LE MUSÉE DE LA ChARTREUSE DE DOUAI

Transcription

LE MUSÉE DE LA ChARTREUSE DE DOUAI
DOSSIER DE PRESSE
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Corot, Château de Wagnonville
© Musée de la chartreuse de Douai
MUSÉE DE LA CHARTREUSE
130 rue des Chartreux
59500 Douai. France
[email protected]
Tél. : 33 (0)3 27 71 38 80
www.museedelachartreuse.fr
CONTACT PRESSE
Heymann, Renoult Associées
Sarah Heymann, Laurence Gillion
[email protected]
Tél. : 33 (0) 1 44 61 76 76
www.heymann-renoult.com
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SOMMAIRE
I - communiqué de presse page 5
II - jean-baptiste camille corot - repères chronologiques page 6
III - le parcours de l'exposition
page 8
IV - deux œuvres de camille corot à la loupe page 10
V - les animations autour de l'exposition page 12
VI - le musée de la Chartreuse page 14
VII - informations pratiques et contacts page 16
VIII - partenaires page 17
IX - visuels disponibles pour la presse page 18
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Corot, Planque près de Douai. Collection particulière © Adam
4 Reich
I - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
L’exposition «corot dans la lumière du nord» témoigne de l’intérêt porté par Camille Corot
(1796-1875) aux paysages du Nord de la France, à travers peintures, dessins et clichés-verre, et
présente l’influence que l’artiste a exercée sur les peintres de la région.
présentation
C’est en 1847 que Constant Dutilleux, qui dirige un atelier à Arras, se rend au Salon à Paris et découvre
les toiles de Camille Corot. Acquéreur d’une œuvre du maître, il entame avec lui une correspondance qui
initie une longue et profonde amitié. En 1851, Corot effectue son premier séjour arrageois, préludant à
beaucoup d’autres.
Autour de ces deux hommes, pédagogues chaleureux et ouverts, se rassemblent des personnalités
diverses : le peintre Charles Desavary, puis Alfred Robaut, lithographe à Douai, respectivement gendre
et beau-frère de Constant Dutilleux. Le paysage est au centre des préoccupations de ces artistes qui
plantent leur chevalet aux environs d’Arras, de Douai, dans la région des étangs autour d’Arleux, de
Palluel et sur le littoral. De ces séances, Corot a laissé de nombreuses œuvres pleines de sensibilité,
léguant une lecture à la fois sincère et poétique de ces paysages du Nord.
En 1853, au cours d’un de ces séjours, Corot s’initie à la technique du cliché-verre, procédé inventé
par deux arrageois Léandre Grandguillaume et Adalbert Cuvelier. L’artiste s’empare pleinement des
possibilités esthétiques offertes par ce nouveau médium, créant par «griffonnage» des œuvres d’une
grande modernité.
L’ exposition rassemble plus de cent trente œuvres de Corot et de l’école d’Arras - provenant des musées
français, européens, américains et de collections privées - des clichés-verre, ainsi que des documents
d’archives témoignant des relations d’amitié que Corot a entretenu avec ses amis douaisiens et
arrageois.
commissariat général
Marie-Paule botte, historienne de l’art et directrice du service des publics du musée de Douai
Anne LABOURDETTE, conservateur en chef du musée de Douai
Marie-Noëlle MAYNARD, conservateur en chef du musée des Beaux-arts de Carcassonne
Commissariat scientifique : Marie-Paule BOTTE, historienne de l’art, spécialiste de Constant Dutilleux
Commissaires associés : Nathalie MICHEL-SZELECHOWSKA, Docteur en histoire de l’art - Ingénieur
d’études au musée d’Orsay et Gérard DE WALLENS, professeur à l’Institut Royal d’Archéologie et
d’Histoire de l’Art de Bruxelles, spécialiste de Corot
parcours
L’exposition se déroule en six sections, définies par une localisation géographique. Les tableaux de
Corot côtoient des œuvres de l’école d’Arras, notamment celles de Constant Dutilleux (1807-1865) et
son gendre Charles Desavary (1837-1885), qui ont partagé avec Corot les séances de travail sur le motif
et ont été influencés par son approche nouvelle et sensible de l’art du paysage.
catalogue
Corot dans la lumière du Nord
250 pages • 200 illustrations • Edition Silvana Editoriale • ISBN 2-911374-31-2 / 9782911374319
Textes : Marie-Paule BOTTE, historienne de l’art, Anne ESNAULT, conservateur du musée des Beaux-Arts
d’Arras, Dominique HORBEZ, auteur de l’ouvrage Corot et les peintres de l’école d’Arras, Nathalie MICHELSZELECHOWSKA, Docteur en histoire de l'art - Ingénieur d'études au musée d'Orsay, Vincent POMAREDE,
Directeur du département des peintures du musée du Louvre et spécialiste de Corot, Gérard DE WALLENS,
professeur à l’Institut Royal d’Archéologie et d’Histoire de l’Art de Bruxelles, spécialiste de Corot
Une exposition co-produite avec le musée des Beaux-arts de Carcassonne et réalisée avec la collaboration du
musée du Louvre.
