Sylviane Pagès
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Sylviane Pagès
dossiEr dE PrEssE dU CND nouVelle PARuTIon sylviaNe pagès LE bUtô En francE maLEntEndUs Et fascination éditions dU CND (coLLEction « rEchErchEs ») RencontRe signatuRe avec l’auteuR MaRDi 24 FÉvRieR À 18H au cnD À Pantin PRoJection ButÔ les ÉcRans Du cnD en PRÉsence De l’auteuR MaRDi 24 FÉvRieR À 19H au cnD À Pantin Le butô en F France rance Merci de nous confirmer votre présence : [email protected] [email protected] malentendus et fascination SYL SYLVIANE VIANE P PAGÈS AGÈ S recherches Centre national de la danse Une tache sur la terre de Paris, solo improvisé de Zaitsu Gyohei, Paris, place de la Concorde, 14 mai 2008, © Duc Truong Sylviane Pagès retrace l’histoire de la fascination pour le butô en France, depuis le choc de sa découverte à la fin des années 1970. Cette fascination, non dénuée de malentendus, a suscité de nombreux désirs d’ailleurs et de Japon, qui ont travaillé la danse contemporaine, alors en pleine effervescence. Quels désirs esthétiques le butô est-il venu combler ? Qu’a-t-il déplacé et déstabilisé dans la danse contemporaine ? Analyser ce phénomène de réception, c’est déconstruire les lieux communs qui l’accompagnent. C’est aussi relire l’histoire de la danse en France : le butô a fait notamment ressurgir des désirs d’expressionnisme chez les danseurs contemporains alors tournés vers les abstractions américaines. Dans une approche mêlant esthétique et histoire culturelle, analyses de discours critiques et de gestes, ce livre relie l’histoire chorégraphique récente à celles, plus longues, du japonisme et de la mémoire de Hiroshima. Il révèle ainsi les multiples dynamiques à l’œuvre dans la réception du butô. Contact presse LE CND Un centre d’art pour la danse Anne-Sophie Voisin Responsable de la Communication et des relations médias +33 1 41 83 98 10 [email protected] CND.fr notE d’intEntion Le butô ou « danse des ténèbres » est une forme qui émerge au Japon à la fin des années 1950. On considère que la création de Kinjiki (Les couleurs interdites) de Tatsumi Hijikata en 1959 en est le point de départ. Exporté dans le monde entier, sous de multiples formes, il donne à voir un corps en crise qui déjoue les normes, entre lenteur, expressivité, crudité et grotesque. C’est une danse souvent visible sur les scènes françaises (Carlotta Ikeda, Sankai Juku...) mais dont l’histoire reste méconnue. La fascination des critiques et du public pour le butô en France est ici racontée, depuis le choc de sa découverte à la fin des années 1970 jusqu’à nos jours. Cette fascination, non dénuée de malentendus, a suscité de nombreux désirs d’ailleurs et de Japon, qui ont travaillé la danse contemporaine alors en pleine effervescence. le butô en France malentendus et fascination Sylviane Pagès Éditions du CND Collection : Recherches Prix : 28 euros TTC Mise en vente : 19 février 2015 ISBN : 978-2-914124-52-2 Format : 16 x 24 304 p. 69 illustrations in-texte / noir et blanc À travers l’histoire du butô en France, Sylviane Pagès nous plonge dans les années 1970-1990, période charnière de la danse en France encore peu explorée par les historiens de la danse. Dans une approche mêlant esthétique et histoire culturelle, analyse des discours critiques et des pratiques chorégraphiques, l’émergence du butô est aussi replacée dans des histoires plus longues, celle du japonisme et celle de la mémoire de Hiroshima. – Richement illustré, l’ouvrage invite aussi à la découverte de documents et de photographies inédites