérusalem céleste que l’on trouve
dans l’Apocalypse. Puis l'A. interprète le v. 9069 du
Rolandslied et explique, en se servant de parallèles pris à de
nombreuses œuvres littéraires en moyen haut allemand, la
signification de versûmen et de ze gerichte stân : versûmen
désigne un péché quelconque commis contre la grâce de
Dieu et ze gerichte stân signifie « être disposé à faire pénitence ». Faire traduire la Chanson de Roland en allemand
aurait pu être cette expiation.
Dans sa troisième étude, l’A. passe en revue les représentations de Charlemagne et de ses chevaliers que l’on trouve
à l’extérieur et à l’intérieur des cathédrales. Il constate qu’au
XIIe siècle on les trouve sur la façade, le portail et, à l’intérieur de l’église, sur les chapiteaux et le sol. Les représentations n’attribuent pas d’auréole aux figures. Sur l'Aachener
Karlsschrein (1200-1215) l’empereur en a une pour la première fois et à partir de là, Charlemagne et Roland sont
représentés au milieu d’autres saints dans les parties les plus
sacrées de l’église.]
—
40 —
27.
RÖLL, Walter : Zum Prolog von Wolframs « Willehalm »,
dans Studien zu Wolfram von Eschenbach, pp. 415-428.
[Tout d’abord l’A., analysant l’attitude du locuteur envers
son destinataire, étudie la structure du prologue du Willehalm. Il parvient à une division qui ne diffère que partiellement de celle de Lachmann et il montre en même temps que
chaque partie de ce texte présente une idée bien définie.
Toutefois trois points retiennent son attention. Selon lui, les
vv. 1,29-2,2 ne sont pas une louange de la création, mais
plutôt sa représentation en tant que condition nécessaire
pour la genèse de l’œuvre d’art. Deuxièmement il montre
qu’aux vv. 1,1-1,28, le poème s’adresse certes à Dieu le Père
et à son fils, mais non au Saint-Esprit, celui-ci n’étant pour
des raisons dogmatiques qu’une force envoyée par Dieu.
C’est d’ailleurs ce que lui demande le locuteur dans une
autre partie du prologue. Outre cela, il propose une correction des vv. 2,23 ss. Dans la deuxième partie de son exposé,
l’auteur se propose d’expliquer la conception de Dieu et de
la création qui est à la base de ce prologue. En puisant dans
des textes scholastiques latins de l’époque, il précise tout
d’abord l’idée de l’immensité de Dieu qu’on trouve chez
Wolfram. Puis il montre que la représentation de la création
est organisée d’une manière qui rappelle celle des traités
scholastiques connus.]
28.
SEGRE, Cesare, BERETTA, Carlo : Il codice V4 della « Chanson
de Roland», dans Testi, cotesti e contesti del franco-italiano, pp. 128-142.
[Dans sa Presentazione (con reflessioni sul francoveneto,
C. Segre définit le franco-italien comme étant un diasystème
qui se caractérise par la neutralisation généralisée d’oppositions soit françaises soit italiennes. Cela aboutit à une langue qui élimine des distinctions fondamentales et qui ne vise
pas à être compréhensible. Au lieu de faciliter la compréhension du français pour des Italiens du nord, ce mélange linguistique les oblige à maîtriser une langue différente des
deux idiomes qui sont à sa base et en même temps plus complexe à cause de nombreux homographes et homophones.
Dans son étude La « Prise de Narbonne » nel cod. V4 della
« Chanson de Roland », C. Beretta prouve par une analyse
des rimes que cet épisode ne peut pas simplement avoir été
—
41 —
copié sur un original français, mais qu’il doit avoir été
rédigé en Italie du nord. Pourtant les parallèles stylistiques
avec l'Aimeri de Narbonne français interdisent de le considérer comme une œuvre composée indépendamment par un
auteur italien ; il s’agit donc d’un remaniement d’une chanson française. Les divergences de contenu entre la Prise et
la Chanson de Roland propre imposent la conclusion suivante : cet épisode n’a été inséré dans la chanson qu’en Italie et uniquement dans le manuscrit V4. Son insertion provoque des modifications dans les passages qui relatent le
retour de l’armée franque, modifications propres à V4 exclusivement. La Prise sert de transition entre la partie de V4
qui suit l’ancienne version française assonancée et celle qui
suit la version plus récente rimée. L’idée d’utiliser justement
ce récit comme charnière peut avoir été inspirée par le
vers 3683 du manuscrit d’Oxford. Les deux prières de Charlemagne, l’écroulement des murs de Narbonne et quelques
autres détails n’ont été ajoutés à la Prise qu’au moment de
son insertion dans la Chanson de Roland.] M.H.
29.
SHAW, Frank : Die Darstellung Karls des Großen in Jans Enikels Weltchronik und anderweit, dans Geistliche und weltliche Epik des Mittelalters, pp. 119-128.
[L’A. compare sous trois aspects la représentation de
Charlemagne dans la Weltchronik de Jans Enikel avec celle
de la Kaiserchronik et de Karlmeinet : il étudie les succès
militaires de Charlemagne, la relation qui existe entre la
parenté de Leo et de Charles et le fait que ce dernier obtient
le titre d’empereur, ainsi qu’une fiction qui a pour sujet un
péché commis par l’empereur. Il conclut que la Weltchronik
n’appartient pas au groupe d’œuvres qui suivent la tradition
française et qui soulignent le caractère miraculeux du personnage.]
30.
TYSSENS, Madeleine : Poèmes franco-italiens et « Storie Nerbonesi ». Recherches sur les sources d’Andréa da Barberino,
dans Testi, cotesti e contesti del franco-italiano, pp. 307324.
[L’A. se propose d’examiner la thèse de Joël Grisward
(voir B.B.S.R., 14, n° 211), selon laquelle I Nerbonesi ont
conservé des éléments de l’antique épopée indo-iranienne
—
42 —
négligés par les chansons de geste françaises du cycle de
Monglane. Il faut donc étudier les sources des Nerbonesi et
plus précisément la question de savoir si le roman manifeste
des affinités particulières avec les versions franco-italiennes
des chansons de la Geste de Monglane. En ce qui concerne
Aliscans, il y a des points de rencontre spécifiques entre la
version M (V8) et I Nerbonesi dans la scène où Rainouart et
son père s’affrontent sur le champ de bataille, et dans celle
du mariage de Rainouart. Dans le cas de Folque de Candie,
l’identité des formes de certains noms propres ainsi que l’absence ou la présence de certains détails narratifs dans la version franco-italienne V1 (V19) et I Nerbonesi permettent de
conclure que la source d’Andrea est plus proche de V1 que
d’aucun autre manuscrit. Bien qu’on n’ait conservé aucun
poème français qui corresponde à la Mort Charlemagne
franco-italienne, des allusions à la mort de l’empereur dans
la version D du Couronnement de Louis, dans Les Enfances
Vivien et Les Narbonnais semblent renvoyer à un poème
français perdu. Sans aucun doute, Andrea a utilisé la version franco-italienne, dont il reproduit fidèlement les données. Dans les différents récits de l’exil des Aimerides, contenus dans Les Narbonnais et I Nerbonesi, J. Grisward a
reconnu les traces d’un vieux schéma indo-européen, selon
lequel le roi fondateur distribue à ses fils le monde autour
du pays central et les charges selon les trois fonctions, le
partage se faisant au terme d’épreuves individuelles. Cependant cette structure mythique ne se retrouve complètement
ni dans Les Narbonnais où l’épreuve qualifiante manque, ni
dans I Nerbonesi où Aimeri, après avoir lutté avec ses fils
dans une série de combats singuliers, ne distribue rien. En
ce qui concerne le modèle du récit de l’exil utilisé par
Andrea, il a puisé à la même source que la Mort Charlemagne : il a existé un Departement des enfants Aimeri
franco-italien — et peut-être français — perdu qui entre
autres chantait les combats d’Aimeri contre chacun de ses
fils et leurs conquêtes respectives, qui ne leur ont pas été
assignées par leur père. Contre J. Grisward, qui plaide pour
un rapport originel entre le Departement et le Siège de Narbonne, parce qu’il y voit un autre schéma indo-européen —
déchéance du père, conséquence de l’expulsion de ses fils et
leur réunion pour restaurer sa dignité —, l’A. défend sa
—
43 —
thèse de 1969 (voir B.B.S.R., 6, n° 67) à laquelle le Département franco-italien, qui ne mentionne pas de siège de Narbonne, apporte une nouvelle preuve. Mais il se peut que le
remanieur qui a établi la séquence Département - Siège, bien
qu’il procède au départ de poèmes autonomes, ait été inspiré
par un vieux schéma narratif demeuré dans la mémoire collective.] M.H.
31.
WUNDERLI, Peter : « s e » omnipersonnel dans l’« Aquilon de
Bavière », dans Testi, cotesti e contesti del franco-italiano,
pp. 80-111.
[L’A. décrit et délimite l’emploi de se réfléchi pour une
personne autre que la troisième dans l'Aquilon de Bavière ;
il montre que ce phénomène se rencontre dans d’autres
textes franco-italiens et que ces manifestations littéraires
doivent être corrélées avec le fait que des constructions de
ce genre se trouvent aussi dans des dialectes italiens toscans
et septentrionaux ; il place les données italiennes dans le
cadre plus large des langues romanes et des langues européennes en général. La structuration sémantique du système
personnel avec le délocuteur comme terme absolument non
marqué crée la possibilité d’employer se comme terme non
marqué pour toutes les autres personnes, à moins que la
personne incidée soit explicitée ailleurs. Dans ce cadre général, d’autres facteurs peuvent devenir efficaces. Comme dans
Aquilon l’expansion de se réfléchi se borne à la première personne du pluriel, elle peut être appuyée par la réduction
phonétique ci > ce > se. Si justement les textes franco-italiens ont conféré un statut de littérarité à un phénomène qui
dans les langues romanes est caractéristique des idiomes non
littéraires, c’est parce que des traits régionaux et populaires
renvoyant à l’idiome gallo-italien parlé remplissent la fonction qui consiste à conférer à cette langue artificielle un
aspect familier pour le public visé.] M.H.
COMPTES RENDUS
32.
AA.VV., FORSCHUNGSINSTITUT FÜR MITTELALTER UND
RENAISSANCE : Das Ritterbild in Mittelalter und Renaissance, Düsseldorf, Droste, 1985 (Studia humaniora. Düs-
—
44 —
seldorfer Studien zu Mittelalter und Renaissance,
189 pages.
C.R. de K. W. Hempfer, dans R.F., 100, 1988, pp. 391 395.
33.
34.
35.
1),
AA.VV., Lexikon des Mittelalters III (Codex Witonensis —
Erziehungs- und Bildungswesen), München und Zürich,
Artemis Verlag, 1984-1986, VIII -2218 cols.
C.R. de P. Dinter, dans Arcadia, 23, 1988, pp. 314-317.
AA.VV., SCHNELL, Rüdiger (éd.) : Die Reichsidee in der
deutschen Dichtung des Mittelalters, Darmstadt, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 1983 (Wege der Forschung,
589), VII - 458 pp.
C.R. de W. Schröder, dans Anzeiger für das deutsche
Altertum, 98, 1987, pp. 114-118.
BOMBA, Andreas : Chansons de geste und französisches
Nationalbewußtsein im Mittelalter. Sprachliche Analysen
der Epen des Wilhelmszyklus, Stuttgart, Steiner Verlag,
1987 (Text und Kontext, 5), 330 pages.
C.R. de K. Klooke, dans Historische Zeitschrift, 249,
1989, pp. 155-156.
36. BUSCHINGER, Danielle : Guillaume et Willehalm. Les épopées
françaises et l’œuvre de Wolfram von Eschenbach. Actes du
colloque des 12 et 13 janvier 1985, Göppingen, Kümmerle
Verlag, 1985, 171 pages.
C.R. de Fr. Wolfzettel, dans Z.R.P., 115, 1989, pp. 201202.
37. DOMEZ, Josef : Untersuchungen zur Sprache der Kölner
« Willehalm »-Handschrift K (Hist. Arch. d. Stadt,
W 357), Göppingen, Kümmerle Verlag, 1984 (Göppinger
Arbeiten zur Germanistik, 416), 340 pages.
C.R. de H. Beckers, dans Zeitschrift für deutsche Philologie, 107, 1988, pp. 141-143.
38.
FLECKENSTEIN, Josef : Das ritterliche Turnier im Mittelalter.
Beiträge zu einer vergleichenden Formen- und Verhaltensgeschichte des Rittertums, Göttingen, Vandenhoeck und
— 45 —
39.
Ruprecht, 1985 (Veröffentlichungen des Max-PlanckInstituts für Geschichte, 80), 649 pages.
C.R. de K.-H. Borck, dans Anzeiger für deutsches Altertum und deutsche Literatur, 99, 1988, pp. 176-188.
VIEILLARD, Françoise, MONFRIN, Jacques : Manuel bibliographique de la littérature française du Moyen Âge de Robert
Bossuat. 3e supplément (1960-1980) I : Les origines, les
légendes épiques, le roman courtois, Paris, CNRS, 1986,
VII - 392 pages.
C.R. de B. Guidot, dans R.F., 100, 1988, pp. 418-419.
— Fr. Lebsanft, dans Z.F.S.L., 99, 1989, pp. 104-106.
—
46 —
BELGIQUE
ÉTUDES CRITIQUES
40.
41.
42.
DUFOURNET Jean, Le chevalier errant dans la littérature
médiévale, dans M.A., 95, 1989, pp. 135-141.
[Cet article bibliographique est constitué d’un long
compte rendu, faisant appel à la comparaison avec l’épopée,
de l’ouvrage de Marie-Luce Chênerie, Le Chevalier errant
dans les romans arthuriens en vers des XIIe et XIIIe siècles,
Genève, Droz, 1986 (P.R.F., 172), 758 pages.]
JANSSENS, Jozef D. : Dichter en publiek in creatief samenspel.
Over interpretatie van Middelnederlandse riderromans,
Leuven, Acco, 1988 (Leuvense Studiën en Tekstuitgaven
Nieuwe Reeks, 7), XII-324 pages.
[En se fondant sur des œuvres du moyen néerlandais
provenant de genres littéraires divers, l’ouvrage aborde et
développe diverses perspectives d’interprétation des « ridderromans » (archéologie textuelle, emprunts, questions d’originalité ou d’autonomie, problèmes de réception primaire ou
secondaire, rôle de la cour comtale de Flandre, etc.). On
retiendra particulièrement ici les références à Karel ende Elegast, Boudewijn van Seborch, Fierabras, Florigout, Garijn van
Montglavien, Hueve van Hamtone, Ogier van Denemarken,
Renout van Montalbaen, Roman der Lorreinen ...]
MOISAN, André : L’exploitation de l’épopée par la « Chronique du Pseudo-Turpin », dans M.A. 95, 1989, pp. 195-224.
[Cet article inventorie les matériaux épiques utilisés par
l’auteur de la Chronique du Pseudo-Turpin et examine l’art
« ou plutôt l’habileté avec laquelle l’auteur a élaboré sa
propre construction ». Cet auteur mêle l’écho de faits
récents ou contemporains, avec des emprunts bibliques (par
—
47
—
ex. prises de Pampelune et de Luiserne et chute de Jéricho,
Josué VI, 11-21), la connaissance d’un terrain connu (par ex.
en Charente, sites de Taillebourg et de Saintes), la matière
empruntée à l’épopée (chanson d’Agolant, tradition rolandienne, version ancienne de la Chevalerie Ogier, une Entrée
d'Espagne, Mainet, une version des Saisnes), le trajet de
deux routes du Guide de Saint-Jacques (Via Turonensis, Via
Aegidiana). L’article caractérise enfin la Chronique dans la
complexité de la mentalité contemporaine, imbrication de
sacré et de profane.]
43. PARISSE, Michel : Église, noblesse et chevalerie. La chevalerie
mode d’emploi, dans M.A., 95, 1989, pp. 329-333.
[Il s’agit en fait d’un article bibliographique rendant
compte d’un recueil consacré au concept de chevalerie du
XIe au XVIe siècle en Angleterre, en France et en Allemagne
dans un souci d’interdisciplinarité : AA.VV. HARPER, Christopher et HARVEY, Ruth, The ideals and practice of medieval
knighthood, Papers from the first and second Strawberry Hill
conferences, Woodbridge, The Boydell Press, 1986, XIII178 pages.]
COMPTES RENDUS
44.
45.
AA.VV. BENDER, Karl-Heinz avec la collaboration de KLEBER, Hermann (éds) : Les épopées de la Croisade. Premier
colloque international (Trèves, 6-11 août 1984), Stuttgart,
Franz Steiner Verlag, 1987 (Z.F.S.L., Beihefte, Neue
Folge, 11).
C.R. par C.A. Van Coolput, dans Let. rom., 43, 1989,
pp. 109-111.
AA.VV. NYBERG, T. (éd.) : History and Heroic Tale. A symposium. Proceeding of the eight International Symposium
organized by the Center for the Study of Vernacular Literature in the Middle Ages, Odense, Odense University
Press, 1985, 241 pages.
C.R. de N. Henrard, dans M.A., 95, 1989, pp. 168-169.
— N. Voorwinden, dans Leuvense Bijdragen, 76,
1988, pp. 501-503.
—
48
—
46.
AA.VV., SUARD, François et BURIDANT, Claude (éds) :
Richesse du proverbe, Lille, Université de Lille III, 1984
(Bien dire et bien aprandre, 3), XIII-162 et 275 pages.
C.R. de Cl. Thiry, dans M.A., 95, 1989, pp. 370-371.
47.
ASHBY-BEACH, Genette : The « Song of Roland ». A Generative Study of the Formulaic Language in the Single Combat, Amsterdam, Rodopi, 1985, 190 pages.
C.R. de Ed. A. Heinemann, dans M.A., 95, 1989, pp. 350351.
48.
BABCOCK, Robert : Sigebert de Gembloux and the « Waltharius », dans Mittellateinisches Jahrbuch, 21, 1986, pp. 101 105.
C.R. de R. Beyers, dans Scriptorium, 42, 1988, p. 144*.
49.
BRAEKMAN, W.L. (éd.) : Een schone ende wonderlijcke Historie van Rijckaert zonder Vreese. Een te Antwerpen
gedrukt volksboek van 1619, bezorgd en ingeleid door
W.L.B., Brugge, M. van de Wiele, 1986.
C.R. de W. Waterschoot, dans Spiegel der Letteren, 30,
1988, pp. 96-99.
50.
BUMKE, J. : Höfische Kultur. Literatur und Gesellschaft im
hohen Mittelalter, München, Deutscher Taschenbuch Verlag, 1986, 861 pages en 2 volumes.
C.R. de J. Caries, dans M.A. 94, 1988, pp. 496-498.
51.
BUSCHINGER, Danielle (éd.) : Wigamur. Édité avec introduction et index par D.B., Göppingen, Kümmerle Verlag,
1987 (Göppinger Arbeiten zur Germanistik, 320),
141 pages.
C.R. de A. Classen, dans Leuvense Bijdragen, 77, 1989,
pp. 470-471.
52.
DANIEL, Norman : Heroes and Saracens. An Interpretation
of the Chansons de Geste, Edinburgh, Edinburgh University Press, 1984, 349 pages.
C.R. de J. Fiori, dans M.A., 95, 1989, pp. 158-160.
—
49
—
53.
FLORI, Jean : L’essor de la chevalerie, XI-XIIe siècles,
Genève, Droz, 1986 (Travaux d’histoire éthico-politique,
46), VIII-404 pages.
C.R. de B. M. Tock, dans R.H.E., 84, 1989, pp. 127-128.
54.
HAYMES, Edward : « Ortnit » und « Wolfdietrich ». Abbildungen zur handschriftlichen Ueberlieferung spätmittelalterlicher Heldenepik, Göppingen, Kümmerle, 1984 (Litterae,
86).
55.
56.
57.
58.
C.R. de W. Neuhauser, dans Scriptorium, 42, 1988,
pp. 61*-62*.
HELM, Dagmar (éd.) : « Karl und Galie ». « Karlmeinet »,
Teil I. Abdruck des Handschrift A (2290) der Hessischen
Landes- und Hochschulbibliothek Darmstadt und der
8 Fragmente. Herausgegeben und erläutert von D.H., Berlin, Akademie-Verlag, 1986 (Deutsche Texte des Mittelalters, 74), VIII-543 pages.
C.R. de G. Zandt, dans Leuvense Bijdragen, 77, 1988,
pp. 57-61.
IWEMA, K. : De Middelnederlandse fragmenten van « Loyhier
en Malaert ». Een bronnenuitgave, dans Leuvense Bijdragen, 75, 1986, pp. 433-494.
C.R. de J. Reynaert, dans Scriptorium, 42, 1988, p. 193*.
KNAPP, Fritz-Peter : « Chevalier errant » und « fin amor ».
Das Ritterideal des 13. Jahrhunderts im Nordfrankreich
und im deutschsprachigen Südosten. Studien zum « Lancelot en prose », zum « Moritz von Crâun », zur « Krone »
Heinrichs von dem Türlin, zu Werken des Strickers und
zum « Frauendienst » Ulrichs von Lichtenstein, Passau,
Passiva Universitätsverlag, 1986 (Schriften der Universität
Passau. Reihe Geisteswissenschaften, 8), 108 pages.
C.R. de Fr. Willaert, dans Leuvense Bijdragen, 77, 1988,
pp. 75-76.
KRÜGER, Rüdiger : Studien zur Rezeption des sogenannten
Jüngeren Titurel, Stuttgart, Barbara Fay und Verlagsbuchhandlung, Stuttgart (Helfant Studien, 1), 248 pages.
C.R. de A. Classen, dans Leuvense Bijdragen, 77, 1988,
pp. 66-67.
—
50
—
59. ROSELLINI, Aldo (éd.) : La « Geste francor » di Venezia. Edizione integrale del Codice XIII del Fondo francese della
Marciana. Introduzione, note, glossario, indice dei nomi a
cura di A.R., Brescia, 1986 (Pubblicazioni del Centro di
Linguistica dell'Università Cattolica, Saggi e Monografie,
6), 850 pages.
C.R. de L. Bartolucci-Chiecchi, dans Scriptorium, 42,
1988, pp. 181*-182*.
60. ROUSSEL, Claude : Tradition épique et innovation romanesque : remarques sur deux versions de la « Chevalerie
Vivien », dans Let. rom., 37, 1983, pp. 3-30.
C.R. de E. Van Balberghe, dans Scriptorium, 42, 1988,
p. 229*.
61. RYCHNER, Jean : Du «Saint Alexis» à François Villon.
Études de littérature médiévale, Genève, Droz,
(P.R.F., 169), VI-394 pages.
C.R. de J. Dufournet, dans M.A., 95, 1989, pp. 336-338.
1985
62. SCHNELL, Rüdiger : Causa amoris. Liebeskonzeption und Liebesdarstellung in der mittelalterlichen Literatur, Bern,
München, Francke Verlag, 1985, 583 pages.
C.R. de Fr. Willaert, dans Leuvense Bijdragen, 77, 1988,
pp. 70-74.
63. TAEGER, Burkhard (éd.) : Der « Heliand ». Ausgewählte
Abbildungen zur Überlieferung. Herausgegeben von B.T.
mit einem Beitrag zür Fundgeschichte des Straubinger
Fragments von Alfons HUBER. Göppingen, Kümmerle,
1985 (Litterae, 103), XXV-34 pages.
C.R. de Chr. Peeters, dans Scriptorium, 42, 1988, p. 62*.
64. VAN EMDEN, Wolfgang (éd.) : « Vivien de Monbranc ».
Chanson de geste du XIIIe siècle, Genève, Droz, 1987
(T.L.F., 344), 134 pages.
C.R. de P. Cockshaw, dans Scriptorium, 42, 1988,
pp. 132*-133*.
—
J.P. Martin, dans Let. rom., 43, 1989, pp. 213-215.
—
H.R. Runte, dans R.B.P.H., 64, 1988, pp. 685-686.
—
51
—
65.
66.
VAN OOSTROM, F.P. : Het woord van eer. Literatuur aan het
Hollandse hof omstreeks 1400, Amsterdam, Meulenhoff,
1987, 374 pages.
C.R. de J. Reynaert, dans Spiegel der Letteren 30, 1988,
pp. 297-304.
VIEILLARD, Françoise et MONFRIN, Jacques : Manuel bibliographique de la littérature française du Moyen Âge de
Robert Bossuat. Troisième supplément (1960-1980).
Tome Ier : Les origines, les légendes épiques, le roman
courtois, Paris, C.N.R.S., 1986, 394 pages.
C.R. de M. Brix, dans Let. rom., 42, 1988, p. 267.
—
52
—
ESPAGNE (*)
BIBLIOGRAPHIES
67.
Boletín Bibliográfico de la Asociación Hispánica de Literatura Medieval. Fasc. 2, 1988. Coordinación y edición a
cargo de V. BELTRÁN. Barcelona, PPU, 1989.
[El presente fascículo està formado por la bibliografía de
la Literatura Catalana (a cargo de L. BADIA y colaboradores) y de la Literatura Española (a cargo de A. DEYERMOND, G. ORDUNA, V. BERTOLUCCI-PIZZORUSSO y Vicente
BELTRÁN y colaboradores). Se incluyen al final del volumen
un censo de Tesis en elaboración y de Tesis de Doctorado.
La bibliografía está ampliamente comentada.]
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
68.
Cantar de Mío Cid. Texto de R. MENÉNDEZ PIDAL. Versiones modernas de C. J. CELA, A. REYES y P. SALINAS. Al
cuidado de B. MORROS. Barcelona, Círculo de Lectores
(Biblioteca de Plata de los Clásicos Españoles), 1988.
[La introducción incluye artículos de varios autores :
« Poesía e Historia del Cantar del Cid », de F. Rico ; « Noticia del Cantar de Mío Cid », de R. Menéndez Pidal (tomado
de En torno al « Poema del Cid », 1963), texto al que
B. Morros ha añadido una visión de conjunto de la obra ;
« Nota sobre el texto y Guía bibliográfica », extremadamente breves, del mismo B. Morros. El Cantar primero
(Destierro) se presenta en la versión de C.J. Cela ; el Cantar
segundo (Bodas), en la de A. Reyes ; y el Cantar tercero,
* Bibliographie établie par C. Alvar et Paloma Gracia.
— 53 —
según la versión de P. Salinas. El libro se cierra con un
índice de personajes y lugares y con un par de mapas, tomados de la edición de I. Michael, Madrid, 1976. Como curiosidad, se puede indicar que se incluyen cuatro páginas que
reproducen fotográficamente dos folios del manuscrito, y
otras cuatro con xilografías de la Crónica del Campeador,
según la edición de Sevilla de 1525.]
69. Poema de Fernán González. Edición facsímil del manuscrito
depositado en el Monasterio de El Escorial, Burgos,
Excmo. Ayuntamiento de Burgos, 1989.
[La introducción comienza con una breve alocución de
J. Ma Peña San Martín, alcalde de Burgos. El resto del
extenso estudio inicial lo ocupan artículos de J. Fradejas
Lebrero « Estudio Literario : significado e intención del
PFG », G. Martínez Díez « Estudio Histórico : Fernán González : Perfil histórico », de C. Hernández Alonso « Estudio
Lingüístico : Introducción a la lengua del Poema» y de
J. M. Ruiz Asencio « Estudio Paleográfico : Estudio paleográfico del códice del Poema ». La reproducción facsímil del
manuscrito es cuidadosa y de calidad. A continuación se
incluye la transcripción y versión al español moderno y un
glosario, aunque no se indica quién ha sido el autor de estas
últimas partes. El libro se adorna con reproducciones de un
mural de J. Vela Zanetti que representa la historia del héroe
castellano.]
ÉTUDES CRITIQUES
70. AGUIRRE, José Luis
: Los numéros en el
« Poema de Mío
Cid », en Boletín de la Sociedad Castellonense
de Cultura,
66, 1989, pp. 277-285.
[El A. documenta la repetición del 3, del 100 y del 200,
y la ausencia del 8, del 40, 70, 80 y 90.]
Los cantares de gesta en la Marca His71. CLARA TIBAU, José,
pánica. El « Fragmento de la Haya », en Epos, 5, 1989,
pp. 487-492.
[El A. pone de relieve la importancia del Fragmento de la
Haya para explicar el conocimiento de algunos personajes
—
54
—
épicos hispánicos en Francia y de la épica francesa en la
Marca Hispánica y en la Rioja.]
72.
DELPECH, François : La naissance de Jacques Ier d’Aragon :
histoire, légende, mythe et rituels, dans La Légende,
Madrid, Casa de Velázquez, Editorial Universidad Complutense, 1989, pp. 69-101.
[Sobre las circunstancias de la concepción de Jaume I y su
nacimiento según el Llibre del feits del mismo rey, el Llibre
del rei en Pere de Bernat Desclot y la Crónica de Ramon
Muntaner. El A. acepta el principio de la reconstrucción de
versos épicos a partir de los textos en prosa, pero cree que
el aspecto maravilloso y legendario de este acontecimiento
histórico trascendental debe derivarse de un pasado remoto,
folklórico, mítico y ritual pre- o extraindoeuropeo.]
73.
FLETCHER, Richard : El Cid. (Trad. de Javier SÁNCHEZ GARCÌA-GUTIÉRREZ), Madrid, Nerea, 1989.
[Versión al español de The Quest for El Cid, Londres,
1989.]
74.
HESS, Steven : La « Crónica popular del Cid » en la època del
Descubrimiento, en Literatura Hispánica, Reyes Católicos
y Descubrimiento (Actas del Congreso Internacional sobre
Literatura Hispánica en la época de los Reyes Católicos
y el Descubrimiento. Dirección : M. CRIADO DE VAL),
Barcelona, PPU, 1989, pp. 159-163.
[La Crónica popular del Cid, de Diego de Valera, que tuvo
más de veinte ediciones a lo largo del siglo XVI, presenta al
Cid como héroe de una ficción caballeresca ; conserva
amplificados y frecuentemente trastornados, los episodios
históricos del Cantar del Cerco de Zamora y del Cantar de
Mío Cid, y subraya el triunfo de la fe cristiana : bien pudo
servir de modelo a los soldados que fueron al Nuevo
Mundo.]
75.
MONTANER FRUTOS, Alberto : Política, Historia y Drama en
el « Cerco de Zamora ». La « Comedia segunda de las
Mocedades del Cid » de Guillén de Castro, Zaragoza, Universidad, 1989.
—
55
—
[Análisis de Las Hazañas del Cid o Comedia segunda de
las Mocedades del Cid como adaptación de un argumento de
origen medieval, y no como una simple suma de romances.]
76.
MURO, Miguel Ángel : El cultismo y el neologismo de origen
clásico en los glosarios del « Poema de Fernán González »,
en Berceo, 112-113, 1987, pp. 7-21.
[El A. reconoce un elevado número de cultismos en
consonancia con el carácter culto del mester de clerecía. La
vuelta al latín como lengua de prestigio es clara en los glosarios.]
77.
MUSSONS, Ana Ma : Personajes de la épica francesa en la literatura castellana medieval, en F. LAFARGA (ed.), Imágenes
de Francia en las Letras Hispánicas, Barcelona, PPU,
1989, pp. 107-113.
[Revisión de la presencia de héroes épicos franceses en el
Romancero viejo y en textos cultos, de origen francés casi
siempre; a la A. le interesa especialmente el romance del
Marqués de Mantua en el que aparecen Ogier li Danois y
Baudoin.]
78.
RICHTHOFEN, Erich von : La metamorfosis de la épica medieval, Madrid, Fundación Universitaria Española, 1989.
[Colección de artículos — en su mayor parte inéditos —
organizados en torno a dos núcleos esenciales : las relaciones de la epopeya española y la épica occidental, y la pervivencia de algunos mitos clásico-medievales. El concepto
de « épica » está tomado con el sentido más amplio posible.
En todo momento destaca la importancia del sustrato
latino, que sirve de lazo de unión entre las distintas manifestaciones épicas del occidente europeo. El estudio tropezó
con el fragmentarismo de la épica, especialmente destacado
en el caso de España, donde las tendencias a la metamorfosis (cantar de gesta, prosificaciones, romances, etc.) parecen
más acusadas que en el resto, y quizás sea esa tendencia a
la metamorfosis la que consiguió que la épica castellana perviviera durante más tiempo.]
79. SÁINZ MORENO, Javier : Jerónimo Visqué de Perigord, autor
del « Poema de Mío Cid», Madrid, 1989.
—
56
—
80.
81.
[Ensayo, sin notas, bibliografía ni aportación documental.]
VALLCORBA, Jaume : Lectura de la « Chanson de Roland »,
Presentación de Martín de RIQUER, Barcelona, Sirmio,
1989.
[El A. interpreta el episodio de Roncesvalles como un
enfrentamiento entre el Bien y el Mal, apoyado estilísticamente en recursos retóricos y simbólicos. El ensayo se divide
en diez capítulos dedicados a comentar otros tantos pasajes
o aspectos de la Chanson : los siete años que estuvo Carlomagno en España se refuerzan simbólicamente por los siete
días que dura la acción narrada en el cantar de gesta ; la
avanzada edad de Carlos halla su contrapunto en la edad de
Baligán ; la maldad de los sarracenos queda subrayada por
la forma de sus propios nombres ; la hueste sarracena se
muestra como imagen especular de la cristiana ; la lucha que
enfrenta a ambos ejércitos es la de los enemigos de Dios
contra los defensores de la fe cristiana ; así, la figura de Roldán representa la más clara imagen de la defensa del Bien
y, por eso, no permite treguas ni acepta promesas. La
muerte de Roldán — justo en la cuarta jornada del
relato — será el sacrificio necesario para que se consume el
paralelismo de la Pasión de Cristo con la del soldado
franco, y Ganelón, como Judas, será el traidor. La muerte
de Roldán, además redime a los suyos. El combate final de
Terrín y Pinabel corrobora el triunfo definitivo del Bien.]
VERMEYLEN, Alfonso : ¿Hay versos faltantes al principio del
« Cantar de Mío Cid » ?, dans Studia hispánica medievalia : Actas de las jornadas de literatura española medieval,
agosto 20-22, 1987, Universidad católica Argentina, eds
L. Teresa VALDIVIESO y Jorge H. VALDIVIESO, Buenos
Aires, Ergon, 1987-1988, pp. 133-137.
[El principio del manuscrito implica la existencia de un
trozo inicial perdido.]
—
57
—
ÉTATS-UNIS — CANADA
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
82.
83.
EMPLAINCOURT, Edmond A. (éd.) : The Old French Crusade
Cycle, Vol. IX : La « Geste du Chevalier au Cygne », Tuscaloosa and London, The University of Alabama Press,
1989.
[Édition critique du codex de 125 feuillets conservé dans
le fonds de Thott à la Bibliothèque Royale de Copenhague
sous la cote 416. La Geste du Chevalier au Cygne est une traduction en moyen français de textes plus anciens faite par
Berthault de Villebresme à la demande de Marie de Clèves
et achevée entre 1465 et 1473. Dans son introduction l’éditeur fournit une étude du manuscrit, une notice sur Berthault de Villebresme, une analyse du texte, des renseignements sur ses sources et une étude de la langue. Le texte
consiste en une version en prose de La Naissance du Chevalier au Cygne, du Chevalier au Cygne, de La Fin d’Elias, et
du préambule des Enfances Godefroi.]
MORALES, Italo H. (éd.) : La Persistencia de la tradición
carolingia en Guatemala y Centroamérica : Un Estudio del
baile de Carlomagno y los doce pares de Francia, Guatemala,
Instituto
Indigenista
Nacional,
Ministerio
de
Cultura y Deportes, 1988.
[Édition de trois versions du baile-drama de Carlo Magno
y los doce pares de Francia. Dans son étude introductive,
l’éditeur discute le caractère du baile-drama et retrace l’arrivée de la geste du roi en Amérique Centrale par l’intermédiaire d’une version espagnole, La Historia de Carlo Magno
y los doce pares de Francia publiée par Nicolás de Piamonte
à Séville en 1528. Il décrit aussi les dix manuscrits connus,
dont huit se trouvent au Guatemala et les autres respective-
—
59
—
ment au San Salvador et au Nicaragua. Les trois textes
donnés par l’éditeur comme représentatifs de la tradition
sont présentés dans leur forme intégrale et sans aucune
intervention critique. Il s’agit de trois versions différentes,
dont deux viennent de San Bernardino et la troisième de
Ciudad Vieja.]
