Épisode 18 L`innovation, source de performances positives
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Épisode 18 L`innovation, source de performances positives
Épisode 18 L'innovation, source de performances positives à long terme dans la santé Thèmes d'investissement du 21ème siècle “ Le vieillissement des populations, l'augmentation de la demande dans les pays émergents et la fréquence accrue des maladies chroniques constituent des facteurs structurels clés plaidant en faveur d'un investissement dans la santé. Mais, nous nous trouvons également dans une période particulièrement prometteuse sur le plan des innovations médicales qui va permettre l'éclosion de nouveaux marchés et contribuer à accroître les bénéfices des groupes de santé. En effet, nous pourrions bien être au tout début d'un cycle à long terme de nouvelles thérapies dans des domaines tels que la thérapie génique, l'immunothérapie et l'impression tridimensionnelle (3D). Les gains pour les investisseurs qui, grâce à une recherche approfondie, parviennent à identifier les meilleures opportunités parmi ces innovations devraient être considérables. En bref ” ■ ■ ■ ■ ■ 1 Nous ne sommes qu'au tout début de nombreux nouveaux traitements appelés à arriver sur les marchés de la santé. Les entreprises commencent enfin à commercialiser des médicaments inspirés de la recherche sur le génome humain. L'immunothérapie, la thérapie génique et l'interférence ARN représentent certaines des disciplines les plus prodigues d'innovations. Les appareils médicaux sont le premier domaine d'utilisation de l'impression 3D. En raison de la nature binaire de la rentabilité dans le secteur de la biotechnologie, une recherche minutieuse est essentielle pour réaliser des investissements qui portent leurs fruits. Épisode 18 : L'innovation, source de performances positives à long terme dans la santé Les facteurs structurels Nul n'ignore que le vieillissement des populations devient rapidement un phénomène mondial. Alors qu'il n'était que de 606 millions en 2000, le nombre de personnes âgées de plus de 60 ans devrait atteindre 2 milliards en 2050. Les implications de cette tendance en matière de santé sont importantes dans la mesure où près de 50 % et 33 % des dépenses de santé d'une vie entière interviennent à partir de, respectivement, 65 ans et 85 ans1. Et, l'augmentation de l'espérance de vie dans le monde s'accompagne également d'une hausse de la part des personnes atteintes d'une maladie chronique. Les dépenses de santé devraient fortement augmenter à l'échelle mondiale et s'envoler dans les pays émergents (graphique 1). Regarder la vidéo de Fidelity sur les innovations en matière de santé http://video.fidelity.tv/view/ Upbvjdpw3XQ Ces facteurs créent un environnement structurel positif pour le secteur de la santé. Mais, les perspectives les plus prometteuses se trouvent peut-être au sein des laboratoires grâce à la mise au point de toute une série de thérapies d'un genre nouveau. Croissance des dépenses en médicaments (milliards de dollars) 500 14% 12% 400 10% 2013 300 8% 200 6% 2018 TCAM 2014-2018 4% 100 2% 0 0% Japon Allemagne Corée du Sud Royaume-Uni États-Unis Russie Brésil Inde Chine Graphique 1. Source : IMS Market Prognosis, septembre 2014 Le génome humain : hier et aujourd'hui La fin des années 90 a vu le domaine naissant de la génomique suscité un considérable optimisme qui a atteint son apogée en 2000 à l'annonce selon laquelle les chercheurs avaient réussi à établir le séquençage complet de l'ADN du génome humain (le projet Génome humain a officiellement été achevé en 2003). Le génome est l'ensemble des instructions nécessaires à la formation de chaque cellule, tissu et organe dans le corps humain (le génome est composé d'ADN et de gènes, même si les gènes ne constituent que 2 % à 3 % du génome). Le séquençage complet du génome humain détermine l'ordre de l'ADN représenté par tout juste quatre lettres (abrégées en A, G, C, T) pour l'ensemble de l'organisme2. Les valeurs biotechnologiques ont vu les cours de leurs actions atteindre des sommets en 1999-2000, les investisseurs ayant anticipé les conséquences exceptionnelles de la recherche génomique en matière de nouveaux traitements pour toute une série de maladies. Toutefois, l'optimisme effréné des investisseurs s'est révélé beaucoup trop prématuré en ne tenant généralement pas compte des complexités et des coûts associés à cette nouvelle sphère de la recherche, ainsi que la durée nécessaire à la mise au point des médicaments compte tenu de périodes