Originalités de la vie II

Transcription

Originalités de la vie II
Conférence
Dossier
de presse
Le mardi 16 octobre 2012
Originalités de la vie II
Creative
Business
Model
by Innovaxiom
Accélère et améliore le processus de prise
de décisions stratégiques
Apporte une vision globale des avancées
technologiques et scientifiques
Crée l’identité ainsi que les outils de
communication et de transfert de la
connaissance
Favorise les synergies entre Recherche et
Industrie
Innovaxiom SAS - Paris
Innovaxiom Corp - Boston
www.innovaxiom.com
Un colloque organisé par :
Vincent Minier (chairman, AIM* Paris Saclay),
Vincent Bontems (Larsim CEA),
Sacha Brun (AIM Paris Saclay),
Sébastien Charnoz (AIM Paris Saclay)
en partenariat avec Innovaxiom SAS
* Le Laboratoire AIM Paris Saclay est une Unité Mixte de Recherche de
l’Université Paris Diderot, du CEA/Irfu et du CNRS/Insu.
Originalités de la vie II
Un colloque transdisciplinaire
Originalités de la vie est un colloque
transdisciplinaire ayant pour objectif
de dresser un état des lieux des
recherches sur les origines de la vie, le
développement possible de vie et leur
impact environnemental tout en insistant
et en s’interrogeant sur de nouvelles pistes
dans les travaux de recherche.
Cette 2e édition portera sur le thème
de l’habitabilité des mondes, de la Terre
aux exoplanètes. Astrophysiciens, climatologues, planétologues, historiens et
philosophes des sciences sont invités à
débattre sur cette notion et sur la co-évolution de l’habitabilité d’un monde et du
vivant. Habitabilité, viabilité, modification
du climat et transition des écosystèmes
seront abordés.
Ce colloque s’adresse aux professionnels
des différentes disciplines scientifiques
concernées, aux philosophes et historiens
des sciences, ainsi qu’à un plus large
public.
Le comité d’organisation scientifique :
Vincent Minier (chairman, AIM Paris
Saclay), Vincent Bontems (Larsim CEA),
Sacha Brun (AIM Paris Saclay),
Sébastien Charnoz (AIM Paris Saclay).
Le Laboratoire AIM Paris Saclay est une
Unité Mixte de Recherche de l’Université
Paris Diderot, du CEA/Irfu et du CNRS/
Insu.
Intervenants
Sylvie Allouche
University of Bristol - Université Paris I
Dominique Bocquelée-Morvan
Observatoire de Paris-Meudon, LESIA
Sacha Brun
AIM Paris Saclay, CEA Irfu
Sylvie Cabrit
Observatoire de Paris, LERMA
Olivier Grasset
LPG Nantes
Valérie Masson-Delmotte
LSCE, CEA
Vincent Minier
AIM Paris Saclay, CEA Irfu
Stéphane Mathis
AIM Paris Saclay, CEA Irfu
Florence Raulin-Cerceau
Muséum national d’Histoire naturelle
Sébastien Rodriguez
AIM Paris Saclay, Université Paris Diderot
Franck Selsis
Laboratoire d’Astronomie de Bordeaux
Stéphane Tirard
Centre François Viète, Université de Nantes
conférence
matin
après-midi
Session 3 : d’autres mondes
8h45 Accueil café
9h00 Mot de bienvenue et introduction
Vincent Minier
à
9h20 Introduction
d’habitabilité
Stéphane Tirard
la
notion
Session 1 : le Ciel
hostile
de
9h50 L’environnement
la formation des étoiles, des
planètes et des éléments
chimiques Sylvie Cabrit
10h20 La composition des comètes
Dominique Bocquelée-Morvan
10h50 Pause
Session 2 : la Terre
11h20 Climat, habitabilité et anthropocène
Valérie Masson-Delmotte
11h50 De la diversité des relations
Soleil-Terre
Sacha Brun
12h20 Déjeuner
14h00 L’habitabilité des lunes glacées de
Jupiter
Olivier Grasset
14h30 La désertification de la planète
Mars
Sébastien Rodriguez
15h00 Exoplanètes habitables
Franck Selsis
15h30 Pause
16h00 Effets de marée et habitabilité
des systèmes exoplanétaires
Stéphane Mathis
16h30 Conclusions - A la recherche
d’autres
mondes
habités
Florence Raulin-Cerceau
17h00 Table-ronde et débat
18h00 Fin de la conférence
La journée sera animée par :
Sylvie Allouche
Vincent Minier
Les intervenants
Intervenants
Dominique
Bocquelée-Morvan
Sylvie Allouche
Philosophe des sciences
University of Bristol
Université Paris 1
Directeur de Recherche
Titulaire d’un DEA en Histoire et Philosophie des
Sciences sur le thème Exploration des possibles de
la techno-science. Un exemple: le clonage dans la
science fiction, elle possède également un Capes de
philosophie et une maîtrise en Histoire et Philosophie
des Sciences : Histoire de la connaissance scientifique
du soleil de l’antiquité à nos jours.
