benjamin sabatier

BENJAMIN SABATIER
DU 16 MARS AU 3 AVRIL 2011
Pour débuter la série d’artiste de «L’Explosition !», Ma Première Galerie présente un clin
d’œil, un post-scriptum d’une histoire écrite après celle d’une belle rencontre
avec Keith Haring.
Tous les jours de 10h à 20h - Entrée Libre
BENJAMIN SABATIER
«POST-SCRIPTUM»
Le petit garçon au côté de Keith Haring au 24h
du Mans, c’est lui. Benjamin Sabatier garde
de cette rencontre un souvenir inoubliable qui se
retrouve aujourd’hui à travers toute son œuvre.
Son leitmotiv se trouve dans la lignée de ses maitres
à penser : Keith Haring, Andy Warhol, ces artistes
américains des années 80 qui critiquaient la société
de consommation naissante. À sa manière, Benjamin
Sabatier produit des œuvres qui remettent en cause
et questionnent des notions économiques, sociales
et artistiques à l’heure de la consommation de masse.
En 2001, il fonde une entreprise artistique : IBK
(International Benjamin Kit) en référence aux
multinationales comme IKEA, mais aussi clin d’œil
au célèbre bleu IKB de Yves Klein.
Keith Haring et Benjamin Sabatier enfant en 1984
Les œuvres qu’il produit sous ce label sont le reflet
de l’absurdité de la consommation d’aujourd’hui.
IBK’s box en est la figure emblématique en remettant
en cause l’importance du packaging : déclencheur
de l’acte d’achat, celui-ci n’a pourtant aucune valeur
puisque c’est son contenu que l’on garde.
Comme Keith Haring qui l’avait invité à participer
à quelques unes de ses œuvres, Benjamin Sabatier
entraîne le spectateur à prendre part au processus
de création. Sensible à la démocratisation de l’art,
le slogan « Be it yourself » de son entreprise
artistique IBK, invite en effet à faire appel à l’artiste
qui sommeille en chacun de nous. Ses œuvres
sont conçues avec des matériaux de notre
quotidien : emballage, blister, rouleaux de papier
adhésif, des clous, des journaux, ce qui les rendent
accessibles à tous.
IBK’s box © Benjamin Sabatier
LA FILLEULE : LOR-K
© LOR-K
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Née en 1987, Lor-K trouve très vite un échapatoire
d’une scolarité difficile à travers la pratique
artistique. Elle invente un univers très coloré,
inspiré des œuvres des street-artistes qu’elle croise
dans la rue. Son univers évolue et interroge les
aspects matérialistes de notre société. À travers la
photographie, la sculpture, les performances ou les
instalations, elle place le spectateur face à son reflet,
une identité construite d’objets et de marques.
6/10