L`exclusion symbolique des femmes politiques dans les médias

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L’idée de ce sujet est née d’un « ras le bol » général à l’encontre des médias et des
représentations stéréotypées de la féminité qu’ils véhiculent. Un intérêt particulier pour la chose
politique et un désir d’examiner de plus près le contenu journalistique ont achevé de
m’acheminer vers mon sujet final. Une discussion avec Isabelle Garcin-Marrou m’a enfin incitée
à prendre pour terrain d’étude les campagnes électorales de l’année 2002.
« Comme Don Juan entre ses deux paysannes, « Elle » dit aux femmes : vous
valez bien les hommes ; et aux hommes : votre femme ne sera jamais qu’une
femme. » 1 « En vérité, on pourrait s’amuser à prendre, les uns après les autres,
tous les textes qui font le portrait d’une femme de pouvoir ou d’influence et de
son action. On y retrouverait toujours, de près ou de loin, les mêmes jugements,
les mêmes qualificatifs, les mêmes stéréotypes se reportant toujours au même
modèle. Occulte et donc nocif, sexualisé et donc incontrôlable, illégitime, délégué
et jamais autonome, non créateur et donc d’essence répétitive, imitatrice, en un
mot conservatrice, direct et donc égoïste, non actif et donc inutile, le pouvoir
féminin n’existe pas. Ou plutôt il ne devrait pas exister. Source de toutes les
calamités sociales et humaines, il doit être bien entendu une fois pour toutes que
les femmes qui veulent l’exercer font prendre à la société un risque terrible,
risque qu’elle devra payer de violence et de perte d’originalité. » 2
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Mes remerciements vont tout d’abord à Isabelle Garcin-Marrou pour avoir accepté de diriger ce
mémoire et pour m’avoir aidée dans sa réalisation.
Je tenais également à rendre ici à Barbara Romagnan ce que je lui dois, en la remerciant de
tout mon cœur pour sa gentillesse, sa patience, ses précieux conseils et sa grande disponibilité.
Mon travail ne serait pas ce qu’il est sans son aide.
Un très grand merci enfin à mes serviables relecteurs, Laurel, Marina, Marie-Odile, Rémi, et
bien sûr Barbara, et à tous ceux qui m’ont soutenue pendant ce travail, professeurs, famille, amis
(Natacha, on se comprend !).
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7' / / « - à examiner, dans le cadre d’une sociologie du champ, la manière dont les
médias font face à ces contraintes spécifiques en élaborant stratégies et
conventions ; - à étudier, dans le cadre d’une sociologie du discours, la façon
dont les produits médiatiques accomplissent leur tâche, celle de mettre en scène
des rapports et des explications ; - à comparer, dans le cadre d’une sociologie
de la réception, les réactions des communautés interprétatives aux rapports,
explications et mises en scène médiatiques. »
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« Rappeler que ce qui, dans l’histoire, apparaît comme éternel n’est que le produit
d’un travail d’éternisation qui incombe à des institutions (interconnectées) telles
que la famille, l’Eglise, l’Etat, l’école, et aussi, dans un autre ordre, le sport et le
journalisme (ces notions abstraites étant de simples désignations
sténographiques de mécanismes complexes, qui doivent être analysés en chaque
cas dans leur particularité historique), c’est réinsérer dans l’histoire, donc rendre
à l’action historique, la relation entre les sexes que la vision naturaliste et
essentialiste leur arrache - et non, comme on a voulu me le faire dire, essayer
d’arrêter l’histoire et de déposséder les femmes de leur rôle d’agents
historiques. » 6
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- « Nous appellerons dispositif l’agencement à la fois matériel et symbolique qui
permet à chaque média d’ordonner et de présenter l’actualité. Le dispositif est
donc le produit des actes rituels de mise en scène propre aux médias. » 10
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$ % % & décrochant du fil conducteur, du guide ou du garde fou de l’actualité – c’est à
dire un continuum de faits, scandé par le rythme de la succession des
événements, le tout débité à jet continu par les agences d’information, les radios
et télévisions d’information en continu, ou les journalistes ou les correspondants
de la rédaction. »
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croissance des investissements en capital et du degré d’organisation des
institutions médiatiques, les voies de communication ont été plus fortement
canalisées et les chances d’accès à la communication publique ont été soumises
à des contraintes de sélection toujours plus puissantes. De cela a résulté une
nouvelle catégorie d’influence, le pouvoir médiatique, qui, utilisé de façon
manipulatrice, a ravi l’innocence du principe de publicité. » 20
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« Les idéologies tendent à décliner, les affiliations partisanes à se relâcher,