84. RABY, Michel Jean (éd.) : Prolégomènes à l’édition critique
de « Huon de Bordeaux » en prose du XVe siècle, Thèse,
The University of Iowa, 1988, 356 pages.
[D.A.I., DA8815125, vol. 49, n° 8, 1989, pp. 2213A2214A.]
ÉTUDES CRITIQUES
85. ARTHUR, ROSS G. : The Baligant Episode in the « Chanson de
Roland » and the « Historia » of Peter Tudebode, dans Olifant, 13, 1988, pp. 177-180.
[Comparaison de l’articulation narrative qui fait la liaison
entre la bataille de Roncevaux et l’arrivée subite de l’armée
de Baligant dans la Chanson de Roland avec celle qui unit
la bataille d’Antioche à l’intervention inattendue de l’armée
de Kerboga dans l'Historia de hierosolymitano itinere de
Tudebode. La nouvelle menace est expliquée dans les deux
cas par des lettres envoyées plus tôt, mais dont il n’est fait
mention que plus tard dans le récit pour assurer la transition d’une matière à l’autre. Ce mécanisme, qui sert à réunir
deux épisodes ou matières narratives, mais non deux textes
indépendants, fait partie des conventions littéraires médiévales. Ainsi son usage dans la Chanson de Roland d’Oxford,
quoique considéré comme peu satisfaisant par la critique
moderne, ne suggère pas que l’épisode dit de Baligant soit
un texte indépendant.]
86. BENITO-VESSELS, María del Carmen : La historiografía
medieval como género literario : Técnicas narrativas de la
« Crónica abreviada », Thèse, University of California,
Santa Barbara, 1988.
[D.A.I. DA8904120, vol. 49, n° 11, 1989, p. 3357-A.
Étude littéraire de la Crónica abreviada de Don Juan
—
60
—
87.
88.
89.
90.
Manuel. Le deuxième chapitre est consacré à une analyse
des éléments épiques et folkloriques.]
BRASSEUR, Annette : La part de Jehan Bodel dans la « Chanson des Saisnes » ou quatre rédactions en quête d’auteur,
dans Olifant, 13, 1988, pp. 83-95.
[Sommaire de l’étude et de l’édition de la Chanson des
Saisnes préparées par l'A. comme thèse et qui paraîtront
ultérieurement chez Droz.]
BROOK, Leslie C. : The Concluding Laisses of the PostOxford « Roland » Manuscripts, dans Olifant, 14, 1989,
pp. 19-29.
[Tandis que dans la version d’Oxford les deux dernières
laisses de la Chanson de Roland dépeignent un Charlemagne
las, mais appelé une fois de plus et à contrecœur à la défense
de la chrétienté, les versions tardives sont plus ou moins
d’accord en ce qu’elles ne se concentrent que sur la mort de
Ganelon. Dans ces versions Charlemagne, une fois satisfait
de sa vengeance, renvoie ses barons sans devoir ensuite les
relancer contre les païens. Il n’y a donc aucune amorce
cyclique.]
BURT, John R. : A Note on the Honor Theme in the « Cantar
de Roncesvalles », dans Rom. N., 29, 1989, pp. 199-202.
[On a peu étudié le texte fragmentaire de Roncesvalles
pour le replacer dans la tradition littéraire espagnole. C’est
une étude dont il est digne, car il nous fournit un traitement
séminal du thème de l’honneur. Charlemagne en présence de
Roland mort et sans Durandarte s’arrache la barbe et
raconte l’histoire de l’épée célèbre, que Charlemagne luimême avait gagnée sur Braymante et puis donnée à son
neveu. Et la perte de la barbe et la perte de l’épée sont des
actions ou des événements symbolisant la perte de l’honneur
qui se retrouvent développés plus longuement dans le Poema
de Mío Cid.]
BURT, John R. : Why did the Cid Bite the Grass at Alfonso’s
Feet (line 2022) ?, dans Rom. N., 28, 1988, pp. 211-216.
[L’A. propose que l’humilité exagérée du Cid était un acte
calculé pour flatter la vanité d’Alphonse. Il discute aussi un
second élément associé à cet acte, c’est-à-dire le désir du Cid
—
61
—
de reconnaître le roi comme son natural señor. L’expression
situe le Cid et le roi dans l’ordre social selon une hiérarchie
naturelle, et réintègre le Cid dans cet ordre après son exil.]
91.
CAMPBELL, Kimberlee A. : Beware the Biting Child : Childhood Recaptured in the Medieval Legend of « Doon and
Olive», dans Olifant, 13, 1988, pp. 165-175.
[C’est une idée reçue que l’enfant en tant qu’enfant
n’existe pas dans la littérature médiévale et qu’il n’y apparaît que sous des formes tout à fait conventionnelles, le puer
senex par exemple. Il y a pourtant des exceptions à la règle
et des enfants conçus littérairement et dépeints comme des
enfants peuvent être trouvés ici et là dans les chansons de
geste. Cet article en discute trois : Landri, Malingres et Salmadrine de la légende de Doon et Olive.]
92.
CAMPBELL, Kimberlee A. : The Protean Text : A Study of
Versions of the Old French Legend of « Doon and Olive »,
New York, Garland, 1988.
93.
CLAVERO, Dolores : Génesis y evolución de los temas épicos
nacionales del romancero viejo, Thèse, The University of
British Columbia, 1988.
[D.A.I., vol. 49, n° 5, 1989, p. 1160A.]
Cook, Robert F. : « Baudouin de Sebourc » : Un poème édifiant, dans Olifant, 14, 1989, pp. 115-135.
[Analyse structurale de la longue chanson tardive de Baudouin de Sebourc qui démontre l’évolution morale du héros,
futur roi de Jérusalem.]
94.
95.
DUGGAN, Joseph J. : Performance and Transmission, Aural
and Ocular Reception in the Twelfth- and Thirteenth-Century Vernacular Literature of France, dans R. Phil., 43,
1989, pp. 49-58.
[Les preuves récoltées pendant les trente dernières années
suggèrent que la « pragmatique textuelle », à savoir l’influence relative de l’improvisation mnémonique et de
l’exemple textuel sur la présentation d’une œuvre, est beaucoup plus complexe que l’on ne l’avait cru. L’A. propose un
continuum pragmatique qui s’étendrait de l’improvisation
orale à gauche jusqu’à la présentation vocale à droite ; il ne
—
62
—
96.
97.
98.
traite pas de la lecture. Il place les chansons de geste composées jusqu’au milieu du XIIIe siècle vers le centre de ce continuum, suivies vers la droite par les légendes hagiographiques, la poésie lyrique et les romans.]
ENDERS, Jody : The Logic of the Debates in the « Chanson de
Roland », dans Olifant, 14, 1989, pp. 83-100.
[Analyse du raisonnement de Roland et d’Olivier dans la
Chanson de Roland d’Oxford du point de vue de la logique
et dans le contexte de la tradition médiévale du débat (disputatio). Olivier, qui observe la situation particulière dans
laquelle se trouve l’arrière-garde, raisonne d’une façon
empirique. Quant à Roland, qui reconnaît les principes
généraux déterminant son identité sociale et sa fonction
militaire, il raisonne d’une manière déductive. Les deux
arguments, qui se complètent sans vraiment s’opposer, forment une symétrie rhétorique où le raisonnement de Roland
est supérieur ; seuls les arguments déductifs mènent à des
conclusions nécessaires. Voir dans les conclusions de Roland
l’effet de son orgueil, c’est commettre une faute de logique,
l'argumentum ad hominem.]
FLEISCHMAN, Suzanne : A Linguistic Perspective on the
« Laisses Similaires » : Orality and the Pragmatics of Narrative Discourse, dans R. Phil., 43, 1989, pp. 70-89.
[La linguistique, qui s’intéresse de plus en plus aux procédés de discours, a reconnu que les renseignements principaux ont une tendance à être exprimés par des propositions
indépendantes ; les renseignements secondaires, par des propositions subordonnées. La syntaxe paratactique des chansons de geste rend ce procédé impossible. Ce sont les laisses
similaires qui le remplacent.]
GUIDOT, Bernard : Continuité et rupture : l’univers épique de
« Garin le Lorrain » et « Gerbert », dans Olifant, 13, 1988,
pp. 123-140.
[Dans tous les manuscrits qui conservent les chansons de
geste Garin le Lorrain et Gerbert, celles-ci se suivent sans
séparation et sont soudées, pour ainsi dire, au point de suggérer une unité cyclique intentionnelle. Cette étude décèle
pourtant des différences de manière ou de tonalité narrative
marquées entre les deux œuvres. L’univers épique du
—
63
—
XIIe siècle aux contrastes manichéens simples et clairs
devient rocambolesque et plus menaçant dans la chanson de
Gerbert. La démesure primitive des héros épiques y devient
entêtement, cruauté, profond mépris de l’Autre. L’atmosphère épique traditionnelle y revêt une sombre tonalité fondée sur l’invraisemblance narrative et l’incohérence psychologique. La chanson de Gerbert se signale enfin par le souci
de peindre en détail une réalité plus diversifiée où le fabuleux est étroitement imbriqué dans le vraisemblable, et par
un vrai penchant pour le macabre.]
99. JONES, Catherine M. : « Raoul de Cambrai » : The Loherain
Version, dans Olifant, 14, 1989, pp. 3-18.
[Au XIIIe siècle on voit se multiplier des chansons de
geste dont la matière narrative est en grande partie déterminée par de plus vieilles légendes. Cet article examine les procédés par lesquels la matière de Raoul de Cambrai a été
incorporée dans la Venjance Fromondin, une version de la
dernière branche de la geste des Loherains. L’incorporation
de Raoul de Cambrai dans la nouvelle composition était
facilitée par une similarité thématique entre celui-ci et la
geste des Loherains et aussi par le lien de parenté déjà imaginé entre Raoul de Cambrai et Garin le Loherain. Quant
aux moyens d’adaptation d’une légende à l’autre, l’A. en
reconnaît quatre : la substitution, la réduction, l’inversion et
la subordination des données préexistantes.]
100. Koss, Ronald G. : « Raoul de Cambrai » and Inheritance
Disputes in Feudal Society, dans Olifant, 13, 1988, pp. 97110.
[Sans aborder les problèmes textuels posés par Raoul de
Cambrai, cet article traite le fond socio-historique de l’épopée, surtout la loi féodale qui a permis au roi de priver l’enfant Raoul du fief de son père.]
101. MADDOX, Donald : The « Archaeology » of Medieval Epic,
dans Olifant, 14, 1989, pp. 101-114.
[Discussion détaillée de la thèse indo-européenne et de
son application aux chansons de geste avancée par
J. H. Grisward, Archéologie de l’épopée médiévale : Structures trifonctionnelles et mythes indo-européens dans le cycle
des Narbonnais, Paris, 1981.]
—
64
—
102.
MICKEL, Emanuel J. : Ganelon After Oxford, dans Olifant,
13,
1988, pp. 73-82.
[Discute le portrait du Ganelon simplement trompeur et
traître offert par les versions tardives de la Chanson de
Roland, en particulier celle de Châteauroux, pour étudier
ensuite le Ganelon plus complexe et même tragique de la
version d’Oxford.]
103.
PICHERIT, Jean-Louis : Le Motif du tournoi dont le prix est
la main d’une riche et noble héritière, dans Romance Quarterly, 36, 1989, pp. 141-152.
[Le motif du tournoi dont le prix est une riche héritière
a été probablement introduit dans la littérature médiévale
française par Chrétien de Troyes dans Le Chevalier de la
Charrette. Cet article suit son évolution dans Richars li
biaus, Gliglois, le Lancelot en prose, Lion de Bourges et Tristan de Nanteuil. Le motif dans sa forme essentielle ou
« modèle de base » se trouve dans Richars li biaus. Il devient
plus complexe dans Gliglois. Le Lancelot en prose, qui a
influencé les chansons d’aventures des siècles suivants, y
ajoute le surnaturel. Les traitements variés s’expliquent par
la conception que l’auteur se fait des protagonistes. Au
XIIIe siècle le chevalier sert une cause plus élevée, tandis
qu’au XIVe siècle il n’est qu’un aventurier dont la fonction
est de permettre à l’auteur une invention plus exotique et
plus inattendue. C’est donc un motif dont la structure est
suffisamment souple pour qu’il ait été considérablement
adapté au ton général de chaque œuvre.]
104. QUINT, David : Epic and Empire, dans C.L., 41, 1989, pp. 132.
[Discussion de Camões.]
105. RICHTHOFEN, Erich VON : Anciens problèmes épiques et leurs
solutions partielles (Quelques indications), dans Olifant,
14,
1989, pp. 31-60.
[Cet article ramène l’attention des critiques principalement au problème de la partie historique de toute œuvre littéraire et au besoin qu’a le critique de l’apprécier. C’est un
problème qui se répète quant à la partie poétique de toute
œuvre historique. Il n’y a pas de fiction totale, ni d’historio-
—
65
—
graphie totalement objective. Pour l'A. la question est de
savoir reconnaître l’emphase relative : dans la Chanson
d’Antioche, par exemple, elle se porterait plus sur l’aspect
historique que sur l’aspect poétique, dans la Chanson de
Roland et le Cantar de Mío Cid sur l’aspect poétique plutôt
que sur l’aspect historique. Enfin, c’est le public qui, en coauteur invisible, exerce une influence indirecte sur le poète
et qui contrôle par sa connaissance de l’histoire les événements incorporés dans l’œuvre littéraire.]
106. ROSSI-ROSS, Elena : Style and Pathos in the Spanish Epic
« Planctus » : an Aesthetic Critique of « Roncesvalles »,
dans Revista Canadiense de Estudios Hispánicos, 12, 1988,
pp. 429-445.
[Le peu de lignes qui nous restent du Roncesvalles méritent notre attention en raison de leur valeur poétique. On y
trouve en effet le premier planctus de la littérature médiévale
espagnole. L’auteur de ce planctus touche son public par un
langage à la fois pathétique et intuitif et lui fait partager la
douleur de Charlemagne. L’article se termine par une réimpression du texte suivant l’édition de 1917 de Menéndez
Pidal.]
107. SCHAFFER, Martha E. : « Poema » or « Cantar de Mío Cid» :
More on the Explicit, dans R. Phil., 43, 1989, pp. 113-153.
[Analyse détaillée de l’interprétation avancée par Colin
Smith de l’explicit du Poema de Mío Cid. L’A. conclut que
l’érudit britannique n’a pas prouvé qu’une lecture littérale
de l'explicit soit justifiée ou que Per Abbat soit l’auteur du
poème.]
108. VAN EMDEN, Wolfgang : « Argumentum ex silentio » : An
Aspect of Dramatic Technique in « La Chanson de
Roland», dans R. Phil., 43, 1989, pp. 181-196.
[Cet article consiste en un examen approfondi des motifs
qui provoquent deux silences significatifs dans la Chanson
de Roland : celui de Ganelon après le v. 245 et celui de
Roland après le v. 1736. L’A. démontre que le silence de
Ganelon résulte de la haine ancienne qu’il éprouve pour son
neveu ; celui de Roland, de son orgueil. C’est donc le caractère des deux hommes qui détermine les événements
racontés dans la chanson de geste.]
—
66
—
109. WALTER, Philippe : Géographie et géopolitique dans la
légende d’Hervis de Metz, dans Olifant, 13, 1988, pp. 141163.
[La chanson de geste, comme presque toute œuvre littéraire, fond constamment le réel et l’imaginaire. Dans cet
article, l’auteur pénètre la fiction géopolitique de la chanson
de Hervis de Metz et démontre la présence de plusieurs composantes
représentatives
de
la
réalité
lorraine
du
XIIIe siècle : certains détails dans la description de Metz et
de ses environs, le rôle important de la bourgeoisie et de
l’argent, et la conception d’une Lotharingie indépendante du
royaume de France et de l’Empire.]
COMPTES RENDUS
110. CHANTEUX, Henry : Recherches sur la « Chanson de
Roland », Mémoires de l’Académie Nationale des
Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen, Nouvelle
série 22, Caen, 1985, 188 pages.
C.R. de Ed. A. Heinemann, dans Olifant, 13, 1988,
pp. 188-197.
111. Conlon, Denis J. (éd.) : «Simon de Puille » : Chanson de
geste, Frankfurt-am-Main, Bern und New York, Peter
Lang, 1987 (Studien und Dokumente zur Geschichte der
romanischen Literaturen, 17), 317 pages.
C.R. de Ed. A. Heinemann, dans Spec., 64, 1989, pp. 401402.
112. FENIK, Bernard : Homer and the « Nibelungenlied » : Comparative Studies in Epic Style, Cambridge, Massachussetts,
Harvard University Press, 1986, XVI-203 pages.
C.R. de A. G. Martin, dans C.L., 41, 1989, pp. 286-288.
113. FOLEY, John Miles (éd.) : Comparative Research on Oral
Traditions : A Memorial for Milman Parry, Columbus,
OH, Slavica, 1987, 597 pages.
C.R. de S. G. Armistead, dans Olifant, 14, 1989, pp. 137145.
—
67
—
114.
GEARY, John S. (éd.) : Historia del Conde Fernán González :
A facsimile and paleographic edition with commentary and
concordance, Madison, Hispanic Seminary of Medieval
Studies, 1987, 255 pages.
C.R. de S. D. Kirby, dans Journal of Hispanic Philology,
13, 1988, pp. 69-70.
115.
GUIDOT, Bernard (trad.) et Jean LANHER (intr.) : « Garin le
Lorrain » : Chanson de geste du XIIe siècle, Nancy, Presses
Universitaires de Nancy et Editions Serpenoise, 1986.
C.R. de B. D. Moorman, dans Olifant, 13, 1988, pp. 115118.
HAVELOCK, Eric A. : The Muse Learns to Write : Reflections
on Orality and Literacy from Antiquity to the Present,
New Haven and London, Yale University Press, 1986, IX144 pages.
C.R. de E. L. Rivers, dans C.L., 41, 1989, pp. 102-104.
116.
117.
LÓPEZ ESTRADA, Francisco : Poesía medieval castellana.
Estudio preliminar y edición, Madrid, Taurus, 1984.
C.R. de R. M. Garrido, dans Revista Canadiense de Estudios Hispánicos, 12, 1988, p. 366.
118.
MOISAN, André : Répertoire des noms propres de personnes et
119.
120.
de lieux cités dans les chansons de geste françaises et les
œuvres étrangères dérivées, Genève, Droz, 1986 (Publications Romanes et Françaises, 173), 5 volumes.
C.R. de L. S. Crist, dans Spec. 63, 1988, pp. 961-966.
— M.-C. Struyf, dans Olifant, 14; 1989, pp. 150-151.
NIMIS, Stephen : Narrative Semiotics in the Epic Tradition :
The Simile, Bloomington, Indiana University Press, 1988,
211 pages.
C.R. de D. O’Brian, dans Journal of the Midwest Modern
Language Association, 22, 1989, 2, pp. 33-36.
PELLEN, René : « Poema de Mío Cid» : Dictionnaire lemmatisé des formes et des références, dans Annexes des Cahiers
de Linguistique Hispanique Médiévale 1, Paris (Séminaire
d’Etudes Médiévales Hispaniques de l’Université de
Paris XIII), 1979.
—
68
—
C.R. de N. J. Dyer, dans Olifant, 14, 1989, pp. 72-74.
121.
PICHERIT, Jean-Louis G. (éd. et trad.) : The Journey of Charlemagne to Jerusalem and Constantinople, Birmingham,
Alabama, Summa Publications, Inc., 1984.
C.R. de J. Beer, dans Romance Quarterly 41, 1988
pp. 469-471.
— P. F. Dembowski, dans Olifant, 14, 1989 pp. 6172.
122.
PLOUZEAU, May (éd.) : « Parise la Duchesse » ; Chanson de
Geste du XIIIe siècle, Aix-en-Provence, Publications du
CUERMA, Université de Provence, 1986 (Senefiance 17
et 18), vol. 1er : pp. 1-288, vol. 2 : pp. 289-647.
C.R. de A. R. Hartman et D. L. Schrader, dans Olifant
13, 1988, pp. 181-188.
— L. S. Crist, dans Spec., 64, 1989, pp. 481-483.
123.
POIRION, Daniel : Résurgences : Mythe et littérature à l’âge
du symbole (XIIe siècle), Paris, Presses Universitaires de
France, 1986, 221 pages.
C.R. de E. Birge Vitz, dans Spec., 64, 1989, pp. 183-187.
124.
RIBARD, Jacques : Le Moyen Age : Littérature et symbolisme, Paris, Champion, 1984 (Collection Essais,
169 pages.
C.R. de P. Harris Stäblein, dans R. Phil. 43 1989
pp. 230-235.
9),
125.
SCHENCK, David P. : The Myth of Guillaume : Poetic
Consciousness in the Guillaume d’Orange Cycle, Birmingham, Alabama, Summa Publications, 1988, 144 pages.
C.R. de W. W. Kibler, dans South Atlantic Review 54
1989, pp. 106-107.
126.
SCHMID-CADALBERT, Christian : Der Ortnit AW als Brautwerbungsdichtung : Ein Beitrag zum Verständnis mittelhochdeutscher Schemaliteratur, Bern, Francke Verlag,
1985 (Bibliotheca Germanica, 28), 296 pages.
C.R. de M. Dobozy, dans Olifant, 14, 1989, pp. 146-150.
— 69 —
127.
128.
TROTTER, D. A. : Medieval French Literature and the Crusades (1100-1300), Genève, Droz, 1988 (Histoire des
idées et critique littéraire, 256), 277 pages.
C.R. de J. B. Williamson, dans Olifant, 14, 1989, pp. 7580.
VAN EMDEN, Wolfgang (éd.) : «Vivien de Monbranc » :
Chanson de geste du XIIIe siècle, Genève, Droz, 1987
(Textes Littéraires Français, 344).
C.R. de L. S. Crist, dans Spec., 64, 1989, pp. 229-231.
— J.-L. G. Picherit, dans Olifant, 13, 1988, pp. 118120.
—
70
—
FRANCE (*)
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
129. BRASSEUR, Annette (éd.) : Jean Bodel. La « Chanson des
Saisne », édition critique établie par A.B., t. Ier, Texte ;
t. II, Notes, Glossaire et Tables, Genève, Droz, 1989
(Textes littéraires français, 369), 1145 pages.
[Des quatre manuscrits qui ont conservé la Chanson des
Saisnes,
seulement
deux
(Genève,
Bodmer
40
et
Turin LV 44) avaient été publiés tant bien que mal en 1839
et en 1906-1909. L’Éd. s’est livrée à un examen particulièrement minutieux de l’ensemble des versions : outre les deux
mss. susnommés, elle a étudié les deux mss. de Paris (Arsenal 3142 et B.N. fr. 368). Elle a découvert l’existence d’une
version courte et d’une rédaction longue. Elle estime que
l’œuvre de Jean Bodel correspond aux 3307 premiers vers du
ms. A (Arsenal 3142) et que trois continuateurs ont terminé
l’œuvre. La présentation du texte est excellente. On nous
donne sur les pages paires la version A avec les variantes de
R (B.N. 368), sur les pages impaires la version longue de L
(Bodmer) avec les variantes de T (Turin). L’italique est très
judicieusement employé pour la fin qui manque dans A et
qui est présentée dans le texte de R. Ce très important travail, qui renouvelle complètement notre connaissance de
cette chanson de geste, est pourvu d’un glossaire très riche
et surtout de notes très abondantes et très savantes qui
apportent des informations lexicographiques d’un grand
intérêt et des élucidations essentielles pour la compréhension
des réalités épiques. L’ouvrage reprend une thèse de docto-
(*) La bibliographie française a été établie par Dominique Boutet, Régine Colliot, Gérard Gros, Bernard Guidot, Alain Labbé, Jean-Pierre Martin, Philippe
Ménard, André Moisan, Jean-Claude Vallecalle.
—
71
—
rat d’État, préparée sous la direction de M. Henri Roussel
et soutenue à l’Université de Lille III le 3 juillet 1987. Présentation dans P.M., 14, 1988, pp. 35-36.] Ph.M.
130.
HUGEUX, Xavier : « Girbert de Metz», manuscrit de Lille.
Étude et édition partielle, thèse de 3e cycle préparée sous
la direction de M. R. Berger et soutenue à l’Université de
Lille III le 13 novembre 1987.
[Présentation dans P.M., 14, 1988, pp. 57-58.]
ÉTUDES CRITIQUES
131.
AA.VV. : De l’étranger à l’étrange, ou la « conjointure » de
la merveille. (En hommage à Marguerite Rossi et Paul
Bancourt), Aix-en-Provence, Publications du CUERMA,
Université de Provence, 1988 (Senefiance, 25), 497 pages.
132.
AA.VV. : Le Nombre du temps, en hommage à Paul Zumthor, Paris, Champion, 1988 (Nouvelle Bibliothèque du
Moyen Âge, 12), 300 pages.
133.
AA.VV. : Théories et Pratiques de l’écriture au Moyen Âge,
dans Littérales, n° 4, Paris X-Nanterre, 1988.
ANDRIEUX, Nelly : Le Réseau lexical de « joie » dans le cycle
de Guillaume d’Orange, thèse de doctorat d’État préparée
sous la direction de M. Claude Régnier et de M. Robert
Martin.
[Présentation dans P.M., 14, 1988, pp. 27-29.]
AUBAILLY, Jean-Claude : Guillaume à Orange ou la quête de
l’Autre-Monde, dans De l’étranger à l’étrange, ou la
« conjointure » de la merveille, pp. 33-43.
[Guillaume est un archétype du héros, un des deux types
à travers lesquels les Indo-européens pensaient la fonction
guerrière. L’étude reconstituera l’élaboration et la conquête
du Soi par Guillaume, en se reportant aux principes de la
psychanalyse de C.G. Jung et de M.-L. von Franz. Le comportement archétypique est étudié à travers le Couronnement
de Louis, le Charroi de Nîmes, la Prise d’Orange, la Chanson
de Guillaume, le Moniage Guillaume. On passe de la figure
134.
135.
—
72
—
mythique du géant, à celle du comte ou du baron ; dans la
Prise d’Orange, il y a une quête de l’Anima, étape vers l’individuation. Orable est la projection de l’Anima, Guielin
celle du Logos, le palais d’Orange est le mandata, image de
l’inconscient. Sous l’aventure épique se cache une structure
mythique assez cohérente, illustration du fonctionnement
inconscient de la psyché.] R.C.
136. BANCOURT, Paul : Le visage de l'Autre : étude sur le sens de
la « Chanson d’Aspremont », dans De l'étranger à
l’étrange, ou la « conjointure » de la merveille, pp. 45-56.
[Ni le Roland ni aucune autre chanson ne donne autant
d’importance au regard porté sur l’étranger, (le Franc
regardé par le musulman). Il s’agit d’une quête de la vérité
sur l’Autre, accompagnée d’une remise en question de ses
propres croyances et préjugés. D’où l’importance du personnage du jeune Naime et de son attitude en face du jeune
Balan. Balan est le seul à se convertir dans une crise intellectuelle, sociale, familiale, religieuse. Le musulman découvre
les mérites du Franc et l’attrait de la civilisation franque ; les
musulmans finissent par estimer les Francs pour leurs qualités physiques et morales, leur genre de vie, pour la valeur
de leur civilisation : Aspremont rassure les Francs sur euxmêmes.] R.C.
137. BAROIN, Jeanne : Le fruit merveilleux d’Esclarmonde, dans
De l’étranger à l’étrange, ou la « conjointure » de la merveille, pp. 57-70.
[Dans la Chanson d’Esclarmonde, trois pommes merveilleuses sont le centre de trois épisodes importants de l’action.
Huon, déposé par un griffon sur l’île de Jovent, cueille sur
un pommier merveilleux trois pommes qu’il donne successivement à l’émir de Bocident, à l’abbé de Cluny, et à l’empereur. A chacun le fruit rend jeunesse et santé. Le griffon qui
l’a déposé à Jovent est un animal double, maléfique et bénéfique à la fois, tenant au bien et au mal. Jovent est une île
merveilleuse, avec sa rivière où brillent des pierres précieuses. Et l’arbre de Jovent rappelle l’arbre de la connaissance du bien et du mal, lui aussi pommier. Non seulement
la pomme est un puissant ressort dramatique, mais elle
—
73
—
138.
139.
140.
141.
ouvre pour Huon une ère plus spirituelle : Huon, futur roi
de Féerie, devient le champion de la chrétienté.] R.C.
BAUMGARTNER, Emmanuèle : Le temps des automates, dans
Le Nombre du temps, en hommage à Paul Zumthor,
pp. 15-21.
[Parce que leur mouvement est indéfiniment répété, les
automates que l'on rencontre dans les romans et dans quelques chansons de geste du XIIe et du XIIIe siècle ont pour
effet de figer le temps, de reproduire «autant qu’on le
désire, l’éclair fulgurant et toujours identique du présent »,
et le héros qui parvient à s’en rendre maître restaure donc
« le cours normal du temps ».] J.C.V.
BAUMGARTNER, Emmanuèle : Moyen Âge, 1050-1486, premier volume de l'Histoire de la Littérature française, sous
la direction de Daniel COUTY, Paris, Bordas, 1988,
223 pages.
[À partir d’un ensemble de repères essentiels (historiques,
intellectuels, linguistiques ; conditions de production et de
réception), les œuvres clefs, les genres, les « matières » et
leur évolution sont présentés et définis avec précision, et les
principaux problèmes soulevés par leur étude et leur interprétation clairement exposés. Présentation de la chanson de
geste aux pp. 73-84.] J.P.M.
BERTHELOT, Anne : Figures et fonction de l écrivain au
XIIIe siècle, thèse de doctorat d’État préparée sous la
direction de M. Daniel Poirion et soutenue à l'Université
de Paris IV le 21 décembre 1987.
[Présentation dans P.M., 14, 1988, pp. 31-33.]
BOUTET, Dominique : Intertextualité et écriture épique :
autour de « Jehan de Lanson », dans Théories et Pratiques
de l’écriture au Moyen-Âge, pp. 75-86.
[Distingue l’écriture stéréotypée, qui reprend des motifs,
et l’intertextualité, faite d’allusions précises à d’autres
œuvres : « l’auteur de Jehan de Lanson possédait parfaitement un certain nombre de chansons de geste, qu’il traitait
comme un matériau toujours disponible », et renouvelait le
genre en combinant ses emprunts de façon originale. On
peut même induire de certaines allusions (à Fierabras
—
74
—
notamment) la culture épique moyenne de son public virtuel.] J.P.M.
142. BOUTET, Dominique : « Jehan de Lanson ». Technique et
esthétique de la chanson de geste au XIIIe siècle, Paris,
Presses de l’Ecole normale supérieure, 1988 (Littérature),
274 pages.
[Cette intéressante étude de la chanson de Jehan de Lanson se divise en trois parties : d’abord un examen attentif de
la laisse (organisation et agencement), ensuite une analyse
de l’écriture stéréotypée (motifs, formules, séquences narratives), enfin une enquête concernant le fonctionnement du
récit (fonctions des laisses, organisation du récit, mise en
scène des personnages). L’auteur suggère habilement que
l’œuvre n’est pas « un sous-produit incohérent d’une littérature épique dégénérescente ». Le trouvère ne manque pas de
talent. Le texte qu’il a écrit n’est pas un simple divertissement. « La distance esthétique, qui commande à la fois le
burlesque, l’artifice et l’illusion, est loin d’être incompatible
avec l’existence d’une idéologie forte. »] Ph.M.
143. BRAMBILLA, Alberto : Il « Seggio pericoloso » di Gaston
Paris : echi della polemica Bédier-Rajna nel carteggio
Novati-Rajna, dans Rom., 107, 1986, pp. 520-536.
[La correspondance de F. Novati permet d’éclairer les circonstances et le sens de la controverse qui opposa J. Bédier
et P. Rajna, après la parution des deux premiers volumes
des Légendes épiques. En imprimant le texte de P. Rajna
dans les Studi medievali, Novati espérait élargir l’audience
de la jeune revue, qui était alors menacée. Mais sans doute
ne voulut-il pas discerner toute la portée d’un débat qui
allait profondément affecter Bédier car il mettait en cause sa
fidélité à l’héritage culturel de G. Paris.] J.C.V.
144. BRUNEAU, Philippe : Philologie mosaïstique, dans J.S., janvier-juin 1988, pp. 3-73.
[Établissant un bilan de ses travaux sur le recensement et
la critique des textes grecs et latins susceptibles d’éclairer
l’histoire et les techniques de la mosaïque antique, l’A. en
situe les conclusions dans la perspective d’une réflexion
méthodologique sur l’apport des sources littéraires et épigraphiques à l’archéologie. Il prolonge en note son analyse par
—
75
—
des remarques sur la postérité médiévale des termes mosaïstiques (pp. 72-73) ; il relève ainsi l’expression painz a musee,
employée aux vers 1618 et 3549 de Girart de Roussillon, qui
témoigne de la survivance du sens mosaïstique de pingere,
attesté notamment chez Pline l’Ancien. Il montre également
que le vers 3548 où une chambre palatine est décrite comme
cuberte de bon metau a conservé, mal compris par le poète,
le souvenir d’un sens rare du latin metallum et du grec
metallon, qui pouvaient désigner les plaques de marbre d’un
dallage ou d’un revêtement mural, voire les tesselles d’une
mosaïque. Cette interprétation lui permet ainsi d'expliquer
définitivement les voutes de mer leiton du vers 727, où le
reflet déformé des mosaïques antiques et byzantines avait
déjà été intuitivement reconnu. Elle apporte ainsi une
importante contribution à l’étude du poème, en éclairant
deux passages demeurés en partie mal compris jusqu’ici et
en permettant de situer plus précisément l’étendue et l’origine des connaissances du poète du Girart. Celui-ci n’a en
effet pu rencontrer ce sens rare et oublié de son temps (la
seule autre attestation médiévale relevée du sens mosaïstique
de metallum est de beaucoup antérieure, chez Ermold le
Noir, Poème sur Louis le Pieux, v. 2068-2071) que dans un
traité ou un glossaire, sources qui ne pouvaient guère être
accessibles qu’à un clerc lettré. On voit ainsi se confirmer les
analyses de W. Mary Hackett et sa juste appréciation du
haut niveau de culture cléricale de l’auteur de Girart de
Roussillon.] A.L.
145. BUR, Michel (dir.) : La Maison forte au Moyen Âge. Actes
de la table ronde de Nancy-Pont-à-Mousson (31 mai-3 juin
1984), sous la direction de Michel BUR, Paris, Editions du
C.N.R.S., 1986, 345 pages, nombreuses illustrations.
[Dans le cadre de l’actuel renouveau de la castellologie, ce
colloque a été l’occasion d’un bilan des recherches récentes
sur un type d’habitat seigneurial fortifié longtemps occulté
par le château. La confrontation des résultats obtenus par
les historiens et les archéologues permet de cerner une réalité dont plusieurs aspects font encore l’objet de fructueuses
discussions. On trouvera dans ces études un éclairage utile
à l’interprétation de certaines mentions littéraires se rappor-
—
76
—
tant à des demeures nobles manifestement distinctes du château proprement dit.] A.L.
146. BUSCHINGER, Danielle : Réécriture et écriture dans la littérature médiévale allemande (XIIe-XIIIe siècles), dans Théories et Pratiques de l’écriture au Moyen Âge, pp. 87-99.
[L’adaptation en moyen haut allemand d’œuvres françaises rejoint le désir d’acclimater dans l’Empire les valeurs
culturelles et le statut social de la noblesse féodale française.
Elle est cependant créatrice, non seulement parce qu’elle
témoigne d’un grand souci formel, mais parce qu’elle introduit des conceptions politiques et idéologiques propres :
l’idée d’empire, une tolérance qui fait penser à Frédéric II
dans le Willehalm ; les conceptions impériales des Guelfes et
la justification des conquêtes territoriales de Henri le Lion
dans le Rolandslied.] J.P.M.
