fiche pedagogique 1

Transcription

fiche pedagogique 1

MODULE DES MINIERS
Version Décembre 2005
(Draft avancé)
COMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT DE
COMPORTEMENT
Projet Prévention
VIH/SIDA auprès des Miners
Module de sensibilisation des Miniers
REMERCIEMENT
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont, d’une manière ou d’une autre, de
loin ou de près, contribué à l’élaboration de ce module de sensibilisation des miniers
contre les IST / VIH / SIDA.
Notre gratitude s’adresse de façon particulière à Messieurs Ben OLANDER et Alphonse
KASSONGO, respectivement HIV Technical Advisor et HIV National Manager, pour
leur investissement personnel et leurs sages conseils qui ont facilité l’élaboration de ce
module.
Notre profonde gratitude s’adresse également à tous les agents du programme VIH/ASF à
travers la République Démocratique du Congo pour leurs diverses contributions et
suggestions qui ont permis l’enrichissement de cet outil pédagogique.
Du reste, nous exprimons notre reconnaissance à Papy MANIKA qui a bien voulu
apporter sa technicité pour la mise en forme finale de ce module.
ASF/PSI Projet sensibilisation des Miniers.
Page 2 sur 63
INTRODUCTION
A l’instar des personnes en uniforme, des professionnelles du sexe et des transporteurs routiers,
les miniers sont classés également dans la catégorie des groupes à haut risque en matière du
VIH/SIDA.
C’est sur base de cette considération qu’a germé l’idée d’un Projet de prévention contre les
IST/VIH/SIDA auprès des miniers de la République Démocratique du Congo.
D’après certaines recherches, la nature même du métier des miniers ainsi que l’environnement
dans lequel s’exerce ce métier rendent les miniers vulnérables. A cela s’ajoute d’autres facteurs
notamment l’absence souvent prolongé du toit conjugale des miniers qui les incite aux rapport
sexuels occasionnels (surtout qu’ils ont les moyens de se le payer) et/ou au multi partenariat
sexuel ; la perception déficiente du risque personnel d’infection à VIH et des IST suite aux
fausses croyances et à l’insuffisance d’informations sur la transmission et la prévention du
VIH/SIDA, l’inaccessibilité aux condoms lors de la manifestation de sa demande ainsi que
l’utilisation non systématique et/ou non correcte du préservatif.
Ce module de sensibilisation est donc conçu comme support pédagogique dans la perspective de
renforcer chez les miniers les connaissances de base, la perception du risque personnel ou
collectif ainsi que le pouvoir personnel de décision et d’action en matière des IST / VIH (SIDA).
Par ailleurs, il accorde au CDV une place pondérable en tant qu’indicateur clé de la prévention, et
intègre la problématique des violences sexuelles ainsi que de la consommation d’alcool et des
drogues comme facteurs de risque le plus déterminant.
Signalons que ce module reste encore un draft destiné à servir de guide d’intervention pour
l’animation des séances de sensibilisation auprès des miniers. Il reste ce pendant ouvert à tout
enrichissement et amendement de la part des utilisateurs. Notre souhait est que ces derniers en
fassent bon usage.
CONSEILS POUR L’UTILISATION DU RECUEIL
Ce recueil des thèmes participatifs a été conçu pour communiquer avec les miniers sur le
changement positif du comportement sexuel.
Il est accompagné d’une boîte à image qui, tout comme les illustrations et les jeux qui
appuient chaque thème, font allusion à l’univers de la cible pour que celle-ci se sente
concernée et impliquée dans le processus de recherche d’un comportement ou d’une
attitude qui ne les exposent pas au risque de contracter l’infection à VIH ou les infections
sexuellement transmissibles traditionnelles.
Ainsi, les thèmes suivants constituent l’essentiel des messages contenus dans ce recueil:
1.
L’EXISTENCE ET GRAVITE DES IST/VIH (SIDA)
2.
LA TRANSMISSION ET LA PREVENTION DES IST/VIH (SIDA)
3.
LE CDV ET SOLIDARITE A L’EGARD DES PVV/PA
4.
UTILISATION DU PRESERVATION ET POUVOIR DE NEGOCIATION
Page 3 sur 63
5.
MODE DE TRAITEMENT DES IST ET PRISE EN CHARGE MEDICALE DE
PVV
6.
PERCEPTION DE RISQUE PERSONNEL : LES COMPORTEMENTS ET LES
SITUATIONS A RISQUE
7.
LES VIOLENCES SEXUELLES ET LA CONSOMMATION DE L’ALCOOL ET
DES DROGUES
8.
LA REDUCTION DU RISQUE PERSONNEL
9.
LE RENFORCEMENT DU POUVOIR PERSONNEL : LES COMPETENCES
PSYCHOSOCIALES
Chacun de ces thèmes présente la structure suivante :
Une fiche pédagogique qui décrit les objectifs poursuivis, les matériels didactiques qui
accompagnent la discussion de la séance, les différentes activités qui accompagnent la séance
ainsi que le timing qui donne un aperçu chronométré de la durée de la séance ;
Une fiche technique qui décrit, étape par étape, les différentes informations telles qu’elles seront
transmises aux récipiendaires ainsi que la conclusion à tirer.
Pour bien réussir une séance de sensibilisation / causerie éducative, il est souhaitable de suivre
une formation appropriée sur les techniques de communication et les connaissances de base sur
les IST/VIH/SIDA. Ces connaissances sont nécessaires du fait qu’elles interagissent entre les
différents thèmes. Les personnes sensibilisées peuvent poser des questions personnelles
auxquelles il est important de donner des réponses assez précises pour que la confiance s’installe
sans laquelle les questions classées confidentielles ne sauraient être évoquées.
Il est bon de garder présent à l’esprit que le changement positif de comportement sexuel des
MINIERS autour de A – B – C (Abstinence – Bonne fidélité – Condom) ainsi que le dépistage
volontaire restent le fil conducteur de la prévention SIDA dont la présente approche se sert.
NOTE IMPORTANTE
Le présent module ne circonscrit pas les limites de l’utilisation de la boîte à image.
Le génie créateur de tout utilisateur peut permettre d’étoffer différents sujets de
discussions sur chaque image.
Il est donc recommandé à tout utilisateur d’excellentes capacités pour conduire des
discussions de groupe, pour utiliser les images à des fins de sensibilisation pour
divers faits relatifs aux IST/SIDA dans sa communauté.
Chaque image ou groupe d’images peut faire l’objet d’une nouvelle fiche
pédagogique et technique conçue par l’utilisateur en vue d’aborder un thème non
évoqué dans le présent module.
Page 4 sur 63
OBJECTIFS
OBJECTIF GENERALE
) Contribuer à la réduction de la séroprévalence à VIH /SIDA auprès des miniers
par la promotion d’une sexualité responsable.
OBJETIFS SPECIFIQUES
) Renforcer les connaissances de base des miniers sur les IST / VIH (SIDA) et
encourager l’utilisation correcte et systématique des préservatifs pour tout rapport
sexuel occasionnel ;
) Accroître les connaissances de base des miniers sur la sexualité responsable et
promouvoir adoption d’un comportement sexuel conséquent (sans risque) ;
) Accentuer la perception du risque individuel et/ou collectif des miniers
concernant les IST/ VIH (SIDA) et promouvoir le CDV, la solidarité à l’égard des
PVV ainsi que la fréquentation des centres appropriés pour le traitement efficace
des IST.
Page 5 sur 63
FICHE PEDAGOGIQUE 1
THEME I :
L’EXISTENCE ET GRAVITE DES IST/SIDA
Duré : 40 minutes
Objectifs : À l’issue de cette séance, le participant minier sera capable de (d’) :
1. Définir correctement les IST / VIH/SIDA et d’identifier les IST les plus courantes ;
2. Corriger les fausses croyances relatives à l’existence des IST/VIH (SIDA) ;
3. Décrire la gravité et les conséquences des IST/VIH/SIDA ;
Méthodes et techniques :
Brainstorming, présentation participative (discussion dirigée), utilisation des aides visuelles.
Matériels à utiliser :
Matériels
Boite à images
Description
Nº Page
Nº Image
Planche
I à II
1 à 16
images
Condom
Boite Images sur les manifestations
externes des IST/VIH tirées du film
« Epidémie de l’ombre ».
Préservatifs masculin et féminin de marque
prudence
Phallus
Pénis en bois
Page 6 sur 63
Déroulement :
Matières /Activités
Mise en train :
-Se présenter et permettre aux participants de
se présenter ;
-Présenter brièvement le projet ;
-Expliquer les objectifs de la séance en langue
locale.
Existence des IST/VIH (SIDA) :
-Poser des questions aux participants pour
définir les concepts «IST », «VIH » et
« SIDA » ainsi que pour identifier les IST les
plus courantes.
-Faire intervenir les participants pour décrire et
corriger les fausses croyances relatives à
l’existence des IST/VIH (SIDA).
Gravité et conséquences des
IST/VIH (SIDA) :
Faire intervenir les participants pour expliciter
la gravité et les conséquences des IST/VIH
(SIDA).
Activités complémentaires :
-Faire la démonstration de l’UC.
-Distribuer les feuillets des dix messages et les
faire lire en langue locale moyennant quelques
commentaires utiles.
Conclusion : Faire la conclusion de la séance
du jour.
Durée
Techniques
05 minutes
-Présentation
15 minutes
-Brainstorming
-Présentation participative
10 minutes
05 minutes
Démonstration
-Présentation
05
Présentation
Page 7 sur 63
FICHE TECHNIQUE 1
THEME I :
L’EXISTENCE ET GRAVITE DES IST/SIDA
I. L’EXISTENCE DES IST/SIDA
Note méthodologique :
Le pair éducateur va inviter les participants à une discussion autour de l’existence des IST/SIDA.
Ce premier contact à chaud lui permet d’avoir une idée du niveau de compréhension des
participants sur la problématique des IST/SIDA auprès des miniers.
Les questions suivantes vont servir de lignes de réflexion :
1. Les IST et le VIH/SIDA existent – ils réellement ?
2. Est-ce que les IST et le VIH / SIDA te concernent aussi ?
3. Comment pouvez-vous définir les concepts «IST», «VIH», «SIDA» ?
4. Quelles sont les infections sexuellement transmissibles que vous connaissez ?
5. Connaissez-vous une personne qui était atteinte d’une IST ou du VIH/SIDA ?
6. Quel en sont les symptômes ?
7. Quelles sont les conséquences des IST/VIH (sida) et en quoi consiste leur gravité?
8. Est – ce que les symptômes du SIDA apparaissent aussi que quelqu’un est
contaminé par le
VIH ?
9. Le SIDA n’est – t – il pas un syndrome imaginaire pour décourager les amoureux ?
10. Avez – déjà vu un préservatif ? Savez –vous comment l’utiliser ?
11. Qui peut faire la démonstration du port correct du préservatif ?
1º Définition :
A. IST (Les Infections Sexuellement Transmissibles) :
Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont des infections qui se transmettent
lors des rapports sexuels.
B. SIDA (Syndrome Immuno Déficience Acquise):
C’est une maladie contagieuse, infectieuse et mortelle, Caractérisée par la défaillance du
système immunitaire de l’homme et causée par le un virus appelé VIH.
Page 8 sur 63
C. VIH (Le Virus d’Immuno - déficience Humaine) :
C’est un virus qui provoque la déficience du système immunitaire de l’homme causant ainsi la
maladie infectieuse appelée SIDA.
2º Les IST les plus courantes :

La blennorragie ;
La syphilis ;
Le trichomonas ;
La chlamydia ;
Le VIH ; …
3º les fausses croyances relatives à l’existence des IST/SIDA :
Fausses croyances
-Le SIDA est un syndrome imaginaire
pour décourager les amoureux
-Le SIDA est une affaire des autres ; il ne
me concerne pas.
-Les IST et le VIH/SIDA sont des
conséquences des envoûtements ainsi que
des mauvais sors des sorciers. Ils ne
peuvent donc infecter que ceux qui ne
prient pas beaucoup.
Fait sur l’existence des ITS/VIH
-Le SIDA est une réalité. Autrement, il ne pouvait
pas être diagnostiqué à partir des tests de
laboratoires.
-Le SIDA te concerne aussi. Il n’épargne personne :
n’importe qui peut l’attraper mais, tout le monde
peut l’éviter.
-Si les IST et VIH/SIDA étaient la conséquence des
envoûtements ou des mauvais sors des sorciers, ils
échapperaient sûrement aux diagnostiques des
médecins. Or ce là n’est pas le cas.
-Il suffit d’un contacte avec le sang, le secrétions
spermatiques ou vaginales d’une personne infectée
pour que l’on soit contaminé ; croyant ou pas.
II.GRAVITE ET CONSEQUENCES DES IST/VIH (SIDA) :
A. Gravité :
Les VIH est une affaire très grave à cause des données suivantes :
Le taux de séroprévalence : 4,6% (RDC)
Le nombre de PVV : 2,86 millions (RDC) ; 30 millions (monde)
Nombre d’orphelins : 700 milles orphelins (RDC)
B. Conséquences :
1. Individuel :

La stérilité ;
L’impuissance sexuelle/frigidité ;
La folie ;
L’appauvrissement ;
Le rejet ;
La stigmatisation ;
Le déséquilibre psychosocial ;
La diminution du rendement personnel ;
L’avortement involontaire et/ou à répétition ;
Page 9 sur 63

Le risque des cancers du col de l’utérus et des seins ;
Le risque de la paralysie ;
La mort.
2. Familiales :
Le risque de contamination des membres de la famille ;
Le risque d’accouchement prématuré ou enfant mort né ;
Les malformations congénitales ;
Le risque de cécité pour le nouveau né ;
La pauvreté ;
L’instabilité familiale ;
La dislocation du ménage (divorce) ;
Les orphelins.
3. Communauté :

