N°46 - Afa
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afa N°46 supplément recherche NOVEMBRE 2015 Actus Crohn /RCH Interview exclusive Un parasite utile contre la maladie de Crohn ? News des congrès ça avance ! ParticipeZ à la recherche Afa Magazine | n°46 | Novembre 2015 32 rue de Cambrai 75019 Paris Tél : 01 42 00 00 40 e-mail : [email protected] Site : www.afa.asso.fr N°ISSN : 2106-9085 Directrice de la publication : Chantal Dufresne Comité éditorial : Anne Buisson, Chantal Dufresne, Alain Olympie Conception & réalisation graphique : Cb Graphic - 06 07 44 38 47 Pour tout renseignement sur ce magazine, contacter Anne Buisson à [email protected] Actus crohn /RCH références Monteleone G et coll. Mongersen, an Oral SMAD7 Antisense Oligonucleotide, and Crohn’s Disease. N Engl J Med 2015; 372:110413. DOI: 10.1056/ NEJMoa1407250 Vermeire S : Oral SMAD7 Antisense Drug for Crohn’s Disease. N Engl J Med 2015; 372: 11667. DOI: 10.1056/ NEJMe1415053 NOUVEAU TRAITEMENT ORAL à l’essai : le mongersen Malgré le recours aux traitements immunosuppresseurs ou anti-TNF alpha dans la maladie de Crohn, plus d’un tiers des patients ne sont pas répondeurs. Le mongersen est un oligonucléotide qui bloque le SMAD7 et restaure la voie de signalisation anti-inflammatoire TGF-ß1. De plus, sa forme pharmaceutique a été pensée pour obtenir un effet local, le comprimé délivrant la substance active essentiellement dans l’iléon terminal et le côlon droit. Un essai clinique dans plusieurs hôpitaux européens a été mené en double aveugle contre placebo : 160 patients atteints de maladie de Crohn modérée à sévère ont reçu, de façon aléatoire, des doses de 10, 40 ou 160 mg/j de mongersen ou bien un placebo. La rémission clinique à J15, qui constituait le critère principal, a été atteinte par respectivement 55 % et 65 % des malades ayant reçu la dose de 40 mg et de 160 mg et seulement 10 % des patients sous placebo. Le taux de réponse clinique était également significativement plus important chez les patients ayant reçu le produit à la dose de 10 mg (37 %), 40 mg (58 %) et 160 mg (72%), par rapport à celui des malades sous placebo (17 %). La plupart des effets secondaires étaient en rapport avec les symptômes et les complications de la maladie de Crohn. Ce traitement ciblant le SMAD7 aboutit donc à des effets d’une ampleur sans précédent, de survenue rapide, et aussi durables. Les bénéfices obtenus avec 2 semaines de traitement se sont en effet maintenus et, à J84, il y avait encore plus de malades en rémission, soit 29 %, 62 % et 67 % avec, respectivement, les doses de 10 mg, 40 mg et 160 mg. Le mongersen pourrait donc ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques pour la maladie de Crohn. De là à dire que le mongersen serait le traitement miracle… il reste encore bien sûr d’autres études à mener, comparatives avec d’autres molécules, comprenant un contrôle endoscopique, l’évaluation de biomarqueurs, de plus longue durée, etc. La forme pharmaceutique du Mongersen a été pensée pour obtenir un effet local, le comprimé délivrant la substance active essentiellement dans l’iléon terminal et le côlon droit Les patients atteints de maladie de Crohn font en effet l’objet de davantage de soins chez les dentistes Des soins dentaires plus fréquents pour les patients atteints de MICI Un certain nombre de travaux ont suggéré un lien entre les maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique) et des problèmes dentaires. Les premières études relataient une augmentation du nombre de caries dentaires chez les patients atteints de MICI, mais c’est surtout la prévalence des parodontopathies qui semble élevée. Si la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique se caractérisent toutes deux par une réponse inflammatoire exagérée, elles ont sans doute des étiologies et une pathogénie différentes et doivent être considérées comme deux entités distinctes. Une équipe suédoise a réalisé une étude comparative des besoins en soins dentaires pendant 1 an, par des patients atteints de maladie de Crohn (n = 2 085) ou de rectocolite hémorragique (n = 3 161) et les a comparés à un groupe témoin constitué d’individus non malades et appariés par âge, par genre et par région géographique. Les patients