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Le Festin
Chorégraphie Claude Brumachon
CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE NANTES
CLAUDE BRUMACHON - BENJAMIN LAMARCHE
23 rue Noire - 44000 Nantes - France
Tél : +33 (0)2 40 93 30 97 - Fax : +33 (0)2 40 93 30 11
[email protected] - www.ccnn-brumachonlamarche.com
N° Licences entrepreneur de spectacles : catégorie 1 : 141601 - catégorie 2 : 141602 - catégorie 3 : 141603
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Le Festin
Pièce pour 18 danseurs
Création du 15 avril au 7 mai 2004 au Centre Chorégraphique National de Nantes
Chorégraphie : Claude Brumachon
Assistant : Benjamin Lamarche
Répétiteur : Vincent Blanc
Interprètes : Grégory Alliot, Claude Brumachon, Steven Chotard, Lise Fassier, Elisabetta
Gareri, Julien Grsovalet, Benjamin Lamarche, Ernest Mandap, Africa Manso Asensio, Julien
Massard, Martin Mauriès, Barbara Sallier-Vasquez, Sabrina Vicari, Cindy Villemin (distribution
en cours)
Lumières : Olivier Tessier
(création et régie)
Musiques : Claudio Monteverdi, Johann Ficher, Josquin Desprez, Henry Purcell,
Philipp Glass...
Bande son (régie) : Erwann Gullemot
Décors
: Jean-Jacques Brumachon et l’atelier de construction du Grand T, Scène
Conventionnée Loire-Atlantique (François Corbal, Magid El Hassouni et Eric Terrien)
Régie générale : Jean-Jacques Brumachon
Durée : 80 minutes
Coproduction : Centre Chorégraphique National de Nantes / Grand T, Scène Conventionnée
Loire-Atlantique / Le Grand Théâtre de Lorient
Remerciements au Ballet de Lorraine (Martine Augsbourger) pour les jupes
Le Centre Chorégraphique National de Nantes est subventionné par le Ministère de la Culture
et de la Communication – DRAC des Pays de la Loire, la Ville de Nantes, le Conseil Régional
des Pays de la Loire et le Conseil Général de Loire-Atlantique. Il reçoit l’aide de CulturesFrance pour certaines de ses tournées à l’étranger.
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Un Festin avec la Maison de la Culture de Loire-Atlantique
Depuis plus de quatre ans maintenant, la Maison de la Culture de Loire-Atlantique accompagne
régulièrement le travail de création du Centre chorégraphique national de Nantes.
Ainsi les spectateurs de l’Espace 44 ont-ils pu découvrir successivement depuis la saison
1999-2000, Hôtel central, Les chemins oubliés, Les Coquelicots sauvages et Boxeurs et
vagabondes.
Avec Le Festin, c’est une nouvelle forme de collaboration que nous inventons. Commandée
avant tout bien sûr par la forme artistique.
C’est donc au studio Jacques Garnier, lieu de travail du Centre chorégraphique, que nous
conduirons les spectateurs de la Maison de la Culture, pour découvrir cette œuvre plus
intime mais tout aussi puissante.
Œuvre qui, grâce à sa forme une fois encore et à la volonté de Claude Brumachon, offrira
aux danseurs l’opportunité devenue très rare de jouer dix-huit représentations de ce
spectacle.
Nous sommes encore une fois très heureux de partager cette nouvelle aventure artistique.
Philippe Coutant
Directeur du Grand T (Scène Conventionnée Loire-Atlantique)
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Un Festin au Grand Théâtre de Lorient
Le « Grand Théâtre » de Lorient est un équipement ouvert récemment (ouverture en avril
2003). Bâtiment emblématique du centre ville, l’architecture lumineuse d’Henri Gaudin
offre une salle de spectacles de 1038 places au plateau technique performant (25m x 15m
minimum de profondeur avec cintres), et un studio de création équivalent au cadre intérieur
de la scène.