La perte de la main d’œuvre ;
La perte de la productivité ;
La pauvreté ;
Le dépeuplement ;
Le taux élevé de mortalité ;
Le taux élevé de déperdition scolaire ;
Le taux élevé des orphelins ;
Le élevé des enfants de la rue ;
La propagation des IST/VIH (SIDA) dans la communauté ;
La perte des ressources humaines et financières...
10 MESSAGES :
M1. : Le Sida est une REALITE. N’importe qui peut l’attraper mais tout le monde peut l’éviter.
M2. : Le Virus du sida se transmet par les 3 voies suivantes : voie sexuelle ; voie sanguine ; voie
périnatale.
M3.Le virus du sida ne se transmet pas par la sorcellerie ; la piqûre de moustique ; les gestes
quotidiens de la vie.
M4. Les IST sont le boulevard du virus sida en cas d’un symptôme, contacter immédiatement un
centre approprié pour un traitement efficace.
M5. La prévention de la transmission sexuelle du virus du Sida par – ABSTINENCE – BONNE
FIDELITE – CONDOM
M6. Il est vivement recommandé à chacun de connaître son statut sérologique VIH en vue de
l’adoption d’une sexualité responsable
M7. Le préservatif est disponible partout et à moindre coût pour chaque voyage, n’oublier pas
votre stock des condoms.
Page 10 sur 63
M8. Ne nous fions pas aux apparences .une personne apparemment en bonne santé peut être un
séropositif. JAMAIS BASER VOTRE CONFIANCE SUR L’APPARENCE CAR ELLE PEUT
ETRE TROMPEUSE.
M9. Le service de dépistage est volontaire, gratuit accessible à tous ; et les résultats sont
confidentiels.
M10. Pour utiliser correctement le condom, l’étape cruciale est : « PINCEZ … DEROULEZ »
V. CONCLUSION
Contrairement aux fausses croyances qui circulent au sein de la population, les IST et le
VIH/SIDA existent réellement et sont tellement graves qu’ils menacent l’avenir aussi bien des
individus, des familles que des communautés entières. Le VIH / SIDA quant à lui reste incurable
jusqu’à ce jour et a déjà touché plus de 2.8 millions dans notre pays. Les IST / VIH (SIDA)
concernent tout le monde sans exception. Il faut donc prendre conscience et ne pas rester
indifférent.
Page 11 sur 63
FICHE PEDAGOGIQUE 2
THEME II :
LA TRANSMISSION ET LA PREVENTION DES IST/VIH (SIDA)
Durée : 40 minutes
Objectifs : À l’issue de cette séance, le participant minier sera capable de (d’) :
1. Identifier les modes de transmission des IST/VIH (SIDA) ;
2. Expliquer les modes de prévention des IST/VIH (SIDA) ;
3. Corriger les fausses croyances relatives à la transmission et à la prévention des
IST/VIH (SIDA) ;
Brainstorming, présentation participative (discussion dirigée), utilisation des aides
visuelles, le jeu de rôle.
Matériel à utiliser :
Matériels
Boite à images
Description
Nº Page
Nº Image
Planche
III à VII
17 à 25
6 images sur les modes de transmission
images
(rapport sexuel, transfusion sanguine,
Et 29 à 32
objets tranchants et perçants, femme
images
enceinte, femme qui accouche, femme qui
allaite un bébé) ;
2 images sur les fausses croyances les
plus courantes (sorcier qui envoûte,
personne piquée par un moustique) ;
Abstinence, Bonne fidélité, Condom
Condom
Préservatifs masculin et féminin de
marque prudence
Phallus
Pénis en bois
Page 12 sur 63
Déroulement :
Mise en train :
-Activité rétrospective
-Expliquer les objectifs de la séance en langue
locale.
Mode de transmission
Faire intervenir les participants pour identifier les
modes de transmission des IST/VIH (SIDA) et
appuyer les bonnes idées par des commentaires
utiles à l’aide de la boite à image.
Mode de prévention :
Poser des questions aux participants pour
expliciter les modes de prévention des IST/VIH
(SIDA) et faire des commentaires utiles en tenant
compte des informations contenues dans la fiche
technique.
Fausses croyances :
-Poser aux participants des questions du guide en
rapport avec les fausse croyances relatives à la
transmission et à la prévention des IST/VIH
(SIDA) en vue de les corriger.
-Faire la synthèse à partir du jeu ‘‘feu de
brousse’’
-Faire la démonstration de l’UC ;
-Faire le rappel des dix messages.
Conclusion : Faire la conclusion de la séance du
jour
Durée
Techniques
05 minutes
-Présentation
05 minutes
-Présentation
participative
-Aides visuelles
10 minutes
-Présentation
participative
10 minutes
-Discussion dirigée
-Jeu de rôle
05 minutes
05 minutes
Page 13 sur 63
-Démonstration
-Présentation
-Présentation
FICHE TECHNIQUE 2
THEME II :
TRANSMISSION ET PREVENTION DES IST / VIH (SIDA)
I. LA TRANSMISSION
Le pair éducateur va inviter les participants à une discussion autour de la transmission des
IST/SIDA. Ce premier contact à chaud lui permet d’avoir une idée du niveau de compréhension
des participants sur la problématique des IST/SIDA auprès des miniers.
1. Quel est le mode de transmission du VIH le plus pondérable dans notre
communauté ?
2. Comment peut-on attraper les IST ?
3. Comment peut-on attraper le VIH (SIDA) ?
4. Quel est le mode de transmission du VIH le plus rependu dans notre communauté ?
5. pourquoi les IST favorise t-elles la transmission du virus du SIDA ?
6. Est que les moustiques peuvent – il transmettre le virus du SIDA ?
7. Est-il vrai que pour attraper le SIDA, il faut avoir plusieurs partenaires sexuels ?
8. Comment peut-on se protéger du VIH/SIDA ?
Après avoir recueilli les réponses, le pair éducateur va commenter les modes de transmission
des IST/VIH (SIDA) en montrant les images relatives à la transmission.
A. Des IST :
Il existe essentiellement deux modes de transmission de IST à savoir :

Le mode sexuel (par les rapports sexuels);
Le mode périnatale (de la mère à l’enfant) ;
Le mode sanguin (ex : la syphilis, l’hépatite B.…)
B. Du VIH :
Il existe trois voies de transmission du VIH à savoir :

Voie sexuelle : Par les rapports sexuels non protégées avec une personne infectée. Ceci
englobe le rapport sexuel génito – génital ; Le rapport sexuel génito – anal ; et le rapport
Page 14 sur 63