Dominique Bockelée-Morvan est directeur de recherche
à l’Observatoire de Paris. Ses travaux portent sur l’étude
de la composition chimique et isotopique des comètes
à partir d’observations en ondes radio et infrarouge.
Dominique Bockelée-Morvan est co-investigatrice des
expériences VIRTIS et MIRO embarquées sur la sonde
Rosetta de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), et coinvestigatrice de l’instrument HIFI du satellite Herschel
de l’ESA . Elle a assurée la coordination des activités en
planétologie du LESIA de 2006 à 2011.
Ses travaux :
Environ 20 articles publiés et 40 contributions
académiques en Europe et Amérique du Nord,
organisation ou coorganisation de plusieurs séminaires
et colloques, dont le Mois de la Science-Fiction à l’Ecole
normale supérieur, création de l’exposition « L’illustration
de science-fiction en France », ENS, Paris, 2006 et
participation à l’exposition « Star Wars », Cité des
sciences et de l’industrie, Paris, 2005. Coorganisation
de la chasse au trésor « Chouettes physiciens ! », AMP,
Paris 2005.
Contact :
[email protected]
http://www.sylvie.allouche.free.fr
Observatoire de
Paris-Meudon, LESIA
Ses travaux :
Dominique Bockelée-Morvan a publié environ 150
articles dans des revues internationales. Ses résultats les
plus marquants incluent l’identification d’une quinzaine
de molécules dans les comètes, et la découverte d’une
comète renfermant une eau similaire à celle des océans
terrestres.
Son intervention portera sur « Les comètes, des indices sur
nos origines ».
Contact :
[email protected]
Intervenants
Allan Sacha Brun
Sylvie Cabrit
Directeur de recherche et
chef du Laboratoire Dynamique des Etoiles et de leur
Environnement
Astronome
Observatoire de Paris
LERMA
CEA-Saclay
Né en 1971, Allan Sacha Brun est Chef du Laboratoire
Dynamique des Etoiles et de leur Environnement
au CEA-Saclay au sein d’AIM, un laboratoire mixte
CEA-CNRS-Université Paris Diderot. Il enseigne le
magnétisme, la dynamique des étoiles et le calcul
haute performance dans plusieurs Universités (Paris
Diderot, St-Jêrome, Ecole doctorale d’Astrophysique) et
Ecoles (Ensta). Ses travaux portent sur la dynamique
et le magnétisme des étoiles et du Soleil, la turbulence
magnétohydrodynamique, la convection, les interactions
étoiles-planètes/disques et sur les simulations
numériques sur ordinateurs massivement parallèles.
Il est lauréat d’une bourse de l’European Research
Counsil (ERC ; www.stars2.eu) et vient d’obtenir le prix
de La Recherche en Astrophysique en 2011.
Ses travaux :
Allan Sacha Brun a publié environ 60 articles dans
des revues internationales et plus de 200 en tout, la
majorité étant des articles théoriques ou de simulations
numériques de la dynamique et du magnétisme des
étoiles et du Soleil (en particulier sur l’origine du cycle
de 11 ans) dont plusieurs revues. Il a récemment coédité le livre Astrophysical Dynamics : from stars to
galaxies (éditeur Cambridge University Press).
Son intervention en conférence traitera : « de la diversité
des relations Soleil-Terre ».
Contact :
[email protected]
Tél : 01 69 08 76 60
Sylvie Cabrit est astronome titulaire à l’Observatoire
de Paris, au sein du LERMA (Laboratoire d’Etudes du
Rayonnement de la Matière en Astrophysique). Elle a
enseigné la formation des étoiles et des planètes à Paris
et à Grenoble aux niveaux Licence et Maîtrise, et a été
coordinatrice scientifique du réseau européen JETSET
(JET Simulations, Experiments and Theories) de 2005
à 2009. Elle est membre du conseil scientifique de la
division « Milieu Interstellaire » de l’Union Astronomique
Internationale, et du Programme National de PhysicoChimie du Milieu Interstellaire.
