Unités urbaines, Aires urbaines et Zones d`emploi

Transcription

d ’ U r b a n i s m e
d e
l ’ a i r e
t o u l o n n a i s e
m a r s
2 0 1 2
-
L e s
p u b l i c a t i o n s
d e
l ’
A g e n c e
Unités urbaines, Aires
urbaines et Zones d’emploi :
une approche fonctionnelle
des territoires du Var
A
vec le nouveau recensement de la population, l’Insee vient de
mettre à jour les zonages en unités urbaines, aires urbaines et
zones d’emploi.
Ces zonages d’études témoignent de la structuration des territoires et
de la façon dont la population s’inscrit en leur sein. Ils apportent un
éclairage différent et complémentaire des découpages administratifs
ou des périmètres de projets, et permettent une approche plus
fonctionnelle des territoires.
Comparables et définis pour l’ensemble du territoire français, ces
zonages constituent également des outils de travail et de réflexion
précieux à un niveau plus local. A l’échelle du département du Var, les
évolutions liées à l’urbanisation et aux déplacements domicile-travail
en ont considérablement modifié les contours depuis dix ou vingt ans.
Afin de mieux comprendre ces évolutions et les enjeux qu’elles
recouvrent, l’AU[dat] rassemble dans un seul document tous les
éléments utiles à la connaissance de ces trois nouveaux zonages dans
le Var.
n°13
Les Unités urbaines dans le Var
En 2010
Données détaillées
En 1999
(YROXWLRQ
8QLWpVXUEDLQHV
3RSXODWLRQ
1RPEUHGH 6XSHUILFLH
1RPEUHGH 6XSHUILFLH 3RSXODWLRQ
DJJORPpUDWLRQV
PXQLFLSDOH
FRPPXQHV
FRPPXQHV
KD
KD
PXOWLFRPPXQDOHV
XQLTXHPHQW
%RUPHVOHV0LPRVDV
/H/DYDQGRX
Chiffres clés
ɷ 62% des communes varoises sont urbaines (40%
en PACA) et 38% restent rurales.
ɷ En 10 ans la superÀcie des unités urbaines a
progressé de 30% dans le Var (29% en PACA).
2
&DOODV
&DUFqV
&DUQRXOHV
&DYDODLUHVXU0HU
'UDJXLJQDQ
)D\HQFH
)RUFDOTXHLUHW
)UpMXV
/H/XF
ɷ 95% des habitants du Var vivent au sein d’une
unité urbaine (94% en PACA). Un peu plus de la
moitié de la population varoise réside dans l’unité
urbaine de Toulon.
%ULJQROHV
/RUJXHV
0RQWDXURX[
6DLQWH0D[LPH
6DLQW7URSH]
6DOHUQHV
7RXORQ
* L'unité urbaine n'existait pas en 1999
Source : Insee
Aide à la lecture : avec le nouveau zonage 2010, l’unité urbaine de Toulon compte
une commune de plus Tu’en 1999 et sa superÀcie a augmenté de 0 hectares.
Ensemble, les 27 communes qui composent désormais cette unité urbaine ont
© gagné ª 1 42 habitants en di[ ans.
Mars 2012 - Unités urbaines, Aires urbaines et Zones d’emploi : une approche fonctionnelle des territoires du Var
ɷ 'anV le 9ar, 9 communes sont urbaines en 2010. Elles
totalisent 9% de la population du département (contre
91% en 1999).
Sur le littoral, déjà fortement urbanisé, les unités urbaines
e[istantes ont peu évolué. Seules celles de Saint-Tropez
et de Toulon se sont étendues avec l’intégration d’une
commune nouvelle dans leur banlieue (respectivement
Ramatuelle et Cuers).
La faible e[tension de l’unité urbaine de Toulon contraste
avec son important développement opéré entre 1990 et
1999. 2n notera néanmoins qu’elle jou[te désormais
l’unité urbaine de Marseille qui a intégré trois communes
Qu’est-ce qu’une unité urbaine ?
La notion d’unité urbaine décrit le territoire physique (bâti)
et permet de distinguer les zones urbaines des zones
rurales. Ce zonage s’applique à toutes les communes
de France et s’affranchit des limites départementales
et régionales. Le zonage en unités urbaines 2010 vient
actualiser celui de 1999. Pour déterminer ce nouveau
découpage, l’Insee s’est appuyé sur les données du
recensement de la population de 2007.