sexuel génito – buccal. Il constitue le monde de transmission le plus important avec 87 %
de cas de contamination;
Voie périnatale : De la mère infectée à l’enfant ; pendant la grossesse, lors de
l’accouchement ou pendant l’allaitement. Entre 3 et 8 % de cas de contamination ont eu
lieu par cette voie;
Voie Sanguine : Par la transfusion du sang infecté ; Utilisation des objets tranchants ou
perçants souillés ; le contact avec du sang contaminé. Entre 1 et 2 % de cas de
contamination ont eu lieu par cette voie.
NB
La transmission par voie sexuelle est la plus rependue ; près de 9 personnes 10sont infectées par
cette voie dans notre pays.
Jeu de rôle : ‘‘Feu de brousse’’
Au début du jeu, il faudrait expliquer aux participants que la salutation par la main n’est pas un
mode de transmission des IST et du virus du SIDA, plutôt un simple exemple que nous avons
choisi pour représenter l’acte sexuel non protégé. A la fin du jeu, l’animateur (trice) ferra
comprendre aux participants que ce n’est qu’un jeu et que les personnes qui y ont participé ne
sont pas pour autant devenues infectées.
DEROULEMENT
) L’animateur (trice) se place au milieu pour annoncer aux participants qu’ils vont
participer à un jeu qui illustre la contamination du virus du SIDA et des IST par voie
sexuelle ;
) Il pratique ensuite en avance les trois signes afin d’éclaircir les participants sur ce
qu’ils feront :
1. Le signe de transmission du SIDA : gratter la paume de la main deux
fois ;
2. Le signe de transmission des IST : serrer deux fois la main ;
3. Le signe de transmission des IST et du VIH/SIDA : saluer en faisant les
deux signes à la fois ;
4. Le signe de non contamination : salutation simple.
) Il explique alors comment se déroulera le jeu, en donnant lui –même un exemple pratique
qui permettra une compréhension claire et nette ;
) Il informe enfin tous les participants qu’ils ne doivent pas crier lorsqu’ils sont touchés;
) Il demande aux participants de former un cercle et les invites à fermer les yeux ;
) L’animateur (trice) passe et salue quatre participants en grattant la main du premier (qui
jouera le rôle du porteur du virus du SIDA), en serrant rapidement et deux fois la main
du second (qui jouera le rôle du porteur d’une IST : « chaude pisse ») , en faisant les
deux signes chez le troisième (qui jouera le rôle du porteur du SIDA et de l’ IST), et
enfin en saluant simplement le quatrième (qui jouera le rôle du client sain);
) Il demande aux participants d’ouvrir les yeux ;
) L’animateur (trice) invite touts les participants qu’il a touchés à saluer au moins trois
personnes de son choix, au rythme de la danse, en utilisant le même signe qui lui a été
fait par l’animateur (trice) ;
) Toutes les personnes saluée par les prés - sélectionnés vont saluer aussi chacun trois
personnes de leur choix de la même manière qu’elle a été saluée ;
Page 15 sur 63
) Après avoir observé la danse pendant environ deux minutes, l’animateur (trice) arrêtera
le jeu en claquant les mains ;
) A la fin du jeu, l’animateur (trice) invite tous les participants à s’asseoir à l’exception de
tous ceux qui ont été soit gratté soit serré à la main deux fois.
) Une fois que ce la est fait, Il posera à ces derniers les questions suivantes, ainsi qu’aux
autres participants :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
De quelle maladie êtes- vous atteint ?
Pensez –vous avoir été contaminée par qui ?
Quels sont vos sentiments ?
Quels conseils pouvez – vous donner aux autres ?
Qu’avez-vous compris de tout ce qui vient de se passer ?
Quelles sont les leçons que nous pouvons tirer de ce jeu ?
Après avoir partagé les leçons et sentiments évoqués par les participants, L’éducateur (trice) va
passer les messages suivants :
1 Le jeu auquel vous venez tous de participer montre la vitesse de propagation du VIH au
sein d’une communauté des personnes en uniforme parmi les personnes qui font des
rapports sexuels non protégés par les condoms en se fiant sur la confiance voire sur
l’apparence de leurs partenaires occasionnels ou payés ;
2 Comme vous le constatez, plus vous avez des partenaires sexuels occasionnels ou payés,
plus vous êtes exposé au VIH. Toutefois, un seul rapport sexuel non protégé avec une
personne déjà infectée par le VIH suffit pour que vous soyez contaminé par ce virus ;
I.
LA PREVENTION
Le pair éducateur va inviter les participants à une discussion autour de la prévention des
IST/SIDA. Ce premier contact à chaud lui permet d’avoir une idée du niveau de compréhension
des participants sur la problématique des IST/SIDA auprès des miniers.
1. Comment peut-on se protéger du VIH/SIDA ?
2. Est – ce les gris – gris peuvent – ils protéger contre les VIH/SIDA ?
Après avoir recueilli les réponses, le pair éducateur va commenter les modes de prévention des
IST/VIH (SIDA) en montrant les images relatives à la prévention.
La prévention des IST et VIH/SIDA se fait essentiellement suivant trois moyens ci – après,
correspondant aux trois modes de transmission :
Page 16 sur 63
1º La sexualité responsable :
C’est l’ensemble d’attitudes, des dispositions ou des comportements à adopter sur le plan sexuel
de manière à éviter les conséquences d’une activité sexuelle à risque. Notamment la
contamination des IST/VIH (SIDA).
En d’autres termes, la sexualité responsable est le fait de choisir un comportement sexuel qui soit
sans risque ou à moindre risque.
Les composantes de la sexualité responsable sont :
) l’Abstinence : C’est le fait de s’interdire les rapports sexuels.
Remarque :
o C’est la méthode la plus efficace pour prévenir les IST/VIH (SIDA) car elle offre
une garantie de protection à 100 %;
o Elle permet de développer d’autres formes d’expression sexuelles ;
o Elle concerne principalement les personnes non mariées ;
o C’est un comportement sexuel sans risque.
) la Bonne fidélité : C’est la fait de n’avoir des rapports sexuels qu’avec son conjoint
ou sa conjointe.
Remarque :
- Pour que la bonne fidélité réussisse, il faut que les deux conjoints soient
mutuellement fidèles ;
- La bonne fidélité c’est entre deux conjoints non infectés ; il faut
donc au
préalable se faire dépister pour connaître sa sérologie.
- C’est un comportement sexuel sans risque ;
- Elle est une méthode la plus efficace pour prévenir les IST/VIH (SIDA) car elle
offre une garantie de protection à 100 % ;
- Elle concerne les personnes mariées.
) Le Préservatif : Un condom est un dispositif (étui) souple en latex ou en polyuréthane
que l’on place sur l’organe de copulation de l’homme ou de la femme pour éviter la
contamination des IST et du VIH / SIDA. Il est aussi appelé « préservatif ».
Remarque :
- Il existe le préservatif masculin et le préservatif féminin ;
- Pour une meilleure protection contre les IST/VIH (SIDA), le préservatif doit être
de bonne qualité et son utilisation doit être correcte et systématique.
- On doit utiliser un préservatif pour chaque rapport sexuel.
- Il est indispensable pour les rapports sexuels occasionnels, les rapports sexuels
avec une personne infectée ou une personne dont on ne connaît pas avec certitude
le statut sérologique.
- L’utilisation du préservatif constitue un comportement sexuel à moindre risque.
2º La prévention de la transmission mère – enfant (PTME) :
C’est un ensemble des dispositions, des méthodes et des pratiques préconisées pour empêcher la
transmission du VIH de la mère à l’enfant, aussi bien pendant la grossesse ou pendant
l’accouchement que pendant l’allaitement.
Page 17 sur 63
Remarque:
- Pour que la PTME soit efficace, on doit connaître la sérologie de la femme le plutôt
et elle doit être prise en charge par un personnel médical qualifié ;
- Il est donc important que les femmes en ceinte fréquentent les centres appropries
pour la CPN (Consultation prénatale) des le début de leurs grossesses ;
3º La prévention de la transmission par la voie sanguine :
C’est un ensemble des précautions, des dispositions et des comportements adoptés pour prévenir
la contamination du VIH par la voie sanguine.
Les précautions les plus importantes sont :
) La sécurité transfusionnelle : Elle consiste à exiger le dûment testé pour toute
transfusion sanguine.
) L’utilisation des objets tranchant ou perçant à usage unique et / ou à usage
personnel.
) La stérilisation correcte des objets tranchant ou perçant à usage multiple et / ou à
usage commune avant tout utilisation.
) Le port des gants pour toute manipulation de sang ou contact avec le sang.
N.B. : En plus des trois modes de prévention ci – haut présenter, il existe une précaution
indispensable qui les sous tend et leur donne une valeur réelle. Cette précaution c’est :
) Le dépistage Volontaire : Il s’agit d’un examen (test) de laboratoire qui permet
d’indiquer l’état sérologique d’une personne.
Remarque:
- Il permet de déterminer (connaître) si on est porteur du VIH ou pas ;
- Il est volontaire et non obligatoire mais, indispensable ;
- Sans un dépistage préalable, les autres moyens de prévention sont nuls ;
- Il est gratuit, concerne tout le monde et il est accessible ;
IV. FAUSSES CROYANCES SUR LA TRANSMISSIONET LA PREVENTION DES
IST/VIH (SIDA).
Fausse croyances
Pour attraper le VHI/SIDA il faut absolument
avoir plusieurs partenaires sexuels.
Le VIH se transmet par les moustiques
Faits (réalités)
Un seul rapport sexuel peut suffire pour
transmettre le VIH à une personne saine.
Cependant, le risque d’attraper le VIH par des
rapports sexuels non protégés s’accroît :
-avec le nombre de vos partenaires sexuels et
des partenaires de vos partenaires.
-lorsqu’il y a présence de sang pendant les
rapports sexuels, provoquée par des irritations,
les règles ou la violence (le viol).
-avec la présence des autres IST chez l’un des
partenaires
Le VIH n’est pas transmis à l’homme par les
moustiques ; autrement tous les africains
seraient tous contaminés.
Il a été démontré que le système digestif du
moustique ne constitue pas un terrain favorable
pour la survie et le développement du VIH.
Page 18 sur 63
On peut attraper le VIH si on mange avec une
PVV ; si on dort avec lui ; si on s’échange des
vêtements avec lui ; on se sert la main ; on
utilise les mêmes assiettes ou verres…
Le SIDA se transmet par des mauvais sors des
sorciers.
-Le gris- gris protège contre le VIH.
Le SIDA est une punition de Dieu
-Une éponge ou des morceaux d’étoffe
introduits dans le vagin avant le rapport sexuel
peuvent prévenir des IST/VIH (SIDA).
-Un bain de siège dans de l’eau chaude
additionnée au permanganate ou une urination
immédiate après chaque rapport sexuel
prévient du VIH/SIDA et des IST.
- Mettre des herbes dans le vagin prévient
contre les IST et VIH / SIDA
Les gestes quotidienne de la vie courante tels
que : manger ensemble, dormir ensemble, se
saluer, s’échanger des vêtements, utiliser les
mêmes assiettes ou verres ne peuvent
transmettre le VIH.
Le SIDA ne se transmet pas par les mauvais
sors des sorciers.
Une maladie transmise par la sorcellerie
échapperait sans doute aux diagnostics, ne
transmettrait pas à n’importe qui et se guérirait
sûrement grâce à l’intervention des marabouts
et guérisseurs. Or le SIDA contredit tous ces
faits.
-Si c’était le cas, les féticheurs et les marabouts
ne pouvaient pas attraper le VIH/SIDA ; et
pourtant il y en a qui en sont mort.
Le SIDA n’est pas une punition de Dieu.
Autrement, il n’atteindrait pas les innocents. Or
une personne qui fait le vagabondage sexuel et
attrape le virus du SIDA peut le transmettre à
son conjoint (sa conjointe) qui lui est resté(e)
fidèle et même aux enfants qui seront nés.
-les spermes peuvent traverser l’éponge ou les
morceaux d’étoffe pour pénétrer dans le vagin.
Ils peuvent aussi atteindre le vagin à un autre
endroit car l’éponge ou l’étoffe ne peut pas
couvrir toute la surface du vagin.
-Pendant un rapport sexuel non protégé avec un
partenaire infecté, on est exposé et susceptible
d’être contaminé instantanément. Les
muqueuses vaginales étant déjà en contacte
avec les spermes contaminés, tout soin
postérieur s’avère inutile pour la prévention.
Assécher le vagin d’une manière ou d’une autre
rend plus probables les déchirures, les lésions
et les saignements. Cela accroît le risque de
transmission du VIH au lieu de le diminuer.
Page 19 sur 63
FICHE PEDAGOGIQUE 3
THEME III :
LE CDV (CONSEIL ET DEPISTAGE VOLONTAIRE) ET
SOLIDARITE A L’EGARD DES PVV/PA
Duré : 40 minutes
Objectifs : À l’issue de cette séance, le participant sera capable de (d’) :
1. Renforcer ses connaissances de base sur le CDV et accepter le dépistage volontaire
2. Définir correctement les concept « Solidarité », « PVV » et « PA » ;
3. Identifier les problèmes des PVV/PA ;
4. Expliciter les droits et devoirs des PVV/PA ;
5. Aider (solidariser) efficacement les PVV/PA ;
visuelles.
Matériels
Description
Nº Page
Nº
Planche
Image
4 images sur les gestes quotidiens non contaminants (saluer, manger,
Boite à images
VI et VIII
25, 26,27,
travailler, assister une PVV)
28,34, 35
2 images sur la visite au centre de santé, l’entretien avec un agent de
santé.
Phallus
Condoms
pénis en bois
Préservatifs masculin et féminin de marque prudence
Page 20 sur 63
Déroulement :
Mise en train :
Activité rétrospective
Expliquer les objectifs de la séance en langue locale.
Le CDV :
-Poser des questions du guide aux participants pour définir
correctement le concept ‘‘CDV’’ et décrire ses composantes
(les étapes).
-Faire participer au tant que possible les participants pour
expliciter l’importance et les principes de CDV ;
La solidarité avec le PVV/PA :
-Poser les questions du guide aux participants pour définir
correctement les concepts « solidarité », « PVV » et « PA ».
-Faire participer au tant que possible les participants pour
expliciter les problèmes et les droits et devoirs des PVV/PA
-Faire intervenir les participants pour déterminer comment
aider efficacement les PVV/PA
Activité complémentaire :
-Faire l’UC
-Faire le rappel des 10 messages
Durée
Techniques
05 minutes
-Présentation
15 minutes
-Brainstorming
-utilisation des aides
visuelles
-Présentation
participative
15 minutes
-Brainstorming
- Discussion dirigée
05 minutes
-Démonstration
-Présentation
Page 21 sur 63
FICHE TECHNIQUE 3
THEME III :
CONSEIL ET DEPISTAGE VOLONTAIRE (CDV) & SOLIDARITE
A L’ EGARD DES PVV /PA
I. LE CONSEIL ET DEPISTAGE VOLONTAIRE
Le pair éducateur (la paire éducatrice) posera les questions ci-dessous qui vont constituer le fil
conducteur du débat sur le CDV :
1. Qu’est – ce que le CDV ?
2. Comment est – ce que se fait le CDV ?
3. Est – cet important de se faire dépister ?
4. Il n’y a – t – il pas le risque de voir ses secrets étaler au grand jours en acceptant le
CDV ?
1º Définition :
Le CDV est une intervention qui renseigne l’individu sur son statut sérologique et qui lui permet
d’accéder aux services appropriés.
2º Etapes du CDV :
Le CDV se déroule suivant les étapes ci – après :
)
)
)
)
)
Le counseling pré test
Le test de dépistage
Le counseling post test
La remise des résultats
L’orientation vers les services de prise en charge selon le cas.
3º Importance du CDV:
Le CDV est très important parce qu’il permet :
) A chacun (malade ou en bonne santé) de connaître son statut sérologique ;
) De renforcer le sentiment de sécurité et de quiétude chez les personnes testées négatif ;
) A une personne séronégative de changer son comportement en vu de diminuer le risque
de contamination pour l’avenir ;
) A une personne séropositive d’avoir des orientations pour une prise en charge médicale et
psychosociale appropriée ; il lui permet aussi de prévenir les infections opportunistes et
d’éviter de contaminer ses partenaires sexuels ainsi que ses futures enfants ; En outre il
lui permet d’éviter la réinfection à VIH, ce qui compliquerait sa situation et rendrait sa
prise en charge aux anti-rétroviraux difficile ;
) Une meilleure prévention contre le VIH/SIDA.
4º Principes de base :
) Le CDV est assuré dans des centres appropriés, par un personnel qualifié ;
) Les séances de CDV se déroulent dans des boxes garantissant la confidentialité et la discrétion ;
Page 22 sur 63
) Il requiert un engagement, libre et non contraignant. C'est-à-dire qu’il a un caractère volontaire :
chacun est libre d’accepter ou de refuser ;
) Les résultats de chacun sont confidentiels ;
) Le CDV est gratuit et accessible pour tous ;
) Il existe des structures et des programmes de prise en charge psychosociale et médicale pour des
personnes déclarées séropositives.
5° Où peut – on faire le CDV ?
Les services de CDV sont disponibles est accessible à travers le pays dans des centres préparés
spécialement à cet effet ou dans certaines formations médicales tel que les hôpitaux généraux, les centres
hospitaliers de référence...
Les associations tel que AMO CONGO, FONDATION FEMME PLUS, MEDECIN SANS FRONTIERES,
et bien d’autres ONG de lutte contre le VIH/SIDA organisent des centres de CDV dans presque toutes les
villes du pays.
III. LA SOLIDARITE AVEC LES PVV/PA
Le pair éducateur (la paire éducatrice) posera les questions ci-dessous qui vont constituer le fil conducteur
du débat sur la solidarité avec les PVV/PA :
1. Que signifie « solidarité », « PVV », « PA » ?
2. Quels sont les problèmes des PVV / PA ?
3. Les PVV ont – elles des droits et des devoirs ? Lesquels ?
4. Comment peut – ont aider les PVV/PA ?
Après que les participants aient échangé leurs points de vue, Le pair éducateur (la paire éducatrice) va
éclairer l’auditoire en abordant le point ci-dessous :
1. Quelques définitions:
Personne Vivant avec le VIH (PVV):
C’est toute personne dont l’état sérologique à VIH / SIDA est positif et confirmé par au moins
trois test de dépistage sérologique. Elle peut être séropositive sans présenter les signes de la
maladie.
Personne Affectée (PA):
C’est une personne dont un être cher (proche parent : père, mère, frère, sœur, tu taire, enfant,
mari, femme…) est soit infecté et / ou décédé du VIH/SIDA. Généralement, ces personnes se
trouvent dans une situation de vulnérabilité (les orphelins et les veuves).
2. Les problèmes des PVV/PA :
Problèmes psychologiques
Problèmes de santé
Problèmes socio - économiques
-Perte du raisonnement/troubles
mentaux.
-Isolement
-Angoisse/Souci
-Nervosité
-Hystérie
-Tentative de se suicider
-Désir de vengeance
-Complexe
-Culpabilisation
-Désespoir
-Stigmatisation
-Rejet
-Inaccessibilité aux soins de santé
-Infections opportunistes
-Incapacité d’assurer l’hygiène
corporelle et vestimentaire
-Non adhésion au traitement
-Traitements inappropriés
-Abandon par le corps médical
-Alimentation non équilibrée
-Pauvreté
-Inactivité
-Perte des ressources
-Improductivité
-Dépendance
