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Décembre 2016 Fonds / Bourse AGEFI Luxembourg 27 L’espoir d’une accélération conjoncturelle après l’élection de Trump mène aux nouveaux records des bourses américaines Augmentation du taux des fonds fédéraux aux USA attendue à la mi-décembre L ’annonce du futur président des Etats-Unis, Donald Trump, de vouloir relancer l’activité conjoncturelle par des réductions d’impôts et des investissements publics a fait naître les espoirs d’une accélération de l’économie américaine en 2017 auprès des investisseurs. Actuellement, les statistiques conjoncturelles continuent de pointer vers une croissance stable et modérée. C’est ce qu’affirment Guy Wagner (cf. portrait), chief investment officer de BLI - Banque de Luxembourg Investments, et son équipe, dans leur analyse mensuelle, les ‘Highlights’. Conformément aux attentes, le Comité monétaire de la Réserve fédérale américaine a laissé inchangés les taux directeurs lors de sa réunion début novembre. «Compte tenu des commentaires des responsables monétaires depuis lors, il est quasiment sûr que le taux des fonds fédéraux sera augmenté de 25 points de base lors de la dernière réunion de l’année à la midécembre», pense l’économiste luxembourgeois. L’annonce du futur président des Etats-Unis, Donald Trump, de vouloir relancer l’activité conjoncturelle par des réductions d’impôts et des investissements publics a fait naître les espoirs d’une accélération de l’économie américaine en 2017. Actuellement, les statistiques conjoncturelles continuent de pointer vers une croissance stable et modérée. «En Europe, les indicateurs d’activité restent fermes, reflétant le caractère étonnamment résistant de l’économie européenne malgré les nombreuses incertitudes politiques», affirme Guy Wagner, chief investment officer et administrateur-directeur de la société de gestion BLI - Banque de Luxembourg Investments. «Au Japon, la période de stagnation semble se prolonger. En Chine, les efforts des autorités publiques pour freiner la hausse des prix immobiliers dans les grandes agglomérations devraient progressivement peser sur l’activité conjoncturelle.» En Europe, le président de la Banque centrale Mario Draghi devrait donner en décembre des précisions supplémentaires quant à la suite du programme d’assouplissement monétaire quantitatif qui est censé prendre fin en mars 2017. Augmentation significative des taux obligataires En novembre, les taux obligataires se sont considérablement tendus. Suite à l’élection de Donald Trump comme futur président américain, les acteurs financiers semblent anticiper une relance de l’activité économique et une reprise de l’inflation aux Etats-Unis. Ainsi, le rendement du bon du trésor américain à 10 ans a fini le mois au niveau le plus élevé depuis le début de l’année. Dans la zone euro, les rendements obligataires ont progressé en Allemagne, en Italie et en Espagne. Guy Wagner : «Le caractère violent de la réaction des marchés obligataires à l’élection de Donald Trump, la faiblesse des pressions inflationnistes actuelles et les perspectives de ralentissement de l’économie américaine à court terme ne plaident pas pour une poursuite de la remontée des taux d’intérêt à long terme.» Après l’élection de Donald Trump : le S&P 500 à la hausse En novembre, la bourse américaine a réagi favorablement à l’élection de Donald Trump comme futur président des Etats-Unis, propulsant le S&P 500 vers un nouveau record historique. Malgré la force du dollar, l’indice phare des actions américaines a progressé de 3,4% sur l’ensemble du mois. Dans les autres régions, les principaux indices – après prise en compte des effets de change – ont moins bougé. «La caractéristique commune à toutes les régions a été la rotation sectorielle qui a été particulièrement violente. Les actions traditionnellement considérées comme défensives (comme les valeurs alimentaires) ont fortement souffert alors que les entreprises financières et cycliques se sont considérablement appréciées. Il reste à voir dans quelle mesure Donald Trump pourra satisfaire les attentes des investisseurs qui semblent le considérer dorénavant comme le sauveur de l’économie américaine alors qu’il a été considéré jusqu’au jour des élections présidentielles comme un candidat inacceptable», conclut Guy Wagner. La gestion d'actifs continue son ascension malgré les turbulences L e Brexit et l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis représentent des chocs politiques inattendus. Malgré tout, le secteur de la gestion d'actifs se porte bien. Ces bouleversements ont constitué la toile de fond de la conférence européenne Asset and Wealth Management, organisée par PwC les 10 et 11 novembre derniers à Londres. Plus de 600 professionnels étaient présents. Le secteur de la gestion d’actifs doit faire face à des enjeux de taille : taux d’intérêt au plus bas, croissance économique molle, nouveaux modèles