de R&D moyennes de l'ordre de 10 à 15 ans3. De plus, l'effondrement du marché en 2000 a tout particulièrement touché les secteurs présentant les profils les plus risqués/rémunérateurs tels que la biotechnologie. Aujourd'hui, la donne a changé. La santé, et la biotechnologie en particulier, enregistrent à nouveau des performances impressionnantes (graphique 2). Surtout, la surperformance de la biotechnologie en 2014 a résulté d'une forte croissance des bénéfices, plutôt que d'une augmentation des multiples liée à un regain de confiance (graphique 3). La capitalisation boursière globale du secteur de la biotechnologie n'a pas suivi le rythme de la croissance des bénéfices, alors même que la majeure partie des surprises positives en termes de bénéfices au cours des trois dernières années est revenue à la biotechnologie4. Les investisseurs ont été durement touchés par l'éclatement de la bulle biotechnologique en 2000-2003. Aussi, l'optimisme initial suscité par le génome était-il bel et bien justifié, mais seulement trop prématuré ? 2 Surperformance de la biotechnologie (indices indexés à 100) La croissance des bénéfices a stabilisé le ratio cours/bénéfice du secteur 1200 50 1000 Secteur de la biotechnologie de l’indice Nasdaq Indice S&P 500 Secteur de la santé de l’indice S&P 45 800 Ratio cours/bénéfice du secteur de la biotechnologie de l’indice Nasdaq 40 600 35 400 30 200 0 fév. 98 mai 02 août 06 nov. 10 fév. 15 Graphique 2. Source : DataStream, au 29.01.2015 Des innovations favorisées par la baisse des coûts de r&d « La génomique en est au même stade que le secteur informatique dans les années 70, à savoir au tout début d'une révolution technologique. Il était judicieux dans les années 70 d'investir dans un portefeuille diversifié de technologies informatiques innovantes. Ceux qui l'ont précisément fait, en dépit des risques excessifs aux dires de certains, ont été rapidement récompensés. » Hilary Natoff, Gérante de portefeuille La thérapie génique 25 jan. 13 mai 13 sep. 13 jan. 14 mai 14 sep. 14 jan. 15 Graphique 3. Source : DataStream, au 02.02.2015 Réussir à cartographier le génome humain a été une avancée extraordinaire. Pour autant, ce séquençage n'a guère eu de conséquences cliniques immédiates, en grande partie en raison des coûts d'expérimentation élevés : le projet Génome humain a duré 13 ans et coûté 3 milliards de dollars. Toutefois, les années qui ont suivi ont été les témoins d'une considérable baisse des coûts. Le séquençage d'un génome revient désormais à tout juste 1 000 dollars grâce au système HiSeq X Ten d'Illumina et la société prévoit un prix de seulement 200 à 300 dollars d'ici à au moins 5 ans. Ce qui était impossible encore récemment est aujourd'hui non seulement possible, mais également abordable, une situation qui a des implications significatives en matière de R&D. Le docteur Craig Venter, une des personnalités ayant joué un rôle clé dans le projet Génome humain (et dont le propre génome a figuré parmi les premiers à avoir été séquencés) dirige une nouvelle start-up, Human Longevity Inc., qui a pour objectif de séquencer un million de génomes d'ici 20205. Cet environnement plus financièrement abordable pour l'innovation et le contexte réglementaire perçu comme de plus en plus permissif outre-Atlantique par de nombreux dirigeants du secteur – la Food & Drug Administration a en effet autorisé 41 nouveaux médicaments en 2014, le nombre le plus élevé depuis 19966 – donnent à penser qu'il existe de bonnes raisons pour que l'environnement actuel soit propice à certaines évolutions génomiques. La thérapie génique (ou la génothérapie) est une stratégie thérapeutique consistant à traiter une maladie en remplaçant le gène manquant ou défectueux à l'origine de l'affection donnée. Le gène « corrigé » est transmis à l'ADN du patient via un virus ; le véhicule d'acheminement le plus efficace est en fait le VIH, le génome viral étant supprimé de manière à ce que le virus ne puisse transmettre le VIH ou infecter de nouvelles cellules. Grâce aux essais cliniques autorisés depuis plus de deux décennies portant sur toute une série de maladies et d'indicateurs (graphiques 4 et 5), les progrès ont été lents mais graduels. En 2012, l'UE a autorisé le tout premier médicament de thérapie génique, uniQure de Glybera, afin de soigner le déficit en lipoprotéine lipase, une inflammation très rare du pancréas d’origine génétique. Nombre d'essais de thérapie génique autorisés dans le monde 160 140 120 100 80 60 40 20 0 La croissance des bénéfices a stabilisé le ratio cours/bénéfice du secteur 2 %2 % 2 % 9% 1% 8% 2% 2% 64 % Cancer Inflammatoires Cardiovasculaires Monogéniques Marquage génétique Neurologiques Volontaires en bonne santé Oculaires Infectieuses Autres 8% 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 Unknown Graphique 4. Source : Journal of Gene Medicine, John Wiley & Sons Ltd, 2014. « Inconnu » fait référence aux essais dans des pays où les autorités réglementaires n'ont pas communiqué l'année. 