issues des collections de la médiathèque du CND. Zarathoustra de Murobushi Kô, Théâtre de Paris, 1984, © Jean-Marie Gourreau - Médiathèque du CND Sylviane Pagès Sylviane Pagès est maître de conférences au département Danse de l’université Paris-8. Ses recherches portent sur le butô et sur l’histoire de la danse en France au XXe siècle, selon une approche mêlant histoire culturelle et esthétique. Elle a fondé avec Mélanie Papin et Guillaume Sintès un groupe de recherche « Histoire contemporaine du champ chorégraphique en France », qui a organisé de 2012 à 2014 un cycle de journées d’études « Relire les années 1970 en danse ». Elle a codirigé avec Isabelle Launay, mémoires et histoire en danse (Mobiles, L’Harmattan, 2010) et avec Mélanie Papin et Guillaume Sintès, danser en mai 68 (micadanses/université Paris 8, 2014). Elle participe au comité de rédaction de la revue repères, cahier de danse (2009-2013) et de la revue en ligne recherches en danse, portée par l’Association des chercheurs en danse (aCD). Ses articles ont été publiés dans théâtre/Public, L’Ethnographie, repères, cahier de danse, funambule. Elle a également participé aux ouvrages histoires de gestes (Actes Sud, 2012) et Les carnets bagouet, la passe d’une œuvre (Les Solitaires intempestifs, 2007). Elle est régulièrement sollicitée par des structures pédagogiques (formations pour enseignants, formation pour artistes au CNDC d'Angers...) ou culturelles (ADDMD 11...). Enfin, elle a collaboré avec plusieurs danseurs et chorégraphes dont Gyohei Zaitsu ou Laurence Pagès. 2 introdUction 1/2 Le butô dans la mondialisation des gestes L 1 1 e butô est « un pont entre l’Orient et l’Occident », tel est le lieu commun qui traverse les discours occidentaux sur cette forme artistique dansée qui émerge au Japon à la fin des années 1950. C’est dans le Tokyo des avant2 2 gardes que Hijikata Tatsumi a élaboré ce qui est connu aujourd’hui sous le nom « butô », dans un rapport complexe à la culture occidentale, constitué autant d’emprunts que de rejets. Recherchant un corps en crise déjouant les normes, le chorégraphe s’est en effet inspiré d’écrivains européens tels que Bataille, Sade, Genet ou Artaud tandis que ses carnets de travail sont remplis de reproductions de tableaux de Bacon, Dalí, Goya, Klimt, Schiele ou Richter venant nourrir ses imaginaires de corps déformés. Cependant, à la fin des années 1960, ses recherches puisent plus fréquemment et même presque exclusivement dans des références culturelles japonaises, entre autres dans les gestes des paysans du Nord du Japon. Son positionnement par rapport aux sources proprement chorégraphiques est tout aussi ambivalent. Formé à la danse moderne, puisant à la danse jazz, il rejette autant les formes chorégraphiques occidentales que les arts spectaculaires traditionnels japonais. Le butô n’aura cessé d’évoluer depuis ses débuts, tant sous l’égide de son fondateur que sous l’effet de la multiplication des artistes utilisant cette dénomination. Or l’appellation « butô » est loin d’être évidente et ne permet pas de D é s i r d ’ e x o t i s m e –– 1. Marie-Françoise Christout, « La lumière des ténèbres : Ariadone au Théâtre de Paris », Les Saisons de la danse, n° 161, février 1984, p. 14. 