L`anti-pub s`affiche ! - Agir pour l`Environnement
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L`anti-pub s`affiche ! - Agir pour l`Environnement
Nº 11 bulletin trimestriel • printemps 2004 • 1 € ÉDITO la lettre Légitime défense ! La multiplication des actions juridiques à l’encontre des associations et syndicats œuvrant pour une prise en considération du principe de précaution va de pair avec l’arrogance des multinationales sûres de leur bon droit économique. C’est ainsi que depuis plusieurs mois et années, opérateurs de téléphonie mobile, annonceurs publicitaires, multinationales de l’agrochimie ou oligopole nucléaire tentent de museler la société civile à l’aide d’assignations diverses et variées. Parce que le combat environnemental précède encore trop souvent l’adoption de lois contraignantes, les associations prennent le risque de mener des actions légitimes mais potentiellement illégales. Le vide réglementaire né de l’acceptation tacite de la plupart des responsables politiques permet ainsi à des transationales avides de pouvoir d’accroître leur mainmise sur toute forme de vie existante sur notre planète. Quand une opérateur de téléphonie mobile se comporte en conquistador sur les toits d’HLM pour implanter ses antennes relais, quand un annonceur privatise l’espace public à coup de panneaux publicitaires gigantesques, quand une transnationale de l’agrochimie dissémine ses produits transgéniques contre l’avis des citoyens ou enfin quand un lobby nucléaire essaye d’imposer ses vues à une administration sous influence, les associations ont le devoir de réclamer une modification du droit pour que ce dernier soit l’incarnation de l’expression citoyenne. Domi BERNARD Président d’Agir pour l’Environnement Agir pour l’environnement 97, rue Pelleport - 75020 Paris Tél. 01 40 31 02 99 Fax 01 40 31 02 39 e-mail : [email protected] site : http://www.agirpourlenvironnement.org L’anti-pub s’affiche ! oixante-deux militants sont actuellement poursuivis par Métrobus, filiale de Publicis et par la RATP pour avoir osé barbouiller des panneaux publicitaires. En voulant dénoncer l’omniprésence publicitaire, ils engagent un débat salutaire sur les conséquences environnementales des messages aux contenus antiécologiques. Ces 62 barbouilleurs risquent jusqu’à 1 million d’euros d’amende. Bien que la RATP, comme la plupart des autorités locales responsables des transports, se fixe comme objectif une amélioration constante de la qualité des transports offerts, ce service public dégrade la cadre urbain en l’uniformisant. S En solidarité avec le combat légitime des 62 militants, Agir pour l’Environnement a décidé de signer un contrat légal avec Métrobus pour l’obliger à afficher cinq visuels anti-publicitaires dans les couloirs du métro parisien. Après avoir, non sans mal, réussi à faire honorer ce contrat, Agir pour l’Environnement invite les autorités responsables des transports à réduire drastiquement la place affectée à la publicité tout en mettant à disposition des espaces permanents de libre expression. Plus d’infos : www.antipub.net/rap • www.stopub.tk www.agirpourlenvironnement.org/campagnes/c17.htm • www.anti4x4.net La Lettre d’Agir pour l’Environnement nº 11 - Printemps 2004 - Directeur de Publication : Dominique Bernard Rédaction : Dominique Bernard, Stéphen Kerckhove, Laure Guillot. Conception graphique : Inédicité - Bulletin trimestriel édité à 10.000 ex. Nº ISSN : 1624-7612. Édité par Agir pour l’Environnement, association loi 1901 - Imprimé par Presse Pluriel. 19, rue Frédéric Lemaître 75020 Paris - Prix au numéro : 1 € - Abonnement annuel (4 numéros par an) : 3 € . Mille mercis à Tignous pour l’illustration. BRÈVES MOUVEMENTS SOCIAUX ÉTOUFFÉS, DÉMOCRATIE EN DANGER ! ogema, Bouygues Telecom, Publicis, Monsanto, un rapprochement de ces quatre sociétés pourrait, au premier abord, surprendre. En effet, nucléaire, téléphonie mobile, transgénique et publicité n’ont a priori rien de commun dans leur activité économique. Ces quatre conglomérats industriels fort différents ont pourtant des pratiques juridiques similaires. Critiquées régulièrement par certaines associations indignées par les atteintes à l’environnement qu’elles causent à notre planète, ces transnationales tentent, à l’aide d’actions en justice multiples, d’étouffer toute forme de contestation à leur égard en asphyxiant financièrement les associations et syndicats identifiés. C et devraient donc être assujettis à une réglementation contraignante. Or, tuer le messager qui apporte une mauvaise nouvelle ne supprime pas la mauvaise nouvelle. Ces industriels ne peuvent espérer, par la multiplication de procès, supprimer les critiques légitimes faites à leur encontre. Avec le désengagement de plus en plus flagrant de l’État dans nombre de secteurs, la déresponsabilisation se fait jour à tous les niveaux, qu’ils soient politiques ou économiques. En adoptant des