Programme de salle
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Programme de salle
Arsenal LYRIQUE Concerto Köln Simone Kermes Soprano samedi 31 janvier 2015, 20h Grande Salle 14–15 © Joerg Strehlau 1h30 + entracte Simone Kermes : Soprano Concerto Köln Violons I : Mayumi Hirasaki Monica Waisman Frauke Pöhl Wolfgang von Kessinger Fiona Stevens Violons II : Jörg Buschhaus Maren Ries Anna von Raußendorff Elin Eriksson Frauke Heiwolt Altos : Antje Sabinski Gabrielle Kancachian Cosima Nieschlag Violoncelles : Alexander Scherf Jan Kunkel Contrebasses : Roberto Fernandez de Larrinoa Mirjam Wittulski Hautbois : Peter Tabori Kristin Linde Basson : Lorenzo Alpert Clavecin : Markus Märkl GEORG FRIEDRICH HAENDEL Arrivée de la reine de Saba, HWV 67 (Solomon, Acte III) Allegro Furie terribili, aria d’Armida en sol mineur HWV 7a (Rinaldo, Acte I, scène 5, n°8) Presto furioso - Adagio – Presto Se pietá di me non senti, aria de Cleopatra en fa dièse mineur HWV 17 (Giulio Cesare in Egitto, Acte II, scène 8, n°29) Largo EVARISTO FELICE DALL’ABACO Concerto opus 5 n°5 en do majeur, a più strumenti (c1719) Allegro - Grave - Allegro assai Rondeau : Allegro ANTONIO VIVALDI Gelido in ogni vena en fa mineur RV 711 (Farnace) GEORG FRIEDRICH HAENDEL Ouverture d’Alcina HWV 34 Piangero, la sorte mia, aria de Cleopatra, en mi majeur HWV 17 (Giulio Cesare in Eggito, Acte III, scène 3) Largo - Allegro - Largo Scoglio d’immota fronte, aria de Bérénice en ré majeur HWV 20 (Scipione, Acte II, scène 8, n°22) Allegro FRANCESCO SAVERIO GEMINIANI Concerto n°6/II en ré mineur d'après La Folia de Corelli op. 5. n°12 (1726), extrait des 12 Concertos in seven parts Thema - Adagio ANTONIO VIVALDI Dopo un’orrida procella, aria d’Ottone RV 718 en fa majeur (La Griselda) Larghetto Allegro molto Tra le follie, récitatif et Siam navi all’onde algenti, aria d’Aminta, en do majeur (L’Olimpiade RV 725, Acte II, scène 5) GEORG FRIEDRICH HAENDEL Scherza in mar la navicella, aria d'Adelaide HWV 26 en la majeur (Lotario, Acte I, scène 10, n°12) Allegro ma poco Allegro — Entracte — Luth : Michael Dücker 2 GEORG FRIEDRICH HAENDEL Arrivée de la reine de Saba, HWV 67 (Solomon, Acte III) Allegro Oratorio en trois actes composé en 1748 par Haendel, Solomon relate la vie du roi biblique Salomon. Le passage ici représenté, l’Arrivée de la Reine de Saba est sans doute l’un des morceaux les plus connus d’Haendel. Cet oratorio est avant tout joyeux et festif, donnant la part belle aux instruments à vent. Furie terribili, aria d'Armida en sol mineur HWV 7a (Rinaldo, Acte I, scène 5, n°8) Presto furioso - Adagio – Presto Armida est magicienne et amante d’Argante, Roi d’un Jérusalem encerclé par les croisés chrétiens. Arrivant sur son char tiré par deux dragons, elle entame son Furie terribili puissant, inquiétant, comme l’émanation d’une colère divine. Furie Terribili ! Circondatemi, Sequidatemi Con faci orribili ! Se pietá di me non senti, aria de Cleopatra en fa dièse mineur HWV 17 (Giulio Cesare in Egitto, Acte II, scène 8, n°29) Largo Menacé de mort par Ptolémée et ses hommes, César doit prendre la fuite, laissant ainsi Cléopâtre seule et tourmentée. La reine prie longuement pour son amant romain, dans une superbe déploration, fragile et en même temps mue par la fantastique force de son désespoir. Se pietà di me non senti, Giusto ciel, io morirò. Tu da' pace a' miei tormenti, O quest'alma spirerò. 