Recomposition territoriale et TIC à Castres-Mazamet, France

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Recomposition territoriale et TIC à Castres-Mazamet, France
Networks and Communication Studies
NETCOM, vol. 16, n° 1-2, 2002
p. 43-52
Recomposition territoriale et TIC
à Castres-Mazamet, France
Katia Chiabaut1
Résumé.— Cette communication sur le district d’agglomération de Castres-Mazamet - second pôle
d’activités industrielles dans la région Midi-Pyrénées (France) - tente d’identifier le processus de
transformations spatiales, technologiques et sociales, induites par la mise en œuvre des TIC.
Mots clés.— Acteurs locaux, Développement local, Diffusion, France (Sud-Ouest), Innovation,
Mutations spatiales, Réseaux, Télécommunications
Abstract.— This paper on Castres-Mazamet - second largest pole of industrial activity in the MidiPyrénées Region (France) - attempts to identity the processes of spatial, technological and social
transformation, induced by the integration of ICT.
Keywords.— Innovation, Local development, Territorial actors, Territorial change,
Telecommunications, Networks, Diffusion, France (South-West)
Les réseaux sont caractéristiques de la mise en relation et permettent une
lecture du territoire à l’aide de lignes et de nœuds. Cet article vise à explorer sur un
territoire précis, les retombées variées liées à la mise en œuvre de réseaux et
services de télécommunications. Quels sont les enjeux territoriaux de la société de
l’information ? Nous avons choisi le cas de Castres-Mazamet (Tarn, France),
deuxième pôle industriel de la région Midi-Pyrénées, est en cours d’évolution
rapide avec la mise en place d’importantes infrastructures de réseaux (différentes
applications autour d’une plate-forme numérique).
Les territoires en recomposition, fragilisés économiquement et socialement,
amorcent une politique d’aménagement fondée sur la mise à disposition d’infrastructures de TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) et de
services de télécommunications. Les TIC permettront-elles de contrebalancer les
1. Associée au GERT (Groupe d’Étude Réseaux et Territoires) de l’UMR ESPACE/GEMS. Mail :
[email protected]. Promotion 1999-2000 du DEA Mutations spatiales. Université de Montpellier III. Communication écrite : « Geocyberspace : Building Territories on the Geographical Space of the
21 th Century », IGU Commission on “Communication networks and Telecommunication”, Kwangju,
Rep. Korea, August 8-11, 2000.
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désavantages d’une position géographique qui place certaines collectivités territoriales à l’écart des grands axes de communication traditionnels ? Quel rôle peuvent
effectivement jouer les TIC dans ces tentatives de développement économique en
vue notamment de la dynamisation du tissu industriel ? Le cas de Castres-Mazamet
(Tarn), tout comme celui de la ville de Roanne (Chiabaut, 1999), démontre une
volonté d’utiliser les TIC pour dynamiser l’économie locale. L’année 1998 a marqué
l’ouverture totale à la concurrence du marché des télécommunications, ce qui a
multiplié la présence des opérateurs sur les territoires. Les espaces géographiques
enclavés se situent en marge des marchés. En effet, aujourd’hui, les démarches
suivent des règles de rentabilité. Si les territoires en recomposition économique
cherchent à se positionner vis-à-vis des stratégies liées aux réseaux de télécommunications, ils ne représentent qu’un intérêt second pour les opérateurs. Cela pose
des problèmes d’aménagement du territoire et d’équilibre spatial. C’est pourquoi
les collectivités s’engagent dans des actions d’équipement d’infrastructures de télécommunications et dans des politiques de services interactifs. Elles sont devenues,
comme le souligne Emmanuel Eveno (1997), « des interlocuteurs entre l’État et les
industriels, opérateurs et fournisseurs de services dans les technologies de l’information et de la communication ». Ainsi, les communes, et leurs regroupements,
gèrent les services de proximité et sont souvent très actives dans le développement
d’expériences innovantes. Elles sont, quelquefois, secondées par les conseils généraux, qui mettent en place des politiques de « solidarité ». Pour corriger les déséquilibres territoriaux du département, ceux-ci sont souvent amenés à s’équiper
d’infrastructures de télécommunications. Ici, il faut bien différencier, les différents
« paliers » de la mise en place d’un réseau de télécommunications à l’échelle locale
(infrastructure technique, fournisseurs d’accès au réseau, plate-forme de service ; à
savoir trois éléments essentiels dans une stratégie innovante de développement
local). Les services interactifs proposés représenteront le point crucial de cette
démarche.