Ses travaux :
Sylvie Cabrit travaille sur les phénomènes violents
d’éjection de matière qui se produisent pendant la
formation des étoiles et la phase d’accrétion du disque
protoplanétaire. Elle étudie les caractéristiques et
l’origine de ce phénomène, son évolution temporelle, et
son impact sur le disque et la formation des planètes.
Ses travaux de recherche ont été publiés dans une
centaine d’articles internationaux.
Son intervention portera sur « L’environnement hostile
de la formation des étoiles, des planètes et des éléments
chimiques ».
Contact :
[email protected]
Tél : 01 40 51 20 30
Intervenants
Valérie
Masson-Delmotte
Olivier Grasset
Professeur
Université de Nantes
Directeur de recherche
Directeur-adjoint
laboratoire de
Planétologie et
Géodynamique
Responsable de groupe au
Laboratoire des Sciences du
Climat et de l’Environnement
LSCE, CEA
Né en 1968, Olivier Grasset enseigne la
thermodynamique et la planétologie à l’université de
Nantes. Il travaille sur la stabilité des astromatériaux
glacés dans les conditions thermodynamiques des
intérieurs planétaires, en particulier dans le contexte
des lunes gelées de Jupiter et Saturne. Il travaille aussi
à la caractérisation des intérieurs des exoplanètes de
type Terre.
Ses travaux :
Olivier Grasset a co-dirigé depuis deux ans l’équipe
scientifique qui a déterminé les objectifs scientifiques
de la future mission ESA d’exploration du système
de Jupiter (JUICE). Ses travaux de recherche ont été
publiés dans une cinquantaine d’articles internationaux.
En 2009, il a dirigé la publication d’un ouvrage
spécialisé chez Springer « Exchange processes within
the icy moons » et co-écrit un ouvrage grand public
intitulé « Planétologie » chez Dunod.
Son intervention en conférence portera sur
« L’habitabilité des lunes glacées de Jupiter »
Née en 1971, Valérie Masson-Delmotte travaille depuis
1993 au Laboratoire des Sciences du Climat et de
l’Environnement, à Saclay. Ses recherches portent sur
la caractérisation et la compréhension des mécanismes
des variations passées du climat. Elle combine
l’utilisation de mesures d’isotopes stables dans des
archives naturelles (glaces polaires, cernes d’arbres) à
la modélisation du cycle de l’eau et du climat. Elle est
actuellement responsable du groupe « Dynamique et
Archives du Climat » de ce laboratoire.
Ses travaux :
Valérie Masson-Delmotte a publié environ 130 articles
dans des revues internationales. Elle a publié plusieurs
ouvrages de vulgarisation scientifique sur le climat, pour
le jeune public et pour le grand public, en particulier
pour les éditions Le Pommier, comme « Climat, le vrai et
le faux », 2011. Elle s’intéresse également aux relations
entre science et société.
Plus d’informations sur : http://www.lsce.ipsl.fr/Pisp/24/
valerie.masson-delmotte.html
Contact :
Son intervention portera sur « Climat, habitabilité et
anthropocène ».
[email protected]
Tél : 02 51 12 54 69
Contact :
[email protected]
Intervenants
Vincent Minier
Stéphane Mathis
Astrophysicien
Chercheur au Laboratoire
Dynamique des Etoiles et de
leur Environnement
AIM Paris Saclay
CEA Irfu
AIM Paris Saclay
CEA Irfu
Astrophysicien au Laboratoire AIM Paris Saclay, il est
ingénieur-chercheur CEA depuis 2003. Il y conduit des
recherches sur l’influence des étoiles massives sur leur
environnement interstellaire et en épistémologie des
sciences et technique spatiales.
Ses travaux :
Ses travaux actuels sont en relation avec les programmes
d’observation du télescope spatial Herschel en
astronomie infrarouge qui étudie le milieu interstellaire
et les régions de formation d’étoiles dans notre galaxie.
Le potentiel de l’Antarctique comme site d’accueil
d’un observatoire est également un de ses champs
d’investigation. Rédacteur en chef et concepteur du site
Web dédié au télescope spatial Herschel (www.herschel.
fr), il a développé un goût affirmé pour la diffusion de la
culture scientifique et technique sur le Web et à travers
des conférences publiques et des enseignements.
