M - La Dépêche de Kabylie

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M - La Dépêche de Kabylie
De la neige à 700 m
QUOTIDIEN D’INFORMATION - VENDREDI 15 - SAMEDI 16 JANVIER 2016 - N°4163 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com
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Météo Algérie l’a
annoncé pour hier soir
et aujourd’hui
Éducation nationale
Benghebrit l’a affirmé avant-hier
Le BAC et le BEM
avant le Ramadhan
Page 4.
Situation sécuritaire
à Boumerdès
N. Aït Hamouda indésirable au RCD
Page 2.
ISSN 1112-3842
C
Polémique à coups de communiqués
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Trois casemates
démolies près
de Timezrit
Page 6.
M’Chedallah Du lait douteux
vendu aux ménages avant-hier
Raffour en alerte
Page 4.
Tizi-Ouzou En visite à travers
Qui aurait cru qu’un jour le fils du colonel Amirouche serait exclu du la daïra du chef-lieu de la wilaya
parti dont il est un membre fondateur et qu’il a représenté par deux
fois à l’APN en tant que député.
Page 3.
La colère du wali
à Tala Athmane
Béjaïa Bilan annuel
de la Protection Civile
Page 5.
57 décès sur les
routes en 2015
Page 6.
Amizour Clôture de la 2ème
semaine culturelle
À la prochaine
16e journée de ligue 1 Mobils
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Football
Page 11.
16e journée de ligue 2 Mobils
Le MOB et la JSK pour La JSM Béjaïa tombe
repartir sur de bons pieds
à domicile
Page 24.
Page 23.
l ’ Év én em en t
Le BAC et le BEM avant le Ramadhan
2
Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
Éducation nationale Benghebrit l’a annoncé avant-hier
« Les épreuves
du brevet d’enseignement
moyen (BEM) et du
baccalauréat, initialement
prévus dans l’ordre
chronologique, du 7 au 9
juin 2016 et du 12 au 16
juin, se dérouleront cette
année avant le mois de
ramadhan ».
Cette annonce a été faite, avant-hier jeudi,
par la ministr e de l’Éducation nationale,
Mme Nour ia Benghebr it. Dans une déclar ation à la presse en mar ge de sa rencontre avec
les syndicats du secteur, Mme Nour ia
Benghebr it a affir mé que « le ministère de
l'Éducation nationale a décidé d'introduire
des modifications au calendr ier des examens,
notamment du baccalaur éat et du br evet
d'enseignement moyen (BEM) ». Une décision
qui inter vient, affir me la ministre de tutelle,
suite aux demandes incessantes en ce sens des
candidats au baccalaur éat. De ce fait, la première responsable du secteur a tenu r assurer
les élèves que « les examens du BEM et du
BAC inter viendront avant le mois de r amadhan ». Le ministère, ajoute Mme Nour ia
cour s des deuxième et troisième tr imestres et
à l'achèvement des progr ammes à tr aver s
tous les établissements ».
L'association des parents
d'élèves et les syndicats
saluent la décision
Benghabr it, a souhaité ar r êter les dates de ces
examens en coor dination avec les par tenaires
sociaux repr ésentés par les syndicats du secteur et les associations de parents d'élèves par
la mise en place d'un groupe de tr avail ad hoc
opér ationnel, avant-hier. « Les dates des examens du baccalaur éat et du BEM seront
annoncées dans une dizaine de jour s », a
encore indiqué la ministre de tutelle qui souligne que « les propositions, d'ores et déjà,
for mulées en ce sens seront étudiées dans la
cadre du groupe de tr avail ». Toutefois, la
ministre de l’Éducation nationale a lancé un
appel aux enseignants et aux par tenair es
sociaux « pour veiller au bon déroulement des
Les différents syndicats exer çant dans le secteur de l’éducation ont salué la décision de la
ministre de tutelle relative à l’or ganisation
des épreuves du BEM et du BAC avant le
mois de r amadhan. « C’est intér essant,
puisque cette décision ar r ange aussi bien les
élèves que les enseignants sur veillants, du
moment que nous avons les moyens de le faire
», a pr écisé le por te parole du conseil des
lycées d’Algér ie (CLA), M. Idir Achour,
contacté, hier, au téléphone. « Pour ce qui de
la r éalité du ter r ain, nous ne donnons plus de
cour s à par tir du mois de mai, alor s pour quoi
ne pas or ganiser ces examens avant le mois de
r amadhan », a-t-il lancé. À une question de
savoir si les élèves auront le temps de bien se
pr éparer à leur s examens, notre inter locuteur
nous a signifié que « les épreuves du brevet de
l’enseignement moyen (BEM) et du baccalaur éat se pr éparent tout au long de l’année
scolair e ». Ce syndicaliste a, néanmoins,
déplor é le fait que « la tutelle nous a invité
mar di prochain, pour débattre sur ce sujet,
apr ès que la décision ait été pr ise sans concer -
Projet de décision relatif à la gestion des œuvres sociales
Amendement de 58 articles
L
a ministre de l’Education, Nour ia Benghebr it, a fait état,
avant-hier, de l’amendement de 58 ar ticles du projet de
décision définissant le mode de gestion des œuvres sociales.