-Difficulté des frais funéraires
-Abandon du malade et du cadavre
-Abandon des orphelins et expropriation de leurs biens.
Page 23 sur 63
3. Les droits et les devoirs des PVV :
DROITS DES PVV
-Le droit à une information correcte sur sa maladie
-Le droit de connaître son statut sérologique, sauf en
cas de maladie grave ou d’incapacité mentale
-Le droit à une aide psychosociale de la communauté
-Le droit à l’assistance médicale à tous les niveaux de
la structure sociale (famille, entreprises, structure de
santé, communauté, etc.)
-La PVV a droit au travail et au loisir
-La PVV a droit à l’héritage
-Le droit aux voyages internationaux sans tenir
compte de son statut sérologique
-Le droit à une vie affective et sexuelle
-Le droit à l’embauche sans tenir compte de son statut
sérologique
DEVOIRS DES PVV
-Le devoir de mener une vie positive (accepter son état,
garder des bonnes relations avec son entourage,
continuer de travailler)
-Le devoir d’assurer son hygiène corporelle,
vestimentaire et ses soins médicaux élémentaires
-Le devoir d’élever ses enfants tant qu’elle est apte à le
faire
-Le devoir de prévenir les conflits en rédigeant un
testament avant sa mort
-Le devoir de participer à sa réinsertion socioéconomique
-Le devoir de se protéger et de protéger les autres
contre le VIH/SIDA
-Le devoir d’informer son/sa partenaire de son état
sérologique en vue d’une sexualité responsable
4. Comment aider les PVV ?
9 Leur apporter un soutien moral : leur parler, l’écouter, compatir à ses souffrances, lui
rendre régulièrement visite, l’amener à s’accepter dans cet état et lui donner l’espoir de
vie.
9 Leur apporter un soutien économique et financier : Leur offrir des dons, les aider à gérer
leurs biens en cas de maladie ; leur donner un travail rémunérateur…).
9 Les orienter vers les instructions spécialisées.
9 Leur montrer leur importance dans la société.
9 Sensibiliser la communauté sur le soutien à apporter aux PVV/PA.
9 Vulgariser les expériences positives de l’intégration des PVV/PA
9 Sensibiliser les trait – praticiens et les religieux pour qu’ils soutiennent positivement les
PVV/PA.
9 Créer un environnement favorable à une vie acceptable pour les PVV/PA.
9 Les aider à bénéficier des soins appropriés.
Page 24 sur 63
FICHE PEDAGOGIQUE 4
THEME IV :
L’UTILISATION DU PRESERVATIF ET LE POUVOIR DE NEGOCIATION
Durée : 40 minutes
Objectifs : À l’issue de la séance, le participant sera capable de (d’):
1. Expliciter la définition, la présentation du préservatif ;
2. Démontrer la fiabilité du préservatif de marque ‘‘PRUDENCE’’ ;
3. Négocier efficacement l’utilisation du préservatif ;
4. Utiliser correctement et systématiquement le préservatif.
Brainstorming, Présentation, jeu de rôle, Discussion dirigée (Présentation participation),
démonstration, aides visuelles
Matériels à utiliser :
Boite à images, Phallus, Préservatifs (masculin et féminin)
Matériels
Boite à
images
Nº Page
Nº
Planche
Image
XII
48
Description
1 image sur un couple négociant l’utilisation du condom.
Phallus
Pénis en bois
Condoms
Préservatifs masculin et féminin de marque Prudence
Page 25 sur 63
Déroulement :
Matières / Activités
Mise en train :
Activité rétrospective
Expliquer en langue locale les objectifs de la séance.
Le préservatif :
-Poser des questions aux participants pour définir
correctement le concept « préservatif », décrire sa
présentation.
-Faire la démonstration de la fiabilité du préservatif
de marque ‘‘PRUDENCE’’.
-Par une discussion dirigée, faire intervenir les
participants pour expliciter les avantages du
préservatif (masculin et féminin) et corriger les
fausses croyances relatives à son utilisation.
Le pouvoir de négociation :
-Faire intervenir les participants par des questions du
guide pour expliciter l’importance de négocier
l’utilisation du préservatif ainsi que les principes de
base pour une négociation efficace.
-A partir d’un jeu de rôle sur la négociation du
préservatif, poser aux participantes des questions
pour recenser les meilleurs arguments pour une
négociation efficace.
L’utilisation du préservatif :
-Faire intervenir les participants autant que possible
pour décrire les étapes de l’utilisation correcte du
préservatif et à partir d’un jeu concours, les aider à
s’en approprier.
Activité complémentaire :
DUREE
TECHNIQUES
05 minutes
-Présentation
10 minutes
-Brainstorming
-Démonstration
-Discussion dirigée.
10 minutes
-Jeu de rôle
10 minutes
-Démonstration
-Jeu concours
05 minutes
Page 26 sur 63
-Présentation.
FICHE TECHNIQUE 4
THEME IV :
L’UTILISATION DU PRESERVATIF ET LE POUVOIR DE NEGOCIATION
conducteur du débat sur l’utilisation du préservatif et le pouvoir de négociation :
1.
2.
3.
4.
5.
Avez – vous déjà entendu parler du préservatif ?
Qu’est – ce qu’un préservatif ?
Avez – vous déjà vue un préservatif ?
comment se présente – t – il ?
Est – ce important de négocier l’utilisation du préservatif pour un rapport sexuel avec
qui que ce soit ?
6. Comment peut – on négocier efficacement l’utilisation du préservatif ?
7. Quels sont les meilleurs arguments pour la négociation ?
8. Que faut – il faire lorsque vous ne parvenez pas à convaincre votre partenaire (client)
pour l’utilisation du préservatif ?
9.
Quels sont les avantages que présentent les préservatifs féminins et masculins ?
10. Que pensez-vous des préservatifs de marque PRUDENCE ? Sont – ils fiables ?
11. Est – il vrai que les préservatifs s’éclatent souvent pendant les rapport sexuels ?
12. Est – ce vrai que les préservatifs sont souvent petits ne conviennent à la taille de la
plus part d’homme ?
13. Le préservatif ne peut – il pas s’enfoncer dans le vagin et exiger une intervention
chirurgicale ?
14. N’est – ce pas que le lubrifiant du préservatif est nuisible à l’utérus de la femme,
provoque les infections, rend les règles douloureuses et accumulé dans la matrice, il
provoque la stérilité et le cancer ?
15. Comment utiliser correctement un préservatif ?
I. LE PRESERVATIF :
1º Présentation :
Le préservatif est un dispositif (étui) souple, fine et huileux, en latex ou en polyuréthane,
que l’on place sur l’organe de copulation de l’homme ou de la femme pour éviter la
contamination des IST et du VIH / SIDA ainsi que pour prévenir les grossesses non
désirées.
Il existe le préservatif masculin (en latex) et le préservatif féminin (en polyuréthane).
Le préservatif a été utilisé pendant des longues années comme moyen contraceptif. Avec
l’avènement de la pandémie du SIDA, le préservatif s’est avéré comme le seul moyen
physique efficace de lutter contre ce fléau.
Page 27 sur 63
2º La fiabilité du préservatif ‘‘PRUDENCE’’ :
Démonstration de la fiabilité de ‘Prudence’ :
L’animateur (trice) fera la démonstration sur la qualité et la fiabilité du préservatif de marque
‘‘PRUDENCE’’ de la manière suivante :
)Il ouvre un préservatif et explique que le lubrifiant qui s’y trouve est propre et n’est pas
nuisible à la santé. Il est testé
électroniquement.
)Il explique ensuite que le lubrifiant permet une pénétration facile, conserve le préservatif
dans l’emballage et empêche les déchirures. Ainsi, il ne doit pas être essuyé, la
pénétration serait plus difficile et la probabilité que le préservatif se déchire serait élevée
car le frottement sera accentué ;
)L’animateur (trice) fera ensuite toucher le préservatif à tous les participants pour qu’ils se
rendent compte qu’il est lubrifié ;
)Il y verse alors une petite quantité d’eau et le fait toucher aux participantes. Il explique
alors que les spermes ne peuvent pas le traverser ni même les virus et les bactéries ;
)L’animateur (trice) tient enfin un morceau d’éponge et y verse un peu d’eau. Il le fait
toucher aux participants en le comparant au préservatif rempli d’eau afin de démontrer
l’imperméabilité du préservatif. Il signale aussi qu’avec l’éponge dans le vagin, le perme
peut toucher la surface vaginale non couverte et ainsi infecter la partenaire.
La fiabilité du préservatif de marque prudence est garantie par les différents test aux
quels il est toujours soumis avant toute mise en circulation, conformément au standard en
la matière. Il s’agit des trois tests suivants :
A. Test d’étanchéité : Il permet de prouver que le préservatif ne contient aucun trou et ne
pourrait faire passer quoi qu ce soit.
B. Test d’élasticité : Il est effectué pour démontrer que l’éclatement du préservatif ne
peut intervenir que lorsqu’on a dépassé la norme de 13 kg force.
C. Test de stérilité : Il est effectuer pour prouver que le préservatif ne contient aucun
microbe qui puisse provoquer des maladies.
3º les avantages offerts par l’usage des préservatifs :
)
)
)
)
)
)
Préservatifs féminins
Il offre une alternative par rapport au
préservatif masculin ;
Il prévient les IST/SIDA et les grossesses
non désirées ;
Il peut être utilisé par une femme qui a une
sécheresse vaginale pour augmenter la
lubrification et réduire les douleurs pendant
les rapports sexuels ;
Il n’a pas d’effets secondaires pour la plupart
des gens;
Son utilisation ne dépend pas de l’érection.
Sa taille et sa forme permettent de protéger
une plus grande surface, ce qui réduit le
contact peau sur peau…
Préservatifs masculins
) Il prévient les IST/SIDA et les grossesses
non désirées ;
) Il renforce le sentiment de sécurité ;
) Il épargne des dépenses liées aux soins
des IST/SIDA ;
) Il n’a pas d’effets secondaires pour la
plupart des gens ;
) Il est moins coûteux et disponible
partout…
Page 28 sur 63
4º Remarque sur la disponibilité :
Le condom est actuellement disponible dans la grande majorité des pharmacies, boutiques,
ligablos, bars, terrasses et autres points de vente pour la prévention des infections sexuellement
transmissibles et du VIH (SIDA) ainsi d’éviter des grossesses non désirées.
Il est vivement recommandé à chacun de faire la provision en préservatifs pour éviter de se
retrouver dans une situation à risque.
5º Les fausses croyances relatives à l’utilisation du préservatif :
FAUSSE CROYANCES
FAITS (REALITE)
Les préservatifs se déchire souvent et ne sont Les préservatifs non expirés, stockés
pas fiables
convenablement, de bonne fabrication et
correctement utilisés se déchirent rarement.
La plupart des préservatifs sont trop petit Les préservatifs peuvent être étirés au point
pour la majorité des hommes.
de contenir un litre d’eau. Les préservatifs
prudence ont une taille standard.
Les préservatifs propagent le VIH
Les préservatifs ne contiennent pas le VIH
mais au contraire, s’ils sont utilisés
correctement ; empêche la propagation du
VIH.
Les préservatifs peuvent se glisser et se Si le pénis est retiré pendant qu’il est encore
perdre dans le vagin de la femme.
dur et qu’on retient le préservatif à la base, il
ne se glissera pas ; s’il glissait, pour une
raison ou pour une autre, on peut l’enlever
avec les doigts.
II. LE POUVOIR DE NEGOCIATION :
1º Importance de la négociation :
La négociation de l’utilisation du préservatif est très importante parce qu’elle permet de (d’) :
) Se protéger contre la transmission des IST/VIH en cas de rapport sexuel avec un
partenaire infecté (occasionnel ou non) ;
) Se protéger contre les grossesses non désirées ;
) Eviter une réinfection d’une IST ou du VIH/SIDA ;
) Renforcer le sentiment de sécurité par rapport aux IST/VIH ;
) S’épargner les dépenses liées aux soins des IST/VIH (SIDA) ;
2º Principe (stratégie) de négociation :
Pour bien négocier l’utilisation du préservatif il faut :
) Garder à l’esprit que rien ne vaut le prix d’une vie ;
) Choisir le meilleur moment pour discuter (avant que les choses ne deviennent
passionnées) ;
) Garder l’esprit ouvert. Etre prêt à écouter les préoccupations de son (sa) partenaire ;
) Préparer des réponses à tous les arguments que peut présenter son (sa) partenaire
contre soi ;
) Faire valoir ses droits sans être agressif. Essayer de persuader plutôt que d’intimider
avec des menaces ;
) Avoir des solutions et approches de rechange (avoir une réserve des préservatifs) ;
Page 29 sur 63
) Etre sûr de soi et ne pas supplier. Fixer à l’avance ses limites personnelles, ce que
l’on acceptera et n’acceptera pas de faire ;
3º Les meilleurs arguments dans la négociation du préservatif.
Jeu de rôle sur la négociation du préservatif :
1. L’animateur (trice) annonce aux participants qu’ils auront à participer à un jeu qui permettra de
voir dans quelle mesure ils peuvent convaincre leurs partenaires d’utiliser le préservatif. Il forme
alors quelques couples. Dans la mesure où le nombre de participants est impair, l’animateur
(trice) pourra former un couple avec celui qui n’aura pas de partenaire.
2. Chaque couple est composé d’un minier et son partenaire sexuel qui se rencontre et consentent
d’avoir des rapports sexuels.
3. Le jeu consiste pour minier de négocier l’utilisation du préservatif avec un partenaire qui
cherche au contraire à le convaincre d’avoir des rapports sexuels non protégés.
4. Les participants doivent être attentifs pour recenser les meilleurs arguments possibles pour une
négociation efficace.
Déroulement du jeu:
Dès que le couple choisi se présente, l’animateur (trice) indiquera qui joue le rôle du minier et
qui joue le rôle du partenaire sexuel. Ensuite, il demandera aux autres participants de donner
des noms au couple permettant de signifier la catégorie et l’origine de ce dernier.
Le participant choisi comme partenaire jouera le rôle d’une personne difficile qui refuse
d’utiliser le condom et va pousser des arguments pour amener le minier à ne pas l’utiliser. Et
ce dernier essayera par des arguments de convaincre son (sa) partenaire à utiliser le
condom.
Si en moins de 5 minutes, le (la) partenaire est convaincu par les arguments du minier,
L’animateur (trice) posera les questions aux autres participants pour s’assurer que les
arguments poussés par leur ami (e) peuvent convaincre en réalité un (e) partenaire aussi têtu
que celui-ci (celle-ci). Si les réponses des autres sont positives (OUI), l’animateur (trice)
demandera à un nouveau couple de passer devant afin de présenter une autre astuce et si la
réponse est négative (NON), l’animateur (trice) dira la même chose mais cette fois, en
demandant au nouveau couple de dire mieux.
Si durant le jeu, l’animateur (trice) remarque que l’attitude, la parole et la position, que
prennent les intervenants pour convaincre leurs partenaires ne sont pas convenables, il doit
les corriger. Exemple : il demandera de hausser la voix, si l’intervenant n’est pas vif (vive)
lorsqu’il (elle) parle avec son (sa) partenaire, etc...
N.B :L’animateur (trice) doit noter les astuces qu’utiliseront les miniers hormis ce qu’elle
aura souligné lui (elle) – même.
5. Chaque minier disposera de trois minutes pour convaincre son partenaire.
Au bout de ces trois minutes, on passera à un autre couple et à la fin, l’animateur (trice) fait la
synthèse en faisant intervenir les participants pour relever les facteurs de succès et les meilleurs
Page 30 sur 63
arguments. Ils finira par insister sur l’astuce au quel il faut recourir en cas d’échec dans la
négociation.
ARGUMENTS POSSIBLES CONTRE
L’UTILISATION DU PRESERVATIF
Je ne peux rien sentir, c’est comme porter un
imperméable ou sucer un bonbon avec son
emballage.
Je sais que je suis propre, je n’ai pas de
maladie, je n’ai eu de rapports sexuels avec
personne depuis un certain temps.
Je ne sais pas le mettre
Je vais perdre mon érection en arrêtant pour le
mettre, et quand je l’aurai mis, je n’aurai plus
envie.
Je suis un responsable, mari (épouse) fidèle et père
(mère) de famille.
N’as-tu pas confiance en moi ?
Nous nous connaissons depuis bien longtemps !
Juste une fois.
Je vais te donner beaucoup d’argent.
ARGUMENTS POSSIBLES POUR
L’UTILISATION DU PRESERVATIF
Je sais que les sensations sont un peu
diminuées, mais il en reste pas mal (ouvrir le
préservatif et montrer comme il est mince).
Merci de me le dire. Autant que je sache, je n’ai pas
de maladie non plus. Mais j’aimerais quand même
utiliser un préservatif parce que l’un de nous
pourrait avoir une infection et ne pas le savoir.
L’apparence est trompeuse.
Si tu ne sais pas utiliser le préservatif, moi je sais le
faire et je peux te le mettre sans problème.
Je peux t’aider à le mettre. Cela devrait te donner
plus de sensations pour que tu aies toujours envie.
On peut aussi utiliser le préservatif féminin.
Je sais que tu es un responsable et que tu ne
voudrais pas que ta femme (ton mari) et tes enfants
soient victimes des IST/SIDA. Ainsi, il faudrait
utiliser le condom.
Non ! ce n’est pas parce que je n’ai pas
confiance que je propose le préservatif. Il nous
protège contre les IST/SIDA et les grossesses non
désirées.
Un seul rapport sexuel non protégé suffit pour
attraper le VIH/SIDA.
L’argent ne pourra pas nous prévenir des IST/SIDA.
La santé n’a pas de prix
Remarque :
Au cas où tu n’arrives pas à convaincre ton partenaire malgré tous les arguments possibles, il faudra refuser
catégoriquement d’avoir le rapport sexuel avec un tel partenaire et, si nécessaire, fuir ou faire recours aux
amis afin de le repousser.
Concours sur l’utilisation du préservatif :
1.
Après que l’animateur (trice) ait présenté les explications sur les différentes étapes de l’utilisation
correcte du condom, il demande aux participants de former deux groupes en faisant un partage
équitable. Chaque groupe formera un cercle.
2.
Il explique ensuite aux participants comment se passera ce concours en promettant à chaque membre
du groupe gagnant un paquet de trois préservatifs. Dans les deux cercles qui seront formés, il y aura un
facilitateur. Le facilitateur donnera un préservatif à chaque participant et un phallus à un seul. Dès que
les deux groupes seront prêts, l’animateur (trice) demandera aux deux participants sélectionnés de
procéder à la démonstration du port correct du préservatif. Les autres participants qui se trouvent dans
chaque cercle pourront aider oralement celle qui fait la démonstration.
Une fois que le participant a fini la démonstration de l’utilisation correcte du
préservatif avec
l’approbation du facilitateur, il donnera le phallus à un autre membre du groupe qui fera le même
exercice ;
Page 31 sur 63
Dans la mesure où un membre de groupe sélectionné ne parvient pas à faire le port correct du
préservatif, il sera obligé de reprendre chaque fois avec un nouveau condom donné par le facilitateur
selon le nombre de fois où il échouera, jusqu’à ce qu’il réussisse.
3. Le jeu prendra fin que lorsque tous les membres de l’un des groupes auront satisfait à la démonstration et
que leur groupe aura été proclamé gagnant.
III. L’UTILISATION CORECTE DU PRESERVATIF :
1º Les précautions à prendre :