3 EVARISTO FELICE DALL’ABACO Concerto opus 5 n°5 en do majeur, a più strumenti (c1719) Allegro - Grave - Allegro assai - Rondeau : Allegro L’opus 5 n°5 marque une avancée vers l’esthétique des « goûts réunis » qui fleurissait à l’époque. Le langage devient plus mélodique, notamment dans l’élégiaque plainte du deuxième mouvement, Grave, l’effectif incorpore des bois (flûte ou hautbois)… : une intéressante synthèse entre italianisme et esprit versaillais. — ANTONIO VIVALDI Gelido in ogni vena en fa mineur RV 711 (Farnace) Larghetto Le Roi Pharnace est plongé dans le désespoir et le remord. Vaincu par le général Pompée, il a ordonné à sa femme de tuer leur fils puis de se donner la mort afin d’échapper à l’humiliation. Le chant exprime une douleur intense, un combat intérieur que se livre le Roi coupable, l’âme défaite. Les premières notes instrumentales ne sont pas sans rappeler l’Hiver des Quatre Saisons, et c’est tout à propos que Vivaldi glisse cette référence dans en écho à la complainte glacée du roi. Gelido in ogni vena scorrer mi sento il sangue, l’ombra del figlio esangue m’ingombra di terror. E per maggior pia pena, credo che fui crudele a un’anima innocente, al core del mio cor. Tra le follie, récitatif et Siam navi all’onde algenti, aria d’Aminta, en do majeur (L’Olimpiade RV 725, Acte II, scène 5) Allegro ma poco « Qui niera que l'amour / de toutes les folies dont le monde est empli, / est pour chacun la plus folle ?» s’interroge le serviteur Aminta dans cette aria qui évoque l’instabilité, la velléité d’un cœur amoureux. La musique, le chant et le texte ne font plus qu’un, emportant le 4 spectateur par vagues irrésistibles : « […] Nos sentiments sont des vents impétueux, chaque plaisir est un écueil, la vie entière est une mer. » Récitatif Tra le follie diverse De qual ripieno è il mondo Chi può negar, che la follia maggiore In ciascuno non sia quella d’amore ? Aria Siam navi all’ onde algenti Lasciate in abbandono Impetuosi venti i nostri affetti sono, Ogni diletto è scoglio, Tutta la vita un mar. Ben qual nocchiero in noi Veglia ragion ma poi Pur dal’ ondosio orgoglio Si lascia transportar. — Entracte — GEORG FRIEDRICH HAENDEL Ouverture d’Alcina HWV 34 Alcina, après Orlando et Ariodante, est le troisième opéra de Haendel inspiré d’Orlando Furioso de l’Arioste. Et l’un des plus beaux, tant il conjugue à merveille une richesse mélodique admirable et une tension dramatique indéniable portée par une intrigue d’une absolue complexité. Haendel réussit à se plier aux impératifs de l’opéra seria tout en révélant la diversité, l’évolution et la fragilité des différents personnages. Piangero, la sorte mia, aria de Cleopatra, en mi majeur HWV 17 (Giulio Cesare in Eggito, Acte III, scène 3) Largo - Allegro - Largo Dans cette aria d’une grande intensité émotive, la Reine Cléopâtre, vaincue et prisonnière de son frère et adversaire Ptolémée, se lamente sur son sort dans un chant à la fois doux et déchirant, puis maudit son frère dans un puissant élan de colère vengeresse. 5 Piangerò la sorte mia, sì crudele e tanto ria finché vita in petto avrò. Ma poi morta d'ogn'intorno il tiranno e notte e giorno fatta spettro agiterò Scoglio d’immota fronte, aria de Bérénice en ré majeur HWV 20 (Scipione, Acte II, scène 8, n°22) Allegro Bérénice, devenue prisonnière du général romain Scipion suite à sa victoire sur Carthage, se compare à un rocher faisant face aux éléments avec force et assurance. C’est l’occasion parfaite pour la cantatrice de se lancer dans un véritable feu d’artifice vocal. Scoglio d’immota fronte nel torbido elemento Cima d’eccelso monte Al tempestar del vento, E’ negli affetti suoi Quest’alma amante. Già data è la mia fè S’altri la merito Non lagnisi di me La sorte gli mancò In ogni istante. — FRANCESCO SAVERIO GEMINIANI Concerto n°6/II en ré mineur d’après La Folia de Corelli op. 5. n°12 (1726), extrait des 12 Concertos in seven parts Thema - Adagio Ce concerto est un arrangement par Geminiani de l’œuvre de son maître en musique, Arcangelo Corelli (1653-1713) auprès duquel il apprit à jouer du violon. 