l’intérêt pour la politique à faiblir. Dans cet environnement, la presse, la radio, la
télévision voient leur rôle, et donc leur responsabilité, accrus. » 22
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« La plupart des grands journalistes appartiennent à un milieu social et culturel
identique à celui des hiérarchies de l’Etat. Et, ce qui est plus important, les
pratiques de travail habituelles des journalistes sont alimentées par les
présupposés de classe de la société dans laquelle ils vivent, c’est-à-dire qu’il y a
des gens qui sont plus importants que d’autres et qui ont un droit à la parole plus
puissant. »
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4 ' ' 4 2 '+ 7 / ' ' ' ' '12 « Même un petit échantillon des exemples recueillis systématiquement sans
chercher d’exemples particulièrement spectaculaires nous suggère que les
femmes sont constituées dans le discours comme un groupe spécial avec ses
propres caractéristiques bizarres, mis à l’écart de la population dans son
ensemble par une évaluation exceptionnelle. Irrationalité, dépendance familiale,
manque de pouvoir, excès sexuel et physique, sont parmi les attributs supposés
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appartenir aux femmes ; ce sont des aspects du paradigme pour ce « groupe »
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. '1 ! « Les médias de masse ne peuvent pas assurer un accord conservateur total :
rien ne peut faire cela. Mais ils peuvent contribuer à la création d’un climat de
conformisme, non pas en supprimant complètement la dissidence, mais en
présentant les phénomènes d’actualité qui tombent en dehors du consensus
comme des hérésies curieuses. »
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+ ' « la façon dont les actualités sont souvent présentées comme les actions des
personnages connus et non pas comme des faits sociaux relevant des processus
institutionnels. Les fonctions de cette personnalisation sont de créer des
sentiments d’identification, de sympathie ou de désapprobation et donc
d’effectuer une simplification des processus historiques ou institutionnels
complexes ». 39
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. 0 4 « les périodes électorales se prêtent fort bien à cette personnalisation de la
politique : la campagne électorale n’est-elle pas elle-même lutte, compétition,
affrontement des candidats ? » 40
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« l’utilisation à des fins politiques par les médias de la vie privée des hommes
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politiques n’est pas chose nouvelle. »
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1 8 ' ' '2 7' ' 1 ! ' ' 7#8 ' / '2 0 ' + ' + / '8+ « légitimé dans la diversité de ses envies, de ses goûts, de ses pratiques, légitimé
et presque honoré dans sa personne physique, cet individu est désormais
pleinement légitime et, à la limite, seul légitime. » 42
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« Les femmes interviewées pour cette étude ont toutes, sans exception, exprimé
des réserves sur la facilité des rapports entre les femmes politiques et les
journalistes. Même celles d’entre elles qui constataient qu’elles avaient une
bonne image médiatique ont affirmé qu’elles avaient beaucoup travaillé pour
réussir leurs relations avec la presse et elles ont admis que c’était rare pour les
femmes de pouvoir utiliser la presse pour leur communication de la même façon
que les hommes ». 46
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fonctionnement médiatique accentue les mécanismes électoraux qui tendent déjà
à la bipolarisation (seuls deux candidats sont autorisés à demeurer en lice, lors
du second tour du scrutin) donc à la marginalisation des courants d’opinion
secondaires. […] Parce qu’ils n’apparaissent pas comme ayant une chance réelle
d’entrer à l’Elysée, les autres candidats se trouveront médiatiquement ignorés au
fur et à mesure que la campagne s’écoulera. »
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campagne très rapide, pour un hebdomadaire on a du avoir en gros 3 ou 4
numéros. donc dans chaque numéro pour un hebdomadaire, si vous avez deux
reportages, c’est le grand maximum. En gros, à l’Obs, on a du traiter 8 à 10
circonscriptions. Autant que je m’en souvienne, le choix est fait – enfin, on a
peut-être des choix inconscients – parce qu’il y a une recherche pour nous
d’équilibre géographique qui existe et de combats que l’on trouve symboliques
dans une campagne que de toute façon on n’a pas vraiment le temps de traiter
parce que ça va trop vite. Alors peut-être que par ce biais là on valorise ce qui
existe déjà, c’est à dire des personnages déjà connus. En même temps vous
m’étonnez un peu parce qu’avec la loi sur la parité, il y avait des candidates dans
toutes les circonscriptions ; alors si on n’en a pas parlé, c’est peut-être parce que
ce n’étaient pas des candidates de premier plan… ».
