a vendre - FFMC 66
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R.E.A.G.I.R. ET I.D.S.R. : VIVES INQUIETUDES FEDERATION FRANCAISE DES MOTARDS EN COLERE Délégation Départementale des Pyrénées Orientales Impulsé par l’Etat, le programme R.E.A.G.I.R. ((RÉAGIR PAR DES ENQUÊTES SUR LES ACCIDENTS GRAVES ET PAR DES INITIATIVES POUR Y REMÉDIER ) a pour but de rechercher les causes des accidents graves ou mortels par des enquêtes et d’apporter des solutions pour éviter que ces accidents se reproduisent. Ces enquêtes et ces propositions sont faites par les I.D.S.R. (Inspecteurs Départementaux de Sécurité Routière) issus de l’administration, des collectivités locales et d’associations impliquées dans la lutte contre l’insécurité routière. La FFMC compte plusieurs IDSR. Ceux-ci, grâce à leur connaissance du milieu et de la pratique moto, apportent un avis éclairé tant il est vrai qu’en matière d’accidentologie motarde, un grand nombre d’à priori circule. Leur engagement dépasse la réalisation des enquêtes : ils s’impliquent fortement dans les actions de prévention, d’éducation et de communication (émissions radio, campagnes de sensibilisation ou de formation ... ) Aujourd’hui, le rôle des I.D.S.R. est remis en question. REAGIR est scindé en deux programmes : - ECPA (Enquêtes Comprendre Pour Agir) qui reprend le volet enquête sur les accidents ; le choix des enquêtes sera laissé au Préfet ; F.F.M.C. 66 1, avenue Ribère - 66000 PERPIGNAN http://ffmc66.free.fr Tél. : 04 68 54 12 18 E-mail : [email protected] -AGIR, avec des IDSR qui deviennent des intervenants départementaux de sécurité routière. Non seulement, ils ne participent plus aux enquêtes mais ils perdent l’initiative des actions de sécurité routière puisqu’elles sont décidées par un document général d’orientation. Par ailleurs, ils sont acculés à cautionner et relayer la politique de sécurité routière de l’Etat en s’engageant, à travers une charte, à respecter les règles de circulation et à adhérer aux grands principes de la lutte contre l’insécurité routière. Janvier 2005 N° 42 Ceux d’entre vous qui reçoivent le Caillou dans la flaque ont pu lire que le nombre d’adhérents avait augmenté au plan national de plusieurs centaines en 2004. Dans notre antenne c’est 12 nouveaux membres qui nous ont rejoint, courant décembre. L’autosatisfaction n’étant pas de mise vu l’actualité (voir les menaces qui pèsent sur les I.D.S.R. et toujours la mesure d’allumage des feux), il faut continuer à se mobiliser. Au cours de ses dernières Journées de Travail, la FFMC s’est interrogé : - Rester pour éviter d’avoir des experts incompétents et dire clairement ce que l’on ne veut pas cautionner. Dans ce cas doit-on signer la charte ? - Partir et mener nos propres enquêtes, créer notre commission d’experts, choisir nos actions de sécurité routière, travailler avec les préfectures sans les IDSR (intervention dans les collèges…) ? Pour cela, un premier geste, ADHÉRER. Vous avez reçu par mail un bulletin d’adhésion, faites-le circuler autour de vous et n’hésitez pas à le remplir ! C’est un geste simple et efficace, plus nombreux nous serons et mieux nous réussirons à défendre la moto. Ces questions seront débattues au sein d’une commission spécifique. A suivre... MOTOPHOBIE Entre l’usine OMYA et Salses, planqué derrière une haie de cyprès, les jumelles à la main, un flic. Sur la route deux motards, l’aiguille du compteur sur 90 km/h (si, si), rien à dire. Cinq cents mètres plus loin, sur le côté un second flic. Contre toute attente puisque aucun excès de vitesse n’a été constaté, il démarre après avoir poussé le vice à laisser de l’avance aux deux motards. Au loin, son phare. Il ne remonte pas sur les motards, il surveille leur comportement sur quelques centaines de mètres. Rien à reprocher, il les remonte alors, les dépasse : ni plaques d’immat, ni distance de sécurité ne lui échappent. La prise n’étant pas bonne, il fait demi -tour, laissant deux motards médusés. Les automobilistes sur la route à ce moment-là n’ont pas eu droit au même traitement de faveur. Conclusion : Sans même commettre de faute, il suffit parfois d’être motard pour qu’on cherche à tout prix à nous coincer. Ghislaine A VENDRE BMW R 850RT année 2001, 61 000kms, poignées chauffantes, top case, sacoches même couleur que la moto (vert bm) aucun problème mécanique, batterie neuve. Michel au * 04 68 38 12 11 (bureau) * 04 68 21 88 27 (dom.) * 06 72 77 16 02 Par économie, l’abonnement à la boîte postale est résilié. Désormais, le courrier devra être adressé à l’adresse