6 ANTONIO VIVALDI Dopo un’orrida procella, aria d’Ottone RV 718 en fa majeur (La Griselda, Acte III, Scène 6) Allegro molto Pour La Griselda, Vivaldi avait voulu se mettre au goût des Vénitiens : du grand spectacle scénique, des chants virtuoses. Il avait même engagé des castrats, lui qui ne jurait que par les voix naturelles, pour tenir la dragée haute à ses rivaux napolitains avec des airs époustouflants. Ceux d’Ottone, le serviteur épris de Griselda, rôle à l’ambitus inhumain, sont de ceux-là, représentant la partie la plus ardue de l’opéra. Dopo un’orrida procella Splende chiaro il ciel sereno Che disgombra il nostro seno Dell’affanno, e del timor. Cosi suole la fortuna Vicendevoli con noi Ristorare i danni suoi Alternando il suo rigor. — GEORG FRIEDRICH HAENDEL Scherza in mar la navicella, aria d'Adelaide HWV 26 en la majeur (Lotario, Acte I, scène 10, n°12) Allegro Cette célèbre aria, véritable cascade de vocalises virtuoses, nous donne à voir et vivre la fureur, l’ardeur, l’opiniâtreté d’une héroïne qui n’entend pas se laisser vaincre par le sort, comparant la fermeté de sa volonté à une barque ballottée par les vents, qui navigue sur les flots. Scherza in mar la navicella Mentre ride aura seconda : Ma se poi fier a procella Turba il Ciel, sconvolge l’onda, Va perduta a naufragar. Non cosi questio moi core Cedera d’un empia sorte Allo sdegno ed al furore, Che per anco in faccia a morte Sa da grande trionfiar. 7 Georg Friedrich Haendel (1685-1759) britannique. Ayant perdu la vue en 1752, il cessera de composer mais improvisera à l’orgue jusqu’à sa mort, en 1759. Considéré par les Britanniques comme un musicien anglais, il fut inhumé à l’abbaye de Westminster. Evaristo Felice Dall’Abaco (1675-1742) La destinée cosmopolite de ce compositeur transparaît jusque dans les orthographes successives de son nom : Händel en Allemagne, Hendel en Italie, Handel en Angleterre… Fils d’un barbier chirurgien et élève de F.W. Zachow, Georg Friedrich, précoce virtuose de l’orgue, semblait destiné à la même carrière de musicien d’église que Jean Sébastien Bach,son exact contemporain. Il découvre cependant l’Opéra de Keiser à Hambourg et compose en 1705 ses premières œuvres lyriques, Almira et Nero. L’année suivante, il part pour l’Italie, où il se familiarisera avec l’opéra seria (son Agrippina obtiendra un triomphe à Venise), se mesurera avec Domenico Scarlatti lors d’une mémorable joute musicale, rencontrera Corelli, écrira motets, oratorios et cantates. En 1710 il devient, grâce à l’appui de Steffani, Kapellmeister de l’Électeur de Hanovre (futur George 1er d’Angleterre) et part en 1711 à la conquête de Londres avec Rinaldo. Après avoir composé durant deux ans pour la Chapelle du duc de Chandos, il prend la direction, en 1719, de l’Académie royale de musique et offre aux Londoniens de nombreux opéras italiens. À la prospérité initiale succèdent les difficultés financières. Haendel s’entête et fonde une seconde académie en 1728, concurrencée par une troupe rivale. Le public finit par se lasser et Haendel se voit dans l’obligation d’abandonner l’opéra. Après quelques essais dans les domaines du masque et de l’ode, il se consacre, à partir de 1739, à l’oratorio religieux, qu’il adaptera au goût Né le 12 juillet 1675 à Vérone, Evaristo Felice Dell’Abaco est un violoniste, violoncelliste et compositeur de musique baroque qui a été fortement influencé par le maître italien Corelli et par son contemporain Vivaldi. Vivant à Modène quelques années à partir de 1696, il s’installe à Munich en 1704 sous la protection de l’électeur Maximilien Emmanuel de Bavière dont il devient le Kapellmeister. En 1705, les remous causés par la guerre de succession d’Espagne l’obligent à suivre son maître à Bruxelles, Mons puis à Compiègne jusqu’en 1715 avant de retourner à Munich en tant que Konzertmeister, toujours au service de Maximilien Emmanuel de Bavière. Probablement élève de Giuseppe Torelli, il contribue à fixer l’ordre des pièces de la sonate préclassique. Son travail de composition s’adresse principalement à son instrument, le violon. 