Le « Grand Théâtre » s’est inscrit en amont et depuis son ouverture dans une démarche
de soutien à la création, de compagnonnage d’artistes et de compagnies, de diffusion et
d’actions artistiques, dans une volonté constante de travailler à la fois dans le lieu et dans la
ville, un axe particulier de soutien à la danse contemporaine est mis en place. Desrésidences
d’artistes, des parrainages avecdes compagnies chorégraphiques, des temps de rencontre
et de travail avec la population locale sont très régulièrement organisés. Une politique de
structuration de la saison autour d’un accueil dans l’équipement mais aussi dans tous les
lieux symboliques de la Cité est développée.
«Le soutien à la création de « Festin » et la complicité autour du travail du Centre
Chorégraphique National de Nantes codirigé par Claude Brumachon et Benjamin Lamarche
font partie intégrante de la démarche de notre projet, au-delà du plateau de la représentation
comment faire vivre d’autres espaces, d’autres lieux symboliques, comment donner à voir,
sentir, entendre au plus proche les processus de création, le travail de corps et l’ensemble
des énergies qui s’en dégagent. Proposer au public de venir à un dîner où le menu est vivant,
sensible, à portée de mains et de regards, qui invite l’autre à sa table : le spectateur ? le
danseur ? qui mange et quoi ? que va créer cette extrême proximité ? Qui est en face de
soi et à côté ? Quelle intimité entre le spectateur, le danseur va-t-il se créer ? Qu’est-ce
que cela va bouleverser chez chacun ? Quelle distance ou au contraire fusion cela va-t-il
engendrer ?...
Autant de questions que nous allons aborder dans le plaisir de ce festin.»
Josette Joubier,
Directrice du Grand Théâtre de Lorient
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Situation
Invitation à dîner un soir de retrouvailles.
Le public entre dans l’espace, le lieu d’un festin.
Lesconvives s’assoient autour d’une grande table en bois trouée en son milieu en un espace
creux. Placés en vis-à-vis les uns des autres, ils s’observent. Le lieu s’assombrit.
Au cours de la soirée, les danseurs vont évoluer au milieu des spectateurs-convives. Au plus
près de la danse, au plus près de la sueur et des mouvements, de la chair, des membres,
de l’anatomie.Autopsie : l’œil du spectateur est un scalpel au milieu d’un tourbillon de
danseurs et d’images
Pourquoi
Danser l’absurde, l’illogique et le magique.
Je voudrais par ce projet faire jaillir une danse au code inconscient, un code inconnu dont
seul le danseur détient les clefs. Des histoires de peaux, de vibrations sous l’épiderme, de
palpitations cardiaques, de viscères exposés et de gestes abstraits.
Dépasser tout narratif et toute théâtralité pour arriver au squelette de la chorégraphie.
Toucher la matière intime de notre danse et s’immiscer au sein du style de l’écriture
Brumachon-Lamarche.
Le public est immergé au cœur de la matière. Il baigne dans l’impalpable d’une gestuelle
déshabillée de toute narration.
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Le lieu
Je voudrais un lieu vidé de toute substance théâtrale, une situation en éclats, une scène
fracassée. La table gît entre quatre murs d’autant plus isolée qu’elle est grande. Le public
est face au mur, face à son propre mur. Détruire la machine à rêve pour entrer dans sa propre
illusion.
Un lieu quotidien, et de ce quotidien pressant le rêve s’échappe. Les danseurs voyagent dans
un corps où leur histoire existe sans sens. Le public s’envole avec eux vers des situations
abstraites d’où jaillit l’émotionnel décodé.
Le geste comme élaboration d’un autre code, d’un autre rapport au public. La violence soustendue n’est autre que la rébellion contre l’endormissement bourgeois quasi naturel dans le
répétitif du quotidien. Ce quotidien fatal à tous les humains.
Le support
Le Festin crée un monde fait uniquement de cette danse recherchée depuis vingt ans avec
le support de nos corps. Nous aujourd’hui. Le présent, là, maintenant.
La chair de nos corps, nous danseurs, nos os, nos esprits plus proches. La proximité et la
promiscuité.
Trouver l’état de choses. L’artiste comme marchandise prête à être consommée. Viser la
société de consommation. Exploiter l’état de marchandise humaine.
