Évaluation et prise en charge de la douleur Centre
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Évaluation et prise en charge de la douleur Centre Hospitalier Émile Roux du Puy-en-Velay (43) Bilan de l’existant en 2004 Étude réalisée par : • • • Groupe douleur du Centre Hospitalier Emile Roux IFSI du Centre Hospitalier Emile Roux Cellule Qualité du Centre Hospitalier Emile Roux Rapporteur : Dr Gilbert ANDRE Consultation douleur 1 SOMMAIRE I. PERTINENCE DE L’ETUDE ....................................................................................................................3 II. QUESTIONNAIRE SOIGNANTS ET MEDECINS.................................................................................5 II A) OBJECTIFS : ................................................................................................................................................5 II B) METHODOLOGIE ..........................................................................................................................................5 II b1) Inclusion :.............................................................................................................................................5 II b2) Déroulement de l’enquête : ..................................................................................................................6 II C) RESULTATS DE L’ENQUETE:.........................................................................................................................6 II D) SYNTHESE DU GROUPE DOULEUR ...............................................................................................................16 III. ETUDE DE LA PREVALENCE DE LA DOULEUR LE 27/2/2004 SUR LE CHER.....................16 III A) OBJECTIFS :..............................................................................................................................................16 III B) METHODOLOGIE :.....................................................................................................................................17 IV. V. BIBLIOGRAPHIE :..............................................................................................................................22 ANNEXES : ................................................................................................................................................23 ANNEXE 1..........................................................................................................................................................23 ANNEXE 2..........................................................................................................................................................24 ANNEXE 3..........................................................................................................................................................26 ANNEXE 4..........................................................................................................................................................28 ANNEXE 5..........................................................................................................................................................30 2 Pertinence de l’étude La lutte contre la douleur est depuis plusieurs années une priorité de santé publique et constitue un des éléments de la politique d'amélioration de la qualité des soins. La mise en place de programmes nationaux d'action témoigne de la volonté du ministère de la santé et des professionnels de mieux maîtriser la prise en charge de la douleur de la personne à tous les âges de la vie. Ainsi, en 1998, un premier plan de lutte contre la douleur, dont l'objectif principal a été d’instaurer une véritable " culture de lutte contre la douleur "(1) a été défini. En 2001, l'évaluation de ce plan réalisée par la société française de santé publique a montré qu'une prise de conscience s'était développée tant au niveau des usagers que des professionnels et que des changements notables étaient intervenus notamment dans la prise en charge thérapeutique de la douleur. Malgré ces éléments encourageants, des difficultés et dysfonctionnements persistent. Les structures de prise en charge de la douleur chronique rebelle sont mal connues du public et des médecins libéraux. L'utilisation d'outils de référence notamment d'échelles de mesure de l’intensité de la douleur reste peu développée. La formation pratique des médecins dans le domaine de la douleur est insuffisante. Les médicaments opioïdes sont encore trop souvent réservés aux situations de fin de vie. Les protocoles de prise en charge de la douleur (2) , qui doivent permettre à l’infirmier, dans certaines conditions, de mettre en oeuvre et suivre un traitement antalgique sont rarement utilisés. À partir de ce constat et pour soutenir les efforts engagés, un nouveau programme national a été défini (3). Ce programme quadriennal (2002-2005) poursuit les axes d'amélioration du plan précédent notamment en ce qui concerne la prise en charge de la douleur chronique rebelle. Il comporte par ailleurs trois nouvelles priorités : – – – La douleur provoquée par les soins et la chirurgie. La douleur de l'enfant. La prise en charge de la migraine. Ces priorités s'articulent autour de cinq objectifs : – – – – – Associer les usagers par une meilleure information . Améliorer l’accès de la personne souffrant de douleurs chroniques à des structures spécialisées. Améliorer l'information et la formation des personnels de santé. Amener tous les établissements de santé à s'engager dans un programme de prise en charge de la douleur. Renforcer le rôle infirmier notamment dans la prise en charge de la douleur provoquée. Tout établissement de santé doit mettre en œuvre les moyens propres à prendre en charge la douleur des