atteints de maladie de Crohn font en effet l’objet de davantage de soins chez les dentistes. Comparés aux témoins, l’augmentation porte principalement sur des soins en rapport avec la réalisation de prothèses amovibles (+ 65 %), de restauration de dents de devant (+ 52 %), et de soins endodontiques (+ 46 %). Conformément aux travaux réalisés précédemment, la nature de ces soins suggère une prévalence supérieure de caries. Les sujets atteints de rectocolite hémorragique ont, eux aussi, un nombre plus important de soins dentaires que les sujets témoins, bien que la différence soit moins prononcée que pour les patients atteints de maladie de Crohn. Le type de soins est aussi un peu différent, puisqu’il s’agit surtout de consultations, de restauration de canines (+ 33 %) et de restauration de prémolaires et molaires (+26 %). Certains travaux ont suggéré que la prévalence plus élevée des caries dentaires chez les patients atteints de MICI pourrait être en lien avec les modifications diététiques nécessaires pour ces pathologies : repas plus fréquents et riches en hydrates de carbone. D’un autre côté, une récente étude de cohorte menée dans 31 pays européens laissait penser que dans les pays de l’est de l’Europe, la consommation de sucres était, parmi d’autres facteurs favorisants, significativement supérieure dans la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, avant même le diagnostic. Ce constat va dans le sens de la théorie selon laquelle l’occidentalisation du mode de vie pourrait avoir un rôle dans l’augmentation récente de l’incidence des MICI. référence Johannsen A et coll. : Consumption of Dental Treatment in Patients with Inflammatory Bowel Disease, a RegisterStudy. PLoS ONE 10(8): e0134001. La prévalence plus élevée des caries dentaires chez les patients atteints de MICI pourrait être en lien avec les modifications diététiques Un parasite utile contre la maladie de Crohn ? Cet été, l’équipe d’immunologistes du Pr Monique Capron (Université de Lille, Inserm U995, CHRU de Lille) a publié un article dans un grand journal international du groupe Nature (Mucosal Immunology) démontrant l’efficacité d’une protéine sécrétée par un parasite, la P28GST, dans des modèles animaux de la maladie de Crohn. Pr Monique Capron, immunologiste, Université de Lille, Inserm U995, CHRU de Lille Interview exclusive du Pr Monique Capron, une étonnante immunologiste qui fait désormais l’actualité. Comment l’histoire a commencé « Je suis professeur d’immunologie à l’université de Lille. Après avoir travaillé très longtemps à l’institut Pasteur de Lille, je suis revenue en 2009 sur le campus hospitalo-universitaire avec mon équipe de recherche où j’ai rejoint le Pr Pierre Desreumaux et son unité Inserm qui avait besoin d’immunologistes. Finalement, l’histoire a commencé il y a 45 ans. J’ai toujours travaillé sur les mécanismes immunologiques communs entre des infections parasitaires et les maladies allergiques et auto-immunes. Je viens d’un très grand laboratoire dans le domaine des bilharzioses qui a permis l’identification d’une protéine possédant des propriétés anti-inflammatoires et immunogéniques puissantes : la P28GST. Celle-ci a été utilisée dans le cadre d’une stratégie vaccinale en Afrique contre la bilharziose avec une innocuité et une très bonne tolérance, y compris chez les enfants. Dès 2009, je me suis naturellement intéressée au sein de l’équipe de Pierre Desreumaux aux problèmes cliniques qui touchaient la gastroentérologie. Et c’est ainsi que j’ai bâti ce projet de recherche qui a abouti à ce résultat aujourd’hui du lien entre parasites et MICI. » Le contexte de Trichuris suis « En 2008, certains auteurs émettaient l’hypothèse que s’il y avait moins de maladie de Crohn dans les pays où sévissaient le plus d’infections parasitaires, c’était probablement parce que certains parasites et notamment les vers pouvaient exercer un rôle régulateur. D’où l’idée d’utiliser les œufs de Trichuris suis, un parasite de porc, ne devant pas normalement se multiplier chez l’homme. Dans ce contexte je me souviendrai longtemps de la phrase du Pr Jean Frédéric Colombel qui à l’époque était le chef du service de gastroentérologie du CHRU de Lille : « notre équipe de Lille est une des meilleures dans les