3 Graphique 5. Source : Journal of Gene Medicine, John Wiley & Sons Ltd, 2014 Épisode 18 : L'innovation, source de performances positives à long terme dans la santé Exemples de valeurs ■ ■ ■ ■ ■ L'immunothérapie Chronologie de la recherche sur le génome humain 1er oct. 1988 Création par le gouvernement américain de l'Office for Human Genome Research 30 sept. 1994 Atteinte de l'objectif de la cartographie génétique de l'homme avec un an d'avance sur le calendrier prévu Mars 1999 Début du séquençage à grande échelle du génome humain Oct. 2002 Lancement du projet international HapMap destiné à établir une carte des gènes liés à des maladies courantes telles que le cancer, le diabète et les cardiopathies Oct. 2005 Achèvement du projet international HapMap 1er oct. 1990 Début officiel du projet Génome Humain Juin 1997 Identification d'une anomalie génétique associée à certains cas de la maladie de Parkinson ■ ■ Avril 2003 ■ Déc. 2005 Graphique 6. Source : National Human Genome Research Institute Bayer : compte tenu du risque inhérent à la R&D en matière de thérapie génique, les petites sociétés biotechnologiques tendent à plus s'y engager que les grands laboratoires pharmaceutiques. Mais, Bayer y porte toutefois de l'intérêt et collabore avec Dimension Therapeutics afin de mettre au point un traitement génothérapique pour l'hémophilie A. Illumina : bien que n'étant pas un fabricant de médicaments, Illumina a été l'un des principaux bénéficiaires de la très forte baisse des coûts du séquençage du génome et est devenu le leader des équipements de séquençage. BioMarin met au point des médicaments destinés au traitement des infections génétiques rares et bénéficie ainsi d'autorisations plus facilement accordées par la FDA. Son nouveau médicament, le Vimizim – qui a reçu une autorisation de mise sur le marché par la FDA l'an dernier – est utilisé dans le traitement du syndrome de Morquio qui entraîne une production insuffisante d'enzymes nécessaires à la dégradation et à l'élimination des chaînes de molécules de sucre par l'organisme. A l'été dernier, les groupes pharmaceutiques avaient à eux tous lancé près de 80 études cliniques axées sur une approche immunologique. Selon les prévisions des analystes de Citigroup, les médicaments immuno-oncologiques pourraient générer des ventes de 35 milliards de dollars par an sur un horizon à moyen terme et compteront pour 60 % dans les traitements contre le cancer en 2023 (contre 3 % à l'heure actuelle). Les thérapies immuno-oncologiques représenteraient alors le plus important marché de la médecine8. Les avancées majeures des entreprises dans ce domaine incluent notamment les suivantes : Annonce par le projet du séquençage de 85 % du génome humain Début du programme génomique du cancer de l'Institut National du Cancer Avalanche Biotech met au point des thérapies géniques destinées à traiter les maladies ophtalmiques menaçant la vue telles que la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Les résultats des tests du médicament AVA-101 sont attendus cet été. Ce domaine de la recherche est peut-être le plus prometteur et avancé en matière d'innovations dans le secteur de la santé à l'heure actuelle. En particulier, encore peu connue il y a tout juste quelques années de cela, l'immuno-oncologie est devenue une sphère majeure de la recherche dans les domaines pharmaceutique et biotechnologique. Elle vise à utiliser le système immunitaire de l'organisme pour lutter contre la maladie. S'agissant du cancer, cela revient à « activer » les mécanismes du système immunitaire d'une personne afin de lutter contre les cellules tumorales ou à « désactiver » les mécanismes des cellules tumorales empêchant une riposte immunitaire naturelle7. Juin 2000 Achèvement du projet Génome Humain uniQure : grâce à son avantage de précurseur, la société uniQure est bien placée en vue de nouvelles avancées génothérapiques, notamment dans le traitement de la maladie de Parkinson et de l'hémophilie. ■ Roche est peut-être le leader dans le domaine de l'oncologie. Le 6 février 