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sexe de la personne. »
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« Aimez, travaillez, écrivez, soyez femmes d’affaires ou de lettres, mais
rappelez-vous toujours que l’homme existe, et que vous n’êtes pas faites comme
lui ; votre ordre est libre à condition de dépendre du sien ; votre liberté est un
luxe, elle n’est possible que si vous reconnaissez d’abord les obligations de votre
nature. » 59
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est socialement tenue pour signifier le plus adéquatement, parce qu’en dehors de
toute intention signifiante, l’ « être profond », la « nature » de la « personne ». » 62
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« comme l’objet, l’enjeu et le produit de la socialisation, qui ferait ainsi du corps à
la fois le lieu de la représentation et de la reproduction non seulement des
individus, mais aussi des identités sexuées et sociales » 63 .
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!1 . 7#. « L’histoire des femmes passe par l’histoire de leur corps. Parce qu’en fait elles
ne sont (ou elles n’ont été longtemps ?) qu’un corps... Ce corps méconnu
d’elles-mêmes a été célébré, écouté, inventé, interrogé, décodé par l’imaginaire
masculin pendant des siècles. »
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« Les sourires plus larges et les regards adressés aux électeurs nous indiquent
que l’époque n’est plus à la construction de personnages lointains au regard
fuyant ou de personnages hautains, tout empreints d’officialité ».
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« Le problème pour les femmes, c’est l’expression de l’autorité. Etant souvent
mises en cause, elles sont prises entre le désir de s’affirmer, et de devenir plus
autoritaires que nécessaire, et la crainte de ne pas être écoutées. C’est très
difficile à nuancer et très compliqué à vivre au quotidien, car cela met en jeu des
problèmes de timbre de voix par exemple, d’expression, de physionomie. Le
stéréotype de la femme veut que nous soyons toujours souriantes. »
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« En ce qui concerne les femmes politiques, nous pouvons remarquer que le
vêtement masculin reste en un certain sens « interdit ». » 82
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7'## « Celle qui n’a aucune chance, c’est la jeune femme pas jolie. Personne ne
l’aidera. Et à l’inverse, si elle est jolie, on le lui fera payer. Le machisme du
physique existe hélas en politique. Un homme comme Philippe de Villiers a osé
insulter Huguette Bouchardeau sur son physique sur les bancs de l’Assemblée !
Les femmes n’ont pas le droit de ne pas être jolies. » 91
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« Pour une femme politique, ces allusions nuisent à son capital symbolique car
une image d’honnêteté et de franchise est indispensable à un membre de la
classe politique. » 92
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« Quand un homme politique “séduit” ses électeurs ou l’opinion publique, cette
action est représentée comme quelque chose de complètement légitime, une
partie normale de son comportement politique. Mais pour une femme, le fait de
séduire porte toujours des connotations négatives. » 93
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I%&>(>((J « Jean-Pierre Chevènement a de la chance, car il est d’ordinaire jugé beaucoup
plus sur son personnage que sur ses idées. Or le premier est séduisant, alors
que les secondes balancent entre ambiguïté et anachronisme. »
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gentille, sadique, habile. »
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son sexe. Instructive conclusion d’un journaliste qui venait d’interroger
longuement une de mes collègues, qui est aussi une de mes amies, sur mon
action et mes objectifs : « Je ne sais pas pourquoi je te pose toutes ces
questions. Au fond, tout ce qui m’intéresse, c’est de savoir avec qui elle baise »,
raconte Françoise Gaspard 95 .
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« On peut dire qu’il y a des types de femmes qui ont plus ou moins de chances de
réussir en politique. Je dirais que la femme qui a le plus de chances de réussir en
politique est aujourd’hui celle qui a le type maternel. Ce n’est pas tellement une
question d’âge, c’est une question de style. L’exemple le plus parfait en est
Simone Veil. Les hommes ont l’habitude de dire que, s’ils ont affaire à une femme
qui a un type maternel, ils se laissent faire beaucoup plus volontiers. »
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« Le discours journalistique implique donc que les femmes en politique sont
légitimées par leur parenté, une connotation qui est beaucoup moins présente
dans le discours à propos des hommes politiques qui sont dans la même
position, comme fils ou comme neveu d’un autre député ».