MICI, et toi, tu es l’une des meilleures dans l’immunologie parasitaire. Débutons quelque chose ensemble ! » C’est à ce moment là que j’ai eu l’idée d’utiliser, non pas un parasite vivant, mais une protéine purifiée du parasite schistosome, sur laquelle nous travaillions depuis très longtemps, la P28GST, et ça a été le coup de poker gagnant ! » Une protéine majeure « Cette P28GST est une protéine enzymatique majeure du parasite Schistosome qui lui sert à se défendre contre l’inflammation. Elle est antioxydante et anti-inflammatoire. Le parasite synthétise cette protéine afin de le protéger contre les mécanismes inflammatoires. L’idée de départ était donc que l’on avait affaire à une des molécules clés anti-inflammatoires, que cette protéine étant une des seules protéines parasitaires au monde ayant atteint ce degré de connaissance, il était attractif de tester son rôle anti-inflammatoire dans des modèles animaux de référence utilisés pour l’évaluation de l’inflammation intestinale. C’est ce que nous avons fait chez les rongeurs (rats et souris). Après 2 ou 3 injections de la protéine P28GST, avant d’induire une colite, on s’est aperçu que les rongeurs développaient une réponse immune protectrice et antiinflammatoire qui diminuait les marqueurs de l’inflammation et en particulier le TNF mais pas seulement, d’autres médiateurs de l’inflammation étant également diminués. » Une protéine stable et reproductible « Cette protéine est à l’heure actuelle préparée dans des levures recombinantes par un laboratoire belge. Cette protéine est extrêmement stable et sa purification répond à tous les critères européens lui permettant d’être utilisée en clinique. On ne peut pas comparer une protéine pure à plus de 99,9% extrêmement bien caractérisée et un ver vivant comme le Trichuris suis dont on ne connaît pas le mécanisme d’action et dont les méthodes de production ne peuvent pas être standardisées. » références Mucosal Immunology advance online publication 15 July 2015; doi: 10.1038/ mi.2015.62 The schistosome glutathione S-transferase P28GST, a unique helminth protein, prevents intestinal inflammation in experimental colitis through a Th2type response with mucosal eosinophils V Driss, M El Nady, M Delbeke, C Rousseaux, C Dubuquoy, A Sarazin, S Gatault, A Dendooven, G Riveau, J F Colombel, P Desreumaux, L Dubuquoy and M Capron ACROhNEM : une première étude pilote chez l’homme La mise en place du premier essai clinique appelé ACROHNEM (Anti CROHN Enzyme Molecule) vise à tester la tolérance de la protéine P28GST chez des patients adultes atteints de maladie de Crohn venant de subir une première résection iléale ou iléo-colique. En concret, il s’agit de 3 injections, 1 par mois pendant 3 mois. « Cette étude pilote nécessite 24 patients qui viennent juste d’être opérés, l’objectif étant de vérifier la bonne tolérance de la protéine chez les patients et aussi de voir si la P28GST contribue à maintenir la rémission. Pourquoi sur des malades qui viennent d’être opérés ? Tout simplement parce que c’est la période en général où le patient ne prend pas de traitement permettant ainsi d’être dans des conditions optimales pour tester cette molécule. Ce qu’il faut savoir également, c’est que la P28GST a déjà été testée dans la bilharziose et qu’elle a démontré lors des essais une bonne tolérance et une innocuité. » Combien de temps avant d’imaginer un traitement ? « Il faut d’abord inclure les 24 patients dans cette 1ère étude et continuer avec des études à plus grande échelle, plus de centres d’investigation et pas seulement en France. Cela demande beaucoup de moyens. Or depuis le début, ce projet est porté uniquement par de l’argent public, aucun laboratoire pharmaceutique n’est impliqué. Il est important de porter ce projet académique le plus loin que nous, chercheurs, le pouvons. Mais nous savons également qu’il est très compliqué de rester académique si nous n’avons pas de financements supplémentaires. » Etude ACROHNEM : comment participer ? Vous avez une maladie de Crohn, vous allez être opéré, et vous habitez à proximité du Nord-Pas-De-Calais ? Il est possible que vous puissiez rentrer dans l’étude. Les centres participants : CHRU de Lille, CH de Valenciennes, Dunkerque, Boulogne sur mer, Béthune, CHU