La grande mosquée de Kairouan

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La grande mosquée de Kairouan
Loïc Lesvignes CM Histoire de l’art islamique 09.11.2010 L3AA13 Rappel : L’Afrique du nord aghlabide Grand merci à Alexandra pour sa prise de notes. Les mosquées (suite) LagrandemosquéedeKairouan
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La mosquée de Kairouan est un édifice qui aurait été construit au 7ème siècle selon les sources pr la 1ère version : l’édifice est construit, détruit, rebâti = il ne reste plus rien de ce 1er édifice. En 836, l’émir aghlabide Ziyadat Allâh (817‐838), fait entièrement reconstruire la mosquée de Kairouan. Il aurait fait raser la 1ère mosquée et aurait reconstruit intégralement la mosquée. En 862 et 875 la mosquée va être agrandie 2 fois. Par la suite, la mosquée a connu de nombreuses restaurations, des ajouts mais l’essentiel du bâtiment aghlabide a été conservé. Caractéristiques générales du plan de la 1ère mosquée aghlabide :  Mosquée mesurant environ 135/80m.  La salle de prière est hypostyle, rectangulaire avec 17 nefs et 7 travées.  Présence d’une cour bordée par une double galerie.  On retrouve un minaret quasiment ds l’axe de la travée centrale de la salle de prière, faisant face au mihrab. Ms contrairement à Samarra, le minaret est dans l’œuvre.  La salle de prière est de type basilical (c'est‐à‐dire av un plan en croix et des nefs perpendiculaires à la qibla).  La nef centrale est bordée de colonnes accouplées et elle est plus large et plus haute que les autres = mise en avt par l’architecture du monument.  Le transept est aux mêmes dimensions que la nef centrale = volonté d’orienter le plan et d’insister sur ces 2 nefs perpendiculaires. 1
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09.11.2010 L3AA13 Du côté de la façade sur la cour, là où démarre la nef centrale, on a une 1ère coupole + une 2nde coupole ds l’espace carré où se rencontrent les 2 nefs = on trouve encore l’idée d’une coupole précédant et mettant en avant le mihrab. La salle de prière présente une gde quantité de remplois d’édifices antiques et byzantins : une fois encore, on a un système qui avait déjà été rencontré à Cordoue, càd des imitations aghlabides des styles antérieurs cf. l’association de chapiteaux byzantins originaux + copies aghlabides. Les arcs sont en plein cintre et outrepassés = formes qu’on va trouver bcp plus fréquemment ds la partie occidentale du monde musulman que ds sa partie orientale. La coupole et le dôme : 
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La coupole1 devant le mihrab est la plus ancienne de la mosquée, c’est une coupole côtelée ou godronnée = coupole sur trompes en coquilles qui repose sur un tambour circulaire percé de 8 fenêtres séparées les unes des autres par des rangées de niches qui reprennent les formes des fenêtres ms sans ouverture extérieure (16 niches).  Le tambour circulaire repose sur une zone de transition octogonale aux angles de laquelle se trouvent les trompes.  A l’extérieur, on voit 2 zones de transition du dôme vers le plan carré = dôme godronné qui repose sur un anneau octogonal au plan concave qui correspond à la zone circulaire de l’intérieur (au tambour) ; la partie octogonale qui, à l’intérieur, vient dessous, est à l’extérieur englobée par un massif élément de plan carré présentant des niches.  Le jeu sur les formes qui ne sont pas les mêmes à l’intérieur et à l’extérieur = permet de bien faire la distinction entre coupole (interne) et dôme (externe). Le mihrab : 
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Le mihrab est une pièce majeure de l’architecture islamique cf. le mihrab de Cordoue, sauf que celui de Kairouan est antérieur à celui de Cordoue. Il présente un décor de carreaux de céramique à décors lustrés de deux types : o il y a un décor lustré monochrome avec des motifs très simples o un décor lustré polychrome à motifs complexes et qui porte la marque d’apports étrangers, notamment orientaux  motifs d’importation sassanide. Nous possédons un texte du 15e s faisant référence à ces carreaux et selon lequel les carreaux polychromes auraient été importés d’Iraq. Mais ce texte ne dit pas sur quoi il s’appuie : il repose certainement sur des données justes car, au niveau de l’iconographie et de la technique, on est ds la même chose que ce qui se fait en Iraq à cette période. Coupole = partie interne, dôme = partie externe.