d’investissements en faveur de fonds alternatifs, nouvelles technologies et règlementations tous azimuts. Pourtant, le secteur continue son ascension. Selon PwC, le total des actifs sous gestion pourrait s’élever à 112.000 milliards de dollars d'ici 2020. Le monde opère sa mue sur fond de Brexit et de nouvelle présidence américaine. L'industrie de la gestion d’actifs doit répondre à ces changements sismiques, qui sont désormais de mise. Le changement est particulièrement important pour Londres à l’issue du vote du 23 juin dernier qui menace de couper les grands secteurs d'activité des marchés de l'UE en cas de «hard Brexit». Le secteur de la gestion d'actifs, tout comme l'industrie financière dans son ensemble, tient la barre pour reconquérir ses titres de noblesse. Elle doit également repenser la pertinence de ses services et adopter une vision à long terme. Les ETF, c’est-à-dire des OPCVM indiciels cotés sur les marchés réglementés, remportent un franc succès aux États-Unis et en Europe à la faveur de frais de gestion bas. L’ensemble des acteurs de la conférence de PwC se sont accordés sur la nécessité de créer de nouveaux modèles de tarification, à l’instar du secteur alternatif dont les frais se basent sur le rendement des fonds. Le crowdlending: Un rendement attractif accessible à tous me prêtent en moyenne 4.000 € par dossier. Ils diversifient leurs placements et se créent un portefeuille qui s’élève en moyenne à 20.000 €.» déclare Frédéric Lévy Morelle, fondateur et CEO de Look&Fin. Un placement alternatif et innovant Par Frédéric LÉVY MORELLE, CEO, Look&Fin * L e crowdlending, littéralement «le prêt par la foule», permet à des particuliers de prêter leur épargne directement à des PME qui sont à la recherche de fonds pour financer leurs développements. Outre le fait d’investir dans l’économie réelle, les prêteurs bénéficient de rendements annuels entre 5% et 10% l’an. Sur la plateforme de crowdlending belgo-française Look&Fin - pionnier et leader sur son marché - le rendement réalisé s’élève à 8,4% et la maturité des prêts varient de 6 à 60 mois maximum. Commencer à prêter est simple et accessible à tous : il suffit généralement de s’inscrire sur la plateforme; l’inscription est gratuite sans droits d’entrée ni frais de gestion. «Les prêteurs peuvent directement faire travailler leur épargne en investissant dans les PME de leur choix, tout en disposant d’un rendement attractif. Les membres inscrits sur notre platefor- Intérêt pour les PME Le crowdlending s’adresse plus particulièrement aux PME qui disposent d’un historique commercial, qui réalisent un chiffre d’affaire supérieur à 1 million € et qui sont rentables. Celles-ci ont recourt à ce mode de financement alternatif car, contrairement au crédit bancaire, elles obtiennent les fonds rapidement et elles n’ont aucune garantie à octroyer. Le crowdlending facilite ainsi souvent l’obtention d’un financement bancaire complémentaire. «Les PME financées sur Look&Fin en 2016 ont en moyenne récoltés 250.000 € en un délai moyen de 4 minutes ! Par ailleurs près de 70% des entreprises que nous avons financées ont obtenu un crédit bancaire en complément du prêt participatif que nous avons structuré pour elles. Plus qu’un mode de financement alternatif, le crowdlending constitue ainsi un formidable outil pour rendre une entreprise «banquable» et lui donner (ou re-donner) accès au crédit bancaire» ajoute Frédéric Lévy Morelle. Quel(s) risque(s) pour les investisseur ? Le crowdlending offre un rendement très alléchant mais demeure un investissement à risque (le capital n’étant pas garanti) : il est donc essentiel de diversifier son portefeuille en prêtant à un maximum d’entreprises afin de minimiser l’impact d’éventuels défauts. Ainsi il est recommandé aux prêteurs de suivre les 3 conseils suivants : 1. Prêter à minimum 15 dossiers : plus les prêts sont répartis sur un nombre important de dossiers plus le risque est minimisé. 2. Ne pas prêter plus de 10% de son portefeuille sur un seul dossier : une exposition trop importante sur un dossier accroît le risque de perte. 3. Répartir ses prêts selon les classes de risques : plus le dossier est risqué plus le taux d’intérêt sera élevé. Les plateformes de crowdlending travaillent souvent avec une classification des risques qu’il leur est propre et qui permet aux prêteurs de panacher le risque de leur portefeuille en fonction de leur profil d’investisseur. Enfin, il est également important de se renseigner un minimum sur la plateforme chez qui on s’apprête à investir. Un indicateur révélateur du sérieux de ce type d’acteur est son taux de défaut à mettre en parallèle avec son ancienneté, car si la plateforme a été lancée il y a quelques mois, il sera plus difficile d’apprécier la qualité de ses dossiers dans la durée. A titre d’exemple, le taux de défaut sur la plateforme Look&Fin est aujourd’hui inférieur à 0,8% après plus de 4 années d’existence. Un