L`Illusion comique
Transcription
L`Illusion comique
Le Théâtre des 2 Rives présente L’Illusion comique de Pierre Corneille Mise en scène Alain Bézu reprise au Théâtre des 2 Rives du 3 au 14 avril et du 8 au 12 mai 2007 48, rue Louis Ricard – 76 000 Rouen, mardis et samedis à 20h30, mercredis, jeudis et vendredis à 19h30, relâche les dimanches et lundis, tél : 02 35 89 63 41 tournée 15 octobre à fin décembre 2007 Organisation de la tournée : Jack Salom - Véronique Ray – Delphine Vuattoux La Gestion des Spectacles 10, rue de la Fontaine-au-Roi, 75011 Paris Tél. : +33.1.43.38.60.85 – Fax : +33.1.43.57.76.57 e-mail : [email protected] , www.lagds.fr L’Illusion comique de Pierre Corneille mise en scène Alain Bézu avec Vincent Berger François Clavier Catherine Dewitt Philippe Lebas Emmanuel Noblet Laure Wolf Isabelle Wéry dramaturgie Joseph Danan scénographie Claire Chavanne lumières Patrick Chiozzotto costumes Charlotte Villermet musiques Monteverdi, Lully, Marin Marais arrangements Philippe Davenet assistante mise en scène Karine Preterre collaboration chorégraphique Christophe Dumouchel combats réglés par Jérôme Westholm perruques Annie Marandin maquillages Marie Baudrais chapeaux Laetitia Mirault conception de la marionnette Jean-Paul Dewynter marionnettiste Alexandre Picard photographies Jean-François Lange Organisation de la tournée : Jack Salom - Véronique Ray – Delphine Vuattoux La Gestion des Spectacles 10, rue de la Fontaine-au-Roi, 75011 Paris Tél. : +33.1.43.38.60.85 – Fax : +33.1.43.57.76.57 e-mail : [email protected] , www.lagds.fr A l’issue des 6 semaines de représentations lors de sa création (du 7 mars au 15 avril 2006), le Théâtre des 2 Rives affiche complet et annonce une reprise de 3 semaines en 2007. Saluée par la critique, « L’Illusion comique » a été vue par 6 000 spectateurs, soit une fréquentation exceptionnelle pour ce qui concerne l’art dramatique dans l’agglomération rouennaise. Extraits de presse Une prouesse – C’est très difficile de monter « L’Illusion comique », une œuvre qui semble bête comme chou si on la résume en deux mots. Un père qui recherche son fils le surprend en train de vivre des aventures qui le secouent : le jeune homme est plutôt « galant avec le beau sexe », puis il est tué ; enfin, il ressuscite. En réalité, ce n’était qu’une illusion puisque le vieillard suivait sans le savoir les représentations d’une troupe de comédiens. Bien avant Pirandello, c’est une pièce du théâtre dans le théâtre, donc un jeu de miroirs multiples. Bézu réalise une mise à nu surprenante et séduisante des sentiments, qui étaient enveloppés dans le spectaculaire. Les acteurs trouvent dans cette exigence continue de nuances une façon de changer le relief de leurs personnages. En Matamore, Philippe Lebas sait faire rire sans jouer les habituels spadassins de la commedia, Catherine Dewitt donne un décalage très heureux aux deux rôles masculins qu’elle assure, Laure Wolf dégage une émotion immédiate et en même temps insolite, François Clavier joue le père dans une force sensible qui fuit le pathétique ; enfin, Vincent Berger, Isabelle Wéry et Emmanuel Noblet mêlent et démêlent joliment les états d’âme. Là où tant d’autres ont construit une lanterne magique, l’équipe d’Alain Bézu éclaire la pièce à l’aide d’une lanterne sourde. Et l’on voit mieux dans la clarté de la nuit. Gilles Costaz, Politis La distribution est excellente. Le Matamore à accent (Philippe Lebas, épatant), les vifs et nuancés Dorante, Adraste, Eraste, et même le geôlier interprété par un seul acteur (Emmanuel Noblet, très juste à chaque fois), la délicieuse Isabelle (Isabelle Wéry, excellente) et les merveilleuses et touchantes Lyse et Rosine (la seule et superbe Laure Wolf), chacun tient sa partition avec intelligence. Une très belle soirée, enjouée et forte à la fois, comme l’écriture même et la pensée de Corneille. Armelle Héliot, Le Figaro Cette nouvelle mise en scène est une éclatante réussite qui présente une vision de l’œuvre et des personnages à la fois fidèle, éclairante et débarrassée des scories des traditions. Jusqu’alors la référence