Avec le soutien de la Région Nord-Pas-de-Calais, de la DRAC Nord-Pas-de-Calais, du Crédit du Nord, de l’Agence
de l’Eau Artois-Picardie, d’Ecobra, de Muse&Art (Amis du musée de Douai), de la Société Procédés Hallier.
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II - JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT (1796-1875)
repEres chronologiques
Jean-Baptiste Camille Corot naît le 17 juillet 1796 à Paris dans une famille de commerçants drapiers très aisés.
De 1815 à 1820, il passe cinq années chez un drapier et commence à dessiner fréquentant le soir, l’académie
Suisse, quai des orfèvres.
Il fréquente le Louvre et entre dans l’atelier d’Achille Etna Michallon (1796-1822). A la mort prématurée de
ce dernier, Corot continue sa formation auprès de Jean-Victor Bertin (1767-1842), représentant du paysage
néo-classique. Corot travaille en plein air en Normandie, à Fontainebleau. C’est le début de son activité de
peintre-voyageur. Durant trois ans, de 1825 à 1828, Jean-Baptiste Camille Corot séjourne à Rome, Naples et
Venise. Il se rend à nouveau en Italie en 1834 (Toscane, Venise) puis en 1843.
En 1830, Corot effectue à 34 ans son premier séjour dans le Nord. Il fait des croquis à Bergues, Dunkerque
et Saint-Omer, mais le pays ne l’attire guère. C’est à partir de 1847, lorsque le peintre arrageois Constant
Dutilleux lui achète une toile, que naît la longue histoire entre Corot et la région, ainsi que la profonde amitié
entre les deux hommes.
Dutilleux invite Corot dès 1849. Mais c’est en juin 1851, quelques mois après le décès de sa mère, que Corot
effectue sa première visite chez Constant Dutilleux à Arras, pour travailler d’après nature. Ces premières
études inaugurent une série d’œuvres remarquables que Corot a produites dans la région du Nord.
En 1852, Corot fait la connaissance, chez Constant Dutilleux, du graveur et dessinateur Alfred Robaut qui sera
son futur biographe.
En compagnie de Dutilleux, il peint Arras, le beffroi et la cathédrale, vus des remparts (Bâle, Kunstmuseum).
En 1853, Corot séjourne à plusieurs reprises chez Dutilleux, l’occasion pour lui de réaliser plusieurs tableaux.
Cette même année, l’artiste s’initie pour la première fois au cliché-verre en compagnie des inventeurs de
cette technique. Il en réalisera 70 à Arras jusqu’en 1874. Il voyage également sur la côte picarde et à Saint
Omer d’où il ramène quelques études.
En 1854, il part avec Constant Dutilleux vers la Belgique et la Hollande. Au retour, il peint à Douai Fortifications
de Douai, près de la porte Notre Dame (collection particulière).
Et en 1857, il part à Dunkerque avec Dutilleux et le futur gendre de celui-ci, Charles Desavary. En 1858,
toujours avec ses amis du Nord, il effectue de nouveaux essais dans la pratique du cliché-verre.
Il retourne à Arras plusieurs fois en 1859 et 1860. Cette année-là, Constant Dutilleux s’installe à Paris afin
d’être plus proche des milieux artistiques parisiens et de Corot. Celui-ci est nommé président honoraire de la
Société artésienne des Amis des arts en 1861.
Corot séjourne également chez Charles Desavary en 1862 et 1863.
La mort de Constant Dutilleux en 1865 affecte profondément Corot, qui conserve son amitié pour ses deux
gendres, Charles Desavary et Alfred Robaut. Retenu par quelques problèmes de santé, il ne retourne à Arras
et Douai qu’en 1871 pendant la Commune. En mai, il peint le célèbre Beffroi de Douai (Paris, musée du Louvre)
et travaille dans les faubourgs et la campagne environnante.
Aux Salons de 1872 et 1874, il expose des tableaux représentant le Nord, Près d’Arras (Arras, musée des
Beaux-Arts) et La danse des bergères. Souvenir d’Arleux (Paris, Musée d’Orsay).
L’été 1874, il effectue un de ses derniers grands voyages, en allant travailler en compagnie d’Alfred Robaut
dans les campagnes du Nord.
Corot décède à Ville-d’Avray le 22 février 1875, il meurt soutenu par son ami Alfred Robaut.
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Desavary, Portrait de Corot dans l’atelier de Desavary
© Gilles Vannet, iconothèque des archives départementales des Haut de Seine
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III - LE PARCOURS DE L’EXPOSITION
L’exposition met en lumière les liens que Corot a entretenus avec le Nord et sa vision poétique des
paysages de la région. Ces œuvres sont réalisées d’après nature ou sous forme de « Souvenirs »
exécutés plus tardivement en atelier.