On appelle unité urbaine une commune ou un ensemble
de communes présentant une zone de bâti continu
(pas de coupure de plus de 200 mètres entre deu[
constructions) qui compte au moins 2 000 habitants.
Si l’unité urbaine est composée d’une seule commune,
elle est dénommée Yille iVRlée.
Si l’unité urbaine s’étend sur plusieurs communes, et si
chacune de ces communes concentre plus de la moitié
de sa population dans la zone de bâti continu, elle
est dénommée aJJlRPératiRn PulticRPPunale. Les
communes qui la composent, sont soit des villes-centres
soit des communes de banlieue.
- Si une commune représente plus de la moitié de la
population de l’agglomération multicommunale, elle
L’unité urbaine de Draguignan est celle qui a connu la plus
forte e[tension avec l’intégration de La Motte, du Muy, des
Arcs et de Vidauban. Avec ces quatre nouvelles communes,
la superÀcie de l’unité urbaine a été multipliée par trois en
di[ ans.
Mais au delà du développement d’unités urbaines déjà
présentes, le phénomène le plus marquant dans le Var
a été le changement de statut d’un grand nombre de
communes jusqu’alors rurales. 2 d’entre elles sont ainsi
devenues urbaines au cours des di[ dernières années.
Selon les cas, elles ont pu contribuer à la création de
nouvelles agglomérations multicommunales (Carnoules,
Carcès, Forcalqueiret, Callas…) ou sont devenues des
communes urbaines isolées (Flassans-sur-Issole, Gonfaron,
Néoules, Puget-Ville, La Roquebrussanne, Signes…). Cette
nouvelle urbanisation s’est principalement développée le
long de l’autoroute A7 (ToulonLe Luc) et de l’autoroute
A8 (Ai[-en-ProvenceFréjus).
est seule Yillecentre Sinon, c’est la commune la plus
peuplée, ainsi que toutes celles qui ont une population
supérieure à 0% de la commune la plus peuplée, qui
sont villes-centres. Une agglomération multicommunale
peut donc être constituée de plusieurs villes-centres.
- Les communes urbaines qui ne sont pas villescentres constituent la banlieue de l’agglomération
multicommunale.
Sont considérées comme cRPPuneV ruraleV toutes
celles qui n'entrent pas dans la constitution d’une unité
urbaine.
6ILLESCENTRES
#OMMUNESDEBANLIEUE
6ILLESISOLÏES
#OMMUNESRURALES
Source : d’après Insee
ɷ 3rRYenceAlSeV&{te d
A]ur est la deu[ième région la plus
urbaine, après l’Ile-de-France. Le nombre de communes
urbaines y a augmenté de 29% entre 1999 et 2010. Elles
concentrent désormais 94% de la population régionale.
La relative stabilité des unités urbaines littorales contraste
avec de fortes évolutions dans l’arrière-pays varois.
!'',/-%2!4)/.
-5,4)#/--5.!,%
ɷ Depuis 1999, l’espace urbain a globalement poursuivi sa
croissance en France. Il a augmenté de 19% au cours de
la dernière décennie et couvre désormais 22% du territoire
métropolitain. Aujourd’hui, près de 48 millions d’habitants
vivent dans un espace urbain, soit 77,% de la population
française.
à l’est (Cassis, Roquefort-la-Bédoule et Cuges-les-Pins). La
frontière entre ces deu[ unités urbaines est liée à l’absence
de bâti continu dans les calanques entre La Ciotat et Cassis.
5.)4%52"!).%
Des communes rurales de moins en moins
nombreuses
3
Les Aires urbaines dans le Var
En 2010
En 1999
Aires urbaines
KRUVFRPPXQHV
PXOWLSRODULVpHV
Chiffres clés
ɷ de la population varoise vit sous inÁuence
urbaine (comme en PACA) et réside dans une
«grande aire urbaine» (87% en PACA).
ɷ des communes varoises sont sous inÁuence
d’un seul pôle urbain tandis que sont attirées
par plusieurs pôles (18% en PACA).
Bormes-les-Mimosas/
Le Lavandou
Brignoles
Cavalaire-sur-Mer
Cogolin
Draguignan
Frejus
Le Luc
GRQWKRUV
9DU
Marseille/
Aix-en-Provence
4
GRQWKRUV
9DU
Nice GRQWKRUV
9DU
KRUV9DU
Sainte-Maxime
Saint-Tropez
Salernes
Toulon
ɷ En 10 ans, le nombre de communes sous inÁuence
des pôles urbains est passé de à dans le
Var, soit une progression de .
