1216K Agefi 26-29_0511 Agefi 10-13

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Décembre 2016
Fonds / Bourse
AGEFI Luxembourg 27
L’espoir d’une accélération conjoncturelle après l’élection de
Trump mène aux nouveaux records des bourses américaines
Augmentation du taux des
fonds fédéraux aux USA
attendue à la mi-décembre
L
’annonce du futur président
des Etats-Unis, Donald
Trump, de vouloir relancer l’activité conjoncturelle par
des réductions d’impôts et
des investissements publics a
fait naître les espoirs d’une
accélération de l’économie
américaine en 2017 auprès des
investisseurs. Actuellement,
les statistiques conjoncturelles
continuent de pointer vers une
croissance stable et modérée.
C’est ce qu’affirment Guy
Wagner (cf. portrait), chief investment officer de BLI - Banque de
Luxembourg Investments, et son
équipe, dans leur analyse
mensuelle, les
‘Highlights’.
Conformément aux attentes, le
Comité monétaire de la Réserve
fédérale américaine a laissé
inchangés les taux directeurs
lors de sa réunion début
novembre. «Compte tenu des
commentaires des responsables monétaires depuis lors, il
est quasiment sûr que le taux des
fonds fédéraux sera augmenté de
25 points de base lors de la dernière
réunion de l’année à la midécembre», pense l’économiste luxembourgeois.
L’annonce du futur président des Etats-Unis, Donald
Trump, de vouloir relancer
l’activité conjoncturelle par
des réductions d’impôts et des
investissements publics a fait naître
les espoirs d’une accélération de l’économie américaine en 2017. Actuellement, les
statistiques conjoncturelles continuent de pointer
vers une croissance stable et modérée.
«En Europe, les indicateurs d’activité restent fermes,
reflétant le caractère étonnamment résistant de l’économie européenne malgré les nombreuses incertitudes politiques», affirme Guy Wagner, chief
investment officer et administrateur-directeur de la
société de gestion BLI - Banque de Luxembourg
Investments. «Au Japon, la période de stagnation
semble se prolonger. En Chine, les efforts des autorités publiques pour freiner la hausse des prix
immobiliers dans les grandes agglomérations
devraient progressivement peser sur l’activité
conjoncturelle.»
En Europe, le président de la
Banque centrale Mario Draghi
devrait donner
en décembre des
précisions supplémentaires quant à la
suite du programme
d’assouplissement
monétaire quantitatif
qui est censé prendre fin
en mars 2017.
Augmentation significative
des taux obligataires
En novembre, les taux obligataires se sont considérablement tendus. Suite à l’élection de Donald
Trump comme futur président américain, les
acteurs financiers semblent anticiper une relance
de l’activité économique et une reprise de l’inflation
aux Etats-Unis. Ainsi, le rendement du bon du trésor américain à 10 ans a fini le mois au niveau le
plus élevé depuis le début de l’année. Dans la zone
euro, les rendements obligataires ont progressé en
Allemagne, en Italie et en Espagne. Guy Wagner :
«Le caractère violent de la réaction des marchés
obligataires à l’élection de Donald Trump, la faiblesse des pressions inflationnistes actuelles et les
perspectives de ralentissement de l’économie américaine à court terme ne plaident pas pour une
poursuite de la remontée des taux d’intérêt à long
terme.»
Après l’élection de Donald Trump :
le S&P 500 à la hausse
En novembre, la bourse américaine a réagi favorablement à l’élection de Donald Trump comme
futur président des Etats-Unis, propulsant le S&P
500 vers un nouveau record historique. Malgré la
force du dollar, l’indice phare des actions américaines a progressé de 3,4% sur l’ensemble du mois.
Dans les autres régions, les principaux indices –
après prise en compte des effets de change – ont
moins bougé.
