chapitre 3: schéma fonctionnel
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chapitre 3: schéma fonctionnel
Asservissements linéaires Schéma fonctionnel CHAPITRE 3: SCHÉMA FONCTIONNEL 3.1 MOTIVATIONS 3.1.1. Représentation visuelle synthétique Un système physique réel peut être décrit par des équations différentielles linéaires à coefficients constants. Il n'est pas facile – face à un système d'équations différentielles – de percevoir les conséquence sur le système du changement d'un paramètre ou d'une grandeur d'entrée: le cerveau humain a tendance à travailler dans ces circonstances de manière séquentielles, équation après équation. Dans le système réel, les interactions sont simultanées. Ce constat a conduit à développer des représentations synthétique des systèmes qui permettent au cerveau humain de percevoir le fonctionnement de manière globale. Pour l'analyse, on décompose le système en sous-systèmes simples Si pour lesquels il existe une relation Gi algébrique, ou différentielle du premier ordre entre une grandeur physique d'entrée xj et une grandeur physique de sortie xk. Le plus souvent, on transforme les équations différentielles par Laplace (annexe 3.A) afin de n'avoir plus que des relations algébriques. Deux modes de représentation sont essentiellement utilisés: le graphe de fluence et le schéma fonctionnel. Dans le graphe de fluence, on représente les grandeurs physiques par des noeuds et les fonctions par des flèches qui ont un noeud de départ et un noeud d'arrivée (fig. 3.1). Si plusieurs flèches arrivent au même noeud, cela signifie que la grandeur physique concernée est obtenue par la somme des deux fonctions représentées par ces flèches. Dans le schéma fonctionnel, on représente les fonctions par des blocs et les grandeurs physiques par des flèches qui les relient (fig. 3.2). Lorsqu'une grandeur physique est obtenue par sommation, on représente un symbole "somme", souvent un cercle. Ce mode de représentation permet de noter aussi les non-linéarités de manière explicite. Considérons un système d'équations différentielles, traduites ou non dans l'espace de Laplace. ü ï ý ï þ x 2 = G1 ( x1 ) + G2 ( x 3 ) x 3 = G3 ( x 2 ) x 4 = G4 ( x 2 ) G4 x2 G1 x1 (3.1) x4 G3 G2 x3 Fig. 3.1 Graphe de fluence. x1 G1 + + Fig. 3.2 Schéma fonctionnel. Jean-Marc Allenbach x2 G4 x4 G3 x3 G2 3–1 030116