Ces derniers deviennent prépondérants à partir de 1860, mêlant les réminiscences d’un site et les
émotions qui y restent associées dans la mémoire du peintre.
Le parcours veut également témoigner de l’influence de Corot sur un groupe d’artistes, appelé par la
suite « l’Ecole d’Arras », à travers quelques tableaux peints ensemble sur le motif ou parfois exécutés
« à quatre mains ».
Malo
Gravelines
Boulogne sur mer
DUNKERQUE
Saint-Omer
Saint-Martin
Béthune
Embouchure de l’Authie
Planque
Labuissière
Lambres
Ste Catherine
Athies
Duisans
ARRAS
Cuincy
Wagnonville
Sin-le-Noble
DOUAI
Fampoux
St Nicolas
Arleux
Palluel
Itinérance de Corot dans le Nord-Pas de Calais
Corot et le Nord une histoire d’amitié
Dans la première partie de l’exposition, des archives et des témoignages de la présence de Corot dans
l’atelier de Dutilleux, puis de Desavary, lors de ses séjours arrageois, soulignent les liens amicaux et
artistiques, entretenus entre l’artiste et la famille Dutilleux.
C’est au Salon de 1847, que Constant Dutilleux rencontre l’œuvre de Corot et lui témoigne son
admiration en faisant l’acquisition d’une œuvre, Le petit étang avec un berger au pied de trois grands
arbres. Ce sera le début d’une longue et profonde amitié entre les deux hommes, qui tisseront des liens
quasi familiaux. À partir de 1851 Corot répond enfin à l’invitation de se rendre à Arras, où Constant
Dutilleux lui ouvre non seulement l’accès à sa famille mais également à son cercle amical, composé
d’amateurs éclairés qui commanderont des œuvres à l’artiste. À la mort de Constant Dutilleux, ce
sont ses gendres Charles Desavary à Arras, et Alfred Robaut à Douai, qui accueilleront l’artiste.
Puis le parcours de l’exposition s’effectue par localisation géographique, les tableaux de Corot
voisinant avec certaines œuvres d’artistes de l’Ecole d’Arras, à qui il a transmis sa vision sensible et
délicate de la nature.
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Douai et le Douaisis
Douai, ville natale de Constant Dutilleux et ville de la famille Robaut, devient dès 1853 (année du
mariage d’Alfred Robaut, qui reprend dès lors l’imprimerie familiale) une halte fréquente lors des
séjours de Corot dans le Nord.
De la présence de Corot à Douai, on retiendra notamment les séjours de la deuxième période, après
l’interruption consécutive à la mort de Dutilleux et à la guerre de 1870. Il réalisera alors plusieurs
œuvres majeures, comme le Beffroi de Douai, en mai 1871, ou la route de Sin-le-Noble, en juillet 1873.
Arras et l’Arrageois
En ce milieu du XIXème siècle, la ville possède encore tous ses remparts, dont Robaut indique qu’ils
donneront à Corot des motifs intéressants. C’est depuis ces derniers, qu’il peint en avril 1852, en
compagnie de Dutilleux, Le beffroi et la cathédrale d’Arras. Il fréquente également à Saint-LaurentBlangy, proche de la ville d’Arras, la propriété d’un collectionneur, Constant Le Gentil, ansi que celle
de Monsieur Bellon à Saint-Nicolas-les-Arras.
Le parc et le vivier du domaine de Monsieur Bellon deviennent un lieu de rendez-vous de Corot avec
les artistes aujourd’hui regroupés sous l’appellation « d’École d’Arras ». Duisans, Achicourt et un peu
plus loin Fampoux et ses marais offrent au peintre d’autres sites qui retiennent son intérêt.
Entre Scarpe et Sensée
Entre Artois et Douaisis, les eaux de la Scarpe et de la Sensée se confondent dans une zone de marais,
d'étangs et de tourbières. Constant Dutilleux et les artistes de l’école d’Arras ont été inspirés par
ces paysages paisibles si proches de la ville, les brumes sur les étangs et leurs activités rurales. Ils
y ont entraîné fréquemment Corot lors de ses séjours arrageois. En 1871, pendant les turbulences
de la commune, Alfred Robaut loue à son intention une petite maison près du moulin d’Arleux où
il exécutera de très beaux paysages peints d’après nature tels Arleux-du-Nord (Londres, National
Gallery) et ses les marais et qui lui inspireront des souvenirs, comme La danse des bergères (Paris,
musée d’Orsay).
Le littoral
Corot effectue trois séjours à Dunkerque : le premier au début
de l’été 1830, puis en septembre 1857, accompagné de Dutilleux
et Desavary. À plusieurs reprises Corot et Dutilleux ont peint les
mêmes sujets avec les mêmes points de vue tels que Le port de
Dunkerque. Puis, en juillet 1873, en compagnie cette fois de deux
autres amis, Daubigny et Oudinot, l’artiste mettra l’accent sur les
vues du port, et sur les escapades dans les dunes, de Gravelines,
à l’ouest, à Zuydcoote, à l’est, comme en témoigne le tableau
Dunkerque vue prise des dunes (collection particulière).