Garder toujours votre préservatif dans un endroit frais et sec ;
Utiliser un nouveau préservatif à chaque rapport sexuel ;
S’assurer toujours que votre préservatif n’est pas périmé et qu’il est en bon état.
2º Les étapes du port correct :
Préservatif masculin
) Vérifier la date d’expiration avant d’ouvrir
avec
délicatesse
l’emballage
du
préservatif ;
) Tenir le préservatif dans le bon sens et
pincer son bout en le plaçant sur le pénis en
érection ;
) Toujours en pinçant le bout avec une main,
dérouler le préservatif jusqu’à la base du
pénis avec l’autre main ;
) Apres éjaculation, tenir le bord du
préservatif et retirer le pénis avant qu’il
redevienne mou ;
) Enlever le préservatif en le faisant glisser
sans rependre le liquide qu’il contient ;
) Faire un nœud du préservatif utilisé, le jeter
dans une poubelle, l’enterrer ou le brûler.
Préservatif féminin
) Mettez-vous dans une position confortable
(couchée, accroupie ou debout avec un
pied posé sur une chaise…) ;
) Ouvrez la pochette du préservatif à
l’endroit où se trouve la flèche et sortez le
préservatif de son emballage ;
) Assurez-vous que l’anneau interne se
trouve au fond du préservatif ;
) Tenez le préservatif par cet anneau en le
pressant entre le pousse et l’index de
manière à lui donner la forme d’un 8 ;
) Sans le relâcher, insérez l’anneau dans le
vagin et poussez-le aussi loin que possible ;
) Placez ensuite l’index à l’intérieur du
préservatif et enfoncez-le jusqu’au fond du
vagin en poussant sur l’anneau interne ;
) Lorsque le préservatif est en place,
l’anneau externe doit se trouver à
l’extérieur du vagin ;
) Pendant le rapport sexuel, assurez-vous que
le pénis de votre partenaire masculin
pénètre effectivement dans le préservatif et
non à côté ;
) Après le rapport sexuel, il faut tordre
l’anneau externe pour empêcher le sperme
de sortir. Retirez doucement le préservatif,
le remettre dans son emballage et le jeter
dans la poubelle.
Page 32 sur 63
FICHE PEDAGOGIQUE 5
THEME V :
MODE DE TRAITEMENT DES IST / VIH (SIDA) ET PRISE EN
CHARGE MEDICALE DE PVV
Durée: 40 minutes
1. Identifier les symptômes courants des IST/VIH (SIDA) ;
2. Percevoir le danger des l’automédication ;
3. Fréquenter un centre approprié pour le traitement efficace en cas d’IST ;
visuelles.
Matériel à utiliser : Boite à images, Phallus, Préservatifs (masculin et féminin)
Matériels
Description
NºPage
NºImage
Planche
Boite à
images
II et VIII
9, 10, 11,
6 images sur les IST les plus courantes
12, 13, 14,
1 image sur l’automédication
33, 34
1 image sur la fréquentation d’un centre approprié
Phallus
Pénis en bois
Condom
Page 33 sur 63
Déroulement :
Mise en train :
Activité rétro active
Expliquer les objectifs de la séance en langue
locale.
Les symptômes des IST/VIH (SIDA) : Poser des
questions du guides aux participants pour identifier
les principaux symptômes des IST/VIH et faire des
commentaires utiles à l’aide de la boite à image.
Les dangers de l’auto – médication :
-Faire intervenir les participants par des questions
pour faire la synthèse et tirer des leçons sur les
dangers de l’auto – médication, en tenant compte
des informations contenues dans la fiche
technique.
L’importance de fréquenter un centre
approprié pour le traitement :
Faire intervenir les participants pour expliciter
l’importance de fréquenter un centre approprié
pour la prise en charge des IST / VIH (SIDA).
-faire la démonstration de l’UC.
Durée
Techniques
05 minutes
-Présentation
10 minutes
-Utilisation des aides
visuelles
10 minutes
-Utilisation des aides
visuelles
10 minutes
05 minutes
-Démonstration
-Présentation
Page 34 sur 63
FICHE TECHNIQUE 5
THEME V :
MODE DE TRAITEMENT DES IST / VIH (SIDA) ET PRISE EN
CHARGE MEDICALE DES PVV / PA
conducteur du débat sur Le mode de traitement des IST/VIH (SIDA) et la prise en charge
médicale des PVV/PA
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Comment reconnaître la présence d’une IST chez une personne ?
Quels sont les symptômes du SIDA ?
Comment faire pour se soigner lorsqu’on a une IST ou lorsqu’on a le SIDA ?
Est – il vraiment nécessaire de fréquenter un centre de santé ?
Qu’est ce que ça fait si on décide de se soigner soi – même ?
Toutes les formations médicales sont elles appropriées pour la prise en charge des IST ou
de malades du sida ?
7. Existe – il un traitement pour quelqu’un qui a le virus du SIDA ?
I. LES SYMPTOMES DES IST/SIDA :
1º Les IST
Les symptômes les plus courants des IST sont :
Les écoulements purulents ;
L’ulcération sur les organes génitaux ;
Les douleurs au bas ventre ou douleurs au moment d’uriner ;
L’apparition des crêtes de coq ;
Les éruptions sous formes de taches ;
Les Boutons ou verrues molle sur les parties humides du corps (aisselles, périnée,
parties génitales) ;
La perte des cheveux ;
Les éruptions cutanées ; …
Remarque :
) Il existe des IST qui ne laissent paraître aucun symptôme et dont la découverte ne sa
fait qu’après un examen approprié.
) En conséquence, si tu as déjà eu une relation à risque (non protégée) il faut vite
consulter un centre approprié.
Page 35 sur 63
2º Le SIDA
Les principaux symptômes du SIDA sont :
Les éruptions cutanées ;
La perte de la chevelure ;
La perte sensible du poids ;
La diarrhée prolongée et /ou à répétition ;
La vulnérabilité face aux IO (Infections opportunistes) ;
Les fortes fièvres prolonger et / ou à répétition.
Remarque :
) Il ne suffit pas de voir les symptômes pour conclure qu’on a le SIDA ; il faut la
confirmation par un test.
) On peut avoir le VIH sans forcement manifester les symptômes du SIDA (surtout
pendant la première et la deuxième phase de l’évolution du VIH/SIDA). Le seul
moyen de déterminer la présence ou non du VIH c’est le dépistage.
III. LES DANGERS DE L’AUTOMEDICATION
)
)
)
)
Le risque de développer la résistance aux médicaments ;
Le risque de compliquer la guérison ;
Le risque d’intoxication ;
Le risque de la mort car le médicament est un poison ;
IV. L’IMPORTANCE DE FREQUENTER UN CENTRE