indiquée. C’est l’adresse de la Mutuelle des Motards. Pour vos courriers déjà partis, pas de souci, un suivi est assuré par les services postaux pendant 6 mois. FFMC66 1, avenue Ribère 66000 PERPIGNAN Ce changement d’adresse n’a bien sûr aucune conséquence sur le lieu habituel de nos réunions, chemin de La Llabanère. A G E N D A 21 janvier Permanence Place de Catalogne - Perpignan - 21 h 00 6 février Balade de solidarité pour Alexandra - Rendez-vous au Paris-Barcelone à Perpignan à partir de 9 h 00 (voir ci-dessous) 19 et 20 Février Occas’ du 2 roues à Saint Jean Pla de Corts 26 février Conseil de Région à Port-de-Bouc (13) 16 mars Assemblée régionale Mutuelle des Motards (sociétaires invités par courrier) Et vos réunions des 1er mercredis du mois au Local Nord et permanences des 3èmes vendredis du mois place de Catalogne Appel à la solidarité motarde Un copain motard a sa fille adolescente gravement malade qui doit subir d’importants et coûteux examens médicaux dans des centres hospitaliers hautement spécialisés en neurologie. Ces examens sont nécessaires avant toute tentative d’intervention chirurgicale et seuls deux centres en France ont la compétence en ce domaine, à Marseille et à Lille. Notre copain sait déjà que selon le diagnostic à venir et si Alexandra est opérable, cela ne pourra se faire qu’à Lille, sinon, il devra envisager l’opération aux Etats-Unis, plus avancés en neuro-chirurgie. Les parents d’Alexandra, qui vont accompagner leur fille dans les jours qui viennent, vont avoir beaucoup de difficultés pour financer leurs déplacements et hébergements, et seront peut-être confrontés à une situation critique s’il faut envisager l’opération aux Etats-Unis car dans ce cas il n’y aurait même pas de prise en charge médicale pour Alexandra. L’association « Aider Alexandra » - 2, rue des Eucalyptus – 66270 Le Soler – en recueillant vos dons peut participer à la guérison d’Alexandra. Une balade avec participation est organisée dimanche 6 février (rendez- vous au Paris-Barcelone, face gare SNCF à Perpignan, à partir de 9 h 00). Les dons comme la participation à la balade sont libres. La solidarité appelle à donner, bien sûr, mais aussi à parler de la situation d’Alexandra autour de vous pour aider au maximum la famille. Sanctions pour excès de vitesse : nouvelle donne Jusqu’à présent, tous les excès de vitesse inférieurs à 50 km/h étaient punis de la même amende : 135 € (ou 90 € pour paiement sous 15 jours). Désormais, le décret du 6 décembre 2004 distingue les dépassements inférieurs à 20 km/h. Sur une route où la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h, l’excès de vitesse inférieur à 20 km/h vous coûtera 68 € (ou 45 pour paiement rapide). Le retrait d’un point à votre permis est maintenu. Attention, si vous commettez un excès de vitesse toujours inférieur à 20 km/h mais dans une zone où la vitesse maximale autorisée est limitée à 50 km/h ou moins (en ville), la nouvelle mesure ne joue pas et vous paierez comme avant 135 € (ou 90). Ce même décret introduit un nouvel article (R413-14-1) dans le Code de la route qui sanctionne lourdement les excès de vitesse à partir de 50 km/h. L’amende ne bouge pas (1500 €) mais le nombre de points retirés passe désormais de 4 à 6. Le juge peut assortir cette sanction de peines complémentaires : * suspension du permis pour 3 ans maxi, avec là aussi un changement notable : en vous retirant 6 points, ce type d’excès se retrouve au même rang que la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, infractions pour lesquelles le législateur a récemment supprimé toute possibilité d’aménagement de la période de suspension du permis (permis blanc, autorisation pour raison professionnelle, sursis partiel) ; donc, plus d’aménagement possible de la suspension du permis en cas d’excès de vitesse, * confiscation du véhicule (si vous en êtes propriétaire), sanction nouvelle dans le sens où elle s’applique dès le premier excès (auparavant, il fallait récidiver pour voir son véhicule confisqué), * interdiction de conduire d’autres véhicules à moteur, * stage de sensibilisation à la sécurité routière (à vos frais). Pour les permis jeunes conducteurs dotés de 6 points pendant 3 ans, un seul excès de vitesse de 50 km/h et plus et le permis est remis à la Préfecture avec impossibilité de demander un nouveau permis avant 6 mois. DE LA B.D. A LA REALITE, c’est confirmé, çà marche : Remy Heitz n’était pas dans la voiture jeudi 30 décembre 2004. Rémy Heitz a obtenu la condamnation du journal Auto Plus pour diffamation. Le directeur