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« Les femmes ne semblent pas avoir dans ces représentations une existence
indépendante. Elles ne peuvent se légitimer que par référence à un homme. »
/ + B 5 , - « Vous avez un milieu qui est un milieu très dur, le milieu politique, qui est plutôt
machiste, enfin qui l’a longtemps été…et qui l’est encore pas mal. Donc pour
percer, pour arriver au premier plan, c’est toujours très difficile et c’est encore
plus difficile pour une femme. Donc je ne suis pas étonné, moi, que les femmes
qui réussissent aient besoin des soutiens, qu’ils soient ceux de leurs parents, de
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' 1 / + ' ' ' 9 : ' 2 3 ' @1 # « Irène grandit à la JOC, et, dès l’adolescence, s’engage en organisant une
collecte de vêtements pour une famille maghrébine vivant en roulotte. Voilà une
vie tracée : elle vivra en chrétienne engagée, représentante de parents d’élèves
ou militante à l’aide à l’enfance malheureuse. » (Le Point, 14/06/2002)
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« La symbolisation du monde politique veut que ce soit un monde « masculin »
où il faut être fort, et même dur, pour bien faire le travail. Les femmes sont
perçues comme douces et donc pas compétentes : elles n’ont pas assez de force
ni de courage pour faire un travail politique. »
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« Je pense qu’il est plus difficile de faire de la politique pour une femme que pour
un homme, et je pense que du coup les femmes qui réussissent ont un caractère,
une force personnelle, une volonté qui est supérieure à celle des hommes. Il faut
qu’il y ait dans leur caractère quelque chose de tout à fait exceptionnel, pas de
monstrueux mais… d’anormal presque pour réussir. Entre Simone Veil, Martine
Aubry, Edith Cresson, comme on dit, ce sont des femmes de caractère… de très
mauvais caractère en plus. Mais je ne suis pas étonné, parce que c’est tellement
difficile pour percer. Il faut je crois des qualités tout à fait exceptionnelles ; un
homme politique peut être d’une certaine façon banal…enfin banal, n’exagérons
pas, mais presque être un homme normal, sans aspérités. Pour une femme je
pense que la tâche fait qu’elles sont obligées de mettre en valeur, de pousser
jusqu’au bout des traits de caractère. »
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A!7 '' ' ' / 6 2 < / « Une sorte de matrone des Komintern que l’on pensait cuirassée par les luttes et
que l’on sait maintenant fragile pour l’avoir entendue pleurer en direct à la
radio », « Humaine Arlette, qui pleure quand on la contrarie. (…) Ca l’humanise de
pleurer. Hier, certains la présentaient comme incapable de sentiments humains. »
(Nouvel Observateur, 28/03-03/04/2002).
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/ 7 7 72 0 7' B 5 " ' « Pour les médias, mais sans doute aussi pour la plupart des Français, une
femme « publique », une femme politique, surtout si elle se montre combative et
qu’elle accède à des postes de responsabilité dans un parti ou dans une
assemblée, tranche fortement avec les modèles dominants de la féminité. »
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« Voilà pourquoi on ne peut parler du pouvoir masculin sans évoquer l’absence
de pouvoir des femmes qui y est dialectiquement liée. Les deux sexes en cela
s’opposent totalement. L’un s’affirme esprit et affirme l’autre corps. L’un se dit
maître de soi et dit l’autre erratique. Mais se disant maître de soi, il se dit aussi
maître de l’autre. A la fois maître de l’autre par nature, et maître de l’autre par
conquête, c’est à dire par culture. » 117
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« De nombreuses études ethnologiques placent ainsi l’ « explication » naturelle
de l’infériorité de la femme dans son corps, lieu de souillure, notamment à cause
du sang menstruel ».
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« Autrement dit, affirme Thomas Laqueur 120 , la création d’une sphère publique
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% ' * bourgeoise souleva avec d’autant plus d’acuité la question du (ou des ) sexe(s)
légitimement habilité(s) à l’occuper. Et partout la biologie s’immisça dans le
discours. De toute évidence, les adversaires d’un pouvoir civil et privé accru pour
les femmes - c’est à dire l’immense majorité des hommes qui se faisaient
entendre - ne manquèrent pas de produire des preuves de l’inaptitude physique
et mentale des femmes à de tels progrès : leur corps les rendait impropres à
occuper les espaces chimériques qu’avait ouverts par inadvertance la
Révolution. »
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« La définition d’un poste, surtout d’autorité, inclut toutes sortes de capacités et
d’aptitudes sexuellement connotées : si tant de positions sont si difficiles à
occuper pour des femmes, c’est qu’elles sont coupées sur mesure pour des
hommes dont la virilité s’est elle-même construite par opposition aux femmes
telles qu’elles sont aujourd’hui. Pour réussir complètement à tenir une
position, une femme devrait posséder non seulement ce qui est explicitement
exigé par la description du poste, mais aussi tout un ensemble de propriétés que
leurs occupants masculins importent d’ordinaire dans le poste, une stature