«La caractéristique commune à toutes les régions a
été la rotation sectorielle qui a été particulièrement
violente. Les actions traditionnellement considérées
comme défensives (comme les valeurs alimentaires) ont fortement souffert alors que les entreprises financières et cycliques se sont considérablement appréciées. Il reste à voir dans quelle mesure
Donald Trump pourra satisfaire les attentes des
investisseurs qui semblent le considérer dorénavant comme le sauveur de l’économie américaine
alors qu’il a été considéré jusqu’au jour des élections
présidentielles comme un candidat inacceptable»,
conclut Guy Wagner.
La gestion d'actifs continue son
ascension malgré les turbulences
L
e Brexit et l'élection de Donald Trump
à la présidence des États-Unis représentent des chocs politiques inattendus. Malgré tout, le secteur de la gestion
d'actifs se porte bien. Ces bouleversements
ont constitué la toile de fond de la conférence européenne Asset and Wealth
Management, organisée par PwC les 10 et
11 novembre derniers à Londres. Plus de
600 professionnels étaient présents.
Le secteur de la gestion d’actifs doit faire face à des
enjeux de taille : taux d’intérêt au plus bas, croissance économique molle, nouveaux modèles d’investissements en faveur de fonds alternatifs, nouvelles technologies et règlementations tous azimuts.
Pourtant, le secteur continue son ascension. Selon
PwC, le total des actifs sous gestion pourrait s’élever
à 112.000 milliards de dollars d'ici 2020. Le monde
opère sa mue sur fond de Brexit et de nouvelle présidence américaine. L'industrie de la gestion d’actifs
doit répondre à ces changements sismiques, qui
sont désormais de mise. Le changement est particulièrement important pour Londres à l’issue du
vote du 23 juin dernier qui menace de couper les
grands secteurs d'activité des marchés de l'UE en cas
de «hard Brexit».
Le secteur de la gestion d'actifs, tout comme l'industrie financière dans son ensemble, tient la barre pour
reconquérir ses titres de noblesse. Elle doit également repenser la pertinence de ses services et adopter une vision à long terme. Les ETF, c’est-à-dire des
OPCVM indiciels cotés sur les marchés réglementés,
remportent un franc succès aux États-Unis et en
Europe à la faveur de frais de gestion bas.
L’ensemble des acteurs de la conférence de PwC se
sont accordés sur la nécessité de créer de nouveaux
modèles de tarification, à l’instar du secteur alternatif dont les frais se basent sur le rendement des fonds.
Le crowdlending: Un rendement attractif accessible à tous
me prêtent en moyenne 4.000 € par dossier. Ils diversifient leurs placements et se créent un portefeuille qui s’élève en moyenne à 20.000 €.» déclare Frédéric Lévy
Morelle, fondateur et CEO de Look&Fin.
Un placement alternatif et innovant
Par Frédéric LÉVY MORELLE, CEO, Look&Fin *
L
e crowdlending, littéralement «le prêt
par la foule», permet à des particuliers de prêter leur épargne directement à des PME qui sont à la recherche de
fonds pour financer leurs développements.
Outre le fait d’investir dans l’économie
réelle, les prêteurs bénéficient de rendements annuels entre 5% et 10% l’an. Sur la
plateforme de crowdlending belgo-française Look&Fin - pionnier et leader sur son
marché - le rendement réalisé s’élève à
8,4% et la maturité des prêts varient de 6 à
60 mois maximum.
Commencer à prêter est simple et accessible à
tous : il suffit généralement de s’inscrire sur la
plateforme; l’inscription est gratuite sans droits
d’entrée ni frais de gestion. «Les prêteurs peuvent
directement faire travailler leur épargne en investissant
dans les PME de leur choix, tout en disposant d’un rendement attractif. Les membres inscrits sur notre platefor-
Intérêt pour les PME
Le crowdlending s’adresse plus particulièrement
aux PME qui disposent d’un historique commercial, qui réalisent un chiffre d’affaire supérieur à 1
million € et qui sont rentables. Celles-ci ont recourt
à ce mode de financement alternatif car, contrairement au crédit bancaire, elles obtiennent les fonds
rapidement et elles n’ont aucune garantie à
octroyer. Le crowdlending facilite ainsi souvent
l’obtention d’un financement bancaire complémentaire.