de l’hebdo s’est vu infliger une amende de 1500 € tandis que le journaliste a écopé de 1000 € d’amende. Rappel des faits : lors de l’inauguration du premier radar en Région Parisienne, le 27 octobre 2003, les journalistes d’Auto Plus s’étaient amusés, avec un radar, à contrôler la vitesse des voitures des personnalités venues pour cette cérémonie : Sarkozy, de Robien et Heitz. A l’époque, les journalistes d’Auto Plus avaient constaté que nos décideurs étaient loin de respecter le code de la route puisqu’ils étaient tous au dessus de la limitation de 70 km/h !! Cette contradiction entre les déclarations du «sécuritairement correct» de nos édiles et les faits n’a pas eu l’heur de plaire au délégué interministériel, qui s’est borné à affirmer qu’il ne se trouvait pas dans sa voiture. C’est donc sur ses affirmations que Remy Heitz a fait condamner le journal Auto Plus. Au moins ce dernier n’a pas cherché à rejeter la faute sur son chauffeur, comme Perben. Mais comment Heitz s’est-il rendu à cette inauguration ? Le mystère demeure complet..... Motomag A l’initiative de l’ACEM (Association des Constructeurs européens de Motocycles) et pour la première fois, une enquête a été menée sur les causes des accidents de 2 roues pendant deux ans (1999-2000) sur des régions -tests de cinq pays européens avec le soutien de la Commission européenne et d’associations d'usagers. 921 cas d’accidents ont été reconstitués pour connaître enfin leur cause et les résultats analysés constituent l’étude MAIDS (In-depth Investigation of Motorcycle Accidents – Etude approfondie sur les accidents en motocycles - http://maids.acembike.org/) Plusieurs types de facteurs sont identifiés : les facteurs humains, très largement majoritaires (87,5%), les facteurs techniques, extrêmement rares (0,7%), les facteurs environnementaux (7,7%) et les défaillances diverses (4,1%). En remettant les pendules à l’heure, cette étude est intéressante à plus d’un titre : D’une part, elle contre la politique de non sens du gouvernement, pour les raisons suivantes (certaines ont été abordées pendant la permanence du 17 décembre) : Facteur aggravant en cas de chute, la vitesse n’est pas un facteur déterminant dans les accidents de moto. Dans 75% des cas, l’allure du deux-roues au moment du choc était en effet égale ou inférieure à 50 km/h. "Les excès de vitesse n'ont contribué à l'accident que dans quelques cas isolés", confirme l'étude. Seuls 5,4% des accidents sont dus à une vitesse supérieure ou égale à 100 km/h. La moitié des accidents entre un deux-roues motorisé et une voiture est due à une erreur de l'automobiliste (qui dans 70% des cas n'a pas vu le deux-roues ; je vous renvoie à la mesure d’allumage pour tous des feux le jour). Infractions au code de la route dans 8% des cas pour les motards et 18 % des cas pour les automobilistes. Pourquoi donc cette obstination de nos gouvernants à diaboliser la moto et cette mise à l’index systématique de quelques excités ? Contrairement à certaines idées reçues, aucun lien n’est établi entre la cylindrée et le risque d’accident. Seuls les cyclos de moins de 50 cc sont très légèrement en surnombre tandis que les motos de 750 à 1000 cc et au-delà sont plutôt sous-représentées. On pense au projet de permis européen dont la principale modification concernerait le renforcement de l’accès progressif aux motos les plus puissantes, en portant l'âge minimum à 24 ans. Mieux vaudrait un permis qui reconnaît l'importance du comportement et enseigne la perception des dangers et les pratiques pour les éviter. * * * D’autre part, elle a des conséquences sur notre position. Classiquement, beaucoup de nos revendications concernent le danger pour le motard d’une route mal conçue ou mal entretenue (ce sont nos actions de bombage). Or l’étude MAIDS dit que le mauvais état de la chaussée est en cause dans 3,6% des cas ; les rails-guillotine causent des blessures au motard dans 6% des cas. Un risque relativement faible (même s’il n’est pas à négliger). Le lien ponctuel entre l’aménagement défectueux et le risque pour le motard n’est peut-être plus à faire systématiquement. Mieux vaudrait peut-être accroître nos efforts pour un meilleur partage de la route, en réclamant un niveau égal de sécurité pour le deux roues et la voiture dès la conception des routes et dans leur entretien. Par contre la demande récurrente de formation est toujours d’actualité puisque sur 71,2% tentatives d’évitement, 32% se soldent par une chute – dans 37 % des cas d’accident, l’erreur revient au motard. Ghislaine