physique, une voix, ou des dispositions comme l’agressivité, l’assurance, la
« distance au rôle », l’autorité dite naturelle, etc. auxquelles les hommes ont été
préparés et entraînés tacitement en tant qu’hommes. » 124
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+ + ' 2 '+ 7 ' + = ' + / « le désir masculin comme désir de possession, comme domination érotisée, et
le désir féminin comme désir de la domination masculine, comme subordination
érotisée, ou même, à la limite, reconnaissance érotisée de la domination. » 125
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7 ' 8 / ' ' ' 2 0 $ , « On dit parfois « le sexe » pour désigner la femme ; c’est elle qui est la chair, ses
délices et ses dangers : que pour la femme ce soit l’homme qui est sexué et
charnel est une vérité qui n’a jamais été proclamée parce qu’il n’y a personne
pour la proclamer. » 126
+ !4 1+ 'S ! 7 E + ' + 7 ! ' '+ 6 ! 6 1 + ' ! 6 '1 '!+ / + / 6 7 6 ' '2 1 0 « Des stéréotypes sexués dans une culture sexualisée, où la sexualité continue à
se définir, de façon bien discutable, comme une positivité active masculine et une
négativité passive, amorphe, inerte féminine. » 127
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« La domination masculine, qui constitue les femmes en objets symboliques,
dont l’être (esse) est un être-perçu (percipi), a pour effet de les placer dans un
état permanent d’insécurité corporelle ou, mieux, de dépendance symbolique :
elles existent d’abord par et pour le regard des autres, c’est à dire en tant
qu’objets accueillants, attrayants, disponibles. »
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« Plus généralement, l’accès au pouvoir, quel qu’il soit, place les femmes en
situation de double bind : si elles agissent comme des hommes, elles s’exposent
à perdre les attributs obligés de la « féminité » et elles mettent en question le
droit naturel des hommes aux positions de pouvoir ; si elles agissent comme des
femmes, elles paraissent incapables et inadaptées à la situation. » 130
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3 « Or, toujours, la femelle fournit la matière, et le mâle le principe créateur : c’est
là, en effet, selon nous, la fonction propre à chacun d’eux, et c’est cela être
femelle et être mâle [...] Le corps est fourni par la femelle et l’âme par le mâle. » 131
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« Et il faudrait énumérer tous les cas où les hommes les mieux intentionnés (la
violence symbolique, on le sait, n’opère pas dans l’ordre des intentions
conscientes) accomplissent des actes discriminatoires, excluant les femmes,
sans même se poser la question, des positions d’autorité, réduisant leurs
revendications à des caprices, justiciables d’une parole d’apaisement ou d’un
tapotement de la joue, ou bien, dans une intention d’apparence opposée, les
rappelant et les réduisant en quelque sorte à leur féminité, par le fait d’attirer
l’attention sur la coiffure ou tel ou tel autre trait corporel, ou d’user de termes
d’adresse familiers (le prénom) ou intimes (« ma petite », « chérie », etc.) dans
une situation « formelle » (avec un médecin devant ses patients), etc. ; autant de
choix infinitésimaux de l’inconscient qui, en s’additionnant, contribuent à
construire la situation diminuée des femmes et dont les effets cumulés sont
enregistrés dans les statistiques de la très faible représentation des femmes dans
les positions de pouvoir, économique et politique notamment. »
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* « La lutte pour le pouvoir politique se traduit par une lutte pour le capital
symbolique, et dans cette lutte les femmes sont handicapées dès le départ par
leur appartenance à un groupe social marqué par son sexe et défini comme
moins capable dans le domaine politique. » 134
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« A l’intérieur d’une même culture, une organisation des identités imaginaires se
fait avec naturel, de façon implicite mais consciente : on ne parle pas de ce qu’il y
a de plus important puisqu’il va de soi. Ces images indexées de « féminité » ou
de « virilité » sont trop familières, et on peut même dire que c’est leur trop grande
familiarité qui permet leur efficacité sociale : une « vraie femme », un « homme,
un vrai » sont encore immédiatement reconnaissables, indépendamment des
efforts historiques récents de la pensée féministe. » 137
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« Les « attentes collectives », comme aurait dit Marcel Mauss, ou, dans le langage
de Max Weber, les « potentialités objectives », que les agents sociaux découvrent
à chaque instant, n’ont rien d’abstrait, ni de théorique, même si la science, pour
les saisir, doit recourir à la statistique. Elles sont inscrites dans la physionomie
de l’environnement familier, sous la forme de l’opposition entre l’univers public,
masculin, et les mondes privés, féminins, entre la place publique (ou la rue, lieu
de tous les dangers) et la maison [...]. » 139
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« Derrière l’évidence de la volonté de domination masculine, apparaît une
angoisse profonde qui nous a ici occupés : la peur de la confusion des sexes »,
écrit l’historienne.