patients qu'il accueille en application de l'article L.1112-4 du Code de la santé publique. Dans le cadre du programme national de lutte contre la douleur 2002-2005, l'établissement de santé doit s'engager particulièrement à mener les actions suivantes : – – – Informer les usagers par la remise d'un contrat d'engagement contre la douleur à l'accueil. Informer et former les personnels de santé. Mettre en place au sein des services des protocoles de prise en charge de la douleur. C’est dans le cadre de cette organisation de l’évaluation et de la prise en charge de la douleur au sein de notre établissement, que le groupe douleur fut créé en mai 2003 (annexe 1), après une présentation de ses objectifs par le Dr ANDRE aux membres de la CME en avril 2003. Pour la mise en route de ce programme nous avons utilisé la méthodologie du groupe d'experts réunis sous l'initiative du ministère de la santé qui a élaboré un guide intitulé : <<Pour la mise en place d'un programme de lutte contre la douleur dans les établissements de santé>>. Ce document propose une aide méthodologique ainsi que des orientations pour l’organisation et la mise en oeuvre d'un programme de prise en charge de la douleur. La démarche présentée dans ce guide (annexe 2) s'articule autour de 3 étapes : 3 a) La mise en place d'un comité pilote qui constitue un élément moteur pour susciter et animer une véritable " culture de lutte contre la douleur ". Sur notre établissement le groupe réflexion-douleur constitue l’élément de réflexion, le Dr Gilbert André est chargé de l’animer et de permettre la mise en route d’une véritable politique d’établissement concernant l’évaluation et la prise en charge de la douleur. b) L'élaboration du programme de lutte contre la douleur qui est établie selon les caractéristiques de l’établissement. Il nécessite de réaliser un bilan de l'existant avant de définir, en tenant compte des priorités nationales retenues pour les quatre prochaines années, des objectifs d’amélioration et des actions propres à les réaliser. Sur le Centre Emile ROUX pour établir ce bilan de l’existant le groupe réflexion douleur a choisi trois actions. – Un questionnaire adressé aux différents soignants – Un questionnaire adressé aux médecins – Une enquête de prévalence de la douleur chez les patients hospitalisés un jour j. c) La conduite du programme qui correspond à la mise en œuvre des actions, à leur évaluation et aux éventuels réajustements. Ce troisième point sera la mission du groupe pour le 4° TRIMESTRE 2004 avec des propositions qui seront soumises début 2005 aux différentes instances de notre établissement. 4 Questionnaire soignants et médecins II a) Objectifs : Les objectifs étaient de mieux connaître à l’aide d’un questionnaire soignants de 16 questions (annexe2) et de 17 questions pour les médecins (annexe 3) les items suivants : – – – – Le type de douleur rencontré au sein de nos services. L’existence d’une formation spécifique concernant la prise en charge de la douleur. L’existence d’une évaluation de la douleur, sa fréquence, et les outils utilisés. Les éventuels freins à une prise en charge de la douleur. Ces questionnaires étaient très similaires afin de percevoir la cohérence au sein des équipes entre les différents intervenants (médecins-soignants) sur leur appréciation de l’évaluation et des traitements de la douleur. En effet lors de rencontres et durant nos discussions nous avions l’impression que s’il y avait des difficultés dans la prise en charge de la douleur dans un service ce n’était jamais de la responsabilité de la catégorie professionnelle interrogée. Nous entendions souvent de la part du personnel soignant. des phrases du genre « Nous signalons la douleur, mais les prescriptions ne suivent pas ». Il nous ait apparu important d’étudier comment était évaluée la douleur, était-ce systématique ? Avec quel outil, comment cela était-il perçu par les médecins ? Les 3 premières questions concernaient la fonction dans le service et le type de douleur le plus souvent rencontré. La 4ème question vérifiait l’existence d’un référent douleur dans le service. La 5 ème question concernait la formation. Les 7 ème et 8 ème questions concernaient l’évaluation de la douleur et les moyens utilisés pour cette évaluation.` Les 9 ème et 10 ème questions étudiaient les supports utilisés et la connaissance de protocole-douleur dans le service. Les 11 ème, 12 ème et, 13 ème questions abordaient la douleur chronique. La 14 ème question concernait la mise en route des thérapeutiques et leurs freins éventuels. Cette question comprenait plusieurs sous questions, le libellé était différent dans le questionnaire soignant et médecin, mais l’objectif était le même. Les 2 dernières questions abordaient l’évaluation systématique de la douleur dans les services et le ressenti quant au frein de l’antalgie dans les services. La question supplémentaire du questionnaire médecins concernait l’information des patients sur les modalités de leur prise en charge de la douleur et des effets secondaires éventuels des traitements antalgiques. II b) Méthodologie II b1) Inclusion : Ce questionnaire a été adressé aux 829 soignants de l’établissement qui se répartissent de la façon suivante : Cadre de santˇ Sage femme IDE Puˇricultrice IBODE IADE AS Aide puˇricultrice Total 29 31 371 14 12 16 315 41 829 105 médecins ont été questionnés. 