Enfin, il coordonne le projet ExplorNova en histoire et
philosophie des techniques appliquées aux grands
instruments de l’astrophysique.
Contact :
[email protected]
http://wwww.vincentminier.fr
Tél. : 01 69 08 63 19
Né en 1979, Stéphane Mathis est chercheur au
Laboratoire Dynamique des Etoiles et de leur
Environnement du CEA-Saclay au sein d’AIM, un
laboratoire mixte CEA-CNRS-Université Paris Diderot. Il
enseigne la dynamique des étoiles et leur magnétisme
ainsi que les interactions avec leur environnement
à l’Université (Ecole doctorale d’Astrophysique) et
dans les Ecoles (Ensta). Ses travaux portent sur la
dynamique et le magnétisme des étoiles et du Soleil,
la magnétohydrodynamique et sur les interactions de
marées dans les systèmes planétaires. En 2005, il a
obtenu le prix Jeune Chercheur de la Société Française
de Physique pour sa thèse.
Ses travaux :
Stéphane Mathis a publié environ 40 articles dans
des revues internationales et plus de 90 en tout, la
majorité étant des articles théoriques et de simulations
numériques de la dynamique et du magnétisme des
étoiles et du Soleil (en particulier sur l’évolution de
leur rotation) et sur les interactions de marées dans
les systèmes planétaires dont plusieurs revues. Il a
récemment co-édité le livre Tides in Astronomy and
Astrophysics (éditeur Springer).
Son intervention portera sur « Effets de marée et
habitabilité des systèmes exoplanétaires ».
Contact :
[email protected]
Tél : 01 69 08 49 30
Intervenants
Florence Raulin-Cerceau
Sébastien Rodriguez
Maître de Conférences
des Universités
Maître de Conférences
des Universités
Muséum national
d’Histoire naturelle
Université Paris Diderot
Astronome de formation, Florence Raulin-Cerceau est
enseignant-chercheur au Muséum national d’Histoire
naturelle depuis 1988. Elle a fait partie de l’équipe de
conception de la Grande Galerie de l’Evolution, où elle
a notamment été conceptrice de la Salle des Espèces
disparues et menacées. Elle effectue ses recherches au
Centre Alexandre Koyré (UMR 8560 EHESS-CNRSMNHN) depuis 1997 sur l’histoire et l’épistémologie
de l’Exo/Astrobiologie. Elle fait aussi partie du réseau
de scientifiques français s’intéressant à SETI (Search
for ExtraTerrestrial Intelligence). Ses enseignements,
essentiellement en Master, portent sur l’histoire des
idées sur l’origine de la vie et la recherche de vie
extraterrestre.
Né en 1976, Sébastien Rodriguez est astrophysicien
au laboratoire AIM (Astrophysique, Instrumentation
et Modélisation), unité mixte CEA/CNRS/Université
Paris Diderot, depuis 2006, et enseigne la physique
et l’astrophysique à l’université Paris Diderot. Ses
travaux portent sur l’analyse des observations dans les
longueurs d’onde visible, infrarouge et micro-ondes des
surfaces et des atmosphères planétaires. Ses dernières
activités de recherche concernent notamment l’étude de
la géologie et de la physique atmosphérique de la plus
grosse lune de Saturne, Titan et du lien étroit entre son
activité climatique et ses morphologies de surface. Il est
actuellement responsable scientifique et coordinateur
principal de deux projets ANR portant respectivement
sur la caractérisation fine des propriétés de la surface
et de l’atmosphère de Titan et sur l’étude des climats
arides et des dunes planétaires sur Terre, Mars et Titan.
Ses travaux :
Florence Raulin-Cerceau est l’auteur de nombreux
articles sur les aspects historiques et épistémologiques
de l’exo/astrobiologie, correspondant à la période
s’étendant de la fin du XIXème siècle à nos jours. Elle
est l’auteur de plusieurs livres sur ce sujet publiés chez
Ellipses (A l’écoute des planètes, 2006 – Les origines
de la vie, histoire des idées, 2009 – D’autres planètes
habitées dans l’univers ?, 2011).
Son intervention portera sur « A la recherche d’autres
mondes habités ».
Contact :
[email protected]
Ses travaux :
Sébastien Rodriguez a publié environ 40 articles dans
des revues internationales à comité de lecture.