147. CAZANAVE, Caroline Sarrasins terrifiants, Sarrasines
attrayantes : double effet de la vision de l’autre dans les
chansons de geste, dans L’Exotisme, Actes du Colloque de
Saint-Denis de la Réunion, (7-11 mars 1988), Paris,
Cahiers CRLH-CIRAOI, Université de la Réunion, n° 5,
1988 (Diffusion Didier-Erudition).
[Si l’exotisme constitue « une construction mentale qui
appelle à goûter une différence au travers de représentations
largement imaginaires », les Sarrasins et les Sarrasines épiques en fournissent deux illustrations contrastées. Alors que
les premiers offrent souvent — mais non toujours — une
image repoussante, les païennes sont généralement séduisantes. Mais leur étrangeté se révèle moins dans la description stéréotypée de leur beauté physique que dans le cadre
où elles sont placées, et dans l’ensemble des images et des
sensations qui leur sont associées.] J.C.V.
148. CHASTEL, André (dir.) : L’église et le château, XeXVIIIe siècle. Actes des IIe Rencontres Internationales
d’Archéologie et d’Histoire de Commarque, (septembre
1986), sous la direction d’André CHASTEL, Bordeaux, Editions Sud-Ouest, 1988 (Les Cahiers de Commarque),
224 pages, nombreuses illustrations.
[Parmi les travaux récents qui apportent aux médiévistes
un éclairage renouvelé sur la réalité castrale du Moyen Âge,
—
77
—
les Actes de ce colloque retiennent l’attention par la cohérence de la démarche qui a réuni historiens, historiens d’art
et archéologues dans l’analyse des rapports unissant l’église
au château. Les communications consacrées à la période
médiévale étudient en particulier la fonction du château et
de l’église dans l’organisation de l’espace, la typologie des
chapelles castrales et palatines et la signification revêtue par
celles-ci dans la symbolique du pouvoir.] A.L.
149. COLBY-HALL, Alice : Saint Guillaume de Gellone et saint
Bénézet : le témoignage de Gervais de Tilbury, dans
Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 7e série, 7, 19861987, pp. 61-70.
[L’A. édite, traduit et commente un passage peu connu
des Otia imperialia de Gervais de Tilbury (ch. CIII), d’après
le ms. Vat. lat. 933. Ce texte rapporte qu’un défunt apparut
et fit des révélations, en 1211, à une jeune fille de Beaucaire,
incitant en particulier sa famille à solliciter la protection de
saint Guillaume de Gellone et de saint Bénézet, constructeur
du pont d’Avignon. C’est là un témoignage révélateur de
l’importance accordée au culte de ces deux saints dans la
région d’Avignon, au début du XIIIe siècle.] J.C.V.
150.
COLLIOT, Régine : L’Étrange et les Belles Etrangères dans
« Le Siège de Barbastre », dans De l’étranger à l’étrange,
ou la « conjointure » de la merveille, pp. 89-107.
[Le monde de l’Etrange est bien représenté dans le Siège
de Barbastre : dragon maléfique, dragon du rêve, dragon
emblème des Aymerides, sanglier et chiens cauchemardesques, rêves prémonitoires, rêves d’amour des belles Sarrasines, décor oriental surprenant ; les princesses musulmanes
sont belles, amorales, sensuelles, hardies ; elles radicalisent le
personnage de la païenne ; elles sont plus dangereuses que
secourables pour les chevaliers francs ; dans Barbastre, on se
trouve plutôt en présence d’une thématique des situations
amoureuses que d’une évolution psychologique continue :
d’où certaines étrangetés du comportement des héros.] R.C.
151.
COLLOMP, Denis : Un anneau nuptial pas comme les autres,
dans De l’étranger à l’étrange, ou la « conjointure » de la
merveille, pp. 109-125.
—
78
—
[Dieudonné de Hongrie, chanson de geste du XIVe siècle,
offre un heureux changement thématique dans la continuité
épique. L’anneau protecteur apparaît dans la première partie de l’œuvre (anneau de la princesse Dorame) : le merveilleux est ici magique. Puis le thème de l’anneau va être
subordonné à celui de la femme chaste (étude des motifs
variés sur le thème de la « préservation du désir »). Balan
offre à Supplante l’anneau magique qui tiendra Josué à distance. Cet anneau porte une pierre précieuse au pouvoir surnaturel. L’anneau est ensuite remis à Corsabrine qui ne
pourra séduire Dieudonné (non sans incohérence dans la
structure du récit). C’est toujours la femme qui porte l’anneau, peut-être par métaphore érotique.] R.C.
152. COMBARIEU DU GRÈS, Micheline de : De l'étrange au merveilleux ou le recours aux forêts dans « Renaut de Montauban » (version du ms. La Vallière), dans De l’étranger à
l’étrange, ou la « conjointure » de la merveille, pp. 127-155.
[Récit qui fait coexister merveilleux féerique et merveilleux chrétien, et parfois le refus de jouer le jeu du surnaturel. Bayart, cheval « faé » dans certains épisodes, cheval
savant dans d’autres, est surtout le compagnon obligatoire
de la fratrie, il est l’emblème de son unité. Il établit une relation de mystère entre le monde « faé » et celui des fils
Aymon. De même l’énigmatique Maugis est à la limite du
réel et du magique. Sa présence semble aussi (comme pour
Bayart) nécessaire à la fratrie. Il fait tout pour qu’elle survive. L’élimination de Bayart et de Maugis apporte la paix,
mais c’est le signe de la fin du héros tétramorphe. La forêt
d’Ardenne n’est pas l’univers des fées, mais non plus celui
des hommes : les héros y perdent leur humanité et presque
la vie. Autre lieu mystérieux (en Gascogne), Vaucouleurs,
lieu d’embuscade, aire rituelle, religieuse, théâtrale du sacrifice. Avec Vaucouleurs apparaît un autre monde, chrétien ;
la forêt est étape obligatoire vers Trémoigne et Cologne ; et
Dieu se sert de la nature (sauvage) des poissons du Rhin
pour faire éclater le miracle, la merveille, à propos de saint
Renaut.] R.C.
153. DELPECH, François : Les noces du chef et de l’étrangère
(Notes pour une archéologie d’un thème paranational),
dans Communautés nationales et marginalité dans le monde
—
79
—
ibérique et ibéro-américain, Publications de l’Université de
Tours, 1981 (Série Etudes Hispaniques, 3), pp. 25-48.
[À travers certains motifs, épisodes étendus ou thèmes
essentiels d’œuvres épiques médiévales (Fernán González,
Infantes de Lara, Gaiferos, Mainet, la légende de Walther,
de Baudoin et de Sibile, de Kudrun, etc.), l’A. se propose de
montrer que l’épopée nuptiale et ses nombreuses variantes
relèvent d’un tronc commun indo-européen ou même préindo-européen, qu’il définit comme « modèle idéologique et
mythique à la fois articulant des schèmes archaïques sous la
forme de scénarios-types susceptibles de variations limitées
dans un éventail donné de possibilités combinatoires, et des
‘types épiques’ aux contours définis que seule peut restituer
une analyse comparative ».]
154.
DELUZ, Christiane : Des lointains merveilleux (d’après quelques textes géographiques et récits de voyage du Moyen
Age), dans De l'étranger à l’étrange, ou la « conjointure »
de la merveille, pp. 157-169.
[Recherche préliminaire sur le sens de miracula, monstra,
portenta. Mirabilia surgit au XIIIe siècle dans l'Historia
Orientalis de Jacques de Vitry ; au seuil du XIVe siècle, le
Devisement du monde de Marco Polo devient le Livre des
merveilles. Est merveille tout ce qui relève de l’étrange et de
l’inhabituel (Roger Bacon). Jacques de Vitry décrit les merveilles de l’Orient. L'Image du monde de Gossouin invite à
vérifier la qualité de merveille. A partir de 1250, le témoignage oculaire remplace l’autorité : changement de localisation, tri des monstres, Marco Polo démythifie la licorne.
L’esprit scientifique apparaît. Le mot merveille s’applique à
d’autres phénomènes que ceux de l’antiquité. Les civilisations découvertes, le monde entier, tout est merveille. La
curiositas devient vertu.] R.C.
155.
DEMOTZ, Bernard : L’État et le château au Moyen Âge :
l’exemple savoyard, dans J.S., janvier-juin 1987, pp. 27-64.
[Alors que le rapport entre le château et les pouvoirs politiques a été le plus souvent étudié dans une perspective seigneuriale et féodale, l’auteur le situe dans la perspective de
l’État, telle qu’elle se dessine à partir du XIIIe siècle.
L’exemple du comté de Savoie illustre de façon caractéristi-
—
80
—
que tant la fonction stratégique des châteaux comme moyen
de contrôle des axes vitaux de l’État, comme bases d’opérations militaires et comme défense des frontières, que leur
rôle de résidences princières abritant une cour dont l’effectif
va croissant. L’auteur montre le réseau des forteresses assurant un efficace quadrillage territorial dont la vocation stratégique initiale se double progressivement d’une fonction
administrative, notamment avec l’organisation des chefslieux de bailliage. Les dispositions du château comtal de
Chillon témoignent d’une première esquisse d’aménagement
rationnel de l’espace castral à des fins administratives.
L’exemple savoyard permet ainsi de mesurer la progressive
adaptation du château aux besoins de l’État, évolution qu’il
est intéressant de comparer avec la conception traditionnelle
que reflètent au contraire les textes épiques et romanesques
où le château, tant royal que seigneurial, n’apparaît que
dans ses fonctions militaires et résidentielles.] A.L.
156. DUBOST, Francis : L’autre guerrier : l'archer-cheval. Du
Sagittaire du « Roman de Troie » aux Sagittaires de « La
Mort Aymeri de Narbonne », dans De l’étranger à
l’étrange, ou la « conjointure » de la merveille, pp. 171-188.
[Étude de la figure monstrueuse de l’archer-cheval : masque-cheval dans le folklore, il devient combattant, associé à
l’imaginaire du guerrier et aux contrées de l’Orient. Dans les
textes médiévaux français, le Sagittaire est un être de l’ailleurs, mais aussi un être différent, venu des terres inconnues.
C’est une « beste qui sait traire » (Philippe de Thaon). L’élément bestial est prioritaire. Dans le Roman de Troie, le roi
Pistropleus amène le Sagittaire sous les murs de Troie : il y
a dualité du personnage. Le Sagittaire se définit par l’animalité, l’armement particulier, la démonisation. C’est une puissance aveugle. Dans la Mort Aymeri de Narbonne, les Sagittaires habitent la cité d’Esclabarie. Leur chef Bugladan tire
toujours juste, ses flèches sont venimeuses. Mais ils n’ont
plus d’attributs démoniaques. « Devant sont homes et cheval par deriere », bâtisseurs, chasseurs nourris de viande
crue, sans désir, sans pitié. Le Centaure est devenu l’archercheval.] R.C.
—
81
—
157.
DUBY, Georges : Mâle Moyen Âge. De l’amour et autres
essais, Paris, Flammarion, 1988 (Nouvelle Bibliothèque
Scientifique), 270 pages.
[L’ouvrage réunit une quinzaine d’essais, parfois inédits,
écrits entre 1967 et 1986, groupés autour de trois thèmes :
«De l’amour et du mariage», «Structures de parenté»,
« Cultures, valeurs et sociétés », et suivis d’une synthèse sur
les «Orientations des recherches historiques en France»,
entre 1950 et 1980.] J.C.V.
158.
FARAL, Edmond : Les Jongleurs en France au Moyen Âge,
Paris, Champion, 1988, 339 pages.
[Réimpression de l’édition de Paris, 1910.]
159.
FLORI, Jean : Encore l’usage de la lance ... La technique du
combat chevaleresque vers l’an 1100, dans C.C.M., 31,
1988, pp. 213-240.
[Examinant des documents iconographiques et des
sources narratives, en particulier des textes épiques, l’A.
s’interroge sur la date à partir de laquelle les chevaliers ont
commencé à combattre par choc frontal, au moyen de la
lance couchée. Il s’oppose à la thèse de V. Cirlot, qui place
la généralisation de cette méthode vers le milieu du
XIIe siècle (cf. B.B.S.R., 18, 1986-1987, n° 205, et 19, 19871988, n° 191) et confirme le choix, plus anciennement admis,
de la deuxième moitié du XIe siècle. Il suggère que trois facteurs ont pu contribuer au développement de cette nouvelle
technique : l’emploi de plus en plus fréquent d’une bannière
fixée à la hampe, l’influence des Normands, et les usages
nouveaux résultant de la faveur croissante des tournois.] J.C.V.
160.
GOUIRAN, Gérard : « So dis la donna : Oy, bel sira Rollan.
Mos maritz es en malaür lo gran ». Les Sarrasins et la Sarrasine dans « Rollan a Saragossa », dans De l’étranger à
l’étrange, ou la « conjointure » de la merveille, pp. 221-244.
[Dans le Rollan a Saragossa, la guerre dure depuis sept
ans : les Sarrasins sont innombrables, lâches. Marsile est
cruel et mauvais suzerain, sa foi est intéressée. Seule exception chez les païens, le comte de Bravis, vieillard au courage
exemplaire. C’est un preux. Mais le personnage le plus atta-
—
82
—
chant est une Sarrasine, Braslimonde ; (comparaison avec la
Bramidoine du Roland d’Oxford). Braslimonde devient ici
une dame courtoise, elle attend du héros élu, Rollan, des
prouesses inouïes. Elle se présente à lui en tenue luxueuse,
en femme de rêve, lui « donne » son manteau. Ils échangent
des regrets. Détachée moralement des autres païens, elle se
moque de son époux, Marsile. Cependant elle le sauve des
coups de Rollan. C’est une belle figure, forte et digne.] R.C.
161. GRIPPARI, M. H. : Le jugement de Dieu ou la mise en jeu du
pouvoir, dans R.H., 564, 1987, pp. 281-291.
[L’A. présente les étapes les plus importantes de l’histoire
de l’ordalie au Moyen Âge, en insistant sur l’évolution des
mentalités qui explique son développement et sa disparition.] J.C.V.
162. GRISWARD, Joël H. : Objets magiques et trifonctionnels dans
le roman médiéval et « Les Contes populaires de Lorraine », dans P.M., 14, 1988, pp. 89-99.
[Une série d’objets magiques, caractéristiques des trois
fonctions indo-européennes, apparaît dans un conte populaire lorrain, aussi bien que dans des récits scandinaves ou
védiques et dans des textes romanesques médiévaux. Un
bref passage de la Chanson d’Aspremont (éd. L. Brandin,
v. 2661-2667) en présente une variante dans laquelle « un
unique anneau magique rassemble des pouvoirs multiples
calqués sur la grille fonctionnelle ».] J.C.V.
163. GUIDOT, Bernard : Le Cycle des Lorrains : un phénix rayonnant venu du Moyen Age, dans Le Pays Lorrain, 86e année, 66, 1989, pp. 3-8.
[Dans cette présentation destinée à un large public, l’A.
met en évidence les qualités du cycle des Lorrains qui peuvent séduire le lecteur contemporain : finesse de l’art des
poètes, richesse de la personnalité de héros ardents et complexes, « netteté du trait, limpidité des intentions, fermeté
des caractères ».] J.C.V.
164. GUIDOT, Bernard : Mesure du temps et flou chronologique
dans quelques chansons de geste du XIIIe siècle, dans A.E.,
38, 1986, pp. 171-186.
—
83
—
[Texte de la communication parue dans les Actes du Colloque de Reims (cf. B.B.S.R., 20, 1988-1989, n° 182), revu et
enrichi de notes plus abondantes.]
165.
HAIDU, Peter : Temps, histoire, subjectivité aux XIe et
XIIe siècles, dans Le Nombre du temps, en hommage à
Paul Zumthor, pp. 105-122.
[Partant de l’idée que la temporalité n’est pas un préalable
extérieur aux textes mais qu’elle est construite par eux, l’A.
étudie différents passages de la Vie de saint Alexis, de la
Chanson de Roland et d’Yvain. Alors que dans le premier de
ces textes le passé sert de « repoussoir » au présent, la Chanson de Roland identifie le présent et le passé et « se donne
comme un texte d’actualité », et Yvain « déconstruit » la distinction entre passé et présent. Mais dans ces œuvres l’individu ne se conçoit guère indépendamment de la collectivité,
et la temporalité n’est ni intériorisée ni « purement subjective » : elle est « toujours liée à la subjectivité, mais il s’agit
d’une subjectivité concevable seulement à l’intérieur du
social, voire du politique ».] J.C.V.
166. HOUDEVILLE, Michelle : Une arme étrange dans la « Chanson
de Roland», dans De l'étranger à l’étrange, ou la
« conjointure » de la merveille, pp. 245-253.
[Dans la Chanson de Roland apparaît une stratégie de la
ruse qui, en utilisant le vocabulaire contemporain, devient
démoralisation et déstabilisation de l’adversaire ; on peut
dire qu’on assiste à une guerre psychologique fondée sur la
désinformation et l’action sur le subconscient. Les païens
usent de ruse perverse : Blancandrin se fait agent de recrutement (Ganelon) et agent de pénétration. Mais l’image du
Sarrasin est dévalorisée dans le Roland : orgueilleux, démoniaque, leur monde déchaîne une psychose de peur. L’épopée rejoint les sermons de croisade. L’arme psychologique
est utilisée par les deux camps, Charlemagne devient un
« personnage porteur » et la Chanson de Roland peut être
considérée comme une entreprise de désinformation.] R.C.
167. KALUS, Ludvik : Trésors militaires d’Istambul. Rencontres
entre l’Islam et l’Occident à la fin du Moyen Âge, dans
C.R.A., janvier-mars 1988, pp. 170-178.
—
84
—
[Bien que consacré à des objets en majorité postérieurs à
la période la plus active de la création épique, cet article
comporte des réflexions et des références utiles à la compréhension du prestige dont jouissent les armes des Sarrasins
dans les chansons de geste. L’A. fait le point des résultats
de son enquête sur les aspects technique, décoratif et surtout
épigraphique des armes et armures islamiques, ainsi que des
nombreuses armes
blanches de fabrication occidentale
conservées au Musée du Palais de Topkapi et au Musée
militaire d’Istambul. Leur analyse, actuellement en cours,
permettra de mieux connaître l’évolution et la typologie des
épées européennes, et donc d’en mieux apprécier l’évocation
littéraire.] A.L.
168.
KELLER, Hans-Erich : Autour de Roland. Recherches sur la
chanson de geste, Paris, Honoré Champion, 1989 (Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge, 14), 378 pages.
[Cet ouvrage renouvelle considérablement les recherches
sur la Chanson de Roland en Europe. Elle ne serait née que
vers le milieu du XIIe siècle dans la région du Paris de
Louis VII, à l’époque de Suger, régent du royaume (Ire partie). La deuxième partie traite de la matière de Roland en
dehors de la France, dans le Brunswick, aux Féroé et en
Espagne. La troisième partie traite de deux chansons occitanes méconnues, Roland à Saragosse et Ronsasvals.]
169. LABBÉ, Alain : Les « jeux étranges » de l’empereur byzantin
dans « Girard de Roussillon », dans De l’étranger à
l’étrange, ou la « conjointure » de la merveille, pp. 255-271.
[L’ambassade de Girart à Constantinople nous présente
un souverain modèle, l’empereur ; une large place est faite
aux « divertissements » qu’il offre à ses hôtes. Ces jeux font
appel à la magie : simulation de phénomènes météorologiques. Des merveilles sont « mises en mouvement ». Il s’agit
d’automates, souvent utilisés à Byzance : ainsi, pour le
« Trône de Salomon » : ses lions, ses oiseaux d’or s’animaient lors de la visite des ambassadeurs. Ils illustrent le
grand thème de la royauté cosmique, le souverain étant le
cosmocrator. Le grand palais est le palais sacré. Les visiteurs occidentaux sont à la fois émerveillés et choqués (de
même dans le Pèlerinage de Charlemagne). Le mot «jous»
—
85
—
pourrait évoquer aussi les jeux de l’hippodrome, mais l’identification est difficile. Les jeux étranges sont une démonstration d’automates. A la conception byzantine du pouvoir se
superpose dans l’esprit de Girart celle, idéalisée, de l’Occident, inspirée par le roi épique. D’où la lassitude, puis l’agacement de Girart devant le spectacle.] R.C.
170. LACROIX, Jean : L’Orient, sésame de l’aventure linguistique
dans l’épopée italienne et hispanique, dans De l’étranger à
l’étrange, ou la « conjointure » de la merveille, pp. 275-296.
[Le mot Orient s’ouvre comme le signe mixte, écrit et
sonore, d’une aventure linguistique que l’auteur décrit pour
aboutir, à travers les chansons de geste des XIIe, XIIIe et
XIVe siècles, à la découverte d’estranges pays. Point de mire
ou présence obsédante, l’Orient exalte l’aventure épique
dans sa triple dimension militaire, religieuse et sentimentale.
Le mot clef, liminaire ou final, fait naître la Merveille. Ainsi
le mot Babylone est un sésame qui ouvre les portes de
l’Orient. L’Orient est d’abord, pour l’Occident, celui de la
conquête puis celui de l’invasion. C’est l’Orient d’Europe
(ex. l'Entrée d’Espagne). Il justifie l’entreprise d’un être
exceptionnel (Roland). A partir du XIIe siècle, l’Orient est la
fascination permanente : il possède une fonction réversible
mythique que la chanson de geste n’a cessé de traduire.] R.C.
171. LANGILLE, Edward : La Représentation de l’Islam et du
monde de l’Islam chez Guillaume de Tyr. Thèse de 3e cycle
dirigée par Jean Dufournet et soutenue le 25 avril 1988 à
l’Université de Paris III.
[Présentation dans P.M., 15, 1989, pp. 110-113.]
172. LARMAT, Jean : Le déguisement dans quelques œuvres françaises des XIIe et XIIIe siècles, dans Razo, 6, 1986, pp. 514.
[Dans la littérature des XIIe et XIIIe siècles, le déguisement peut être employé comme un moyen de résoudre une
difficulté, notamment dans certaines chansons de geste
comme une ruse de guerre. Mais au cours du XIIIe siècle,
dans des récits où son emploi résulte d’une habitude systématique, il révèle que « les fondements mêmes de la société,
les ordres chargés de sa protection physique et morale sont
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86
—
173.
174.
175.
corrompus. Le déguisement, au propre et au figuré, devient
le signe d’une perversion des valeurs chrétiennes ».] J.C.V.
LECOUTEUX, Claude : Les nains et les elfes au Moyen Âge.
Préface de Régis Boyer, Paris, Imago, 1988, 207 pages.
[Étudiant d’abord les traditions littéraires — germaniques
mais aussi romanes —, puis la mythologie et les croyances,
l’A. montre la différence ancienne entre les nains et les elfes.
Les uns et les autres étaient liés à la troisième fonction indoeuropéenne et à la mort, mais les nains étaient des êtres
chtoniens et maléfiques alors que les elfes, associés à l’eau
et à la lumière, étaient, à l’origine, « des génies bons et
beaux ». Démonisés par l’interprétation chrétienne, ils finissent, au Moyen Âge, par se confondre sous le nom de nains,
désormais appliqué à tous. Cependant Auberon, qui est
dans cet ouvrage l’objet d’une particulière attention, présente encore nombre de caractéristiques d’un elfe, avec bien
plus de netteté que l’Alberîch de la Chanson des Nibelungen.] J.C.V.
LEGROS, Huguette : Les automates. Attirance, répulsion de
l’étrange, dans De l’étranger à l’étrange, ou la « conjointure » de la merveille, pp. 297-314.
[Les automates, dans les épopées, n’apparaissent que dans
l’évocation du monde islamique ou byzantin. L’étude s’appuie sur le Voyage de Charlemagne à Jérusalem et à
Constantinople, Girard de Roussillon, Huon de Bordeaux,
Aymeri de Narbonne, la Prise d’Orange et les Enfances Guillaume. Dans le grand palais de Constantinople, l’architecture est mise au service d’une conception théocratique du
pouvoir (le trône de Salomon). Mêmes prodiges à Bagdad,
dans la grande salle d’audience des califes, au Caire, sous les
Fatimides, à Cordoue à Madina al Zahra. Certains automates ont pour fonction de donner une image de la puissance des souverains (le roi est un roi cosmocrator). Ils symbolisent la part surnaturelle de sa fonction ; chez les Francs,
le pouvoir se partage entre Charlemagne et le pape. Seuls les
monarques
orientaux
sont
rois-prêtres
ou
rois-magiciens.] R.C.
MADIKA, Geneviève : La religion dans « Ami et Amile »,
dans « Ami et Amile », une chanson de geste de l’amitié.
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87
—
Etudes recueillies par Jean DUFOURNET, Paris, Champion
(Unichamp, 16), 1987, pp. 39-50.
[Rectification de la notice parue dans le B.B.S.R., 20,
1988-1989, n° 194.]
176.
MANDACH, A. de : Du nouveau sur le « Guide du pèlerin des
chemins de Saint-Jacques », dans Les chemins de SaintJacques de Compostelle. Congrès du Conseil de l'Europe
organisé en collaboration avec le « Deutsches Komitee für
Denkmalschutz » et la « Deutsche St.-Jakobus-Gesellschaft
e. V. » Château Schney/Bamberg (République Fédérale
d’Allemagne) 29 sept.-1er oct. 1988, Conseil de l’Europe,
Strasbourg, 1989 (Patrimoine architectural. Rapports et
études, n° 16), pp. 40-50, avec carte.
[Se rapporte notamment aux quatre étapes du PseudoTurpin ; met en vedette le fait que le prolongement du
3e chemin de Saint-Jacques, de Périgueux à Vézelay, est tardif, postérieur sans doute à 1139. Liens entre les textes, la
musique et l’architecture des diverses périodes romanes des
deux côtés des Pyrénées ; en rapport avec les allusions du
Guide du pèlerin à la Geste de Guillaume primitive.]
177
MARTIN, Jean-Pierre : Les offres de présents dans les chansons de geste : structures rhétoriques et conditions d’énonciation, dans Rom., 107, 1986, pp. 183-207.
[Le motif de « l’offre de présents » est un « motif rhétorique » (schéma stéréotypé d’expression, non de narration)
composé de six clichés, plus ou moins variables, mais établis
selon une matrice commune et régulière. Il est caractérisé
par l’emploi du discours direct (du donateur ou d’un intermédiaire) et implique souvent un échange et donc un engagement de chacune des parties. Mais il ne saurait se substituer à un affrontement armé : son efficacité pragmatique
dépend du contexte narratif.] J.C.V.
178 MARTIN, Marie-Christine : La bâtardise dans les textes juridiques et les œuvres littéraires, en France, au Moyen Âge.
(Aux origines du roman familial), thèse de doctorat (nouveau régime), préparée sous la direction de M. Jean
Dufournet et soutenue à l’Université de Paris III.
[Présentation dans P.M., 14, 1988, pp. 51-53.]
—
88
—
179. MEHL, Jean-Michel : Les Jeux au royaume de France
(XIIIe s.-Début du XVIe s.). Etude d’anthropologie historique, 4 vol., 934 pages - 131 planches. Thèse pour le doctorat d’État soutenue le 17 octobre 1988 à l’Université de
Paris X-Nanterre.
[Présentation dans P.M., 15, 1989, pp. 98-100.]
180. MENTRÉ, Mireille (dir.) : L’Art juif au Moyen Âge. Textes et
documents publiés sous la direction de M. M. Actes du
IIe Colloque du Centre d’Études Juives de Paris-Sorbonne,
(8-9 décembre 1987), Publications du C.E.J. de l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV), Paris, Berg International Editeurs, 1988, 235 pages, 60 pages d’illustrations.
[Les études réunies dans ce recueil font le point des
recherches récentes dans un domaine jusqu’ici peu exploré et
constituent une importante contribution à la connaissance
de la civilisation médiévale. Dans cette perspective on
retiendra en particulier les articles consacrés à l’iconographie biblique et à la diffusion de ses thèmes dans l’art chrétien, dans l’art juif et dans l’art islamique, ainsi que les communications traitant de l’organisation des communautés
juives dans les villes d’Occident au Moyen Âge.] A.L.
181. MOISAN, André : L’esprit du pèlerinage et la condition du
pèlerin dans le « Liber Sancti Jacobi », dans Compostelle,
nouvelle série, 1, 1988, pp. 12-20.
182. NIXON, Nigel : Le devenir de la formule épique et la tradition
rolandienne : une étude du mot-noyau « écu » et ses épithètes, dans Razo, 5, 1985, pp. 65-73.
[Etude de la répartition et de l’emploi des mots targe et
escu dans les différents manuscrits de la Chanson de Roland.
Le premier de ces termes est beaucoup moins fréquent que
le second, et le nombre de ses épithètes est plus faible. L’observation, dans l’ensemble du corpus, des formules constituées autour de ces mots et du jeu de leurs épithètes suggère
que « chaque ms. du Roland possède des traits qui lui sont
propres », et que le stemma traditionnel « semble pécher par
excès de simplicité ».] J.C.V.
183. NOTZ, Marie-Françoise : Le bestiaire fabuleux et l’imaginaire de la conquête dans la « Chanson d’Aspremont »,
—
89
—
dans De l’étranger à l’étrange, ou la « conjointure » de la
merveille, pp. 315-327.
[Étude des éléments merveilleux dans les laisses 106 à 120
de la Chanson d’Aspremont. La faune fabuleuse de l’Aspremont propose au héros l’expérience de l’extraordinaire. Le
monstre, gardien du seuil (image de la mort) se retrouve
dans le griffon, qui apparaît sous une forme sensible tout en
restant exclu de la réalité ordinaire. La double nature du
griffon, trait de monstruosité, est manifeste. Richier est attaqué par un scorpion. Les hauteurs d’Aspremont sont hantées par des vautours. Toutes ces bêtes sont des obstacles à
l’envol vers les hauteurs, enjeu de l’épreuve. Le franchissement du seuil associe une dimension verticale au déplacement horizontal : c’est la figure de la Croix, qui sera dressée
au sommet de l’Aspremont grâce à la relique de Turpin.
Dans Aspremont, le monstre est insaisissable et polymorphe,
ne serait-ce que par l’énumération des noms qui lui sont
attribués.] R.C.
184.
PAQUETTE, Jean-Marcel : Le temps dans la mouvance du
texte. Analyse différentielle de la première laisse de la
« Chanson de Roland » d’après les différentes versions,
dans Le Nombre du temps, en hommage à Paul Zumthor,
pp. 219-224.
[L’analyse différentielle de plusieurs versions permet d’observer « cette sublime corrosion qui est la marque même du
passage du temps dans la transmission (le remaniement) du
texte épique ». Èn examinant la première laisse de la Chanson de Roland dans les versions O, V4 et C, l'A. montre
comment C « évacue (...) la temporalité proprement tragique
à l’œuvre en O et V4 au profit d’une tension conforme au
vraisemblable historique ».] J.C.V.
185.
PARISSE, Michel : La noblesse lorraine et la littérature romanesque au XIIIe siècle, dans P.M., 14, 1988, pp. 101-106.
[L’A. examine, à partir de l’exemple lorrain, l’enrichissement que peuvent s’apporter réciproquement l’étude de
l’histoire et celle de la littérature. En particulier, il rappelle
et précise des identifications de personnages et de lieux cités
dans Garin le Lorrain. Il montre aussi comment certaines
œuvres littéraires (Hervis de Metz par exemple), reflètent les
—
90
—
transformations sociales plus précocement que << des textes
normatifs lents à entériner les nouvelles coutumes ».] J.C.V.
186. PASTRE, Jean-Marc : Étranges Sarrasins : le luxe et l’exotisme dans le « Willehalm » de Wolfram, dans De l’étranger à l’étrange, ou la «conjointure» de la merveille,
pp. 329-339.
[Chez Wolfram, les troupes sarrasines étonnent les Francs
par leurs cris et leurs fanfares guerrières, par leurs cornes,
leur cuir vert. Certains portent des écus couverts d’une peau
de dragon ; seule la surnature fait la force des Sarrasins ;
luxe inutile et magie exotique caractérisent l’évocation des
Sarrasins. Les troupes de Halzebier, luxueusement vêtues,
mais sans armures, seront massacrées. Le luxe insolite de
Poydjus, l’armure du roi Poufameiz, qui regorge de pierres
précieuses, les cottes d’armes magnifiques étonnent les chrétiens ; mais comme les cimiers éclatants et étranges, cette
richesse n’empêche pas les Sarrasins d’être vaincus. Les
étoffes somptueuses des habits éblouissent, ainsi que les
manteaux de soie des destriers qui les empêtrent : tout ce
luxe est l’image d’une superbia diabolique. Il est, de plus,
inadéquat au combat.] R.C.
187. PELLEN, René : Le modèle du vers épique espagnol à partir de
la formule cidienne « El que en buen hora ... ». (Exploitation des concordances pour l’analyse des structures textuelles), dans C.L.H.M., 10, 1985, pp. 5-37, et 11, 1986,
pp. 5-132.
188. PLANCHE, Alice : Présence et absence de Paris dans la littérature jusqu’au milieu du XIIIe siècle, dans Razo, 1, 1979,
pp. 60-69.
[Aux XIIe et XIIIe siècles, alors que s’étend le rayonnement du francien, la littérature en langue vulgaire n’accorde
à la ville de Paris qu’une place réduite et en donne une présentation peu réaliste. C’est seulement dans la deuxième
moitié du XIIIe siècle que Paris devient un véritable thème
littéraire.] J.C.V.
189. PLOUZEAU, May : Les Sarrasins dans les « romances » du
Moyen Anglais : sur quelques passages du « Sowdone of
—
91
—
Babylone », dans De l’étranger à l’étrange, ou la « conjointure » de la merveille, pp. 354-392.
[L’étude s’harmonise avec les pôles d’intérêt des
recherches de M. Rossi et P. Bancourt, à savoir les Sarrasins
épiques, le Cycle du Roi, les productions tardives ou non
françaises. Le choix se porte sur les romances anglais (13501450). La matière carolingienne est exploitée par les
romances : en dehors du Sowdone of Babylone, les Sarrasins
y sont classiques (par exemple dans le groupe d’Otuel et
dans celui de Fierabras). Le Sowdone reprend l’histoire de la
Destruction de Rome, suivie de Fierabras (version courte).
L’auteur est peu inventif : nombreuses sources, anglaises,
françaises, latines. Quelques originalités dans le texte : un
mot sarrasinois Antrarian !, qui signifie « joie générale », une
cérémonie funèbre de crémation, offrandes d'encens, de lait,
de miel et d’huile (ou d’aliments ?) ; le fait de boire du sang
de tigre, d’antilope, de caméléon pour décupler l'ardeur
guerrière. Quelle est la source ? On peut consulter les répertoires onomastiques. Pour Antrarian, les géographes anciens
sont muets. Mandeville seul mentionne la girafe et le caméléon, ainsi que la friture de serpents, les peuples buveurs de
lait et de miel. Mais la source ultime est le Knight’s Tale de
Chaucer.] R.C.
190. POIRION, Daniel : Résurgences. Mythe et littérature à l’âge du
symbole (XIIe siècle), Paris, P.U.F., 1986 (Ecriture),
221 pages.
[Intitulée « La légende et la geste », la deuxième des
études de littérature médiévale qui constituent l’ouvrage est
consacrée à l’épopée. Dans la Chanson de Roland (en particulier dans les songes de Charlemagne), puis dans le Couronnement de Louis et la Prise d’Orange, l'A. dégage une
« superposition de niveaux de signification associés à des
souvenirs plus ou moins lointains ». De même, en observant
les figures de Charlemagne, d’Alexandre et d’Arthur, incarnations de l’idéal impérial, du despotisme oriental et de la
royauté féodale, il souligne que « douées d’une certaine inertie, en raison du poids de la mémoire » dont elles sont chargées, de telles « figures de héros et même des gestes entières
ne peuvent imposer une claire signification ni constituer un
immuable symbole au regard des légendes orientées par les
—
92
—
circonstances et les intérêts de la politique, de l’économie et
de la religion ».] J.C.V.