La plus part des IST sont curables lorsqu’elles sont diagnostiquées à temps et soignées
correctement ;
La fréquentation des centres appropriés permet un meilleur diagnostique et une
meilleure prise en charge médicale et psychologique pour un traitement efficace.
Remarque :

La prise en charge des IST revêt un caractère confidentiel ;
Tout personnel soignant n’est pas forcement qualifié pour le traitement des IST/VIH et
toute formation médicale n’est pas forcement approprié.
C’est seulement dans les centres appropriés qu’on trouve un personnel médical qualifié
c à d spécialement formé pour ce faire ;
Les IST s’attrapent à deux et se soignent à deux. c à d pour éviter la réinfection, on doit
aussi soigner tous les partenaires sexuels du patient ;
Il n’existe aucun traitement curatif ni aucun vaccin pour le VIH/SIDA.
Les personnes vivant avec le VIH sont prises en charge dans le cadre du traitement des
infections
Opportunistes comme la tuberculose ou autres infections diarrhéiques ou corporelles
(zona) par certaines structures spécialisées prolonger la durée de vie ;
Il existe des formations médicales appropriées pour cette prise en charge avec un
personnel qualifié ;
La trithérapie (anti-rétroviraux) ne guérit pas le SIDA mais limite la reproduction du
virus dans l’organisme humain. Aussi, le vaccin –thérapeutique ne peut prévenir
l’infection à VIH ;
Il existe des formations médicales appropriées pour cette prise en charge avec un
personnel qualifié.
Page 36 sur 63
FICHE PEDAGOGIQUE 6
THEME VI :
PERCEPTION DU RISQUE PERSONNEL :
LES COMPORTEMENTS ET LES SITUATIONS A RISQUE
Durée : 40 minutes.
1. Définir correctement les comportements et situations à risque ;
2. Identifier les comportements et situations à risque par rapport aux IST/VIH (SIDA) ;
3. Déterminer les attitudes à adopter vis -à - vis des comportements et des situations à risque.
visuelles, saynète (jeu des rôles).
Boite à image, Préservatifs féminins et masculins, phallus…
Matériels
Description
NºPage
NºImage
Planche
Boite à
images
X
37, 38, 39,
Evolution des chaises et couple en trois phases
40, 41, 42,
Phallus
Pénis en bois
Condom
Déroulement :
Mise en train :
Afficher, faire lire et expliquer les objectifs de la
séance en langue locale.
Définitions :
Faire intervenir les participants pour définir
correctement les concepts « comportement à risque »
et « situation à risque » par rapport aux IST/VIH
(SIDA)
Les comportements et les situations à risque :
Poser aux participants des questions du guide pour
identifier les comportements et situations à risque
Durée
Techniques
05 minutes
-Présentation
05 minutes
-Brainstorming
10 minutes
Page 37 sur 63
par rapport aux IST/VIH (SIDA) et conclure avec
l’exercice de perception de risque.
Les attitudes recommandées :
-Faire intervenir les participants pour déterminer les
attitudes recommandées vis-à-vis des comportements
et situations à risque.
-Faire la synthèse à partir du jeu ‘‘le réseau sexuel’’
10 minutes
05
-jeu de rôle
05 minutes
-Démonstration
-Présentation
Page 38 sur 63
FICHE TECHNIQUE 6
THEME VI :
PERCEPTION DU RISQUE PERSONNEL :
LES COMPORTEMENTS ET LES SITUATIONS A RISQUE
Le pair éducateur va inviter les participants à une discussion sur les concepts « comportement à
risque » et « situation à risque » par rapport aux IST/VIH (SIDA) Ce contact à chaud lui permet
d’avoir une idée du niveau de compréhension des participants sur la problématique des IST/SIDA
auprès des miniers.
•
Que voyez vous sur cette photo ?
•
Est-ce vrai que les miniers peuvent se retrouver dans cette situation ?
•
Comment les miniers se retrouve-t-il en cette situation, volontairement ou
par pression des autres ?
•
Qu’est-ce qui se passe généralement en pareille circonstance ?
•
Y a-t-il risque d’attraper le VIH/SIDA en pareille circonstance ?
•
Quel comportement adopter pour prévenir tout risque d’infection à VIH ?
•
Qu’est – ce qu’un comportement à risque ?
•
Comment définir une situation à risque ?
•
Quels sont les comportements et les situations qu’on peut considérer
comme étant à risque par rapport aux IST et aux VIH/SIDA ?
Quelles sont, selon vous, les attitudes à recommander par rapport à ces
comportements et situations à risque ?
•
Le pair éducateur focalise l’attention sur ce qui se passe pendant la circonstance décrite, et, sur
le comportement à promouvoir.
II. DEFINITIONS :
A. Comportement à risque :
C’est un acte ou une pratique qui expose l’auteur au danger à la contamination par rapport aux
IST/VIH (SIDA).
B. Situation à risque :
C’est une situation qui expose une personne au danger (contamination) par rapport aux IST/VIH
(SIDA).
Les situations à risque augmente la vulnérabilité de la personne et favorise, si on n’y prend pas
garde, les comportements à risque.
Page 39 sur 63
III. LES DIFFERENTS COMPORTEMENTS ET SITUATIONS A RISQUE :
Situation à risque
-Mauvaise compagnie.
-Consommation abusive des drogues et
d’alcool.
-Fréquentation des lieux d’ambiances.
-Fréquentation des concerts de musique.
-La pauvreté.
-L’oisiveté.
-Déperdition scolaire.
-Ignorance
-Absence trop prolongée du toit conjugale.
-Patrouille de nuit
-La consigne
-La paie et / ou la ration
-le célibat
Comportement à risque
Rapport sexuel entre séro- ignorants.
Rapport sexuel non protégé.
Multi partenariat sexuel
Homosexualité
Rapports sexuels occasionnels
Viol
Usage des objets tranchants ou perçants non
stérilisés
Usage collectif des objets tranchants
IV. ATTITUDE A ADOPTER VIS-A-VIS DES SITUATIONS ET COMPORTEMENTS A
RISQUE :
Situation à risque
Attitudes recommandée
-L’absence trop
prolongée du toit
conjugale.
-Fidélité et patience
(report du rapport sexuel).
-La maîtrise de soi.
-Les bonnes fréquentations
(lieu, Personne, bonne
compagnie).
-Utilisation correcte et
systématique en cas de
rapport sexuel
occasionnel.
-Les Lieux
d’ambiances
-Maîtrise de soi.
-Modération dans la
consommation de l’alcool.
-Discipline personnelle.
-Sens de responsabilité.
-Gestion de la pression des
pairs.
-Création des AGR.
-Rechercher la bonne
compagnie,
bon conseiller.
-Esprit de créativité et
d’initiative.
-La Pauvreté
Comportement à
risque
-Rapport sexuel
occasionnel non
protége.
Page 40 sur 63
Attitudes
recommandée
-Utilisation correcte et
systématique du
préservatif.
Jeu de rôle : ‘‘Le réseau sexuel’’
Déroulement :
ETAPE 1 : Questions d’évaluation du risque personnel
1. L’animateur (trice) introduit cette séquence par une double question :
a) Pensez-vous être à risque d’attraper le virus du Sida par les rapports sexuels ?
Réponse souhaitée :
Oui, sauf si nous utilisons systématiquement et correctement les condoms avec
tous nos partenaires sexuels.
b) Pensez-vous que parmi vos partenaires occasionnels il y en a à qui vous pouvez
faire confiance ?
c – à – d, avec lesquels vous pouvez avoir un rapport sexuel
non protégé?
Réponse souhaitée:
Non, nous ne pouvons faire confiance à personne. N’importe qui peut être
infecté du VIH
.
2. L’animateur (trice) encourage les bonnes réponses, s’il y’en a eu, sinon il (elle) les
donne.
(La discussion dans cette étape ne doit pas durer plus de 5 min. L’intention n’est pas de
dialoguer, mais surtout d’introduire le jeu.)
ETAPE 2 : Déroulement du jeu avec 10 acteurs
1. L’animateur (trice) annonce aux participants le thème du jeu;
2. Il (elle) demande des volontaires pour jouer les différents rôles. Il (Elle) en choisit
deux pour les rôles principaux et distribue le reste des rôles aux autres ;
3. Il fait d’abord passer les deux principaux acteurs sur scène et pose les questions
suivantes aux autres participants :
« Est – ce possible qu’une de ces deux personnes qui sont si belles et qui paraissent être
en si bonne santé peut – elle avoir le SIDA ou une IST »?
« Pensez qu’il doivent se faire confiance et avoir de rapports sexuels non protégés » ?
Page 41 sur 63
ETAPE 3 : Déroulement du jeu proprement dit
Les deux personnes se rencontrent et proposent d’avoir des rapports
sexuels ;
L’homme refuse l’utilisation du préservatif et développe les arguments
contre le condom. Par contre la femme argumente en faveur de l’usage du
condom ;
La femme dit à l’homme : « je veux bien te faire confiance à condition que
tu me dises avec qui tu as eu des rapports sexuels au cours de la
semaine » ;
L’homme énumère toutes ses dernières partenaires sexuelles dont : une
élève et son épouse ;
A la demande de l’homme, la femme cite ses partenaires sexuels dont un
chauffeur, et un porteur;
Tous les participants ayant reçu ces différents rôles se lèvent quand ils
sont cités et viennent se placer derrière leur partenaire ;
Ils appellent à leur tour les partenaires qu’ils ont eus avant : l’élève appelle
un commerçant ambulant, l’épouse appelle un étudiant, le chauffeur appelle
une PS, le porteur appelle une femme adulte… (la chaîne peut continuer
dans la mesure où il y a beaucoup de participants)
Toutes les personnes appelées se placent également chacun derrière son ou
sa partenaire et se touchent selon qu’ils ont eu des rapports sexuels ;
Les deux acteurs déplorent à tour de rôle le manque de protection et
énumèrent les dangers qu’ils courent.
ETAPE 4 : Questions à poser après le jeu
A la fin du jeu, l’animateur (trice) pose les questions suivantes à tous les participants :
) Pourquoi un seul rapport sexuel non protégé peut-il constituer un danger d’infection à VIH ?
Parce qu’avoir des rapport sexuels non protégés avec une personne sexuellement active
vous met indirectement en contact avec tous ses partenaires sexuels, On s’expose ainsi au
VIH/SIDA dans le cas où un des membres du réseau était infecté.
) Pour quelles raisons on ne doit pas faire confiance à un partenaire sexuel occasionnel ou
payé ?
On ne peut faire confiance à personne parce que n’importe qui même apparemment en
bonne santé peut être porteur du virus du SIDA.
) Quel est le moyen de se protéger du VIH/SIDA ?
Page 42 sur 63
Utiliser correctement et systématiquement le préservatif (c’est-à-dire pour chaque rapport
sexuel et avec chaque partenaire occasionnel) ;
ETAPE 5 : Conclusion
1. L’animateur (trice) félicite toutes les bonnes réponses et explique aux participantes ce que
c’est qu’un réseau ou palmarès sexuel, en ces termes : c’est notre passé sexuel, c – à – d
l’ensemble des partenaires que chacun de nous a eus dans sa vie passée ainsi que les
partenaires de ses partenaires.
2. Elle rappelle ensuite que beaucoup de personnes sont déjà atteintes du virus du SIDA sans le
savoir elles-mêmes ; elles ne présentent aucun signe, mais peuvent le transmettre aux autres. De
ce fait, la confiance et l’apparence extérieure ne sont pas déterminantes pour juger l’état sanitaire
d’une personne. Seul le test de laboratoire peut nous renseigner avec certitude et, comme c’est
loin de nos besoins immédiats, protégeons-nous avec le prudence.
DONC, IL NE FAUT FAIRE CONFIANCE A PERSONNE!!!
NOTRE SEUL PARTENAIRE DE CONFIANCE C’EST LE CONDOM !!!
Exercice de perception de risque :
ÉTAPE 1
Demandez aux participants de marquer un point sur un morceau de papier
chaque fois qu’ils répondent « oui » à chacune des questions suivantes :
1. Avez-vous déjà eu des rapports sexuels sans préservatif?
2. Avez-vous eu des rapports sexuels sans préservatif avec quelqu’un qui n’était pas un
partenaire fidèle ?
3. Pendant que vous étiez marié, avez-vous eu des rapports sexuels sans préservatif
avec une femme qui n’était pas la vôtre (ou un homme qui n’était pas votre mari) ?
4. Avez-vous déjà eu des rapports sexuels non protégés pour avoir laissé la liberté à une
personne qui a enfreint une loi ?
5. Avez-vous déjà eu une infection transmise sexuellement (telle que la gonorrhée, la
syphilis ou une autre infection) ?
6. Avez-vous déjà été tellement ivre que vous ne vous souvenez plus d’avoir eu des rapports
sexuels ?
7. Avez-vous déjà traité une IST sans consulter un professionnel de la santé ?
8. Avez-vous eu des rapports sexuels sans préservatif avec plus de 15personnes
pendant votre vie ?
9. Avez-vous déjà eu une transfusion sanguine ?
10. Avez-vous eu des rapports sexuels sans préservatif avec quelqu’un que vous veniez de
rencontrer ?
11. Avez-vous eu un ou plusieurs partenaires sexuels sur une durée d’un mois sans utiliser de
préservatif chaque fois ?
12. Avez-vous déjà payé pour avoir des rapports sexuels ?
13. Avez-vous déjà eu des rapports anaux sans préservatif ?
14. Votre époux ou épouse a-t-il (elle) eu des rapports sexuels avec une autre personne avant
votre mariage ?
Page 43 sur 63
15.
16.
17.
18.
Avez-vous davantage envie de rapports sexuels après avoir bu de l’alcool ?
Avez-vous déjà eu des rapports sexuels avec une écolière sans utiliser de préservatif ?
Avez-vous déjà forcé une femme à avoir des rapports sexuels contre son gré ?
Si vous êtes un homme, avez-vous eu des rapports sexuels avec un autre homme sans
utiliser de préservatif ?
ÉTAPE 2
Demandez aux participants d’additionner leurs points et expliquez les conséquences des
catégories suivantes déterminées par leur total de points.
Entre 12 et 18 points
Risque extrêmement élevé. Il faudrait envisager d’avoir un dépistage du VIH.
Entre 6 et 12 points
Risque élevé. Il faudrait envisager sérieusement d’utiliser plus souvent le préservatif et de
réfléchir aux choix de comportement.
Entre 0 et 6 points
Le risque que vous courez n’est pas très élevé mais existe néanmoins.
ÉTAPE 3
Demandez aux participants d’établir la liste des actions qui entraînent pour eux un risque
d’infection à VIH et des mesures qu’ils peuvent entreprendre personnellement pour changer ce
comportement.
(Par exemple : Le risque découlant de rapports sexuels avec un(e) professionnel (le) du sexe.
Le changement de comportement pourrait être d’utiliser un préservatif lors de ces rapports.)
Page 44 sur 63
FICHE PEDAGOGIQUE 7
THEME VII :
LES VIOLENCES SEXUELLES ET LA CONSOMMATION DE
L’ALCOOL ET DES DROGUES
Durée : 40 minutes.
1. Définir correctement les concepts «alcool », « drogue », « violence sexuel » et identifier
les différentes sortes (forme) d’alcool, de drogue et de violence sexuelle ;
2. Expliciter l’impact (rôle) de la consommation de l’alcool et de drogue ainsi que celui des
violences sexuelles dans la propagation des IST/VIH (SIDA) ;
3. Réduire le risque de contamination au IST/VIH (SIDA) par l’adoption des attitudes
conséquentes vis – à – vis de l’alcool, des drogues et des violences sexuelles.
visuelles,
NºPage
Matériels
NºImage
Description
Planche
Boite à
images
XI
45
Images du lieu d’ambiance et de consommation des drogues
Phallus
Pénis en bois
Condom
Page 45 sur 63
Déroulement :
Mise en train :
Afficher, faire lire et expliquer les objectifs de la séance
en langue locale.
Violence sexuelle :
-Par des questions du guide, faire intervenir les
participants pour définir correctement le concept
« violence sexuelle » et identifier les différentes formes
de violence sexuelle.
-A partir des questions du guide, faire intervenir les
participants pour identifier les facteurs favorisant les
violences sexuelles et décrire leurs conséquences.
-Faire intervenir les participants pour expliciter l’impact
des violences sexuelles dans la propagation des IST/VIH
(SIDA).
La consommation de l’alcool et des drogues :
-Faire intervenir les participants pour définir
correctement les concepts « alcool » et « drogue » et en
identifier les différentes sortes.
-Partant de l’exercice sur la consommation de l’alcool et
des drogues et par des questions du guide, faire intervenir
les participants pour décrire les effets de l’alcool ainsi
que des drogues et pour identifier les facteurs favorisant
leur consommation.
-Faire intervenir les participants pour expliciter l’impact
de la consommation de l’alcool et des drogues dans la
propagation des IST/VIH (SIDA) ainsi que pour proposer
des attitudes conséquentes à adopter.
Durée
Techniques
05 minutes
-Présentation
15 minutes
-Brainstorming
-Jeu de rôle
-Présentation
participative
15 minutes
-Brainstorming
-jeu de rôle
05 minutes
Page 46 sur 63
-Démonstration
-Présentation
FICHE TECHNIQUE 7
THEME VII :
LES VIOLENCES SEXUELLES ET LA CONSOMMATION DE
L’ALCOOL ET DES DROGUES
I.VIOLENCES SEXUELLES
Le pair éducateur (la paire éducatrice) va inviter les participants à une discussion sur les violences
sexuelles. Ce contact à chaud lui permet d’avoir une idée du niveau de compréhension des
participants sur la problématique des violences sexuelles en matière des IST/SIDA auprès des
miniers.
1. Qu’est qu’une violence sexuelle ?
2. Quelles sont les différentes formes des violences sexuelles ?
3. Quels sont les facteurs favorisant les violences sexuelles ?
4. Quelles sont les conséquences des violences sexuelles sur ses victimes et sur ses auteurs ?
5. Quel est l’impact des violences sexuelles dans la propagation des IST/VIH (SIDA) ?
6. Est – il possible de réduire le risque de contamination dû aux violences sexuelles ?
1. Définition :
Le concept violence sexuelle désigne tout acte, tentative ou menace de nature sexuelle
occasionnant, ou susceptible d’occasionner un préjudice physique, psychologique ou émotionnel.
La violence sexuelle désigne aussi tout acte sexuel, essai d’obtenir un acte sexuel, avances ou
commentaires sexuels non voulu, ou encore un acte visant à exploiter la sexualité d’une personne
en utilisant la coercition, des menaces, des blessures ou la force physique.
La violence sexuelle désigne en outre tout acte sexuel essayé ou complet avec une personne qui
est :
Incapable de comprendre la nature ou la condition de l’acte ;
Incapable de refuser la participation ;
Incapable de communiquer qu’elle ne souhaite pas s’engager dans l’acte sexuel (soit
parce qu’elle est malade, infirme, ou sous l’influence d’alcool ou des drogues ou encore
suite à l’intimidation ou la pression).
2. Formes des violences sexuelles :
)Harcèlement sexuel ;
)Viol ou agression sexuelle;
)Abus sexuel, souillure et inceste à l’endroit d’un enfant ;
Page 47 sur 63
)Abus sexuel ;
)Mutilations génitales ;
)Pédophilie ;
)Exhibition sexuelle ;
3. Les facteurs favorisant les violences sexuelles :
)Invalidités Physiques et mentales ;
)La dépendance ;
)Manque de solutions de substitution pour faire face aux changements de situation socioéconomique ;
)Usage/abus d’alcool ou de drogues ;
)Traumatisme psychologique, stresse lié au conflit, à la fuite et au déplacement ;
)Perturbation des rôles au sein de la famille ;
)Ignorance ou manque de connaissance des droits individuels prévus par des lois nationales et
internationales ;
)La guerre et les conflits armées, ethniques ou tribaux ;
)L’absence trop prolongé du toi conjugal ;
)L’affectation prolonger à des endroits isolés ;
4. Conséquences des violences sexuelles :
A. sur la victime :
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
Perte de sécurité ;
Blessures ;
Hémorragie ;
Invalidité ;
Douleurs ;
Grossesses non désiré ;
Avortement ;
Troubles gynécologiques ;
Troubles de comportement sexuel;
Stigmatisation ;
Traumatisme ; Choc ;
Dépression ;
Insécurité ;
Infection ;
Comportement suicidaire ;
Haine de soi ;
Culpabilisation ;
Les IST/SIDA ;
Etc.
B. Sur l’auteur :
¾
¾
¾
¾
¾
¾
Le risque de contamination des IST/VIH ;
Le risque d’emprisonnement ;
Stigmatisation ;
Rejet ;
Perte de la personnalité, de la considération et de la dignité ;
Etc.
Page 48 sur 63
5. Impact des violences sexuelles dans la propagation des IST/VIH :
Les violences sexuelles augmentent sensiblement le risque de contamination des IST SIDA sont
considérées comme des comportements à très haut risque pour des raisons suivantes :
¾ Les victimes des violences sexuelles sont généralement des personnes vulnérables ;
¾ Les lésions, les blessures et les saignements provoqués généralement par les violences
sexuelles sont des grandes portes ouverts pour les IST/VIH ;
¾ Les auteurs des viols ne connaissent pas généralement leurs statuts sérologique encore moins
celui de leurs victimes ;
¾ Généralement les auteurs des violences sexuels appartiennent à la catégorie des populations à
haut risque ;
¾ Les conditions dans les quelles se passent les violences sexuelles ne permettent généralement
ni la négociation de l’utilisation du préservatif ni son port correcte.
II. CONSOMMATION DE L’ALCOOL ET DES DROGUES :
Le pair éducateur (la paire éducatrice) va inviter les participants à une discussion sur la
consommation de l’alcool et des drogues. Ce contact à chaud lui permet d’avoir une idée du
niveau de compréhension des participants sur la problématique des IST/SIDA auprès desminiers.
1.
2.
3.
4.
Qu’attendons nous par ‘alcool’ ?
Qu’est – ce qu’une drogue ?
Quelles sont les sortes d’alcool et des drogues que vous connaissez ?
Quels sont les facteurs qui favorisent la consommation de l’alcool et des
drogues ?
5. Quels sont les effets de l’alcool et des drogues ?
6. Quel est l’impact de la consommation de l’alcool et des drogues dans la
propagation des IST et du VIH/SIDA ?
7. Est – il possible de réduire le risque de contamination dû à la consommation de
l’alcool et des drogues ? Comment ?
1. Définition :
A. L’alcool :
Le concept ‘alcool’ désigne ici toute boisson alcoolisée et enivrante.
B. Drogue :
Le concept drogue désigne tout substance (naturelle ou chimique) susceptible de modifier l’état
de la conscience, altérer le résonnement et /ou provoquer la toxicomanie.
2. Sortes d’alcool et des drogues :
A. sorte d’alcool :
¾ Les liqueurs ;
Page 49 sur 63
¾ Les vins enivrants ;
¾ La bière ;
¾ L’alcool traditionnel ;
B. Sorte des drogues :
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
Le chanvre ;
La cocaïne ;
L’héroïne ;
La marijuana ;
Le lsd ;
Le hachis ;
Le diazépam ;
La roche ;
Etc.
Exercice sur la consommation de l’alcool et des drogues :
ÉTAPE 1
Demandez aux participants de citer des éléments positifs associés à l’alcool ainsi qu’aux drogues.
ÉTAPE 2
Demandez aux participants de citer tous les éléments négatifs associés à l’alcool ainsi qu’aux
drogues.
ÉTAPE 3
Demandez aux participants de citer des circonstances spéciales qui font que les miniers soient
particulièrement à la merci de la consommation d’alcool ou des drogues.
ÉTAPE 4
Demander à chacun des participants d’examiner ses propres circonstances et poser les questions
suivantes :
●Qu’est-ce qui vous plaît dans le fait de boire de l’alcool ou de consommer la drogue ?
●Comment vous sentez-vous après avoir bu de l’alcool ou consommer la drogue ?
●Si vous buvez trop d’alcool, comment vous sentez-vous ?
●Dans quelle mesure la consommation de l’alcool ou des drogues altère-t-elle votre
discernement ?
●Avez-vous remarqué qu‘il est difficile de s’arrêter lorsqu’on a commencé à boire de
l’alcool ou à consommer la drogue ?
4. Facteurs favorisants la consommation :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
La fougue de la jeunesse ;
L’absence trop prolongé du toi conjugal ;
Les stress et les engouasses du métier ;
L’ennuie et l’oisiveté ;
Le besoin de se montrer courageux et endurant ;
Les contraintes du métier ;
L’influence des pairs ;
La paie ;
Le besoin de chasser le sommeil ;
Etc.
4. Effet de l’alcool et des drogues :
Page 50 sur 63
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
L’alcool affecte la réflexion ;
Il altère le discernement ;
Favorise les comportements à risque ;
Altère la volonté ;
Modifie l’état de la conscience ;
Provoque la dépendance ;
Altère le résonnement ;
Provoque les lésions au poumon, au cerveau et au foie ;
Stimule la sexualité ;
Provoque l’agressivité et l’impulsivité ;
Affaibli considérablement la maîtrise de soi, la continence et le contrôle de soi ;
Favorise l’influence des pairs ;
Favorise les agressions sexuelles ou les viols.
5. L’impact de la consommation de l’alcool et des drogues dans la propagation des
Infections Sexuellement transmissibles et du VIH :
La consommation de l’alcool et des drogues contribue largement à la propagation des IST et du
VIH / SIDA et est considérée comme situation à risque (facteurs de risque) pour des raisons
suivantes :
•
•
•
•
•
•
•
L’alcool augmente chez la plupart des gens le désir d’avoir des rapports sexuels ;
Traditionnellement, les hommes qui boivent de l’alcool avec d’autres amis masculins se
rendent en suite dans un bordel ;
Dans les endroits où se vende l’alcool, comme les bars, les restaurants, les discos, les
boites de nuit, il est possible d’y trouver des femmes qui échangent des rapports sexuels
contre l’argent ;
L’alcool peut également affecter le discernement ;
Il peut ébranler chez une personne la résolution d’éviter les PS ou d’utiliser le
préservatif ;
Dans un état d’ivresse, la personne a plus des chances d’oublier le préservatif, de ne pas
l’utiliser correctement ou de faire des mauvaises manipulations qui pourront affecter la
fiabilité ou la qualité du préservatif ;
L’utilisation souvent collective des aiguilles généralement non stérilisées pour des
drogues injectables.
FICHE PEDAGOGIQUE 8
Page 51 sur 63
THEME VIII :
Durée : 40 minutes
1. Expliciter les étapes du processus de la réduction du risque personnel;
2. Identifier les facteurs favorisant et défavorisant les comportements sexuels sans
risque ou à moindre risque;
3. S’engager efficacement dans le processus de la réduction du risque personnel.
Matériels
Nombre
Description
Phallus
1
Pénis en bois
8 étuis
Préservatif masculin de marque prudence
1 pièce
Préservatif féminin de marque prudence
Condom
Déroulement :
Mise en train :
Afficher, faire lire et expliquer les objectifs de la
séance en langue locale.
Le processus de la réduction du risque :
-Faire intervenir au tant que possible les participants
pour expliciter les étapes du processus de la
réduction du risque personnel
Quelques facteurs de risque :
Faire intervenir les participants pour identifier
quelques facteurs de risque personnel.
Les facteurs favorisant et défavorisant :
-Poser des questions du guide aux participants pour
identifier les facteurs favorisant et défavorisant les
comportements sexuels sans risques ou à moindre
risque.
-Faire une synthèse en tenant compte des
informations contenues dans la fiche technique.
-faire la démonstration de l’UC.
Durée
Techniques
05 minutes
-Présentation
10 minutes
-Présentation
participative.
10 minutes
10minutes
05 minutes
-Démonstration
-Présentation
Page 52 sur 63
FICHE TECHNIQUE 8
THEME VIII :
Le pair éducateur (la paire éducatrice) va inviter les participants à une discussion sur la réduction
du risque personnel. Ce contact à chaud lui permet d’avoir une idée du niveau de compréhension
des participants sur la problématique de la réduction du risque personnel en matière des
IST/SIDA auprès des miniers.
1.
2.
3.
4.
I.
Est – il possible de réduire les risque de contamination et comment ?
Quelles sont les étapes du processus de la réduction du risque personnel ?
Quels les quelques facteurs de risque personnel que vous connaissez ?
Quels sont les facteurs favorisant et défavorisant des comportements sexuels sans risque
LE PROCESSUS DE LA REDUCTION DU RISQUE PERSONNEL :
) Savoir que les IST/VIH peuvent être évité grâce à une série des choix appropriés
qu’on peut faire ;
) Identifier les facteurs personnels favorisant la contamination des IST/VIH
(comportement et situation à risque) ;
) Identifier le changement à apporter dans sa vie personnelle pour éviter les
IST/VIH ;
) Identifier les facteurs défavorisant le changement de sa vie personnelle ;
) Identifier les facteurs favorisant le changement de sa vie personnelle ;
) Etre déterminé et persévérant dans le choix opéré car, le changement de
comportement souhaité peut parfois mettre du temps pour être totalement adopté ;
II. QUELQUES FACTEURS DE RISQUE :
)
)
)
)
)
)
)
)
Multiplicité de partenaires sexuels ;
Non utilisation du condom ;
Mauvaise utilisation du condom ;
Utilisation non systématique du condom ;
Utilisation collective des objets tranchants ou perçants ;
Contact avec le sang infecté ;
Pratiques sexuelles contre nature (sodomie, fellation, cunnilingus,…) ;
Présences des IST.
Page 53 sur 63
III. LES FACTEURS FAVORISANTS ET DEFAVORISANT LES COMPORTEMENTS
SEXUELS SANS RISQUES OÙ A MOINDRE RISQUE:
A. L’abstinence :
Facteurs favorisant
- La bonne compagnie ;
- L’utilisation rationnelle de son temps ;
- L’instruction /’éducation ;
- Les causeries éducatives / dialogue ;
- La maîtrise de soi ;
- La confiance en soi ;
- Le respect de soi et d’autrui ;
- La clarification des valeurs ;
- L’utilisation rationnelle des avoirs
(richesses) ;
- Les bonnes ambitions ;
- La respectabilité…
Facteurs défavorisant
- La mauvaise compagnie ;
- La pression des pairs ;
- Le manque de dialogue ;
- Les coutumes et traditions ;
- Les fausses croyances ;
- La mauvaise gestion de son temps et de ses
avoirs ;
- Le manque de maîtrise de soi ;
- Le manque de confiance en soi ;
- L’obsession ;
- La consommation abusive des drogues et de
l’alcool ;
- La consommation abusive des excitants sexuels et
des plantes érotiques ;…
B. La bonne fidélité :
Facteurs favorisant
o
o Le dialogue ;
o La transparence ;
o La confiance en soi et en son conjoint ;
o L’amour sincère envers son conjoint ;
o La vérité ;
o Le respect avec son conjoint ;
o La bonne compagnie ;…
o
o La mauvaise compagnie ;
o La consommation abusive des drogues et
de l’alcool ;
o La consommation abusive des excitants
sexuels et des plantes érotiques ;
o L’insatisfaction sexuelle ;
o L’obsession sexuelle ;
o La pression des pairs ;…
C. L’utilisation du préservatif :
Facteurs favorisant
-La garantie sur la qualité et la fiabilité du
préservatif ;
-Les vraies informations et la réalité sur l’utilisation
du préservatif ;
-les assurances sur les possibilités de jouissance avec
le préservatif ;
-Le dialogue sur le préservatif et sur son utilisation ;
-La peur d’attraper le SIDA, les IST ou une
grossesse non désirée ;
-La disponibilité des préservatifs par la création des
points de vente et le marketing social (vente
promotionnelle);
-Le besoin de se sentir sécuriser ;
-La perception du risque des rapports sexuels non
protégés ;
-La prudence ;
-la connaissance sur l’utilisation correcte du
préservatif et ses enjeux...
-Les préjugés sur la qualité et la fiabilité du
préservatif ;
-Les fausses croyances sur le préservatif ;
-La crainte de ne pas éprouver du plaisir pendant les
rapports sexuels ;
-La peur d’être considéré(e) comme sérieux ;
-Le manque des moyens pour s’en procurer ;
-L’indisponibilité des préservatifs à proximité ;
-La honte ;
-les convictions ou les règlements religieux ;
-La naïveté ;
-Le refus d’admettre les risques des rapports sexuels
non protégés ;
-L’ignorance ;
-Le manque de dialogue sur le préservatif considéré
comme sujet tabou...
Page 54 sur 63
FICHE PEDAGOGIQUE 9
THEME IX :
LE RENFORCEMENT DU POUVOIR PERSONNEL : LES
COMPETENCES PSYCHOSOCIALES
Durée : 40 minutes
Objectifs : A l’issue de cette séance, le participant sera capable de (d’) :
1. Définir correctement le concept « CPS » ;
2. Identifier les CPS nécessaires au renforcement du pouvoir personnel ;
3. Renforcer son pouvoir personnel par le développement des CPS ‘‘confiance en soi ;
clarification des valeurs ; gestion de la pression des pairs.’’.
Matériels
phallus
Condom
Nombre
Description
1
Pénis en bois
8 étuis
Préservatif masculin de marque prudence
1 pièce
Préservatif féminin de marque prudence
Déroulement :
Activités /Matières
Mise en train :
Afficher, faire lire et expliquer les objectifs de la séance
en langue locale.
Définitions :
Poser des questions du guide aux participants pour
définir correctement l’expression, «compétences
psychosociales».
Développement des CPS :
-Faire intervenir les participants pour identifier et
expliciter les CPS nécessaire pour le renforcement du
pouvoir personnel ;
-Par le jeu de lancement de balle, et les exercices sur la
clarification des valeurs et la gestion de la pression des
pairs, amener les participants à s’approprier les
techniques et les principes de développement de ces
CPS.
Durée
Techniques
05 minutes
-Présentation
05 minutes
-Brainstorming
10 minutes
15 minutes
-Jeu de rôle
-Focus group
-Cercle de communication
05 minutes
-Démonstration
-Présentation
Page 55 sur 63
FICHE TECHNIQUE 9
THEME IX :
LE RENFORCEMENT DU POUVOIR PERSONNEL : LES
COMPETENCES PSYCHOSOCIALES
Le pair éducateur (la paire éducatrice) va inviter les participants à une discussion sur les compétences
psychosociales.
Ce contact à chaud lui permet d’avoir une idée du niveau de compréhension des participants sur la
problématique du développement des CPS pour le renforcement du pouvoir personnel en matière des
IST/SIDA auprès des miniers.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
Que signifie « force intérieure », « CPS » ?
Quelles sont les CPS nécessaires pour les renforcement du pouvoir personnel et comment
peut – on les développer ?
Quels sont les facteurs favorisant et défavorisant (détruisant) la confiance en soi ?
Par rapport aux IST/SIDA, quels sont les avantages que présente le développement de la
confiance en soi ?
Quels sont les facteurs d’appréciation d’une valeur ?
Quelles sont les étapes importantes du processus de clarification de valeur ?
Par rapport aux IST/SIDA, quelle est l’importance de la clarification des valeurs ?
Quel est le rôle de la gestion de la pression des pairs dans le contexte de lutte contre les
IST/SIDA ?
Comment peut-on gérer la pression des pairs ?
I. DEFINITION :
Une compétence psychosociale est une capacité d’une personne à répondre efficacement aux
exigences et aux épreuves de la vie quotidienne.
C’est aussi une capacité qui permet à une personne de penser et d’agir de manière constructive et
responsable par rapport à lui – même et dans ses relations avec les autres.
II. DEVELOPPEMENT DES CPS :
Le développement des compétences psychosociales contribue au renforcement du pouvoir
personnel d’action et de prise des décisions appropriées.
Il existe plusieurs compétences psychosociales nécessaires pour le renforcement du pouvoir
personnel :
Trois d’entre elles nous intéressent particulièrement dans le cadre de la lutte contre les IST/VIH
(SIDA) :
1º Confiance en soi ;
2º Clarification des valeurs ;
3º Gestion de la pression des pairs ;
Page 56 sur 63
1º confiance en soi :
A. Définition :
La confiance en soi est un sentiment de sécurité intérieure engendrée par l’image positive de soi
et caractérisée par l’assurance.
Remarque :
Elle peut être comparé à un tabouret à trois pieds. Et les trois pieds qui sou tendent la
confiance en soi sont :