Son intervention portera sur « La désertification de la
planète Mars ».
Contact :
E-mail : [email protected]
Tél. : 01 69 08 80 56
Intervenants
Franck Selsis
Stéphane Tirard
Astrophysicien
Planétologue
Chargé de Recherche
Professeur d’épistémologie
et d’histoire des sciences
Université de Nantes
Directeur du Centre
François Viète
d’épistémologie et
d’histoire des sciences et
des techniques
CNRS- Laboratoire
d’Astrophysique de
Bordeaux (LAB)
Né en 1972, il est recruté au CNRS en 2004 et rejoint
en 2008 Bordeaux où, grâce à un financement du
Conseil européen de la recherche destiné aux jeunes
chercheurs, il met sur pied sa propre équipe. Au menu :
développement d’outils pour interpréter les observations
de la prochaine génération d’instruments destinés à la
recherche de la vie « ailleurs », mais aussi pour étudier
la physicochimie de la Terre primordiale.
Ses travaux :
Il consacre son doctorat à la possibilité de déduire
la présence de vie sur des planètes extrasolaires de
signatures atmosphériques, telles que l’ozone.
Ses thèmes de recherche préférés sont : Exoplanètes,
formation et évolution des atmosphères planétaires,
habitabilité, biosignatures.
Il a reçu en 2009 le prix du Chercheur de l’année en
Aquitaine.
Son intervention portera sur « Exoplanètes habitables ».
Contact :
[email protected]
http://www.obs.u-bordeaux1.fr/exobio/fiche_selsis.htm
Enseignant-chercheur en épistémologie et histoire
des sciences, Stéphane Tirard mène ses recherches
notamment sur les théories sur les origines de la vie,
ainsi que sur des questions liées aux limites du vivant.
Ses travaux :
Il a publié Histoire de la vie latente : des animaux
ressuscitants du XVIIIème à la cryoconservation des
embryons au XXème siècle, itinéraires d’une forme de
vie (Paris, Adapt-Vuibert, 2010) et il a été Field Editor
pour l’épistémologie et l’histoire des sciences dans
Encyclopedia of Astrobiology, Muriel Gargaud (Ed.)
(Dordrecht, Springer, 2011).
Son intervention en conférence portera
« Introduction à la notion d’habitabilité ».
Contact :
[email protected]
Tél. : 02 51 12 57 87
sur
:
Les tutelles des organisateurs
Un organisme tourné vers les développements technologiques
Parcours
Innovation
Organisateurs
CEA - IRFU
Institut de Recherche sur les
lois Fondamentales de l’Univers
L’Irfu appartient à la Direction des Sciences de la
Matière du CEA. Ses activités scientifiques relèvent
de l’astrophysique, de la physique nucléaire et
de la physique des particules. Dans ce champ
de recherches très vaste, il doit évidemment
choisir des objectifs ambitieux favorisés par les
atouts spécifiques que sont ses compétences
scientifiques et techniques, la concentration de
moyens, son insertion au CEA, son organisation,
sa culture de la gestion par projet, et enfin son
histoire propre.
Des équipements et des technologies
avancées
Ce qui caractérise les recherches de l’Irfu, c’est
qu’elles exigent une concentration importante de
compétences humaine et de moyens matériels,
ainsi que des équipements lourds faisant appel à
des technologies avancées et qu’il faut développer.
La plus grande partie de cette recherche se fait
dans le cadre de programmes internationaux,
dans des institutions ou laboratoires extérieurs
en étroite collaboration avec de nombreux
laboratoires français et étrangers. La nature même
de cette recherche a conduit l’Irfu à une structure
en projets, transverse à l’organisation hiérarchique,
relativement originale dans le monde de la
recherche fondamentale. Cette structure permet
la construction d’équipements scientifiques, de
la conception jusqu’au suivi industriel, dans des
conditions d’efficacité et de fiabilité accrue. Enfin,
leur statut commun rapproche les chercheurs
et les ingénieurs. Cette spécificité du CEA par
rapport au CNRS ou aux universités permet d’offrir
une meilleure adéquation du développement
instrumental aux besoins scientifiques.