191. RIEGER, Dietmar : Le motif du viol dans la littérature de la
France médiévale entre norme courtoise et réalité courtoise,
dans C.C.M., 31, 1988, pp. 241-267.
[Après un rappel des prescriptions juridiques et des pratiques judiciaires médiévales réprimant le viol, l’A. étudie le
motif dans des textes littéraires nombreux et divers, parmi
lesquels plusieurs chansons de geste. Il montre que le viol
peut apparaître non seulement comme « une rupture de la
norme courtoise » mais aussi comme un révélateur des
contradictions internes qui affectent celle-ci.] J.C.V.
192. ROSSI, Marguerite : Les éléments merveilleux dans « Dieudonné de Hongrie », dans De l’étranger à l’étrange, ou la
« conjointure » de la merveille, pp. 431-448.
[Étude des éléments de féerie et de leur nature dans Dieudonné de Hongrie, chanson généalogique d’une lignée royale
imaginaire, dont le but sous-jacent est d’exalter la monarchie française. Le modèle principal est Huon de Bordeaux.
La fée Gloriande tire son nom de celui d’un vassal d’Auberon, le nain Maufumé ressemble au nain Malabron ; les
traits principaux de ces personnages sont identiques. La littérature arthurienne fournit également des bases (amalgame
entre chanson de geste et roman). La féerie sert surtout au
bon déroulement de l’action. La fée Gloriande est issue en
partie de la littérature courtoise. Les objets magiques (cor,
coupe et nappe) voient leur fonction banalisée. L’auteur
place les scènes de féerie à des moments essentiels de la vie
de ses héros. L’emprunt aux données de la féerie n’est pas
copie servile, et la composition du récit reste cohérente et
bien structurée.] R.C.
193. SALY, Antoinette : A propos d’« Ami et Amile ». Essai de lecture anagogique, dans Tra Li, 1, 1988, pp. 19-33.
[Refusant de voir dans la chanson un « hymne à l’amitié
parfaite » ou dans Ami et Amile des figures du Christ souffrant, l’A. insiste sur la réciprocité de leur sacrifice. « Dès
lors, ce n’est plus un sentiment d’amitié qu’ils poussent à
l’héroïcité dans cette nouvelle lecture, mais la charité théologale, vertu qui fait les saints. » Et le poète, « ouvert aux cou-
—
93
—
rants de la théologie contemporaine », ne conçoit pas cette
charité indépendamment de la notion de communion des
saints.] J.C.V.
194. SHORT, Ian : L’avènement du texte vernaculaire : la mise en
recueil, dans Théories et Pratiques de l’écriture au Moyen
Âge, pp. 11-24.
[L’examen de divers recueils manuscrits, dont Oxford
Bodleian 23 (Roland) et e. 32 (Chevalerie Vivien et Aliscans), montre que les textes qui les composent ont été
copiés pour être vendus séparément, et n’ont été rassemblés
que par la suite ; la multiplication de telles copies à la fin du
XIIe s. laisse supposer la mise en place d’un marché, et donc
d’une véritable industrie du livre laïque, pour répondre au
développement, à la même époque, d’une classe de lecteurs
laïques pour lesquels le livre est aussi un objet de prestige.] J.P.M.
195. SUARD, François : Le merveilleux et le religieux dans « Ami
et Amile », dans De l’étranger à l’étrange, ou la « conjointure » de la merveille, pp. 449-462.
[Comment définir l’originalité de la geste, à travers le
transfert à un univers religieux d’éléments issus du conte
merveilleux ? En étudiant la nature exacte de l’articulation,
à partir du Conte des deux frères (T.303) et de celui du
Fidèle serviteur (T.516). Il existe des liens étroits entre les
deux récits : il y a fidélité parfaite dans la fratrie gémellaire.
Le conte T.303 fournit la structure d’ensemble d’Ami et
Amile (mais le dragon cède la place à Hardré, figure diabolique). Le conte T.516 fournit la trame de la deuxième partie
(signification d’un interdit, équivalence entre la lèpre et la
pétrification, sacrifice qui rendra la santé à l’ami). Un grand
travail de christianisation a été accompli. Etude d’une des
articulations narratives sur la gémellité. La compagnie
prend une dimension spirituelle. L’auteur a cependant voulu
montrer les limites de la compatibilité entre motif folklorique et univers religieux. Dieu seul apparaît comme l’auteur
du compagnonnage.] R.C.
196. SUBRENAT, Jean : D’étranges machines étrangères dans le
cycle de « Huon de Bordeaux ». Les automates gardiens de
—
94
—
Dunostre, dans De l’étranger à l’étrange, ou la « conjointure » de la merveille, pp. 463-480.
[Parmi les automates opposés aux héros épiques, remarquables sont les gardiens en cuivre de la forteresse de
Dunostre, dans Huon de Bordeaux. L’automate est une réalité historique depuis la civilisation alexandrine : il est mû
par un mécanisme non apparent, et ressemble à un vivant.
Ici il s’agit d’automates en cuivre, battant sans cesse l’air
avec des fléaux en fer : ils ne possèdent rien de merveilleux,
ni de magique, ni de satanique. Le fléau est arme redoutable
à cause de son articulation. Deux rapprochements sont
utiles avec Huon, roi de Féerie et avec le Roman d’Auberon.
(Dans Huon, roi de Féerie, la magie n’existe pas dans les
automates). Ces automates du cycle de Huon sont presque
uniques. Les automates sont différents des objets enchantés
arthuriens (Première continuation de Perceval, Perlesvaus).
Les portiers de Dunostre sont purement épiques et guerriers.] R.C.
197. WEILL, Isabelle : Outremer et outremonde dans « Auberi le
Bourgoing », dans De l’étranger à l’étrange, ou la
«conjointure» de la merveille, pp. 481-493.
[La chanson est rattachée à la fois à la Geste du Roi et
à celle des Lorrains. Le but de l’étude est de voir comment
Auberi a exploité le thème du Sarrasin envahisseur, du premier âge épique. Auberi est d’abord affronté à des hordes
dévastatrices (Rous, Gafres, Pincenarts ...) puis à des Frisons (qui se comportent comme des chrétiens épiques). Le
narrateur connaît la Flandre et ses villes, et les problèmes
linguistiques de sa cour. Il n’assimile pas les Frisons aux
Sarrasins (mais le remanieur du ms. C a tenté de corriger
cette erreur épique). Dans l’épisode du retour en Bavière, les
Sarrasins sont plus cruels que ceux de la Geste du Roi. Par
Lambert d’Oridon, le thème d’outremer s’introduit dans la
chanson. Satan, venu de l’outremonde, apparaît au château
d’Oridon dans un portrait saisissant.] R.C.
198. WEINBERGER, Stephen : Païens et mauvais chrétiens : L’explication du mal dans la Provence des Xe et XIe siècles, dans
A.M., 98, 1986, pp. 317-326.
—
95
—
[Les documents ecclésiastiques expliquent de deux
manières les troubles survenus en Provence du IXe au
XIe siècle. Les méfaits commis par des chrétiens apparaissent comme les actes condamnables d’individus mauvais,
mais responsables, alors que les violences des Sarrasins sont
perçues comme un châtiment voulu par Dieu, au même titre
que la peste ou les inondations. «Tous ces fléaux (...) ne
représentaient que des forces naturelles et, en tant que tels,
n’étaient pas assujettis aux normes de la moralité humaine.
Dans la mesure où ils étaient les instruments de la volonté
divine, les Sarrasins se situaient au delà du bien et du
mal. »] J.C.V.
199. WOLFF, Philippe : Nouvelles recherches sur le vouvoiement :
quatre poèmes épiques, quatre formes d'adresses, quatre
tempéraments nationaux ?, dans C.R.A., janvier-mars
1988, pp. 58-74.
[Poursuivant une recherche dont les premières étapes portaient sur l’apparition du « vous » dans le latin médiéval,
alors que l’Antiquité n’avait connu que le « tu », l’A. examine les prolongements de ce phénomène dans les langues
vulgaires et fonde son analyse sur quatre poèmes épiques, le
Beowulf, la Chanson de Roland, le Rolandslied et le Poema
de mío Cid. Dans le Beowulf, le thù règne sans partage, aussi
bien entre les grands qu’entre ceux-ci et leurs inférieurs qui
les tutoient également, tout comme sont tutoyées les puissances divines. Cette règle, qui ne connaît pas d'exception
dans le poème, témoigne de son ancienneté. En revanche,
dans le Roland, vouvoiement et tutoiement se distribuent en
fonction d’une pensée nuancée, avec cependant une nette
prédominance du «vous» (135 cas contre 33, et 5 de discours mêlé). Le tutoiement apparaît comme le signe de la
passion (en particulier de la colère) ou de l’émotion, telle
celle qui pousse Charlemagne à tutoyer le cadavre de
Roland, qu’il a précédemment vouvoyé. Le discours mêlé,
ou le passage du « vous » au « tu » s’opère dans le cadre
d’une même phrase, à peu de vers d’intervalle, traduit avec
raffinement une émotion croissante, comme dans le passage
où Roland s’adresse à Olivier mourant ou encore dans son
adieu à Durendal. Il est significatif que quatre des cinq
emplois du discours mêlé relevés dans le poème soient attri-
—
96
—
bués à Roland, dans les derniers moments du drame de
Roncevaux. Selon l’A., le cinquième cas, où Baligant passe
en deux vers du « vous » au « tu » en s’adressant à la triade
Mahomet-Apollin-Tervagan, pourrait peut-être indiquer que
le poète prêtait à l’Islam une croyance analogue à celle qui
fait que, dans la pensée chrétienne, le dogme de la Trinité
n’altère pas la foi en un Dieu unique. Dans le Rolandslied,
le tutoiement est utilisé de façon presque générale, peut-être
parce que le texte français fut d’abord traduit en latin avant
de passer à l’allemand. Le prêtre Conrad n’emploie qu’exceptionnellement le vouvoiement, avec des nuances analogues à celles que comporte son modèle dans la modulation
de l'emploi du « vous » et du « tu », mais inversées : c’est le
passage au « vous » qui est chez lui vecteur de l’émotion.
Dans le Poema de mío Cid, la prépondérance du « vous » est
écrasante (147 emplois contre 15, et 3 de discours mêlé). Le
tutoiement est réservé à des situations exceptionnelles, à
l’émotion intense ou à l’apostrophe qui marque le défi dans
le combat, seul cas où le « tu » soit majoritaire. En conclusion, l’A. relève le paradoxe qui veut que le « tu » soit la
seule forme d’adresse en usage dans le Beowulf anglo-saxon,
alors que l’anglais est la langue qui a fait au « vous » le plus
large accueil, et met cette « conversion » en rapport avec la
christianisation. En ce qui concerne l’allemand, le français et
l’espagnol, il note que les tendances propres à ces langues
dans l’emploi des personnes étaient en cours de stabilisation
à l’époque où composaient les poètes épiques, avec leurs
traits spécifiques : ainsi, pour l’allemand, la résistance du
« tu » germanique et le discours à la 3 e personne, et, pour
l'espagnol, la 3e personne de courtoisie vuestra merced, déjà
potentiellement présente dans le Poema de mío Cid et plus
tard contractée et généralisée sous la forme usted, ustedes.] A.L.
COMPTES RENDUS
200.
AA.VV. : « Ami et Amile », une chanson de geste de l’amitié.
Études recueillies par J. DUFOURNET, Paris, Champion,
1987 (Unichamp, 16), 227 pages.
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MOISAN, André : Répertoire des noms propres de personnes et
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230. SUARD, F. et SUBRENAT, J. (trad.) : Le « Roman de Hugues
Capet » au XIVe siècle, avec une introduction historique
de J. SUBRENAT, Editions Corps 9 (Troesnes, 02460 La
Ferté-Milon), 1987, 190 pages.
C.R. de P. Vallin, dans Et., 369, octobre 1988, p. 416.
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231 Van Emden, Wolfgang : « Vivien de Monbranc ». Chanson
de geste du XIIIe siècle, éditée par W.V.E., Genève, Droz,
1987 (Textes Littéraires Français, 344).
C.R. de Fr. Vieillard, dans B.E.C., 146, 1988, pp. 390391. (Cf. B.B.S.R., 19, 1987-1988, n° 330).
232. VIEILLARD, Françoise et MONFRIN, Jacques : Manuel bibliographique de la littérature française du Moyen Âge de
Robert Bossuat. Troisième Supplément (1960-1980), établi
avec le concours de la section romane de l'Institut de
recherche et d'histoire des textes. I. Les origines, les
légendes épiques, le roman courtois, Paris, Editions du
C.N.R.S., 1986, XII-394 pages.
C R. de G. Hasenohr, dans B.E.C., 146, 1988, pp. 194195.
— M. Zink, dans C.C.M., 31, 1988, pp. 79-80.
233. WALTER, Philippe (trad.) : « Hervis de Metz», légende
médiévale mise en français moderne. Préface de D. POIRION, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, Editions
Serpenoise, 1984, 204 pages.
C.R. de M. Parisse, dans A.E., 37, 1985, pp. 122-123.
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102
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GRANDE-BRETAGNE
BIBLIOGRAPHIE
234. BROWN, Shirley Ann, avec une contribution de Michael W.
HERREN : The Bayeux Tapestry : History and Bibliography, Woodbridge, Boydell Press, 1988, XI-186 pages.
[Bibliographie analytique qui cherche à recenser toute
étude qui traite de la tapisserie, qui contribue à la connaissance de son histoire ou qui en tire des témoignages, aussi
bien que les œuvres populaires qui s’en inspirent. La bibliographie est précédée d’études historique et bibliographique,
et suivie de documents relatifs à la tapisserie et de deux
index.]
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
235. BATE, A.K. (éd. et trad.) : Joseph of Exeter, Trojan War IIII, Warminster, Aris & Phillips, 1986, 193 pages.
[Textes latin et anglais en regard, avec introduction et
commentaires.]
236.
WRIGHT, Roger (éd. et trad.) : Spanish Ballads, Warminster,
Aris & Phillips, 1987, XVI-243 pages.
[71 ballades avec traduction anglaise en regard, pour la
plupart transcrites d’après des imprimés du XVIe siècle.
L’A. a opéré un choix parmi les grands thèmes historiques,
de sorte que le Cid est représenté plusieurs fois, à l’exclusion
de quelques autres thèmes. Les textes originaux sont accompagnés de traductions rimées et de notes très détaillées.]
—
103
—
ÉTUDES CRITIQUES
237. AA.VV., HARPER-BILL, Christopher et HARVEY, Ruth (éds) :
The Ideals and Practice of Medieval Knighthood : Papers
from the First and Second Strawberry Hill Conférences,
Woodbridge, Boydell Press, 1986, XIV-177 pages.
238. AA.VV., HARPER-BILL, Christopher et HARVEY, Ruth (éds) :
The Ideals and Practice of Medieval Knighthood II :
Papers from the Third Strawberry Hill Conférence, 1986,
Woodbridge, Boydell Press, 1988, XIV-146 pages.
239. BENNETT, Matthew : The Status of the Squire : The Northern
Evidence, dans The Ideals and Practice of Medieval
Knighthood ( I ) , pp. 1-11.
[Etudie l’évolution de l’écuyer du XIe au XIIe siècle,
d’après plusieurs chansons de geste et des textes non littéraires.]
240. BRAYBROOK, Jean : The Aesthetics of Fragmentation in Ronsard’s « Franciade», dans F.S., 43, 1989, pp. 1-11.
[De la fragmentation proviennent les défauts, mais aussi
les qualités du texte de Ronsard : la technique de la vignette,
le développement lent et détaillé des épisodes.]
241. BURRELL, Margaret : The «Voyage of Charlemagne» :
Cultural Transmission or Cultural Transgression ?, dans
Parergon, n.s. 7, 1989, pp. 47-53.
[Brève étude de quelques aspects formels de la composition du poème. Ses contradictions (l’organisation du texte,
le contraste des tons, le contraste entre le système des
valeurs des Francs et celui des Grecs, et le renversement
physique du palais d’Hugon) seraient peut-être à résoudre
par le topos du monde à l’envers. Le concept de « folie »
paraît important. L’A. offre pour terminer quelques théories
provocatrices sur la raison d’être de l’œuvre.]
242. CAVANAUGH, Susan H. : The Identification of a Lost English
Analogue of the « Death of Begon » Episode from the Old
French Epic « Garin le Lorrain », dans Med. Aev., 57,
1988, pp. 64-67.
—
104
—
[L’inventaire de Sir Simon Burley, favori de Richard II,
mort en 1388, comprend (avec quelques chansons françaises) « .i. livre de Englys del forster et del sengler » ; s’agirait-il de cet épisode de Garin le Lorrain dont la connaissance est attestée dès 1384/85 en Angleterre?]
243.
FRAKER, Charles F. : The Role of Rhetoric in the Construction of the « Libro de Alexandre », dans B.H.S., 65, 1988,
353-368.
[Étudie des cas de péripéties, d’annonces préliminaires de
l’action à venir, et des aspects de l’œuvre qui en font un
poème épidéictique; les ajouts par rapport à l'Alexandreis
de Gautier de Châtillon répondent aux recommandations
des théoriciens latins et spécifiquement aux conseils du
manuel de rhétorique de Priscien pour les laus.]
244.
HACKETT, W. Mary : Knights and Knighthood in « Girart de
Roussillon », dans The Ideals and Practice of Medieval
Knighthood II, pp. 40-45.
[Le chevalier de Girart de Roussillon est à mi-chemin entre
le guerrier féodal de la chanson de geste et le héros du
roman occitan.]
245.
MIDDLETON, Roger : Le Grand d’Aussy and the Bibliothèque
universelle des romans, dans Nottingham French Studies,
27, 1988, pp. 1-12.
[L’apport de Le Grand d’Aussy à la Bibliothèque universelle est moins grand, et plus tardif, qu’on ne l’a dit, mais
il comprend les extraits des Quatre fils Aymon et de Hugues
Capet.]
246.
MILETICH, John S. : Muslim Oral Epic and Medieval Epic,
dans M.L.R., 83, 1988, pp. 911-924.
[Recense les recherches inspirées par les travaux
d’A.B. Lord, surtout dans le moyen âge anglais et espagnol.]
247.
NOBLE, Peter S. : Knights and Burgesses in the Feudal Epic,
dans The Ideals and Practice of Medieval Knighthood ( I ) ,
pp. 104-110.
[L’A. constate, dans plusieurs chansons de geste du
XIIe siècle, une tension entre la noblesse et la bourgeoisie
naissante. Le chevalier connaît la suprématie du guerrier,
—
105
—
tandis que le bourgeois est méprisé (son nom fait fonction
d’insulte), suspect à moins qu’il ne se conforme aux normes
anciennes et ne soit le sujet fidèle du seigneur du lieu. Autre
différenciation : au chevalier est imputée la largesse, au
bourgeois la richesse ou l’avarice.]
248. NORTH, Sally : The Ideal Knight as Presented in some French
Narrative Poems, c.1090 - c.1240 : An Outline Sketch,
dans The Ideals and Practice of Medieval Knighthood ( I ) ,
pp. 111-132.
[Le chevalier idéal de l’épopée et du roman est doté de
force, d’endurance, de courage physique et moral, de traits
physiques (un beau corps, un visage viril) qui révèlent son
caractère, et il est de bonne naissance. Mais toutes ces qualités pouvant également caractériser les méchants, il doit
aussi être vertueux. L’importance des vertus sociales va en
augmentant avec le temps.]
249. PENSOM, Roger : Thibaut de Champagne and the Art of the
Trouvère, dans Med. Aev., 57, 1988, pp. 1-26.
[L’A. introduit une discussion sur la métrique de la poésie
de Thibaut de Champagne par quelques remarques sur l’accentuation du vers en ancien français (y compris le vers épique), laquelle doit selon lui comporter un accent d’intensité
aussi bien qu’un élément syllabique. Il propose la méthode
suivante pour établir l’accentuation des monosyllabes : plus
un vocable monosyllabique est rare, plus il aura de chance
de porter l’accent.]
250. SPEARING, A.C. : Readings in Medieval Poetry, Cambridge,
Cambridge University Press, 1987, X-240 pages.
[Recueil d’articles qui débute par une analyse du Roland
comme exemple d’un code restreint où l’expression (un style
simple, paratactique, à répétitions) dépend d’une culture ou
le « nous » l’emporte sur le « moi » : d’où l’emploi rigide des
adjectifs qui reflète un monde clos.]
251. TATTERSALL, Jill : Anthropophagi and Eaters of Raw Flesh in
French Literature of the Crusade Period : Myth, Tradition
and Reality, dans Med. Aev., 57, 1988, pp. 240-253.
[Dans les textes didactiques, on rencontre des traditions et
des attitudes assez constantes, mais les chansons de geste
—
106
—
révèlent plus de fantaisie, voire de comédie
rences à l’anthropophagie. Il est possible
lancée contre les Sarrasins, dans certaines
Première Croisade, de manger de la chair
faire passer inaperçu un épisode de cette
Francs furent contraints d’agir de même.]
dans leurs réféque l’accusation
chansons sur la
humaine veuille
croisade où les
COMPTES RENDUS
252. AA.VV., KELLER, Hans-Erich et al. (éds) : Studia occitanica.
Vol. 2. The Narrative Philology, Kalamazoo, Medieval
Institute Publications of Western Michigan University,
1986, 441 pages.
C.R. de M.B. Booth, dans M.L.R., 84, 1989, pp. 154-155.
253. AA.VV., LANDY-HOUILLON, Isabelle et MÉNARD, Maurice
(éds) : Burlesque et formes parodiques : actes du Colloque
du Mans (4-7 décembre 1986), Paris, Seattle, Tübingen,
PFSCL, 1987 (Biblio 17, n° 33), 662 pages.
C.R. de R. Howells, dans F.S., 42, 1988, pp. 502-503.
254. AA.VV., MICHAEL, Ian et CARDWELL, Richard A. (éds) :
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C.R. de D. Hook, dans M.L.R., 83, 1988, pp. 765-766.
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255. AA.VV., PATERSON, L.M. et GAUNT, S.B. (éds) : The Troubadours and the Epic : Essays in Memory of W. Mary
Hackett, Coventry, Department of French, University of
Warwick, 1987, XII-269 pages.
C.R. de G. Hesketh, dans F.S., 43, 1989, pp. 196-197.
256. AA.VV. : Das Ritterbild im Mittelalter und Renaissance,
Düsseldorf, Droste Verlag, 1985 (Studia Humaniora,
Düsseldorfer Studien zu Mittelalter und Renaissance, 1),
189 pages.
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ITALIE (*)
ÉTUDES CRITIQUES
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mío Cid», dans M.R., 13, 1988, pp. 361-408.
[L’objet principal de cette recherche est d’analyser la
« musicalité » du Poema de mío Cid. A ce propos, l’A. considère d’une part le ton émotionnel et poétique de chacun des
trois « cantares » de l’œuvre, d’autre part les composantes
rythmiques et mélodiques, les phénomènes phoniques, le
tempo, l’intensité musicale du récit et la structure morphologico-syntaxique, déterminante pour la cadence des vers.
Cette analyse ponctuelle démontre qu’il y a des « correspondencias significativas entre el contenido y el continente
musical del Poema » (p. 363).] G.B.R.
271. DA RIN, Adriana : Per la fortuna della « Chanson de
Roland». La traduzione di U.A. Canello, dans DANIELE
Antonio et RENZI Lorenzo (éds) : Ugo Angelo Canello e
gli inizi della filologia romanza in Italia, Firenze, Olschki,
1987 (Biblioteca dell’« Archivum Romanicum », 204),
pp. 211-240.
[L’A. a consacré son étude à une partie apparemment
secondaire de l’activité de Canello : la traduction de la
Chanson de Roland. Après un examen des « ‘tappe obbligate’ comuni » qui, aussi bien en France qu’en Allemagne,
avaient préparé le terrain aux traducteurs italiens de cette
œuvre, l’A. définit d’abord une typologie de ces travaux et
analyse ensuite les procédures suivies par Canello dans sa
(*) Les fiches ont été établies à l’Université de Bologne par Elio Melli (E.M.),
Emilia Muratori (E.Mu.), Antonella Negri (A.N.), Giovanna Barbara Rosiello
(G.B.R.), Claudia Serra (C.S.), Gioia Zaganelli (G.Z.).
— 111 —
traduction métrique de 1881. Choix de versification, disposition des mots, succession des vers, types rythmiques et syntactiques ont été soigneusement étudiés ; l’examen a été
enfin étendu à une deuxième traduction (inédite) de cette
chanson, destinée selon toute probabilité à l’activité didactique de Canello. Dans ce travail on constate une fidélité à la
lettre du texte qui le rend certainement plus proche de notre
goût, mais que l’A. estime due exclusivement à la « finalità
di servizio della versione in prosa » (p. 235), puisque les
choix du traducteur furent constamment caractérisés par
l’« adeguamento del testo straniero al gusto del pubblico »
(p. 236).] C.S.
272
DINI, C. : Macchine teatrali nella « Gerusalemme liberata »,
dans S.P.C.T., 38, 1989, pp. 115-130.
[La vie culturelle de Ferrare à l’époque de la Renaissance
est caractérisée par la fréquence des représentations théâtrales liées aux fêtes de la Cour, qui sont très souvent transcrites et transcodées en de véritables textes littéraires. Selon
l’A., il est probable que le Tasse lui-même a été influencé,
lors de la rédaction de la Gerusalemme liberata, par de tels
spectacles et par leurs effets scéniques. Divers éléments de
l’œuvre peuvent facilement être attribués à l'influence des
scénographies théâtrales : l’importance, dans la trame,
d’espaces comme la forêt et le labyrinthe, l'utilisation du
présent de l’indicatif dans la description du magique, la distribution de la lumière, les sons. Ces caractéristiques peuvent être déterminées par les nombreuses comparaisons qui
sont possibles entre les textes de certaines représentations
théâtrales (principalement Il Castello di Gorgoferusa, Il
monte Feronia, Il tempio d’Amore, L’isola beata, Il mago
rilucente ; toutes ces représentations ont été réalisées à Ferrare entre 1561 et 1570) et le poème du Tasse. Les dessins
mêmes du ferrarais D. Morra, qui accompagnèrent la Gerusalemme sont très proches de l’esquisse scénique. Du reste,
le Tasse, en répondant aux réviseurs de son œuvre qui lui
reprochaient d’avoir tenu en suspens l’action principale de
manière excessive pour s’attarder sur les arts d’Armida,
affirmait que cet épisode lui avait servi de remplissage de la
« scena epica ». De cette manière, le poète, en créant une
analogie entre le texte épique et la scène, organisait sa
—
112
—
propre partition narrative comme une savante composition
théâtrale.] E.Mu.
273.
MANCINI, Mario : I « cavallieri antiqui » : paradigmi dell’aristocratico nel « Furioso », dans Intersezioni, VIII, 3,
1988, pp. 423-454.
[L’article veut mettre en lumière certains aspects de la
typologie nobiliaire de l'Orlando furioso. A ce propos, l’A.
analyse attentivement les épisodes où l’on retrouve l’opposition noble/plébéien. Les nombreux exemples rapportés
démontrent qu’il n’y a pas dans ce poème un simple reflet
de la différence qui existe entre l’aristocratie et le peuple ;
l’Arioste semble plutôt imaginer une typologie du noble
idéal, « comportamentale, al di là dell’immediata stratificazione sociale delle classi » (p. 433) et la plèbe devient l’opposé de la moralité, de la courtoisie et de la noblesse de
cœur.
L’attention se déplace par la suite sur le thème de la solidarité entre pairs et celui de l’égalité des chevaliers au sein
du groupe nobiliaire. Ce thème est du reste intimement lié
au précédent. Cette égalité idéale s’exprime dans les duels
entre pairs d’où émergent les nobles valeurs du courage, du
risque, de la courtoisie et du respect de l’adversaire. Le combat, affirme l’A., est une occasion pour lutter et démontrer
sa propre force, mais c’est aussi un moyen de trouver une
entente et une affinité avec l’autre et ainsi « la ricerca del
pari e del confronto diventa un desiderio di essere inter
pares » (p. 452), désir de créer une classe idéale, justement
de pares.] G.B.R.
274. PETROCCHI, Giorgio : Svaghi tassiani : il battesimo di Clorinda, dans S.P.C.T., 37, 1988, pp. 181-187.
[L’épopée française et l’épopée chevaleresque italienne
présentent souvent des personnages sarrasins qui se convertissent au christianisme et qui meurent après le baptême.
Quelques-uns de ces épisodes, et en particulier celui de
Galiziella décrit dans l'Aspramonte d’Andrea da Barberino,
puis repris avec des variantes par Boiardo dans l'Orlando
innamorato, ont probablement suggéré au Tasse l’épisode de
la conversion de Clorinda dans le douzième chant de la
Gerusalemme liberata. Il s’agit en tout cas d’une suggestion
—
113
—
qui suscite l’intérêt du poète, mais ne bride pas son inspiration. En effet, pour la réalisation poétique de l’épisode de
Clorinda, le Tasse a puisé seulement en lui-même, en s’exprimant avec une grande originalité et à la manière d’un
grand poète.] E.M.
275.
PETROCCHI, Giorgio : Svaghi tassiani : il mago « cattolico »,
dans Filologia e Critica, 13, 1988, pp. 184-191.
[L’A. montre que l’épopée chevaleresque, en particulier
celle du « Rinascimento » italien, est peuplée d’enchanteurs
et de sorcières de toutes sortes, mais il observe que les caractères du phénomène magique évoluent selon l’auteur et sur
la base des conditionnements historiques et sociaux.
L’Arioste, par exemple, dans le Furioso, diffuse une magie
sereine et amusée. Il représente des personnages tels que
moines et ermites qui, bien que n’étant pas magiciens, assument eux aussi des pouvoirs de nécromant. Dans la Gerusalemme liberata, le Tasse propose au contraire une magie plus
inquiète et angoissée. Avec l’Enchanteur d’Ascalona, il crée
un personnage profondément imprégné d’esprit religieux qui
révèle, à travers ses prodiges, la toute-puissance divine.
Dans la Gerusalemme conquistata, cependant, cet enchanteur change de physionomie, il se « sécularise », il perd ses
caractéristiques les plus spécifiquement religieuses car —
affirme l’A. — en 1593, il était trop dangereux de répandre
l’image d’un « enchanteur catholique », surtout pour une
personne comme le Tasse, qui espérait recevoir les plus
grands hommages littéraires de la part de la société.] A.N.
276.
PICCHIO SIMONELLI, Maria : Alda, la bella/Bramimonda, la
regina, dans C.N., 46, 1986, pp. 145-154.
[La fresque austère de Turoldus laisse, comme nous le
savons déjà, bien peu de place aux personnages féminins et,
même lorsque ceux-ci sont l’objet d’un examen critique, l’attention est surtout attirée par la figure d’Aude, tandis que,
selon l’A., Bramimunde est « il personaggio femminile della
Chanson de Roland » (p. 146). Dans ce personnage, comme
dans la Guibourc de la Chançun de Willame, on apercevrait
un reflet du rôle de la femme dans l’Islam occidental, certainement favorisée, du point de vue social et culturel, par rapport à ses coreligionnaires orientales et aux femmes chré-
—
114
—
tiennes d’Occident. Turoldus aurait représenté avec Aude et
Bramimunde « due diversi ideali di vita : l’uno fissato sul
canone paolino, l’altro sul costume islamico » (p. 148) et ces
deux figures, bien plus que les bellatores chrétiens et païens,
indiqueraient la « differenza tra le due strutture eticosociali » (p. 149).] C.S.
277. VARVARO, Alberto : L’Espagne et la géographie épique
romane, dans M.R., 14, 1989, pp. 3-38.
[L’A. donne une réponse nouvelle et fascinante au problème ancien des rapports entre toponymie réelle et toponymie fantastique dans les poèmes épiques romans. Sa thèse
est que l'une et l’autre obéissent aux mêmes lois et relèvent
de la même volonté d’organiser et de valoriser l’espace à
partir d’une vérité qui n’a rien à voir avec la réalité. L’ignorance ou la naïveté des poètes ne sont pour rien dans
l’image de l’Espagne telle qu’elle ressort des textes. Territoire que n’habitent que des musulmans et où la ligne de
démarcation représentée par le détroit de Gibraltar n’est
jamais mise en cause, l’Espagne des chansons est en fait une
zone instable, frontier et non boundary, « lieu de tous les
possibles, des promotions sociales et érotiques qui ailleurs
seraient impensables » (p. 32). Face à la géographie réaliste
des poèmes espagnols, qui relève de l’intention d’affirmer
une identité sociale et culturelle contre les Français aussi
bien que contre les musulmans, la géographie des textes
français présuppose une intention d’expansionnisme et un
rêve d’universalisme.
Cet article, qui met à profit la distinction entre géographie de la nostalgie et géographie du désir proposée par
J. Le Goff et celle entre espace intérieur et espace extérieur
établie par J. Lotman, a été présenté, en version réduite, au
XIe Congrès International de la Société Rencesvals (Gerona,
24 août 1988).] G.Z.
278.
VIRDIS, Maurizio : Tra epica e romanzo : il poema di « Aye
d’Avignon », dans Miscellanea Sanna, Annali della Facoltà
di Lettere e Filosofia dell’Università di Cagliari, nuova
serie, 8 (45), 1988.
[Dans Aye d’Avignon le schéma général s’en tient à la poésie épique, tandis que les événements qui constituent le récit
— 115 —
sont en bonne partie guidés par le hasard comme dans le
roman byzantin, ou par l’amour comme dans le roman
courtois.
En effet, des renseignements très importants pour le
déroulement du récit sont donnés et reçus par hasard, et
l’opposition idéologique entre chrétiens et sarrasins est
dépassée au moyen de la catégorie de l’individuel et du
privé. C’est ainsi que deux héros chrétiens sont tactiquement
alliés avec deux rois sarrasins et réciproquement en désaccord entre eux, de sorte que la polarité positive du récit et
la négative sont représentées chacune par un chrétien et par
un sarrasin.
La texture épique, donc, ne disparaît pas : elle évolue.
Mais l’A. observe en outre que l’émergence d’une nouvelle
classe sociale, la bourgeoisie, et la crise des classes supérieures traditionnelles qui s’ensuit font partie elles aussi de
l’évolution.
L’A. conclut que, dans un monde pareil, les nobles héros
fidèles aux anciennes valeurs doivent trouver à l’intérieur
d’eux-mêmes et de leur famille les moyens et les forces
capables de redonner de l’équilibre à la société corrompue.] E.M.
COMPTES RENDUS
279.
280.
AA.VV. : Sulle orme di Orlando. Leggende e luoghi carolingi
in Italia. I paladini di Francia nelle tradizioni italiane. Una
proposta storico-antropologica, a cura di Anna Imelde
GALLETTI e Roberto RODA, Padova, Interbooks, Artegrafica Bolzonella, 1987.
C.R. de M. Bonafin, dans L’immagine riflessa, 10, .1987,
pp. 349-353.
HECHT, M. : La Chanson de Turold. Essai de déchiffrement
de la « Chanson de Roland », Paris, Bailly, 1988.
C.R. de C. Beretta, dans M.R., 14, 1989, pp. 127-129.
—
116
—
PAYS-BAS
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
281.
BESAMUSCA, B., KUIPER, W. et RESOORT, R. (éds) : Sibilla.
Een zestiende-eeuwse Karelroman in proza, Voor het eerst
uitgeg. en van commentaar voorzien, Muiderberg, Coutinho, 1988 (Populaire literatuur, 5), 102 pages, ills.
[Édition critique, avec notes explicatives et commentaires,
de l’histoire de la reine Sibilla en prose néerlandaise, imprimée vers 1538. Les éditeurs ont inséré dans leur édition tous
les bois figurant dans l’imprimé du XVIe siècle. Dans l’introduction sont traités, e.a., les diverses versions de l’histoire
(la source dont l’auteur néerlandais s’est inspiré doit avoir
été l'Hystoria de la reyna Sevilla en espagnol), la valeur historique que le public attribuait à des textes comme Sibilla,
les parallèles avec la Bible, le thème de l’histoire, le public
auquel l’imprimé de 1538 était destiné, les qualités qui le
rendaient propre à être lu par le public lui-même, et son
succès médiocre. Bibliographie, index des noms propres.]
