Programme de salle

Transcription

Programme de salle
Arsenal
LYRIQUE
Concerto Köln
Simone Kermes
Soprano
samedi 31 janvier 2015, 20h
Grande Salle
14–15
© Joerg Strehlau
1h30 + entracte
Simone Kermes : Soprano
Concerto Köln
Violons I :
Mayumi Hirasaki
Monica Waisman
Frauke Pöhl
Wolfgang von Kessinger
Fiona Stevens
Violons II :
Jörg Buschhaus
Maren Ries
Anna von Raußendorff
Elin Eriksson
Frauke Heiwolt
Altos :
Antje Sabinski
Gabrielle Kancachian
Cosima Nieschlag
Violoncelles :
Alexander Scherf
Jan Kunkel
Contrebasses :
Roberto Fernandez
de Larrinoa
Mirjam Wittulski
Hautbois :
Peter Tabori
Kristin Linde
Basson :
Lorenzo Alpert
Clavecin :
Markus Märkl
GEORG FRIEDRICH
HAENDEL
Arrivée de la reine de Saba,
HWV 67 (Solomon, Acte III)
Allegro
Furie terribili, aria d’Armida
en sol mineur HWV 7a
(Rinaldo, Acte I, scène 5, n°8)
Presto furioso - Adagio – Presto
Se pietá di me non senti,
aria de Cleopatra
en fa dièse mineur HWV 17
(Giulio Cesare in Egitto,
Acte II, scène 8, n°29)
Largo
EVARISTO FELICE
DALL’ABACO
Concerto opus 5 n°5
en do majeur, a più
strumenti (c1719)
Allegro - Grave - Allegro assai Rondeau : Allegro
ANTONIO VIVALDI
Gelido in ogni vena
en fa mineur RV 711 (Farnace)
GEORG FRIEDRICH
HAENDEL
Ouverture d’Alcina HWV 34
Piangero, la sorte mia,
aria de Cleopatra, en mi
majeur HWV 17 (Giulio
Cesare in Eggito, Acte III,
scène 3)
Largo - Allegro - Largo
Scoglio d’immota fronte,
aria de Bérénice en ré
majeur HWV 20 (Scipione,
Acte II, scène 8, n°22)
Allegro
FRANCESCO SAVERIO
GEMINIANI
Concerto n°6/II en ré mineur
d'après La Folia de Corelli
op. 5. n°12 (1726), extrait des
12 Concertos in seven parts
Thema - Adagio
ANTONIO VIVALDI
Dopo un’orrida procella,
aria d’Ottone RV 718
en fa majeur (La Griselda)
Larghetto
Allegro molto
Tra le follie, récitatif et
Siam navi all’onde algenti,
aria d’Aminta, en do majeur
(L’Olimpiade RV 725, Acte II,
scène 5)
GEORG FRIEDRICH
HAENDEL
Scherza in mar la navicella,
aria d'Adelaide HWV 26
en la majeur (Lotario, Acte I,
scène 10, n°12)
Allegro ma poco
Allegro
— Entracte —
Luth :
Michael Dücker
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GEORG FRIEDRICH HAENDEL
Arrivée de la reine de Saba, HWV 67
(Solomon, Acte III)
Allegro
Oratorio en trois actes composé en 1748 par Haendel, Solomon relate
la vie du roi biblique Salomon. Le passage ici représenté, l’Arrivée de
la Reine de Saba est sans doute l’un des morceaux les plus connus
d’Haendel. Cet oratorio est avant tout joyeux et festif, donnant la part
belle aux instruments à vent.
Furie terribili, aria d'Armida
en sol mineur HWV 7a
(Rinaldo, Acte I, scène 5, n°8)
Presto furioso - Adagio – Presto
Armida est magicienne et amante d’Argante, Roi d’un Jérusalem
encerclé par les croisés chrétiens. Arrivant sur son char tiré par deux
dragons, elle entame son Furie terribili puissant, inquiétant, comme
l’émanation d’une colère divine.
Furie Terribili !
Circondatemi,
Sequidatemi
Con faci orribili !
Se pietá di me non senti, aria de Cleopatra
en fa dièse mineur HWV 17
(Giulio Cesare in Egitto, Acte II, scène 8, n°29)
Largo
Menacé de mort par Ptolémée et ses hommes, César doit prendre la
fuite, laissant ainsi Cléopâtre seule et tourmentée. La reine prie
longuement pour son amant romain, dans une superbe déploration,
fragile et en même temps mue par la fantastique force de son
désespoir.