Corot, Le bassin de pêche à Dunkerque
© Direction des musées de Dunkerque
Le cliché-verre
Adalbert Cuvelier (1822 - 1871) et Léandre Grandguillaume (1807 - 1865) soumettent cette technique
à Corot venu à Arras à l’occasion le mariage d’Alfred Robaut le 16 avril 1853. Le cliché- verre est
un procédé d’impression par les moyens photographiques à partir d’un négatif sur verre. Cette
technique qui fait le pont entre le dessin, la gravure et la photographie, consiste à dessiner avec une
pointe son sujet sur une plaque de verre préalablement enduite d’une couche épaisse de collodion
(vernis). Le tirage est obtenu par l’action de la lumière qui passe à travers le verre et marque le papier
photosensible qui est ensuite révélé et fixé. Corot en produira une soixantaine d’exemplaires.
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IV - DEUX OEUVRES DE CAMILLE COROT À LA LOUPE
LE BEFFROI DE DOUAI
En mai 1871, aux tout débuts de la Commune, Corot se rend à Douai ; c’est lors de ce séjour qu’il exécute cette œuvre
à propos de laquelle il écrit à son ami Desavary :
Je mets la dernière main au beffroi de Douai. Œuvre splendide…
Le bonhomme en blouse qui cause avec
une femme, c’est lui. Et cette boutique
d’armurier à l’angle de la rue des Foulons,
j’en ai fait des séances là-devant, quand
j’étais gosse ! Je l’entends encore s’écrier,
tandis qu’il peignait ces vases de fleurs
sur l’entablement de la fenêtre : − Là,
encore une petite fleur claire, c’est ma
lampe, elle m’éblouit. − Quelle leçon,
pour les idiots qui l’accusaient de ne plus
savoir peindre que des étangs en série.
Et il allait avoir 75 ans !
Alfred Robaut
ami et biographe (1871)
Corot, malgré ses 75 ans, n'a rien perdu
des sentiments et de la sensibilité
qui l'animent depuis sa jeunesse ;
il transforme cette banale vue de
ville en un véritable chef-d'œuvre
d'émotion profonde devant la nature,
que certains ont utilisé ensuite pour
construire la légende du Corot peintre
préimpressionniste.
Gérard de Wallens
professeur à l’Institut Royal d’Archéologie
et d’Histoire de l’Art de Bruxelles, spécialiste
de Corot
Le beffroi de Douai © Musée du Louvre, département des peintures.
Huile sur toile. 46,5 x 38,5 cm. Mai 1871
Sous son dehors d'étude, simple fenêtre ouverte sur la ville, l'œuvre est composée avec une parfaite connaissance
de la tradition classique : Les deux bâtiments formant avancée et ressaut en premier plan, celui de droite à demi
perdu dans la pénombre, celui de gauche si finement détaillé en son élégante architecture dorée par le soleil.
Tout est d'harmonie si délicieuse dans une note intime et familière, depuis l'éclat joyeux des géraniums posés
sur la fenêtre ou les doux tons vert d'eau du châssis cernant les carreaux, jusqu'au pigeon même perché sur le toit,
jouent comme involontairement, avec un naturel exquis, le rôle de portants et de repoussoirs, nécessaires pour
faire d'autant mieux ressortir et s'enfoncer la perspective de la rue. Plus loin se succèdent les maisons et les toits,
dans la lumière diffuse partout éparse et qui éclaire l'ombre, mêlant en accord mesuré leurs notes variées et
chantantes. [...] Tandis que le beffroi, véritable pièce de fond, qui donne au tableau son principal attrait pittoresque,
dresse dans l'air léger ses robustes assises et son fin couronnement de tours ou de tourelles, dardant vers l'azur
ouaté de molles vapeurs grises ou blanches, leurs flèches égayées par le brillant scintillement des girouettes d'or .
Paul Leprieur,
critique d’art (1908)
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LE MOULIN DE SAINT-NICOLAS-LEZ-ARRAS
DIT AUSSI LE MOULIN GHEERBRANDT
C’est un an avant sa mort que Corot peint ce très beau paysage de l’Artois. Le 1er juillet 1874, Corot quitte Paris pour
se rendre dans le Nord en compagnie d’Alfred Robaut. Il séjourne d’abord une semaine à Arras, puis se rend à Douai.
Au cours de ce séjour, c’est avec un plaisir toujours renouvelé qu’il retrouve, la propriété du collectionneur et ami
Paul Bellon à Saint-Nicolas-lez-Arras, où il exécute ce tableau conservé aujourd’hui au musée d’Orsay.
Robaut précise que « l’étude » a été peinte en trois séances.