282.
KIENHORST, Hans : De handschriften van de Middelnederlandse ridderepiek. Een codicologische beschrijving, Deventer, Sub Rosa, 1988 (Deventer studiën, 9), 2 vols., XII-283
et 163 pages, ills.
[T.Ier : description des manuscrits contenant des textes
épiques en moyen néerlandais. Le classement des descriptions a pour base le contenu des manuscrits (72 textes,
8 fragments pas encore identifiés). Informations concernant
aussi bien les aspects codicologiques et paléographiques des
manuscrits/fragments que les textes littéraires qu’ils contiennent (sources, traductions en moyen haut allemand et en
dialecte ripuaire, extraits, mises en prose). T. II : planches
—117 —
(dimensions originales) de tous les manuscrits décrits au
tome Ier.]
ÉTUDES CRITIQUES
279.
AA.VV., STUIP, R.E.V. (réd.) : Franse literatuur van de Middeleeuwen, Muiderberg, Coutinho, 1988, 238 pages.
[Histoire de la littérature française du Moyen Âge. Les A.
passent en revue tous les genres, auteurs et textes importants
et les présentent dans leur contexte. Chaque chapitre est
suivi d’une bibliographie sommaire. Les chapitres suivants
intéressent ceux qui s’occupent de la Matière de France :
l’aperçu de l’histoire de France de l’an 400 environ jusqu’à
la fin du XVe siècle (par F.W.N. Hugenholtz, pp. 11-22) ; le
chapitre traitant des formes diverses sous lesquelles l’historiographie s’est manifestée dans la France du Moyen Âge
(par M. Rus, pp. 23-38) ; le chapitre sur la chanson de geste
(par R.E.V. Stuip, pp. 39-55) et celui sur les traductions en
moyen néerlandais, dont l'Aiol (par W.P. Gerritsen, pp. 184207).]
280. DE RUITER, Jacqueline : De Middelnederlandse, de Oudnoorse en de Middeldeense « Karel ende Elegast », dans
Madoc, 2, 1988, n° 1, pp. 10-13.
[Discussion brève des différences que l’on peut discerner
entre le Karel ende Elegast en moyen néerlandais, l’histoire
parallèle contenue dans la Karlamagnús Saga norroise et
celle de la Karl Magnus’ Krønike en moyen danois, si l’on
compare le caractère et la fonction de ces trois versions.]
281. DEES, Anthonij, DEKKER, Marcel et HOGENHOUT-MULDER,
Maaike : Een voorbeeld van stamboomreconstructie :
«Karel ende Elegast», dans Spektator, 18, 1988-1989,
pp. 96-118.
[Les A. discutent l’état actuel du développement des théories concernant la construction des stemmas par lesquels les
relations de parenté entre les représentants d’un texte peuvent être visualisées. En choisissant Karel ende Elegast
comme exemple, ils montrent quelles sont les nouvelles possibilités d’analyse. Le résultat de leurs recherches est un
—
118
—
stemma différent de celui que M. Duinhoven a présenté
dans ses Bijdragen (cf. B.B.S.R. 10, 1976-1977, n° 413).]
286.
DUINHOVEN, A.M. : Stamboomreconstructie : rekenkunde of
tekststudie ?, dans Spektator, 18, 1988-1989, pp. 119-123.
[Réaction critique à l’étude d’A. Dees, M. Dekker et
M. Hogenhout-Mulder (cf. supra). Selon l’A., M. Dees a
tort de présenter sa méthode comme s’opposant à tout ce
qui a été fait dans le domaine de la critique textuelle ; la
valeur de la classification « mécanique » des rédactions est
limitée, et le stemma que M. Dees c.s. ont construit pour
Karel ende Elegast est discutable.]
287.
DUIJVESTIJN, Bob W.Th. : Zur Quelle des frnhd. « Reinolt
von Montelban » (cpq. 3 4 0 ) ; eine Stellungnahme, dans
Amsterdamer Beiträge zur älteren Germanistik, 27, 1988,
pp. 103-110.
[Réaction critique à l’étude de Mme G. Zandt intitulée Zur
deutschen
Reimpaarfassung
des
mittelniederländischen
«Renout» (cf. B.B.S.R. 15, 1982-1983, n° 345). Selon l’A.,
le Reinolt compte beaucoup plus d’assonances que ne le
signale Mme Zandt. Un texte allemand datant de la fin du
XVe siècle et comptant un grand pourcentage d’assonances
n’a cependant rien d’exceptionnel. Il est invraisemblable que
la source en moyen néerlandais du Reinolt ait été riche en
assonances. En tout cas, l’usage d’une telle source n’est pas
prouvée. Cette source contenait probablement une version
relativement ancienne du point de vue stemmatique, ce qui
n’implique pas qu’elle l’était aussi du point de vue chronologique.]
288.
GUEPIN, J.P. : Ariosto, de ideale hofdichter, dans DE BRUIJN,
J.T.P., IDEMA, W.L. et VAN OOSTROM, F.P. (réds) : Dichter en hof. Verkenningen in veertien culturen, Utrecht,
H.E.S. Uitgevers, 1986, pp. 93-113.
[En éclairant le fond antique de l'Orlando furioso de
l’Arioste, et en traitant la question de ce qui pourrait avoir
amené l’Arioste à chanter les louanges des membres de la
maison d’Este, l’A. donne un aperçu des relations entre la
littérature et la cour en Italie à cette époque.]
— 119 —
289.
HAGE, A.L.H. : Melis Stoke en de ridderromans, dans CORDFUNKE, E.H.P., HUGENHOLTZ, F.W.N. et SIERKSMA, Kl.
(réds) : Handel en wandel in de dertiende eeuw, Muiderberg, De Bataafsche leeuw, 1986 (Stichting « Comité Oud
Muiderberg», 26), pp. 71-82.
[Communication faite au 3e symposium de Muiderberg
(1984). L’opinion commune est que la Rijmkroniek van Holland de Melis Stoke, une chronique rimée datant du commencement du XIVe siècle, est très importante du point de
vue historique, tandis que sa valeur littéraire est minime.
L’A. montre cependant que Stoke a suivi certains principes
de style dont se servaient les auteurs de textes épiques
contemporains, qu’il a fait usage de ces principes de façon
professionnelle, et que précisément en appliquant ces procédés littéraires, il a violenté l’historicité de sa chronique.]
290.
HART, Thomas Elwood : Erkannte Ulrich Fuetrer die zahlenmäβige Anordnung der Werke seines Vorbilds, Wolfram
von Eschenbach ? Beobachtungen zur Rezeption von Wolframs Dreiβigern, dans Amsterdamer Beiträge zur älteren
Germanistik, 27, 1988, pp. 111-149.
[Wolfram von Eschenbach a divisé son Parzival et son
Willehalm en « Dreißiger » : des unités de 30 vers en
moyenne. L’A. examine si Fuetrer s’est rendu compte de
cette composition numérique, s’il l’a imitée de quelque façon
ou s’il y a fait allusion. En particulier sont étudiés les passages de l’histoire du Graal dans lesquels Fuetrer dit de
manière explicite que c’est Wolfram qu’il suit.]
291.
KOOPER, E.S. : Botsing en integratie, dans AA.VV., STUIP,
R.E.V. et VELLEKOOP, C. (réds) : Culturen in contact. Botsing en integratie in de Middeleeuwen, Utrecht, H.E.S. Uitgevers, 1988 (Utrechtse bijdragen tot de mediëvistiek, 8),
pp. 9-22.
[Traite des conflits entre les cultures respectives des chrétiens, des musulmans, des juifs et des « païens véritables » au
Moyen Âge.]
292.
PLEIJ, H. : Met een boekje in een hoekje ? Over literatuur en
lezen in de middeleeuwen, dans AA.VV., VAN DEN BERG,
W. et STOUTEN, J. (réds) : Het woord aan de lezer. Zeven
—
120
—
literatuurhistorische verkenningen, Groningue, WoltersNoordhoff, 1987, pp. 16-48.
[L’A. prend ses distances à l’égard de l’opinion traditionnelle selon laquelle il y a eu une évolution d’une culture
dans laquelle on écoutait les textes vers une culture dans
laquelle on lisait les textes soi-même. Toutefois, il ne va pas
jusqu’à supposer l’existence d’une culture de lecture dès une
date reculée. Il est dangereux de généraliser : la façon de
recevoir une œuvre dépend du public, du genre de texte et
des circonstances.]
293.
VAN DEN BERG, E. : Van wiganten, onvervaerde helden en
fiere ridders : epithetische persoonsaanduidingen in de Middelnederlandse ridderepiek, dans De nieuwe taalgids, 81,
1988, pp. 97-110.
[Des combinaisons de mots stéréotypées se référant à des
personnes, comme die heelt onvervaert (« le héros hardi ») et
den coenen man (« l’homme vaillant »), se trouvent-elles surtout dans les représentants les plus anciens de la littérature
épique en moyen néerlandais — représentants qui étaient
probablement liés étroitement à la tradition orale des jongleurs ? Afin de trouver une réponse à cette question, l’A. a
étudié quelque 35 textes épiques et chroniques rimées. Les
formules de caractère pléonastique-épithétique s’avèrent
figurer surtout dans les textes remontant à la Matière de
France (à l’exception de Karel ende Elegast), dont plusieurs
semblent appartenir en effet à la couche la plus ancienne de
la littérature néerlandaise, et dans les textes épiques tardifs.
La région d’origine de ces derniers semble être responsable
de la présence des formules en cause : ces textes proviennent
de la Flandre, où ils ont été influencés par la littérature flamande.]
294.
VAN DIJK, H. : Karel de Grote in epiek en kroniek, Groningue, 1988, Leçond’ouverture,Université de Groningue,
20 pages.
[La défaite que les Basques ont fait subir à Charlemagne
dans les Pyrénées n’a jamais été oubliée au Moyen Âge. Les
auteurs ont raconté l’histoire de cette défaite en l’adaptant
aux besoins de leur propre temps et de leur propre milieu.
L’A. discute, e.a., la Vita Karoli Magni d’Einhard, la Chan-
— 121 —
son de Roland, l'Historia Karoli Magni et Rotholandi, le
Spiegel historiael de Maerlant, le Roman der Lorreinen et le
Karel ende Elegast.]
295. VERMEULEN, Yves Gerard : « Tot profijt en genoegen ».
Motiveringen voor de produktie van Nederlandstalige
gedrukte teksten 1477-1540. With a summary in English,
Groningue, Wolters-Noordhoff/Forsten, 1986, Thèse de
doctorat, Université d’Amsterdam, 307 pages.
[En examinant les imprimés en langue néerlandaise parus
au cours de la période 1477-1540, l’A. a cherché une réponse
aux questions suivantes : quelles sont les raisons de leur production mentionnées dans les imprimés eux-memes ? Quels
sont les groupes de textes que l’on peut distinguer sur base
de ces motivations ? Et quel est le sens des motivations mentionnées ?]
296. VERMEYDEN, Paula : De Oud-Germaanse vrouw. Achtergrondinformatie bij « Brynhildr lachte, Gudún bevocht haar tranen », dans AA.VV., HAAKMA, Suzette (réd.) : Vrouwen in
oude culturen, Utrecht, Rijksuniversiteit, Buro Studium
Generale, 1984, pp. 41-53.
[Dans cette contribution, l’A. parle de la vie et de la position de la femme dans le monde germanique ancien, en se
basant sur le Germania de Tacite, sur les textes juridiques et
sur les sagas.]
297. VOORWINDEN, Norbert : Van hofzanger tot speelman. Dichter
en hof ten tijde van de Germaanse volksverhuizing en de
Duitse middeleeuwen tot ca. 1250, dans DE BRUIJN, J.T.P.,
IDEMA, W.L. et VAN OOSTROM, F.P. (réds) : Dichter en
hof. Verkenningen in veertien culturen, Utrecht, H.E.S.
Uitgevers, 1986, pp. 39-55.
[Contribution traitant de l’action des scops dans les cours
germaniques et de celle de leurs successeurs dans les cours
allemandes jusqu’à l’an 1250 environ. Etudie, e.a., de quelle
façon sont décrits dans le conte lui-même (et non pas dans
le prologue ou dans l’épilogue) le mécénat et le rôle du
poète de cour. Il s’avère que dans les textes épiques héroïques, comme le Nibelungenlied, les chanteurs/ménétriers
jouent un rôle assez important dans la narration, tandis que
—
122
—
le rôle joué par leurs pendants dans les romans courtois est
peu important.]
COMPTES RENDUS
298.
AA.VV., BAHR, Ehrhard (réd.) : Geschichte der deutschen
Literatur. Kontinuität und Veränderung. Vom Mittelalter
bis zur Gegenwart : I. Vom Mittelalter bis zum Barock,
Tübingen, Francke, 1987 (UTB, 1463).
C.R. de R. Brandt, dans Amsterdamer Beiträge zur älteren
Germanistik, 27, 1988, pp. 197-201.
299.
AA.VV., COCKX-INDESTEGE, Elly et HENDRICKX, Frans
(réds) : Miscellanea Neerlandica. Opstellen voor dr. Jan
Deschamps ter gelegenheid van zijn zeventigste verjaardag,
Leuven, E. Peters, 1987, 3 volumes.
C.R. de A. Quak, dans Amsterdamer Beiträge zur älteren
Germanistik, 27, 1988, pp. 187-192.
300.
AA.VV., KLEIN, Hans-Adolf (réd.) : Ausgewählte Aufsätze
zur deutschen Heldendichtung und zur Namenforschung,
zur Todes- und Totentanzdichtung, zum Volksdrama und
zur Wechselwirkung von Kunst und Dichtung im Mittelalter. Festgabe zum 80. Geburtstag von Helmut Rosenfeld
24.VIII.1987, Göppingen, Kümmerle, 1987 (Göppinger
Arbeiten zur Germanistik, 473).
C.R. de A. Classen, dans Amsterdamer Beiträge zur älteren Germanistik, 27, 1988, pp. 161-162.
301. AA.VV., TERSTEEG, J.J.Th.M. et VERKUYL, P.E.L. (réds) : Ic
ga daer ic hebbe te doene. Opstellen aangeboden aan prof.
dr. F. Lulofs ter gelegenheid van zijn afscheid als hoogleraar in de Nederlandse taal- en letterkunde aan de Rijksuniversiteit te Groningen, Groningue, Wolters-Noordhoff,
1984.
C.R. de P.J.A. Franssen, dans Spektator, 15, 1985-1986,
pp. 304-305.
302.
BESAMUSCA, Bart (éd.) : « Beerte metten breden voeten ».
Diplomatische uitgave van het enig overgeleverde fragment,
— 123 —
303.
304.
305.
306.
dans Tijdschrift voor Nederlandse taal- en letterkunde, 102,
1986, pp. 1-20.
C.R. de H. Mulder, dans Dokumentaal. Informatie- en
communicatiebulletin voor neerlandici, 17, 1988,
pp. 104-108.
BESAMUSCA, B., KUIPER, W. et RESOORT, R. (éds) : Sibilla.
Een zestiende-eeuwse Karelroman in proza. Voor het eerst
uitgeg. en van commentaar voorzien, Muiderberg, Coutinho, 1988 (Populaire literatuur, 5).
C.R. de A.G. van Melle, dans De nieuwe taalgids, 82,
1989, pp. 89-91.
VAN OOSTROM, F.P. : Reinaert primair. Over het geïntendeerde publiek en de oorspronkelijke functie van « Van den
vos Reinaerde », Utrecht, H.E.S. Uitgevers, 1983
(Kwarto-reeks, 4).
C.R. de F. Lulofs, dans Spektator, 13, 1983-1984,
pp. 207-212.
VERMEULEN, Yves Gerard : « Tot profijt en genoegen ».
Motiveringen voor de produktie van Nederlandstalige
gedrukte teksten 1477-1540. With a summary in English,
Groningue, Wolters-Noordhoff/Forsten, 1986.
C.R. de B. Ebels-Hoving, dans Bijdragen en mededelingen
betreffende de geschiedenis der Nederlanden, 103,
1988, pp. 252-254.
— Présentation par l’A. dans Dokumentaal. Informatie- en communicatiebulletin voor neerlandici, 15,
1986, pp. 100-101.
WEDDIGE, Hilkert : Einführung in die germanistische Mediävistik, München, C.H. Beck, 1987.
C.R. de L. Okken, dans Amsterdamer Beiträge zur älteren
Germanistik, 27, 1988, pp. 178-183.
—
124
—
SUISSE
TEXTES, ÉDITIONS, MANUSCRITS, TRADUCTIONS
307. BRASSEUR, Annette : Jehan Bodel. La Chanson des Saisnes.
Edition critique, Genève, Droz, 1989 (Textes Littéraires
Français, 368), XXI-1147 pages en 2 volumes.
[Pendant longtemps on avait perdu l’espoir de jamais
retrouver le ms. capital « Lacabane » de cette chanson. Puis
feu Martin Bodmer, le mécène, le retrouva et le mit à la disposition de l’Éd. Près de 8000 vers, présentés selon deux versions principales, Arsenal avec variantes du ms. de la B.N.,
sur la page de gauche, Lacabane-Bodmer avec variantes de
Turin, sur la page de droite, le tout sur 709 pages (Ier vol.).
Le vol. II offre 150 pages de notes et commentaires, une
table des noms propres, un glossaire de non moins de
230 pages, un index thématique des notes des plus instructifs
(13 pages serrées).
Cette édition permettra une étude efficace des rapports
entre le texte de Bodel et le texte correspondant de la Karlamagnús Saga récemment traduit en anglais par Constance
Hieatt. En outre, l’Éd. publiera prochainement un ouvrage
critique dans la collection « Publications romanes et françaises ».]
308. SEGRE, Cesare et TYSSENS, Madeleine : La Chanson de
Roland. Édition critique par C.S., nouv. édition revue, traduite de l’italien par M.T., Genève, Droz, 1989 (Textes
Littéraires Français, 369), 2 volumes, 313 et 448 pages.
[Le premier volume est consacré au texte d’Oxford, corrigé là où cela s’impose du point de vue de l’éditeur. En
contraste avec la première édition (italienne), les changements ne sont plus indiqués par des parenthèses spéciales
dans le texte, mais seulement en note : le texte perd ainsi en
— 125 —
transparence philologique ce qu’il gagne en lisibilité. Le
second volume présente et discute les parallèles ou divergences de nombreux textes rolandiens autres qu’Oxford,
notamment (nouveau) les versions galloises publiées par
Rejhon. Dans un supplément au tome second on pourrait
ajouter les variantes du Ronsasvals occitan. Quant au texte
norrois, il se fonde toujours sur la branche VIII de l’édition
Unger, excellente en 1860, aujourd’hui entièrement dépassée,
ainsi qu’Agnete Loth l’a prouvé indirectement en 1980, dans
son édition des branches I, III, VII et IX de la Karlamagnús
Saga (cf. B.B.S.R., 13, 1980-1981, n° 482; 15, 1982-1983,
n° 123, 275 ; A. DE MANDACH, dans Journal of English and
Germanic Philology, 82, 1983, pp. 122-124). Quant aux
leçons du Karlmeinet, du Karl der Grosse du Stricker, les
éditions de 1857-1858 sont aujourd’hui absolument insuffisantes. Des traductions françaises seraient souhaitables.
Tout comme le Tristrant d’Eilhart von Oberge, ces textes,
ainsi que celui de Conrad, mériteraient de «trouver leur
Danielle Buschinger ». Ce n’est qu’ensuite que les romanistes pourraient ajouter les variantes de ces textes à un supplément à l’édition Segre-Tyssens. Le résultat serait fort surprenant [cf. R.L.R., 94, fasc. 1er, 1990 (sous presse)]. Signalons que par rapport à l’édition 1971, tout a été revu, souvent remanié et mis à jour. Présentation cohérente et d’une
grande clarté de la Chanson de Roland dans l’optique de
l’Éd.] A. de M.
309. THOMAS, Jacques : « Renaut de Montauban ». Édition critique
du manuscrit Douce, Genève, Droz, 1989, 819 pages.
[Longuement et impatiemment attendue, l’édition intégrale du ms. Douce de la Bodléienne d’Oxford nous est
enfin parvenue, par les soins de l’un des rares connaisseurs
de toutes les traditions renaldiennes. Ce ms. du XIIIe siècle
mérite l’attention.]
COMPTES RENDUS
310. MANDACH, A., de : Naissance et développement de la chanson
de geste en Europe : V. La Geste de Fierabras. Le jeu du
—
126
—
réel et de l’invraisemblable, avec des textes inédits, Droz,
Genève, 1987, 241 pages (PRF, 177).
C.R. d’A. Arens, dans Vox Rom., 47, 1988, pp. 253-257.
311. ROY, Bruno et ZUMTHOR, Paul (éd.), Aspects de la mnémotechnie médiévale. Receuil d’études (Colloque, Institut
d’Études Médiévales, Université de Montréal, 1983), Vrin,
Paris, Les Presses de l’Université de Montréal, 1985,
224 pages (pp. 23-30 : Éd. A. HEINEMANN, Mémoire, répétition, système esthétique dans la chanson de geste).
C.R. de M.-C. Gérard-Zai, dans Vox Rom., 47, 1988,
pp. 240-243.
312. RYCHNER, Jean, Du Saint-Alexis à François Villon. Études de
littérature médiévale, Droz, Genève, 1985 (PRF, 169).
C.R. de M.-C. Gérard-Zai, dans Vox Rom., 47, 1988,
pp. 252-253.
313. STOREY, Christopher, An Annotated Bibliography and Guide
to Alexis Studies (La « vie de saint Alexis »), Droz,
Genève, 1987, 127 pages (Hist. des idées et critique littéraire, 251).
C.R. de P. Wunderli, dans Vox Rom., 47, 1988, pp. 251 252.
314. VANCE, Eugène, From Topic to Tale. Logic and Narrativity
in the Middle Ages, University of Minnesota Press, Minneapolis, 1987.
C.R. de F. Gómez Redondo, dans Vox Rom., 47, 1988,
pp. 257-261.
315. VAN EMDEN, Wolfgang (éd.), « Vivien de Monbranc ». Chanson de geste du XIIIe siècle, Droz, Genève, 1987 (TLF,
344).
C.R. de H.-E. Keller, dans Vox Rom., 47, 1988, pp. 264265.
— 127 —
SOCIÉTÉ INTERNATIONALE RENCESVALS
LISTE DES MEMBRES
AKEHURST, Prof. F. R. P., Department of French and Italian,
200 Folwell Hall, University of Minnesota, 9 Pleasant St.,
S.E. Minneapolis, MN 55455, USA.
ALLEN, Prof. John Robin, Saint John’s College, University of
Manitoba, Winnipeg, MB R3T 2M5 Canada.
ALVAR EZQUERRA, Carlos, Catedrático de Universidad, Zurbano, 80, E-28010 Madrid.
ALVAR, Manuel, Catedrático de Universidad, Ministro Ibáñez
Martin, 3, E-28015 Madrid.
ANDRIEUX, Nelly, Professeur à l’Université de Picardie, 19, rue des
Trois Moulins, F-77000 Melun.
ANGELI ORVIETO, Prof. Giovanna, Università di Firenze, Via Foscolo, 32, I-50100 Firenze.
ARAGON, Ma Aurora, Catedrático de Universidad, Arzobispo Guisasola, 30, 3°, E-33009 Oviedo.
ARDEN, Prof. Heather, Department of Romance Languages and
Literatures, University of Cincinnati, MailLocation, 377,
Cincinnati, Ohio 45221, USA.
ARENAS, Vicente, Profesor, Marqués de Casa Valdés, 76, 11°,
Gijón (Asturias), Espagne.
ARINAGA, Hiroto, Prof. honoraire de l’Université de Tôhoku, 212-10, Sakuradi, Hasuda, 349-01 Japon.
ARMISTEAD, Prof. S. G., Department of Spanish and Classics,
616 Sproul Hall, University ofCalifornia, Davis, California 95816, USA.
ARNALDI, Prof. Girolamo, Università di Roma, piazza Sforza
Cesarini 30, I-00186 Roma.
— 129 —
ARVEILLER, Raymond, Professeur à l’Université de Paris IV,
15, boulevard Saint-Germain, F-75005 Paris.
BABBI, Dott. Anna Maria, Università di Verona, via Carinelli 5,
I-37131 Verona.
BADEL, Pierre-Yves, Professeur à l’Université de Paris VIII, 51, rue
de Passy, 75016 Paris.
BADIA, Lola, Catedrático de Universidad, Calabria, 94, pral, 2a,
E-08015 Barcelona.
BAILEY, Matthew, 16 McGill Street, Worcester, MA 01607, USA.
BANASEVIC, Prof., Faculté de Philologie, Studentski trg 3, Belgrade.
BANCOURT, Paul, Maître de conférences à l’Université de Provence I, 4, avenue Saint-Eloi, F-13100 Aix-en-Provence.
BANFI, Prof. Luigi, Università di Milano, via Calzecchi 6,
I-20133 Milano.
BARNETT, Dr. M. J., 40, York Terrace West, London NW1 4QA.
BAROIN, Mme Jeanne, Professeur honoraire à l’Université de
Besançon, 4, rue Charles-Péguy, F-68100 Mulhouse.
BARONE, Prof. Giulia, Università di Roma, viale Regina Margherita 290, I-00198 Roma.
BARRETTE, Prof. Paul, Department of Romance Languages, University of Tennessee, Knoxville, TN 37916 USA.
BARTHÉLÉMY, André, docteur en médecine, 37, rue des Acacias,
F-75017 Paris.
BARTOLUCCI CHIECCHI, Dott. Lidia, Università di Verona, viale
Spolverini 138, I-37100 Verona.
BART-ROSSEBASTIANO, Prof. Alda, Università di Torino, via
Firenze 21/B, I-10080 Oglianico (Torino).
BAUMGARTNER, Emmanuèle, Professeur à l’Université de Paris III,
15, rue Vauquelin, F-75005 Paris.
BAYARD, Mlle Marie-Josée, Maître de conférences à l’Université de
Lyon II, 23, rue F. Peissel, F-69300 Caluire.
BAZIN, Mme Sylvie, Professeur agrégé de Lettres modernes, 2, rue
de Metz, F-54110 Rosières-aux-Salines.
BEARDSMORE, Prof. Barry F., Dept. of French, University of Victoria, Victoria BC, V8W 2Y2, Canada.
—
130
—
BECKERS, Prof. Hartmut, Université de Münster, Schweriner
Strasse 29, D-4400 Münster.
BEER, Prof. Jeanette, M. A., Head, Dept of Foreign Languages,
Stanley Coulter Hall, Purdue University, West Lafayette,
Indiana 47907, USA.
BEGGIATO, Prof. Fabrizio, IIa Università di Roma, Tor Vergata,
Via dei Cappellari 81, I-00186 Roma.
BELANGER, Prof. Joseph L.R., Department of Modern Languages,
Marist College, North Road Poughkeepsie, N.Y. 12601,
USA.
BELLON, Roger, Maître de conférences, Université de Provence I,
29, avenue Robert Schuman, F-13621 Aix-en-Provence.
BELS, Françoise, résidence Lefebvre d’Orval, me Lefebvre d’Orval,
Appt. B 25, F-59500 Douai.
BELTRAMI, Prof. Pietro G., Università di Pisa, via A. Della Pura 3,
I-56100 Pisa.
BELTRÁN, Vicente, Catedrático de Universidad, Angel Guimerá,
110-112, 2°, Espluges de Llobregat (Barcelona), Espagne.
BENDER, Karl Heinz, Prof. à l’Université de Trèves, Fachbereich
Sprach- und Literaturwissenschaften der Universität, Schneidershof, D-5500 Trier.
BENNETT, Mr. P. E., Department of French, University of Edinburgh, 60 George Square, Edinburgh EH8 9JU, Scotland.
BERETTA, Dott. Carlo, Università di Pavia, via Certosa, 23,
I-27010 S. Genesio e Uniti (Pavia).
BERG, Dr. E. VAN DEN, Zompweg 2, 8181 VX Heerde, Pays-Bas.
BERMEJO LARREA, Esperanza, Profesora de Universidad, Océano
Atlántico, 4, 3°, 2a, E-50012 Zaragoza.
BERRIOT, François, Maître de conférences, docteur d’État à l’Université de Corse, 46, av. Commandant Bret, F-064400 Cannes.
BERTIN, Gerald A., Prof., 1050 George Street, 8D, New Brunswick, New Jersey 08901, USA.
BERTOLINI, Prof. Virginio, Università di Verona, viale Sicilia 16,
I-37138 Verona.
BERTOLUCCI-PIZZORUSSO, Prof. Valeria, Università di Pisa, piazza
S. Martino 3, I-56100 Pisa.
BESAMUSCA, Dr. A.A.M., Van Swindenstraat 86, 3514 XW Utrecht,
Pays-Bas.
— 131 —
BIANCHI DE VECCHI, Prof. Paola, Università di Perugia, via F.
Magellano 90, I-06100 Perugia.
BIANCIOTTO,
Gabriel,
Recteur,
1,
rue
de
la
Comberie,
F-86440 Migné-Auxances.
BIEBER, Erich, Kunst und Wissen, Postfach 102844, D-7000 Stuttgart 10.
BLACK, Prof. Patricia E., Department of Modern Languages, California State University at Chico Chico, CA 95929 USA.
BLAESS, Miss M., 32, Brooklands Avenue, Fulwood, Sheffield,
S10 4GD, Grande-Bretagne.
BLANC, Gérald, Séminaire des langues et littératures romanes,
Université de Genève, 3, pl. de l’Université, CH-1205 Genève.
BLOEM, Drs. Peter, Sara Burgerharterf 42, 2907 BG Capelle aan
den IJssel, Pays-Bas.
BLONS-PIERRE, Catherine, 4, rue du Pâquier, F-74000 Annecy.
BLUESTINE, Dr. Carolyn, 1134 Lombard Street, Philadelphia,
PA 19147, USA.
BLUME, Mme Dorothea, Wilhelm-Weber-Str. 42, D-3400 Göttingen.
BODIN, Prof. Catherine, Department of Foreign Languages,
Mount Saint Mary’s College, Emmitsburg, MD 21727-7799,
USA.
BOEGLIN, Dominique, 10, rue Sommeiller, F-73000 Chambery.
BOGDANOW, Dr. F., 76 Eastleigh Road, Heald Green, Cheadle,
Cheshire, SK8 3EJ, Grande-Bretagne.
BOHIGAS, Pere, Institut d’Estudis Catalans, Enrique Granados, 57,
5°, E-08008 Barcelona.
BOMBA, Dr. Andreas, Gelastrasse, 57, D-6000 Frankfurt.
BORDIER, Jean-Pierre, Maître de conférences à l’Université François
Rabelais
(Tours),
25,
rue
Alfred
de
Vigny,
F-37000 Tours.
BORSARI, Prof. Anna Valeria, Università di Bologna, Via Corsica 20/2, I-40135 Bologna.
BOUTET, Dominique, Agrégé répétiteur à l’ENS-Ulm, 20bis, avenue du Maréchal Foch, F-92210 Saint-Cloud.
—
132
—
BRANDSMA, Drs. F.P.C., Université d’Utrecht, Barbarakruid 24,
4102 KX Culemborg, Pays-Bas.
BRASSEUR, Mme Annette, Maître de conférences à l’Université de
Lille III, Résidence Compiègne E, 131, rue Ma Campagne,
F-59200 Tourcoing.
BRAULT, Gérard J., Prof., Department of French, Burrowes Building, Pennsylvania State University, University Park, Pennsylvania 16802, USA.
BRESCHI, Prof. Giancarlo, Università di Urbino, Facoltà di Lingue, via Giovanni dalle Bande Nere 26, I-50126 Firenze.
BROOK, Dr. L.C., Department of French, The University of Birmingham, P.O. Box 363, Birmingham B15 2TT, G.-B.
BROUGHTON, Dr. Bradford B., Professor, Technical Communications Dept., Clarkson University, Potsdam, New York 13676,
USA.
BRUCKER, Ch., Professeur à l’Université de Nancy II, 19, avenue
du Général Leclerc, F-54600 Villers-lès-Nancy.
BRUGNOLO, Prof. Furio, Università di Verona, via della Resistenza 20, I-35027 Noventa Padovana (Padova).
BRUNEAU, Prof. Michel, Université Jochi, 5-34-2, Naritahigasshi,
Suginami, Tokyo, 166 Japon.
BURGER, Prof. Michel, Université de Genève, Route Cugny, 29,
Bardonnex, CH-1257 Croix-de-Rozon.
BURGESS, Dr. G. S., Department of French, Modern Languages
Building, The University of Liverpool, P.O. Box 147, Liverpool L69 3BX, Grande-Bretagne.
BUSBY, Prof. Keith R., Ph. D., Department of modern Languages,
University of Oklahoma, 780 Van Vleet Oval, Room 202,
Norman, OK. 73019, USA.
BUSCHINGER, Mme Danielle, Professeur à l’Université de Picardie,
93, Mail Albert Ier, F-80000 Amiens.
BUUREN, Dr. A. M. J. VAN, Université d’Utrecht, Paulus Buyslaan 19, 3818 LC Amersfoort, Pays-Bas.
CALIN, Prof. William, Department of Romance Languages, University of Florida, Gainesville, FL 32611, USA.
CAMPBELL, Kimberlee, PO Box 12568, Pittsburgh, PA 15241,
USA.
—
133
—
CARDINI, Prof. Franco, Università di Firenze, via Kyoto 4,
I-50126 Firenze.
CARMONA, Fernando, Profesor de Universidad, Avda del Rector
Lousteau, Edificio Celeste, E-30006 Murcia.
CARROLL, Prof. Carleton W., Department of Foreign Languages
and Literatures, Oregon State University, Corvallis, Oregon 97331-4603, USA.
CARTON, Prof. Jean-Paul, Dept. of Foreign Languages-LB 8081
Georgia Southern College, Statesboro, GA 30460 USA.
CASO GONZÁLEZ, José Miguel, Argüelles, 19, 3°, E-33003 Oviedo.
CASTELLANI, Marie-Madeleine, Maître de conférences à l’Université de Lille III, Centre d’Arras, Département de Lettres
modernes, 37, rue du Temple, BP 665, F-62030 Arras.
CASTELNUOVO, Prof. Enrico, Scuola Normale Superiore di Pisa, via
Cavour 24, I-10132 Torino.
CAZANAVE, Mme Caroline, Assistante au Centre Universitaire de
La Réunion, 31, Village Dodin, 97419 La Possession, Ile de la
Réunion.
CHALON, Louis et Danielle, Université de Liège, 32, rue JeanJaurès, B-4320 Saint-Nicolas (Montegnée).
CHAMBRAUD-NANI, Mme Christiane, Maître ès Lettres classiques,
Piazza Giulio Cesare 16, I-20120 Milano.
CHEVALIER, Frances S., 13 Slate Avenue, Northfield, VT 05663,
USA.
CHIARINI, Prof. Giorgio, Università di Firenze, via Montebello 84,
I-50123 Firenze.
CINGOLANI, Stefano, II Università degli Studi di Roma, Dipartamento di lingue e letterature moderne e comparate, via Orazio
Raimondo, I-00173 (La Romanina) Roma.
CIRLOT, Ma Victoria, Profesora de Universidad, Angel Guimerá, 14, E-08017 Barcelona.
CLARA TIBAU, José, Emili Grahit, 21, 4°, E-17002 Gerona.
CLARKE, Prof. Dorothy Clotelle, Box 267, Berkeley, California 94701-0267, USA.
CLAASSENS, Drs. G.H.M., Evertsenstraat 39, 6512 JL Nijmegen,
Pays-Bas.
COBBY, Dr. Anne E., Edinburgh University Library, George
Square,
Edinburgh,
EH
89LJ,
Grande-Bretagne.
—
134
—
COLBY-HALL, Prof. Alice, Dept. of Romance Studies, Goldwin
Smith Hall, Cornell University, Ithaca, New York 14853,
USA.