d’Amiens, CHU de Rouen. Quelques conditions nécessaires pour être inclus dans l’étude : Avoir plus de 18 ans Avoir une première intervention chirurgicale prévue (au niveau de l’iléon ou iléo-colique) Ne pas avoir pris de traitement anti TNF 15 jours avant l’étude Contact : [email protected] News des Congrès Nous étions à l’UEGW : l’événement scientifique de cet automne La United European Gastroenterology Week (UEGW) a rassemblé il y a quelques jours à Barcelone des milliers d’hépatogastroentérologues venus de toute l’Europe, mais aussi du Canada, des Etats-Unis, d’Australie etc. L’afa était comme à son habitude sur place avec son équipe, Anne Buisson, Eric Balez et Le Pr Xavier Hébuterne pour traquer toutes les news dans les MICI. Si l’UEGW reste un congrès généraliste sur l’hépato-gastroentérologie, à la différence du congrès ECCO (seul congrès européen spécialisé dans les MICI), la maladie de Crohn et la RCH ont bien tiré leur épingle du jeu parmi toutes les communications. L a rectocolite a en particulier fait l’objet de deux sessions entières. Tout d’abord un symposium qui a fait un gros point, des aspects de la physiopathologie jusqu’à l’indication chirurgicale et ensuite une session particulièrement intéressante sur les RCH réfractaires. Cette dernière peut être résistante à tout traitement, mais quelquefois, même lorsque la maladie est très localisée, ce qui est le cas de la rectite, la qualité de vie des malades peut être très mauvaise. Les communications allaient dans le sens de l’utilisation de vieux médicaments, comme le tacrolimus pour les RCH sévères qui semblait avoir une efficacité similaire à l’imurel. L‘acetarsol en suppositoire pour les rectites réfractaires, dérivé d’arsenic organique décrit dans les années 60, était efficace chez 2 malades sur 3 dans une étude d’une équipe anglaise de Cambridge. Pour retrouver Mickael Génin, Franck Carbonnel et tous les autres en vidéo dans le congrès, une seule adresse : www.newscrohnRCH.org La grande communication attendue était sur les résultats de l’étude française ECIPE, une étude du Getaid qui vise à montrer l’efficacité de l’éducation thérapeutique du patient (ETP). L’intérêt était de comparer deux groupes de malades, ceux qui avaient accès aux séances d’éducation thérapeutique délivrées par des professionnels de santé dans le cadre de la prise en charge de leur MICI pendant 6 mois et ceux dont la prise en charge n’incluait pas l’ETP. La conclusion va dans le sens d’une nette amélioration des « compétences » des malades suivis en ETP. Ces résultats viennent confirmer ceux que nous avions déjà à travers des questionnaires d’évaluation par les malades eux-mêmes de l’amélioration de la gestion de leur maladie au quotidien. Une session d’épidémiologie menée de main de maître par le Pr Franck Carbonnel a permis à Mickael Génin, biostatisticien qui travaille sur le registre EPIMAD, de mettre en évidence en Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Seine Maritime, une répartition spatiale hétérogène des cas de MICI sur ce territoire. Certains endroits présentent des « grappes de malades » que l’on nomme aussi « cluster ». L’étude présentée à l’UEGW visait à connaître l’origine de ces 5 clusters identifiés. Après avoir parcouru et analysé de multiples paramètres et en particulier les facteurs génétiques, Michael Génin est parvenu à démontrer que pour au moins 4 clusters, le paramètre génétique de la constitution de cette grappe de malades n’entrait pas en ligne de compte. Ces résultats supposent donc un impact élevé des facteurs de risque environnementaux à l’origine de ces grappes qu’il faudra bien sûr mettre en évidence. I l y a quelques années, les scientifiques ont montré que la bactérie intestinale Faecalibacterium prausnitzii (F. prau), avait tendance à diminuer dans l’intestin de l’Homme à l’apparition des maladies inflammatoire chroniques de l’intestin (MICI). Ils ont également mis en évidence que cette bactérie sécrète une ou plusieurs molécules possédant des propriétés anti-inflammatoires permettant de lutter contre les MICI. Les chercheurs ont découvert plusieurs molécules (des peptides) appartenant à une seule et même protéine de F. prau qu’ils ont appelée MAM pour Microbial Anti-inflammatory