Se pietà di me non senti,
Giusto ciel, io morirò.
Tu da' pace a' miei tormenti,
O quest'alma spirerò.
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EVARISTO FELICE DALL’ABACO
Concerto opus 5 n°5 en do majeur,
a più strumenti (c1719)
Allegro - Grave - Allegro assai - Rondeau : Allegro
L’opus 5 n°5 marque une avancée vers l’esthétique des « goûts réunis »
qui fleurissait à l’époque. Le langage devient plus mélodique,
notamment dans l’élégiaque plainte du deuxième mouvement, Grave,
l’effectif incorpore des bois (flûte ou hautbois)… : une intéressante
synthèse entre italianisme et esprit versaillais.
—
ANTONIO VIVALDI
Gelido in ogni vena en fa mineur
RV 711 (Farnace)
Larghetto
Le Roi Pharnace est plongé dans le désespoir et le remord. Vaincu par
le général Pompée, il a ordonné à sa femme de tuer leur fils puis de se
donner la mort afin d’échapper à l’humiliation. Le chant exprime une
douleur intense, un combat intérieur que se livre le Roi coupable,
l’âme défaite. Les premières notes instrumentales ne sont pas sans
rappeler l’Hiver des Quatre Saisons, et c’est tout à propos que Vivaldi
glisse cette référence dans en écho à la complainte glacée du roi.
Gelido in ogni vena
scorrer mi sento il sangue,
l’ombra del figlio esangue
m’ingombra di terror.
E per maggior pia pena,
credo che fui crudele
a un’anima innocente,
al core del mio cor.
Tra le follie, récitatif et Siam navi all’onde
algenti, aria d’Aminta, en do majeur
(L’Olimpiade RV 725, Acte II, scène 5)
Allegro ma poco
« Qui niera que l'amour / de toutes les folies dont le monde est empli, /
est pour chacun la plus folle ?» s’interroge le serviteur Aminta dans
cette aria qui évoque l’instabilité, la velléité d’un cœur amoureux.
La musique, le chant et le texte ne font plus qu’un, emportant le
4
spectateur par vagues irrésistibles : « […] Nos sentiments sont
des vents impétueux, chaque plaisir est un écueil, la vie entière est
une mer. »
Récitatif
Tra le follie diverse
De qual ripieno è il mondo
Chi può negar, che la follia maggiore
In ciascuno non sia quella d’amore ?
Aria
Siam navi all’ onde algenti
Lasciate in abbandono
Impetuosi venti i nostri affetti sono,
Ogni diletto è scoglio,
Tutta la vita un mar.
Ben qual nocchiero in noi
Veglia ragion ma poi
Pur dal’ ondosio orgoglio
Si lascia transportar.
— Entracte —
GEORG FRIEDRICH HAENDEL
Ouverture d’Alcina HWV 34
Alcina, après Orlando et Ariodante, est le troisième opéra de Haendel
inspiré d’Orlando Furioso de l’Arioste. Et l’un des plus beaux, tant
il conjugue à merveille une richesse mélodique admirable et une
tension dramatique indéniable portée par une intrigue d’une absolue
complexité. Haendel réussit à se plier aux impératifs de l’opéra seria
tout en révélant la diversité, l’évolution et la fragilité des différents
personnages.
Piangero, la sorte mia, aria de Cleopatra,
en mi majeur HWV 17
(Giulio Cesare in Eggito, Acte III, scène 3)
Largo - Allegro - Largo
Dans cette aria d’une grande intensité émotive, la Reine Cléopâtre,
vaincue et prisonnière de son frère et adversaire Ptolémée, se lamente
sur son sort dans un chant à la fois doux et déchirant, puis maudit
son frère dans un puissant élan de colère vengeresse.
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Piangerò la sorte mia,
sì crudele e tanto ria
finché vita in petto avrò.
Ma poi morta d'ogn'intorno
il tiranno e notte e giorno
fatta spettro agiterò
Scoglio d’immota fronte, aria de Bérénice
en ré majeur HWV 20
(Scipione, Acte II, scène 8, n°22)
Allegro
Bérénice, devenue prisonnière du général romain Scipion suite à
sa victoire sur Carthage, se compare à un rocher faisant face aux
éléments avec force et assurance. C’est l’occasion parfaite pour
la cantatrice de se lancer dans un véritable feu d’artifice vocal.