Castres-Mazamet est intéressant à cet égard. Le département du Tarn représente 5 758 km2 et une population, en 1995, de : 339 900 habitants. Le solde naturel
demeure négatif malgré un taux annuel moyen d’évolution de 0,12 %. Le Tarn se
situe dans la région Midi-Pyrénées, partagé entre le Massif central et le Bassin aquitain. Castres et Mazamet représentent respectivement 46 877 et 13 337 habitants et
le regroupement intercommunal permet au district d’agglomération de CastresMazamet d’amplifier sa position. Outre l’élevage (ovin, bovin et porcin), les activités concernent l’industrie textile (22 % des emplois, délainage et mégisserie), et la
pharmacie-cosmétique (industrie Pierre Fabre) (Jalabert, 1989). Le chômage et la
faiblesse du secteur tertiaire fragilisent l’économie de territoire ?
Un projet de réseau métropolitain à haut débit a été mis en place afin de
répondre aux enjeux de la société de l’information grâce à l’établissement d’infrastructures (fibres optiques) au service du développement local (accès aux entreprises, organismes publics et à quelque 100 000 habitants). Ce projet a pour but de
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créer une solidarité socio-économique pour le développement local et s’opposerait, ainsi, à la logique technico-économique des inforoutes et à la rhétorique qui
accompagne la mise en place de la société de l’information, fondées sur le principe
de « déterritorialisation » et du dépassement des frontières. Cependant, la mise en
place d’un tel projet concerne des enjeux de politiques publiques, des enjeux
industriels et des besoins potentiels d’acteurs économiques territoriaux et des
populations.
Le département du Tarn a apporté un soutien politique et financier. Il se
mobilise autour des TIC, dans une démarche de service public et d’aide aux entreprises. Thierry Carcenac, président du Conseil général du Tarn, affirme : « il devenait nécessaire d’intégrer les technologies d’information et de communication dans
une démarche d’aménagement du territoire et de développement économique2 ».
La stratégie du département vise à désenclaver les bassins d’emploi et à améliorer
les moyens de communication des acteurs industriels en reliant par une infrastructure à haut débit les boucles locales existantes comme Castres-Mazamet. Il s’agit de
comprendre l’émergence des nouvelles technologies et des projets de telles platesformes numériques au début de leur mise en place dans les territoires en recomposition ; d’identifier les objectifs et les enjeux des acteurs essentiels à la prise de
décision dans cet aménagement territorial ; d’analyser les mutations induites de l’intégration des télécommunication sur ces espaces fragilisés économiquement et
socialement. « Le réseau de télécommunication est à la fois support et contenu,
transformation et représentation de l’information qu’il véhicule », souligne MarieClaude Cassé3. Ainsi, l’intégration des réseaux de télécommunications dans un
territoire en recomposition implique des transformations plurielles entraînant à la
fois de nouveaux maillages territoriaux par la mise en place d’infrastructures et des
réseaux sociaux (Bakis, 1993).
LES PROCESSUS D’ACTEURS : MOTEURS DE LA RECOMPOSITION TERRITORIALE
Les réseaux contribuent au fonctionnement d’un système socio-économique
territorial par le cheminement des flux. En effet, ils permettent la fluidité du travail
qui devient immatériel et crée des applications de télétravail modifiant la distribution des emplois. De plus, les réseaux sociaux représentent un phénomène ancien.
L’homme a besoin de communiquer : ainsi le réseau technique ne fait que
répondre aux besoins des réseaux sociaux. La proximité spatiale nourrit aussi la
communication sociale et apparaît confortée par les moyens de télécommunications permettant des rencontres artificielles. Chaque individu représente alors un
élément essentiel pour le réseau. Par ailleurs, face à l’intégration des techniques
2. In Médiacastres, « Enjeux et Technologies ».
3. Cassé Marie-Claude, dans Encyclopédie de Géographie, p. 1029.
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d’information et de communication, il faut intégrer une culture des réseaux pour
optimiser l’usage de la communication sociale via les télécommunications permettant le développement de nouvelles opportunités économiques. Aussi, au cours de
l’étude réalisée dans le domaine des systèmes sagittaux, faut-il souligner le rôle de
chaque acteur dans la mise en place du processus de recomposition. C’est donc la
société qui va impulser l’émergence des réseaux de télécommunication sur son
territoire, pour améliorer ses communications sociales, mais aussi pour développer
économiquement son tissu local. Quels sont ces acteurs propulseurs ? Comment les
identifier ? Il faut souligner tout d’abord, l’aspect décisionnel dans les relations
sociales. Ce sont tous les acteurs territoriaux des collectivités : commune, département, région, État et Europe. À l’échelle locale, chacun intervient à la fois dans les
législations et dans les prises de décision de la collectivité.