2. Yoneyama Kunio dit Hijikata Tatsumi, danseur et chorégraphe japonais né en 1928 à Akita (Tôhoku). Ôno Kazuo, Kachôfûgetsu, Îles de danses, Théâtre du Lierre, 1990, © Jean-Marie Gourreau Médiathèque du CND – 3 introdUction 2/2 cerner un objet stable, clairement délimitable et définissable. Elle recouvre en effet une mouvance complexe au sein de laquelle se mêlent différents processus de composition ou d’improvisation et se côtoient différentes pensées de l’œuvre chorégraphique, dont la diversité est d’ailleurs soulignée1 par le titre de l’ouvrage collectif paru aux éditions du CNRS en 2002 : Butô(s) 1. Depuis la fin des années 1970, une des évolutions les plus profondes de cette danse, tant d’un point de vue esthétique qu’économique, tient à son exportation hors du Japon, en Amérique du Nord et dans certains pays d’Europe, comme la France, l’Allemagne, les Pays-Bas ou l’Italie. Les danseurs butô sont parvenus à tisser des liens multiples avec des spectateurs, programmateurs, critiques et danseurs du monde entier. Ils ont trouvé, dans cette diffusion mondiale, une forme de subsistance économique. Le butô s’inscrit alors pleinement dans une mondialisation des gestes et des arts, construite très tôt par la circulation des pratiques chorégraphiques. L’histoire du ballet 2 comme de la danse moderne n’a cessé d’être écrite par des chorégraphes et danseurs migrants 2, dont l’impact sur leurs pays d’accueil ou d’adoption est immense, à l’image de grands noms comme Marius Petipa, Enrico Cecchetti, Isadora Duncan ou George Balanchine. À la fin du xxe siècle, le butô constitue3 une des formes les plus poussées de ces migrations de danseurs et de gestes 3. Plusieurs auteurs ont d’ailleurs souligné le caractère international de cette danse : pour Rick Takvorian, son influence est partout profonde 4 et 5 Megan V. Nicely le décrit comme une pratique migratoire ou nomade qui n’est plus spécifique d’une nation 5. Comment le butô, en se disséminant dans le monde entier, s’est-il implanté tout particulièrement en France ? Si plusieurs auteurs ont abordé les déplacements et appropriations du butô aux États-Unis, au Brésil ou en Australie 6, –– 1. Odette Aslan (dir.), Butô(s), Paris : CNRS, 2002. 2. Ces migrations constituent d’ailleurs un nouveau champ d’étude pour la recherche en danse, rendu visible notamment lors de l’édition 2001 du Congress on Research in Dance (CORD) consacrée aux « Transmigratory Moves Dance in Global Circulation » et celle de novembre 2007, dédiée aux « Choreographies of Migration. Patterns of Global Mobility ». 3. Il est étudié, depuis peu, dans cette optique, comme en témoignent les colloques « Butoh abroad today », organisé en 2009 par le Centre d’archives de Hijikata à Tokyo et « Il butoh nella cultura Europea », organisé en 2013 par l’université de Bologne. 4. Rick Takvorian, « Der Einfluss des Butoh ist überall spürbar », Ballet international, mai 1992, p. 11. 5. Megan V. Nicely, « Butoh as Migratory Practice », Conference Program, CORD, novembre 2007. 6. Christine Greiner, « Researching Dance in the Wild », The Drama Review, vol. 51, n° 3, automne 2007 ; Judith Hamera, « Silence that Reflects: Butoh, Ma, and a Crosscultural Gaze », Text and Performance Quarterly, n° 10, 1990, p. 53-60 ; Katherine Mezur, « Butoh California Style and High Orientalism : the Dance of Darkness in the Golden State », colloque CORD/SDHS/CND, juin 2007, Amagatsu Ushio dans des œufs debout par curiosité, Théâtre de la Ville, 1986, © Jean-Marie Gourreau - Médiathèque du CND 4 1/3 tabLE dEs matiÈrEs TA B L E D E S M AT I È R E S Introduction. Le butô dans la mondialisation des gestes Histoires de rencontre et d’invention Histoires de malentendus Décentrer l’histoire de la danse Un « moment Japon » Croiser histoire en danse et histoire culturelle Avertissement 9 12 14 16 17 20 21 I De la « révélation » à la