Originalités de la vie II
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Originalités de la vie II
Conférence Dossier de presse Le mardi 16 octobre 2012 Originalités de la vie II Creative Business Model by Innovaxiom Accélère et améliore le processus de prise de décisions stratégiques Apporte une vision globale des avancées technologiques et scientifiques Crée l’identité ainsi que les outils de communication et de transfert de la connaissance Favorise les synergies entre Recherche et Industrie Innovaxiom SAS - Paris Innovaxiom Corp - Boston www.innovaxiom.com Un colloque organisé par : Vincent Minier (chairman, AIM* Paris Saclay), Vincent Bontems (Larsim CEA), Sacha Brun (AIM Paris Saclay), Sébastien Charnoz (AIM Paris Saclay) en partenariat avec Innovaxiom SAS * Le Laboratoire AIM Paris Saclay est une Unité Mixte de Recherche de l’Université Paris Diderot, du CEA/Irfu et du CNRS/Insu. Originalités de la vie II Un colloque transdisciplinaire Originalités de la vie est un colloque transdisciplinaire ayant pour objectif de dresser un état des lieux des recherches sur les origines de la vie, le développement possible de vie et leur impact environnemental tout en insistant et en s’interrogeant sur de nouvelles pistes dans les travaux de recherche. Cette 2e édition portera sur le thème de l’habitabilité des mondes, de la Terre aux exoplanètes. Astrophysiciens, climatologues, planétologues, historiens et philosophes des sciences sont invités à débattre sur cette notion et sur la co-évolution de l’habitabilité d’un monde et du vivant. Habitabilité, viabilité, modification du climat et transition des écosystèmes seront abordés. Ce colloque s’adresse aux professionnels des différentes disciplines scientifiques concernées, aux philosophes et historiens des sciences, ainsi qu’à un plus large public. Le comité d’organisation scientifique : Vincent Minier (chairman, AIM Paris Saclay), Vincent Bontems (Larsim CEA), Sacha Brun (AIM Paris Saclay), Sébastien Charnoz (AIM Paris Saclay). Le Laboratoire AIM Paris Saclay est une Unité Mixte de Recherche de l’Université Paris Diderot, du CEA/Irfu et du CNRS/ Insu. Intervenants Sylvie Allouche University of Bristol - Université Paris I Dominique Bocquelée-Morvan Observatoire de Paris-Meudon, LESIA Sacha Brun AIM Paris Saclay, CEA Irfu Sylvie Cabrit Observatoire de Paris, LERMA Olivier Grasset LPG Nantes Valérie Masson-Delmotte LSCE, CEA Vincent Minier AIM Paris Saclay, CEA Irfu Stéphane Mathis AIM Paris Saclay, CEA Irfu Florence Raulin-Cerceau Muséum national d’Histoire naturelle Sébastien Rodriguez AIM Paris Saclay, Université Paris Diderot Franck Selsis Laboratoire d’Astronomie de Bordeaux Stéphane Tirard Centre François Viète, Université de Nantes conférence matin après-midi Session 3 : d’autres mondes 8h45 Accueil café 9h00 Mot de bienvenue et introduction Vincent Minier à 9h20 Introduction d’habitabilité Stéphane Tirard la notion Session 1 : le Ciel hostile de 9h50 L’environnement la formation des étoiles, des planètes et des éléments chimiques Sylvie Cabrit 10h20 La composition des comètes Dominique Bocquelée-Morvan 10h50 Pause Session 2 : la Terre 11h20 Climat, habitabilité et anthropocène Valérie Masson-Delmotte 11h50 De la diversité des relations Soleil-Terre Sacha Brun 12h20 Déjeuner 14h00 L’habitabilité des lunes glacées de Jupiter Olivier Grasset 14h30 La désertification de la planète Mars Sébastien Rodriguez 15h00 Exoplanètes habitables Franck Selsis 15h30 Pause 16h00 Effets de marée et habitabilité des systèmes exoplanétaires Stéphane Mathis 16h30 Conclusions - A la recherche d’autres mondes habités Florence Raulin-Cerceau 17h00 Table-ronde et débat 18h00 Fin de la conférence La journée sera animée par : Sylvie Allouche Vincent Minier Les intervenants Intervenants Dominique Bocquelée-Morvan Sylvie Allouche Philosophe des sciences University of Bristol Université Paris 1 Directeur de Recherche Titulaire d’un DEA en Histoire et Philosophie des Sciences sur le thème Exploration des possibles de la techno-science. Un exemple: le