2010
Evolution 1999-2010
Population
Nombre de Superficie
Nombre de Superficie Population
municipale
communes
communes
KD
KD
GRQWKRUV
9DU
* L'aire urbaine n'existait pas en 1999
Source : Insee
Aide à la lecture : avec le nouveau zonage 2010, l’aire urbaine de Draguignan
compte quatre communes de plus qu’en 1999 et sa superÀcie a augmenté de
22 289 hectares. Ensemble, les 10 communes qui composent désormais cette aire
urbaine ont « gagné » 10 98 habitants en di[ ans.
ɷ Aujourd’hui, 9% de la SRSulatiRn IranoaiVe vit sous
l’inÁuence des villes, soit directement dans une aire (grande
aire urbaine, moyenne aire ou petite aire), soit au sein d’une
commune multipolarisée. Depuis 1999, l’inÁuence des
grandes aires urbaines s’est accrue sous l’effet, combiné
ou non, de deu[ mouvements l’e[tension spatiale de leur
périmètre et la densiÀcation de la population résidente.
ɷ Hors Ile-de-France, la réJiRn 3A&A est celle qui se trouve
le plus sous inÁuence des villes. Ses aires concentrent
9% de la population et seulement % des habitants ne se
situent pas sous l’inÁuence d’un ou plusieurs pôles.
ɷ 'anV le 9ar, 97% de la population est aujourd’hui sous
inÁuence urbaine, soit 8 points de plus qu’en 1999. 77
communes du département sont rattachées à une grande
aire urbaine, 7 à une moyenne aire et 9 à une petite aire.
2 communes sont également multipolarisées. Au total,
82% des communes sont sous l’inÁuence d’un ou plusieurs
pôles (contre 7% en 1999).
Le périmètre et la composition des grandes aires urbaines
de Toulon et Fréjus ont peu ou pas évolué ces di[ dernières
années. Elles constituent toujours les e et e aires urbaines
les plus importantes de la région, en terme de population.
A l'inverse, l’aire urbaine de Draguignan a pris nettement
de l’ampleur. Avec quatre nouvelles communes (Les Arcs,
La Motte, Le Muy et Vidauban), sa superÀcie a augmenté
Qu’est-ce qu’une aire urbaine ?
Le zonage en aires urbaines décrit la hiérarchie des
villes et leurs aires d’inÁuence respectives. En plus de la
continuité du bâti, l’attractivité d’une commune vis-à-vis
de l’emploi est prise en compte. Construit à partir des
unités urbaines, le nouveau zonage en aires urbaines de
2010 s’appuie donc sur les données relatives à l’emploi
et au[ déplacements domicile-travail du recensement de
la population de 2008. Le découpage en aires urbaines
concerne toutes les communes de France, et s’affranchit
des limites départementales et régionales.
Les aireV urbaineV sont composées d’un pôle, et, le
cas échéant, d’une couronne qui représente l’aire
d’inÁuence de ce pôle.
- Le S{le est une unité urbaine concentrant au moins
1 00 emplois. On distingue les grands pôles urbains
(plus de 10 000 emplois), les moyens pôles ( 000
à 10 000 emplois), les petits pôles (1 00 à 000
emplois). En fonction de la taille du pôle, on parlera de
«grandes aires urbaines», de «moyennes aires» ou de
«petites aires». A noter que cette distinction selon la taille
du pôle n’apparaissait pas en 1999 et que seuls ceu[
disposant de 000 emplois au moins étaient alors pris
en compte.
de moitié. Elle compte désormais plus de 78 000 habitants
et est devenue la 6e aire urbaine la plus importante de la
région.
Le périmètre de l’aire urbaine de Brignoles s’est réduit,
Camps-la-Source devenant une commune multipolarisée.
Par contre, son pôle urbain s’est étendu et la croissance
démographique y a également été remarquable. Entre
1999 et 2009, la densité de population est passée de 111
à 14 habitants au Nm2.
En marge du développement de ces deu[ grandes aires
urbaines, un certain nombre de moyennes ou petites
aires sont apparues dans l’arrière-pays (Salernes, Le Luc)
mais aussi et surtout sur le littoral (Cavalaire, Cogolin,
Bormes-les-MimosasLe Lavandou), créant ainsi une
quasi-continuité de pôles d’inÁuence tout le long de la côte
varoise.
L’identiÀcation de ces nouveau[ pôles a également
entrainé une multiplication des communes multipolarisées,
c’est-à-dire sous l’inÁuence de plusieurs aires. Les
trois-quarts de ces nouvelles communes multipolarisées
étaient des communes hors inÁuence des pôles en 1999.