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09.11.2010 L3AA13 Le texte ne ns dit pas d’où ces carreaux provenaient en Iraq  hypothèse d’une origine de Basra car on connait de la vaisselle polychrome ayant une iconographie très proche pour la même période. Dans la même chronique, l’auteur dit que les carreaux lustrés monochromes auraient été exécutés à Kairouan‐même par des artisans venus de Bagdad. Le minaret :  Le minaret interrompt la galerie opposée à la salle de prière presque en son milieu = bâtiment de plan carré, ce qui est courant pr les minarets à époque ancienne (seuls les minarets de Samarra font exception).  = 3 troncs carrés superposés en pyramide, en amoncellement de taille décroissante, la partie supérieure est surmontée d’un dôme côtelé : on n’est pas sûr que ce dôme soit d’origine ms on pense que la 1ère forme a dû être la même.  La partie inférieure est légèrement inclinée et possède une porte permettant d’accéder à un escalier en colimaçon. Cette partie inférieure est aussi percée de fenêtres au‐dessus de la porte. Pointsurl’Indemusulmane:
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Il y a un saut chronologique car les vestiges précédents de mosquées en Inde relèvent de l’archéologie … 711 : arrivée ds le Sind (actuel Pakistan) + ds la basse plaine de l’Indus des 1ères troupes omeyyades avec le général Muhammad ibn Qasim qui arrive ds l’actuel port de Bendor, appelé Daybal où il fait construire la 1ère mosquée du sous‐continent. = qq bastions arabes s’installent dès cette période ds le sous‐continent = communautés qui s’implantent avec des familles (4000 familles à Daybal) qui vivent en vase clos et commercent avec l’Orient et le reste du monde musulman.  Extrêmement peu de vestiges de cette 1ère période (711 au 10e s). A la fin du 10e s, on va avoir l’amorce d’une nouvelle période ds l’Histoire de l’empire musulman et de l’Inde, avec la dynastie des Ghaznavides d’origine turque, installée à Ghazni en Afghanistan avec à sa tête entre 992 et 1030 le sultan Mahmud. 3
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09.11.2010 L3AA13 Mahmud est intéressé par les richesses de l’Inde mais ne souhaite pas s’y installer = incursions ghaznévides très nombreuses en Inde = il traverse le Gange, prend des hommes et du butin avant de rentrer à Ghazni qui devient une capitale puissante. Après sa mort, il y a une série de difficultés dont la poussée des Seldjoukides qui les obligent à revenir dans des zones qui n’étaient pas les leurs : ils vont être obligés de se réfugier ds la zone de Lahore = se rapprochent de l’Inde tt en repoussant et balayant les dynasties indiennes qui étaient à l’origine sur ces territoires = durant cette période, les Ghaznavides se limite au territoire indien. En 1186, les Ghaznavides sont chassés par la dynastie des Ghurides qui était leur vassale au départ. Les Ghurides vont être les 1er à s’installer à Dehli en 1192 : ils vont y placer leur général Qutb al‐