5 Des réunions préparatoires au nombre de 3 ont été réalisées avec les cadres de santé pour expliquer l’objectif de cette action. Il a été décidé que le questionnaire soignant serait remis dans chaque service par l’intermédiaire des cadres de santé. Une lettre accompagnait celui-ci et une information prévenant le personnel avait été publiée dans notre bulletin d’établissement Info CHER. Le questionnaire médecin fut adressé directement avec une lettre explicative jointe. II b2) Déroulement de l’enquête : Un délai d’un mois maximum a été demandé pour le retour du questionnaire. Il y a eu une hétérogénéité dans la méthode de retour de celui-ci, certains services ont organisé les retours sous la responsabilité du cadre de santé, d’autres ont laissé le personnel renvoyer leurs réponses individuellement. La première méthode fut beaucoup plus productive. Il nous semble qu’il faudra retenir cette bonne procédure pour l’avenir. II c) Résultats de l’enquête: Taux de réponses Nombre de soignants enquêtés : 829 Nombre de réponses : 257 Soit un taux de réponses de 31% Nombre de médecins enquêtés : Nombre de réponses : 105 26 Soit un taux de réponses de 24,76% Soignants enquêtés Cadre de santé Sage femme IDE Puéricultrice IBODE IADE AS Aide puéricultrice Kinésithérapeute Ergothérapeute Total 29 31 371 14 12 16 315 41 ? ? 829 Nombre de réponse par catégorie de soignant 14 9 133 4 5 5 73 5 8 1 257 Tranche horaire de travail du personnel : Jour Nuit Horaires variables 170 46 41 66% 18% 16% Seules les questions ayant un taux de non-réponses inférieur à 33% ont été analysées. On peut être surpris d’un taux de réponses aussi faible, mais il s’agissait du premier questionnaire de ce genre concernant l’ensemble des professionnels de santé. Nous devrions à l’avenir cibler de façon plus précise les items à étudier , augmenter les explications quant aux modalités de recueil des réponses, et surtout par l’action des référents douleurs au sein des services motiver nos équipes. 6 Questions générales Type de douleur auquel le personnel paramédical et médical est le plus souvent confronté : Nombre Pourcentage 78 15 157 250 31% 6% 63% 100% Soignants Douleur aiguë Douleur chronique Les deux Total Nombre Pourcentage 9 0 17 26 35% 0% 65% 100% Médecins Douleur aiguë Douleur chronique Les deux Total 160 157 140 120 100 80 aigues chroniques mixtes 78 60 40 20 0 15 soignants 9 17 0 médecins Nous retrouvons une homogénéité des réponses entre soignants et médecins avec 2/3 des réponses qui concernent les 2 types de douleurs. 7 Référent douleur dans les services Majoritairement il n’existe pas de référent « douleur » clairement identifié au niveau des différents services de soins tant pour les soignants que pour les médecins. Nombre Pourcentage 41 141 182 23% 77% 100% Soignants Existence d'un référent Absence de référents Total Médecins Nombre Pourcentage Existence d'un référent 4 17% Absence de référents 19 83% Total 23 100% Cette absence de référent douleur dans chaque service nécessite de la part du groupe douleur une réflexion qui devra être une de nos priorités pour le programme 2005 au sein du CHER. 160 141 140 120 100 existence 80 60 40 absence 41 19 20 0 4 soignant médecin 8 Formation : Environ 35 % du personnel paramédical (91 personnes sur 257) ont suivi une formation spécifique sur la douleur d’au moins deux jours. Il s’agit pour 57 d’entre elles (62 %) de formation entrant dans le cadre de la formation continue. Les autres types de formations suivies sont résumés dans le tableau suivant : Congrés DU douleur Formation organisée au sein du service de soins Formation organisée par l'hôpital Autre types de formation Nombre 12 2 2 32 12 Pourcentage 13% 2% 2% 35% 13% La formation reçue permet de prendre en charge la douleur au quotidien : * pour 81% des soignants pour ce qui concerne la douleur aiguë * pour 67% des soignants pour ce qui concerne la douleur chronique Pour la douleur aiguë Jamais Rarement Souvent Toujours Total Nombre 1 16 58 12 87 Pourcentage 1% 18% 67% 14% 100% Pour la douleur chronique Jam ais Rarem ent Souvent Toujours Total Nom bre 1 22 40 5 68 Pourcentage 1% 32% 59% 7% 100% Il est à noter que le manque de réponse des médecins à ces questions de formation ne nous permet pas d’analyser cet item concernant la formation de ces derniers. Douleur aiguë Évaluation de la douleur aiguë : Elle est réalisée dans 78 % des cas (soit 201 personnes sur 257) de la manière suivante : 9 N o m b re S D P P u r p r e s c r ip t io n m é d ic a le e vous m êm e o u r t o u s le s p a t ie n t s o u r c e r t a in s p a t ie n t 2 14 5 11 7 7 7 1 P o u rc e n ta g e 13% 73% 28% 55% 73% des évaluations sont décidés par les soignants 13% des évaluations se réalisent sur prescription médicale 55% des évaluations se réalisent pour certains patient 160 140 120 sur prescription de vous même 100 80 60 tous les patients pour certains 40 20 0 éval douleurs Ces chiffres nous imposent une réflexion autour de cette question dans nos différentes équipes. Qui est le mieux placé pour dire sa douleur, le soignant ou le patient hospitalisé ? 10 Moyens utilisés pour évaluer la douleur aiguë : Les 2/3 du personnel interroge leur patient pour évaluer la douleur aiguë, 1/3 d’entre eux utilise une échelle verbale simple et-ou l’EVA. N o m b re I n t e r r o g a t o ir e s im p le E c h e lle v e r b a le s im p le EVA E c h e lle n u m é r iq u e E c h e lle d 'h é t é r o - é v a lu a t io n A u tre s 163 83 91 21 4 26 P o u rc e n ta g e 63% 32% 35% 8% 2% 10% Cette évaluation est réalisée : – – 180 160 Soit à intervalle régulier pour 45 % du personnel (soit 115 personnes sur 257), Soit lors des manifestations verbales et non-verbales des patients pour 52 % du personnel (soit 132 personnes sur 257). 163 140 120 100 80 83 interrogatoire EVS EVA EN hétéro évaluation 91 60 40 20 0 21 4 moyen d'évaluation. Les supports utilisés pour noter la surveillance de la douleur aiguë sont : 11 F e u ille d e s u r v e illa n c e D o s s ie r d e s o in s F e u ille s é p a r é e 92 160 27 36% 62% 11% 160 160 140 120 100 92 feille de surv dossier de soins feuille douleur 80 60 40 24 20 0 supports Seul 23 % du personnel déclarent connaître des protocoles écrits dans leur service pour traiter la douleur aiguë (60 personnes sur 257) (alors que pour 42 % des médecins ayant répondu à l’enquête des protocoles écrits existent.) 