2014, Genentech – filiale de Roche – a reçu par la FDA l'autorisation d'accélérer l'élaboration de son médicament immunothérapique (MPDL3280A) qui inhibe les cellules cancéreuses appelée PD-L1, lequel pourrait être utilisé dans le traitement du cancer du poumon et de la vessie. Les traitements anti-PD-L1 visent à bloquer la capacité d'une tumeur à échapper aux défenses du système immunitaire. Bristol-Myers Squibb (BMY) s'est transformé au cours des dernières années. Auparavant un laboratoire pharmaceutique classique, il se concentre désormais sur la recherche et le développement en matière d'immunothérapie. Il a récemment rencontré de réels succès avec le Yervoy et le Nivolumab, deux médicaments contre les mélanomes, et possède via un partenariat avec Innate Pharma une licence portant sur un autre médicament prometteur, le lirilumab (veuillez vous reporter ci-dessous). AstraZeneca a un médicament anti-PD-L1 en cours de développement (MEDI4736) qui, en combinaison avec le Tremelimumab – un anticorps monoclonal anti-CTLA-4 avec une efficacité prouvée dans le traitement des mélanomes lors d'essais menés par BMY – apparaît prometteur et devrait être finalisé en janvier 20179. Innate Pharma est une pure petite capitalisation spécialisée dans les produits d'immunothérapie. Elle met au point le lirilumab, un médicament prometteur pour le traitement de la leucémie aigüe myéloïde – un cancer des globules blancs – et susceptible de pouvoir traiter les tumeurs solides10. 4 L'interférence arn L'interférence par ARN (ARNi) fait référence à différentes technologies utilisant les ARN – les acides nucléiques qui jouent un rôle majeur dans la synthèse des protéines – et permettant de faire « taire » de manière ciblée un gène défectueux ou un enchaînement de gènes défectueux. En somme, il s'agit d'attaquer une maladie en « amont », contrairement à l'immunothérapie et à la thérapie génique qui tentent d'intervenir une fois l'apparition des enzymes malades. En 2011, l'interférence ARN s'est vue offrir un sérieux coup de fouet par les lancements du Kynamro, un traitement fondé sur l'ARNi développé par Isis pour les maladies cardiovasculaires ; et du Patisiran d'Alnylam pour le traitement de la polyneuropathie amyloïde familiale, une maladie rare et mortelle caractérisée par des dépôts d'une protéine anormale appelée l'amylose et qui cause des lésions au système nerveux. Les entreprises mettent au point des médicaments destinés à traiter de multiples infections comme le cancer, ainsi que les maladies cardiovasculaires, hépatiques, métaboliques, rénales, hématologiques, virales, cutanées et oculaires. En raison de l'aversion au risque et des incertitudes entourant ces technologies, les grands groupes pharmaceutiques se sont montrés peu disposés à investir massivement dans ce secteur et ont été nombreux à vendre « au rabais » leurs divisions consacrées à l'ARNi11. Les sociétés biotechnologiques ont ainsi toutes les chances d'être les principales bénéficiaires dans ce secteur. ■ ■ L'impression 3D « L'impression 3D est aujourd'hui utilisée pour fabriquer des implants sur mesure et, dans 20 ans, le Saint Graal serait de les voir réussir à imprimer de vrais organes humains » Hilary Natoff, Gérante de portefeuille 5 Alnylam est le leader sur ce marché et vise à avoir 3 produits commercialisés et 10 en essais cliniques d'ici 2020. La société a un partenariat avec Genyme (une filiale de Sanofi), dans le cadre duquel cette dernière a le droit de commercialiser en dehors de l'Amérique du Nord et de l'Europe tout le portefeuille de médicaments en cours de mise au point d'Alnylam pour le traitement des maladies génétiques rares12. Isis est le leader des thérapies antisens, l'une des trois catégories de l'ARNi (les deux autres étant les petits ARN interférents ou siRNA et les microARN ou miRNA). La société a de nombreux programmes d'essais cliniques et précliniques (en partenariat ou pas) dans les domaines des maladies orphelines, des maladies cardiovasculaires, des maladies métaboliques, du cancer et des inflammations13. Le 10 février, elle a annoncé avoir reçu la somme de 5 millions de dollars de son partenaire Biogen Idec dans le cadre d'un accord de partenariat visant à développer des médicaments pour le traitement des troubles neurologiques. L'impression d'organes humains semble venir tout droit d'un roman de science-fiction, mais la technologie de fabrication additive a un rôle de plus en plus majeur à jouer dans la médecine. Les chirurgiens utilisent l'impression tridimensionnelle pour