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8 ! + '81 / 1 /+ ; « Ils poussent les lectrices à améliorer leur apparence physique, à exprimer leur
personnalité, à rechercher des méthodes plus efficaces et plus économiques
pour s’occuper avec amour de leur intérieur, et les engagent à faire face à
l’adversité. On les incite à maîtriser leur situation, mais pas à la remettre en
question. »
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2 0 1 0 « C’est qu’il doit être toujours clair que le pouvoir social ne peut arracher les
femmes, les “ vraies”, à leur position de soumission privée naturelle. » 148
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« Dans la réalité concrète, les femmes se manifestent sous des aspects divers ;
mais chacun des mythes édifiés à propos de la femme prétend la résumer toute
entière ; chacune se veut unique : la conséquence en est qu’il existe une pluralité
de mythes incompatibles et que les hommes demeurent rêveurs devant les
étranges incohérences de l’idée de féminité ». 149
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+ ' * 3+ =* « Ce qu’il faut poser fortement dès le début, c’est que le mythe est un système de
communication, c’est un message »,
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7' « Ce que le monde fournit au mythe, c’est un réel historique, défini, si loin qu’il
faille remonter, par la façon dont les hommes l’ont produit ou utilisé ; et ce que le
mythe restitue, c’est une image naturelle de ce réel. Et tout comme l’idéologie
bourgeoise se définit par la défection du nom bourgeois, le mythe est constitué
par la déperdition de la qualité historique des choses : les choses perdent en lui
le souvenir de leur fabrication. Le monde entre dans le langage comme un
rapport dialectique d’activités, d’actes humains : il sort du mythe comme un
tableau harmonieux d’essences. Une prestidigitation s’est opérée, qui a retourné
le réel, l’a vidé d’histoire et l’a rempli de nature, qui a retiré aux choses leur sens
humain de façon à leur faire signifier une insignifiance humaine. La fonction du
mythe, c’est d’évacuer le réel : il est, à la lettre, un écoulement incessant, une
hémorragie, ou, si l’on préfère, une évaporation, bref une absence sensible. » 151
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% ' * + - %QCO+ + ' « Non seulement les médias continuent à observer le statu quo mais, dans la
même mesure, ils ne posent pas des questions essentielles sur la structure
même de la société. » 153
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! !2 $ 1 0 «Bien sûr les médias ou l’Université ne sont pas des lieux de création d’images
mais de gestion de la culture phallocratique. Monde du pouvoir établi, regardé
comme « naturel » et qu’on ne met donc tout simplement pas en question.» 154
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« C’est précisément parce qu’il est tout de représentation que leur pouvoir est
absolu, pouvoir des images et des stéréotypes, dont ils sont aussi les créateurs.
Les insignes les plus hauts de ce pouvoir s’exposent, de ce fait, par des
uniformes appropriés, métaphores significatives du rang et de la puissance du
juge, du prêtre, du général. »
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4 « Mais aussi toute leur histoire les éloigne de cette comédie, qui est en fait la
représentation permanente de ce grand rite machiste. Il n’est que de voir l’arrivée
au Parlement du président de l’Assemblée nationale, les garde-à-vous, les
sabres, il n’est que de voir les cortèges officiels, les voitures sombres, les
motards, la garde républicaine avec ses alignements de casques flamboyants : le
pouvoir est là ; il s’annonce symboliquement dans sa réalité tangible. » 157
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J+ ' I$ J+ I @ J2 / ' / 1
' ' 1 K+ 2 / - 4 « Qu’elles soient douces ou violentes, aimantes ou bacchantes ivres de rage et
de frénésie, elles n’appartiennent jamais totalement à l’ordre culturel, elles en
dérangent l’agencement ou ne participent en rien à sa construction, lorsqu’elles
ne lui sont pas totalement soumises. De plus, si on peut parler de défaite, c’est
bien parce que se joue une lutte entre deux principes : celui de l’ordre social et
celui de l’ordre (ou désordre) sexuel. » 160
0 ! ' / ' + 1 ! ! '2 K 1 + ' + ! 9 8 :+ 1 '' + '' 2 0 1 0 « Le désir de pouvoir de toute femme est un désir destructeur et toutes les
tragédies de Racine en portent témoignage. Phèdre, certes, mais aussi