12 Douleur chronique : Évaluation de la douleur chronique : Globalement l’évaluation de la douleur chronique se fait de la même façon que pour la douleur aiguë que ce soit pour les médecins ou pour le personnel paramédical Mêmes échelles que pour la DOULEUR AIGUE: Echelles comportementales (type Bourhis) : Autre Echelles d'evaluation de la consommation de médication antalgique Echelles d'evaluation des activités de la vie quotidienne: Mac Gill pain questionnaire: 96 16 14 10 4 1 37% 6% 5% 4% 2% 0% Seulement, 9 % du personnel déclarent connaître des protocoles écrits dans leur service pour traiter la douleur chronique (22 personnes sur 257). Questions relatives à la prise en charge de la douleur aiguë ou chronique Parmi les médecins interrogés, 21 d’entre eux déclarent vérifier que leurs prescriptions sont appliquées (81 %) 63 % du personnel déclarent que les protocoles ou prescriptions d’antalgiques sont basés sur une surveillance systématique du patient (125 personnes sur 195) de même que les médecins (85 % soit 22 médecins sur 26). 13 Connaissance des effets secondaires : Soignant Nombre 81 130 3 214 Quelques-uns Les principaux Tous Total 140 Médecins Pourcentage 38% 61% 1% 100% Nombre 4 17 5 26 Pourcentage 15% 65% 19% 100% 130 120 100 81 80 quelques uns les principaux tous 60 40 17 20 3 0 soignants 4 3 médecins Du point de vue des soignants, seul 35 % des médecins prescrivent des protocoles de conduite à tenir pour traiter les effets secondaires. Jamais Rarement Souvent Toujours Total Nombre 63 61 60 6 190 Pourcentage 33% 32% 32% 3% 100% Environ 70 % des soignants et 85 % des médecins prennent en compte la douleur déclenchée par la mobilisation des patients et lors des soins. Jamais Rarement Souvent Toujours Total Soignant Nombre 13 55 122 29 219 Pourcentage 6% 25% 56% 13% 100% Médecins Nombre 1 2 9 13 25 Pourcentage 4% 8% 36% 52% 100% Lorsqu’on interroge les soignants, l'avis d'un psychologue et-ou d'un psychiatre pour la prise en charge d'un patient ayant des douleurs aiguës est rarement demandée. L’ensemble des médecins interrogés ne demande pas l'avis d'un psychologue et-ou d'un psychiatre pour ce type de prise en charge. 14 Jamais Rarement Souvent Toujours Total Nombre 72 89 21 5 187 Pourcentage 39% 48% 11% 3% 100% La transmission entre les services pour la prise en charge des patients douloureux se fait essentiellement par l’intermédiaire Du dossier de soins et des fiches de liaison pour le personnel soignant. Des comptes-rendus d’hospitalisation pour les médecins. Compte-rendu d'hospitalisation Ordonnance Dossier de soins Fiche de liaison Soignants 65 28% 51 22% 165 72% 177 77% Médecins 20 15 80% 60% Dans environ 70 % des cas, il existe une prise en compte des évaluations de la douleur pour d'éventuelles modifications du traitement antalgique du patient. Ce résultat va dans le sens des réponses apportées par les médecins. Jamais Rarement Souvent Toujours Total Soignant Nombre 22 42 122 32 218 Pourcentage 10% 19% 56% 15% 100% Médecins Nombre 3 7 10 6 26 Pourcentage 11% 27% 38% 23% 100% Nous voyons que 1/3 des évaluations ne sont pas prises en compte pour modifier les traitements antalgiques, or il n’y a pas d’évaluation de la douleur chez 100 % des patients. 55 % des évaluations sont faites par les soignants. 52 % des évaluations sont faites lors de manifestations verbales ou non-verbales de la douleur. 45 % des évaluations sont faites de façon systématique. Dans 64 % des cas, les soignants demandent systématiquement aux patients de signaler leur douleur contre 77 % pour les médecins (soit 20 médecins sur 26). Nombre Pourcentage Jamais 2 1% Rarement 7 3% Souvent 80 32% Toujours 158 64% Total 247 100% Il y a peut-être une confusion chez les soignants entre le fait de demander au patient de signaler une douleur et le fait de l’évaluer de façon systématique. 85 % des médecins déclarent qu’il n’existe aucun frein à l’analgésie dans leur service. 40 ,7% des soignants déclarent qu’il n’existe aucun frein. 44,4 % des soignants déclarent qu’il existe un frein. 15 II d) synthèse du groupe douleur Le groupe douleur semble déçu par le taux de réponse qui s’élève à 31 % chez les soignants et 24.76 % chez les médecins. Cependant, il s’agissait d’un gros questionnaire avec de nombreux items et le taux de réponse est relativement satisfaisant compte tenu du temps demandé aux médecins et aux soignants pour répondre à l’ensemble du questionnaire. Certains items n’ont pu être retenus car seules les questions ayant un taux de non-réponse inférieur à 33 % ont été analysées. Il en ressort : Qu’il n’existe pas de référent douleur clairement identifié au niveau des différents services, aussi bien par les soignants que par les médecins. En matière d’évaluation de la douleur, en particulier de la douleur aiguë, elle est réalisée dans 78 % des cas. Dans 13 % des cas, elle est réalisée sur prescription médicale, Dans 73 % des cas, c’est le soignant qui décide de cette évaluation. Dans 28 % des cas, elle est réalisée de façon systématique pour tous les patients Dans 55 % des cas, elle est réalisée pour certains patients. Le groupe douleur s’interroge sur le fait que 73 % des évaluations sont décidées par les soignants eux même ou les médecins et ces chiffres nous imposent une réflexion autour de cette question : Qui est le mieux placé pour dire sa douleur, est-ce le soignant ou le patient hospitalisé ? A partir de ce constat, le groupe douleur propose deux actions : - Mise en place d’un référent douleur identifié dans chaque service . - Mise en place d’une évaluation systématique et d’une ré évaluation de la douleur pour toutes les personnes