normes laxistes, les responsables politiques permettent ainsi à certains lobbies industriels d’échapper à leur responsabilité sociétale. Ces transnationales extraterritoriales n’auraient donc plus de comptes à rendre, leur surface économique dépassant de loin les limites trop exiguës de la sphère d’influence des institutions politiques. Quatre sociétés industrielles optent pourtant délibérément pour l’affrontement, au lieu de reconnaître la légitimité des actions intentées à leur encontre. Fauchage de plans transgéniques, barbouillages de publicités, mobilisation citoyenne à l’encontre d’installations radiotéléphoniques, manifestations antinucléaires… autant d’actions culturellement majoritaires orphelines de décideurs politiques responsables et en capacité de gérer la chose publique. Face à cela, les États, les uns après les autres, ont renoncé, par facilité et/ou par lâcheté devant l’adversité. Alors que notre démocratie vacille, d’échéance électorale en échéance électorale, le cadre étatique s’efface progressivement devant des multinationales qui imposent politiquement et juridiquement leur vision totalitaire du monde. Alors qu’il eut fallu au contraire reterritorialiser ces nouveaux oligopoles en imposant des normes locales, les responsables politiques privilégient la politique de la chaise vide ! Usant à n’en plus finir du poncif erroné du risque BOUYGUES TELECOM de délocalisation, les décideurs DÉBOUTÉ ! n’entraperçoivent même plus À la suite d’une mobilisation de que les quatre industriels incririverains contestant le bien fondé minés sont obligés de s’inscrid’implantations d’antennes relais, Bouygues Telecom a assigné en re dans un territoire pour exisréféré Agir pour l’Environnement et ter sur ce territoire. Téléphonie Priartém leur réclamant 15 000 € de dommage-intérêt… En date du 28 mobile, agriculture, gestion de février, le juge des référés a décidé déchets nucléaires et publicide débouter l’opérateur incriminé. Sans doute une façon pour ce derté ne peuvent être délocalisés nier de participer à la concertation qu’il ne cesse d’appeler officiellement de ses vœux… ! C’est ainsi que ces nouveaux monopoles privés ou en phase de préprivatisation accélérée récusent toute interventionnisme étatique, si ce n’est pour mettre au pas les contestataires. Après plusieurs décennies de délégitimation du rôle régalien de l’État, les défenseurs de la mondialisation libérale s’attachent désormais à imposer le silence dans les rangs des mouvements sociaux. Un nouvel ordre libéral répressif se fait jour. Les mouvements citoyens sont pourtant le seul et dernier rempart existant pour maintenir une véritable démocratie de proximité. Le déséquilibre des forces en présence est tel que les associations ne peuvent avoir recours qu’au soutien de l’opinion publique. Face à des lois sur mesure interdisant le boycott tout en autorisant simultanément les pires atteintes à l’environnement, notre devoir est d’accroître notre pression sur les responsables politique pour que ces derniers permettent enfin aux consommateurs et citoyens d’exprimer politiquement leur refus de la loi du talion ! Que peuvent les victimes des catastrophes maritimes, des fuites radioactives, des pollutions transgéniques ou électromagnétiques, les usagers des transports transformés en consommateur en mouvement, si ce n’est subir et se taire, se mobiliser et être condamnés ! Il est grand temps que ces multinationales arrogantes aient l’obligation de se réinsérer dans la société en acceptant la critique comme fondement de notre démocratie. Interdire ces critiques salvatrices à l’aide de procédures juridiques ressemble à s’y méprendre à une volonté d’imposer à nos démocraties le modèle économique mondial qui prospère à coup de fusions acquisitions unilatérales. À l’opposé, une société démocratique est complexe et multipolaire. La critique est le moyen d’enrichir notre démocratie. Tenter de l’étouffer, c’est tenter d’étouffer notre démocratie. la lettre d’AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT • printemps 2004 • Nº 11 réparée depuis plusieurs mois dans les services du Ministère de l’Industrie, la décision relative à la construction d’un prototype EPR, “nouvelle” centrale nucléaire d’un coût unitaire de plus de 3 milliards d’euros, semble de nouveau parée de toutes les vertus ! P Comme Roselyne Bachelot en son temps, le “Raffarin Printemps/Été”, à peine renommé Premier ministre, se comporte en vulgaire VRP du lobby nucléaire. Dans sa déclaration de politique générale, Jean-Pierre Raffarin s’est ainsi prononcé en faveur du réacteur nucléaire EPR… réacteur tout aussi “nouveau” que le Premier ministre qui en fait la promotion ! En nommant deux nouveaux ministres de l’écologie et de l’industrie en lieu et place de Nicole Fontaine et Roselyne Bachelot, tout en prorogeant la même politique – la concertation en moins ! – le Premier ministre prend le