Etude FCI de la transition metal-isolant dans des systemes model

Etude FCI de la transition métal-isolant dans des systèmes modèles
V. Vetere et S.Evangelisti
Laboratoire de Chimie et Physique Quantique, Université P. Sabatier Toulouse, France
A. Monari et G.L Bendazzoli
Dipartimento di Chimica Fisica ed Inorganica, Univeristà Bologna, Italia
Une étude FCI de la transition métal-isolant pour des systèmes modèles, en particulier des
chaines linéaires de LiN et BeN est présentée. Cette transition peut être mise en évidence en
variant la distance Me-Me. En effet, pour un système métallique, une augmentation de la
distance Me-Me produit une transition vers un état isolant [1].
Généralement, ces transitions Métal-Isolant sont étudiées en utilisant des Hamiltoniens de
type Hubbard, même si récemment une étude ab-initio est apparue dans la littérature [2].
En utilisant un approche FCI, il est possible de représenter la fonction d’onde avec une grande
flexibilité et d’obtenir des résultats très précis qui peuvent être utilisés pour calibrer d’autres
approches moins précises mais applicables à des systèmes de taille plus importante.
La transition Métal-Isolant a été mise en évidence en étudiant les variations du gap HOMOLUMO, de la polarisabilité électronique et du tenseur de localisation
[3]
en fonction de la
distance Li-Li ou Be-Be. Pour un système infini, la transition MI correspond à une divergence
de la polarisabilité et du tenseur de localisation et à un gap HOMO-LUMO qui tend vers
zéro. Pour un système de taille finie, la transition MI correspond à un minimum du gap
HOMO-LUMO et à un maximum de la polarisabilité et du tenseur de localisation.
[1] F.Gebhard, The Mott Metal-Insulator Transition : Models and Methods (Taylor-Francis
1990)
[2] B.Paulus, K.Rosciszewski, P. Fulde, H. Stoll; Phys.Rev, B, 68, 235115 (2003)
[3] R.Resta, J.Chem. Phys. 124, 104104, (2006)