La capacité ;
La responsabilité ;
L’appréciation des autres ;
B. Développement de la confiance en soi :
Pour développer la confiance en soi, il faut :
)
)
)
)
)
Savoir apprécier à juste titre ses capacités et ses faiblesses ;
Savoir valoriser ses capacités et ses responsabilités ;
Savoir capitaliser les appréciations des autres et les encouragements des autres ;
Avoir l’estime de sa personne ;
Savoir être positif ;
Exercice de développement de la confiance en soi.
9Disposer les participants debout en cercle ;
9Demander aux participants d’annoncer chacun à tour de rôle son nom, ce dont il est capable, ce dont il est
responsable et ce pour quoi il est apprécié ;
Ex : « Je suis John et je sui capable de... »
« Je suis Hélène et je sui responsable de... »
« Je suis Eric et je suis apprécié à cause de... »
9Le jeu se déroule en trois étapes ou tours :
-au 1er tour chacun annonce ce dont il est capable.
-au 2ème tour chacun annonce ce dont il est responsable.
-au 3ème tour chacun annonce ce pour quoi il est apprécié.
9Faire la synthèse en commentant sur les forces et les faiblesses de chacun.
2º Clarification des valeurs :
A. Définition :
C’est le fait d’analyser une valeur donnée pour déterminer si, elle est bonne (positive) ou
mauvaise (négative/antivaleur).
En d’autres termes, c’est la capacité à apprécier à juste titre une pratique, un comportement, une
situation donnée pour déterminer si c’est une valeur ou une antivaleur.
B. Les principes de la clarification de valeur :
Pour clarifier une valeur il faut :
Définir correctement la valeur à clarifier ;
Etablir les raisons qui justifient la valeur à clarifier ;
Déterminer les avantages et les désavantages de la valeur à clarifier sur le plan personnel,
social, religieux, sanitaire, culturel ; communautaire…
Page 57 sur 63