Scoglio d’immota fronte
nel torbido elemento
Cima d’eccelso monte
Al tempestar del vento,
E’ negli affetti suoi
Quest’alma amante.
Già data è la mia fè
S’altri la merito
Non lagnisi di me
La sorte gli mancò
In ogni istante.
—
FRANCESCO SAVERIO GEMINIANI
Concerto n°6/II en ré mineur
d’après La Folia de Corelli op. 5. n°12 (1726),
extrait des 12 Concertos in seven parts
Thema - Adagio
Ce concerto est un arrangement par Geminiani de l’œuvre de son
maître en musique, Arcangelo Corelli (1653-1713) auprès duquel
il apprit à jouer du violon.
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ANTONIO VIVALDI
Dopo un’orrida procella, aria d’Ottone
RV 718 en fa majeur
(La Griselda, Acte III, Scène 6)
Allegro molto
Pour La Griselda, Vivaldi avait voulu se mettre au goût des Vénitiens :
du grand spectacle scénique, des chants virtuoses. Il avait même
engagé des castrats, lui qui ne jurait que par les voix naturelles,
pour tenir la dragée haute à ses rivaux napolitains avec des airs
époustouflants. Ceux d’Ottone, le serviteur épris de Griselda, rôle à
l’ambitus inhumain, sont de ceux-là, représentant la partie la plus
ardue de l’opéra.
Dopo un’orrida procella
Splende chiaro il ciel sereno
Che disgombra il nostro seno
Dell’affanno, e del timor.
Cosi suole la fortuna
Vicendevoli con noi
Ristorare i danni suoi
Alternando il suo rigor.
—
GEORG FRIEDRICH HAENDEL
Scherza in mar la navicella, aria d'Adelaide
HWV 26 en la majeur
(Lotario, Acte I, scène 10, n°12)
Allegro
Cette célèbre aria, véritable cascade de vocalises virtuoses, nous donne
à voir et vivre la fureur, l’ardeur, l’opiniâtreté d’une héroïne qui
n’entend pas se laisser vaincre par le sort, comparant la fermeté de sa
volonté à une barque ballottée par les vents, qui navigue sur les flots.
Scherza in mar la navicella
Mentre ride aura seconda :
Ma se poi fier a procella
Turba il Ciel, sconvolge l’onda,
Va perduta a naufragar.
Non cosi questio moi core
Cedera d’un empia sorte
Allo sdegno ed al furore,
Che per anco in faccia a morte
Sa da grande trionfiar.
7
Georg Friedrich Haendel
(1685-1759)
britannique. Ayant perdu la vue en 1752,
il cessera de composer mais improvisera à
l’orgue jusqu’à sa mort, en 1759. Considéré
par les Britanniques comme un musicien
anglais, il fut inhumé à l’abbaye de
Westminster.
Evaristo Felice Dall’Abaco
(1675-1742)
La destinée cosmopolite de ce compositeur
transparaît jusque dans les orthographes
successives de son nom : Händel en
Allemagne, Hendel en Italie, Handel en
Angleterre… Fils d’un barbier chirurgien
et élève de F.W. Zachow, Georg Friedrich,
précoce virtuose de l’orgue, semblait
destiné à la même carrière de musicien
d’église que Jean Sébastien Bach,son exact
contemporain. Il découvre cependant
l’Opéra de Keiser à Hambourg et compose
en 1705 ses premières œuvres lyriques,
Almira et Nero. L’année suivante, il part
pour l’Italie, où il se familiarisera avec
l’opéra seria (son Agrippina obtiendra
un triomphe à Venise), se mesurera avec
Domenico Scarlatti lors d’une mémorable
joute musicale, rencontrera Corelli, écrira
motets, oratorios et cantates.
En 1710 il devient, grâce à l’appui de
Steffani, Kapellmeister de l’Électeur de
Hanovre (futur George 1er d’Angleterre) et
part en 1711 à la conquête de Londres avec
Rinaldo. Après avoir composé durant deux
ans pour la Chapelle du duc de Chandos,
il prend la direction, en 1719, de l’Académie
royale de musique et offre aux Londoniens
de nombreux opéras italiens. À la prospérité
initiale succèdent les difficultés financières.