Cependant, il s’agit en réalité d’un tableau terminé en atelier. Cette différence s’observe particulièrement bien dans
la délicatesse du feuillage, la fine sensation de mouvement des feuilles, balancées par le vent et la douceur de la
lumière du sous-bois. Une étude n’aurait pas ce « fini » et aurait été brossée en une courte séance, ne retenant que
les masses principales.
Les murs blancs d’un moulin
apparaissent à travers les
frondaisons
d’arbres
dont
certains sont éclairés, les autres
dans la pénombre. L’audace
du tableau réside dans la quasi
absence de sujet : Corot peint
un bâtiment, bordé par un cours
d’eau, caché par la végétation
et baigné d’une lumière claire et
argentée. Son regard a toujours
su tirer du travail sur le motif une
fraîche poésie. L’on est surpris par
la luminosité de l’eau, des murs et
des toits, comme des feuillages
bruissants qui s’oppose à la terre
peut-être humide, couleur sable,
du premier plan. L’équilibre du
tableau se fonde sur une palette
de verts et de blancs, d’ocre gris
et de quelques taches de bleu.
Le moulin de Saint-Nicolas-lez-Arras © Musée d’Orsay, legs Alfred Chauchard, 1909.
Huile sur toile, 65 x 81 cm. Juillet 1874
Emmanuel Starcky
conservateur général du
patrimoine (2004)
Faut-il voir une « démarche impressionniste » dans les légères touches qui ponctuent le feuillage de taches plus claires,
comme le suggère l’auteur, ou plus certainement une pratique bien ancrée depuis les études réalisées lors de son premier
voyage en Italie (1825-1827), et étendue aux tableaux exécutés partout en France ?
Façon de faire dont s’inspirent les « Indépendants », qualifiés « d’Impressionnistes » depuis avril 1874.
Bien que Corot n’ait plus que sept mois à vivre, il conserve la spontanéité, l’acuité du regard et la force poétique qu’il a
toujours eues. Il parvient même à se renouveler une fois encore en octobre de la même année avec « L’Intérieur de la
Cathédrale de Sens » (Musée du Louvre).
Gérard de Wallens
professeur à l’Institut Royal d’Archéologie et d’Histoire de l’Art de Bruxelles, spécialiste de Corot
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V - ACTIVITÉS AUTOUR DE L’EXPOSITION
MUSIQUE
Concert-récital autour de pièces musicales qu’aimait particulièrement Corot et qui ont pu l’inspirer dans
l’exécution de certaines de ses œuvres. C’est la mezzo-contralto Xénia d’Ambrosio qui interprètera des
airs de Gluck, Mozart, Offenbach…
Le 10 novembre à 20h30 au Théâtre municipal de Douai
VISITES
Visites-conférences tous les dimanches à 10h et 16h.
Nocturnes le vendredi jusqu’à 22h
Sur réservation pour les groupes. Contact : [email protected]
ANIMATIONS PROPOSÉES AUX ENFANTS au moyen de différentes techniques d’expressions
plastiques. Ces ateliers sont destinés aux enfants de 4 à 12 ans
le mercredi de 10h à 11h30 et de 14h à 15h30, le samedi de 10h à 12h.
Quelques thèmes abordés :
• Corot sur le vif
• Souvenirs, souvenirs…
• Dessin de lumière
• Beffroi à toute heure
• Ballade en Nord
• Eclats et reflets
• Poésie au fil de l’eau
• Cart’eau graphie
Stages d’arts plastiques des vacances de Toussaint : les 23, 24 et 25 octobre 2013
d’arts plastiques, destiné aux enfants de 4 à 6 ans :
Impression, lumière du Nord : un instant unique.
• Stages d’arts plastiques, destiné aux enfants de 7 à 12 ans :
Le cliché-verre : une expérience entre gravure et photographie.
• Stages
Stages d’arts plastiques des vacances de Noël : les 2 et 3 janvier 2014
d’arts plastiques, destiné aux enfants de 4 à 6 ans :
Le beffroi, collection printemps, été, automne, hiver.
• Stages d’arts plastiques, destiné aux enfants de 7 à 12 ans :
Carnet du littoral, sur les pas de Corot.
• Stages
VISITES THÉMATIQUES MISES EN PLACE PAR L'OFFICE DE TOURISME :
LA VISITE DU BEFFROI DE DOUAI : le beffroi que Camille Corot a immortalisé sur la toile
culmine à 57 mètres, et la vue qu’il offre depuis son sommet est tout simplement impressionnante ! Son
carillon, l’un des plus importants d’Europe, est un véritable instrument de musique. La visite guidée est
aussi l’occasion d’un voyage à travers l’histoire de la ville.
Visites guidées tous les jours à 11h, 15h, 16h et 17h sauf lundi matin.
Carnet d’exploration remis aux enfants à partir de 8 ans.