Evaluer l’appréciation personnelle de la valeur à clarifier ;
Indiquer l’importance de la valeur à clarifier par rapport à la lutte contre les IST/VIH
(SIDA) ;
Exercice de clarification de valeur :
• Choisir une valeur sexuelle du milieu ;
• Demander aux participants d’analyser cette valeur sexuelle en respectant les étapes suivantes :
-définir la valeur ;
-donner les raisons qui expliquent cette valeur dans la société et ses avantages ;
-donner ses appréciations sur cette valeur sexuelle ;
-donner l’importance de cette valeur dans la lutte contre le VIH/SIDA.
• Faire une synthèse en intégrant les informations contenues dans la fiche technique.
3º. La gestion de la pression des pairs :
A. Définition :
C’est la capacité ou l’ensemble des dispositions, des moyens et d’attitudes mise en œuvre
(adopté) pour résister contre la mauvaise influence ou contrainte négative exercée par les amis,
l’entourage, la situation sociale.
B. Les principes de la gestion de la pression des pairs :
Pour bien gérer la pression des pairs il faut :
• Analyser avec lucidité et objectivité chaque situation ou proposition (déclaration)
faites par les pairs ;
• Exprimer ou expliquer clairement ses sentiments ou ses opinions par rapport au
sujet ;
• En cas de persistance, réagir avec assurance et fermeté aux différentes pressions, en
prenant une décision responsable ;
• Savoir dire oui ou non quand c’est nécessaire ;
• Etre prêt à être différent des autres si il le faut ;
• Eviter les discussions et les causeries inutiles ;
• Fuir la mauvaise compagnie ;
Exercice de gestion des pairs :
• Disposer les participants en cercle;
• Demander à deux volontaires de raconter aux autres une expérience vécue se rapportant au thème :
« un jour, j’ai été influencé par mes amis (es) à poser un acte que j’ai regretté après » ;
• Organiser un débat au tour des questions suivantes :
-Quels sentiments aviez-vous après avoir poser cet acte ?
-Qu’avez-vous ressenti en écoutant les récits de vos amis (es) ?
-Quelles sont les différentes sortes de pressions que peuvent exercer les amis ?
-Quelle est d’après vous la meilleure manière de répondre à des amis qui exerce une pression
négative sur vous ?
-Par rapport aux IST/SIDA, quels sont les avantages que présente la gestion de la pression des
pairs ?
•
Faire la synthèse à partir du consensus des participants en intégrant les informations contenues
dans la fiche technique
Page 58 sur 63
RAPPEL : MESSAGES POUR LA PREVENTION IST/VIH
FICHE PEDAGOGIQUE
Durée : 40 minutes
Objectifs : A l’issue de cette séance, le participant sera capable de (d’) :
1. Présenter les 10 messages essentiels pour prévention des IST/VIH
(SIDA)
Présentation participative (discussion dirigée), utilisation des aides
visuelles.
Matériels
Nº
Condoms
9
9 et
Planches
20
d’images
21 et
23
Description
Nombre
Pièces de marque Prudence
Images sur les modes de transmissions
15
et de prévention, les fausses croyances,
et les gestes quotidiens non
contaminants.
Déroulement :
Activités /Matières
Mise en train :
Expliquer les objectifs de la séance en
langue locale.
Jeu questions- réponses :
Poser des questions aux participants
pour identifier la maîtrise des 10
messages essentiels pour la
prévention définir correctement
l’expression, «compétences
psychosociales».
Conclusion
Durée
Techniques
05 minutes -Présentation
20 minutes - discussion dirigée
10 minutes -Démonstration
-Présentation
05 minutes -Présentation
Page 59 sur 63
FICHE TECHNIQUE
RAPPEL : MESSAGES POUR LA PREVENTION IST/VIH
I. JEU DE QUESTIONS - REPONSES
Le pair éducateur (la paire éducatrice) pose les questions ci-dessous aux
participants, après avoir reçu toutes les réponses possibles, il (elle)
répète les bonnes, complète (si c’est nécessaire) et corrige les mauvaises.
Les questions et réponses du public seront traitées successivement.
( Citez les modes de transmission du VIH/?
Réponses attendues : 3 modes de transmission
Voie sexuelle – voie sanguine– voie de la mère à l’enfant
( Peut-on attraper le VIH par la sorcellerie ?
Réponse attendue : Non
N.B.
Le pair éducateur (la paire éducatrice) va engager le débat
et laisser les participants s’exprimer le plus possible afin de
corriger les éventuelles fausses croyances.
( Peut-on attraper le VIH par le moustique ?
Réponse attendue : Non
N.B.
( Citez quelques gestes quotidiens par lesquels on ne peut
attraper le VIH ?
Réponse attendue : Saluer – manger dans une même assiette –
travailler avec – assister, toute personne vivant
avec le VIH/SIDA.
N.B.
( Citez les modes de prévention du VIH (voie sexuelle)?
•
Réponses attendues : 3 modes de prévention du VIH (voie sexuelle)
Abstinence – Bonne fidélité – Condom
Qu’est ce qu’il faut faire pour connaître son état
sérologique ?
Réponses attendues : Il faut faire le dépistage volontaire.
Page 60 sur 63
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENT……………………………………………………………………...................2
INTRODUCTION ……………………………………………………....…. ..........................…...3
CONSEILS POUR L’UTILISATION DU RECUEIL ……………………………………….…...4
OBJECTIF GENERALE ……………………………………………………................................5
OBJETIFS SPECIFIQUES ……………...………………………………...…........................…. ..5
Thème I: L’EXISTENCE ET GRAVITE DES IST/SIDA ................................................ 6
Fiche pédagogique ............................................................................................... 6
Fiche technique .................................................................................................... 8
Existance des IST/VIH/SIDA .............................................................................. 8
Gravité et concequences des IST/VIH/SIDA ...................................................... 9
Thème II: LA TRANSMISSION ET LA PREVENTION DES IST/VIH (SIDA)........... 12
Fiche pédagogique ............................................................................................. 12
Fiche technique .................................................................................................. 14
Transmission des IST/VIH ................................................................................ 14
Prévention des IST/VIH..................................................................................... 14
Fausses croyances sur la transmission et la prévention des IST/VIH................ 14
Thème III: LE CDV (CONSEIL ET DEPISTAGE VOLONTAIRE) ET SOLIDARITE A
L’EGARD DES PVV/PA .................................................................................. 20
Fiche technique .................................................................................................. 22
Le CDV (CONSEIL ET DEPISTAGE VOLONTAIRE).................................. 22
La solidarité à l’égard des PVV/PA................................................................... 23
Thème IV:L’UTILISATION DU PRESERVATIF ET LE POUVOIR DE
NEGOCIATION ........................................................................................... 25
Fiche technique .................................................................................................. 27
Le préservatif ..................................................................................................... 27
Fausses croyances ............................................................................................. 29
Pouvoir de négociation ..................................................................................... 29
Arguments pour et contre l’utilisation du préservatif ........................................ 31
L’utilisation correct du préservatif..................................................................... 32
Thème V:MODE DE TRAITEMENT DES IST / VIH (SIDA) ET PRISE EN CHARGE
MEDICALE DE PVV ....................................................................................... 33
Page 61 sur 63
Fiche technique .................................................................................................. 35
Symptomes des IST et SIDA ............................................................................. 27
Dangers de l’automédication ............................................................................. 27
Importance de fréquenter un centre approprié pour la prise en charge.............. 27
Thème VI: PERCEPTION DU RISQUE PERSONNEL ; LES COMPORTEMENTS ET
LES SITUATIONS A RISQUE ..................................................................... 37
Fiche technique .................................................................................................. 39
Les comportements et les situations à risque..................................................... 40
Les attitudes recommandées .............................................................................. 40
Thème VII:LES VIOLENCES SEXUELLES ET LA CONSOMMATION DE
L’ALCOOL ET DES DROGUES (fiche pédagogique) .................................... 45
Fiche technique .................................................................................................. 47
Les violences sexuelles ...................................................................................... 47
La consommation d’alcool................................................................................. 49
Thème VIII:LA REDUCTION DU RISQUE PERSONNEL........................................... 52
Fiche technique .................................................................................................. 53
Le processus de la reduction du risque personel................................................ 53
Quelques facteurs de risque ............................................................................... 53
Les facteurs favorisant et defavorisant les comportements sexuels sans risque ou
à moindre risque................................................................................................. 54
Thème IX:LE RENFORCEMENT DU POUVOIR PERSONNEL : LES
COMPETENCES PSYCHOSOCIALES........................................................ 55
Fiche technique .................................................................................................. 56
Le dévéloppement des CPS ( Compétences PsychoSociales) ........................... 56
Rappel sur les messages pour la prévention des IST/VIH/SIDA ...................... 59
Fiche technique .................................................................................................. 60
Page 62 sur 63
EQUIPE DE REVISION DU MODULE
- Jean Serge LUMU SHABANI, Coordonnateur de Formations ASF ;
- Jean de Dieu KANAKARO, Manageur National Adjoint VIH/ASF ;
- Dieudonné ZIRIRANE, Directeur provincial ASF/Sud – Kivu ;
- Espérance MATEMO, Directrice provinciale ASF/Bas – Congo ;
- Louise KAVUYI, Coordonnatrice provinciale VIH/ASF – Katanga ;
- Annie KAMBULA, Coordonnatrice provinciale VIH/ASF Kinshasa ;
- Doddy MUNDIONO, Superviseur Projet Routier.
Page 63 sur 63