COLETTI,
Prof.
Ferdinando,
Università
di
Venezia,
Borgo
Cavalli 17, Treviso, Italie.
COLIN, M. Serge, 7, rue Jean-Jacques Rousseau, F-51000 Châlonssur-Marne.
COLLIOT, Mme Régine, Maître de conférences honoraire à l’Université de Provence I, 6, Traverse Beaufort, F-13100 Aix-en-Provence.
COMBARIEU, Micheline de, Maître de conférences à l’Université de
Provence I, Bt. V 1, Le Loubassanne, F-13100 Aix-en-Provence.
CONDEESCOU, Nicolas N., Prof. à la Faculté de Philologie de l’Université de Bucarest, i strada Lisabona, Bucarest II-e, Roumanie.
COOK, Prof. Robert Francis, Department of French, University of
Virginia, 302 Cabell Hall, Charlottesville, Virginia 22903,
USA.
CORNAGLIOTTI, Prof. A.M., Università di Torino, via Vittorio
Amedeo II 11, I-10121 Torino.
COTS, Montserrat, Profesora de Universidad (Universidad autónoma de Barcelona), Passatge de Forasté, 2, E-08022 Barcelona.
CREPIN, André, Professeur à l’Université de Paris IV Sorbonne,
18, rue Saint-Simon, F-80000 Amiens.
CRESPO, Prof. Roberto, Université de Leyden, Lijtweg 808, Oegstgeest, Pays-Bas.
CRIST, Prof. Larry, Dept. of French and Italian, Vanderbilt University, Box 1598 Station B, Nashville, Tennessee 37235,
USA.
CUCCATI, Annarita, Via Bellinzona 26, I-40100 Bologna.
D’AGOSTINO, Dott. Alfonso, Università di Milano, via S. Maria
alla Porta 10, I-20123 Milano.
DAMBLEMONT, Dr. Gerhard, Nerotal 35, D-6200 Wiesbaden.
D’ARCAIS, Prof. Francesca, Università di Padova, via S. Speroni 43, I-35100 Padova.
—
135
—
DAVIS, Judith M., 19714 Riverview Drive, Goshen, Indiana 46526,
USA.
DE CALUWÉ, Dr. Jacques, 28, rue Robertson, B-4020 Liège.
DEFOURNY, Michel, 65, rue Large-Voie, B-4400 Herstal.
DELAGNEAU, Jean-Marc, 10, avenue René Coty, F-76210 Le
Grand-Quevilly.
DELCORNO BRANCA, Prof. Daniela, Università di Bologna, via
Mazzini 31, I-40137 Bologna.
DELCOURT-ANGELIQUE, Janine, Assistante à l’Université de Liège,
17, quai Saint-Léonard, B-4000 Liège.
DEMBOWSKI, Prof. Peter F., Dept. of Romance Languages and
Literature, University of Chicago, Chicago, Illinois 60637,
USA.
DEMOULIN, Abbé A., Cloîtres Saint-Jean, 2, B-4000 Liège.
DENIS, Prof. Françoise, Department of French and Italian, University of Minnesota, 200 Folwell Hall, 9, Pleasant Street,
Minneapolis, MN 55455, USA.
DE ROBERTIS, Prof. Domenico, Università di Firenze, Via della
Greve 14, I-50124 Firenze.
DESCHAUX, Robert, Professeur à l’Université de Grenoble III,
16, rue Hébert, F-38000 Grenoble.
DE WOLF, Anouk, Aspirant au F.N.R.S., Facultés Universitaires
Saint-Ignace (Anvers) — Universitaire Faculteiten Sint Ignatius (Antwerpen), Belgique.
D’HEUR, Jean-Marie, Chargé de cours à l’Université de Liège,
59, Mont St. Martin, B-4000 Liège.
DIAMENT, Prof. Henri, French Department, University of Haïfa,
Mount Carmel, Haïfa, Israel 31999.
DIJK, Prof. Dr. H. VAN, Université de Groningue, W. Barentszstraat, 27, 3572 PB Utrecht, Pays-Bas.
DIVERRES, Prof. A. H., 23 Whiteshell Drive, Langland, Swansea
SA3 4SY, Grande-Bretagne.
DONAIRE-FERNÁNDEZ, Ma Luisa, Catedrático de Universidad,
Félix Aramburu, 9, 6°, E-33007 Oviedo.
DRZEWICKA, Anna, Słomiana 24/32, 30-316 Krakow, Pologne.
—
136
—
DUBOIS, Mlle Marguerite-Marie, Professeur émérite de l’Université
de
Paris-Sorbonne,
11,
boulevard
du
Montparnasse,
F-75006 Paris.
DUFOURNET, Jean, Professeur à la Sorbonne, La Brèche-auxLoups, 4, Rue Cl. Debussy, F-77330 Ozoir-la-Ferrière.
DUGGAN, Prof. Joseph J., Department of Comparative Literature,
University of California, Berkeley, California 94720, USA.
DUINHOVEN, Dr. A.M., Université d’Amsterdam, Wladimirlaan 11,
1404 BA Bussum, Pays-Bas.
DULAC, Mme Liliane, Maître de conférences à l’Université Paul
Valéry (Montpellier III), Terrasses d’Occitanie C, 68, avenue
de la Justice, F-34090 Montpellier.
DUIJVESTIJN, Dr. B.W.Th., Veldhoven 9, 5081 NK Hilvarenbeek,
Pays-Bas.
ECKARD, Gilles, Professeur à l’Université de Neuchâtel, rue des
Troncs, 12, CH-2003 Neuchâtel.
ELEY, Dr. P.A., Department of French, University of Sheffield,
Sheffïeld, S10 2TN, Grande-Bretagne.
EMPLAINCOURT, Prof. Edmond, Department of Foreign Languages, Mississippi State University, P.O. Box 2272, Mississippi State, MS 39762, USA.
ESMEIJER, Prof. Dr. A.C., Université libre d’Amsterdam, Statenlaan, 77, 2582 GE ’s-Gravenhage, Pays-Bas.
EUSEBI, Prof. Mario, Università di Venezia, Santa Croce 1783,
I-30125 Venezia.
EVANS, Prof. Beverly J., Department of Foreign Languages, State
University of New York, College at Geneseo 119 Blake D.,
Geneseo, NY 14454, USA.
EVANS, Prof. D., 5 Debden Road, Woodbridge, Suffolk IP12 1AZ,
Grande-Bretagne.
EVERSON, Dr Jane, Dept. of Italian, University of Leicester, University Rd, Leicester, LE1 7RH, Grande-Bretagne.
FARRIER, Susan E., 2121 West Main Rd, n° 804, Portsmouth
RI 02871, USA.
FASSO, Prof. Andrea, Università di Bologna, via Francesco Zambrini 14, I-40137 Bologna.
—
137
—
FAUCON, Jean Claude, Maître de conférences à l’Université de
Toulouse-Le Mirail, 12, Impasse F. Blanchard, F-31400 Toulouse.
FAULHABER, Prof. Charles-B., Department of Spanish & Portuguese, University of California, Berkeley, California 94720,
USA.
FERLAMPIN, Christine, Assistante normalienne à l’Université de
Paris IV, 30, rue Delambre, F-75014 Paris.
FERNANDEZ, Mlle Marie Henriette, Maître-assistant à l’Université
de Toulouse-Le Mirail, « Le Cèdre », 140, avenue Saint-Exupéry, F-31400 Toulouse.
FERRER, Immaculada, Rosellón, 302, 2° izda, Barcelona (19),
Espagne.
FINET-VAN DER SCHAAF, Mme Baukje, Assistante associée à
Paris IV, 19, allée du Tertre, F-92000 Nanterre.
FINOLI, Prof. Anna Maria, Università di Milano, via Sismondi 53,
Milano.
FLORES, Camilo, Profesor de Universidad, Avda de Salamanca, 10,
1°, E-Santiago de Compostela (La Coruña).
FLORI, Jean, Directeur de Recherche au C.N.R.S., détaché é l’Institut Universitaire de la Recherche Scientifique, Département
des sciences historiques, Avenue Mâ’ai-Aïnin, BP 447, RabatInstituts, Maroc.
FOLENA, Prof. Gianfranco, Università di Padova, Riviera A. Mussato, 41, I-35100 Padova.
FOLCH-PI, Dr. Willa B., P.O. Box 79, Center Sandwich,
N.H. 03227, USA.
FOOTE, Prof. Peter G., Department of Scandinavian Studies, University College London, Gower Street, London WCIE 6BT,
Grande-Bretagne.
FORMISANO, Prof. Luciano, Università di Salerno, Borgo La
Croce 35, I-50121 Firenze.
FORNI MARMOCCHI, Dott. Aurelia, Università di Bologna, Istituto
di Filologia Romanza, via Zamboni 38, I-40126 Bologna.
FOULON, Charles, Prof. émérite à l’Université de Haute-Bretagne,
4, rue des Gantelles, F-35000 Rennes.
FRAPPIER, Mme J., 30, rue Charles Baudelaire, F-75012 Paris.
—
138
—
FRIESEN,
Dr.
Marilyn,
Box
475,
Carnduff,
Saskatchewan,
SOC/OSO, Canada.
FUMAGALLI, Prof. Marina, Università di Milano, via Piolti de’
Bianchi 28, Milano, Italie.
FUKUI, Hideka, Prof. à l’Université Ōtemae, 6-42, Ochayasho,
Nishinomiya, 662 Japon.
GALLAIS, Pierre, Maître-assistant à l’Université de Poitiers, Le
Cherrault, Liniers, F-86800 Saint Julien-l’Ars.
GALLY, Michèle, Maître de conférences à l’E.N.S. de FontenaySaint-Cloud, 74, rue Didot, F-75014 Paris.
GARGANO, Antonio, Profesor de Universidad, Casanova 15, San
Adrián del Besós (Barcelona).
GARSCHA, Karsten, Prof. à l’Université de Frankfurt, Romanisches
Seminar der Universität, Gräfstrasse 74, D-6000 Frankfurt a.M.
GASCA QUEIRAZZA, Prof. Giuliano, Università di Torino, via Barbaroux 30, I-10122 Torino.
GAUNT, Simon, St Catharine’s College, Cambridge, CB2 1RL,
Grande-Bretagne.
GEBUYS, Drs. D. L., Mergelsweg 72, 6419 EE Heerlen, Pays-Bas.
GEGOU, Mme Fabienne, Dr. d’Etat ès Lettres, 27, boulevard
Pereire, F-75017 Paris.
GEMENNE, Louis, avenue de la Paix, 73, B-4030 Liège (Grivegnée).
GERLI, Prof. Michael, Spanish Department, School of Languages
and Linguistics, Georgetown University, Washington, DC,
20057, USA.
GERRITSEN, Prof.
Dr.
W.P.,
Université
d’Utrecht,
Obbinklaan, 125, 3571 NE Utrecht, Pays-Bas.
GHIL, Prof. Eliza M., Department of Foreign Languages, University of New Orleans, New Orleans, LA 70148, USA.
GIBBS, Dr. J., Department of Spanish, The University of Birmingham, P.O. Box 363, Birmingham B15 2TT, G.-B.
GIER, Dr. Albert, Université de Heidelberg, Romanisches Seminar
der Universität, Seminarstrasse 3, D-6900 Heidelberg 1.
GODEFROIT-PATRON, Mme Annette, Université de Liège, 155, av.
Ad. Buyl, B-1050 Bruxelles.
—
139
—
GOLDBERG, Prof. Harriet, Dept. of Modern Languages, Villanova
University, Villanova, PA 19085, USA.
GOLDIN, Prof. Frederick, Graduate Prog. in Comp. Lit., Box 309,
City Univ. of New York Grad. Center, 33 West 42 Street,
New York, NY 10036-8099 USA.
GONFROY, Gérard, Maître de conférences à l’Université de
Limoges, Les Sagmes, Saint-Denis des Murs, F-87400 Saint
Léonard.
GONZALEZ CASANOVAS, Prof. Roberto, Department of Modern
Languages and Literature, Catholic University of America,
Washington DC, 20064 USA.
GOOSSE, André, Prof. à l’Université de Louvain, 41, Chaussée de
Louvain, B-5990 Hamme-Mille.
GOSMAN, Prof. Dr. M., Université de Groningue, Vakgroep Frans,
Fac. der Letteren, Grote Kruisstraat 2-1, 9712 TS Groningen,
Pays-Bas.
GOTTLIEB, Rebecca, Department of Modern Languages, Kansas
State University, Manhattan, KS 66506, USA.
GREENIA, Prof. George D., Department of Modern Languages,
College of William and Mary, Williamsburg, VA 23185, USA.
GRILLO, Prof. Peter R., Department of French, St Michael’s College, University of Toronto, 181 Saint Mary Street, Toronto,
Ontario M5S 1J4, Canada.
GRIMM, Jürgen, Prof. à l’Université de Münster, Romanisches
Seminar der Universität, Bispinghof 3/A, D-4400 Münster.
GRIMM, Dr. Reinhold, Université de Hannover, Romanisches
Seminar der Universität, Welfengarten I, D-3000 Hannover I.
GRISWARD, Joël, Professeur à l’Université de Tours, Le Clos des
Graviers, 10, rue des Eglantiers, F-37300 Joué-lès-Tours.
GROGNARD, André, 98, rue de Coppin, B-5100 Jambes-Namur.
GROS, Gérard, Maître de conférences à l’Université de Paris IV
Sorbonne, 7, rue Maurice Berteaux, F-95260 Beaumont-surOise.
GROSSE, Ernst Ulrich, Prof. à l’Université de Fribourg en Br., Alemannenstrasse 2, D-7801 Schallstadt 2.
GUIDOT, Bernard, Professeur à l’Université de Strasbourg II,
2, Allée Pontus de Tyard, F-54600 Villers-lès-Nancy.
—
140
—
GUNNLAUGSDÓTTIR, Dr., Álfrún, Skerjabraut 9, 170 Seltjarnarnesi,
Islande.
HACKETT, Dr. E., 27, Larkspur Terrace, Jesmond, Newcastleupon-Tyne, NE2 2DT, Grande-Bretagne.
HAGE, Drs. A. L. H., Van Swietenstraat 1, 2801 AH Gouda, PaysBas.
HALL, Prof. Robert A., Jr., 308 Cayuga Heights Road, Ithaca,
N.Y. 14850, USA.
HALVORSEN, Prof. Eyvind Fjeld, Université d’Oslo, Skiferlia 23,
1352 Kolsås, Norvège.
HARANO, Prof. Noboru, Département de littérature française,
Faculté des Lettres, Université de Hiroshima, 1-1-89 Higashisenda, Naka-ku, Hiroshima (730), Japon.
HARF, Laurence, Professeur à l’Université de Paris XII, 23, avenue
de la Dame Blanche, F-94120 Fontenay-sous-Bois.
HARTMAN, Dr. Richard A., 819 West Knapp Avenue, Stillwater,
OK 74075 USA.
HARVEY, Dr. Ruth, 15 Cusack Close, Twickenham, Middlesex,
TW1 4TB, Grande-Bretagne.
HASEGAWA, Tarô, Professeur à l’Université préfectorale d’Aichi,
34 Dôroji, Satokomaki, Kisogawa, 493 Japon.
HAVE, Drs. J. B. VAN DER, Grutto 49, 2411 LR Bodegraven, PaysBas.
HEGER, Henrik, Maître de conférences à l’Université de Paris-Sorbonne, 1, rue Victor Cousin, F-75230 Paris.
HEIM, Dr. Wolf-Dieter, Rosenstr. 39 a, D-4000 Dusseldorf 30.
HEINEMANN, Prof. Edward A., Dept. of French, University of
Toronto, Toronto, Ontario, M5S 1A1 Canada.
HEINIMANN, Siegfried, Prof. émérite à l’Université de Berne, Falkenweg 9, CH-3012 Berne.
HEINTZE, Dr. Michael, Université de Göttingen, Kuhlenkamp 1,
D-3380 Goslar I.
HEITMANN, Klaus, Prof. à l’Université de Heidelberg, Hausackerweg 3 b, D-6900 Heidelberg 1.
—
141
—
HEMPFER, Klaus, Prof. à la Freie Universität Berlin, Institut für
Romanische
Philologie,
Habelschwerdter
Allee
45,
D-1000 Berlin 33.
HENDRICKSON, Prof. William Lee, Department of Foreign Languages, Arizona State University, Tempe, Arizona 85287,
USA.
HENRARD, Mme Nadine, Aspirant au F.N.R.S., Université de
Liège, 2, rue de Wandre, B-4501 Bellaire.
HENRY, Albert, Prof. à l’Université de Bruxelles, 7, Square
Coghen, B-1180 Bruxelles.
HERBIN, Jean Charles, 13, chemin des Wardes, Saint-Thierry,
F-21220 Hermonville.
HICKS, Eric, Prof. au Département des Langues et Littératures
romanes de l’Université de Lausanne, Avenue C.F. Ramuz, 96, CH-1009 Pully (Vaud).
HOGETOORN, Drs. C., Université d’Utrecht, Byronstraat 16,
3533 VX Utrecht, Pays-Bas.
HOLDEN, Prof. A. J., Department of French, University of Edinburgh, 60 George Square, Edinburgh EH8 9JU, Scotland,
Grande-Bretagne.
HOLTUS, Günter, Prof. à l’Université de Trèves, Fachbereich II
Romanistik, Postfach 3825, D-5500 Trier.
HORRENT, Jacques, Chargé de cours à l’Université de Liège,
63, rue des Buissons, B-4000 Liège.
HASOKAWA, Satoshi, Prof. à l’Université Rikkyo, 2, Nishiasakawa,
Hachiooji, Tokyo, 193 Japon.
HOUDEVILLE-AUGIER, Mme Michelle, Maître de conférences à
l’Université
de
Provence
I,
287,
avenue
du
Prado,
F-13008 Marseille.
HUCHET, Jean-Charles, Résidence du Centre, 21, rue François Villon, F-93190 Livry-Gargan.
HUNT, Tony, Department of French, University of St Andrews,
Buchanan Building, Union St, St Andrews, KY16 9PH, G.-B.
HYUN, Prof. Theresa M., 160-3, Woo-Yi Dong, Do-Bong Ku,
Seoul 132, Corée.
IMPEY, Prof. Olga, Department of Spanish
Indiana
University,
Bloomington,
IN,
—
142
—
and Portuguese,
47405,
USA.
JACKSON, Prof. Barry B., Modern Languages Department, Rivier
College, Nashua, NH, 03060, USA.
JACQUIN, Gérard, Professeur à l’Université d’Angers, 42bis, Chemin de la Brosse, F-49130 Les Ponts de Cé.
JODOGNE, Omer, Prof. émérite de l’Université de Louvain, 24, rue
J.-B. Brabant, B-5000 Namur.
JOHNSTON, Prof. R. C., 5 Rawlinson Rd., Oxford OX2 6UE,
England.
JONES, Catherine M., Department of Romance Languages, University of Georgia, Athens, GA 30602, USA.
JONGEN, Dr. L., Université de Leyde, Coornhertstraat 45,
2332 AN Leiden, Pays-Bas.
JONIN, Prof. Pierre, Professeur honoraire à l’Université de Provence I, 25, boulevard Bruno de Maréchal, F-13090 Aix-en-Provence.
JUNG, Marc-René, Professeur au Séminaire de Langues et Littératures romanes de l’Université de Zurich, Klosbachstrasse 139,
CH-8032 Zurich.
KAIL, Prof. Andrée, Chairman, Department of French, University
of Colorado, Campus Box 238, Boulder, Colorado 80309,
USA.
KAMIZAWA, Eizô, Professeur à l’Université de Nagoya, C-3, 320,
Yagototendo, Nagoya, 468 Japon.
KASIMA, Kinu, Professeur adjoint à l’Université Kôka de Jeunes
Filles, 1-6, Narutaki-Kirigafuchi1-6 Ukyo, Kyoto, 616 Japon.
KAY, Dr. H. S., Girton College, Cambridge, CB3 0JG, GrandeBretagne.
KELLER, Prof. Hans-Erich, Department of Romance Languages,
Ohio State University, 1841, Millikin Road, Columbus,
Ohio 43210, USA.
KELLER, Barbara G., Dept. of Romance Languages, Ohio State
University, 1841, Millikin Road,
Columbus, Ohio, 43210,
USA.
KELLOGG, Prof. Judith L., University of Hawaii at Manoa, Dept.
of English, 1733 Donaghho Road, Honolulu, Hawaii 96822,
USA.
— 143 —
KENNEDY, Dr. E. M., White Cottage, Byles Green, Upper Bucklebury, Reading, Berkshire RG7 6SG.
KERR Alexander, University College Buckland, Faringdon,
Oxfordshire SN7 8QX, Grande-Bretagne.
KIBLER, Prof. William W., Department of French and Italian,
University of Texas, Austin, Texas 78712, USA.
KIMMEL, Prof. Arthur S., Foreign Study Office, Old Main 530,
Western Washington University, Bellingham, Washington 98225, USA.
KJAER, Mme Jonna, Lektor, cand. phil., Romansk Institut, Københavns Universitet, Njalsgade 78, DK-2300 København S.
KLEBER, Dr. Hermann, Fachbereich Sprach- u. Literaturwissenschaft der Univ. Trier, Schneidershof, D-5500 Trier.
KLINE, Florence Ellen, Department of French, University of California, Berkeley, California 94720, USA.
KLOOCKE, Dr. Kurt, Privatdozent à l’Université de Tübingen,
Rammertstrasse 23, D-7400 Tübingen 3.
KOK, Drs. P. J., Barbarakruid 24, 4102 KX Culemborg, Pays-Bas.
KRAUSS, Henning, Prof. à l’Université d’Augsburg, Gunzesrieder
Weg 1, D-8900 Augsburg (Hochzoll-Nord).
KUIPER, Drs. W. Th. J. M., Université d’Amsterdam, Oostzijde 102, 1502 BL Zaandam, Pays-Bas.
KULLMANN, Dorothea, Université de Göttingen, Hainbundstrasse, 17, D-3400 Göttingen.
LABBÉ, Alain, Maître de conférences à l’Université de Paris IV,
2, boulevard Galliéni, F-95100 Argenteuil.
LACARRA, José Ma, Catedrático de Universidad, Calvo Sotelo, 23,
3°, E-50001 Zaragoza.
LACHET, Claude, Maître de conférences à l’Université Jean Moulin-Lyon III, 58, route du Pont Chabrol, F-69126 Brindas.
LACY, Prof. Norris J., Department of Romance Languages and
Lits, Washington University, Saint-Louis, MO 63130, USA.
LALANDE, Denis, Professeur à l’Université de Bordeaux III, SaintMorillon, F-33650 La Brède.
LAMALFA, José Miguel, profesor, Ezcurdia, 41, 4° C., Gijón (Asturias).
—
144
—
LANGE, Wolf-Dieter, Prof. à l’Université de Bonn, Romanisches
Seminar der Universität, Am Hof, D-5300 Bonn.
LARMAT, Jean, Prof. honoraire à l’Université de Nice, 1, avenue
André-Chénier, F-06 Nice.
LAURENCE, Mrs. K., Department of Spanish, University College of
the West Indies, Mona, Kingston 7, Jamaïca.
LECCO, Dott. Margherita, Università di Genova, via Rosselli 17/2,
I-16145 Genova.
LECLANCHE, Jean-Luc, Professeur, route de Zicavo, F-20116 Aullène.
LEGROS, Huguette, Maître de conférences à l’Université de Caen,
Esplanade de la Paix, F-14032 Caen.
LEJEUNE, Mme Rita, Prof. émérite de l’Université de Liège, 17, rue
Saint-Pierre, B-4000 Liège.
LENS, Mme Drs. M. J., Rembrandt van Rijnstraat, 167, P.B. 9718 PM Groningen, Pays-Bas.
LÉONARD, Monique, Maître de conférences à l’Université de
Paris IV, 47, rue de Sèvres, F-75006 Paris.
LEVY, Dr Brian J., Dept. of French, University of Hull,
Hull HV6 7RX, Grande-Bretagne.
LEWIS, Dr P. B., Department of Romance Studies, University College, Singleton Park, G.-B. - Swansea, SA2 8PP.
LIBORIO, Prof. Mariantonia, Istituto Universitario Orientale di
Napoli, via del Babuino 193, I-00187 Roma.
LIE, O.S.H., Ph. D., Université d’Utrecht, Peppinghof 39,
1391 BB Abcoude, Pays-Bas.
LIEVRE, Bernard, Professeur agrégé de Lettres, 66, rue Saint-Sabin,
F-75011 Paris.
LISCINSKY, Prof. Renée, Department of French, Indiana University
of Pennsylvania, Indiana, Pennsylvania 15705, USA.
LODS, Mlle Jeanne, Professeur, 84, rue Vergniaud, F-75013 Paris.
LORENZO GRADIN, Pilar, Doblado-nudo Ronda Edif. Mendiño, 9,
E-Vigo-5 (Pontevedra).
LOUIS, René, Prof. honoraire à l’Université de Paris X - Nanterre,
11, rue des Moreaux, F-89000 Auxerre.
—145—
LOUIS-JENSEN, Jonna, Professor, dr. phil., Det Arnamagnaeanske
Institut,
Københavns
Universitet,
Njalsgade
78,
DK-2300 København S.
LOVE, Prof. Nathan L., Department of Mod. Langs. and Intercultural Studies, Western Kentucky University, Bowling Green,
KY 42101, USA.
LUONGO, Salvatore Dott., Università della Basilicata, Fac. di Lettere e Filosofia, via A. Longo 1, I-80127 Napoli.
LYNN, Dr. Thérèse B., Chair, Foreign Languages, Chapman College, Orange, CA 92651, USA.
LYONS, Prof. Em., W.H., 38, Hill Turretts Close, Sheffield,
S11 9RE.
MADDOX, Prof. Donald L., Dept. of Mod. and Class. Langs., University of Connecticut, U-57, Storrs, CT 06268, USA.
MADIKA, Geneviève, 16, rue Roger Salengro, F-28100 Dreux.
MAJORANO, Dott. Matteo, Università di Bari, Istituto di Lingua e
Letteratura francese, via Garruba 6/B, Bari.
MANCINI, Prof. Mario, Università di Bologna, Istituto di Lingue
e Letterature straniere, vicolo Viazzolo 2, I-40125 Bologna.
MANDACH, A. DE, Université de Neuchâtel, CH-3065 Habstetten
(Berne).
MANTOU, Reine, Chargée de cours à l’Université de Bruxelles,
30, avenue d’Italie, Bte 10, B-1050 Bruxelles.
Prof.,
Nadia,
29
Hitchcock
Road,
Amherst,
MARGOLIS,
MA 01002, USA.
MARINONI, Dott. Maria Carla, Università di Milano, via
C. Troya 6, I-20144 Milano.
MARTIN, Jean-Pierre, Maître de conférences à l’Université de
Rennes 2, 20, rue Paringault, F-02100 Saint-Quentin.
MARTÍNEZ, Caridad, Profesora de Universidad, Pza. Tetuán, 19,
E-08010 Barcelona.
MARTÍNEZ PÉREZ, Antonia, Depto Filología Románica, Fac.
Letras, E-30071 Murcia.
MASSART, Robert, Prof. à l’Ecole des Hautes Etudes commerciales
et consulaires de Liège, rue Etienne-Soubre, 39, B-4000 Liège.
—
146
—
MATSUBARA,
Hideichi,
Professeur
à
l’Université
Keiô,
4-4-5, Meguro, Tokyo, 153 Japon.
MAZZARIOL-STOIKOVIC, Prof. Emma, Università di Venezia, via
Lemno 7, I-30126 Venezia Lido.
MCCASH, Prof. June Hall Martin, Box 79, Dept of Foreign Languages, Middl Tennessee State University, Murfreesboro,
TN 37132, USA.
MCMILLAN, Prof. D., 11, rue des Prés-Hauts, F-92290 ChétenayMalabry.
MELA, Charles, Professeur au Séminaire de Langues et Littératures
romanes, Université de Genève, Villa « Les Mésanges »,
21, chemin de Villard, CH-1290 Versoix.
MELLI, Elio, Università di Bologna, Facultà di Lettere e Filosofia,
via Guidicini 1, I-40137 Bologna.
MÉNARD, Philippe, Prof. à l’Université de Paris Sorbonne, 37, rue
Michel Ange, F-75016 Paris.
MENEGHETTI, Prof. Maria-Luisa, Università di Pavia, via Pietro
Panzeri 10, I-20123 Milano.
MENICHETTI, Prof. Aldo, Séminaire de Philologie romane, Université de Fribourg, Route Monseigneur Besson, 6, CH-1700 Fribourg.
MERCI, Prof. Paolo, Università di Cagliari, via San Domenico 102,
I-09100 Cagliari.
MÉRIZ, Prof. Diana T., Department of French and Italian,
1328 C.L. University of Pittsburgh, Pittsburgh, Pennsylvania 15260, USA.
MERTENS-FONCK, Mme Paule, Professeur à l’Université de Liège,
37, boulevard Frère-Orban, Bte 071, B-4000 Liège.
Daniel,
481
Borebank
Street,
Winnipeg,
MÉTREAU,
MAN 43N 1E6, Canada.
MICHAEL, Prof. I. D. L., Exeter College, Oxford OX1 3DP, G.-B.
MICKEL, Prof. Emanuel J., Department of French and Italian,
Indiana
University,
Ballantine
Hall
642,
Bloomington,
Indiana 47401, USA.
MILETICH, Prof. John S., Department of Languages, 153 OSH,
Spencer
Hall,
University
of
Utah,
Salt
Lake
City,
Utah 84112, USA.
—
147
—
MILIN, Gaël, Maître de conférences à l’Université de Bretagne
Occidentale, Faculté des Lettres, Avenue Victor Le Gorgeu,
F-29200 Brest.
MILONE, Dott. Luigi, Università di Feltre, via Mezzaterra 5,
I-32032 Feltre (Belluno).
MIQUET, Prof. Jean, Department of French, Carleton University,
Ottawa, Ontario K1S 5B6, Canada.
MIYAKE, Noriyoshi, Professeur à l’Université Gakushuin, Shibuya,
4-1-23-302, Shibuya-ku, Tokyo, 150 Japon.
MOISAN,
Dr.
André,
55,
rue
Mgr.
Tréhiou,
B.P.
9,
F-56001 Vannes.
MÖLK, Ulrich, Prof. à l’Université de Göttingen, Hainholzweg 44 A, D-3400 Göttingen.
MONFRIN, Jacques, Directeur de l’Ecole des Chartes, 19, rue de la
Sorbonne, F-75005 Paris.
MONSON, Prof. Donald A., Department of Mod. Lang., College of
William and Mary, Williamsburg, Virginia 23185, USA.
MOORMAN, Prof. Barbara Schurfranz, Box 10004, Southern Station, Hattiesburg, Mississippi 39406, USA.
MORA, Francine, Maître de conférences à l’Université de Paris IV,
21bis, rue Lamartine, F-91400 Orsay.
MORGAN, Prof. Leslie Z., Department of Foreign Langs. and Lits.,
Loyola
College,
4501
N.
Charles
Street,
Baltimore,
MD 21210-2699, USA.
MORREALE, Prof. Margherita, Università di Padova, Istituto di
Lingue Romanze, via Beato Pellegrino 1, I-35100 Padova.
MOSHER, Prof. Harold F., Department of English, Northern Illinois University, Dekalb, IL 60115, USA.
MUEHLETHALER, Jean-Claude, Séminaire de Langues et Littératures romanes, Université de Zurich, Plattenstrasse 32,
CH-8032 Zurich.
MUELA EZQUERRA, Julián, profesor de Universidad, Océano
Atlántico, 4, 3°, E-50012 Zaragoza.
MURAILLE, G., Professeur à l’Université de Louvain, 61, rue du
Brocsous, B-1302 Dion-Valmont.
MURATORI, Dott. Emilia, Via Vignolese 397, I-41054 Marano sul
Panaro (Modena).
—
148
—
MUSSONS, Ana Ma, Profesora de Universidad, Monte 95 « Vilassar
Jardin », Esc. 6 bajos, Vilassar de Mar (Barcelona), Esp.
NEGRI, Dott. Antonella, Via Piazzalunga 27, I-46029 Suzzara
(Mantova).
NELSON, Prof. Deborah, Department of French and Italian,
P.O. Box 1892, Rice University, Houston, Texas 77251, USA.
NELSON, Prof. Jan A., Department of Romance Languages and
Classics, University of Alabama, P.O. Box 870246, Tuscaloosa, AL 35487-0246, USA.
NICHOLS, Prof. Stephen G., Jr., Department of Romance Languages, University of Pennsylvania, Philadelphia, PA 19104,
USA.
NIXON, N. J., Council for National Academie Awards, 34454 Gray’s Inn Road, London WCIX 8BP, G.-B.
NOBLE, Dr P. S., Department of French Studies, University of
Reading, Whiteknights, Reading RG6 2AA, G.-B.
NOLTING-HAUFF, Ilse, Prof. à l’Université de München, Institut für
Romanische Philologie, Ludwigstrasse 25, D-8000 München 22.
NOOMEN, Prof. Dr. W., Oude Drentseweg 18, 9243 JS Bakkeveen
(Fr.), Pays-Bas.
NOTZ, Mme Marie-Françoise, Maître de conférences à l’Université
de Bordeaux III, 162bis, avenue Jean Cordier, F-33600 Pessac.
NOY, Francisco, Profesor de Universidad, Enrique Granados, 46,
2°, 2a, E-08008 Barcelona.
O’LEARY, Dr. Harriet L., Dept. of Foreign Languages, Le Moyne
College, Syracuse, New York 13214, USA.
OLIVER, Gabriel, Catedrático de Universidad, Navarro Reverter, 15, Vallvidrera (Barcelona), Espagne.
OOSTROM, Prof. Dr. F. P. VAN, Université de Leyde, Oranjegracht 93, 2312 SJ Leiden, Pays-Bas.
ORDUNA, Prof. Dr. Germán, Consejo Nacional de Investigaciones
Científicas (CONICE), Rivadavia 1917, 1033 Buenos Aires,
Argentina.
—
149
—
O’SHARKEY, Dr. E. M., 38 Roseangle, Dundee, DD1 4LY,
Grande-Bretagne.
OTAKA, Yorio, Prof. à l’Université d’Osaka, 3-3-61 Suimeidai,
Kawanishi, 666-01 Japon.
OWEN, Prof. D.D.R., 7 West Acres, St Andrews, KY16 9UD, G.B.
PAGANI, Prof. Walther, Università di Pisa, via di Gello 156,
I-56100 Pisa.
PAGANO, Dott. Mario, Università di Catania, largo Bordighera 57,
I-95127 Catania.
PALUMBO, Pietro, Università di Palermo, via Pacinotti 94,
I-90145 Palermo.
PANUNZIO, Prof. Saverio, Università di Bari, via Che Guevara 37/
f, I-70100 Bari.
PANVINI, Prof. Bruno, Università di Catania, Istituto di Filologia
Romanza.
PARADIS, Françoise, 10, allée Marigny, F-94170 Le Perreux.
PAREDES, Juan, Avda de la Constitución, 29, 10° - E, E-18014 Granada.
PASERO, Prof. Nicolò, Università di Genova, Facoltà di Lettere,
Istituto di Filologia Romanza e Ispanistica, via d’Erasmo, 12/5,
I-16124 Genova.
PASQUALINO, Prof. Antonio, via Dante 322, I-90141 Palermo.
PATERSON, Dr L. M., Department of French Studies, University of
Warwick, G.B. - Coventry, CV4 7AL.
PATTISON, Dr D. G., Magdalen College, Oxford OX1 4AU, G.-B.
PAUPERT-BOUCHEZ, Anne, Maître de conférences à l’Université de
Paris VII, 10, rue de la Saint-Martin, F-74160 Saint-Julien en
Genevois.
PELLEN, René, Professeur à l’Université de Poitiers, 8, rue des
Mélusines, F-86280 Saint-Benoît.
PÉREZ, Marylène, Collège Léon Blum, F-62410 Wingles.
PERON, Dott. Gianfelice, Università di Padova, via I. Newton 36,
I-35100 Padova.