La table est servie et desservie. Mon plat : mon danseur. Les hôtes qui n’ont à manger que
l’énergie brute d’un artiste en pleine action. L’action du don de soi, l’offrande de sa vie, de
son corps, en une multitude d’instants disséqués, mélangés.
L’univers est clos, cru, irréel et voyage dans les ténèbres de notre temps. Jouer sur l’ambiguïté
de l’état de choses. Cet état particulier qui fait l’artiste dans la société.
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Des images
Les danseurs, au centre de la table sont attachés, enroulés ensemble par paquets. On les
lâche — on lâche les artistes — ils courent, bondissent sur la table et interprètent une danse
à plat, crêpes vivantes contre le bois, à la portée physique du spectateur.
Une femme déambule et compte une série de numéros. Une suite de chiffres que le danseur
suit en faisant et en défaisant son mouvement. Une danse à l’endroit et à l’envers, faite et
refaite, écrite et réécrite, faite et défaite.
Des couples enlacés à deux doigts de la foule.
J’imagine la table construite avec une suite de trappes invisibles d’où s’échappent des
parties de corps éclatées.La table expose ; elle laisse apparaître les membres, les visages,
les cheveux en une danse anatomique de têtes,de bras et de pieds. Des morceaux de corps
décousus.
Une danseuse sur pointes passe sous les yeux des spectateurs. Son pied à la loupe.
Des danses s’exécutent sur la table et donnent à comprendre l’immensité du travail accompli : celui des jambes, celui du ventre...
Le public curieux respire avec le danseur. Le spectacle se déroule par phases rapides en des
tableaux successifs qui s’enchevêtrent. Les danseurs communiquent aux quatre coins de la
table, ils rebondissent. L’éclat de leurs sueurs éclabousse le spectateur. La danse devient
palpable en son état de répétition, en son état simple de danse.
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Le fond
On est proche du dévorant et du dévoré. On touche à la nourriture de l’ogre, celle de
l’envie, la pitance de notre grande société qui engloutit tout.
Je voudrais toucher à l’acte inconscient, celui de la projection de soi, celui du fantasme et
puis cette chose qui nous pousse constamment au « faire toujours mieux ».
Étaler le muscle plus près, tout prêt, comme un dîner. Être avec la peau, sous la peau et
sentir la respiration, le souffle, l’haleine !
Sentir — comme on savoure — la qualité du mouvement qui fuse, avec dans les oreilles l’onde
sonore de l’écho du geste qui s’enfuit.
Avec ces hommes et ces femmes qui composent le public, vivre la proximité de la peau qui
attire. Partager le danger du désir. Le danseur s’expose au regard critique de tous, être
vivant parmi les autres, il se donne, corps offert, aux yeux qui l’admirent ou le repoussent.
Et si la main ?
Une certaine notion du beau ou du laid s’extirpe de toute chair, quelque chose d’intérieur
qui se révèle dans le mouvement profond de chacun d’entre nous.
Il n’y a aucune violence dans cette danse-là, il n’y a qu’urgence à faire. C’est cette urgence
créatrice qui crée pour l’œil inhabitué à l’action ce que l’on nomme violence.
Une danse d’action.
Textes de Claude Brumachon
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Claude Brumachon & Benjamin Lamarche
Après une formation aux cours du soir des Beaux-Arts de Rouen, Claude Brumachon découvre
la danse. Il trouve son premier grand engagement aux Ballets de la Cité de Rouen en 1978 où
il reste pendant deux ans, puis travaille avec plusieurs chorégraphes. En 1980, il commence
ses recherches avec Benjamin Lamarche qui deviendra son interprète privilégié et complice
de toutes ses créations. Dès cette époque, il compose ses premières pièces chorégraphiques,
Niverolles Duo du Col (1982), Il y a engoulevents sur la branche d’à côté (1983). Il participe
au concours de Bagnolet avec Atterrissages de corneilles sur l’autoroute du sud qui remporte
trois prix.