incontournable était la mise en scène de Giorgio Strehler à l’Odéon. Alain Bézu, avec son travail impeccable et érudit, en crée une nouvelle. Marie-Laure Atinault, Le Journal des Spectacles – Webthea Une comédie dont Alain Bézu fait exploser sur et hors du plateau toutes les richesses grâce à une mise en scène inventive : la beauté de la langue, la complexité de l’intrigue, l’humour et le pathétique des dialogues. Cette histoire d’un fils, renié par son père et reconquérant honneur et affection grâce à son engagement de comédie, se révèle d’une incroyable modernité. Avec des tirades passées à la postérité, servies par une troupe maniant l’alexandrin à la perfection. Un bonheur à savourer sur les pas de Corneille Yonnel Liégeois / La Nouvelle Vie Ouvrière Les interprètes sont excellents. (…) Ici si tout est théâtre… tout est troublante incertitude. Il y a dans la manière dont Alain Bézu met en scène « L’Illusion comique » l’accomplissement d’un art. Une lumineuse simplicité. A.H., Le quotidien du médecin Ce que la pièce nous enseigne aujourd’hui encore c’est peut-être que la réalité ne s’atteint que par le rêve, que la vie ne se comprend que par l’illusion de la vie, que pour connaître la vie, il faut s’aventurer dans la grotte, c’est à dire au théâtre où les fantômes, les acteurs nous en disent plus que la vie. Ma mise en scène de L’Illusion comique gardera la mémoire du travail accompli sur les comédies : c’est la même jeunesse insolente et vive en révolte contre l’autorité des pères, qui est confrontée aux mêmes questions de la passion, du désir, de l’inconstance (le change baroque) et de la liberté, à ce même désir de garder sa volonté libre de toute contrainte même et surtout amoureuse. Le spectacle devra manier ces sentiments divers comme une chorégraphie ; il devra prendre en charge la langue de ce Corneille baroque, le poids des mots, parfois leur étrangeté, la diction de l’alexandrin tourné vers l’épique ou l’héroïque (certains vers de Matamore annoncent ceux de Rodrigue), comme une partition musicale ; j’entends les voix des acteurs pressentis, j’imagine les timbres distribués comme pour un opéra : baryton, basse, ténor, soprano, alto… Alain Bézu ALAIN BEZU Metteur en scène. Directeur du Théâtre des 2 Rives Centre dramatique régional de Haute-Normandie. 1974 JACQUES LE FATALISTE ET SON MAITRE d'après Diderot (Festival d'Avignon) 1976 MAITRE PUNTILA ET SON VALET MATTI de Bertolt Brecht 1977 LE SALAMANDRES' BUSINESS de Xavier-Agnan Pommeret (C.D.N. de Nanterre) 1978 L'ILLUSION COMIQUE de Corneille (Théâtre de la Resserre/Cité Internationale1980) 1979 LE RETOUR de Pinter (C.D.N. de Bourgogne) 1982 "14-18" d'après d'Henri Barbusse (Théâtre National de l'Odéon, 1982) 1984 MELITE, LA GALERIE DU PALAIS et LA PLACE ROYALE de Corneille (C.D.N. d'Aubervilliers) 1986 VINCENT ET L'AMIE DES PERSONNALITES de Robert Musil (création au Théâtre de l'Athénée) 1987 LA NUIT MEME de Joseph Danan 1988 LE BARBIER DE SEVILLE de Beaumarchais 1990 MEDEA de Jean Vauthier 1991 COMME UNE HISTOIRE D'AMOUR d'Arthur Miller (Théâtre Artistic-Athévains) 1992 LE FILS NATUREL suivi de DORVAL ET MOI de Denis Diderot (Théâtre de l'Est Paris) 1994 FEU LA MERE DE MADAME, LEONIE EST EN AVANCE, ON PURGE BEBE, MAIS N'TE PROMENE DONC PAS TOUTE NUE !, HORTENSE A DIT"JE M'EN FOUS !" de Georges Feydeau (Théâtre de l'Est Parisien, septembre-octobre 1995) 1995 ONCLE VANIA d'Anton Tchékhov 1996 LA GRANDE BOUCLE, conception Alain Bézu, Joseph Danan, Rémy Spinneweber LA NUIT ET LE MOMENT de Crébillon fils (Théâtre de l'Est Parisien, janvier 1998) 1997 PETITE REINE, conception Alain Bézu, Joseph Danan, Rémy Spinneweber 1998 L'ENFANCE DE MICKEY de Joseph Danan 1999 BRITANNICUS de Jean Racine (Théâtre de l'Est Parisien, janvier-février 2000) 1999 GRAND JACQUES, conception Alain Bézu et Philippe Davenet 2001 LA NUIT DES ROIS de William Shakespeare 2002 SOUS L'ECRAN SILENCIEUX de Joseph Danan 2003 ENTRE CHIEN ET LOUP et LE PETIT A LA MERE de Daniel Lemahieu 2005 QUAND NOUS NOUS REVEILLONS D'ENTRE LES MORTS de Henrik Ibsen 2006 L’ILLUSION COMIQUE de Pierre Corneille