Dîn Aybak comme gouverneur. Petit à petit il prend son indépendance : en 1206, lors de la mort du sultan ghuride régnant, il proclame son indépendance totale. C’est avec la prise de pouvoir de Qutb al‐Dîn Aybak que naît le sultanat de Delhi qui a régné sur l’ensemble de l’Inde du Nord. Malheureusement, l’archéo et l’histoire de l’art islamique françaises sont lacunaires quant à cette partie de l’histoire de l’Inde, puisqu’elle part des Grands Moghols (mais il y a plein de choses avant !). Le sultanat de Delhi va connaître 3 grandes dynasties dont la 1ère est celle mise en place par Qutb al‐Dîn qui est appelée la « dynastie des rois esclaves »s (3 des rois étaient d’origine servile, également appelée « dynastie des Mu’izzi ». Dehli est la capitale. La ville est bâtie sur l’emplacement d’une ancienne cité hindoue. Qutb al‐
Dîn détruit cette ancienne cité et fonde sur les ruines sa nouvelle capitale. Les matériaux de construction vont être réemployés dans la construction des édifices musulmans : les artisans hindous vont être à l’origine des 1er monuments islamiques de Delhi. MosquéedeQutb,«Quwwatal‐islam»:
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La mosquée de Dehli se présente aujourd’hui comme une succession de cours imbriquées les unes ds les autres, ms la partie qui ns intéresse est la 1ère enceinte (la plus petite) et son minaret qui est à l’extérieur. Cette 1ère mosquée a été commencée dès 1192 (arrivée des armées ghurides en Inde, avt même l’indépendance de Qutb al‐Dîn) = construction des mosquées dès l’arrivée, phénomène classique, avt l’existence même du sultanat de Dehli. 4
Loïc Lesvignes CM Histoire de l’art islamique 09.11.2010 L3AA13 Plan général de la 1ère enceinte :  Rectangle de 60 m de long / 42 m de large.  La cour est de très grandes dimensions  caractéristique qui va se retrouver pdt plusieurs siècles ds les mosquées indiennes.  La salle de prière est orientée vers l’Ouest.  Les matériaux sont très caractéristiques de l’Inde : en Iran on trouve le plus souvent de la brique mais, en Inde, c’est de la pierre  c’est important car les artisans iraniens ne savent pas quoi faire de la pierre = on fait dc appel aux artisans locaux.  Cette 1ère mosquée est exclusivement en pierre (pas de charpente).  Elle a été construite à partir de spolia de temples hindous et djaïns, ce qui se voit très bien ds les colonnades = toutes les colonnes proviennent de ces temples et, comme elles n’étaient pas destinées au même usage (on utilisait des demi‐colonnes), on a superposé 2 colonnes pr atteindre la hauteur souhaitée  côté mur‐qibla, ces colonnes st très décorées.  Toute l’iconographie de figures animées a été retranchée  iconographie essentiellement végétale avec qq animaux oubliés.  Les colonnes soutiennent des poutres de pierre qui elles‐mêmes soutiennent un toit de dalles posées à plat = système de construction qui est proprement indien et étranger à ce que l’on trouve ailleurs ds le monde islamique.  1199 : Qutb al‐Dîn ordonne la construction devant la salle de prière d’un écran de pierre composé de 5 arcs brisés (un arc central flanqué de deux arcs plus petits sur le côté)  il voulait certainement par‐là se rapprocher des modèles islamiques qu’il connaissait. 