clonage dans la science fiction, elle possède également un Capes de philosophie et une maîtrise en Histoire et Philosophie des Sciences : Histoire de la connaissance scientifique du soleil de l’antiquité à nos jours. Dominique Bockelée-Morvan est directeur de recherche à l’Observatoire de Paris. Ses travaux portent sur l’étude de la composition chimique et isotopique des comètes à partir d’observations en ondes radio et infrarouge. Dominique Bockelée-Morvan est co-investigatrice des expériences VIRTIS et MIRO embarquées sur la sonde Rosetta de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), et coinvestigatrice de l’instrument HIFI du satellite Herschel de l’ESA . Elle a assurée la coordination des activités en planétologie du LESIA de 2006 à 2011. Ses travaux : Environ 20 articles publiés et 40 contributions académiques en Europe et Amérique du Nord, organisation ou coorganisation de plusieurs séminaires et colloques, dont le Mois de la Science-Fiction à l’Ecole normale supérieur, création de l’exposition « L’illustration de science-fiction en France », ENS, Paris, 2006 et participation à l’exposition « Star Wars », Cité des sciences et de l’industrie, Paris, 2005. Coorganisation de la chasse au trésor « Chouettes physiciens ! », AMP, Paris 2005. Contact : [email protected] http://www.sylvie.allouche.free.fr Observatoire de Paris-Meudon, LESIA Ses travaux : Dominique Bockelée-Morvan a publié environ 150 articles dans des revues internationales. Ses résultats les plus marquants incluent l’identification d’une quinzaine de molécules dans les comètes, et la découverte d’une comète renfermant une eau similaire à celle des océans terrestres. Son intervention portera sur « Les comètes, des indices sur nos origines ». Contact : [email protected] Intervenants Allan Sacha Brun Sylvie Cabrit Directeur de recherche et chef du Laboratoire Dynamique des Etoiles et de leur Environnement Astronome Observatoire de Paris LERMA CEA-Saclay Né en 1971, Allan Sacha Brun est Chef du Laboratoire Dynamique des Etoiles et de leur Environnement au CEA-Saclay au sein d’AIM, un laboratoire mixte CEA-CNRS-Université Paris Diderot. Il enseigne le magnétisme, la dynamique des étoiles et le calcul haute performance dans plusieurs Universités (Paris Diderot, St-Jêrome, Ecole doctorale d’Astrophysique) et Ecoles (Ensta). Ses travaux portent sur la dynamique et le magnétisme des étoiles et du Soleil, la turbulence magnétohydrodynamique, la convection, les interactions étoiles-planètes/disques et sur les simulations numériques sur ordinateurs massivement parallèles. Il est lauréat d’une bourse de l’European Research Counsil (ERC ; www.stars2.eu) et vient d’obtenir le prix de La Recherche en Astrophysique en 2011. Ses travaux : Allan Sacha Brun a publié environ 60 articles dans des revues internationales et plus de 200 en tout, la majorité étant des articles théoriques ou de simulations numériques de la dynamique et du magnétisme des étoiles et du Soleil (en particulier sur l’origine du cycle de 11 ans) dont plusieurs revues. Il a récemment coédité le livre Astrophysical Dynamics : from stars to galaxies (éditeur Cambridge University Press). Son intervention en conférence traitera : « de la diversité des relations Soleil-Terre ». Contact : [email protected] Tél : 01 69 08 76 60 Sylvie Cabrit est astronome titulaire à l’Observatoire de Paris, au sein du LERMA (Laboratoire d’Etudes du Rayonnement de la Matière en Astrophysique). Elle a enseigné la formation des étoiles et des planètes à Paris et à Grenoble aux niveaux Licence et Maîtrise, et a été coordinatrice scientifique du réseau européen JETSET (JET Simulations, Experiments and Theories) de 2005 à 2009. Elle est membre du conseil scientifique de la division « Milieu Interstellaire » de l’Union Astronomique Internationale, et du Programme National de PhysicoChimie du Milieu Interstellaire. Ses travaux : Sylvie Cabrit travaille sur les phénomènes violents d’éjection de matière qui se produisent pendant la formation des étoiles et la phase d’accrétion du