consécration Chapitre 1. Histoire d’un succès immédiat 1978, année décisive Un événement médiatique et intellectuel Une chronologie plus complexe… Un engouement durable Une scène en mutation La consécration par le champ de la danse Le soutien de la critique en danse Succès critique, succès public ? Chapitre 2. La critique sidérée Du choc à l’invention d’une écriture Quand les signes masquent les forces Blancheur et nudité : une nouvelle image du corps Le choc de la « présence » : une intense contagion gravitaire Verticale déstabilisée, posture fragilisée Une expérience troublante, une Le fascination b u tô e n Fra nambivalente ce –– La figure troublée Informe et corps-fantômes 25 25 30 36 38 43 48 49 52 54 54 58 59 63 65 69 69 71 II Malentendus et réinvention du butô Chapitre 3. Des butôs au butô : une catégorie esthétique réductrice L’histoire sinueuse du mot « butô » De la « danse des ténèbres » à la catégorie « butô » Les expérimentations lexicales de Hijikata Une catégorie esthétique homogène ? La surexposition de Sankai Juku Les réceptions invisibles Une étiquette contraignante Une catégorie sans épaisseur historique Des fondateurs réinventés Des avant-gardes japonaises méconnues 81 82 82 85 90 91 96 98 103 104 109 5 r tabLE dEs matiÈrEs Chapitre 4. « Né sur les cendres de Hiroshima »…? Un stéréotype surgi dans la presse Un glissement chronologique Une référence absente dans les discours des programmateurs et des danseurs Un art de l’après-guerre Les artistes fondateurs et Hiroshima Une relation complexe et souterraine à l’expérience de la guerre Du macabre à la mort de masse Attentes, projection et rumeur Le motif de la peau brûlée Des imaginaires enchevêtrés : Hiroshima, Vietnam et Auschwitz Le butô, un site pour la mémoire de Hiroshima Une mémoire douloureuse Une remémoration sensorielle La rencontre de plusieurs impensés De Hiroshima à Fukushima, nouveaux lieux communs Chapitre 5. Désir d’exotisme Identité et spécificité japonaises ? Les scènes japonaises, le marché du lointain La spécificité japonaise, une aporie L’imaginaire du Japon à travers l’altérité des corps Une perception exotique de l’altérité T a b l e d e s ma ti è re s –– Lenteur et vieillesse : le butô hors du temps Légendes et figures de l’artiste butô : mystère, marginalité et spiritualité L’exotisme comme écran à l’avant-gardisme L’inscription dans l’histoire longue des danses exotiques Aux marges de la danse contemporaine Les effets retour de la construction exotique 2/3 113 113 113 117 119 119 120 122 122 128 129 132 133 135 137 139 141 141 143 146 149 153 154 158 160 163 165 168 III Désirs de butô dans la danse contemporaine Chapitre 6. Un ailleurs sensoriel Désirs de voyage Le voyage au Japon comme motif dans la danse contemporaine La fascination pour une culture Un exotisme sensible Pratiquer le butô en France : à la recherche d’un autre mode de sentir Le butô dans la formation professionnelle du danseur Le développement de la pratique Travail de la perception et savoir-sentir Des modes d’appropriation multiples Des collaborations nombreuses L’émergence d’une mouvance butô L’esthétique spectrale d’Ôno : épure et posture somnambulique 173 174 175 179 183 186 187 190 194 199 199 202 203 e e 6 p tabLE dEs matiÈrEs Chapitre 7. Désirs souterrains : résurgence d’un geste expressionniste À la recherche d’une autre histoire L’envers du voyage à New York Le fantasme de l’autodidacte et le mythe de « l’explosion de la jeune danse française » L’occultation des danses modernes Deux mythes coexistants Le butô comme