RDV au Beffroi - rue de la Mairie - Plein tarif : 4,50€ - Tarif réduit : 3€
PARCOURS AUDIOGUIDE COROT À DOUAI
Afin de relier le musée de la Chartreuse qui accueille l’exposition Corot dans la lumière du Nord et le
beffroi de Douai, monument que le peintre a fixé sur la toile, un parcours audioguidé est disponible
pendant la période de l’exposition temporaire. Il permet une immersion dans le Douai que Corot a
arpenté lors de ses séjours dans la région et notamment rue de Bellain chez son ami Alfred Robaut.
Mise à disposition des audioguides au départ du musée ou de l’Office de Tourisme.
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LES DIMANCHES 13 OCTOBRE ET 17 NOVEMBRE A 15h30
Ces deux visites proposent de découvrir les liens qui unissaient Camille Corot et les artistes de la région :
Constant Dutilleux, Charles Desavary et Alfred Robaut ; mais aussi de suivre l’artiste lors de ses séjours dans
le Douaisis grâce aux toiles qu’il a laissées : la maison de son ami Alfred Robaut à Douai, les vestiges du
château de Wagnonville, le marais de Sin mais aussi celui d’Arleux…
Départ : Office de Tourisme - place d’Armes.
Tarifs : 7,50 € - réduit* : 5,50 €
Visite en bus - inscription souhaitée minimum 48 h. avant
* Enfants de 6 à 18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, adhérents Amis de Douai
Des programmes pour les groupes incluant une visite commentée de l’exposition en 2h, un circuit guidé de
2h30 à pied et dans votre propre bus
« Sur les pas de Corot à Douai et dans le Douaisis» ainsi que les droit d’entrée : 16€ par personne sur la base
de 25 personnes sans le déjeuner (proposition de menus sur demande).
Contact : [email protected] ou 03.27.71.30.93
UNE OFFRE WEEK-END A DOUAI VALABLE PENDANT TOUTE LA DUREE DE L’EXPOSITION
5 octobre 2013 > 6 janvier 2014 incluant :
• Une nuitée en hôtel ou en chambres d’hôtes de charme à Douai
• Une entrée à l’exposition
• Une visite du beffroi
• La mise à disposition d’un audioguide « Sur les pas de Corot à Douai » pour se plonger dans l’ambiance du
XIXème siècle à Douai et retrouver les lieux que le peintre a arpentés pendant ces séjours à Douai.
Accès en TGV direct depuis Paris ou en voiture par l’A1 depuis Paris.
Contact : [email protected] ou 03.27.88.26.79
Un tarif préférentiel pour l’achat d’une entrée à l’exposition et d’une visite du beffroi.
Achat possible en ligne.
Office de Tourisme de Douai
70 place d’Armes 59500 Douai
Tél : 03.27.88.26.79 - Fax : 03.27.99.38.78
[email protected]
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VI - LE MUSÉE DE LA CHARTREUSE DE DOUAI
Le couvent des Chartreux avec ses façades roses de brique et de pierre, élevé du 16ème au 18ème siècle est
un rare exemple de l’architecture monastique de la Flandre française : cloître, réfectoire, salle capitulaire, logis
des hôtes sont un écrin de choix pour les riches collections du musée. Celles ci s’organisent à partir des œuvres
saisies à la Révolution dans les églises et les monastères du Douaisis. Au cours du 19ème siècle, les collections
s'enrichissent et se diversifient, aujourd’hui s'ajoutent des acquisitions de choix et des dépôts de l'Etat telles que
le Maître de la Manne et Corot.
Le rez-de-chaussée propose des peintres primitifs espagnols, italiens, flamands et hollandais : un rare plateau
d’accouchée, œuvre toscane de la première moitié du 14ème siècle, une Vierge à l'Enfant attribuée au Maître
de Flémalle, et deux panneaux du Maître de la Manne, la Crucifixion et la Récolte de la manne, exécutés à
la fin du 15ème siècle. Les chefs-d’œuvre de la peinture flamande du début du 16ème siècle sont présentés
dans le réfectoire : la Vierge protectrice des cisterciens, le Polyptyque d'Anchin et les panneaux de l’Immaculée
Conception du Douaisien Jean Bellegambe. Dans ce bel espace voûté est exposé un autre exemple de retable à
transformation par Jan Van Scorel réalisé pour l'abbaye de Marchiennes, dans le style maniériste caractéristique
des années 1540.
Dans la salle consacrée à l'art de la Renaissance, on découvre des œuvres majeures exécutées en Italie au16ème
et 17ème siècles : La Vénitienne de Véronèse et La Flagellation de Carrache. Le bronze de la Vénus de Castello
rappelle que le sculpteur Jean de Bologne est né à Douai. Trois salles présentent une série de peintures des PaysBas qui attestent des influences de l'Italie mêlées à la tradition flamande au 16ème siècle : Frans Floris, Cornelis
van Haarlem, Hendryck Goltzius.