«Les PME financées sur Look&Fin en 2016 ont en
moyenne récoltés 250.000 € en un délai moyen de 4
minutes ! Par ailleurs près de 70% des entreprises que
nous avons financées ont obtenu un crédit bancaire en
complément du prêt participatif que nous avons structuré pour elles. Plus qu’un mode de financement alternatif, le crowdlending constitue ainsi un formidable outil
pour rendre une entreprise «banquable» et lui donner (ou
re-donner) accès au crédit bancaire» ajoute Frédéric
Lévy Morelle.
Quel(s) risque(s) pour les investisseur ?
Le crowdlending offre un rendement très alléchant
mais demeure un investissement à risque (le capital n’étant pas garanti) : il est donc essentiel de
diversifier son portefeuille en prêtant à un maximum d’entreprises afin de minimiser l’impact d’éventuels défauts. Ainsi il est recommandé aux prêteurs de suivre les 3 conseils suivants :
1. Prêter à minimum 15 dossiers : plus les prêts
sont répartis sur un nombre important de dossiers
plus le risque est minimisé.
2. Ne pas prêter plus de 10% de son portefeuille
sur un seul dossier : une exposition trop importante sur un dossier accroît le risque de perte.
3. Répartir ses prêts selon les classes de risques :
plus le dossier est risqué plus le taux d’intérêt sera
élevé. Les plateformes de crowdlending travaillent
souvent avec une classification des risques qu’il
leur est propre et qui permet aux prêteurs de panacher le risque de leur portefeuille en fonction de
leur profil d’investisseur.
Enfin, il est également important
de se renseigner un minimum
sur la plateforme chez qui on
s’apprête à investir. Un indicateur révélateur du sérieux de ce
type d’acteur est son taux de défaut à mettre en
parallèle avec son ancienneté, car si la plateforme a
été lancée il y a quelques mois, il sera plus difficile
d’apprécier la qualité de ses dossiers dans la durée.
A titre d’exemple, le taux de défaut sur la plateforme Look&Fin est aujourd’hui inférieur à 0,8%
après plus de 4 années d’existence.
Un marché en forte croissance
Le crowdlending est un marché en pleine expansion. Il s’élevait à 24 milliards de dollars en 2015 avec
une croissance annuelle de 100%. Jusqu’à il y a peu,
ce mode de financement présentait une connotation
essentiellement locale ou concernait des niches de
secteurs. Un mouvement plus global est enclenché,
désormais les plateformes développent une dimension européenne ; des PME belges ou françaises se
financent auprès de particuliers résidant aux PaysBas, au Luxembourg ou encore en Suisse.
* www.lookandfin.com
HSBC GLOBAL ASSET MANAGEMENT
16, Boulevard d'Avranches, L-1160, Luxembourg
HSBC GLOBAL INVESTMENT FUNDS
Australia’s institutional investors get
easier access to Luxembourg UCITS
T
he Association of the
Luxembourg Fund Industry
(ALFI) has announced that it
has successfully negotiated an exemption from the obligation to hold an
Australian financial services (AFS)
licence to provide financial services in
Australia.
The exemption applies to Chapter 15
Management Companies and UCITS SelfManaged SICAV regulated by the
Luxembourg financial supervisory authority
Commission de Surveillance du Secteur
Financier(CSSF). This relief will enable
Australia's institutional investors, including
superannuation funds, to get easier access to
Luxembourg UCITS. As a rule, a foreign
financial services provider (FFSP) needs to
hold an Australian financial services (AFS)
licence to provide financial services in
Australia, unless relief is granted. The
Australian Securities and Investments
Commission (ASIC) can exempt a foreign
financial services provider from this requirement on the twofold condition that the financial services are provided to wholesale (institutional) clients only and that these financial
services are regulated by an overseas regulatory authority. The regulatory regime overseen by the relevant overseas regulatory
authority needs to be 'sufficiently equivalent'
to the Australian regulatory regime and effective cooperation arrangements must also exist
before relief is granted.