Ça rappelle les iwans iranien, bien qu’un iwan soit une pièce monumentale quadrangulaire ouverte sur l’un de ses côtés… là il ne s’agit que d’une façade et c’est un modèle qu’on va retrouver ds plusieurs mosquées indo‐islamiques. 5
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09.11.2010 L3AA13 On trouve une colonne préislamique devant l’écran de pierre, dans l’axe du mihrab = colonne composée d’un alliage de plusieurs métaux, dotée d’une inscription en sanskrit qui permet de la dater du 4e s = introduire cette colonne en plein centre de la mosquée exprime la volonté d’encercler les anciennes religions en montrer la domination de la nouvelle  cf. Dôme du Rocher : c’est la même idée que pr les tours de victoire1 + intégration ds un système hiérarchisé  on retrouvera ces caractéristiques ds d’autres monuments indiens. Arc brisé = forme inconnue ds le monde indien avt l’arrivée des conquérants islamiques : toutefois, malgré l’arc brisé, on voit que l’écran de pierre n’a pas été construit par des artisans musulmans = les architectes hindous ont utilisé à mauvais escient l’encorbellement par lits de pierres en porte‐à‐faux et, de ce fait, plus ils montaient en élévation, plus ils ont dû infléchir les lits  brisure de l’arc moins belle que ds les arcs persans2. Décors riches qui allient des décors indiens et des motifs islamiques = emploi de calligraphie mélangée aux motifs indiens pr tt le reste = volonté d’inscrire tout de même le monument ds une tradition islamique. On retrouve des idées similaires à celles des 1er omeyyades, cf. frise épigraphique du Dôme du Rocher : écriture essentiellement cursive d’exécution maladroite, ce qui montre qu’on a affaire à des artistes excellents ms non habitués à la calligraphie arabe. Le minaret : 
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Le minaret qui s’appelle le Qutb Minar a été construit vers 1199 à l’extérieur de la 1ère enceinte (il sera inclus ds la 2nde) = il est assez loin de l’enceinte et, contrairement à Samarra, il n’est pas ds l’axe du mihrab : c’est ss doute parce qu’on a décidé de faire un portail d’entrée large et imposant face au mihrab (se retrouve ds de beaucoup de mosquées indiennes). Le minaret se présente aujourd’hui comme une tour de 4 sections serties de balconnets, l’ensemble étant coiffé d’une lanterne postérieure + il est possible que seules les 3 premières sections soient d’origines On pense aussi qu’il n’existait à l’origine que 3 balcons = 73 m de hauteur, 14m de diamètre à la base et 2,7 m au sommet ; construit en grès rouge. Monuments de grande hauteur proclamant la toute-puissance de la nouvelle religion, mais aussi la digestion
d’un savoir antérieur.
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cf. Architecture indienne, J. Hoag.
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09.11.2010 L3AA13 Le plan au sol montre une succession d’arêtes vives et de nervures rondes, ce que l’on voit sur l’extérieur de la 1ère section. La 2ème section ne présente que des nervures rondes et la 3ème, que des arêtes vives. La construction du minaret a dû être arrêtée à la hauteur de la 1ère section sous Qutb al‐Dîn, les 2 autres ont dû être construites sous Iltutmish (1211‐1236). Le 4ème niveau daterait du 14e s, ou a alors été très largement restauré à cette époque, après que la foudre fut tombée sur la partie supérieure de l’édifice. Le lanternon serait quant à lui britannique.  Le minaret est décoré de larges bandes épigraphiques et de larges bandes de rinceaux : comme ds l’écran de pierre, les rinceaux, rosettes… sont très inspirées du répertoire local + l’épigraphie est en cursif en fer de sabre.  Les balcons reposent sur des encorbellements en muqarnas qui prennent la forme de petites niches polylobées.  Le minaret ne peut servir à l’appel à la prière = on pense qu’il s’agirait d’une tour de victoire, concept connu en Inde et ailleurs ds le monde islamique cf. minaret Ghuride à Jam en Afghanistan construit à la même époque qui est en briques cuites et en briques émaillées turquoise (les banaï) et utilise l’épigraphie de façon plus complexe. 7