disque protoplanétaire. Elle étudie les caractéristiques et l’origine de ce phénomène, son évolution temporelle, et son impact sur le disque et la formation des planètes. Ses travaux de recherche ont été publiés dans une centaine d’articles internationaux. Son intervention portera sur « L’environnement hostile de la formation des étoiles, des planètes et des éléments chimiques ». Contact : [email protected] Tél : 01 40 51 20 30 Intervenants Valérie Masson-Delmotte Olivier Grasset Professeur Université de Nantes Directeur de recherche Directeur-adjoint laboratoire de Planétologie et Géodynamique Responsable de groupe au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement LSCE, CEA Né en 1968, Olivier Grasset enseigne la thermodynamique et la planétologie à l’université de Nantes. Il travaille sur la stabilité des astromatériaux glacés dans les conditions thermodynamiques des intérieurs planétaires, en particulier dans le contexte des lunes gelées de Jupiter et Saturne. Il travaille aussi à la caractérisation des intérieurs des exoplanètes de type Terre. Ses travaux : Olivier Grasset a co-dirigé depuis deux ans l’équipe scientifique qui a déterminé les objectifs scientifiques de la future mission ESA d’exploration du système de Jupiter (JUICE). Ses travaux de recherche ont été publiés dans une cinquantaine d’articles internationaux. En 2009, il a dirigé la publication d’un ouvrage spécialisé chez Springer « Exchange processes within the icy moons » et co-écrit un ouvrage grand public intitulé « Planétologie » chez Dunod. Son intervention en conférence portera sur « L’habitabilité des lunes glacées de Jupiter » Née en 1971, Valérie Masson-Delmotte travaille depuis 1993 au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, à Saclay. Ses recherches portent sur la caractérisation et la compréhension des mécanismes des variations passées du climat. Elle combine l’utilisation de mesures d’isotopes stables dans des archives naturelles (glaces polaires, cernes d’arbres) à la modélisation du cycle de l’eau et du climat. Elle est actuellement responsable du groupe « Dynamique et Archives du Climat » de ce laboratoire. Ses travaux : Valérie Masson-Delmotte a publié environ 130 articles dans des revues internationales. Elle a publié plusieurs ouvrages de vulgarisation scientifique sur le climat, pour le jeune public et pour le grand public, en particulier pour les éditions Le Pommier, comme « Climat, le vrai et le faux », 2011. Elle s’intéresse également aux relations entre science et société. Plus d’informations sur : http://www.lsce.ipsl.fr/Pisp/24/ valerie.masson-delmotte.html Contact : Son intervention portera sur « Climat, habitabilité et anthropocène ». [email protected] Tél : 02 51 12 54 69 Contact : [email protected] Intervenants Vincent Minier Stéphane Mathis Astrophysicien Chercheur au Laboratoire Dynamique des Etoiles et de leur Environnement AIM Paris Saclay CEA Irfu AIM Paris Saclay CEA Irfu Astrophysicien au Laboratoire AIM Paris Saclay, il est ingénieur-chercheur CEA depuis 2003. Il y conduit des recherches sur l’influence des étoiles massives sur leur environnement interstellaire et en épistémologie des sciences et technique spatiales. Ses travaux : Ses travaux actuels sont en relation avec les programmes d’observation du télescope spatial Herschel en astronomie infrarouge qui étudie le milieu interstellaire et les régions de formation d’étoiles dans notre galaxie. Le potentiel de l’Antarctique comme site d’accueil d’un observatoire est également un de ses champs d’investigation. Rédacteur en chef et concepteur du site Web dédié au télescope spatial Herschel (www.herschel. fr), il a développé un goût affirmé pour la diffusion de la culture scientifique et technique sur le Web et à travers des conférences publiques et des enseignements. Enfin, il coordonne le projet ExplorNova en histoire et philosophie des techniques appliquées aux grands instruments de l’astrophysique. Contact : [email protected] http://wwww.vincentminier.fr Tél. : 01 69 08 63 19 Né en 1979, Stéphane