La compagnie Claude Brumachon est fondée officiellement en 1984. En quatre ans, le
chorégraphe crée dix pièces dont deux majeures en 1988 : Texane (également primée au
concours de Bagnolet) et Le Piédestal des Vierges qui imposent leur style à une gestuelle
reconnaissable. Elle enchaîne rapidement des séquences de mouvements tranchés, acérés,
découpant le corps et l’espace. La réputation du chorégraphe s’installe. En 1989 émerge
Folie, de nouveau un très grand succès. Sa danse est d’une étonnante virtuosité, poussant à
son apogée les prouesses techniques de chaque danseur pour mieux exprimer une émotion,
un état. Scènes de désirs ou de souffrance, de violence et de sensualité, ses pièces sont des
récits de l’indicible, des miroirs de mondes intérieurs déchaînés, poussés jusqu’au bout de
leur loi.
Chaque jour, sans cesse à l‘écoute des différences, à chaque moment alertes et vigilants,
Claude Brumachon et Benjamin Lamarche, se font chercheurs de mouvements poétiques et
énergiques. Ils créent une danse tour à tour énergique et tourmentée, lyrique et passionnée,
élevée et romantique puis terrestre et lourde de sens.
Des errances de Molière ils font un spectacle lumineux et facétieux en hommage à l’artiste.
De la société de consommation, ils font un Festin charnel et sensuel où la proximité éclate
au visage du spectateur. Bref on l’aura compris Claude et Benjamin créent à partir du corps
pour le corps avec le corps. Dix-huit personnes sur scène, solo, sextet, duos... Leurs danses
sont autant histoire de groupes qui se partagent l’espace de vie, que de solitude face au
monde.
Une recherche autour d’un geste irrationnel qu’ils appellent le geste juste, nécessaire et
non gratuit. Un geste chargé d’une histoire indicible qui devient l’instant-même et dans un
constat, parfois amer, offrir une vision de l’homme dans sa complexité.
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Le Centre Chorégraphique National de Nantes
Claude Brumachon et Benjamin Lamarche dirigent le Centre Chorégraphique National de
Nantes (CCNN) depuis dix-neuf ans et leurs créations ne cessent de croître en nombre, en
vigueur, en impact. Claude Brumachon a signé plus de quatre vingt chorégraphies originales
avec ses propres danseurs, avec des danseurs d’autres ballets français ou étrangers et aussi
avec des enfants. Le plaisir de danser s’associe au partage, aux rencontres avec un large
public dans les théâtres ou parfois dans des lieux insolites (hangars, bains romains, musées...).
La vie de la compagnie est rythmée par les créations et les tournées. La transmission du
répertoire est également importante pour Claude Brumachon et Benjamin Lamarche. Ils
animent des ateliers chorégraphiques et des stages auprès de danseurs professionnels ou
amateurs et organisent régulièrement au CCNN des répétitions publiques, des conférences
ou des rencontres autour de projections vidéos. Il s’agit de sensibiliser un public à la danse
en général et à la danse contemporaine en particulier ; d’éveiller la curiosité de tous et de
susciter des questionnements à l’égard de cet art vivant.