Le développement des petites et moyennes aires, ainsi
que des communes multipolarisées, illustre pleinement le
phénomène de périurbanisation dans le Var. Les nouvelles
communes sous inÁuence urbaine ne se situent plus
uniquement le long des a[es routiers majeurs, mais aussi
dans des secteurs jusqu’alors plus à l’écart, comme dans
le massif des Maures ou autour de Fayence.
- Les cRurRnneV des pôles sont les communes ou
unités urbaines dont au moins 40% des actifs résidents
travaillent dans le pôle ou dans les communes attirées
par celui-ci.
Hors aires urbaines, certaines communes peuvent être
attirées par plusieurs aires, de sorte qu’au moins 40%
des actifs résidents travaillent dans des aires sans
atteindre ce seuil avec aucune d’entre elles. Elles sont
appelées © cRPPuneV PultiSRlariVéeV ª
Les communes non multipolarisées et qui n’appartiennent pas à une aire urbaine sont dites © cRPPuneV
iVRléeV KRrV inÁuence deV S{leV ª
AIRE URBAINE 1
Pôle urbain
+ 1 500 emplois
+ 40 % d'actifs
AIRE URBAINE 2
Communes
multipolarisées
+ 40% d'actifs
Couronne d'influence
Communes isolées hors influence d'un pôle urbain
Une inÁuence urbaine de plus en plus forte dans
l’arrière-pays varois
5
Les Zones d’emploi dans le Var
En 2010
Chiffres clés
En 1990
ɷ Les communes du Var se répartissent entre
zones d’emploi dont 3 strictement varoises.
ɷ des actifs occupés du Var résident dans la
zone d’emploi de Toulon, dans celle de Fréjus
Saint-Raphaël et dans celle de Draguignan.
ɷ communes varoises sont situées dans une
zone d’emploi tournée vers les départements
voisins. 3 actifs occupés y résident.
Evolution
jSpULPqWUHpJDO
Zones d'emploi 2010
Superficie
KD
Nombre de
communes
Aix-en-Provence
Canne/Antibes
GRQWGDQVOH9DU
GRQWGDQVOH9DU
Population
Actifs occupés
Emplois
Population
Actifs occupés
Emplois
Draguignan
Fréjus/Saint-Raphaël
Marseille/Aubagne
Toulon
GRQWGDQVOH9DU
Source : Insee
Aide à la lecture : les données d’évolution sont considérées à périmètre constant. Par e[emple, pour la zone d’emploi de FréjusSaint-Raphaël, les 18 communes du zonage
2010 ont « gagné » 20 042 habitants depuis 1999.
6
Plus du quart des communes varoises sous
inÁuence des départements limitrophes
(1 00 à 000 emplois) comme Le Luc, Lorgues, Le Cannetdes-Maures, Les Arcs, Vidauban, Montferrat…
ɷ De manière générale en France, l’e[tension du périmètre
des zones d’emploi est directement liée à l’éloignement
croissant entre lieu de résidence et lieu de travail. En
3A&A, la redéÀnition des zones d’emploi 2010 est de plus
impactée par la nouvelle méthode de découpage de l’Insee
qui s’affranchit désormais des limites départementales
et régionales. Entre 1990 et 2010, le nombre de zones
d’emploi en région est passé de 22 à 18.
La zone d’emploi de FréjusSaint-Raphaël a été peu
impactée par le redécoupage des zones. Elle compte
18 communes en 2010 pour 64 00 actifs occupés et
66 000 emplois. Fréjus et Saint-Raphaël en constituent
les pôles d’emploi majeurs mais la plupart des autres
communes de la zone concentrent également un volume
d’emplois non négligeable (2 000 à 000). Ici, les
mouvements domicile-travail s’effectuent au sein d’un
périmètre relativement réduit (88 600 ha) au regard des
autres zones d’emploi du département.
Qu’est-ce qu’une zone d’emploi ?
Les déSlacePentV dRPiciletraYail constituent la
variable unique pour la détermination des zones
d’emploi. Le tau[ d’actifs stables (proportion d’actifs
résidant et travaillant dans une même zone) doit être
le plus élevé possible (tau[ de stables optimisé). Il est
néanmoins très variable selon les territoires (en PACA,
il se situe entre 7% à Salon-de-Provence et 9% à
Briançon).