Ces particularités font que l’insertion de l’Irfu au sein
d’un organisme majoritairement tourné vers les développements technologiques est particulièrement
judicieuse. Réciproquement, la recherche technologique pertinente peut difficilement se concevoir sans
interactions fortes avec la recherche fondamentale
qui lui assure un flux continu d’idées nouvelles. L’Irfu a
concentré son activité dans les champs thématiques
de la physique, les développements instrumentaux
et la valorisation des connaissances de l’Irfu dans
le domaine de l’énergie nucléaire ou vers d’autres
communautés. Le choix de ces thèmes montre à
quel point les frontières entre l’astrophysique, la physique nucléaire et la physique des particules sont
devenues extrêmement ténues, ce que la création
du Dapnia (avant de s’appeler Irfu) avait, dans une
certaine mesure, anticipé. C’est en effet une autre
originalité de l’Irfu que d’avoir pris en compte dès
l’origine que la compréhension des lois fondamentales de la nature exige, en particulier, de l’étudier
aux plus petites et plus grandes échelles accessibles.
Les domaines de recherche de l’Irfu sont aujourd’hui
animés d’une particulière vitalité. Notre vision du
contenu et de l’évolution du cosmos vient de se
modifier radicalement, les neutrinos ont une masse
et oscillent, les structures des noyaux et des hadrons sont plus complexes que ce que l’on pouvait
croire, et la compréhension de l’origine des masses
complétera sans doute bientôt les confirmations récentes du modèle standard des particules. Grâce à
ses ingénieurs-chercheurs, techniciens et étudiants,
l’Irfu fait partie des laboratoires internationaux qui
apportent déjà, et apporteront encore, des contributions majeures à ces sujets fondamentaux.
Ce qu’il faut retenir
La société : CEA - Irfu
Date de création : 1992
Contact : http://irfu.cea.fr/Phocea/Vie_des_
labos/Ast/index.php
Contact
CEA - Irfu
Centre de Saclay - Bâtiment 141
91191 Gif-sur-Yvette Cedex
01 69 08 44 64
[email protected]
Parcours
Innovation
AIM
un laboratoire d’astrophysique
renommé
Dirigé par Pierre-Olivier Lagage, AIM est une unité
mixte de recherche regroupant les ingénieurschercheurs du Service d’astrophysique du CEA/
Irfu ainsi que des ingénieurs-chercheurs du SEDI/
Irfu, des enseignants-chercheurs de l’Université
Paris Diderot et des chercheurs du CNRS.
L’étude multi-échelle
AIM est structuré autour d’une idée fondatrice :
l’étude « multi-échelle ». Les corps de l’Univers ne
peuvent être étudiés isolément. Pour les comprendre
il est nécessaire d’étudier les interactions entre eux
et ce à toutes les échelles, c’est-à-dire des plus
petites aux plus grandes dimensions. Ainsi, la
formation des planètes doit être étudiée de manière
couplée avec l’évolution des étoiles, l’évolution du
milieu interstellaire ne peut se comprendre sans une
description fine de la formation stellaire, de même les
quasars et noyaux actifs de galaxie redistribuent leur
énergie à toutes échelles, aussi bien dans le milieu
interstellaire que dans le milieu intergalactique…
Le laboratoire travaille principalement autour des
thématiques suivantes : naissance des étoiles et
des planètes, vie des étoiles, phases ultimes de la
vie stellaire et structuration de l’Univers.
Des équipements performants
Le Service d’Astrophysique du CEA/Irfu et le
Laboratoire AIM participent aux développements
des plus grands télescopes au sol ainsi qu’à bord
de satellites, en construisant des détecteurs pour
ces observatoires et en élaborant des méthodes
de traitement du signal. L’expertise couvre
différents domaines de détection en astronomie: la
détection des rayons gamma et des rayons X pour
le domaine des hautes énergies avec l’observation
de l’antimatière, de l’explosion de supernovae et
indirectement des trous noirs; et la détection de la
lumière visible et infrarouge pour étudier le Soleil,
la matière noire, et la formation des étoiles et des
galaxies. Voici quelques-uns des équipements du
laboratoire AIM :
Herschel (en orbite à 1,5 millions de km). Mission
scientifique de l’Agence Spatiale Européenne,
le télescope Herschel est dédié à l’observation
de l’Univers dans le domaine infrarouge et
submillimétrique.
Planck (en orbite). Ce télescope spatial de
l’Agence spatiale européenne détectera les infimes
variations du fond cosmologique diffus à 3K prévu
par le modèle du Big Bang.
Cassini / CIRS (en orbite autour de Saturne).
Cet instrument est capable d’analyser la lumière
infrarouge émise par la planète Saturne mais
aussi par ses célèbres anneaux et ses satellites.