marché en forte croissance Le crowdlending est un marché en pleine expansion. Il s’élevait à 24 milliards de dollars en 2015 avec une croissance annuelle de 100%. Jusqu’à il y a peu, ce mode de financement présentait une connotation essentiellement locale ou concernait des niches de secteurs. Un mouvement plus global est enclenché, désormais les plateformes développent une dimension européenne ; des PME belges ou françaises se financent auprès de particuliers résidant aux PaysBas, au Luxembourg ou encore en Suisse. * www.lookandfin.com HSBC GLOBAL ASSET MANAGEMENT 16, Boulevard d'Avranches, L-1160, Luxembourg HSBC GLOBAL INVESTMENT FUNDS Australia’s institutional investors get easier access to Luxembourg UCITS T he Association of the Luxembourg Fund Industry (ALFI) has announced that it has successfully negotiated an exemption from the obligation to hold an Australian financial services (AFS) licence to provide financial services in Australia. The exemption applies to Chapter 15 Management Companies and UCITS SelfManaged SICAV regulated by the Luxembourg financial supervisory authority Commission de Surveillance du Secteur Financier(CSSF). This relief will enable Australia's institutional investors, including superannuation funds, to get easier access to Luxembourg UCITS. As a rule, a foreign financial services provider (FFSP) needs to hold an Australian financial services (AFS) licence to provide financial services in Australia, unless relief is granted. The Australian Securities and Investments Commission (ASIC) can exempt a foreign financial services provider from this requirement on the twofold condition that the financial services are provided to wholesale (institutional) clients only and that these financial services are regulated by an overseas regulatory authority. The regulatory regime overseen by the relevant overseas regulatory authority needs to be 'sufficiently equivalent' to the Australian regulatory regime and effective cooperation arrangements must also exist before relief is granted. ASIC and the CSSF have signed such an MoU on mutual cooperation and the exchange of information related to the supervision of regulated entities in September 2013. An application for a licence relief has to be made through an industry association, such as ALFI, for a group of FFSPs regulated by a particular overseas regulatory authority. When granted, the relief will then apply to all these financial services providers. In this case, the relief will cover all CSSF regulated Chapter 15 Management Companies and UCITS Self-Managed SICAV. Welcoming this development, ALFI Chairman Denise Voss explains that ALFI has launched the negotiations on behalf of its members in light of their growing interest to do business with Australian institutional players. "This relief is a further step in strengthening the relations between our two financial centres", Denise Voss says. " ALFI is currently planning a roadshow to Australia next March. We intend to organise seminars in Sydney and Melbourne and will travel with a delegation from our member firms. It will be a good occasion for Luxembourg and Australian players to meet and build even stronger relations." Date: 12/12/16 CURRENCY BID OFFER BASE CURRENCY TOTAL NAV Asia ex Japan Equity Asia ex Japan Equity Asia ex Japan Equity Smaller Companies Asia Pac ex Jap Eq High Dividend Cap Asia Pac ex Jap Eq High Dividend Dist Brazil Equity Cap Brazil Equity Dist Chinese Equity Eco Scale Idx Gbl Equity Eco Scale Idx Japan Equity Eco Scale Idx US Equity European Equity Global Emerging Markets Equity Hong Kong Equity Indian Equity UK Equity EUR* 44,133 46,578 EUR* 16,684 17,608 EUR* 50,883 53,701 USD* 20,756 21,906 USD* 15,849 16,727 USD* 17,110 18,058 USD* 15,953 16,837 USD* 77,977 82,297 EUR* 30,728 32,430 EUR* 9,903 10,451 EUR* 40,068 42,288 EUR* 37,857 39,954 EUR* 12,326 13,008 USD* 109,031 115,071 EUR* 138,714 146,399 GBP* 30,505 32,195 108 103 204,43 9 911 977,87 114 008 564,89 28 930 144,75 30 601 978,70 179 054 326,10 143 111 150,95 991 383 821,98 19 091 470,61 1 739 393 336,83 54 387 504,30 46 000 203,02 22 762 059,88 148 775 168,97 1 017 008 399,67 14 327 211,15 USD EUR USD USD USD USD USD USD USD JPY USD EUR USD USD USD GBP BOND FUNDS Global Bond Global Emerging Markets Bond US Dollar Bond EUR* USD* USD* 12,276 18,797 10,574 12,956 19,838 11,160 15 811 397,11 USD 37 231 404,01 USD 17 518 110,54 USD CLASS "E" SHARE Asia ex Japan Equity Eco Scale Idx Japan Equity European Equity Global Emerging Markets Equity EUR* EUR* EUR* EUR* 43,317 9,829 37,762 11,832 45,717 10,373 39,854 12,487 32 439,56 709 074,81 27 225 033,88 131 981,70 USD JPY EUR USD HSBC AMANAH FUNDS HSBC Amanah Global Equity USD* 9,257 9,770 56 740 125,83 USD * Please note that the prices in these sub-funds are available in additional currencies For further information please contact Dealing Department Tel: + 352 26 05 95 53 Fax: + 352 24 60 95 00