:/.%$g%-0,/)
DE
STABLESO
Ï
IMIS
DE
STABLESO
PT
Ï
IMIS
Une ]Rne d·ePSlRi est constituée d’un ensemble de
communes contiguës et entières. C’est un espace
géographique à l’intérieur duquel la plupart des actifs
résident et travaillent, et dans lequel les établissements
peuvent trouver l’essentiel de la main d’œuvre
nécessaire pour occuper les emplois offerts.
A l’est, la zone de CannesAntibes s’étend sur 1
communes varoises. En matière d’emploi, le Pays de
Fayence et quelques communes alentours sont désormais
tournés vers les Alpes-Maritimes.
PT
Le découpage en zones d’emploi est déÀni conjointement
par l’Insee et la Dares1. Il constitue une partition complète
(contrairement au[ unités urbaines et aires urbaines)
du territoire français adaptée au[ études locales sur le
marché du travail. Le zonage déÀnit aussi des territoires
pertinents pour des diagnostics locau[. Il se fonde sur
les Áu[ de déplacements domicile-travail des actifs
observés lors du recensement de la population de
2006. Le nouveau zonage 2010 s’affranchit des limites
départementales et régionales, ce qui n’était pas le cas
en 1990 en PACA. Ce changement méthodologique a eu
un impact important dans la redéÀnition des périmètres.
La zone d’emploi d’Ai[-en-Provence étend encore plus
nettement son inÁuence en direction des communes du Var.
Elle s’avance jusqu’à Fo[-Amphou[, en limite nord-est de la
Provence Verte, et couvre 20 communes du département.
1
Dares : Direction de l'animation, de la recherche, des études et des
statistiques du ministère de l'Emploi.
:/.%$g%-0,/)
La zone d’emploi de Draguignan compte 41 000 actifs
occupés et 7 200 emplois. Son inÁuence s’étend sur 7
communes, du Cannet-des-Maures au nord du département.
L’essentiel des emplois se situe à Draguignan (16 00
emplois), mais aussi dans différents pôles secondaires
A l’ouest, la zone d’emploi de MarseilleAubagne s’étend
sur 11 communes du Var, de Saint-Cyr-sur-Mer à Bras en
passant par Signes.
4AU
X
La zone d’emploi de Toulon comprend communes
en 2010 et compte 22 000 actifs occupés et 219 000
emplois. L’inÁuence du pôle d’emploi toulonnais s’étend
clairement vers le centre Var, au-delà même de Brignoles,
et ne concerne pas seulement les communes proches du
littoral. Cette e[tension vers le nord illustre notamment
l’éloignement résidentiel de plus en plus marqué des actifs
qui travaillent dans l’aire toulonnaise.
Ensemble, les trois zones d’emploi de Toulon, Draguignan
et FréjusSaint-Raphaël couvrent 108 communes. Les 4
autres communes varoises sont clairement dans l’aire
d’inÁuence de pôles d’emploi situés dans les départements
voisins.
4AU
X
ɷ 'anV le 9ar, ce zonage a été profondément modiÀé.
Les nouvelles zones d’emploi 2010 révèlent, d’une part,
la forte prégnance de trois entités varoises (Toulon,
Draguignan et FréjusSaint-Raphaël), et d’autre part,
l’inÁuence marquante des grandes agglomérations voisines
(MarseilleAubagne, Ai[-en-Provence et CannesAntibes).
7
Le découpage de la France en territoires fonctionnels en 2010
Unités urbaines
Aires urbaines
Zones d’emploi
A VENIR :
L’Insee s’apprête également à renouveler le
découpage des bassins de vie. Ce zonage permet
notamment de mieu[ qualiÀer l’espace à dominante
rurale. Il s’agit du plus petit territoire sur lequel les
habitants ont accès au[ équipements de la vie
courante. La diffusion des nouveau[ bassins de vie
est prévue en octobre 2012.
Parc Technopôle Var Matin
293 Route de la Seyne-sur-Mer 83190 OLLIOULES
Tel. 04 94 62 20 71 - Fax 04 94 62 11 57
[email protected]
Les publications de l’Agence d’Urbanisme de l’Aire Toulonnaise
Président AU[dat] : Robert BENEVENTI
Directeur de la publication : Daniel DROZ-VINCENT
Directeur d’études : Marc ESPONDA
Réalisation : Valérie FAYOLLE, Elodie LE MOAL
Cartographie et mise en page : Elodie LE MOAL
Ce document a été imprimé sur du papier recyclé et
avec de l'encre végétale par NAVARRO imprimeur
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