Dans la salle capitulaire est présentée une sélection d’œuvres du 17ème au 19ème siècle. Le foisonnement
baroque est brillamment illustré par des œuvres de Jordaens avec une Tête d'apôtre, Rubens et ses élèves. L'art
plus intimiste des Hollandais est évoqué notamment par une Vue de Haarlem par Berckheyde et Les natures
mortes à la riche symbolique de Van der Ast et Mignon qui sont une invitation à la méditation. Le musée présente
aussi les fastes du 18ème siècle français : Portrait de Louis XIV (actuellement en restauration) par Lebrun, Portrait
de femme par Largillière, Nattier, une Nature morte au vanneau huppé, perdrix rouge et bigarade par Chardin
évoquant un autre aspect de la peinture de cette période, un paysage de Boucher et L’Enfant à la colombe de
Greuze.
La richesse et la diversité de l'art au 19ème siècle apparaissent à travers la peinture néo- classique de Boilly, Mes
petits soldats, et le romantisme est présent à travers Les contrebandiers et Un fort au bord de la mer d’Isabey,
tandis que La réflexion de Courbet nous fait entrer dans la période réaliste. L’impressionnisme est illustré par
Renoir, Pissarro, ou encore Sisley.
La chapelle des Chartreux propose dans la vaste nef un parcours à travers la sculpture du 19ème siècle. De
l'esthétique néo-classique et romantique au réalisme de la fin du siècle, la collection retrace l'évolution de la
sculpture du siècle à travers le mysticisme de Bra, la grâce de Cordier, la fougue de Carpeaux, la virtuosité de
Carrier-Belleuse, la puissance de Rodin ou l'expressionnisme de Meunier.
Cinq chapelles latérales sont consacrées aux objets d'art dans une présentation chronologique du Moyen-Age
au 19ème siècle : orfèvrerie et émaux limousins, albâtres anglais, bronzes de la Renaissance, esquisses de Jean
Bologne, verrerie et faïence fine et argenterie de Douai.
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© Musée de la Chartreuse. Couvent des Chartreux
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VII - INFORMATIONS PRATIQUES & CONTACTS
MUSÉE DE LA CHARTREUSE
130 rue des Chartreux
59500 Douai • France
Tél. : 33 (0)3 27 71 38 80
Fax : 33 (0) 3 27 71 38 84
Email : [email protected]
www.museedelachartreuse.fr
www.ville-douai.fr
www.musenor.com
Directrice : Anne Labourdette
Directrice du service des publics et de la communication : Marie-Paule Botte
Horaires : le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi.
De 10h à 12h et de 14h à 18h.
Fermé le 1e janvier, 1e mai, Ascension, 14 juillet, 15 août, 1e et 11 novembre et le 25 décembre.
Tarif : 6 € / 4,30 € (exposition et collections permanentes)
Tarif groupe : 4,30€ (à partir de 20 personnes)
Accès : Autoroute A 1 Paris/Douai (200 km)
TGV Paris Gare du Nord/Douai
Autoroute A 26 Calais/Reims
CONTACT PRESSE
Heymann, Renoult Associées
29 rue Jean-Jacques Rousseau 75001 Paris
Sarah Heymann, Laurence Gillion • [email protected]
Tél. : 33 (0) 1 44 61 76 76 • www.heymann-renoult.com
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VIII - PARTENAIRES
Partenaire du Musée de la Chartreuse à Douai - Mécène de l’exposition « Corot dans la lumière du Nord »
> A propos du Crédit du Nord en Nord-Pas-de-Calais : Le Crédit du Nord a été fondé en 1848 à Lille. Aujourd’hui, le Crédit
du Nord emploie près de 1.700 collaborateurs dans les 2 départements du Nord et du Pas-de-Calais. Avec un réseau de 150
agences (dont 15 centres Affaires, 2 centres de gestion Privée et un Benelux Desk), le Crédit du Nord en région Nord-Pas-deCalais est au service de 406.000 clients particuliers, 30.000 clients professionnels, 5.200 associations et 4.500 entreprises,
et 420 Institutionnels. Depuis longtemps, le Crédit du Nord développe une politique d’accompagnement de la culture en
Région Nord-Pas-de-Calais au travers notamment de ses mécénats et ses partenariats avec de grandes institutions culturelles de la Région : le Palais des Beaux-Arts de Lille, l’Orchestre de Lille, l’Orchestre National de Lille, le Théâtre du Nord,
le LAM à Villeneuve d’Ascq, l’Orchestre de Douai, l’Abbaye de Vaucelles, l’Association des Conservateurs des Musées de la
région et le Louvre-Lens en tant que Mécène-bâtisseur.
> A propos du Groupe Crédit du Nord : Le Groupe Crédit du Nord est l’héritier du rapprochement de près de 80 établissements
régionaux qui depuis plus de 160 ans ont agrégé leurs forces et leurs talents. Il est aujourd’hui constitué notamment de huit
Banques- Courtois, Laydernier, Nuger, Rhône-Alpes, Société Marseillaise de Crédit, Tarneaud et Crédit du Nord -, et d’une
Société de Bourse, Gilbert Dupont. Les 10.000 collaborateurs du groupe et son réseau de 938 agences sont au service de
1,9 millions de clients Particuliers, 198.000 Professionnels, 46.750 Entreprises et 32.000 Institutionnels et Associations. Les
différentes entités du Groupe Crédit du Nord bénéficient d’une très grande autonomie dans la gestion de leur activité, qui
s’exprime notamment par des prises de décision rapides et une grande réactivité aux demandes des clients.