Haendel s’entête et fonde une seconde
académie en 1728, concurrencée par une
troupe rivale. Le public finit par se lasser
et Haendel se voit dans l’obligation
d’abandonner l’opéra. Après quelques
essais dans les domaines du masque et de
l’ode, il se consacre, à partir de 1739, à
l’oratorio religieux, qu’il adaptera au goût
Né le 12 juillet 1675 à Vérone, Evaristo
Felice Dell’Abaco est un violoniste,
violoncelliste et compositeur de musique
baroque qui a été fortement influencé par
le maître italien Corelli et par son
contemporain Vivaldi. Vivant à Modène
quelques années à partir de 1696,
il s’installe à Munich en 1704 sous la
protection de l’électeur Maximilien
Emmanuel de Bavière dont il devient le
Kapellmeister. En 1705, les remous causés
par la guerre de succession d’Espagne
l’obligent à suivre son maître à Bruxelles,
Mons puis à Compiègne jusqu’en 1715
avant de retourner à Munich en tant que
Konzertmeister, toujours au service de
Maximilien Emmanuel de Bavière.
Probablement élève de Giuseppe
Torelli, il contribue à fixer l’ordre des
pièces de la sonate préclassique.
Son travail de composition s’adresse
principalement à son instrument, le violon.
8
Antonio Vivaldi
Francesco Geminiani
(1678-1741)
(1687-1762)
La vie de Vivaldi a été presque aussi haute
en couleur que sa musique. Fils d’un
violoniste, il a lui-même joué du violon
tout en étudiant la théologie. En 1708, il a
obtenu un poste de professeur à l’Ospedalle
della Pieta, une prestigieuse institution
pour jeunes filles orphelines, ce qui a valu à
ses élèves une renommée internationale.
Il s’est également rapidement fait connaître
comme compositeur ; ses partitions étaient
extrêmement prisées et imitées. En 1713,
les autorités de l’Ospedalle lui commandent
plusieurs œuvres sacrées et il commence à
écrire des opéras pour la scène vénitienne.
Il voyage beaucoup, écrivant des opéras
pour le carnaval de Mantoue et de Rome à
partir de 1723. À Venise, on exigeait de lui
deux concertos par mois. Vivaldi s’associe
rapidement à la chanteuse Anne Giraud,
qui a chanté dans nombre de ses opéras.
En 1737, les rumeurs sur leur liaison et son
refus de dire la messe - parce qu’il avait de
l’asthme - ont entraîné son expulsion de
Ferrare. Après des opéras peu rentables,
il perd peu à peu la faveur du public. Ultime
infortune, il tombe malade et meurt durant
un séjour à Vienne, il y sera enterré dans la
fosse commune.
Celui que l’on appelait le prêtre roux
pour la couleur de ses cheveux laisse
derrière lui une œuvre prolifique : pas loin
de cinquante opéras, des centaines de
concertos, des pièces instrumentales, des
œuvres de musique vocale et sacrée, en tout
plus de 800 productions qui nous sont
connues.
Francesco Geminiani naît en 1687 à Lucca
en Toscane dans une famille de musiciens.
Il reçoit tout d’abord l’enseignement
du violon par son père puis devient
successivement l’élève de Carlo Ambrogio
Lonati à Milan puis d’Arcangelo Corelli
à Rome, et enfin, probablement,
d’Alessandro Scarlatti. Il devient directeur
de l’Orchestre de l’Opéra de Naples à partir
de 1711, puis part pour Londres, dans
l’espoir de s’y créer une situation : cette
ville est en effet devenue à cette époque,
notamment sous l’impulsion de Haendel,
un centre musical de premier plan en
Europe. Sa virtuosité au violon lui fait
rencontrer un grand succès, et il multiplie
les contacts avec l’aristocratie britannique,
il jouera notamment pour le roi George 1er
accompagné à la harpe par Haendel.
Il officie également comme professeur
de renom, théoricien de la musique influent
grâce à ses différentes publications, et
comme talentueux compositeur.
En parallèle de ses activités purement
musicales, Geminiani s’adonne également à
la vente d’art ainsi qu’à la promotion et la
production de spectacles, il ouvre en 1747
la Geminiani Great Room à Londres, qui
regroupe une salle de concerts ainsi qu’une
galerie d’art où il vend à la fois ses propres
tableaux et ceux de maîtres italiens.
À partir de 1759 et jusqu’à sa mort en
1762 à Dublin, il se consacre essentiellement
à l’écriture et la publication d’écrits
théoriques.
9
Simone Kermes
Soprano
W. A. Mozart au Théâtre Tchaïkovski de
Perm.