Mathis est chercheur au Laboratoire Dynamique des Etoiles et de leur Environnement du CEA-Saclay au sein d’AIM, un laboratoire mixte CEA-CNRS-Université Paris Diderot. Il enseigne la dynamique des étoiles et leur magnétisme ainsi que les interactions avec leur environnement à l’Université (Ecole doctorale d’Astrophysique) et dans les Ecoles (Ensta). Ses travaux portent sur la dynamique et le magnétisme des étoiles et du Soleil, la magnétohydrodynamique et sur les interactions de marées dans les systèmes planétaires. En 2005, il a obtenu le prix Jeune Chercheur de la Société Française de Physique pour sa thèse. Ses travaux : Stéphane Mathis a publié environ 40 articles dans des revues internationales et plus de 90 en tout, la majorité étant des articles théoriques et de simulations numériques de la dynamique et du magnétisme des étoiles et du Soleil (en particulier sur l’évolution de leur rotation) et sur les interactions de marées dans les systèmes planétaires dont plusieurs revues. Il a récemment co-édité le livre Tides in Astronomy and Astrophysics (éditeur Springer). Son intervention portera sur « Effets de marée et habitabilité des systèmes exoplanétaires ». Contact : [email protected] Tél : 01 69 08 49 30 Intervenants Florence Raulin-Cerceau Sébastien Rodriguez Maître de Conférences des Universités Maître de Conférences des Universités Muséum national d’Histoire naturelle Université Paris Diderot Astronome de formation, Florence Raulin-Cerceau est enseignant-chercheur au Muséum national d’Histoire naturelle depuis 1988. Elle a fait partie de l’équipe de conception de la Grande Galerie de l’Evolution, où elle a notamment été conceptrice de la Salle des Espèces disparues et menacées. Elle effectue ses recherches au Centre Alexandre Koyré (UMR 8560 EHESS-CNRSMNHN) depuis 1997 sur l’histoire et l’épistémologie de l’Exo/Astrobiologie. Elle fait aussi partie du réseau de scientifiques français s’intéressant à SETI (Search for ExtraTerrestrial Intelligence). Ses enseignements, essentiellement en Master, portent sur l’histoire des idées sur l’origine de la vie et la recherche de vie extraterrestre. Né en 1976, Sébastien Rodriguez est astrophysicien au laboratoire AIM (Astrophysique, Instrumentation et Modélisation), unité mixte CEA/CNRS/Université Paris Diderot, depuis 2006, et enseigne la physique et l’astrophysique à l’université Paris Diderot. Ses travaux portent sur l’analyse des observations dans les longueurs d’onde visible, infrarouge et micro-ondes des surfaces et des atmosphères planétaires. Ses dernières activités de recherche concernent notamment l’étude de la géologie et de la physique atmosphérique de la plus grosse lune de Saturne, Titan et du lien étroit entre son activité climatique et ses morphologies de surface. Il est actuellement responsable scientifique et coordinateur principal de deux projets ANR portant respectivement sur la caractérisation fine des propriétés de la surface et de l’atmosphère de Titan et sur l’étude des climats arides et des dunes planétaires sur Terre, Mars et Titan. Ses travaux : Florence Raulin-Cerceau est l’auteur de nombreux articles sur les aspects historiques et épistémologiques de l’exo/astrobiologie, correspondant à la période s’étendant de la fin du XIXème siècle à nos jours. Elle est l’auteur de plusieurs livres sur ce sujet publiés chez Ellipses (A l’écoute des planètes, 2006 – Les origines de la vie, histoire des idées, 2009 – D’autres planètes habitées dans l’univers ?, 2011). Son intervention portera sur « A la recherche d’autres mondes habités ». Contact : [email protected] Ses travaux : Sébastien Rodriguez a publié environ 40 articles dans des revues internationales à comité de lecture. Son intervention portera sur « La désertification de la planète Mars ». Contact : E-mail : [email protected] Tél. : 01 69 08 80 56 Intervenants Franck Selsis Stéphane Tirard Astrophysicien Planétologue Chargé de Recherche Professeur d’épistémologie et d’histoire des sciences Université de Nantes Directeur du Centre François Viète