Andromaque, dont le pouvoir s’accompagne de la mort de Pyrrhus, de la folie
d’Oreste ; Bérénice également qui, prenant contre elle-même le parti de la
féminine Rome, détruit et Titus et Antochius - lequel ne peut quant à lui que crier
un “ Hélas !” final résumant toute la tragédie de la puissance féminine. » 161
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elle lui ôterait son caractère sacré (comment respecter une femme ayant des
pratiques sexuelles. Seule une vestale peut être respectée), elle le rendrait
dangereux pour les sujets ; en effet, elle continuerait à se situer dans la nature et
contre la culture, elle apporterait avec elle le trouble, les humeurs, les passions
mortifères habitant constamment une femme sexuée. Ce tabou de la sexualité,
bien que moins vivace, existe encore de nos jours : les rares femmes ayant été à
même d’accéder à des responsabilités gouvernementales sont des femmes âgées
(Indira Gandhi, Golda Meir), dont le peuple ne peut guère imaginer des transports
sexuels, ou des femmes qui, en se comportant extérieurement comme des
hommes et peut-être plus fermement encore, sont perçues comme niant leur
sexualité féminine (s. Veil, M. Thatcher « la dame de fer »). Quant aux rares cas où
un pays a été gouverné par une femme (une reine de préférence) dans son plein
épanouissement sexuel, ils ont donné naissance aux phantasmes et aux
légendes les plus folles (Elizabeth, la femme sans homme, Catherine II, la
dévoratrice d’hommes, Victoria, la castratrice et la maîtresse de Disraeli, etc.). »
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« Les femmes sont l’âme de toutes les intrigues, on devrait les reléguer dans leur
ménage, les salons du gouvernement devraient leur être fermés. »
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1 0 1+ 7' « C’est « un » pouvoir qui ne s’exerce que dans le lieu privilégié de la
domesticité, soumis au bon vouloir de l’homme auquel il est exposé et révocable
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0 ' / 1 ' « Dans l’inconscient populaire, qui s’exprime partout, même chez les femmes,
tout pouvoir féminin est illégitime et sexualisé. » 164
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« à qui on compare toujours les femmes politiques supposées avoir trop
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1 0 6 '' « Le pouvoir est au-dessus de la morale quand elles ne sont que morales, opposé
à l’amour quand elles sont éduquées à ne croire qu’à l’amour, légitime et
symbolique quand on les fait sans légitimité ni sens de la médiatisation : il est, en
définitive, le contraire absolu de la “ féminité”. » 168
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Corpus d’articles
NB : présentation par hebdomadaire (ordre chronologique) et par type de texte
=
« Madelin en sœur Sourire ! », DOMENACH N., 7-13 janvier 2002.
« Taubira, une macha chez les machos », GIESBERT O., 7-13 janvier 2002.
« Chirac, l’hallali », VALLIERES T., 11-17 février 2002.
« Saint-Josse chasse à gauche », JAILLETTE J.-C., 11-17 février.
« Gluckstein, trouble lambertiste », BERNARD D., 11-17 février 2002.
« Mensonges de Jospin », DARRAS F., 18-24 février 2002.
« Celui qui va gagner : avantage Jospin », DARRAS F., 4-10 mars 2002.
« Chirac-Jospin : au bout du duel, l’arnaque », DARRAS F.,11-17 mars 2002.
« Les Verts dans la soupe politicienne, la modernité des Verts », LEPAGE C., 11-17
mars 2002 (tribune).
« Chirac en statue dont le socle boude », DOMENACH N., LEBOURCQ S.,18-24 mars
2002.
« Les populistes font un tabac », DOMENACH N., BERNARD D., 25-31 mars 2002.
« Non, Marianne, nous ne sommes pas des laxistes rétrogrades », MAMERE N., 25-31
mars 2002 (tribune).
« Le fabuleux destin d’Arlette Laguiller (en VO) », DION J., 1-7 avril 2002.
« Jospin : les raisons d’une panne », BERNARD D., 1-7 avril 2002.
« La démocratie a besoin de vous ! », BAYROU F., 8-14 avril 2002 (tribune).
« Marine Le Pen : tel père, telle fille », BERNARD D.,13-19 mai 2002.
« Arnaud Montebourg exige la rédemption du PS », BERNARD D., 20-26 mai 2002.
« Les législatives en rappant », JAILLETTE J.-C., 20-26 mai 2002.
« 100 députés qu’il faudrait élire », Service France, 27 mai-2 juin 2002.
« Marine Le Pen drague les métallos », BERNARD D., 10-16 juin 2002.
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,#,#-."$/#0 #1'##20
1 - « Chevènement : pas de malaise ! », BAZIN F., 10-16 janvier 2002.
« La guerre sans dentelles », BAZIN F., 7-13 février 2002.