hospitalisées dans notre établissement sur un support de soins homogène . Etude de la prévalence de la douleur le 27/2/2004 sur le CHER III a) Objectifs : En parallèle avec les questionnaires des soignants et des médecins de notre établissement hospitalier, il nous a paru important de connaître la prévalence de la douleur un jour donné. Nous avions au départ élaboré un questionnaire de 16 questions, après discussion avec notamment les responsables du CNRD (5) nous avons opté pour un questionnaire plus court de 7 questions. (annexe n°5). Après une courte introduction explicative, ce questionnaire comprenait 2 items pour connaître s’il y avait eu des douleurs durant l’hospitalisation. La deuxième question avait pour objectif de connaître si la douleur avait été exprimée et si les intervenants avaient évalué cette douleur et par quels moyens. En cas d’absence de douleur, le questionnaire prenait fin. La 3e question cherchait à connaître si des solutions antalgiques avaient été proposées La 4 ème question permettait de connaître le soulagement ressenti par les propositions antalgiques. La 5 ème question vérifiait si une réévaluation après traitement avait été faite. La 6ème question nous permettait de connaître s’il existait une différence ressentie des patients dans leur prise en charge de la douleur entre le jour et la nuit. Enfin la 7eme question nous permettait d’apprécier l’indice de satisfaction de patients hospitalisés quant à leur prise en charge antalgique . Ce questionnaire était complété par une évaluation de la douleur à faire le jour de l’enquête. 16 III b) Méthodologie : Il s’agissait d’interroger tous les patients hospitalisés depuis plus de 48h sur notre établissement pouvant communiquer. Pour la pédiatrie, nous avions convenu que les parents pouvaient répondre si l’enfant n’était pas en âge de le faire. Comme nous avions prévu dans cette enquête une évaluation de la douleur, il nous a semblé très intéressant que ce soit la 3ème année de l’IFSI du CHER qui effectuent cette enquête. Après concertation avec l’IFSI 2 cadres enseignants (Mme Corinne Bruchet et Mme Agnès Chabaud) furent chargées avec le Dr André de préparer cette enquête. L’objectif était important, il convenait de former si ce n’était pas déjà fait, les élèves aux différentes évaluations de la douleur (auto et hétéro évaluation). Il convenait de ne pas mettre en difficulté ces futurs soignants lors de ces évaluations sur le terrain. Pour cela le groupe douleur a, dans son ensemble encadré, le jour « j »nos élèves. Chaque membre du groupe avait la charge d’aider et de vérifier la cohérence des questionnaires avec les enquêteurs. Ce fut un moment important d’échange entre des soignants référents douleur et de futurs infirmiers. Je profite de ces lignes pour remercier tous les membres du groupe douleur pour leur disponibilité et leur aide précieuse. Dans un souci de ne pas mettre en difficulté nos jeunes enquêteurs, un test avait été réalisé avec le questionnaire pour en vérifier la faisabilité dans les services avec les deux enseignants IFSI responsables de cette enquête et le Dr André. L’enquête se déroula le vendredi 27/2/2004. Le mercredi, tous les cadres de santé ont communiqué à l’IFSI la liste prévisionnelle des personnes entrant dans cette étude. Le jeudi, les groupes étaient constitué et le vendredi matin, l’enquête pouvait se dérouler. Après cette enquête, un débat à chaud s’est déroulé avec les élèves et le groupe douleur. 17 III c) résultats : Le nombre total de patients interrogés fut de 269 215 personnes ont déclaré avoir ressentit une douleur durant leur hospitalisation soit 80 % 97 % ont exprimé leur douleur soit 209. 81 % ont été interrogé sur leur possibilité d’avoir mal soit 218 300 269 nbr patients 200 215 209 218 total douloureux exprimé demandé 100 0 résultats 269 215 209 218 total douloureux exprimé demandé Information des patients sur les moyens antalgiques mis en oeuvre 12 % des personnes interrogées disent ne pas avoir été informées des moyens antalgiques mis en route information des moyens antalgiques 220 215 nbr patients 200 189 180 160 douloureux moyens antalgiques douloureux moyens antalgiques résultats 215 189 18 Evaluation de la douleur et outils d’évaluation utilisés 300 250 269 218 210 200 total doul demandées questions simples EVN EVA 150 100 50 0 16 20 outils d'évaluation Sur 269 patients interrogés, il a été demandé à 218 s’ils avaient des douleurs 210 patients ont été interrogés par des questions simples soit près de 80 % des hospitalisés 5 % des hospitalisés ont été évalués avec l’échelle verbale numérique 7,4 % des hospitalisés ont été évalués avec l’EVA 36/ 269 patients hospitalisés soit 13 % des personnes interrogées le 27/2/2004 ont été évalués avec un outil d’auto-évaluation de la douleur . 19 réévaluation de la douleur 84/269 ont été réévalués : soit 33% des hospitalisés On note que seulement 1/3 des patients interrogés le 27/2/2004 disent avoir été interrogés sur l’efficacité de leurs traitements. Si on considère que 189 personnes déclarent avoir été interrogées sur leur douleur et que 84 seulement déclarent avoir été réinterpréter, on note que dans 39% des cas il n’y a pas eu de réévaluation. Réévaluation de la douleur 300 250 200 150 100 50 0 269 269 215 215 189 84 evaluation total douloureux evalué réévaluation réévaluation. 