Sur le quai des rêves - Collège du Val d`Elorn

Transcription

Sur le quai des rêves - Collège du Val d`Elorn
Sur le quai des rêves
Sur le quai des rêves
Où le soleil se couche et se lève
Où mes années perdues sont les plus belles
J’attends si peu de nouvelles
Sur le quai des rêves
Je me sens bien et ailleurs
Loin des yeux, loin du cœur
Loin du temps, loin du vent.
Sur le quai des rêves
Je sens mes pensées qui se libèrent,
D’autres qui se perdent.
Sur le quai des rêves,
Je cherche mon étincelle
Que j’enflammerai,
Je chercherai l’essentiel
Que je découvrirai.
Sur le quai des rêves,
Je pense à tant d’images qui reviennent sans cesse,
Des ombres qui blessent.
Sur le quai des rêves,
Je voudrais oublier la haine
Pour effacer tant de peine.
Sur le quai des rêves
Je ressens tant d’espoirs
Auxquels je voudrais croire.
Solange Gouez
Moi je fais des rêves
Sans faire de trêve.
Les miens sont dans la nuit
Dans les alentours de minuit.
Ils sont parfois tristes,
Bien peu altruistes,
Ou alors sympas
Pour que je ne les oublie pas.
Ils peuvent être courts,
Et un peu lourds,
Ou aussi longs
Quand on leur porte beaucoup d’attention.
A. S.
Je viens de là où le soleil n’est pas le bienvenu
Je viens de là où de temps en temps ça pue,
Je viens de là où les champs sont par milliers
Là où tous les ans l’on sème le blé.
Là où je vis c’est idéal,
Même si les parents nous font la morale.
Je viens de là où le paysage est magnifique,
Là où les chevaux font des courses hippiques.
Je viens de là où nos parents travaillent dur
Pour ne pas que nous devenions des ordures,
Pour que nous ayons un travail
Pour pas que nous soyons des racailles.
Je viens de là où il n’y a pas de riches,
Là où tous les chiens ont leur niche.
Mais moi j’adore l’endroit d’où je viens
Et j’y resterai jusqu’à la fin.
A.S.
Sur le quai des rêves
Sur le quai des rêves,
Je voudrais retrouver mon grand-père,
Celui qui m’était le plus cher.
Sur le quai de mes rêves,
J’aimerais le retrouver,
Etre à ses côtés,
Mais il s’est suicidé.
Sur le quai de mes rêves,
Je le prenais pour mon père,
Celui qui m’écoutait et qui me voyait pleurer,
Celui sur qui je pouvais compter.
Sur le quai de mes rêves,
J’aimerais que tu sois à mes côtés,
Même si tu reposes en paix,
A jamais je t’attendrai.
Romane T.
Je viens de là où il y a des vaches,
Où sur la route les tracteurs font des taches,
Où il y a des champs partout
Et où l’on entend les hiboux.
Je viens de là où il y a peu de maisons
Mais beaucoup d’éleveurs de cochons,
Où il n’y a pas beaucoup de bruit,
Et où l’on peut faire des conneries.
Je viens de là où ça sent mauvais
Mais où l’on ne se bouche pas le nez
Car on est habitué
A cette odeur de fumier.
La chasse
Quand tu vas à la chasse, tu fais tes prières
C’est ce jour-là que tu vois des cerfs.
Puis tu rentres dans la forêt,
Tu marches et tu vois plein de sangliers,
Tu marches un peu plus loin,
Et tu entends le canard qui fait « coin coin »,
Puis tu entends les branches qui cassent,
C’est la faute de la bécasse.
K.J.
Au début tout le monde est heureux,
Puis un soir t’arrives et petit à petit tu deviens malheureux.
Puis, voilà, arrive la séparation
Alors t’es balancé entre eux comme un ballon.
T’as rien fait
Mais t’es obligé de subir leurs méfaits,
Et cela te fait des effets.
Mais tu sais, tes parents t’aiment
Même si entre eux c’est la haine.
Liza
Rêver pour échapper à la réalité,
Rêver pour garder les yeux fermés,
Rêver pour ne plus penser,
Rêver pour tout oublier,
Rêver pour imaginer l’inconnu,
Rêver pour rompre les issues,
Pour ne pas être vieux à vingt ans,
Rêver pour oublier le temps,
Rêver pour que ce « voyage » qu’est la vie
Ne soit pas que misère et ennui,
Rêver pour voler au-dessus de la réalité,
Rêver pour ne pas avoir à l’affronter.
M.P.
Moi je viens d’une petite banlieue
Où tout le monde est heureux,
Au bout du chemin,
Il n’y a rien
Mis à part un bar
Où tout le monde se marre
Mais quand il y en a marre,
Tout le monde se barre.
Et il y a aussi une école
Où tout le monde rigole
C’est le Tréhou.
K.G.
Sur le quai des rêves
Sur le quai des rêves
J’ai sauté dans un train
Tout ce que je voulais
C’était partir loin.
Sur le quai des rêves
J’ai sauté dans un train
Ce train s’est envolé
Vers une ville très loin.
Cette ville était magique
Elle flottait dans les airs
Et c’est à ce moment-là
Que je suis tombé par terre.
Le train était parti
La ville n’était plus là
Et moi j’étais assis
Très loin de là-bas.
Gwendal Callec
Mon refuge
Je viens de là où tout le monde aime les animaux,
Cette magnifique passion nous rend tous accrocs.
La forêt qui m’entoure est remplie de bons esprits
Qui veillent sur moi toute la nuit.
Ma maison est belle et personne ne la changera,
Elle a son aspect à elle que personne ne verra.
Une petite voix me dit
Que dans mon paradis
Il y aura toujours de l’amour.
Emilie Ménard
Je viens de là où il y a des chevaux et des bovins
A tous les coins des chemins
Et je suis heureuse là où je suis
Même si je ne suis pas née ici.
Je viens de là où il y a des champs,
Je viens de là où il y a des fermes,
Où tout le monde ne fait pas de chant.
Ici aussi il y a des femmes
Même si c’est en campagne
On n’habite peut-être pas tous en ville ou à la campagne
Mais on est les mêmes,
Même si on ne boit pas tous du champagne
O.F.
Je viens de là où les gens rient
Car tout le monde est gentil,
Un petit village à la campagne
Où tout le monde y gagne.
L’été, c’est les repas de famille
Qui donnent de la joie aux jonquilles.
L’automne, le printemps, il n’y a plus personne
Même si le ciel rayonne.
Je viens de là où les fleurs se dandinent dans le jardin
Faisant éclater les rires enfantins.
M.K.
Sur le quai des rêves
Je me lève,
Tel un ange
Chantant des louanges.
Le train arriva et repartit,
Alors je défaillis.
Très fatigué, je pris congé
De ce monde délaissé.
Je chemine tous les jours dans ces mêmes rues
A la recherche d’un endroit inconnu.
Voilà qui je suis.