risque d’accroître encore un peu plus le caractère UMPopulaire de sa politique. régional pourrait privilégier la demande énergétique locale à une surproduction déconnectée des réalités exportée à bas prix à l’aide de lignes à haute tension détruisant nos paysages. EUROPÉENS DE TOUS LES PAYS… UNISSONS-NOUS ! Le 13 juin prochain, les citoyens européens seront appelés aux urnes pour élire leurs député-es européennes. Institution mal connue, le Parlement européen joue pourtant un rôle essentiel sur toutes les questions relatives à l’environnement. OGM, sécurité maritime, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie, effet de serre, ferroutage… sont autant de sujets sur lesquels les parlementaires européens sont codécisionnaires avec la Commission européenne. Face à ces oppositions multiples, locales et globales, le Gouvernement doit abandonner définitivement ce projet de prototype et enfin privilégier une réduction effective des gaz à effet de serre en limitant le transport routier, une interdiction du chauffage électrique ainsi que toutes les publicités incitant à un usage irrationnel de l’énergie. La Loi d’Orientation sur l’Énergie en préparation est l’occasion de reconnaître la primauté de la litiques utres po les : ’a maîtrise de la demande et des d e u q Parce t possib énergies renouvelables aux projets ues son rci.org iq t é g r e e én grandiloquents, technocratiques et pr-nonm www.e finalement illégitimes. À l’issue d’un débat national sur les énergies inaudible et grossièrement instrumentalisé par le lobby nucléaire, l’EPR a finalement réussi le tour de force de démontrer son inintérêt technologique, son coût exorbitant en ajoutant de surcroît de la surproduction électrique à la surproduction existante ! De plus, aux critiques relatives à l’obsolescence consubstantielle de l’EPR viennent désormais s’ajouter une opposition élective locale. Les deux régions projetées pour accueillir le prototype EPR – la Haute-Normandie et RhôneAlpes –sont dirigées par des majorités politiques ayant affirmé une opposition déterminée à l’EPR. Agir pour l’Environnement invite les élus régionaux à exprimer publiquement leur refus de ce projet technocratique. Parce que les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie s’inscrivent dans un territoire propre, les Régions devraient dans les semaines et mois à venir récuser le nucléaire, technologie dangereuse et centralisée. L’échelon la lettre d’AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT • printemps 2004 • Nº 11 BRÈVE EPR / Nucléaire : ON REPREND LES MÊMES (OU PRESQUE)… ET ON RECOMMENCE ? B I B L I O - É C O LO • Objectif décroissance. Vers une société harmonieuse. Éditions Parangon. 13 €. • Votre GSM, votre santé, on vous ment. Richard Gautier et coll. Éditions Marco Pietteur. 16.80 €. • Maîtriser la consommation d’énergie. Bernard Laponche. Éditions Le Pommier. Février 2004. 6 €. • Ivan Illich. Œuvres complètes. Éditions Fayard. Janvier 2004. 30 €. R.ÉSISTONS A.CTIVEMENT AU T.ROP-PLEIN P.UBLICITAIRE REFUSONS LA PRIVATISATION DE L’ESPACE PUBLIC PAR LA PUBLICITÉ !!! ’omniprésence de la publicité porte atteinte à notre liberté de choix. Nul ne peut s’y soustraire puisque sa multiplicité et sa redondance sont l’essence même du cadre publicitaire. Sans crier gare, le système publicitaire imprime sa marque dans tous les espaces à vocation publique, lieux de passage dévalorisés par une uniformisation caractéristique de la société de consommation. La triple pollution publicitaire – visuelle, idéologique et énergétique – s’impose sans l’accord du public qui la subit. L C’est ainsi que l’usager des transports abreuvé de stimuli commerciaux devient une cible marchande à toucher. Des institutions publiques, dont le but initial était d’offrir un service public de qualité, se mutent progressivement en relais actif du système mercantile. Parce que chaque individu est en moyenne sollicité 2500 fois par jour, la publicité est devenue inefficace. Elle s’éloigne de son objectif premier, celui de promouvoir telle ou telle marque, pour renforcer la cohérence globale du prima de la marchandise sur toute autre forme de désir non mercantile. La saturation limite l’impact immédiat pour mieux imprimer les esprits sur le long terme. La publicité se dilue telle une drogue dure dont personne ne semble plus pouvoir se sevrer. Pour atteindre quoi qu’il arrive son destinataire, les publicitaires font preuve d’une “imagination” sans limite : Qu’elles soient olfactives, auditives, mouvantes, illuminées… chaque jour connaît de nouvelles formes d’interpellations du grand public, de plus en plus agressives, de moins en moins désirées ! Notre vie est ainsi devenue un paradis artificiel dans lequel tout un chacun peut accéder à un pseudo hédonisme consumériste par un acte d’achat compulsif. Cette socialisation par l’achat réifie l’être et notre planète. Tel l’antique Midas, le consommateur