La stratégie des banques du groupe s’articule autour de trois éléments clés :
- demeurer une banque de référence quant à la qualité de la relation client ;
- développer un haut niveau de professionnalisme individuel et collectif ;
- mettre à la disposition de leurs clients les services et les technologies les plus avancées.
La qualité et la solidité des résultats du groupe Crédit du Nord sont reconnues par le marché et confirmées pas la note long
terme A+ attribuée par Standard & Poor ‘s et Fitch.
Crédit du Nord est une filiale à 100 % de Société Générale.
Créé en 1981, le cabinet ECOBRA, membre du groupement AUDECIA, met à votre service 40 collaborateurs répartis sur la région Nord avec une expérience de plus de 30 ans dans l’expertise comptable, le commissariat aux
comptes, l’audit financier, la gestion de patrimoine, le secteur des associations, ainsi que celui du secteur public.
L’Agence de l’eau Artois Picardie s’engage depuis plus de 40 ans aux côtés des élus et usagers de l’eau pour préserver les
ressources en eau de notre bassin.
Etablissement public du Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, et de l’Energie, elle est l’une des 6 agences en
charge de mettre en œuvre la politique nationale de l’eau et des milieux aquatiques.
L’Agence de l’Eau collecte, notamment par le biais de la facture d’eau, des redevances auprès de tous les usagers de l’eau
- agriculteurs, industriels ou particuliers - soit pour l’eau prélevée, soit pour les eaux usées rejetées. C’est ce que l’on appelle
le principe du « pollueur-payeur ».
Ces redevances sont ensuite redistribuées sous forme d’aides financières, de subventions ou encore de prêts, en faveur
de ces mêmes usagers de l’eau qui mettent en œuvre des actions de lutte contre la pollution de l’eau : dans le domaine de
l’assainissement, de l’eau potable ou de la restauration des cours d’eau par exemple.
Le montant des aides et des redevances est décidé dans le cadre d’un programme pluriannuel d’intervention approuvé et
adopté par le Conseil d’Administration après avis du Comité de Bassin. Ces derniers réunissent les collectivités territoriales,
les usagers de l’eau et les représentants de l’Etat et de ses établissements publics.
Le rôle de l’Agence et des instances de Bassin, est d’assurer la cohérence de toutes les interventions destinées à améliorer
la qualité de l’eau et des milieux aquatiques. C’est aussi de définir les secteurs prioritaires d’intervention au regard de la
réglementation européenne.
Le Xème programme couvre les années 2013-2018.
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IX - VISUELS POUR LA PRESSE
légendes & mentions obligatoires
03. COROT - Château de Wagnonville
© Musée de la chartreuse de Douai
01. Portrait de Corot par Nadar
© RMN, Musée d'Orsay
Réunion des Musées Nationaux
02. DESAVARY - Portrait de Corot
dans l’atelier de Desavary © Gilles
Vannet, iconothèque des archives
départementales des Haut de Seine
05. COROT - Une allée dans les bois de
Wagnonville, 1871. Musée des Beaux
Arts de la ville de Reims
© photo C. Devleeschauwer
06. COROT - Route de Sin le Noble près
de Douai. 1873 Musée du Louvre
© RMN-Grand Palais Gérard Blot
08. COROT - Le bassin de pêche à
Dunkerque, 1857 © Direction des
musées de Dunkerque, MBA. Jean
Claude Mallevary
09. COROT - Arras, faubourg Ste
Catherine derrière les arbres. 1850-1855.
Musée de Boulogne sur mer © service
photographique de la ville de Boulognesur-mer.
04. COROT - Le beffroi de Douai.
1871. Musée du Louvre. © RMNGrand Palais (musée du Louvre) /
Stéphane Maréchalle
07. COROT - Planque près de Douai.
Collection particulière
© Adam Reich
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10. COROT - Le chemin.
Collection particulière
© Droits réservés
11. COROT - Moulin de Saint Nicolas
les Arras
© RMN, Musée d’Orsay
Réunion des Musées Nationaux
12. COROT - Arleux du Nord, maisons
derrière les arbres.
Collection particulière © Droits réservés
13. COROT - La Buissière près de
Béthune. Chemin bordé de saules.
Collection particulière
© Droits réservés
14. COROT - Moulin à vent aux
environs de Saint-Omer
© Droits réservés
15. COROT - Glaçis des
fortifications près de la porte
Notre Dame.
18. Le couvent des chartreux
© Musée de la Chartreuse, Douai
16. La chapelle
© Musée de la Chartreuse, Douai
17. Le cloître
© Musée de la Chartreuse, Douai
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