ASIC and the CSSF have signed such an
MoU on mutual cooperation and the exchange of information related to the supervision of
regulated entities in September 2013. An
application for a licence relief has to be made
through an industry association, such as
ALFI, for a group of FFSPs regulated by a
particular overseas regulatory authority.
When granted, the relief will then apply to all
these financial services providers. In this case,
the relief will cover all CSSF regulated
Chapter 15 Management Companies and
UCITS Self-Managed SICAV. Welcoming this
development, ALFI Chairman Denise Voss
explains that ALFI has launched the negotiations on behalf of its members in light of their
growing interest to do business with
Australian institutional players.
"This relief is a further step in strengthening
the relations between our two financial
centres", Denise Voss says. " ALFI is currently
planning a roadshow to Australia next
March. We intend to organise seminars in
Sydney and Melbourne and will travel with
a delegation from our member firms. It will
be a good occasion for Luxembourg and
Australian players to meet and build even
stronger relations."
Date: 12/12/16
CURRENCY
BID
OFFER
BASE CURRENCY
TOTAL NAV
Asia ex Japan Equity
Asia ex Japan Equity
Asia ex Japan Equity Smaller Companies
Asia Pac ex Jap Eq High Dividend Cap
Asia Pac ex Jap Eq High Dividend Dist
Brazil Equity Cap
Brazil Equity Dist
Chinese Equity
Eco Scale Idx Gbl Equity
Eco Scale Idx Japan Equity
Eco Scale Idx US Equity
European Equity
Global Emerging Markets Equity
Hong Kong Equity
Indian Equity
UK Equity
EUR* 44,133 46,578
EUR* 16,684 17,608
EUR* 50,883 53,701
USD* 20,756 21,906
USD* 15,849 16,727
USD* 17,110 18,058
USD* 15,953 16,837
USD* 77,977 82,297
EUR* 30,728 32,430
EUR*
9,903 10,451
EUR* 40,068 42,288
EUR* 37,857 39,954
EUR* 12,326 13,008
USD* 109,031 115,071
EUR* 138,714 146,399
GBP*
30,505 32,195
108 103 204,43
9 911 977,87
114 008 564,89
28 930 144,75
30 601 978,70
179 054 326,10
143 111 150,95
991 383 821,98
19 091 470,61
1 739 393 336,83
54 387 504,30
46 000 203,02
22 762 059,88
148 775 168,97
1 017 008 399,67
14 327 211,15
USD
EUR
USD
USD
USD
USD
USD
USD
USD
JPY
USD
EUR
USD
USD
USD
GBP
BOND FUNDS
Global Bond
Global Emerging Markets Bond
US Dollar Bond
EUR*
USD*
USD*
12,276
18,797
10,574
12,956
19,838
11,160
15 811 397,11 USD
37 231 404,01 USD
17 518 110,54 USD
CLASS "E" SHARE
Asia ex Japan Equity
Eco Scale Idx Japan Equity
European Equity
Global Emerging Markets Equity
EUR*
EUR*
EUR*
EUR*
43,317
9,829
37,762
11,832
45,717
10,373
39,854
12,487
32 439,56
709 074,81
27 225 033,88
131 981,70
USD
JPY
EUR
USD
HSBC AMANAH FUNDS
HSBC Amanah Global Equity
USD*
9,257
9,770
56 740 125,83
USD
* Please note that the prices in these sub-funds are available in additional currencies
For further information please contact
Dealing Department
Tel: + 352 26 05 95 53
Fax: + 352 24 60 95 00