8 Antonio Vivaldi Francesco Geminiani (1678-1741) (1687-1762) La vie de Vivaldi a été presque aussi haute en couleur que sa musique. Fils d’un violoniste, il a lui-même joué du violon tout en étudiant la théologie. En 1708, il a obtenu un poste de professeur à l’Ospedalle della Pieta, une prestigieuse institution pour jeunes filles orphelines, ce qui a valu à ses élèves une renommée internationale. Il s’est également rapidement fait connaître comme compositeur ; ses partitions étaient extrêmement prisées et imitées. En 1713, les autorités de l’Ospedalle lui commandent plusieurs œuvres sacrées et il commence à écrire des opéras pour la scène vénitienne. Il voyage beaucoup, écrivant des opéras pour le carnaval de Mantoue et de Rome à partir de 1723. À Venise, on exigeait de lui deux concertos par mois. Vivaldi s’associe rapidement à la chanteuse Anne Giraud, qui a chanté dans nombre de ses opéras. En 1737, les rumeurs sur leur liaison et son refus de dire la messe - parce qu’il avait de l’asthme - ont entraîné son expulsion de Ferrare. Après des opéras peu rentables, il perd peu à peu la faveur du public. Ultime infortune, il tombe malade et meurt durant un séjour à Vienne, il y sera enterré dans la fosse commune. Celui que l’on appelait le prêtre roux pour la couleur de ses cheveux laisse derrière lui une œuvre prolifique : pas loin de cinquante opéras, des centaines de concertos, des pièces instrumentales, des œuvres de musique vocale et sacrée, en tout plus de 800 productions qui nous sont connues. Francesco Geminiani naît en 1687 à Lucca en Toscane dans une famille de musiciens. Il reçoit tout d’abord l’enseignement du violon par son père puis devient successivement l’élève de Carlo Ambrogio Lonati à Milan puis d’Arcangelo Corelli à Rome, et enfin, probablement, d’Alessandro Scarlatti. Il devient directeur de l’Orchestre de l’Opéra de Naples à partir de 1711, puis part pour Londres, dans l’espoir de s’y créer une situation : cette ville est en effet devenue à cette époque, notamment sous l’impulsion de Haendel, un centre musical de premier plan en Europe. Sa virtuosité au violon lui fait rencontrer un grand succès, et il multiplie les contacts avec l’aristocratie britannique, il jouera notamment pour le roi George 1er accompagné à la harpe par Haendel. Il officie également comme professeur de renom, théoricien de la musique influent grâce à ses différentes publications, et comme talentueux compositeur. En parallèle de ses activités purement musicales, Geminiani s’adonne également à la vente d’art ainsi qu’à la promotion et la production de spectacles, il ouvre en 1747 la Geminiani Great Room à Londres, qui regroupe une salle de concerts ainsi qu’une galerie d’art où il vend à la fois ses propres tableaux et ceux de maîtres italiens. À partir de 1759 et jusqu’à sa mort en 1762 à Dublin, il se consacre essentiellement à l’écriture et la publication d’écrits théoriques. 