VLT / VISIR (Chili, en activité). L’instrument VISIR
est installé au foyer Cassegrain du télescope
numéro 3 du VLT, le plus grand télescope au monde
pour l’optique et l’infrarouge. VISIR observe dans
le domaine du rayonnement infrarouge thermique
(8-28 microns).
APEX / ArTéMiS (Chili, en activité). Le projet ArTéMiS
vise à développer des caméras pour l’astronomie
qui fonctionneront dans le domaine spectral
entre l’infrarouge et les ondes millimétriques : le
domaine submillimétrique (submm).
CFHT / Megacam (Hawaï, en activité). La caméra
MegaCam a été développée pour être installée
au foyer du télescope de 3,6 m de diamètre de
l’Observatoire Canada-France-Hawaii (CFH), situé
au sommet du volcan Mauna Kea, à 4200 m
d’altitude sur la grande île d’Hawaii (Etats-Unis).
Ce qu’il faut retenir
La société : Laboratoire AIM
Effectifs : 110 chercheurs et ingénieurs
Thèmes de recherche : astrophysique des hautes
énergies et planétologie
Contact : http://irfu.cea.fr/Sap/Phocea/Vie_des_
labos/Ast/ast_visu.php?id_ast=2535
Contact
Laboratoire AIM - CEA
Centre d Etudes de Saclay
Service d’astrophysique - Bât. 709
91191 GIF-SUR-YVETTE Cedex
01 69 08 52 18
[email protected]
Parcours
Innovation
Organisateurs
Université Paris
Diderot
L’université pluridisciplinaire
au cœur de Paris
Créée en 1963, l’université Paris Diderot possède
depuis 2007 un nouveau campus qui accueille
près de 26 000 étudiants dans un environnement
scientifique, intellectuel et culturel exceptionnel.
L’université offre ainsi cinq grands domaines de
formation et de recherche : Arts, lettres, langues ;
Droit, économie, gestion ; Sciences humaines et
sociales ; Sciences, technologie, santé et Médecine,
odontologie.
Une formation pluridisciplinaire
L’université Paris Diderot propose des formations
diversifiées offrant un large éventail de débouchés
professionnels publics et privés, notamment 19
Licences, 32 Masters dont 116 spécialités. En parallèle,
il est également possible d’effectuer des cursus
complets en médecine, odontologie, kinésithérapie
et sage-femme, ou de choisir parmi 190 autres
formations universitaires (DU et DIU). Au total,
l’université forme près de 6300 diplômés par an.
Des moyens exceptionnels
L’université est dotée d’une bibliothèque
centrale à l’image des plus importantes
universités du monde. Elle est pourvue de fonds
documentaires d’une grande richesse et dotée
des équipements les plus modernes. Elle compte
244 000 ouvrages en libre accès, 500 titres de
périodiques papier et plus de
20 000 revues
électroniques. En parallèle, l’université est dotée
de pôles de recherche interdisciplinaires de
pointe de dimension européenne. Elle rassemble
92 équipes de recherche dont 70 ont leur sceau
principal à Paris Diderot. Elles sont associées au
CNRS, à l’INSERM, au CEA, à l’INRIA, à l’Institut
Pasteur et à l’IRD. Au total, 23 écoles doctorales
dont 9 ont leur siège à Paris Diderot,
ce qui représente 2 000 chercheurs dont 1 400
enseignants-chercheurs, 2 300 doctorants, qui
réalisent 350 thèses et 80 HDR par an
Une large ouverture internationale
Avec 207 accords de coopération à travers le monde
et 667 accords d’échanges Erasmus avec 184
universités européennes, l’université Paris Diderot
accueille chaque année 7 000 étudiants étrangers
ainsi que 122 enseignants et/ou chercheurs
étrangers invités. En outre, Paris Diderot se veut
résolument ouverte à tous et favorise l’engagement
étudiant par l’accueil de publics spécifiques :
étudiants en situation de handicap, sportifs de
haut niveau, adultes en formation continue, en
reprise d’études, étudiants en milieu carcéral. A cet
effet, l’université soutient plus de 50 associations
étudiantes : culturelles, sportives ou humanitaires.
Ce qu’il faut retenir
La société : L’université Paris Diderot
Date de création : 1963
Contact : www.univ-paris-diderot.fr
Innovaxiom
Contact Presse :
Aurélie Trybus
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Tél. : 06 42 05 43 61
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