Par conséquent, pour que les réseaux de télécommunications s’intègrent
dans un territoire, il faut que ces acteurs soient volontaires. Une opposition représente un effet de barrière à la diffusion de l’innovation. D’autre part, les acteurs
privés, entreprises et industries, témoignent de la dynamique économique d’un
espace géographique. Aussi, leurs besoins intéressent-ils les acteurs décisionnels et
influencent-ils leur choix. Ainsi, si la ville de Castres n’avait pas tenu compte des
revendications dans le domaine des réseaux de télécommunications de sa principale industrie, Pierre Fabre, elle aurait souffert de sa délocalisation et subirait,
aujourd’hui, une chute de l’activité dans ce domaine. Interviennent aussi, des
acteurs « d’encadrement » : ce sont des organismes économiques ou des milieux
associatifs qui sont les porte-parole des revendications communes, mais représentent aussi l’encadrement soutenant et contrôlant la mise en place de nouvelles stratégies comme l’intégration des réseaux de télécommunications4.
LA PLATE-FORME NUMÉRIQUE DE CASTRES-MAZAMET :
VECTEUR DU DÉVELOPPEMENT LOCAL
L’intégration des réseaux de télécommunications dans les villes de Castres et
Mazamet permet d’identifier la pertinence du choix de ce territoire en recomposition dans notre problématique, en montrant le processus de recomposition et son
importance à travers les modèles de diffusion. Cependant, au-delà de ces analyses,
il faut s’interroger sur le rôle des technologies de l’information et de la communication dans la mise en valeur de l’économie du territoire et le développement local.
Le développement par le bas se nourrit de projets créatifs tels que des innovations
4. Cette organisation sociale apparaît hiérarchisée ; toutefois les télécommunications permettent
un travail commun limitant cette hiérarchie. La communication devient horizontale. En effet, le réseau
métropolitain de la plate-forme de Castres-Mazamet montre des futures applications en Intranet (réseau
numérique interne) permettant de libérer l’information dans un soucis d’ubiquité. Ainsi, l’intégration
des techniques d’information et de communication renforce bien le processus d’acteurs existant et lui
donne les possibilités de stratégies prospectives par la mise en valeur de l’économie du territoire.
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de type télécommunications. Toutefois, certains milieux permettent l’innovation, et
deviennent des milieux innovateurs alors que d’autres se révèlent incapables de
réagir et s’enfoncent progressivement dans le découragement et la marginalisation.
Aussi l’environnement local est-il essentiel. En effet, le contexte historique social,
culturel et politique montre la capacité d’un territoire à dépasser un état donné.
Ainsi, le développement endogène devient pertinent. Il est issu d’un besoin d’information et contribue à la dynamique économique par la volonté d’aménagement
territorial et de recomposition industrielle.
La plate-forme numérique de Castres-Mazamet affirme son implication dans
une stratégie de développement par le bas liée à l’intégration des technologies de
l’information et de la communication. Les télécommunications représentent, ainsi,
un vecteur de développement issu de la volonté des différents acteurs territoriaux.
LES RÉSEAUX DE TÉLÉCOMMUNICATION :
SOURCE DE MUTATION TECHNOLOGIQUE, SOCIALE ET SPATIALE
L’intégration d’un réseau de télécommunications à haut débit sur le bassin
sud du département du Tarn permet pour les villes de Castres et de Mazamet une
certaine recomposition territoriale. Des mutations technologiques apparaissent à
travers les industries locales. Leur connexion au réseau s’intègre dans leur stratégie
de communication et leur permet de développer de nouvelles applications. Ainsi,
l’industrie pharmaceutique Pierre Fabre, présente sur quatorze sites, a pu éviter sa
délocalisation grâce à cette innovation. De même, pour les industries textiles
spécialisées dans le « jacquard » qui établissent des applications virtuelles en trois
dimensions. En outre, de nouvelles applications virtuelles incitent l’intégration
d’activités émergentes. Un centre hospitalier (en projet) a pour objectif de développer des applications de télémédecine.
Ces tendances expriment la détermination des acteurs engagés dans la
mutation des activités grâce aux TIC afin de rompre le relatif isolement local. Elles
donnent l’espoir de voir un jour chaque individu devenir une « tête » potentielle du
réseau d’innovation établi.