En 2013/2014, Simone Kermes donne
des concerts en France, Pologne, Autriche et
Australie, ainsi que dans de nombreuses
villes allemandes, dont Berlin, Munich,
Cologne et Leipzig.
Concerto Köln
© Gregor Hohenberg
Simone Kermes a étudié auprès d’Helga
Forner, à la Hochschule für Musik und
Theater « Felix Mendelssohn Bartholdy » de
Leipzig, ville où elle est née, puis fut lauréate
de nombreux concours internationaux.
Elle a interprété sur scène les rôles
de Constance, de la Reine de la nuit,
de Fiordiligi, de Donna Anna, de Giunia,
de Rosalinde, de Lucia di Lammermoor,
de Gilda, d’Ann Truelove, d’Alcina et de
Laodice, à New York, Paris, Lisbonne,
Copenhague, Moscou, Pekin et dans
plusieurs villes allemandes. Elle a donné
quantité de concerts et de récitals à travers
l’Europe, aux États-Unis et au Japon, dans
des salles aussi prestigieuses que le Carnegie
Hall de New York, le Conservatoire de
Moscou ou le Palau de la Música de
Barcelone.
À côté des enregistrements effectués
pour la radio et la télévision, Simone Kermes
a gravé de nombreux CDs. Ses albums ont
reçu plusieurs distinctions internationales,
parmi lesquelles le Jahrespreis der
Deutschen Schallplattenkritik, le Diapason
d’or, le Midem Award, le Choc du Monde de
la Musique et de Recording of the month de
Gramophone. Son récital Colori d’amore lui
valut d’obtenir, en 2011, l’Echo Klassik, dans
la catégorie « Chanteuse de l’année ». Le
journal Abendzeitung München a décerné
l’Étoile de l’année 2012 à Simone Kermes, qui
a par ailleurs été récompensée en avril 2013
par un Masque d’or, important prix culturel
russe, pour son interprétation de Fiordiligi
dans une production de Così fan tutte de
© Harald Hoffmann
Depuis maintenant plus de 25 ans, Concerto
Köln compte parmi les orchestres les plus
renommés spécialisés dans la pratique
d'exécution historique. Dès sa création en
1985, le public et la critique ont été séduits
par cette interprétation musicale si vivante.
L’ensemble est, depuis lors, l’invité régulier
des salles les plus prestigieuses et des plus
grands festivals de par le monde.
De nombreuses tournées, soutenues entre
autres par l’Institut Goethe, ont conduit
Concerto Köln aux États-Unis et en Amérique
latine, en Chine, au Japon et en Corée, en
Israël ainsi que dans la plupart des pays
européens.
Concerto Köln est depuis octobre 2009
partenaire du spécialiste des chaînes hautefidélité MBL. Ce partenariat, qui comprend
des concerts, des apparitions lors de salons
ainsi que d’autres formes de coopération, est
le résultat de buts et d‘idéaux communs :
« Notre philosophie est semblable : Concerto
Köln poursuit au niveau musical les mêmes
buts que nous au niveau de la technique
acoustique : éveiller des émotions chez
10
10
l’auditeur grâce à la perfection de l’ouvrage
et au souffle de la passion. » (MBL)
On peut également citer au nombre
des partenaires de l’orchestre depuis de
nombreuses années le groupe TÜV
Rheinland, ainsi que, depuis 2013, RIMOWA
et le groupe Bauwens.
Concerto Köln a enregistré pour
Deutsche Grammophon, Virgin Classics,
Harmonia Mundi, Teldec, Edel et Capriccio.
Sa discographie regroupe plus de 60 CD, qui
ont été récompensés pour beaucoup par des
prix comme l’Echo Klassik, le Grammy
Award, le Prix de la critique allemande du
Disque, le MIDEM Classical Award, le Choc
du Monde de la Musique, le Diapason
d’Année ou le Diapason d’Or.
Un des signes distinctifs de l’ensemble
est la redécouverte de compositeurs dont la
musique est restée dans l’ombre de l’œuvre
de grands noms. Équilibrer recherche et
pratique musicale est, pour l’orchestre
et son travail musical, une gageure
particulièrement importante.
C’est ainsi que Concerto Köln a contribué
à la renaissance de Joseph Martin Kraus,
d’Evaristo Felice dall’Abaco et, tout
particulièrement, d’Henri-Joseph Rigel, dont
l’enregistrement des Symphonies a reçu en
2009 le prix Echo Klassik et, en 2010, le
MIDEM Classical Award. Concerto Köln a
aussi reçu en 2013 l’Echo Klassik dans la
catégorie « enregistrement 2013 » pour son
CD de l’opéra Artaserse de Leonardo Vinci,
production qui a également été nommée
pour le Grammy Awards.