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Pièces créées par Claude Brumachon :
1982
Niverolles, duo du col
1983
Il y a des engoulevents sur la branche d’à côté
Epervière
1984
Atterrissage de corneilles sur l’Autoroute du sud
Nyroca Furie
Le Sirli de Béjaïa (pour le Jeune Ballet de France)
La Tristesse des pingouins dans l’Arctique
1985
Oc le narquois et Oriane l’effraie
1986
Le Roncier où songe l’aimante Pie-Grièche
Vagabond des Bastides
La Dérive des fous à pieds bleus
1987
Attila et Nana, les moineaux friquets
Les Querelles de Harfangs (pour le Jeune Ballet de France)
La Complainte du Gerfaut (pour les élèves du CNDC d’Angers)
1988
Texane
Bricolage Secret (avec la clase de CM1 de l’École Coquibus à Évry)
Le Piédestal des vierges
Les Naufragés (pour les élèves du Laban Center, Londres)
1989
Féline (commande du Groupe de Recherches Chorégraphiques de L’Opéra
de Paris)
Folie
Le Chapelier Travail du chapeau (avec la clase de CM2 de l’École Coquibus à Évry)
1990
L’enfant et les sortilèges (pour l’Opéra de Nantes)
1991
Éclats d’Absinthe
Fauves (présenté dans un hangar nantais pendant les Allumées)
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Pièces créées par Claude Brumachon :
1992
Alice aux pays des Merveilles (avec une classe de CM2 d’une école de la
Géraudière - Nantes)
Les Funambules du Désir (pour le Jeune Ballet de France et le ballet des
Philippines à Manille)
Lame de Fond
Les Indomptés
Vertige
Les déambulations de Lola
1993
Nina ou la voleuse d’esprit (présenté au Musée des Beaux-Arts de Nantes)
Émigrants
Les Amants gris (pour le Conservatoire National Supérieur de Musique et
de Danse de Paris)
1994
Bohèmes Hommes
1995
Les Avalanches
1996
Les Larmes des Dieux (pièce franco-nigériane)
Una Vita (spectacle en extérieur)
Icare
1997
Bohèmes Femmes
Le Magicien d’Oz (avec des enfants de Malakoff)
La Blessure (duo commandé par Marie-Claude Pietragalla)
Les Nuits perdues (commande du Raatikoo Ballet d‘Helsinki)
Los Ruegos (commande chilienne)
Une Aventure Extraordinaire (jeune public)
1998
Dandy
Humains dites-vous !
1999
La fracture de l’âme
Embrasés
Les murailles d’hermine (commande du Ballet du Rhin)
La femme qui voulait parler avec le vent
Les voyageurs d’innocence (pour le Ballet de Marseille)
Absence (commande chilienne)
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Pièces créées par Claude Brumachon :
2000
Hôtel Central
Imprévus ou les porteurs de rêves
Pinocchio (avec la classe de CM2 de l’Ecole Jean-Moulin/Malakoff)
Les Chemins oubliés ou le temps d’un songe (hommage à Jules Verne).
2001
Rebelles
Les Coquelicots Sauvages
2002
Voyages de Gulliver (avec la classe de CM2 de l’Ecole Jean-Moulin/Malakoff)
L’Ombre des Mots (avec la section art dramatique du CNR)
Le Témoin (création franco-tchèque dans le cadre de Bohémia Magica)
2003
Boxeurs et Vagabondes
Écorchés Vifs (présenté au Musée Bourdelle à Paris)
L’héroïne ou la gloire imprudente (Commande du Ballet de Lorraine)
2004
Le Festin
2005
Orphée (opéra dansé présenté au Grand Théâtre de Limoges)
Les Petits Poètes (avec la classe de CM1 de l’Ecole Maison Neuve)
La Mélancolie des Profondeurs (avec l’ensemble vocal A Sei Voci))
2006
Ellipse
2007
Histoire d’Argan le Visionnaire
Silence
Phobos
2008
Androgynes
Le Labyrinthe
2009
Les Explorateurs de Temps
Merveilleux
La Désobéissance, rituel
2010
Liberté
Le Prince de verre
2011
Opulences Tragiques au Musée des Beaux-Arts de Nantes
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Informations pratiques :
Diffusion - production
Benoît Barreault
Telephone +33 (0)2 40 93 39 45
Email. [email protected]
Communication
Anttar Tehami
Tél. +33 (0)2 40 93 31 77
Email : [email protected]
Administration
Francis Sastre
Tél. +33 (0)2 40 93 30 97
Email : [email protected]
Relations publiques
Pauline Talon
Tél. +33 (0)2 40 93 30 97
Email : [email protected]
Répétiteur et responsable pédagogique
Vincent Blanc
Tél. +33 (0)2 40 93 30 97
Email : [email protected]
Technique
Jean-Jacques Brumachon
Tél. +33 (0)2 40 93 30 97
Email : [email protected]
Secrétariat
Roxana Del Castillo
Tél. +33 (0)2 40 93 30 97
Email : [email protected]
Renseignements
Centre Chorégraphique National de Nantes
Claude Brumachon – Benjamin Lamarche
23 rue Noire – 44000 Nantes – France
Tél. +33 (0)2 40 93 30 97 / Fax + 33 (0)2 40 93 30 11
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