26 % des personnes interrogées estiment que la prise en charge de leur douleur n’est pas identique entre le jour et la nuit. 20 Ressenti du soulagement de la douleur par les 269 hospitalisés le 27/2/2004 102 personnes / 215 se disent totalement soulagées soit 47,44 % 102 personnes / 215 se disent insuffisamment soulagées soit 47,44 % 11 personnes / 215 se disent non soulagées soit 5,1 % On peut noter que moins de 50% des personnes ayant ressenti des douleurs se disent complètement soulagées. Le faible taux de réévaluation de la douleur pourrait peut-être expliquer cette insuffisance de soulagement ressenti par près de la moitié des personnes interrogées le 27/2/2004 . ressenti du soulagement 250 200 nbr patients 215 150 100 102 50 102 11 0 douloureux totalement insuffisamment pas du tout résultats 215 102 102 11 douloureux totalement insuffisamment pas du tout évaluation systématique de la douleur auprès des 269 hospitalisés le 27/2/2004 sur le CHER une EVA MOYENNE A 33.3 /100 une EVN MOYENNE A 4.8 /10 EVALUATION D E LA D OULEUR LE 27/2/04 au che r du Puy e n Ve lay che z de s patie nts hospitalisé s de puis plus de 48 h 33,3 0 EVA M AXI EVN. 0 100 EVA 100 10 CHER 4,80 EVA M IN I 21 III d) synthèse du groupe douleur Il s’agissait, dans cette étude de prévalence, toujours pour évaluer notre état des lieux en matière de prise en charge de la douleur sur notre établissement, de vérifier auprès des patients hospitalisés leur ressenti quant à cette prise en charge de la douleur. Il en ressort que 80 % des personnes interrogées ont ressenti durant leur hospitalisation une douleur. - 97 % de ces personnes interrogées ont exprimé cette douleur - 81 % ont été interrogées sur la possibilité d’avoir mal. On constate que seulement 13 % des personnes interrogées ont été évaluées avec un outil d’auto évaluation de la douleur. Un point soulève notre attention dans cet audit, c’est le chiffre des personnes qui ont été ré évaluées après leur traitement qui s’abaisse à seulement 1/3 des patients, ce qui confirme ce qui avait été déjà abordé lors de l’audit auprès des soignants , à savoir qu’il est impératif de mettre en place des procédures d’évaluation et de ré évaluation systématique au sein de notre établissement. Il nous faut définir un outil uniforme sur l’ensemble de l’établissement qui soit utilisé par toutes les équipes et intégrer l’évaluation et la ré évaluation de la douleur comme un des paramètres de surveillance de routine au même titre que les paramètres de la surveillance de la tension et de la température… En conclusion, Suite de cet audit comprenant à la fois l’état des lieux du ressenti des soignants et des médecins ainsi que celui des hospitalisés, le groupe douleur a pris la décision de mettre en place, durant l’année 2005, un référent douleur dans chaque service ainsi qu’une réflexion sur l’évaluation et la ré évaluation systématique de la douleur dans notre établissement avec un outil uniforme et homogène pour tous les services. Bibliographie : 1)Circulaire DGS/DH n°98/586 du 22 septembre 1998 relative à la mise en œuvre du plan d’action triennal de lutte contre la douleur dans les établissements de santé publics et privés. 2)Circulaire DGS/DH/DAS n°99/84 du 11 février 1999 relative à la mise en place de protocoles de prise en charge de la douleur aiguë par les équipes pluridisciplinaires médicales et soignantes dans les établissements de santé et institutions médico-sociales 3)Le programme national de lutte contre la douleur 2002-2005 est disponible sur le site Internet du Ministère de l'Emploi et la Solidarité http//www. sante.gouv.fr - dossier "douleur" 4)Circulaire DGS/DH n°3 du 7 janvier 1994 relative à l'organisation des soins et à la prise en charge des douleurs chroniques. 5)CNRD :Centre National des Ressources 22 Annexe 1 Membres du groupe douleur du CHER Titre Madame le Docteur Monsieur le Docteur Madame le Docteur Madame le Docteur Monsieur le Docteur Madame le Docteur Madame le Docteur Madame Madame Madame Monsieur Madame Madame Madame Madame Madame Madame Madame Madame Madame Madame Madame Madame Madame Madame Madame Monsieur Nom Service ALU ANDRE BAVEREY CANCE DURAND LESCURE VERGNOLLE LAC Denise BONNEFOY Corinne BRUCHET Raoul CROUZOULON Dominique FOURCADE Maryse FRAISSE Virginie MARTINON Gisèle MAURIN Marie-Paule NAUTON Joëlle PALHIER Christelle PORTERIE Andrée SIMON Edith VALETTE Isabelle VEY M-Ange MONTEILLARD Bernadette BAUDOT Magali PEREIRA Anne-Marie BADIOU Agnès CHABOT Bernard LANCIAU Cellule Qualité Secrétariat ORL – D3 Centre de Gérontologie Anesthésie – Réanimation Service D3 Pharmacie Service K1 Directrice des Soins IDE – M3 F.F. Cadre – IFSI IADE – Bloc Opératoire Cadre de Santé C3 Cadre supérieur – C0 Kinésithérapeute – CRFM Cadre de nuit IDE – Réanimation IADE – Bloc Opératoire Psychologue K3 IDE – U1 IDE – Urgences IDE Néo-nat – Kangourou Sage Femme – Maternité Sage Femme – Maternité Préparatrice en Pharmacie Préparatrice en Pharmacie Cadre de Santé – IFSI Directeur - IFSI 23 Annexe 2 24 25 Annexe 3 QUESTIONNAIRE SOIGNANT Nom du service : _______________________________________ Médecine 1 Chirurgie 2 Autre 3 1 Quelle est votre fonction dans le service ? A.S 1 A.S.A.P 2 Cadre 3 I.D.E. 4 I.A.D.E 5 Puéricultrice 6 2. Quelle est habituellement votre tranche horaire de travail ? Jour 1 Nuit 2 Horaires variables 3 3 A quel type de douleur êtes-vous le plus souvent confronté ? Aiguë 1 Chronique 2 Les deux 3 Sage-femme7 Les questions précédées d'un # concernent plus particulièrement la DOULEUR CHRONIQUE.(douleurs de plus de 6 mois) Vous pouvez les ignorer si vous êtes concernés uniquement par la DOULEUR AIGUE. 