En 2005, la direction artistique est passée
de Werner Ehrhardt au flûtiste Martin
Sandhoff. Les 1ers violons sont, outre Markus
Hoffmann, Mayumi Hirasaki ou Shusnke
Sato. Cependant, pour des productions à
effectif important, l’ensemble travaille
également avec différents chefs d’orchestre.
Kent Nagano, Pablo Heras-Casado, Ivor
Bolton, Daniel Harding, René Jacobs, Marcus
Creed, Peter Dijkstra, Laurence Equilbey et
Emmanuelle Haïm ont ainsi collaboré avec
Concerto Köln. On compte au nombre des
autres partenaires de Concerto Köln les
artistes suivants : les mezzo-sopranos
Cecilia Bartoli, Vivica Genaux et Waltraud
Meier, les sopranos Simone Kermes, Núria
Rial, Rosemary Joshua et Johannette Zomer,
les contre-ténors Philippe Jaroussky, MaxEmmanuel Cencic, Andreas Scholl, Maarten
Engeltjes, Bejun Mehta et Carlos Mena, les
ténors Werner Güra et Christoph Prégardien,
les pianistes Andreas Staier et Alexandre
Melnikov, les violonistes Midori Seiler et
Giuliano Carmignola, les acteurs Bruno Ganz
et Ulrich Tukur, le chroniqueur humoriste
Harald Schmidt, l’ensemble Sarband ainsi
que les chœurs suivants : le BalthasarNeumann-Chor, les chœurs des radios WDR,
NDR, et celui de la radio bavaroise (BR),
les Petits Chanteurs de Ratisbonne, le RIASKammerchor, Accentus et Arsys de
Bourgogne…
Concerto Köln s’est installé depuis 2005
à Ehrenfeld, un des quartiers de Cologne, où,
à l’initiative de l’ensemble, s’est créé un
Centre de Musique Ancienne. Ce Centre,
soutenu actuellement par la Société
Colonaise de Musique Ancienne (Kölner
Gesellschaft für Alte Musik e.V.), illustre
l’importance de Cologne comme capitale de
la musique ancienne tout en offrant une
structure à ses acteurs. Les nombreux
sponsors comme le Land de Rhénanie-duNord-Westphalie, la Fondation Culturelle du
Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la
ville de Cologne, le groupe TÜV Rheinland,
l’Association des Paysages de Rhénanie
(Landschaftsverband Rheinland), le groupe
Bauwens et la Fondation Rheinenergie pour
la culture, soutiennent cette vision.
Concerto Köln a été nommé
ambassadeur culturel de l’Union
Européenne. Concerto Köln est aussi le
premier ensemble à avoir mis en place
avec succès, à l’échelle mondiale et en
collaboration avec son partenaire de longue
date, le TÜV-Rheinland, le système de
gestion de la qualité suivant la norme ISO
9001.
Traduction : Claire Salièges, Köln
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Bientôt à l’Arsenal
Le Café Baroque
prévu mer. 4 février
est annulé
et remplacé par
un Brunch Baroque,
dim. 1er février.
Mer. 04.02.15 ° 20h
P. Contet & J. Léandre
20 ans de duo
Jeu. 05.02.15 ° 20h
Ven. 06.02.15 ° 20h
Danse
Ballet Preljocaj
Les Nuits, Création 2013
Sam. 07.02.15 ° 20h
Symphonique
Orchestre
Philharmonique
de Luxembourg
Beethoven Project VII
© DR
Jeu. 12.02.15 ° 20h
Symphonique
Deutsche Radio
Philharmonie
Saarbrücken
Kaiserslautern
Beethoven Project VIII
Mer. 25.02.15 ° 20h
Musique de chambre
Quatuor Béla
Beethoven – Bartók –
Combier
Ven. 27.02.15 ° 19h
Jeune Public
F. Poulenc
F. Narboni
Histoires de Babar
+ Exposition
Jusqu’au 19.04.15
France(s) territoire
liquide
G. de Boismenu, A. Bory,
G. Coulon, F. Delangle,
M. Gambin, J. Pleignet
Toute la saison sur
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Direction Générale :
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Déléguée Artistique :
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