créer des reproductions exactes des organes des patients sur lesquels ils peuvent ensuite procéder à des interventions chirurgicales. Cela permet de minimiser considérablement le risque de complications pendant l'opération et de réduire le temps de l'intervention elle-même. Les appareils médicaux, tels que les prothèses de hanche et les implants spinaux, les appareils orthodontiques (Invisalign) et les aides auditives, sont le premier domaine d'utilisation de l'impression 3D. Organovo est une société spécialisée dans l’impression 3D de tissus biologiques qui a pour objectif de produire des tissus cellulaires et de les proposer aux laboratoires pharmaceutiques et autres laboratoires de recherche nécessitant de faire des tests sur des tissus humains. Elle a créé la première imprimante biologique 3D en 2010 et a réussi à « imprimer » des vaisseaux sanguins et des tissus cardiaques fonctionnels à partir de cellules de poulet. Les imprimantes pour les appareils médicaux coûtent à l'heure actuelle entre 250 et 500 000 dollars et sont utilisées pour les traitements à faible volume et forte valeur ajoutée. Mais, à l'instar de toutes les nouvelles technologies, les coûts diminuent rapidement et il n'est pas inconcevable que les imprimantes 3D médicales deviennent prochainement monnaie courante. Épisode 18 : L'innovation, source de performances positives à long terme dans la santé Conclusion En raison de la forte différenciation qui existe entre les judicieux et les autres, les investissements dans la R&D et la biotechnologie tendent à donner des résultats binaires : soit ils sont extrêmement rentables, soit ils réduisent à néant les capitaux investis. C'est d'ailleurs ce que corrobore l'analyse des taux de rentabilité interne (CFROI) moyens au sein du secteur : d'un côté, les sociétés biotechnologiques dégagent une rentabilité négative et, de l'autre, de nombreux groupes enregistrent d'exceptionnels taux de rentabilité (graphique 7). D'où l'extrême importance d'une recherche approfondie et minutieuse pour les investisseurs désireux de surfer avec succès sur la vague d'innovations actuelle dont est le témoin le secteur de la santé. Taux de rentabilité interne moyens dans différents segments de la santé Biotechnologie -3,0 Dispositifs et services des sciences de la vie 8,5 Pharmacie 8,0 Technologies de la santé 9,3 11,0 Fournisseurs & services de soins de santé 9,0 Equipements & services de santé -5 0 5 10 15 Graphique 7. Source : Crédit Suisse, HOLT Global Industry CFROI Performance Handbook, février 2013. Nombre de sociétés observées : équipements & services de santé : 3 165 ; fournisseurs & services : 2 891 ; technologies de la santé : 275 ; biotechnologie : 2 655 ; pharmacie : 3 812 ; sciences de la vie : 782 Références 1. The Lifetime Distribution of Health Care Costs’ Health Services Research, June 2004 2. http://www.broadinstitute.org/education/glossary/genomeIbid. 3. http://www.investopedia.com/articles/general/022814/pharmaceutical-vs-biotech-investing-itworth-risk.asp 4. Fidelity Worldwide Investment, note de recherche, 09.01.2015 5. http://blogs.wsj.com/cio/2015/02/03/j-craig-venters-new-startup-is-hacking-life/ 6. ‘Riding High, Biotech Firms Remain Wary’, NYT, 18.01.2015 7. Jefferies Franchise Note, Biotechnology, 01.04.2014 8. MarketWatch: ‘Companies Chasing Gold Nugget of Immuno-Oncology Like Never Before’, 26.06.2014 9. Jefferies, 01.04.2014 10. http://innate-pharma.com/en/product-pipeline/iph2201-first-class-anti-nkg2a-mab 11. Jefferies, 01.04.2014 12. http://www.alnylam.com/our-approach/about-alnylam/ 13. Jefferies, 01.04.2014 6 Les performances passées ne préjugent pas des rendements futurs. Les valeurs citées dans ce document ne constituent pas de recommandations d'achat. elles ne sont données qu'à titre d'illustration ou à indiquer que l'OPCVM est actuellement investi dans ces valeurs. Les actions ne sont pas garanties et peuvent donc perdre de la valeur, notamment en raison des fluctuations des marchés. Fidelity fournit uniquement des informations sur ses produits. ce document ne constitue ni une offre de souscription, ni un conseil personnalisé. nous vous recommandons de vous informer soigneusement avant toute décision d'investissement. Toute souscription dans un compartiment doit se faire sur la base du prospectus actuellement en vigueur et des documents périodiques disponibles sur le site internet ou sur simple demande auprès de Fidelity. Publié par FIL Gestion, SGP agréée par l'AMF sous le n° GP03-004, 29 rue de Berri, 75008 Paris. PM1872