PERRET, Michèle, Maître-assistant à Paris X, 40, boulevard Exelmans, F-75016 Paris.
—
150
—
PETIT, Aimé, Professeur à l’Université Lille III, 87, rue Princesse,
F-59800 Lille.
PFEFFER, Prof. Wendy, Department of Modern Languages, University of Louisville, Louisville, KY 40292, USA.
PFEIJFFER, Drs L. F., Breebaartlaan 4, P.B. - 2286 RN Rijswijk,
Pays-Bas.
PFISTER, Max, Prof. à l’Université de Saarbrücken, Romanistisches
Institut, D-6600 Saarbrücken 15.
PICHERIT, Prof. Jean-Louis, Department of Modern & Classical
Languages, University of Wyoming, P.O. Box 3603, University Station, Laramie, Wyoming 82070, USA.
PICKENS, Prof. Rupert, Department of French, University of Kentucky, Lexington, KY 40506, USA.
PIOLETTI, Prof. Antonio, Università di Verona, Viale A. Doria 2,
I-95100 Catania.
PIROT, François, Chargé de cours à l’Université de Liège, 15, place
Henri Simon, B-4000 Liège.
PLEIJ, Prof. Dr. H., Université d’Amsterdam, Van Ostadelaan 40,
1412 JK Naarden, Pays-Bas.
PLOUZEAU, May, Maître de conférences à l’Université de Provence I, 29, avenue Robert Schuman, F-13621 Aix-en-Provence.
POCHA, Mrs B., 17 Berry Hill, Eltham Park, London SE9 1QP,
Grande-Bretagne.
POE, Prof. Elizabeth Wilson, Department of French and Italian,
Tulane University, New Orleans, Louisiana 70118, USA.
POIRION, D., Prof. à la Sorbonne, 4, chemin du Ruscelet, Mérysur-Marne, F-77730 Saacy-sur-Marne.
POPPEL, N. J. M. VAN, Anke Servaeshof 33, 5044 MJ Tilburg,
Pays-Bas.
POWELL, Dr. B., Department of Hispanic Studies, University of
Hull, Hull, HU6 7RX, Grande-Bretagne.
PULEGA, Prof. Andrea, Istituto Univ. di Bergamo, viale Vittorio
Veneto 28, I-20124 Milano.
QUERUEL, Danielle, Professeur à l’Université de Reims, U.F.R. des
Lettres, Département de Français, 7, rue des Fossés-SaintJacques, F-75005 Paris.
—
151
—
QUINTIN, Françoise, Université de Göttingen, Institut für Lateinische und Romanische Philologie des Mittelalters, Platz der
Göttinger Sieben 5, D-3400 Göttingen.
RANDOLPH, Prof. Julian F., Department of Spanish, San Francisco
State University, San Francisco, CA 94132, USA.
RAUGEI, Prof. Annamaria, Università di Milano, viale San Geminiano 6, Milano, Italie.
RAWLES, Dr. Alison, Department of French, The University, Glasgow, G12 8QL, Grande-Bretagne.
RÉGNIER, Claude, Prof. à la Sorbonne, 35, route de Saint-Denis,
F-71400 Autun.
REJHON, Dr. Annalee, Department of French, University of California, Berkeley, California 94720, USA.
RENZI, Prof. Lorenzo, Università di Padova, via C. Moro 11,
I-35100 Padova.
RESOORT, Dr. R., Université d’Amsterdam, Westeinde 328,
1647 MS Berkhout, NH, Pays-Bas.
RIBARD, Jacques, Professeur à l’Université de Picardie, 7, rue du
Congrès d’Amiens, F-80000 Amiens.
RICHARD, Jean-Claude, Directeur de Recherche au C.N.R.S.,
1, place de la Liberté, F-34150 St-Guilhem-le-Désert.
RICHTHOFEN, Prof. emer. E. VON, P.O. Box 309, 232 Panorama
Place, Lions Bay, British Columbia, VON 2EO, Canada.
RIDOUX, Charles, 130, rue de Rivoli, F-75001 Paris.
RIQUER-PERMANYER, Isabel DE, Profesora de Universidad, Ganduxer 28, E-08008 Barcelona.
RIQUER, Martín DE, Catedrático de Universidad, Rosario, 22 y 24,
E-08017 Barcelona.
RIZZATO, Dott. Maria, via Rana, Ca’ Mori 14, I-35042 Este
(Padova).
ROACH, Prof. emer. William, Department of Romance Languages,
University of Pennsylvania, Philadelphia, PA 19104, USA.
ROBBINS, Prof. Rossell Hope, 6163 Shear Road, Saugerties,
NY 12477, USA.
ROBERTSON-MELLOR, Prof. G., 24, Pennygate Drive, Lowestoft,
Suffolk, NR33 9HJ, Grande-Bretagne.
—
152
—
ROGERS, Prof. Kenneth H., Department of Languages, University
of Rhode Island, Kingston, RI 02881, USA.
ROHR, Rupprecht, Prof. à l’Université de Mannheim, Pfalzring 135, D-6704 Mutterstadt.
RONCAGLIA, Prof. Aurelio, Università di Roma, via Annia Faustina 19, I-00153 Roma.
ROQUES, Gilles, 29, rue des Gravières, F-54180 Heillecourt.
ROSENBERG, Prof. Samuel N., Department of French & Italian,
Ballantine
Hall,
Indiana
University,
Bloomington,
Indiana 47401, USA.
Giovanna
Barbara,
piazza
de’
Celestini
4/2,
ROSIELLO,
I-40123 Bologna.
Ross, Prof. D. J. A., c/o Dr K. F. A. Ross, Low Nook Farm, Low
Row, Brampton, Cumbria, CA8 2 LV, Grande-Bretagne.
ROSSEL, Antoni, Ronda de Sant Pere, 72, 1°, 3a, E-08010 Barcelona.
ROSSI, Luciano, Professeur au Séminaire de Langues et Littératures romanes, Université de Zurich, Naglerwiesenstrasse 10,
CH-8049 Zurich.
ROSSI, Mme M., Professeur à l’Université de Provence I, 19, boulevard Joseph-Fabre, F-13012 Marseille.
ROSTAING, Charles, Prof. honoraire à la Sorbonne, 21, rue BelleFont, F-13920 Saint-Mitre-les-Remparts.
ROTH, Eve-Marie, Nesslerenweg 66, CH-3084 Wabern-Berne.
ROUMAILHAC, Jean, 68, rue Champ-Lagarde, F-78000 Versailles.
ROUSSE, Michel, Professeur à l’Université de Rennes 2 - Haute
Bretagne, Le Champ Blin, F-35520 Mélesse.
ROUSSEL, Claude, U.F.R. de Lettres et Sciences Humaines,
29, boulevard Gergovia, F-63037 Clermont-Ferrand.
ROUSSINEAU, Gilles, Professeur à l’Université de Paris IV, U.F.R.
de Langue française, 1, rue Victor Cousin, F-75230 Paris.
RUELLE, Pierre, Prof. à l’Université de Bruxelles, avenue des Guérites, 35, B-7000 Mons.
RUGGIERI, Prof. Ruggero M., Università di Roma, Piazza di Spagna 3, Roma, Italie.
RUHE, Ernstpeter, Prof. à l’Université de Würzburg, Seminar für
Romanische Philologie, Am Hubland, D-8700 Würzburg.
—
153
—
RUITER, Mme J. DE, Zandhofsestraat 127, P.B. - 3572 GE Utrecht,
Pays-Bas.
RUIZ DOMENEC, José Enrique, Profesor de Universidad, Angel
Guimerà, 14, 3°, Barcelona, España.
RUNNALS, Dr G. A., Department of French, University of Edinburgh, 60 George Square, Edinburgh EH8 9JU, G.-B.
RUNTE, Prof. Hans R., Department of French, Dalhousie University, Halifax, Nova Scotia B3H 3J5, Canada.
RYDELL, Prof. Mireille, 183, Camino Arroyo North, Palm Desert,
CA 92260, USA.
SAKARI, Aimo, Professeur, Päkärintie 4, SF-42700 Keuru.
SALVADOR MIGUEL, Nicasio, Profesor de Universidad, Ciudad de
los Periodistas, Edificio Azorín, 3, 6° B, E-28034 Madrid.
SALVAT, Michel, Maître de conférences à l’Université de HauteNormandie, 11, rue de la Mairie, Gauciel, F-27930 Evreux.
SANSONE, Prof. Giuseppe Edoardo, Università di Roma, via del
Pozzetto 117, I-00187 Roma.
SANTUCCI, Monique, Maître de conférences à l’Université de
Paris III, 13, rue de Santeuil, F-75005 Paris.
SARGENT-BAUR, Prof. Barbara Nelson, Department of French and
Italian, 1328 C.L., University of Pittsburgh, Pittsburgh, Pennsylvania 15232, USA.
SASAKI, Shigemi, Professeur à l’Université Meisei (Tokyo), 1-1131, Teraya, Tsurumi, Yokohama, 230 Japon.
SATO, Teruo, Prof. honoraire de l’Université Waseda, 1-616, Sakurajosui, Setagaya, Tokyo, 156 Japon.
SCHENCK, Dr. David P., ADM 226, Assistant Provost, University
of South Florida, Tampa, FL 33620, USA.
SCHENCK, Dr. Mary Jane, University of Tampa, Tampa,
FL 33606, USA.
SCHOBBEN, Dr. J. M. G., Kruisbroedersweg 8, 6041 PM Roermond, Pays-Bas.
SCHÖNING, Dr. Udo, Assistant à l’Université de Göttingen, Institut
für Lateinische und Romanische Philologie des Mittelalters,
Nikolausberger Weg 9 C, D-3400 Göttingen.
—
154
—
SCHRADER, Prof. Dorothy L., Department of Foreign Languages,
Oklahoma State University, Stillwater, Oklahoma 74708,
USA.
SCHULZE-BUSACKER, Prof. Elisabeth, Dépt. de Linguistique et de
Philologie, Univ. de Montréal, C.P. 6128 Succ. « A » , Montréal, Québec, H3C 3J7, Canada.
SCHUPBACH, Pierre, rue Huguenin, 28, CH-2017 Boudry-Neuchâtel.
SEGRE, Prof. Cesare, Università di Pavia, via Pietro Panzeri 10
I-20123 Milano.
SEIFFERT, Dr. Leslie, Hertford College, Oxford OX1 3BW, G.-B.
SENNINGER, Charles, Maître de conférences honoraire à l’Université de Paris III, 14, avenue des Tilleuls, F-95240 Cormeillesen-Parisis.
SERPER, Prof. Arie, Professeur associé à l’Université de Paris-Sorbonne, 85, avenue de Ségur, F-75015 Paris.
SERRA, Dott. Claudia, Università di Bologna, Via Marsala 26
I-40126 Bologna.
SETO, Naohiko, Assistant à l’Université Waseda, 5-6-20-504, Honmachi, Tanashi, Tokyo, 188 Japon.
SEVERIN, Prof. D. S., Department of Spanish, University of Liverpool, Modern Language Building, P.O. Box 147, Liverpool,
L69 3BX, Grande-Bretagne.
SHARRER, Prof. Harvey L., Department of Spanish and Portuguese, University of California, Santa Barbara, CA 93106,
USA.
SHIMMURA, Takeshi, Professeur honoraire à l’Université de
Nagoya, 5-50, Gokuraku, Meitô, Nagoya, 465 Japon.
SHINODA, Katsuhide, Prof. adjoint à l’Université de Jeunes Filles
Shirayuri,
3-17-11-F4,
Matsunoki,
Suginami,
Tokyo,
166 Japon.
SHIRRA, Miss Janet M., 12 Easton Drive, Shieldhill, Falkirk,
Grande-Bretagne.
SHIRT, Dr. David J., 26, Holly Avenue, Jesmond, Newcastle-onTyne, NE2 2PY, Grande-Bretagne.
SHOLOD, Prof. Barton, Graduate Center, Queens College and City
University of New York, 1520 York Avenue, Apt. 5 C, New
York, NY 10028, USA.
—
155
—
SHORT, Prof. Ian, Birkbeck College, Malet Street, London,
WC 1E 7HX, Grande-Bretagne.
SIMONI, Prof. Fiorella, Università di Roma, viale Regina Margherita 140, I-00198 Roma.
SIMPSON, Mr J. R., Pembroke College, G.B. — Cambridge
CB2 1RF.
SINCLAIR, Dr. K. V., Professor of Medieval French and Chairman
of the Department of Modern Languages, James Cook University, Townsville, Australie 4811.
SKÅNLAND, Prof. Dr. Phil. Vegard, Universitetet i Bergen, Klassisk
Institutt, Box 23, N-5014 Bergen, Norvège.
Povl.
Lektor,
dr.
phil.,
Tornballevej
73,
Tilst,
SKÅRUP,
DK-8381 Mundelstrup.
SMEETS, Prof. Dr. J. R., Jonge Hagen 13, 6261 NM Mheer, Limburg, Pays-Bas.
SMITH, Prof. C. C., St Catharine’s College, Cambridge CB2 1RL.
SNEDDON, Dr. C. R., Department of French, Buchanan Building,
Union Street, St. Andrews, Fife, Scotland KY16 9PH, G.-B.
SORIA-ORTEGA, Andrés, Catedrático de Universidad, Facultad de
Letras, Avda de la Constitución, 46, 3°, 35, E-18012 Granada.
Docteur
ès
Lettres,
Fischerhäuserstrasse
18,
SPECHT, René,
CH-8200 Schaffhausen.
SPEER, Prof. Mary Blakeley, Department of French, Rutgers University, New Brunswick, New Jersey 08903, USA.
SPEICH, Johann Heinrich, Professeur au Gymnase Cantonal d’Aarau, Casinostrasse 17, CH-5000 Aarau.
SPENCER, R. H., 23 Oakfïeld Street, Cardiff, CF2 3RD.
SPIEWOK, Prof. Wolfgang, Ernst-Moritz-Arndt Universität, Sektion Germanistik, Musik und Kulturwissenschaft, Bahnhofstrasse 46/47, DDR-2200 Greifswald.
SPIJKER, Mme Drs. I., Kooikerseind 10, 3995 BP Houten, PaysBas.
STASSE, Mme Micheline, Chef de travaux à l’Université de Liège,
Riessonsart, A8, B-4641 Olne.
STEGAGNO-PICCHIO, Prof. Luciana, Università di Roma, via Civitavecchia 7, I-00198 Roma.
—
156
—
STEMPEL, Wolfgang, Prof. à l’Université de Hambourg, Romanisches
Seminar
der
Universität,
Von-Melle-Park
6,
D-2000 Hamburg 13.
STIENNON, Jacques, Prof. à l’Université de Liège, rue des Acacias, 34, B-4000 Liège.
STÖRING, Dr. Heinrich, Akademischer Oberrat, Université de
Münster, Am Buchenberg 17, D-4433 Borghorst.
STUIP, Dr. R. E. V., Université d’Utrecht, Evert Cornelislaan 11,
3723 LD Bilthoven, Pays-Bas.
STURM-MADDOX, Prof. Sara, Department of French and Italian,
University of Massachusetts, Amherst, Massachusetts 01003,
USA.
SUARD, François, Professeur à l’Université de Paris X, 40, rue de
Fleurus, F-59000 Lille.
SUBRENAT, Jean, Professeur à l’Université de Provence I, 2, rue de
Provence, Les Fenouillères, F-13090 Aix-en-Provence.
SUGAWARA, Kunishiro, Prof. à l’Université de langues étrangères
d’Osaka, Nishimidorigaoka, 2-2-236, Toyonaka, 560 Japon.
SWEESTER, Prof. Franklin P., Department of French, University of
Illinois, Chicago, Chicago IL 60680, USA.
SZKILNIK, Prof. Michelle, Department of French and Italian,
618 Van Hise Hall, University of Wisconsin — 1228 Linden
D. Madison, WI 53706, USA.
TARAVACCI, Dott. Pietro, Università di Trento, Via Terzi 32,
I-19038 Sarzana (La Spezia).
TAKAHASHI, Hideo, Prof. adjoint à l’Université d’Aichi, 1-78,
Uehara, Ogasaki, Toyohashi, 440 Japon.
TAYLOR, Prof. Steven M., Dept. of Foreign Languages and Lits,
Marquette University, 526 North Fourteenth Street, Milwaukee, Wisconsin 53233, USA.
TENSCHERT, Heribert, Molkereistrasse 19, D-8399 Rotthalmünster.
THIRY-STASSIN, Claude et Martine, Université de Liège, allée Biètlîmé, 5, B-4420 Liège-Rocourt.
THOMAS, J., Professeur à l’Université de Gand, avenue des
Muguets, 21, B-1420 Braine-l’Alleud.
THOMOV, Prof. Thomas S., 67, boulevard Clément Gottwald,
Sofia IV, Bulgarie.
—
157
—
THORP, Dr. N. R., Glasgow University Library, Hillhead Street,
Glasgow, G12 8QE, Grande-Bretagne.
TRIAUD, Annie, 1, rue des Tulipes, F-17400 St-Jean d’Angély.
TROTTER, Dr. D. A., Department of French, University of Exeter,
Queens Building, The Queen’s Drive, Exeter, EX4 4QH,
Grande-Bretagne.
TYSSENS, Mlle Madeleine, Professeur à l’Université de Liège, boulevard Frère-Orban, 43/071, B-4000 Liège.
VALLECALLE, J. Cl., Assistant à l’Université de Franche-Comté
(Besançon) Buellas, F-01310 Polliat.
VALLCORBA, Jaume, Valls i Taberner, 8, E-08006 Barcelona.
VAN D’ELDEN, Prof. Stephanie C., 1920 South 1st Street,
Apt. 2304, Minneapolis, MN 55454, USA.
VAN EMDEN, Prof. W. G., Department of French, The University,
Whiteknights Park, Reading, Berkshire RG6 2AA, GrandeBretagne.
VAN HOECKE, Prof. Willy, Katholieke Universiteit Leuven,
Beatrijslaan 72, B-3110 Rotselaar.
VAQUERO, Prof. Mercedes, Dept of Hispanic Studies, Brown University, Providence, RI 02912, USA.
VARTY, Prof. K., Department of French, University of Glasgow,
Glasgow G12 8QL, Grande-Bretagne.
VARVARO, Prof. Alberto, Università di Napoli, Via Porta di
Massa 1, I-80133 Napoli.
VELA, Leonor, Bibliotecaria, Aribau 85, pral, E-08011 Barcelona.
VENCKELEER, Theo, Professeur à l’Université d’Anvers (UFSIA),
Kleine Doornstraat 19, B-2610 Wilrijk.
VERELST, Philippe, Assistant à l’Université de Gand, Minister
Tacklaan 39, B-8500 Courtrai.
VERNAY, Philippe, Professeur de Philologie romane, Université de
Fribourg, Chemin des Rosiers, 14, CH-1720 Corminbœuf/Fribourg.
VITALE-BROVARONE, Prof. Alessandro, Università di Salerno,
Strada Tetti Bertoglio 148, I-10100 Torino.
—
158
—
VOS, Prof. Marianne Cramer, Advisor, Foreign Languages, Alabama State University, Montgomery, Alabama 36195-0301,
USA.
WAIS, Kurt, Professeur émérite de l’Université de Tübingen,
Melanchthonstrasse 38, D-7400 Tübingen.
WALKER, Prof. R. M., Department of Spanish, Birkbeck College,
Malet St., London WC1E 7HX, Grande-Bretagne.
WALTER, Philippe, 1 rue des Jardins, F-57640 Vigy.
WALTZ, Mathias, Prof. à l’Université de Brême, Mühlenweg 36,
D-2800 Bremen 33.
WATHELET-WILLEM, Mme Jeanne, Agrégé de Faculté de l’Université
de Liège, 56, Visé-Voie, B-4000 Liège.
WEBBER, Prof. emer. Ruth H., The University of Chicago,
2991 Shasta Road, Berkeley, California 94708, USA.
WEBER, Prof. Dr. Phil. Gerd Wolfgang, Im Herrnwald 11 A,
D-6233 Kelkheim (Taunus).
WEILL, Mme Isabelle, Maître de conferences à l’Université de
Paris X, 18, rue Louis Masson, F-95600 Eaubonne.
WIELAARD, Drs R., Mauvestraat 22, P.B. - 2596 XR ’s-Gravenhage.
WILD, Gerhard, Robert Schumannstraße 5, D-8000 München 90.
WILLARD, Prof. Charity Cannon, 11 Prospect St., Cornwall-onHudson, New York 12520, USA.
WILLIAMS, Prof. Harry F., 5 East Locus Street, Unit 29, Oxford,
PA 19363, USA.
WILLIAMSON, Dr. Joan, 3 Washington Square Village, Apt. 7-I,
New York, New York 10012, USA.
WINTER, Mme Prof. Dr. J. M. VAN, Brigittenstraat 20,
3512 KM Utrecht, Pays-Bas.
WISOTZKA, Prof. E. Paige, Department of French, College of
Charleston, Charleston, SC 29424, USA.
WOLFGANG, Prof. Lenora D., Department of Modern Foreign
Languages, Lehigh University, Bethlehem, PA 18015, USA.
WOLFZETTEL, Friedrich, Prof. à l’Université de Giessen, Burgstrasse 23, D-6301 Wettenberg I.
—
159
—
WUNDERLI, Peter, Prof. à l’Université de Düsseldorf, Feuerbachstrasse 38, D-4000 Düsseldorf I.
YAMAMOTO, Junichi, Professeur à l’Université de Kyoto, 4-5 Kyûdoi, Takagamine, Kita, Kyoto, 603 Japon.
YAMASHITA, Hiroaki, Professeur à l’Université de Nagoya, 162, Kannokura, Midori, Nagoya, 458 Japon.
YLLERA, Alicia, Catedrático de Universidad, Vallehermoso, 20,
E-28015 Madrid.
ZADDY, Dr. Zara P., «Woodlands», Denny Beck, Lancaster,
LA2 9HH, Grande-Bretagne.
ZAGANELLI, Prof. Gioia, Università di Urbino, Facoltà di Lettere
e Filosofia, Via Rialto 4, I-40124 Bologna.
ZAMBON, Prof. Francesco, Università di Padova, via delle
Felci 44/3, I-30030 Campalto (Venezia).
ZANDT, Mme Dr. G. J., Université d’Amsterdam, Keverberg 55,
1082 BD Amsterdam, Pays-Bas.
ZARRI, Dott. Gian Piero, via Ausonio 26, Milano, Italie.
ZEMEL, Drs. R. M. T., Université libre d’Amsterdam, Curaçaostraat 119II, 1058 BT Amsterdam, Pays-Bas.
ZINK, Michel, Professeur à l’Université de Paris IV Sorbonne.
ZUMTHOR, Prof. Dr. P., Professeur émérite de l’Université de Montréal, 4874 Avenue Victoria, Montréal, Québec H3W 2N1,
Canada.
—
160
—
INSTITUTS, UNIVERSITÉS, BIBLIOTHÈQUES
Agen, Archives départementales du Lot-et-Garonne.
Aix-Marseille, Bibliothèque interuniversitaire, section Lettres, chemin du Moulin de Testas, F-13626 Aix.
Amiens, Bibliothèque de l’Université, 60, rue Lenôtre.
Amsterdam, Frans-Roemeens Seminarium der Gemeentelijke Universiteit, Spuistraat 134, 1012 VB Amsterdam.
— Universiteitsbibliotheek, Singel 423, 1012 WP Amsterdam.
Anvers, Bibliothèque des Facultés Universitaires Saint-Ignace.
— Bibliotheek Universitaire Instelling.
Barcelone, Archivo de la Corona de Aragón.
— Departamento de Filología Románica.
— Universidad Autónoma, Departamento de Literaturas
Románicas.
Basel, Öffentliche Bibliothek der Universität, CH-4000 Basel.
Berlin, Institut für Französische Literaturwissenschaft der Technischen Universität, Ernst-Reuter-Platz 7, D-1000 Berlin 10.
— Institut für Romanische Philologie der Freien Universität,
Habelschwerdter Allee 45, D-1000 Berlin 33.
Bern, Stadt- und Hochschulbibliothek Bern, Münstergasse 61,
CH-3011 Bern.
Birmingham, University Library.
Blaine, UBC Library, P.O. Box 8076, WA 98230-8076 USA.
Bloomington, Indiana University Libraries, IN, 47401 USA.
Bochum, Universitätsbibliothek, Universitätstrasse 150, Postfach 102148, D-4630 Bochum/Querenburg.
— 161 —
Bologna, Dipartimento di Lingue e Letterature straniere moderne,
via Zamboni 38, I-40100 Bologna.
— Biblioteca di discipline umanistiche, via Zamboni 36,
I-40100 Bologna.
Bonn, Romanisches Seminar der Universität, Am Hof,
D-5300 Bonn.
— Universitätsbibliothek, Adenauerallee 39-41, D-5300 Bonn.
Bordeaux, Institut des Etudes ibériques et ibéro-américaines.
— Bibliothèque universitaire, Domaine universitaire, 3 - PessacTalence.
Bruxelles, Bibliothèque de l’Université libre.
Budapest, Chaire de français.
Cagliari, Dipartimento di Filologia e Letterature moderne, Facoltà
di Lettere, I-09100.
Cambridge, University Library.
Cambridge, Mass., Harvard College Library, 02138 USA.
Cardiff, University Library.
Catania, Istituto di Filologia Romanza, Facoltà di Lettere e Filosofia.
Charlottesville, Alderman Library, University of Virginia,
VA 22903 USA.
Chicago, University of Chicago Library, 1100 E. 57th Street,
IL. 60637 USA.
Contoocook, Yankee Book Peddler, Maple Street, NH - 03229
USA.
Davis, University of California, CA 95616 USA.
Dijon, Institut de Philologie française de l’Université.
Durham, University Library, Palace Green, Grande-Bretagne.
Edinburgh, University Library.
Edmonton, The University of Alberta Library, Alta T6G 2J8
Canada.
Eichstätt, Katholische Universität, Universitätsbibliothek, Am Hofgarten 1, D-8078.
—
162
—
Erlangen-Nürnberg, Institut für Romanistik der Universität, Bismarckstrasse 1, D-8520 Erlangen.
Eugene, University of Oregon Library, OR. 97403 USA.
Frankfurt a. M., Romanisches Seminar der Universität, Gräfstrasse 74, D-6000 Frankfurt a. M.
Freiburg i. Br., Romanisches Seminar der Universität, Werthmannplatz, D-7800 Freiburg i. Br.
Fribourg, Bibliothèque cantonale et universitaire, CH-1700 Fribourg.
Genève, Bibliothèque Publique et Universitaire, CH-1211 Genève 4.
Gent, Seminarie voor Oudfrans.
Giessen, Institut für Romanische Philologie der Universität, KarlGlöcknerstrasse 21, D-6300 Giessen.
Göttingen, Institut für Lateinische und Romanische Philologie des
Mittelalters, Platz der Göttinger Sieben 5, D-3400 Göttingen.
Grenoble, Bibliothèque de l’Institut de Philologie de l’Université.
Groningen, Bibliotheek der Rijksuniversiteit, Zwanestraat 33,
9712 CK.
Halifax, Dalhousie University Library, Nova Scotia B3H 3J5
Canada.
Hamburg, Staats- und Universitätsbibliothek, Moorweidenstrasse,
D-2000 Hamburg 13.
— Romanisches Seminar der Universität, Von-Melle-Park 6,
D-2000 Hamburg 13.
Hamilton, McMaster University Library, 1280 Main Street West,
Ont. L8S 4P5 Canada.
Heidelberg, Romanisches Seminar der Universität, Seminarstrasse 3, D-6900 Heidelberg 1.
Ithaca, Cornell University Library, New York 14853 USA.
Kiel, Romanisches Seminar der Universität, Olshausenstrasse 40-60,
D-2300 Kiel.
Kingston, Douglas Library, Queen’s University, Ontario K7L 5C4.
—
163
—
Knoxville, University of Tennessee Library, TN 37996 USA.
København, Det Arnamagnœanske Institut, Københavns Universitet,
Njalsgade 78, DK-2300 København S.
Köln, Romanisches Seminar der Universität, Albertus-MagnusPlatz, D-5000 Köln.
Krakow, Instytut Filologii Románskiej, UJ, Al. Mickiewicza 9/11,
31-120 Krakow.
La Haye, Koninklijke Bibliotheek, Prins Willem-Alexanderhof 5,
2595 BE ’s-Gravenhage, Pays-Bas.
La Jolla, University of California at San Diego, California 92093,
USA.
Lausanne, Bibliothèque Cantonale et Universitaire, CH-1015 Lausanne-Dorigny.
— Faculté des Lettres, Bibliothèque, Ancienne Académie, rue CitéDevant 1, CH-1005 Lausanne.
Lewiston, Coutts Library, 736 Cayuga Street, N.Y. 14092-1797,
USA.
Liège, Bibliothèque du séminaire de philologie romane de l’Université.
— Institut Provincial d’Etudes et de Recherches Bibliothéconomiques.
Leeds, Brotherton Library.
Leuven, Bibliotheek, Mgr Ladeuzeplein 21.
London, The University Library, Senate House, Malet Street, London W.C.1.
— The Library, University College, Gower Street, London,
WC1E 6BT.
— The Warburg Institute, Woburn Square, London W.C.1.
London, Ont., University of Western Ontario, London,
Ont N6A 3K7, Canada.
Louvain-la-Neuve, Bibliothèque FLTR, Place Blaise Pascal, 1,
B-1348.
—
164
—
Madrid, Facultad de Letras, Cátedra de Lengua Española.
— Departamento de Filología Lingüística.
— Departamento de Geografía Lingüística.
— Casa de Velázquez, Bibliothèque, Ciudad Universitaria,
28040 Madrid.
— Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Biblioteca del
« Instituto Miguel de Cervantes », Duque de Medinaceli, 4,
28014 Madrid.
— Alcalá de Henares, Universidad, Facultad de Filosofía y Letras,
Departamento de Filología.
Mainz, Romanisches Seminar der Universität, Jakob-WelderWeg 18, D-6500 Mainz.
Marburg, Romanisches Seminar der Universität, Krummbogen 28,
Block D, D-3550 Marburg.
— Universitätsbibliothek, Wilhelm-Röpke-Str. 4, D-3550 Marburg/Lahn.
Mississippi, University Library, MS. 38677, USA.
Montreal, Institut d'Etudes Médiévales, 2715 Côte Sainte-Catherine, Canada H3T 1B6.
München, Romanisches Seminar der Universität, GeschwisterScholl-Platz 1, D-8000 München 22.
— Institut für Nordische Philologie und Germanische Altertumskunde, Universität München, Geschwister-Scholl-Platz 1,
D-8000 München 22.
Münster, Romanisches Seminar der Universität, Bispinghof 3/A,
D-4400 Münster.
Nancy, Bibliothèque Interuniversitaire, Section Lettres.
Nashville, Vanderbilt University Library, Tennessee 37240 USA.
— Jean and Alexander Heard Library, 419 21st Avenue South,
Tennessee 37240-007, USA.
Neuchâtel, Séminaire de Langue et Littérature Françaises de l’Université, Avenue du 1er mars, CH-2000 Neuchâtel.
Newark, University of Delaware, DE 19711 USA.
New Brunswick, Alexander Library, Rutgers University, NJ 08903
USA.
New Haven, Yale University Library, Box 1603A Yale Station,
Connecticut 06520, USA.
—
165
—
Norman, University of Oklahoma Library, 401 West Brooks St.,
No. LL211, OK 73109, USA.
Ottawa, Carleton University Library, Colonel By Drive, Ontario,
K 1S 5J7, Canada.
— Morisset Library, University of Ottawa.
— University of Ottawa, 65 Hastey, Ontario, K1N 9A5, Canada.
Oxford, Library of the Taylor Institution, Oxford 0X1 3NA.
Paderborn, Universitätsbibliothek, Warburger Strasse 100, Postfach 1621, D-4790.
Padova, Istituto di Filologia Neolatina, Facoltà di Lettere e Filosofia, via Beato Pellegrino 1, I-35100 Padova.
Paris, Bibliothèque Nationale, Département des Périodiques,
58, rue de Richelieu.
— Bibliothèque de l’Université de Paris Sorbonne, Service des
Périodiques, 47, rue des Ecoles, 75230 Paris.
— Institut de Français de la Faculté des Lettres, place de la Sorbonne.
— Bibliothèque de l’Ecole Normale Supérieure, 45, rue d’Ulm,
75230 Paris.
— Librairie d’Argences, 38, rue Saint-Sulpice, 6e.
— Librairie C. Klincksieck, 11, rue de Lille, 7e.
— Champion-Slatkine, 7, quai Malaquais, 75006 Paris.
— France Publications, S.A.R.L., 108 rue Réaumur, 75002 Paris.
— Maison du Livre Spécialisé, 44-48, rue de la Colonie,
75013 Paris.
Parma, Istituto di Filologia Moderna, Facoltà di Magistero, via
Jenner 10, I-43100.
Pavia, Dipartimento di Scienze della Letteratura e dell’Arte medievale e moderna, Facoltà di Lettere.
Pennsylvania, Pattee Library, Pennsylvania State University, University Park, Pennsylvania 16802.
Philadelphia, University of Pennsylvania Library, 3420 Walnut
Street, PA 19174.
— Temple University Library, PA 19122 USA.
Pisa, Dipartimento di Lingue e Letterature romanze, Facoltà di Lettere, via Colligio Ricci, I-56100 Pisa.
—
166
—
Pittsburgh, Hillman Library, University of Pittsburgh, PA 15260.
Poitiers, Centre d’Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale,
24, rue de la Chaîne.
Providence, Rockfeller Library, Brown University, Box
A--RO 22413, Rhode Island 02912, USA.
Pullman, Washington State University, WA 99164-5610, USA.
Reykjavík, Stofnun Árna Magnússonar, Árnagarði Suðurgötu.
Riverside, University of California, CA 92517, USA.
Roma, Istituto di Filologia romanza, Facoltà di Lettere e Filosofia.
Saarbrücken, Universitätsbibliothek, St.-Johanner-Stadtwald,
D-6600 Saarbrücken 11.
Saint-Lô, Archives départementales de la Manche.
Salzburg, Institut für Romanische Philologie der Universität, Akademiestrasse 24, A-5020 Salzburg.
— Universitätsbibliothek, Hofstallegasse 2-4, A-5020 Salzburg.
Santa Barbara, University of California, Library, Cal. 93106, USA.
St. Andrews, Bibliothèque Universitaire, Grande-Bretagne.
Stanford, Green Library, CA 94305, USA.
Stockholm, Kungliga Biblioteket, Förvärvssektionen, Box 5039,
S-102 41 Stockholm, Suède.
Stuttgart, Württembergische Landesbibliothek, Konrad-AdenauerStrasse 8, D-7000 Stuttgart 1.
Tallahassee, Robert Manning Strozier Library, Florida State University, Florida 32306-2047 USA.
Toronto, University Library, Toronto 181, Ontario M5S 1A5,
Canada.
Toulouse, Bibliothèque Universitaire, 56, rue du Taur.
Trier, Universitätsbibliothek, Postfach 3825, D-5500 Trier.
Tübingen, Bibliothek der Neuphilologischen Fakultät der Universität, Wilhelmstrasse 50, D-7400 Tübingen.
Tuscaloosa, University of Alabama Library, AL 35487, USA.
Urbana, University Library, University of Illinois, 61801, USA.
—
167
—
Utrecht, Letterenbibliotheek, Drift 27, 3512 BR Utrecht.
Vancouver B.C., University of British Columbia Library, Vancouver V6T 1Y3.
Venezia, Biblioteca Nazionale Marciana, Piazza S. Marco 7,
I-30124 Venezia.
Waterloo, University Wilfried Laurier, Ontario N2L 3C5 Canada.
— The Library, University of Waterloo, Ontario N2L 3G1
Canada.
Winnipeg, E. Dafoe Library, University of Manitoba, Manitoba,
R3T 2N2.
Wuppertal, Gesamthochschulbibliothek, Gausstrasse 20,
D-5600 Wuppertal 1.
Zurich, Romanisches Seminar der Universität, Plattenstrasse, 32,
CH-8032 Zurich.