4 Existe-t-il un référent douleur dans votre service ? OUI 1 NON2 Ne sait pas 3 5 Avez-vous bénéficié d'une formation spécifique sur la douleur d'au moins 2 jours ? OUI 1 NON2 5.a. Si oui laquelle ? Formation continue 1 Formation au sein du service 4 Congrès 2 Autre : __________________ 5 D.U. douleur 3 Formation au sein de l'hôpital 6 5b. La formation que vous avez reçue vous permet-elle de prendre en charge la douleur au quotidien ? DOULEUR AIGUE Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 DOULEUR CHRONIQUE Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 6 Effectuez-vous une évaluation de la DOULEUR AIGUE ? (si réponse non passez directement à la question N° 9) OUI 1 NON 2 6a Sur prescription médicale 1 De vous-même 2 6b Pour tous les patients 1 Pour certains patients 7.Par quels moyens effectuez-vous cette évaluation de la DOULEUR AIGUE ? Interrogatoire simple 1 Échelle verbale simple 2 Echelle Numérique (EN) 4 Échelle Visuelle Analogique (EVA) 3 Echelle d'Hétéro Evaluation 5 Autre (s), Le (s) quel (s) : 8 Quand faites-vous cette évaluation de la DOULEUR AIGUE ? (plusieurs réponses possibles) À intervalle régulier 1 Aux manifestations verbales et non-verbales du patient 2 9 Sur quel support est notée la surveillance de la DOULEUR AIGUE ?` Feuille de surveillance 1 Feuille séparée 3 Dossier de soins 2 Autre 4 10. Existe-t-il des protocoles écrits dans le service pour traiter la DOULEUR AIGUE ? OUI 1 NON 2 Ne sait pas 3 11 {#} Etes-vous confrontés à des patients douloureux chroniques ayant des problèmes de communication ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 12 {#}Quels moyens de surveillance de la DOULEUR CHRONIQUE utilisez-vous ? (Plusieurs réponses possibles) Mêmes échelles que pour la DOULEUR AIGUE 1 Échelles comportementales (type Bourhis) 2 Mac Gill Pain questionnaire 3 Échelles d'évaluation des activités de la vie quotidienne 4 Échelles d'évaluation de la consommation de médication antalgique 5 Autres 6 Aucun 7 13. {#}Existe-t-i1 des protocoles écrits dans le service pour traiter la DOULEUR CHRONIQUE? OUI 1 NON 2 Ne sait pas 3 14. Quelque soit le type de DOULEUR AIGUE ou CHRONIQUE 14. a. Les protocoles ou prescriptions d'antalgiques sont-ils basés sur une surveillance systématique de la douleur du patient ? 26 OUI 1 NON 14.b Craignez-vous d'utiliser certaines de ces thérapeutiques ? Antidépresseurs 1 Antiépileptiques 6 Paracétamol 2 Morphine 7 Locorégionales 3 Je ne crains aucune de ces thérapeutiques 8 Anti-inflammatoires 4 Autre (s), le (s) quel (s) 9 Ago-antagonistes (Nubain/Temgesic) 5 Si oui, pourquoi ? ____________________________________________________________ 14.c. Pensez-vous connaître les principaux effets secondaires des traitements antalgiques ? Quelques-uns 1 Les principaux 2 Tous 3 14.d Recherchez-vous la survenue de ces effets secondaires ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 14.e. Les médecins prescrivent-ils des protocoles de conduite à tenir pour traiter les effets secondaires ? Jamais1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 14.f . Existe-t-il une prise en compte de la douleur dans les traitements lors de la mobilisation des patients et des soins ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 14.g Avez-vous besoin de l'avis d'un psychologue et/ou d'un psychiatre pour la prise en charge d'un patient douloureux. DOULEUR AIGUË Jamais 1 Rarement2 Souvent 3 Toujours 4 DOULEUR CHRONIQUE Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 14.h Comment se fait la transmission entre les services pour la prise en charge des patients douloureux ? (Plusieurs réponses possibles) Compte-rendu d'hospitalisation 1 Ordonnance 2 Dossier de soins 3 Fiche de liaison 4 Autre: laquelle 5 Aucune 6 Ne sait pas 7 14.i. Dans le service où vous exercez, existe-t-il une prise en compte de vos évaluations de la douleur pour d'éventuelles modifications du traitement antalgique ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 15 Demandez-vous aux patients de signaler leur douleur ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 16 Existe-t-il des freins à l'analgésie dans le service ? OUI 1 NON 2 Si Oui, cochez les 5 freins principaux Manque de médecins: anesth/chirurgiens/autres 1 Manque de transmissions entre médecins 2 Manque d'infirmiers 3 Médecins non motivés 4 Médecins non formés 5 Infirmiers non motivés 6 Infirmiers non formés 7 Manque de transmissions entre inf. et médecins 8 Manque de transmission entre infirmiers 9 Surveillance trop lourde 10 Manque de matériel 11 Manque de moyen de surveillance 12 Morphiniques difficilement accessibles 13 Autres (lesquels) : _______________________________ 14 27 Annexe 4 QUESTIONNAIRE MÉDECIN Nom du service (*) : _______________________________________ Médecine 1 1. Quelle fonction exercez-vous dans le service ? Réanimateur 1 Chirurgien 2 Médecin 3 2. Quel est votre grade ? Interne 1 Attaché 2 PH 3 3. À quel type de douleur êtes-vous le plus souvent confronté ? Aiguë 1 Chronique 2 Les deux 3 Chirurgie 2 Les questions précédées d'un # concernent plus particulièrement la DOULEUR CHRONIQUE.(douleur de plus de 6 mois) Vous pouvez les ignorer si vous êtes concernés uniquement par la DOULEUR AIGUE. 4 Existe-t-il un référent douleur dans votre service OUI 1 NON 2 Ne sait pas 3 5. Avez-vous bénéficié d'une formation spécifique sur la douleur d'au moins 2 jours OUI 1 NON 2 5.a. Si oui laquelle ? Formation continue 1 Formation au sein du service 4 Congrès 2 Autre : 5 D.U. douleur 3 Formation au sein de l'hôpital 6 5.b. La formation que vous avez reçue vous permet-elle de prendre en charge la douleur au quotidien ? DOULEUR AIGUE Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 DOULEUR CHRONIQUE Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 6. Prescrivez-vous une évaluation de la DOULEUR AIGUE ? ( si réponse non passer à la question N°9) Oui 1 Non 2 6. a Pour tous les patients 1 Pour certains patients 2 7. Quand prescrivez-vous cette évaluation de la DOULEUR AIGUE ? (plusieurs réponses possibles) À intervalle régulier 1 aux manifestations verbales et non-verbales du patient 2 À la demande du personnel para médical 3 8. Quels moyens de surveillance de la DOULEUR AIGUE prescrivez-vous ? (Plusieurs réponses possibles) Aucun 1 Interrogatoire simple 2 Échelle verbale simple 3 Echelle Numérique (EN) 5 Échelle Visuelle Analogique (EVA) 4 Echelle d'Hétéro