se transforme en objet en achetant l’objet désiré, avant de devenir un vulgaire déchet jetable. Mais une vie faite d’envies devient vite un enfer. L’obsolescence précipitée d’objets tout à la fois désirés et futiles porte en germe la destruction de notre planète. L’impact écologique de cette surconsommation irrationnelle met en danger notre propre survie. Sur le court terme, la publicité promeut un système inégalitaire par lequel celui qui peut avoir devient celui qui est, celui qui domine ! Contestant l’hégémonie publicitaire, un mouvement antipublicitaire connaît depuis plusieurs mois un véritable succès militant. Etre mis devant le fait accompli lors de chaque trajet quotidien révulse une très grande majorité d’usa- gers des transports publics. Les barbouillages et annotations militantes qui décorent désormais la plupart des espaces livrés à la publicité se sont généralisés à une vitesse qui a désarçonné par sa créativité même les plus fervents publivores. Cette légitime défense face à l’agression publicitaire n’a trouvé en écho que des publicitaires sûrs de leur bon droit commercial, achetant de l’espace public, pouvant donc en disposer comme bon leur semble. L’usager des transports payant son ticket de transport achète un voyage… un voyage au pays des publicitaires ! Quiconque souhaiterait défier cette puissance commerciale prend le risque d’actions en justice et accepte donc d’être menacé de sanctions démesurément lourdes. Face à cette logique commerciale censitaire et exclusive, les associations de protection de l’environnement, les associations d’usagers des transports, les associations anti-publicitaires, les associations de consommateurs réclament une limitation effective de l’espace affecté à la publicité. Parce que l’espace public n’est pas à vendre, les usagers des transports refusent d’être réduits à des consommateurs en mouvement. Quelques secondes de “Silence”… dans un monde de brute ! La revue Silence – écologie, alternatives, non-violence – est publiée depuis 1982 et gérée par une association indépendante de tout autre mouvement. Elle se veut un lien entre tous ceux et celles qui pensent qu’aujourd’hui il est possible de vivre autrement sans accepter ce que les médias et le pouvoir nous présentent comme une fatalité. Pour nous la question écologique est intimement liée à la question sociale. C’est la même logique matérialiste de destruction qui est à l’origine aussi bien de la déforestation que de l’exode rural, la même logique qui jette les objets après usage que celle qui jette les salariés quand on les remplace par des machines. Nous croyons aux micro-projets, aux échanges d’informations, aux réseaux, nous préférons privilégier tout ce qui est horizontal ; c’est-à-dire sans hiérarchie, une multitude de petits groupes, à ce qui est vertical et fige dans un seul grand mouvement une nouvelle pensée unique. Et Silence dans tout ça ? Une modeste revue peut-elle changer le monde ? Pourquoi notre grain de sable mensuel ne provoquerait-il pas quelques changements ? Numéro spécimen sur demande. Abonnement découverte (si vous n’avez jamais été abonné) : 15 € pour 6 numéros ; Abonnement normal : 40 € pour 12 numéros. Règlement et courrier adressés à : Silence - 9, rue Dumenge - 69317 Lyon cedex 04. ✁ C O U P O N - R E P O N S E à renvoyer à : Agir pour l’Environnement 97, rue Pelleport - 75020 Paris JE M’ABONNE à la lettre d’Agir pour l’Environnement (quatre numéros par an) Abonnement simple : 3€ Abonnement de soutien à partir de 15€ Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code Postal / Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DOCUMENTATION : je commande Téléphonie mobile, petit guide pour raccrocher ! . .10 € Affiche “EPR, non merci !” . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 € l’ex., 5 € les 10, 30 € les 100 Série de 6 autocollants antinucléaires . . . . . . . . 1,5 € (10 € les 10 séries de 6) Les actes du colloque OME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 € Série de 6 autocollants de la campagne “ La pub véhicule un message polluant… !” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,5 € (10 € les 10 séries de 6) Le dossier “La pub véhicule un message polluant… !” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 € Les 10 enveloppes antinucléaires illustrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 € TOTAL (frais de port compris) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . POUR CONTRIBUER À FAIRE CONNAÎTRE AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT, je vous commande des dépliants de présentation (format A4 plié en trois ; deux couleurs) à l’unité : 0,5 € port compris par lot de 10 dépliants : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 € port compris TOTAL (frais de port compris) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Merci de libeller vos chèques à l’ordre de “Agir pour l’Environnement”.