Molecule. Ils ont d’abord démontré que l’ajout de MAM dans des modèles cellulaires diminuait les marqueurs de l’inflammation. Ils ont ensuite décrit l’efficacité de la protéine MAM dans un modèle souris de MICI. En particulier, les souris protégées par la présence de MAM perdent moins de poids que les souris non-protégées. La découverte et la caractérisation de la protéine MAM permet aussi maintenant d’envisager sa production et son utilisation éventuelle comme molécule active par l’industrie pharmaceutique. Ainsi, ce travail financé en partie par l’afa représente une avancée concrète dans la recherche de nouveautés thérapeutiques. Bourses afa 2016 : 43 candidatures ont été reçues à l’afa pour ce cru 2016 ! Les prochaines étapes vont être décisives. Dans les 2 mois qui viennent les experts du Comité Scientifique de l’afa vont plancher sur les dossiers et donner leur avis à l’aide d’une note. Chaque dossier est examiné par 3 experts. En Janvier, une réunion en plénière permettra d’échanger sur les notes et de sélectionner définitivement les projets les plus prometteurs. Le nombre de projets sélectionnés dépendra aussi du budget que l’afa pourra octroyer à ces bourses 2016. Pour cela, il est évidemment indispensable que l’afa et les chercheurs puissent compter sur les donateurs 2015 ! ET SOU U TEN MAM - Microbial Anti-inflammatory Molecule - une nouvelle protéine identifiée par les Dr Philippe Seksik et Harry Sokol avec leurs collègues chercheurs Inra, Inserm, AP-HP et UPMC. Cette protéine, sécrétée par la bactérie Faecalibacterium prausnitzii, joue un rôle actif dans la lutte contre l’inflammation intestinale. Publiée dans la revue Gut, en Mai 2015, cette découverte constitue un pas décisif dans le développement d’une nouvelle stratégie thérapeutique pour les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). PROJ Ça avance ! PAR L’AFA référence P. Seksik et al. Identification of an anti-inflammatory protein from Faecalibacterium prausnitzii, a commensal bacterium deficient in Crohn’s disease Gut doi:10.1136/ gutjnl-2014-307649 ParticipeZ à la recherche ! NOUVEAU : Chaque personne concernée par une maladie de Crohn ou une rectocolite hémorragique peut s’impliquer dans la recherche en sciences humaines et sociales dans le nouvel Observatoire National des MICI Participer à la connaissance Aider les chercheurs : en répondant à un questionnaire en ligne en participant à des études observationnelles Que vous soyez concerné par la maladie, proche ou tout simplement sensible à l’avancée de la recherche sur les MICI, vous pouvez également contribuer en faisant un don. Qui peut s’inscrire ? outes les personnes atteintes de MICI de T plus de 18 ans ainsi que leurs proches Résidant en France Ce que nous garantissons : ous les questionnaires sont anonymes T Toutes les données recueillies seront destinées à mieux connaître la maladie de Crohn et la RCH à travers des études décidées par l’afa et le comité de pilotage de l’Observatoire Toutes les données seront utilisées exclusivement par l’afa Nous nous engageons à vous communiquer les résultats dès leur publication sur le site de l’Observatoire National des MICI Dès maintenant, soyez acteur ! www.observatoire-crohn-rch.fr Rappel C’est la première enquête d’envergure auprès des personnes de plus de 50 ans vivant avec une maladie de Crohn ou une rectocolite hémorragique. atteints de MICI sont de plus en plus nombreux et représentent une population hétérogène et que l’on connaît peu. Cette enquête permettrait de mieux cerner les réalités du quotidien des seniors, leurs besoins, leurs attentes, et d’intervenir auprès des instances représentatives des médecins mais aussi des politiques de santé pour adapter le parcours de soins au vieillissement des personnes atteintes d’une MICI. Pourquoi une enquête ? Comment participer ? Les dernières données EPIMAD mettent en lumière des spécificités chez les plus de 50 ans. Que l’on vive avec une MICI depuis très longtemps, ou que l’on vienne d’être tout juste diagnostiqué, les séniors RDV sur l’Observatoire national des MICI www.observatoire-crohn-rch.fr. Vous pourrez répondre en ligne ou bien télécharger le questionnaire, l’imprimer et le renvoyer à l’afa. L’enquête Sénior : Il est encore temps de participer