— Romanica, Librairie, Case Postale, CH-8025 Zurich.
— Deutsches Seminar der Universität, Abt. für Nordische Philologie, Rämistrasse 50, CH-8001 Zürich.
—
168
—
INDEX DES AUTEURS
Les noms des auteurs anciens sont en italique. Les noms des critiques
modernes sont en romain. Les chiffres renvoient aux numéros d’ordre.
Abélard, 21.
Adler, 20.
Aguirre, 70.
Andrea da Barberino, 20, 24, 30, 274.
Andrieux, 134.
Arens, 310.
Arioste, 257, 273, 275, 288.
Armistead, 113.
Arthur, 85.
Ascoli, 257.
Ashby-Beach, 47, 204.
Aubailly, 135.
Babcock, 48.
Badel, 205.
Badia, 67.
Bahr, 298.
Bancourt, 136, 189.
Baroin, 137, 206.
Barthélémy, 202.
Bartlett, 207.
Bartolucci-Chiecchi, 59.
Bate, 235.
Baumgartner, 138, 139.
Beckers, 37.
Bédier, 143.
Beer, 121.
Beltrán, 67.
Bender, 44.
Benito-Vessels, 86.
Bennett, 239.
Beretta, 16, 28, 280.
Berger, 130.
Berthault de Villebresme, 82.
Berthelot, 140.
Bertolucci-Pizzorusso, 67.
Besamusca, 281, 302, 303.
Beyers, 48.
Birge Vitz, 123.
Boiardo, 274.
Bomba, 35.
Bonafin, 279.
Booth, 252.
Borck, 38.
Bossuat, 39, 66, 232.
Boutet, 141, 142.
Boyer, 173.
Braekman, 49.
Brambilla, 143.
Brandin, 162.
Brandt, 298.
Brasseur, 87, 129, 307.
Braybrook, 240.
Britton, 264.
Brix, 66.
Brook, 88.
Broome, 258.
Brown, 234.
Bruneau, 144.
Bumke, 50.
Bur, 145.
Buridant, 46.
Burrell, 241.
Burt, 89, 90.
Busby, 208.
Buschinger, 36, 51, 146, 308.
Bushey, 2.
Busquets, 270.
Caldwell, 262, 265.
Calin, 258.
Camõens, 104.
— 169 —
Domez, 37.
Dubost, 156.
Duby, 157, 212.
Dufournet, 40, 61, 171, 175, 178,
Campbell, 91, 92.
Canello, 271.
Cardini, 214, 229.
Cardwell, 254.
Carles, 50.
Cavanaugh, 242.
Cazanave, 147.
Cela, 68.
Chanteux, 110.
Chastel, 148.
Chaucer, 189.
Chênerie, 40, 208.
Chocheyras, 209.
Chrétien de Troyes, 103, 314.
Cirlot, 159, 210.
Clara Tibau, 71.
Classen, 51, 58, 300.
Clavero, 93.
Cockshaw, 64.
Cockx-Indestege, 299.
Colby-Hall, 149.
Colliot, 150.
Collomp, 151.
Combarieu du Grès, 152.
Conlon, 111, 211, 259.
Contini, 11.
Cook, 94.
Corbet, 209.
Cordfunke, 289.
Cornagliotti, 11.
Couty, 139.
Criado de Val, 74.
Crist, 118, 122, 128.
200.
Duggan, 95.
Duijvestijn, 287.
Duinhoven, 285, 286.
Dyer, 120.
Ebels-Hoving, 305.
Eggers, 13.
Eginhard, 294.
Eilhart von Oberge, 308.
Einhard, voir Eginhard.
Elisabeth de Nassau-Saarbrücken, 5.
Emplaincourt, 82.
Enders, 96.
Ermold le Noir, 144.
Ernst, 14, 15.
Escarpit, 213.
Everson, 257.
Faral, 158.
Fenik, 112.
Fleckenstein, 38.
Fleischman, 97.
Fletcher, 73.
Fiori, 52, 53, 159, 214.
Foley, 113.
Folz, 215.
Fossier, 207.
Fradejas Lebrero, 69.
Fraker, 243.
Franssen, 301.
Franz (von), 135.
Fuetrer, voir Ulrich Fütrer.
Daniel, 52.
Daniele, 271.
Da Rin, 271.
De Bruijn, 288, 297.
Dees, 285, 286.
Dekker, 285, 286.
Delcorno Branca, 12.
Delpech, 72, 153.
Deluz, 154.
Dembowski, 121.
Demotz, 155.
De Ruiter, 284.
Deyermond, 67.
Diego de Valera, 74.
Dini, 272.
Dinter, 33.
Dobozy, 126.
Galletti, 279.
Gally, 216.
Garrido, 117.
Gärtner, 1.
Gasca Queirazza, 16.
Gaunt, 201, 203, 255.
Gautier de Châtillon, 243.
Geary, 114.
Gérard-Zai, 311, 312.
Gerritsen, 283.
Gervais de Tilbury, 149.
Gillespie, 17.
Giovanni di Nono, 22.
—
170
—
Gómez Redondo, 314.
Gonfroy, 217.
Gossouin, 154.
Gouiran, 160.
Green, 256.
Grenzmann, 26.
Grippari, 161.
Grisward, 30, 162.
Guépin, 288.
Guidot, 39, 98, 115, 163, 164, 222.
Guillaume de Tyr, 171, 219.
Guillén de Castro, 75.
Hugenholtz, 283, 289.
Hugeux, 130.
Huygens, 219.
Idema, 288, 297.
Iwema, 56.
Jacob van Maerlant, 294.
Jacobi, 3.
Jacques de Vitry, 154.
Jakob, 213.
Jans Enikel, 29.
Janssens, 41.
Jean Bodel, 87, 129, 307.
Jerónimo Visqué de Perigord, 79.
Jones, 18, 99.
Joseph d'Exeter, 235.
Juan Manuel, 86.
Jung, 135.
Haakma, 296.
Hackett, 144, 244.
Hage, 289.
Haidu, 165.
Harper, 43.
Harper-Bill, 202, 237, 238.
Harris Stäblein, 124.
Hart, 290.
Hartman, 122.
Harvey, 43, 202, 237, 238.
Hasenohr, 232.
Havelock, 116.
Haymes, 54.
Hecht, 280.
Heinemann, 47, 110, 111, 311.
Heinrich von dem Türlin, 57.
Heinrich von München, 2.
Heintzle, 1.
Helm, 55.
Hempfer, 32.
Hendricks, 299.
Henrard, 45.
Herkommer, 26.
Hernández Alonso, 69.
Herren, 234.
Hesketh, 255.
Hess, 74.
Hieatt, 307.
Hodgkinson, 267.
Hogenhout-Mulder, 285, 286.
Holden, 261, 224, 266.
Holtus, 9, 218.
Homère, 112.
Hook, 254, 269.
Houdeville, 166.
Howells, 253.
Hubbard Nelson, 210.
Huber, 63.
Kalus, 167.
Kay, 268.
Keller, 168, 201, 252, 315.
Kibler, 125.
Kienhorst, 282.
Kirby, 114.
Kleber, 44.
Klein, H.-A., 300.
Klein, H.-W., 19.
Klooke, 35.
Knapp, 57.
Konrad, 14, 26, 199, 308.
Kooper, 291.
Koss, 100.
Krauss, 9, 20.
Krüger, 58.
Kuiper, 281, 303.
Labbé, 169, 220.
Lachet, 208, 221, 260.
Lachmann, 27.
Lacroix, 170, 223.
Lafarga, 77.
Landy-Houillon, 253.
Langille, 171.
Larmat, 172.
Lawrance, 267.
Lebsanft, 39.
Lecouteux, 173, 228.
Le Goff, 277.
Le Grand d’Aussy, 245.
—
171
—
Nelson, 226.
Neuhauser, 54.
Nicolas de Piamonte, 83.
Nicolas de Vérone, 22.
Nimis, 119.
Nixon, 182.
Noble, 247, 260.
North, 248.
Notz, 183.
Novati, 143.
Nyberg, 45.
Legros, 174.
Littger, 4.
Lofmark, 21.
López Estrada, 117.
Lord, 246.
Loth, 308.
Lotman, 277.
Lulofs, 304.
Maddox, 101.
Madika, 175.
Mancini, 273.
Mandach (de), 22, 176, 222, 225,
261, 308, 310.
Mandeville, 189.
Marchello-Nizia, 216.
Marco Polo, 154.
Martinez Diez, 69.
Martin, A. G., 112.
Martin, J.-P., 64, 177.
Martin, M.-C., 178.
Martin, R., 134.
Mayer, 219.
McFarland, 23.
McLintock, 10.
Mehl, 179.
Metis Stoke, 289.
Ménard, M., 253.
Ménard, Ph., 220, 221, 227.
Meneghetti, 24.
Menéndez Pidal, 68, 106.
Mentre, 180.
Michael, 68, 254.
Mickel, 102.
Middleton, 245.
Miletich, 246.
Minois, 223.
Miquet, 224.
Moisan, 42, 118, 181, 225.
Mölk, 5.
Monfrin, 39, 66, 232.
Montaner Frutos, 75.
Moorman, 115.
Morales, 83.
Morgan, 25.
Morra, 272.
Morros, 68.
Mulder, 302.
Muro, 76.
Mussons, 77, 210.
O’Brian, 119.
Ohly, 26.
Okken, 306.
Oliver, 210.
Orduna, 67.
Page, 262.
Paquette, 184, 204, 205.
Parisse, 43, 185, 233.
Paris, 5, 143.
Pastre, 186.
Paterson, 203, 255.
Peeters, 63.
Pellen, 120, 187.
Pensel, 6.
Pensom, 249.
Peña San Martin, 69.
Per Abbat, 107.
Petrocchi, 274, 275.
Philippe de Thaon, 156.
Picchio Simonelli, 276.
Picherit, 103, 121, 128.
Planche, 188.
Pleij, 292.
Pline l'Ancien, 144.
Plouzeau, 122, 189, 206, 211, 263.
Poirion, 123, 140, 190, 227, 233.
Priscien, 243.
Quak, 299.
Quint, 104.
Raby, 84.
Raffaele da Verona, 20.
Rajna, 143.
Régnier, 134.
Rejhon, 308.
Renzi, 271.
Resoort, 281, 303.
—
172
—
Reyes, 68.
Reynaert, 56, 65.
Ribart, 124.
Richard, 219.
Richthofen (von), 78, 105.
Rico, 68.
Rieger, 191.
Riquer, I. de, 210.
Riquer, M. de, 80.
Rivers, 116.
Robertson-Mellor, 16.
Roda, 279.
Roger Bacon, 154.
Röll, 27.
Ronsard, 240.
Roques, 226.
Rösch, 219.
Rosellini, 59.
Rossi, 189, 192.
Rossi-Ross, 106.
Roussel, 60, 129.
Rousse, 200, 217.
Routledge, 203.
Roy, 311.
Ruh, 228.
Ruiz Asencio, 69.
Runte, 64.
Rus, 283.
Rychner, 61, 312.
Stoke, voir Melis Stoke.
Storey, 266, 313.
Stouten, 292.
Stricker, 57, 308.
Struyf, 118.
Stuip, 283, 291.
Suard, 46, 195, 230.
Subrenat, 196, 230.
Such, 267.
Surdel, 216.
Tacite, 296.
Taeger, 63.
Tasse, 272, 274, 275.
Tattersall, 251.
Taylor, 254.
Tersteeg, 301.
Thibaut de Champagne, 249.
Thiry, 46.
Thomas, 5, 309.
Tock, 53.
Trotter, 127, 268.
Tudebode, 85.
Turold, 276, 280.
Tyssens, 30, 308.
Ulrich Fütrer, 290.
Ulrich von Lichtenstein, 57.
Unger, 308.
Urlich von dem Türlin, 2, 7, 8, 23.
Urlich von Türnheim, 2.
Sáinz Moreno, 79.
Salinas, 68.
Saly, 193.
Sánchez García-Gutiérrez, 73.
Schaffer, 107.
Schenck, 125.
Schmid-Cadalbert, 126.
Schnell, 34, 62.
Schrader, 122.
Schröder, 2, 7, 8, 34.
Segre, 28, 308.
Shaw, 29.
Short, 194.
Siberry, 229.
Sierksma, 289.
Sigal, 215.
Sigebert de Gembloux, 48.
Sir Simon Burley, 242.
Smith, 107.
Spearing, 250, 264.
Stevens, 10, 265.
Valdivieso, J. H., 81.
Valdivieso, L. T., 81.
Vallcorba, 80.
Vallin, 212, 230.
Van Balberghe, 60.
Vance, 314.
Van Coolput, 44.
Van den Berg, E., 293.
Van den Berg, W., 292.
Van Dijk, 294.
van Emden, 64, 108, 128, 231, 259,
263, 266, 315.
Van Melle, 303.
Van Oostrom, F. P., 65, 288, 297,
304.
Varvaro, 277.
Vela Zanetti, 69.
Vellekoop, 291.
Verkuyl, 301.
—
173
—
Weill, 197.
Weinberger, 198.
Willaert, 57, 62.
Williamson, 127.
Wolff, 199.
Wolfram von Eschenbach, 1, 2, 3, 4,
6,13,17, 18,21,27, 36, 186, 290.
Wolfzettel, 36.
Wright, 236, 269.
Wunderli, 9, 31, 313.
Wuttke, 26.
Vermeulen, 295, 305.
Vermeyden, 296.
Vermeylen, 81.
Vernay, 218.
Vieillard, 39, 66, 231, 232.
Villon, 61, 312.
Virdis, 278.
Voorwinden, 45, 297.
Wagner, 10.
Walter, 109, 233.
Waterschoot, 49.
Weddige, 306.
Zandt, 55, 287.
Zink, 232.
Zumthor, 311.
—
174
—
INDEX DES MATIÈRES ET DES ŒUVRES
Les titres d'ouvrages sont en italique. Il va de soi que lorsqu’une notion est
mentionnée sans autre précision, il faut comprendre : rôle de cette notion par rapport à l’épopée ancienne.
Arthur, 190.
Ascalona, 275.
Aspramonte, 274.
Aspremont (Chanson d'), 136, 162,
183.
assonance, 287.
Auberi, 197.
Auberi le Bourgoing, 197.
Auberon, 173, 192.
Auberon (Roman d’), 196.
Aude, 20, 276.
automate, 138, 169, 174, 196.
Avignon, 149.
Aye d’Avignon, 24, 278.
Aymeri de Narbonne, 22, 24, 30.
Aymeri de Narbonne, 28, 174.
Aymerides, 30, 150.
Aymon, 152.
Aachener Karlsschrein, 26.
Abodrites, 14.
Agolant, 42.
Aiol, 283.
Alberich, 173.
Alexandre, 190.
Alexandreis, 243.
Alfonso VI, roi de Castille, 90.
Aliscans, 30, 194, 218.
Ami, 193.
Amile, 193.
Ami et Amile, 175, 193, 195, 200,
217.
amitié, 175, 193, 200.
amour, 62, 157, 212.
amplificatio, 13.
anneau magique (motif de l’), 151,
162.
Anseïs, 22.
Antenor de Troie, 22.
anthropophagie, 251.
Antioche (Chanson d’), 105.
‘antrarian’, 189.
Apocalypse, 26.
Apollin, 199.
Aquilon de Bavière, 20, 31.
Arabel, 2, 7, 8, 23.
Arabel, 23.
archer-cheval, 156.
Ardenne (forêt d’), 152.
arme, 166, 167, 196.
Armida, 272.
armure, 167.
art chrétien, 180.
art islamique, 180.
art juif, 180.
Babylone, 170.
Bacnaruf, 22.
Bagdad, 174.
Balan, 136, 151.
Baligant, 80, 199.
Baligant (épisode de), 85.
barbe, (symbolique de la), 89.
Basques, 294.
bâtardise, 178.
Baudouin, 77.
Baudoin de Sebourc, 94.
Baudoin et Sibile (Légende de), 153.
Bavière, 197.
Bayart, 152.
Bayeux (tapisserie de), 234.
Beaucaire, 149.
Beerte metten breden voeten, 302.
—
175
—
Beowulf, 199.
Bertolai, 5.
bestiaire, 183.
Bible, 26, 42.
bibliographie, 39, 66, 67, 232.
Bibliothèque universelle des romans,
245.
Bien, 80, 198.
Blancandrin, 166.
Blascandiz, 26.
Bocident (émir de), 137.
Boudewijn van Seborch, 41.
bourgeoisie, 109, 247, 278.
Bovo laurenziano, 12.
Braimant, 89.
Bramidoine, 160, 276.
Bramimunde, voir Bramidoine.
Braslimonde, voir Bramidoine.
Bravis, 160.
Braymante, voir Braimant.
Brunswick, 168.
Bueve d’Aigremont, 5.
Bueve van Hamtone, 41.
Bugladan, 156.
Buovo, 12.
Buovo 1480, 12.
Buovo d’Antona, 12.
Buovo di Gherardo, 12.
Buovo ricardiano, 12.
Buovo toscano, 12.
Buovo udinese, 12.
burlesque, 253.
Byzance, 169.
Charlemagne, 5, 13, 22, 24, 29, 80,
88, 89, 166, 174, 190, 199, 294.
Charlemagne (iconographie de), 26.
Charles d’Anjou, 23.
Charroi de Nîmes, 135.
château, 145, 148, 155.
chevalerie, 43, 53, 57, 202, 214, 237,
238, 239, 244, 247, 248, 256,
273.
Chevalerie Ogier, 42.
Chevalerie Vivien, 60, 194.
chevalier, 244, 247, 248, 273.
Chevalier au Cygne, 82, 226.
Chevalier au Cygne (Geste du), 82.
Chevalier au Cygne (Naissance du),
82.
Chevalier de la Charrette, 103.
chevalier errant, 40, 57, 208.
chevalier (image du), 32.
Chillon (château de), 155.
Christ, 193.
chroniques rimées, 289, 293, 294.
Cid, 73, 74, 90, 236.
Cid (Cantar ou Poema de Mio), 68,
70, 74, 79, 81, 89, 90, 105, 107,
120, 187, 199, 267, 270.
cliché, 177.
Clorinda, 274.
Cluny (abbé de), 137.
Codex Witonensis, 33.
codicologie, 282.
Cologne, 152.
combat singulier, 204.
combat (technique de), 18, 159.
comparaison, 119.
composition numérique, 290.
concordances, 187, 217.
Constantinople, 169, 174.
Conte des deux frères, 195.
Conte du fidèle serviteur, 195.
Contes populaires de Lorraine, 162.
conversion, 21.
Cordoue, 174.
Corsabrine, 151.
Couronnement de Louis, 24, 30, 135,
190.
courtoisie, 50.
critique textuelle, 16, 285, 286.
Croisade (Çycle de la), 82, 226.
Croisade (Epopées de la), 44.
croisades, 23, 127, 229, 268.
Caire, 174.
cantares de gesta, 71, 117.
Carlo Magno y los doce pares de
Francia (baile-drama de), 83.
Carlo Magno y los doce pares de
Francia (Historia de), 83.
Carmen in honorem Hludowici Pii,
144.
Castelli (seigneurs de), 22.
Castello di Gorgoferusa, 272.
castellologie, 145.
Cerco de Zamora (Cantar del), 74,
75.
chanson de geste (genre de la), 15,
20, 23.
chant, 262, 265.
chanteurs, 297.
—
176
—
épopée espagnole, 78.
épopée hispanique, 170.
épopée indo-iranienne, 30, 101.
épopée italienne, 170.
épopée italienne de la Renaissance,
272, 273, 274, 275.
épopée nuptiale, 153.
épopée occidentale, 78.
épopée orale musulmane, 246.
Esclabarie (cité d’), 156.
Esclarmonde (Chanson d'), 137.
‘escu’, 182.
Espagne, 168, 277.
Este (maison d’), 288.
État, 155.
étranger, 131, 136.
étrange, 131, 150, 152.
Evangeliar, 14.
exotisme, 147, 186.
Crónica, 72.
Crónica abreviada, 86.
Crónica del Campeador, 68.
Crónica popular del Cid, 74.
Dardanus, 22.
débat, 96.
De Generatione aliquorum Civium
Urbis Paduœ, 22.
déguisement, 172.
De Hedificatione Urbis Patavie, 22.
Département des enfants Aimeri, 24,
30.
De sanctitate meritorum et gloria
miraculorum Karoli Magni, 19.
Destruction de Rome, 189.
Devisement du monde, 154.
dictionnaire, 213.
Dietrichepik, 17.
Dietrich von Bern (Cycle de), 17.
Dieudonné, 151.
Dieudonné de Hongrie, 151, 192.
disputatio, 96.
Doon et Olive, 91, 92.
Dorame, 151.
dragon, 150.
Dreissiger, 290.
Dunostre (forteresse de), 196.
Durandarte, voir Durendal.
Durendal, 89, 199.
Dysirerius (Desiderius, roi lombard),
22.
Fatimides, 174.
faune, 150, 183, 189.
Féerie (royaume de), 137.
Félidés, 22.
femme, 276, 296.
Fernán González (Historia del
Conde), 114.
Fernán González (Poema de), 69, 76,
153.
Féroé, 168.
Ferrare, 272.
Fierabras, 189.
Fierabras (Geste de), 222, 261, 310.
Fierabras, 41, 141, 189, 222, 261,
310.
Fierabras (Roman en prose de), 224.
fin amor, 57.
Fin d’Elias, 82, 226.
Flandre, 197, 293.
Floovant, 5.
Florigout, 41.
folie, 241.
folklore, 72.
Folque de Candie, 30.
Fontenoy-en-Puisaye (bataille de), 5.
forêt, 152.
formule, 47, 142, 182, 187, 204, 293,
311.
Fragment de La Haye, 71.
France (Matière de), 283, 293.
Franciade, 240.
écriture, 133, 194.
écrivain, 140.
écuyer, 239.
édition de textes, 16, 285, 286, 307,
308.
Église, 43.
église, 148.
elfe, 173.
Élie de Saint-Gilles, 24.
Empire (idée d’), 34.
emprunt, 141.
Enfances, 15.
Enfances Godefroi, 82.
Enfances Guillaume, 174.
Enfances Vivien, 30.
Entrée d’Espagne, 20, 22, 42, 170.
épopée (genre de 1’), 201, 203.
épopée allemande, 17, 300.
—
177
—
hagiographie, 15, 95.
Halzebier, 186.
Hardré, 195.
Hazañas del Cid, voir Mocedades de
Rodrigo.
Hecubar, 22.
Heliand, 63.
Henri le Lion, 14, 146.
héros, 52.
Hervis de Metz, 109, 185, 233.
histoire, 20, 75, 185.
Histoire Sainte, 14.
Historia de hierosolymitano itinere,
85.
Historia Karoli Magni et Rotholandi,
voir Pseudo-Turpin.
Historia Orientalis, 154.
historiographie, 283.
honneur (thème de l’), 89.
Hugon, 241.
Hugues Capet, 5, 230, 245.
Huon, 137.
Huon de Bordeaux, 174, 192, 196.
Huon de Bordeaux (en prose), 84.
Huon, roi de Féerie, 196.
franco-italien, 9, 11, 12, 16, 20, 22,
24, 25, 28, 30, 31.
franco-vénitien, 28.
fratrie, 152, 195.
Frauendienst, 57.
Frédéric de Lorraine, 5.
Frédéric II, 146.
Frisons, 197.
Gafres, 197.
Gaiferos, 153.
Galien, 5.
Galiziella, 274.
Ganelon, 26, 80, 102, 108, 166.
Ganelon (mort de), 88.
Garijn van Montglavien, 41.
Garin le Loherain, 99.
Garin le Loherain, 98, 115, 185, 242.
géant, 135.
gémellité, 195.
Genelun, voir Ganelon.
géographie, 109, 277.
Gerbert de Metz, 98, 130.
Germania, 296.
Gerusalemme conquistata, 275.
Gerusalemme liberata, 272, 274, 275.
Geste Francor, 12, 59, 25.
Gibraltar, 277.
Gilarés, 22.
Girart, 169.
Girart de Roussillon, 144, 169, 174,
244.
Gliglois, 103.
Gloriande, 192.
Gormont et Isembart, 5.
Graal (chevaliers du), 20.
Graal (histoire du), 290.
griffon, 137, 183.
Gudrún, 296.
Guelfes, 14, 26, 146.
guerre, 14.
Guibourc, 276.
Guide du Pèlerin, 42, 176.
Guielin, 135.
Guillaume, 20, 24, 135.
Guillaume (Chanson de), 36, 135,
276.
Guillaume (Cycle ou Geste de), 15,
35, 125, 134, 176.
Gyburc, 21.
—
178
iconographie, 26, 180, 220.
idéal chevaleresque, 57.
Image du monde, 154.
imprimé, 295, 305.
indo-européen, 30, 101.
Infantes de Lara, 153.
instrument de musique, 262.
intertextualité, 141.
Isembart, 5.
Islam, 167, 171, 276.
Isola beata, 272.
Ispinardo, 20.
Italie, 279.
Jacques Ier d’Aragon, 72.
jardin, 220.
Jehan de Lanson, 141, 142.
Jericho, 42.
Jérusalem, 26.
jeux, 169, 179.
« joie » (réseau lexical de), 134.
jongleurs, 158.
Josué, 151.
Jovent (île de), 137.
Judas, 26, 80.
—
jugement de Dieu, voir ordalie.
juifs, 291.
magie, 275.
magique (objet), 151, 162, 192.
Mago rilucente, 272.
Mahomet, 199.
Mainet, 42, 153.
maison forte, 145.
Malabron, 192.
Malart, 5.
Malingre, 91.
Mal, 80, 198.
manuscrit, 282.
Marca hispánica, 71.
Marguerite de Vaudemont-Joinville,
5.
mariage, 157.
Marie de Clèves, 82.
Marqués de Mantua (Romance del),
77.
Marsile, 160.
Mathilde (femme de Henri le Lion),
14.
Maufumé, 192.
Maugis, 152.
mécénat, 297.
ménétriers, 297.
merveille, 131, 154.
merveilleux, 137, 151, 152, 154, 156,
162, 169, 183, 186, 192, 195,
196.
‘mirabilia’, 154.
‘miracula’, 154.
Mocedades de Rodrigo ( Comedia
segunda de las), 75.
Monglane (Geste de), 24, 30.
Moniage, 15.
Moniage Guillaume, 135.
‘monstra’, 154.
Monte Feronia, 272.
Moritz von Crâun, 57.
Mort Aimeri de Narbonne, 5, 156.
Mort Charlemagne, 11, 24, 30.
Morte (o Testamento) di Carlo
Magno, voir Mort Charlemagne.
mosaïque (termes relatifs à la), 144.
motif, 142, 177.
mots savants, 76.
moyen anglais, 189.
moyen haut allemand, 146.
moyen néerlandais, 41, 56, 282, 283,
284, 287, 293.
musique, 262, 265.
Kaiphas, 26.
Kaiserchronik, 29.
Karel ende Elegast, 41, 234, 284, 285,
286, 293, 294.
Karlamagnús Saga, 284, 307, 308.
Karl der Grosse, 308.
Karl Magnus' Krønike, 284.
Karlmeinet, 29, 55, 308.
Karl und Galie, 55.
Kerboga, 85.
Knight's Tale, 189.
Krone, 57.
Kudrun, 153.
laisse, 142.
laisse similaire, 97.
Lambert d’Oridon, 197.
lance, 159.
Lancelot en prose, 57, 103.
Landri, 91.
lecture, 292.
Légendes épiques, 143.
lemmatisation, 25, 120.
Léon (pape), 29.
Liber Sancti Jacobi, 181.
Libro de Alexandre, 243.
Lion de Bourges, 5, 103.
Lionés, 22.
livre, 194.
Livres des Merveilles, 154.
Llibre del feits, 72.
Llibre del rei en Pere, 72.
logique médiévale, 96.
Lohier, 5.
Lohier et Malart, 5.
Loois, 5.
Lorrains (Cycle des), 163.
Lorrains (Geste des), 99, 197.
Lorreinen (Roman der), 41, 294.
Louis le Pieux, 5, 144.
Louis VII, 168.
Louis IX, 23.
Loyhier en Malaert, 56.
Luiseme, 42.
luxe, 186.
Macaire, 20.
Madina al Zahra, 174.
—
179
—
musulmans, voir Sarrasins.
mythe, 30, 72, 78, 123, 135, 153, 162,
190, 227, 251.
Partesillan, 22.
Partonopier und Meliur, 26.
Parzival, 290.
Passion du Christ, 80.
pèlerin, 181.
pèlerinage, 181.
Pèlerinage de Charlemagne, voir
Voyage de Charlemange.
Perceval (Première continuation de),
196.
Perlesvaus, 196.
Pinabel, 80.
Pincenarts, 197.
Pistropleus, 156.
planctus, 106.
plèbe, 273.
poésie lyrique, 95.
poète de cour, 288, 297.
politique, 75, 109.
pommier, 137.
‘portenta’, 154.
Poufameiz, 186.
Poydjus, 186.
pragmatique textuelle, 95.
présent (offre de), 177.
Prise de Narbonne, 24, 28.
Prise de Pampelune, 20.
Prise d'Orange, 135, 174, 190, 221,
260.
profane, 42.
Provence, 198.
proverbe, 46.
Pseudo-Turpin, 19, 42, 176, 294.
psychanalyse, 135.
Pulicane, 12.
Pyrénées (défaite des), 294.
Naimes, 136.
nain, 173.
Narbonnais (Cycle des), 101.
Narbonnais (Les), 24, 30.
Narbonne, 24.
néologisme, 76.
Nerbonesi, 20, 24, 30.
Nibelungenlied, 112, 173, 297.
Nibelungensage, 17.
noblesse, 43, 185, 247, 273.
Nobles, 22.
nombre, 70.
Nono (seigneurs de), 22.
Occident, 167, 169, 170.
Ogier le Danois, 77.
Ogier van Denemarken, 41.
Olivier, 96, 199.
onomastique, 118, 225, 300.
Orable, 135.
oralité, 95, 97, 113, 116, 246, 292,
293.
Orange, 135.
ordalie, 161, 207.
Oridon (château d’), 197.
Orient, 154, 156, 169, 170, 174.
Orlando furioso, 273, 275, 288.
Orlando innamorato, 274.
Ortnit, 54, 126.
Otia imperialia, 149.
Ottokar II de Bohême, 23.
Otuel, 189.
outremer (thème d’), 197.
outremonde (thème d’), 197.
Quatre fils Aymon, 245.
Rainouart, 30.
Raoul de Cambrai, 99, 100.
Reali di Francia, 12.
reconquista, 14.
Reine Sebile (Chanson de la), 5.
Reinolt von Montelban, 287.
religieux, 195.
religion, 175.
Renaut de Montauban, 5, 22.
Renaut de Montauban, 5, 152, 309.
Rennewart, 2.
Renout van Montalbaen, 41, 287.
Padoue, 22.
païens, 21, 198, 291, voir aussi Sarrasins.
paix, 14.
palais, 220.
paléographie, 282.
Pampelune, 42.
Pantasilie, 22.
parenté, 157.
Parise la Duchesse, 122, 263.
Paris, 188.
parodie, 253, 260.
—
180
—
rêve, voir songe.
rhétorique, 243.
Richard II, 242.
Richars li Biaus, 103.
Richier, 183.
ridderromans, 41.
Rijckaert zonder Vreese (Historie
van), 49.
Rijmkroniek van Holland, 289.
rituel, 72.
Roi (Cycle du), 189.
Roi (Geste du), 197.
Rois de France (Geste des), 24.
Roland, 20, 42, 89, 96, 108, 136,
160, 170, 199, 279.
Roland (blason de), 22.
Roland (iconographie de), 26.
Roland (matière de), 168.
Roland (mort de), 80.
Roland (Chanson de), 14, 15, 16, 24,
26, 28, 47, 80,85, 88, 96, 102,
105,108, 110, 160, 165, 166,
168,182, 184, 190, 199, 204,
250, 271, 276, 280, 294, 308,
314.
Roland à Saragosse, 160, 168.
Rolandslied, 14, 21, 26, 146, 199.
Rollan a Saragossa, voir Roland à
Saragosse.
Rollan, voir Roland.
roman, 95.
roman arthurien, 40, 208.
roman byzantin, 278.
roman courtois, 23, 278, 297.
roman (genre du), 15, 162.
Romancero, 236, 269.
Romancero viejo, 77, 93.
romances anglais, 189.
romanesque, 60.
Roncesvalles (Cantar de), 89, 106.
Roncevaux (épisode de), 80.
Ronsasvals, 168, 308.
Rossi (famille padouane), 22.
Rous, 197.
saint Égide, 14.
saint Guillaume de Gellone, 149.
saint Jacques, 209.
saint Renaut, 152.
saint roi, 215.
Saintes, 42.
Saint-Jacques-de-Compostelle, 209.
Saint-Jacques-de-Compostelle (Chemin de), 176.
Saisnes (Chanson des), 42, 87, 129,
307.
Salmadrine, 91.
Salomon (trône de), 174.
Sarrasines, 147, 150, 160.
Sarrasins, 20, 52, 136, 147, 160, 166,
186, 189, 197, 198, 251, 274,
278, 291.
scops, 297.
‘se’ omnipersonnel, 31.
séquence narrative, 142.
Sevilla (Hystoria de la Reyna), 281.
Sibilla, 281.
Sibilla* (récit néerlandais en prose),
281, 303.
Sibille, 153.
Siège de Barbastre, 150.
Siège de Narbonne, 30.
Simon de Pouille, 111, 206, 211, 259.
Slaves, 14.
société, 157.
songe, 150, 190.
Sowdone of Babylone, 189.
Spiegel historiael, 294.
stemma, 285, 286, 287.
style épique (utilisation du), 289.
Suger, 168.
Supplante, 151.
symbolisme, 123, 124, 190, 227.
Taillebourg, 42.
‘targe’, 182.
Tavola Ritonda, 20.
technique narrative, 142.
Tempio d’Amore, 272.
temps, 132, 138, 164, 165, 184.
Tervagan, 199.
théâtre, 272.
Theseü, 22.
Thierry, 80.
Titurel, 58.
tjostiure, 18.
sacré, 42.
sagas, 296.
Sagittaire, 156.
Saint Alexis, 61, 165, 266, 312, 313.
saint Bénézet, 149.
saint Blaise, 14.
—
181
—
vieillesse, 223.
viol, 191.
Visio Egedii Regis Patavie, 22.
Vita Karoli Magni, 294.
Vivien de Monbranc, 64, 128, 231,
315.
vouvoiement, 199.
Voyage de Charlemagne à Jérusalem
et à Constantinople, 121, 169,
174, 241.
toponymie, 118, 225, 277.
tournoi, 38, 103.
trahison, 14.
traître, 26, 80, 102.
Trémoigne, 152.
treuga Dei, 14.
trêve de Dieu, 14.
trifonctionnalité, 30, 101, 162, 173.
Trinité, 21, 199.
Tristan de Nanteuil, 5, 103.
Tristrant, 308.
Troie, 156.
Troie (guerre de), 235.
Troie (Roman de), 156.
troubadour, 203, 255.
Turpin, 183.
Waltharius, 48.
Walther (Légende de), 153.
Weltchronik, 2, 29.
Wendes, 14.
Wigamur, 51.
Willehalm, 13, 21.
Willehalm, 2, 3, 4, 6, 7, 17, 18, 21,
27, 36, 37, 146, 186, 290.
Willehalm-Roman, 23.
Wolfdietrich, 54.
Van den vos Reinaerde, 304.
Varocher, 20.
Vaucouleurs, 152.
Vengeance Fromondin, 99.
vers épique espagnol, 187.
vers épique français, 249.
Yvain,165.
—
182
—
Informations diverses
Liste des abréviations
Allemagne
Belgique
Espagne
Etats-Unis — Canada
France
3
21
25
47
53
59
71
Grande-Bretagne ........................................................................................................... 103
Italie
Pays-Bas
Suisse
111
117
125
Liste des membres ........................................................................................................ 129
Index des auteurs
Index des matières et des œuvres
169
175
ISSN 0583-8797

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