Evaluation 6 Autre (s), Le (s) quel (s) : 7 9. Sur quel support est notée la surveillance de la DOULEUR AIGUE ? Aucun 1 Feuille de surveillance 2 Feuille séparée 5 Dossier de soins 3 Autre 6 Ne sait pas 4 10. Existe-t-il des protocoles dans le service pour traiter la DOULEUR AIGUE ? OUI 1 NON 2 Ne sait pas 3 11. {#}Quels moyens de surveillance de la DOULEUR CHRONIQUE utilisez-vous ? (Plusieurs réponses possibles) Mêmes échelles que pour la DOULEUR AIGUE 1 Échelles comportementales (type Bourhis) 2 Mac Gill Pain questionnaire 3 Échelles d'évaluation des activités de la vie quotidienne 4 Échelles d'évaluation de la consommation de médication antalgique5 Autres 6 Aucun 7 12. {#}Etes-vous confrontés à des patients DOULOUREUX CHRONIQUES ayant des problèmes 28 de communication ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 13. {#}Existe-t-i1 des protocoles écrits dans le service pour traiter la DOULEUR CHRONIQUE? OUI 1 NON2 Ne sait pas 3 14 Quelque soit le type de DOULEUR AIGUE ou CHRONIQUE 14.a, vérifiez-vous que vos prescriptions d’antalgiques sont appliquées ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 14.b. Vos prescriptions sont-elles basées sur une surveillance systématique de la douleur? OUI 1 NON 2 14.c. Craignez-vous d'utiliser certaines de ces thérapeutiques ? Antidépresseurs 1 Antiépileptiques 6 Paracétamol 2 Morphine 7 Locorégionales 3 Je ne crains aucune de ces thérapeutiques 8 Anti-inflammatoires 4 Autre (s), le (s) quel (s) _9 Ago-antagonistes (Nubain/Temgesic) 5 Si oui, pourquoi ? ____________________________________________________________ 14.d. Pensez-vous connaître les principaux effets secondaires des traitements antalgiques ? Quelques-uns 1 Les principaux 2 Tous 3 14.e Recherchez-vous la survenue de ces effets secondaires ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 14.f. Prescrivez-vous des protocoles de conduite à tenir pour traiter les effets secondaires ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 14g. Prenez-vous en compte dans vos prescriptions, le traitement de la douleur déclenchée par les mobilisations et les soins ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 14.h. Avez-vous besoin de l'avis d'un psychologue et/ou d'un psychiatre pour la prise en charge d'un patient douloureux. DOULEUR AIGUË Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 DOULEUR CHRONIQUE Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 14.i Comment se fait la transmission entre les services pour la prise en charge des patients douloureux ? (Plusieurs réponses possibles) Compte-rendu d'hospitalisation 1 Ordonnance 2 Autre: laquelle 3 Aucune 4 14.j. Tenez-vous compte des résultats de l'évaluation de la douleur pour d'éventuelles modifications du traitement antalgique ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 15 Participez-vous à l'information des patients sur les modalités de prise en charge de leur douleur et des effets secondaires des traitements antalgiques ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 Sous quelle (s) forme (s) ?· · Orale 1 Ecrite 2 16 Demandez-vous aux patients de signaler leur douleur ? Jamais 1 Rarement 2 Souvent 3 Toujours 4 17. Existe-t-il des freins à l'analgésie dans le service ? OUI 1 NON 2 Si Oui, cochez les 5 freins principaux. Manque de médecins: anesth/chirurgiens/autres 1 Manque de transmissions entre médecins 2 Manque d'infirmiers 3 Infirmiers non motivés 6 Médecins non motivés 4 Médecins non formés 5 Infirmiers non formés 7 Manque de transmissions entre inf. et médecins 8 Manque de transmission entre infirmiers 9 Manque de matériel 11 Surveillance trop lourde 10 Manque de moyen de surveillance 12 Morphiniques difficilement accessibles 13 29 Annexe 5 Groupe DE REFLEXION DE LA DOULEUR DU Centre HOSPITALIER EMILE-ROUX Enquête sur la douleur auprès des patients hospitalisés Madame, Monsieur, Afin d’améliorer la prise en charge de la douleur dans le service et l’ensemble du centre hospitalier Emile Roux, nous vous remercions de bien vouloir répondre aux quelques questions suivantes. Ce questionnaire est strictement anonyme. Il est destiné à obtenir des informations sur la douleur que vous avez peut-être ressentie au cours de votre hospitalisation et sur la façon dont elle a été prise en charge. Ce questionnaire est recueilli par une personne qui n’appartient pas au service ou vous êtes hospitalisé, il sera analysé de façon parfaitement anonyme. La personne qui vous a remis le questionnaire peut vous aider à le remplir. Merci du temps que vous prendrez pour répondre à ces questions. Vos réponses nous aiderons à améliorer la prise en charge de la douleur dans notre hôpital. 1. Avez-vous ressentie des douleurs au cours de votre hospitalisation ? : OUI NON 2.a) L’avez-vous exprimé ? Oui Non b) Vous a t’on demandé spontanément si vous aviez mal dans le service ? Oui Non c) de quelles manières ? Questions simples par des chiffres avec une réglette (SI VOUS AVEZ RÉPONDU NON À LA QUESTION, N°1 LE QUESTIONNAIRE S’ARRETE ICI merci.) 3. Vous a t’on proposé des moyens pour calmer votre douleur ? 4. Avez-vous été soulagé de vos douleurs ? Totalement insuffisamment Oui Non pas du tout 5. Dans tous les cas vous a t’on redemandé si vous étiez soulagé:? : Totalement insuffisamment pas du tout 6. La prise en compte de votre douleur a-t’elle été la même le jour et la nuit ? Oui Non 7. Depuis votre entrée dans notre hôpital avez-vous été satisfait de la prise en charge de votre douleur ? Totalement insuffisamment pas du tout N’hésitez pas à interroger les personnes qui vous ont remises le questionnaire en cas de difficultés. Merci d’avoir répondu à ce questionnaire 30 Numéro de questionnaire : F F F F QUESTIONS A REMPLIR AVEC L’ENQUETEUR 19. Douleur ressentie au moment présent : S EVS F F F mm FF Si EVA Si EN Ou F 31