Francis Cercla rêve d^une nouvelle traversée à la rame
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Francis Cercla rêve d^une nouvelle traversée à la rame
Francis Cercla rêve d^une nouvelle traversée à la rame A V E N T U R E Contraint à Tabandon il y a tout juste un an alors qu'il occupait la 3' place, Francis Cerda est prêt a repartir pour la A' édition de la Bouvet Guyane, course transatlantique à la rame. Il y a un peu plus d'un an, le rameur billérois [devenu Palois aujourd'hui) était contraint à l'abandon au milieu de l'Atlantique. Aujourd'hui, il rêve de repartir. Rappel. En ce dimanche 19 féviier2012, il fait une chaleur torride dans le minuscule habitacle de rembarcation pilotée par Francis. Quatre semaines qu'il a quitté les côtes du Sénégal, et le dessalinisateur d'eau, qui lui posait problème d^uis son départ, vient de lâcher. Impossible de continuer dans ces conditions, alors qu'il lui reste encore deux semaines pour railler la Guyane. La mort dans l'âme, l'aventurier annonce aux organisateurs qu'il doit renoncer Sur le pont du navire qui vient de le récupérer, Francis voit son bateau dériver au loin, puis disparaître à l'horizon. Trois années d'efforts, de préparation et de sacrificesfinanciersqui partent à vaui'eau. Quelque part au nord du Brésil... Une fois à terre, i l suit son errance grâce à la balise Argos restée active à bord. Au bout de quelques jours, le signd opère un brusque changement de cap, preuve que le bateau a sans doute été découvert. Ce signal finit Francis Cerda, prêt à repartir pour la traversée de l'Atlantique à la rame. EIREPROPP même par s'immobiliser, quelque part au nord du Brésil, dans un vill^e de pêcheur. C'est la marine Brésilienne qui prend œntact avec Francis Cerda, lui annonçant que son embarcation est saine et sauve et que tout le matériel est en sécurité, enfermé à double tour dans un phare tout proche. Depuis la France, où il a fini par rentrer, Francis organise la récupération de son bateau. Un skipper portugais, qui avait déjà Un départ ie 2 mars 2014 A 6 0 ans, le 2 mars 2014, Francis Cerda s'alignera une nouvelle fois au départ de la Transatlantique. D'ici là, il aura sorti et les rames et son bâton de pèlerin pour aller trouver les 60 000 € nécessaires pour repartir. remorquétioisembarcations de la course lui propose de ramener la sienne en Guyane C'est ensuite à Douamenez, en plein Finistère, que le destin va donner vin coup de pouce au navigateur. Il y croise un commandant de bord, originaire de Socoa, qui est sur le point d'embarquer pour la Guyane et qtii propose à Francis Cerda de lui ramener son bateau. En décembre 2012, la barque arrive enfin en France. Le matérid - amystérieusement diqjam, mais l'embarcation est en euceUent état Et il ne faut pas longtemps au navigateur pour ressentir les premières fourmis dans les bras. A la vue de l'esquif, l'idée de repartir resurgit instantanément. Le dessalinisateur est déjà en révision, le bateau va subir quelques aménagements, notamment l'eigonomie de la cellule de vie... PATRICK PEYRE