« Chirac ou la passion de l’Elysée », ALGALARRONDO H., 14-20 février 2002.
« Est-il de droite ? », BAZIN F., 21-27 février 2002.
« Jospin : que la guerre commence ! », BAZIN F., 28 février-6 mars 2002.
« Au nom de la gauche… », ASKOLOVITCH C., 28 février-6 mars 2002.
« Chirac : la stratégie de l’édredon », SCHNEIDER R., 28 février-6 mars 2002.
« Quand Bayrou casse la baraque », ALGALARRONDO H., 28 février-6 mars 2002.
« Chirac ou le dernier galop du cheval noir », GIROUD F., 14-20 mars 2002.
« Jospin : la stratégie de la gaffe », SCHNEIDER R., 14-20 mars 2002.
« Les prolos d’Arlette », ASKOLOVITCH C., 14-20 mars 2002.
« Le Pen ou le menhir fissuré », CAVIGLIOLI F., 21-27 mars 2002.
« Reine d’un tour », ASKOLOVITCH C., 28 mars-3 avril 2002.
« Arlette Laguiller ou la petite mère du peuple », DUBOIS J.P., 28 mars-3 avril 2002.
« Jean-Pierre Chevènement ou le chevalier de l’impossible », JULLIARD J., 4-10 avril
2002.
« Lionel Jospin ou les infortunes de la vertu », GARCIN J., 11-17 avril 2002.
« Le soleil vert de Noël Mamère », BAZIN F., 18-24 avril 2002.
« Le juge de la désunion », MARMOZ R., 23-29 mai 2002.
« Bernadette, Anne-Marie : le scrutin de la haine », MARMOZ R., 23-29 mai 2002.
« Ténors de Bresse », BARJON C., 6-12 juin 2002.
« Marseille, la guerre des gauches », BAZIN F., 6-12 juin 2002.
« Mégret joue sa dernière carte », ETCHEGOIN M.F., 6-12 juin 2002.
« Muselier le mal-aimé », BAZIN F., 6-12 juin 2002.
« Ces ténors qui manquent de voix », ALGALARRONDO H., BAZIN F., 13-19 juin 2002.
0
« La chrysalide Jospin », BARBIER C., ROSSO R.,10 janvier 2002.
« Le présidomètre : Jean-Marie Le Pen », ROSSO R.,10 janvier 2002.
« Le présidomètre : Olivier Besancenot », KOCH F., 17 janvier 2002.
« Le présidomètre : Christine Boutin », MANDONNET E., 24 janvier 2002.
« Au secours, Le Pen revient ! », ROSSO R., 31 janvier 2002.
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« Chirac le partageux », MANDONNET E., 7 février 2002.
« UDF en péril », BARBIER C., 7 février 2002.
« Chirac candidat, pour quoi faire ? », MANDONNET E.,14 février 2002.
« Jospin face à Chirac… », KARLIN E., 14 février 2002.
« …et face à Chevènement », ROSSO R., 14 février 2002.
« Chevènement : comment rebondir ? », BARBIER C., ROSSO R., 7 mars 2002.
« Les flèches de Jospin », KARLIN E., 7 mars 2002.
« Chirac révise sa com’ », MANDONNET E., 7 mars 2002.
« L’envol d’Arlette », KOCH F., 7 mars 2002.
« Lionel Jospin par Claude Allègre », ALLEGRE C., 7 mars 2002.
« Jospin, l’âge du capitaine », KARLIN E., 14 mars 2002.
« Chirac, mystères de campagne », MANDONNET E., 14 mars 2002.
« Saint-Josse, messie des campagnes ? », CONSTANTY H., 21 mars 2002.
« Les mots, clefs de Jospin », BARBIER C., 21 mars 2002.
« Qui vote Arlette ? », KOCH F., 28 mars 2002.
« Jacques Chirac par José Frèches », FRECHES J., 4 avril 2002.
« Lyon, les espoirs de M. le Maire », PERILHON J., 6 juin 2002.
« Lyon, le duel des femmes, le défi de Million », DEMIR S., 6 juin 2002.
« Les duels clefs du second tour », 13 juin 2002.
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« Alain Madelin, le chasseur solitaire », DUFAY F., 25 janvier 2002.
« Le Pen fait patte de velours », JAIGU C., 1er février 2002.
« Le vrai Chirac », PEGARD C., 15 février 2002.
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« Bayrou, le perdant bravache », PEGARD C., ROSSIGNEUX A., 22 février 2002.
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« Jacques Chirac, “Le temps de l’action est venu” », CAROLIS de P., KERDELLANT C.,
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