retour et comme détour Retour d’un geste expressionniste Résurgences d’esthétiques spectrales L’inquiétante étrangeté Nouveaux désirs de butô Le butô, un « classique » Un autre désir d’avant-garde Conclusion. Une histoire transnationale et discontinue Le b u tô e n Fra n ce –– des gestes Des histoires enchevêtrées Relire l’histoire de la danse en France Abandonner la notion d’influence Une géohistoire du geste expressionniste Repères chronologiques (1972-2008) sur le butô en France Sources et bibliographie Index Remerciements « Né su r l e s ce n d re s d e Hi ro sh i ma »…? –– Crédits iconographiques 3/3 213 213 213 216 220 226 228 228 231 239 246 246 248 255 255 256 258 259 261 277 291 299 300 Sankai Juku, netsu no katachi, Théâtre de la Ville, 1984, © Jean-Marie Gourreau - Médiathèque du CND 7 LECND … est un centre d’art pour la danse. … est un lieu dédié aux artistes, aux professionnels, aux publics. … invite, accueille, présente, soutient, regarde, produit, abrite, questionne, pratique la danse dans toute sa diversité et toutes ses richesses. … expose, développe, édite, filme, documente, projette, conserve, collectionne ce que la danse génère comme discours, archives, traces et images. … forme, informe, enseigne, renseigne, accompagne, conseille, oriente tous les professionnels et les publics qui ont un lien avec la danse. … est ouvert aux autres champs artistiques. … travaille dans un contexte international, en lien avec les scènes contemporaines européennes et plus largement dans le monde. … invente fin juin 2015 un nouveau rendez-vous camping, plateforme chorégraphique internationale permettant à des artistes du monde entier de se retrouver, de pratiquer et de présenter la danse. … change ses espaces pour vous accueillir autrement. mathilde monnier, directrice générale du CND LE CND Un centre d’art pour la danse 1, rue Victor Hugo 93507 Pantin cedex Métro ligne 5 : Hoche RER E : Pantin T3b : Delphine Seyrig Éditions du cnD Directrice des publications : Mathilde Monnier Directeur des collections : Laurent Sebillotte Responsable du pôle Projets éditoriaux : Mathilde Puech-Bauer Chargée de projets éditoriaux : Sophie de Quillacq consulter les ouvrages du cnD Tous les ouvrages du CND sont consultables à la Médiathèque (ouverte du lundi au vendredi de 13h à 19h) et à la BilletterieRéservation du CND à Pantin commander les éditions du cnD Les ouvrages sont en vente : - à la Billetterie-Réservation du CND 1, rue Victor Hugo 93500 Pantin - sur la boutique en ligne : CND.fr - par correspondance, en envoyant votre règlement par chèque ou CCP à l’ordre du « Régisseur du CND » - par téléphone au 01 41 83 98 98 (règlement par carte bancaire) - par mail : [email protected] - en librairie 01 41 83 98 98 [email protected] CND.fr Retrouvez LE CND 8 Venir au CND 1, rue Victor Hugo 93500 Pantin Métro ligne 5 : Hoche ReR e : Pantin Bus 170 et 151 : Centre national de la danse Tram T3b : Delphine Seyrig et Ella Fitzgerald − Grands Moulins de Pantin av Porte de la VILLETTE en ue RER AR OU ÉD T RA NÉ E LL ed T AN nu e av quai CND al can T T3b Delphine Seyrig rue HO CH AN e JE E ICC ND SCA R GE AU I nu ave M IVE 4 LOL né 10 ci ligne 5 HOCHE rue Porte de PANTIN PRÉ ES du IS RVA GE ST- JEA rue R AU NJ a rue S PONT ue riq hé ETITS rip pé des P d var ule CITÉ DE LA MUSIQUE e nu ve B bus 151, 170 route bo GRANDE HALLE de l’A 1, rue VICTOR HUGO Q URC ’O de l parc de la VILLETTE ISNE ELIZY rue D ILL VA É uG CITÉ DES SCIENCES ZÉNITH C ER CL parking D T3b Ella Fitzgerald Grands Moulins de Pantin ligne E PANTIN 9