9 Simone Kermes Soprano W. A. Mozart au Théâtre Tchaïkovski de Perm. En 2013/2014, Simone Kermes donne des concerts en France, Pologne, Autriche et Australie, ainsi que dans de nombreuses villes allemandes, dont Berlin, Munich, Cologne et Leipzig. Concerto Köln © Gregor Hohenberg Simone Kermes a étudié auprès d’Helga Forner, à la Hochschule für Musik und Theater « Felix Mendelssohn Bartholdy » de Leipzig, ville où elle est née, puis fut lauréate de nombreux concours internationaux. Elle a interprété sur scène les rôles de Constance, de la Reine de la nuit, de Fiordiligi, de Donna Anna, de Giunia, de Rosalinde, de Lucia di Lammermoor, de Gilda, d’Ann Truelove, d’Alcina et de Laodice, à New York, Paris, Lisbonne, Copenhague, Moscou, Pekin et dans plusieurs villes allemandes. Elle a donné quantité de concerts et de récitals à travers l’Europe, aux États-Unis et au Japon, dans des salles aussi prestigieuses que le Carnegie Hall de New York, le Conservatoire de Moscou ou le Palau de la Música de Barcelone. À côté des enregistrements effectués pour la radio et la télévision, Simone Kermes a gravé de nombreux CDs. Ses albums ont reçu plusieurs distinctions internationales, parmi lesquelles le Jahrespreis der Deutschen Schallplattenkritik, le Diapason d’or, le Midem Award, le Choc du Monde de la Musique et de Recording of the month de Gramophone. Son récital Colori d’amore lui valut d’obtenir, en 2011, l’Echo Klassik, dans la catégorie « Chanteuse de l’année ». Le journal Abendzeitung München a décerné l’Étoile de l’année 2012 à Simone Kermes, qui a par ailleurs été récompensée en avril 2013 par un Masque d’or, important prix culturel russe, pour son interprétation de Fiordiligi dans une production de Così fan tutte de © Harald Hoffmann Depuis maintenant plus de 25 ans, Concerto Köln compte parmi les orchestres les plus renommés spécialisés dans la pratique d'exécution historique. Dès sa création en 1985, le public et la critique ont été séduits par cette interprétation musicale si vivante. L’ensemble est, depuis lors, l’invité régulier des salles les plus prestigieuses et des plus grands festivals de par le monde. De nombreuses tournées, soutenues entre autres par l’Institut Goethe, ont conduit Concerto Köln aux États-Unis et en Amérique latine, en Chine, au Japon et en Corée, en Israël ainsi que dans la plupart des pays européens. Concerto Köln est depuis octobre 2009 partenaire du spécialiste des chaînes hautefidélité MBL. Ce partenariat, qui comprend des concerts, des apparitions lors de salons ainsi que d’autres formes de coopération, est le résultat de buts et d‘idéaux communs : « Notre philosophie est semblable : Concerto Köln poursuit au niveau musical les mêmes buts que nous au niveau de la technique acoustique : éveiller des émotions chez 10 10 l’auditeur grâce à la perfection de l’ouvrage et au souffle de la passion. » (MBL) On peut également citer au nombre des partenaires de l’orchestre depuis de nombreuses années le groupe TÜV Rheinland, ainsi que, depuis 2013, RIMOWA et le groupe Bauwens. Concerto Köln a enregistré pour Deutsche Grammophon, Virgin Classics, Harmonia Mundi, Teldec, Edel et Capriccio. Sa discographie regroupe plus de 60 CD, qui ont été récompensés pour beaucoup par des prix comme l’Echo Klassik, le Grammy Award, le Prix de la critique allemande du Disque, le MIDEM Classical Award, le Choc du Monde de la Musique, le Diapason d’Année ou le Diapason d’Or. Un des signes distinctifs de l’ensemble est la redécouverte de compositeurs dont la musique est restée dans l’ombre de l’œuvre de grands noms. Équilibrer recherche et pratique musicale est, pour l’orchestre et son travail musical, une gageure particulièrement importante. C’est ainsi que Concerto Köln a contribué à la renaissance de Joseph Martin Kraus, d’Evaristo Felice dall’Abaco et, tout particulièrement, d’Henri-Joseph Rigel, dont l’enregistrement