d’épistémologie et d’histoire des sciences et des techniques CNRS- Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux (LAB) Né en 1972, il est recruté au CNRS en 2004 et rejoint en 2008 Bordeaux où, grâce à un financement du Conseil européen de la recherche destiné aux jeunes chercheurs, il met sur pied sa propre équipe. Au menu : développement d’outils pour interpréter les observations de la prochaine génération d’instruments destinés à la recherche de la vie « ailleurs », mais aussi pour étudier la physicochimie de la Terre primordiale. Ses travaux : Il consacre son doctorat à la possibilité de déduire la présence de vie sur des planètes extrasolaires de signatures atmosphériques, telles que l’ozone. Ses thèmes de recherche préférés sont : Exoplanètes, formation et évolution des atmosphères planétaires, habitabilité, biosignatures. Il a reçu en 2009 le prix du Chercheur de l’année en Aquitaine. Son intervention portera sur « Exoplanètes habitables ». Contact : [email protected] http://www.obs.u-bordeaux1.fr/exobio/fiche_selsis.htm Enseignant-chercheur en épistémologie et histoire des sciences, Stéphane Tirard mène ses recherches notamment sur les théories sur les origines de la vie, ainsi que sur des questions liées aux limites du vivant. Ses travaux : Il a publié Histoire de la vie latente : des animaux ressuscitants du XVIIIème à la cryoconservation des embryons au XXème siècle, itinéraires d’une forme de vie (Paris, Adapt-Vuibert, 2010) et il a été Field Editor pour l’épistémologie et l’histoire des sciences dans Encyclopedia of Astrobiology, Muriel Gargaud (Ed.) (Dordrecht, Springer, 2011). Son intervention en conférence portera « Introduction à la notion d’habitabilité ». Contact : [email protected] Tél. : 02 51 12 57 87 sur : Les tutelles des organisateurs Un organisme tourné vers les développements technologiques Parcours Innovation Organisateurs CEA - IRFU Institut de Recherche sur les lois Fondamentales de l’Univers L’Irfu appartient à la Direction des Sciences de la Matière du CEA. Ses activités scientifiques relèvent de l’astrophysique, de la physique nucléaire et de la physique des particules. Dans ce champ de recherches très vaste, il doit évidemment choisir des objectifs ambitieux favorisés par les atouts spécifiques que sont ses compétences scientifiques et techniques, la concentration de moyens, son insertion au CEA, son organisation, sa culture de la gestion par projet, et enfin son histoire propre. Des équipements et des technologies avancées Ce qui caractérise les recherches de l’Irfu, c’est qu’elles exigent une concentration importante de compétences humaine et de moyens matériels, ainsi que des équipements lourds faisant appel à des technologies avancées et qu’il faut développer. La plus grande partie de cette recherche se fait dans le cadre de programmes internationaux, dans des institutions ou laboratoires extérieurs en étroite collaboration avec de nombreux laboratoires français et étrangers. La nature même de cette recherche a conduit l’Irfu à une structure en projets, transverse à l’organisation hiérarchique, relativement originale dans le monde de la recherche fondamentale. Cette structure permet la construction d’équipements scientifiques, de la conception jusqu’au suivi industriel, dans des conditions d’efficacité et de fiabilité accrue. Enfin, leur statut commun rapproche les chercheurs et les ingénieurs. Cette spécificité du CEA par rapport au CNRS ou aux universités permet d’offrir une meilleure adéquation du développement instrumental aux besoins scientifiques. Ces particularités font que l’insertion de l’Irfu au sein d’un organisme majoritairement tourné vers les développements technologiques est particulièrement judicieuse. Réciproquement, la recherche technologique pertinente peut difficilement se concevoir sans interactions fortes avec la recherche fondamentale qui lui assure un flux continu d’idées nouvelles. L’Irfu a concentré son activité dans les champs thématiques de la physique, les développements instrumentaux et la valorisation