Ainsi, les enjeux de l’intégration des technologies de l’information et de la
communication s’insèrent complètement dans des politiques d’aménagement puisqu’ils permettent des mutations territoriales dont les répercussions sont d’ordre
technique, social mais aussi spatial. Le réseau numérique5 est d’abord implanté
autour de la ville de Castres et se diffuse, au sud, vers Mazamet. Le nord du réseau
est donc opérationnel, alors que le sud demeure en cours d’installation. La diffusion de l’innovation a ainsi une direction nord-sud. (ce qui correspond à un stade
5. NDLR. Sur le réseau métropolitain de la plate-forme numérique de Castres-Mazamet
(réseau de télécommunications à hauts débits en fibre optique et du téléport de Castres-Mazamet),
voir le site d’Intermediasud : http://www.e-teleport.net/ et celui de Castres http:///www.villecastres.fr/html/entrep/numerique.htm
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primaire de propagation selon le modèle d’Hagerstrand). Quels sont les effets
spatiaux de la mise en place de ce réseau ? Tout d’abord, nous constatons que la
direction nord-sud de la diffusion de l’innovation renforce la zone d’activité au sud
de la ville de Castres. Cette zone tournée vers le sud, à l’intérieur du bassin industriel du département, et non vers l’ouest en direction de la capitale régionale,
exprime bien une dynamique endogène.
La création, ici, du téléport (zone de télécommunication avancé) et la prévision d’un centre hospitalier, voué à des applications de télémédecine, représentent
des éléments de distinction de mouvements spatiaux induits de ce réseau. Cette
zone d’activité au centre du réseau numérique métropolitain s’est développée
grâce à la mise en place des TIC. Elle se nomme « Le Causse - Espace d’Entreprises »
et comprend des bâtiments d’accueil connectés au réseau haut débit pouvant
accueillir de nombreuses entreprises. L’accueil prévoit également des pépinières
d’entreprises pour les activités en création et en développement. Cela offre un
modèle de regroupement des activités tertiaires tournées vers les technologies de
l’information et de la communication. En effet, le réseau (155 Mbits) en fibre
optique associé au téléport permet de transporter de façon numérique du son, des
données et des images. L’Espace d’Entreprises représente une zone d’activité
offrant une pluralité de services de télécommunications comme l’audiovisuel, la
vidéoconférence, les services en lignes, l’Internet… Des personnes ressources
permettent l’accueil, l’information et l’orientation dans les domaines techniques,
économiques et juridiques. Rien n’empêche d’imaginer – lors de la finalisation du
réseau haut débit – de nouvelles mutations spatiales, sociales ou techniques.
Nous envisageons d’étudier ce terrain et ce projet d’aménagement territorial
innovant autour des réseaux de télécommunications et des TIC, qui constituent ici
un vecteur du développement local. Nous avons l’intention d’élargir la recherche à
cas comparables afin de confronter les résultats et de comprendre les stratégies
d’acteurs, les processus et les enjeux spatiaux en termes de mutations spatiales et
sociales induites par l’intégration des technologies de l’information et de la
communication à une politique dynamique de développement local6.
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6. Nous tenterons de comprendre : les processus d’acteurs et les systèmes d’interaction ; les
mutations spatiales et technologiques induites par l’intégration des réseaux de télécommunication dans
ces territoires longtemps fragilisés et en recomposition ; le développement local directement ou indirectement induit par les réseaux de télécommunication ; les processus de diffusion des innovations.
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Ingénierie, recherche et développement dans le domaine des TIC
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et en automatique) est un établissement public à caractère scientifique
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L’IDATE est l’un des premiers centres de compétence européenne,
spécialisé dans l’analyse des industries de télécommunication,
de l’audiovisuel et de l’informatique
L’Observatoire européen des technologies de communication (OTEC)
propose des études de marché et des sondages sur les utilisations d’Internet.
Ministère de l’Économie, des finances et de l’industrie chargé d’informer
sur les télécommunications, les technologies et les services de l’information
Le Centre européen de la communication sensibilise les collectivités,
les entreprises et les individus à l’importance croissante et durable
des technologies de l’information et de la communication
Le Forum des inforoutes et du multimédia a pour mission de promouvoir
l’industrie des contenus numérisés et des applications interactives. Il édite
un répertoire des intervenants des inforoutes et du multimédia
L’Échangeur est le plus grand centre mondial de formation et de réflexion
sur les nouvelles technologies du commerce, des biens et services.