Loïc Lesvignes CM Histoire de l’art islamique 09.11.2010 L3AA13 La 2ème enceinte d’Iltutmish (1211‐1236) :  Entre 1220 et 1229, Iltutmish fait des agrandissements importants : il fait tripler la superficie d’origine et fait construire de nouveaux portiques, plus simples que ceux de la 1ère mosquée = on réutilise moins les éléments travaillés des temples hindous ; il fait ajouter 2 volets à l’écran de pierre et fait ajouter des entrées sur les façades N, S et E = le minaret appartient dès lors à la 2nde enceinte. Le mausolée d’Iltutmish :  Iltutmish ajoute son tombeau dans l’enceinte = mausolée de plan carré qui était couvert d’une coupole sur tronc qui a disparu (ce qui signifie qu’on ne maîtrisait pas encore la construction des coupoles).  C’est le 1er tombeau monumental de l’Inde.  On voit à l’intérieur que, très rapidement, les formes ont mûri = on a qqch de mieux digéré que l’écran de pierre qui n’a que 30 de moins : ses arcs et ses trompes présentent encore des parties maladroites, ms ça évolue vite.  Le mausolée présente un axe qui est celui du mihrab, il est pourvu de 3 entrées.  Il est construit en grès rouge, utilisé en bichromie avec le marbre blanc. Le travail de la pierre se fait en éclat.  On voit l’émergence de formes comme l’arc polylobé et la colonnette d’angle utilisés ds le mihrab + architecture en miniature avec niches imbriquées ds des niches = il s’agit d’éléments caractéristiques de l’architecture islamique indienne. 3ème enceinte de la mosquée :  Construite à partir de 1305, c’est la plus vaste = elle a été construite par un sultan de la dynastie Khalji (1290‐1320) qui a succédé aux rois esclaves = dynastie qui possède un sultan mégalomane se faisant appeler « le nouvel Alexandre » et qui décide de rendre la mosquée encore + grand.  Ce sultan souhaite construire un minaret encore plus gd, mais seule la base est construite lorsque la mort du sultan survient… de toute façon, sa construction était bien trop ambitieuse.  Construction d’un portail qui ressemble à un mausolée, élément qu’on retrouve souvent dans les mosquées indiennes = il s’agit d’une salle ouverte sur tous les côtés, présentant des volées de marches = il s’agit de salles de passage au plan carré surmontées d’une coupole.  Ce portail précis est appelé la « sublime porte », Ala’i darwaza = portail monumental de plan carré couvert d’une coupole sur trompes avec 4 ouvertures en arcs brisés légèrement outrepassés (mais on est loin des arcs en fer à cheval de l’Occident) et l’espace intérieur est rempli de volées de marches permettant d’accéder à la plate‐forme de la mosquée.  On retrouve les formes comme les arcs polylobés, les colonnettes d’angles, les frises de fleurons, les imbrications de niches + jali ou maillages de bois dans les fenêtres. 8
Loïc Lesvignes CM Histoire de l’art islamique 09.11.2010 L3AA13 L’architecture commémorative 
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Séquence qui nous amène à nouveau à nous interroger sur l’art islamique et son caractère religieux. Les mosquées étaient un bon point de départ pour parler d’architecture religieuse, et c’était une façon facile d’aborder cette question. Ce cours va nous permettre d’apercevoir l’importance de l’architecture funéraire et commémorative en terre d’islam. Pourtant quand on dit « architecture religieuse », cela ne devrait jamais inclure une architecture funéraire et commémorative car c’est contraire aux préceptes énoncés dans le Coran : il prône l’égalisation des tombes (taswyat al‐qubur), rien d’humain ne doit être adoré, seul le divin peut l’être. Or, si on construit un mausolée à la mémoire de quelqu’un, c’est lui donner un statut particulier et c’est aussi en faire un lieu de pèlerinage.  Jamais on ne trouvera dans la Sunna ni dans le Coran des règles pour ces architectures. ATTENTION, architecture funéraire et commémorative ne sont pas synonymes : o l’architecture funéraire concerne des édifices qui renferment bel et bien le corps d’une personne = c’est un tombeau. o l’architecture commémorative concerne un monument « témoin », érigé à la mémoire d’une personne, sanctifiée par la tradition populaire, parfois très longtemps après la mort de l’individu (comme pr les saints soufis). o  il y a architecture commémorative ET funéraire lorsque les deux caractéristiques sont réunies, ce qui est assez rare. Bcp de ces monuments n’ont pas été fouillés (pour des raisons culturelles), on ne peut donc pas toujours faire la différence entre architecture funéraire et commémorative. 9

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