des connaissances de l’Irfu dans le domaine de l’énergie nucléaire ou vers d’autres communautés. Le choix de ces thèmes montre à quel point les frontières entre l’astrophysique, la physique nucléaire et la physique des particules sont devenues extrêmement ténues, ce que la création du Dapnia (avant de s’appeler Irfu) avait, dans une certaine mesure, anticipé. C’est en effet une autre originalité de l’Irfu que d’avoir pris en compte dès l’origine que la compréhension des lois fondamentales de la nature exige, en particulier, de l’étudier aux plus petites et plus grandes échelles accessibles. Les domaines de recherche de l’Irfu sont aujourd’hui animés d’une particulière vitalité. Notre vision du contenu et de l’évolution du cosmos vient de se modifier radicalement, les neutrinos ont une masse et oscillent, les structures des noyaux et des hadrons sont plus complexes que ce que l’on pouvait croire, et la compréhension de l’origine des masses complétera sans doute bientôt les confirmations récentes du modèle standard des particules. Grâce à ses ingénieurs-chercheurs, techniciens et étudiants, l’Irfu fait partie des laboratoires internationaux qui apportent déjà, et apporteront encore, des contributions majeures à ces sujets fondamentaux. Ce qu’il faut retenir La société : CEA - Irfu Date de création : 1992 Contact : http://irfu.cea.fr/Phocea/Vie_des_ labos/Ast/index.php Contact CEA - Irfu Centre de Saclay - Bâtiment 141 91191 Gif-sur-Yvette Cedex 01 69 08 44 64 [email protected] Parcours Innovation AIM un laboratoire d’astrophysique renommé Dirigé par Pierre-Olivier Lagage, AIM est une unité mixte de recherche regroupant les ingénieurschercheurs du Service d’astrophysique du CEA/ Irfu ainsi que des ingénieurs-chercheurs du SEDI/ Irfu, des enseignants-chercheurs de l’Université Paris Diderot et des chercheurs du CNRS. L’étude multi-échelle AIM est structuré autour d’une idée fondatrice : l’étude « multi-échelle ». Les corps de l’Univers ne peuvent être étudiés isolément. Pour les comprendre il est nécessaire d’étudier les interactions entre eux et ce à toutes les échelles, c’est-à-dire des plus petites aux plus grandes dimensions. Ainsi, la formation des planètes doit être étudiée de manière couplée avec l’évolution des étoiles, l’évolution du milieu interstellaire ne peut se comprendre sans une description fine de la formation stellaire, de même les quasars et noyaux actifs de galaxie redistribuent leur énergie à toutes échelles, aussi bien dans le milieu interstellaire que dans le milieu intergalactique… Le laboratoire travaille principalement autour des thématiques suivantes : naissance des étoiles et des planètes, vie des étoiles, phases ultimes de la vie stellaire et structuration de l’Univers. Des équipements performants Le Service d’Astrophysique du CEA/Irfu et le Laboratoire AIM participent aux développements des plus grands télescopes au sol ainsi qu’à bord de satellites, en construisant des détecteurs pour ces observatoires et en élaborant des méthodes de traitement du signal. L’expertise couvre différents domaines de détection en astronomie: la détection des rayons gamma et des rayons X pour le domaine des hautes énergies avec l’observation de l’antimatière, de l’explosion de supernovae et indirectement des trous noirs; et la détection de la lumière visible et infrarouge pour étudier le Soleil, la matière noire, et la formation des étoiles et des galaxies. Voici quelques-uns des équipements du laboratoire AIM : Herschel (en orbite à 1,5 millions de km). Mission scientifique de l’Agence Spatiale Européenne, le télescope Herschel est dédié à l’observation de l’Univers dans le domaine infrarouge et submillimétrique. Planck (en orbite). Ce télescope spatial de l’Agence spatiale européenne détectera les infimes variations du fond cosmologique diffus à 3K prévu par le modèle du Big Bang. Cassini / CIRS (en orbite autour de Saturne). Cet instrument est capable d’analyser la lumière infrarouge émise par la planète Saturne mais aussi par ses célèbres anneaux et ses satellites. VLT / VISIR (Chili, en activité). L’instrument VISIR est installé au foyer Cassegrain du télescope numéro 3 du VLT, le plus grand télescope au monde pour l’optique et l’infrarouge. VISIR observe dans le domaine du rayonnement infrarouge thermique (8-28 microns). APEX / ArTéMiS (Chili, en activité). Le projet ArTéMiS vise à développer des caméras pour l’astronomie qui fonctionneront dans le domaine spectral entre l’infrarouge et les ondes millimétriques : le domaine submillimétrique (submm). CFHT / Megacam (Hawaï, en activité). La caméra MegaCam a été développée pour être installée au foyer du télescope de 3,6 m de diamètre de l’Observatoire Canada-France-Hawaii (CFH), situé au sommet du volcan Mauna Kea, à 4200 m d’altitude sur la grande île d’Hawaii (Etats-Unis). Ce qu’il faut retenir La société : Laboratoire AIM Effectifs : 110 chercheurs et ingénieurs Thèmes de recherche : astrophysique des hautes énergies et planétologie Contact : http://irfu.cea.fr/Sap/Phocea/Vie_des_ labos/Ast/ast_visu.php?id_ast=2535 Contact Laboratoire AIM - CEA Centre d Etudes de Saclay Service d’astrophysique - Bât. 709 91191 GIF-SUR-YVETTE Cedex 01 69 08 52 18 [email protected] Parcours Innovation Organisateurs Université Paris Diderot L’université pluridisciplinaire au cœur de Paris Créée en 1963, l’université Paris Diderot possède depuis 2007 un nouveau campus qui accueille près de 26 000 étudiants dans un environnement scientifique, intellectuel et culturel exceptionnel. L’université offre ainsi cinq grands domaines de formation et de recherche : Arts, lettres, langues ; Droit, économie, gestion ; Sciences humaines et sociales ; Sciences, technologie, santé et Médecine, odontologie. Une formation pluridisciplinaire L’université Paris Diderot propose des formations diversifiées offrant un large éventail de débouchés professionnels publics et privés, notamment 19 Licences, 32 Masters dont 116 spécialités. En parallèle, il est également possible d’effectuer des cursus complets en médecine, odontologie, kinésithérapie et sage-femme, ou de choisir parmi 190 autres formations universitaires (DU et DIU). Au total, l’université forme près de 6300 diplômés par an. Des moyens exceptionnels L’université est dotée d’une bibliothèque centrale à l’image des plus importantes universités du monde. Elle est pourvue de fonds documentaires d’une grande richesse et dotée des équipements les plus modernes. Elle compte 244 000 ouvrages en libre accès, 500 titres de périodiques papier et plus de 20 000 revues électroniques. En parallèle, l’université est dotée de pôles de recherche interdisciplinaires de pointe de dimension européenne. Elle rassemble 92 équipes de recherche dont 70 ont leur sceau principal à Paris Diderot. Elles sont associées au CNRS, à l’INSERM, au CEA, à l’INRIA, à l’Institut Pasteur et à l’IRD. Au total, 23 écoles doctorales dont 9 ont leur siège à Paris Diderot, ce qui représente 2 000 chercheurs dont 1 400 enseignants-chercheurs, 2 300 doctorants, qui réalisent 350 thèses et 80 HDR par an Une large ouverture internationale Avec 207 accords de coopération à travers le monde et 667 accords d’échanges Erasmus avec 184 universités européennes, l’université Paris Diderot accueille chaque année 7 000 étudiants étrangers ainsi que 122 enseignants et/ou chercheurs étrangers invités. En outre, Paris Diderot se veut résolument ouverte à tous et favorise l’engagement étudiant par l’accueil de publics spécifiques : étudiants en situation de handicap, sportifs de haut niveau, adultes en formation continue, en reprise d’études, étudiants en milieu carcéral. A cet effet, l’université soutient plus de 50 associations étudiantes : culturelles, sportives ou humanitaires. Ce qu’il faut retenir La société : L’université Paris Diderot Date de création : 1963 Contact : www.univ-paris-diderot.fr Innovaxiom Contact Presse : Aurélie Trybus [email protected] Tél. : 06 42 05 43 61 Crédits photos : CEA, Herschel/ESA • Peintures © Germain Caminade - www.mixdesign Parce que vous ne grandirez jamais autant qu'en innovant