des Symphonies a reçu en 2009 le prix Echo Klassik et, en 2010, le MIDEM Classical Award. Concerto Köln a aussi reçu en 2013 l’Echo Klassik dans la catégorie « enregistrement 2013 » pour son CD de l’opéra Artaserse de Leonardo Vinci, production qui a également été nommée pour le Grammy Awards. En 2005, la direction artistique est passée de Werner Ehrhardt au flûtiste Martin Sandhoff. Les 1ers violons sont, outre Markus Hoffmann, Mayumi Hirasaki ou Shusnke Sato. Cependant, pour des productions à effectif important, l’ensemble travaille également avec différents chefs d’orchestre. Kent Nagano, Pablo Heras-Casado, Ivor Bolton, Daniel Harding, René Jacobs, Marcus Creed, Peter Dijkstra, Laurence Equilbey et Emmanuelle Haïm ont ainsi collaboré avec Concerto Köln. On compte au nombre des autres partenaires de Concerto Köln les artistes suivants : les mezzo-sopranos Cecilia Bartoli, Vivica Genaux et Waltraud Meier, les sopranos Simone Kermes, Núria Rial, Rosemary Joshua et Johannette Zomer, les contre-ténors Philippe Jaroussky, MaxEmmanuel Cencic, Andreas Scholl, Maarten Engeltjes, Bejun Mehta et Carlos Mena, les ténors Werner Güra et Christoph Prégardien, les pianistes Andreas Staier et Alexandre Melnikov, les violonistes Midori Seiler et Giuliano Carmignola, les acteurs Bruno Ganz et Ulrich Tukur, le chroniqueur humoriste Harald Schmidt, l’ensemble Sarband ainsi que les chœurs suivants : le BalthasarNeumann-Chor, les chœurs des radios WDR, NDR, et celui de la radio bavaroise (BR), les Petits Chanteurs de Ratisbonne, le RIASKammerchor, Accentus et Arsys de Bourgogne… Concerto Köln s’est installé depuis 2005 à Ehrenfeld, un des quartiers de Cologne, où, à l’initiative de l’ensemble, s’est créé un Centre de Musique Ancienne. Ce Centre, soutenu actuellement par la Société Colonaise de Musique Ancienne (Kölner Gesellschaft für Alte Musik e.V.), illustre l’importance de Cologne comme capitale de la musique ancienne tout en offrant une structure à ses acteurs. Les nombreux sponsors comme le Land de Rhénanie-duNord-Westphalie, la Fondation Culturelle du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la ville de Cologne, le groupe TÜV Rheinland, l’Association des Paysages de Rhénanie (Landschaftsverband Rheinland), le groupe Bauwens et la Fondation Rheinenergie pour la culture, soutiennent cette vision. Concerto Köln a été nommé ambassadeur culturel de l’Union Européenne. Concerto Köln est aussi le premier ensemble à avoir mis en place avec succès, à l’échelle mondiale et en collaboration avec son partenaire de longue date, le TÜV-Rheinland, le système de gestion de la qualité suivant la norme ISO 9001. Traduction : Claire Salièges, Köln 11 11 Bientôt à l’Arsenal Le Café Baroque prévu mer. 4 février est annulé et remplacé par un Brunch Baroque, dim. 1er février. Mer. 04.02.15 ° 20h P. Contet & J. Léandre 20 ans de duo Jeu. 05.02.15 ° 20h Ven. 06.02.15 ° 20h Danse Ballet Preljocaj Les Nuits, Création 2013 Sam. 07.02.15 ° 20h Symphonique Orchestre Philharmonique de Luxembourg Beethoven Project VII © DR Jeu. 12.02.15 ° 20h Symphonique Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern Beethoven Project VIII Mer. 25.02.15 ° 20h Musique de chambre Quatuor Béla Beethoven – Bartók – Combier Ven. 27.02.15 ° 19h Jeune Public F. Poulenc F. Narboni Histoires de Babar + Exposition Jusqu’au 19.04.15 France(s) territoire liquide G. de Boismenu, A. Bory, G. Coulon, F. Delangle, M. Gambin, J. Pleignet Toute la saison sur www.arsenal-metz.fr Arsenal Metz en Scènes Direction Générale : Jean-François Ramon Déléguée Artistique : Michèle Paradon 3 avenue Ney, F-57000 Metz T. bill. : +33 (0)3 87 74 16 16 T. adm. : +33 (0)3 87 39 92 00 12