Cette décision vient selon Mme. Benghebr it suite à la contestation des or ganisations syndicales du secteur qui ont r évélé
les dysfonctionnements dans ce mode de gestion. « C’est une
décision qui a été pr ise suite à l’installation d’une commission
multisector ielle qui a pr is en char ge les pr éoccupations des
syndicats et proposé une nouvelle mouture de la décision définissant le mode de gestion des œuvres sociales », a-t-elle dit.
Dans ce sillage, la première responsable du secteur de l’éducation a tenu à souligner que sa rencontre avec les syndicats
est une occasion pour ces der nier s de for muler leur s propositions qui seront pr ise en considér ation quant à la r évision du
mode de gestion des fonds des œuvres sociales. «L’essentiel
c’est d’ar r iver à un consensus sur cette question », a insisté
Mme. Benghebr it. Et d’ajouter qu’ « à défaut d'une solution
consensuelle, le ministère pour suivr a son action et or ganiser a
d'autres rencontres pour r égler tous les problèmes liés à ce
dossier », a-t-elle pr écisé. De leur côté, les syndicats du secteur
ont mis l’accent sur la nécessité de décentr aliser la gestion des
fonds des œuvres sociales, et le renforcement du financement
des actions sociales. Le secr étaire génér al de la fédér ation
nationale des tr availleur s de l' éducation (FNTE), Fer hat
Chabekh, a insisté, lor s d'une r éunion avec la ministre de
l'Education nationale, sur l'impér atif de consacrer 80% des
ressources du fonds des œuvres sociales aux activités de solidar ité. Le por te-parole du conseil des lycées d’Algér ie (CLA),
Programme national d’alphabétisation
tation avec les par tenaires sociaux ». De son
coté, le pr ésident du r éseau de l’infor mation
au sein de l’union nationale des per sonnels de
l’éducation et de la for mation (UNPEF), M.
Messaoud Amr aoui, a salué cette décision, qui
inter vient suite à notre demande et celle des
élèves et de leur s parents. « Cette décision est
une solution provisoire, étant donné qu’à par tir des années prochaines, ces épreuves se
dérouleront bel et bien au mois de r amadhan
». Pour sa par t, le pr ésident de l'association
nationale des parents d'élèves, M. Khaled
Ahmed, s'est dit satisfait de cette décision,
qui, selon lui, constitue une r éponse positive à
leur s demandes. « Depuis l'annonce des dates
de ces épreuves, nous n'avons pas cessé de
demander à la ministre de l'Éducation nationale de revoir le calendr ier des examens, car
cela peut influer d'une manière négative sur
les r ésultats des élèves ». Par contre, cette
décision n'a pas été du gout du conseil national autonome des professeur s de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest-élar gi) qui estime que « le calendr ier des examens
doit rester tel quel, car si cette année on a opté
pour sa modification, comment ferons nous
pour l'année prochaine». Le char gé de communication et de l'infor mation de ce syndicat
fer a savoir, quant à lui, que si nous changeons
les dates des examens, ces épreuves doivent
avoir lieu à par tir du 25 ou 27 mai prochain,
pour prendre fin le 7 juin 2016.
L.O.Challal
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Idir Achour, a plaidé pour la limitation des tâches de la commission nationale, « qui doit prendre en char ge seulement les
biens à car actère national », a-t-il dit. Pour le coor dinateur
national du syndicat national autonome des professeur s de
l’enseignement technique et secondaire (SNAPEST) Meziane
Mer iane, il est temps de donner plus de pr érogative à la commission de wilaya, «pour r approcher la gestion ver s les fonctionnaires et gar antir une r épar tition équitable de ce fonds
sur les tr availleur s», a suggér é M. Mer iane. Ce der nier a
appelé également à l’élimination de cer taines procédures pour
économiser plus d’ar gent afin de les or ienter ver s les actions
sociales.
Samira Saïdj
Quelle place pour tamazight et la formation à la citoyenneté ?
L
' Algér ie compte officiellement 14 %
d'analphabètes, soit pr ès de 6 millions de
per sonnes. C'est là un chiffre qui, même s'il
invite à l'optimisme par r appor t à la situation
des années 60 et 70 du siècle der nier, et même
en 2008- où l' on comptait 22 % d' analphabètes-, ne manque pas, cependant, d'inter roger sur le contenu de l'entrepr ise d'alphabétisation qui a pu faire obtenir cette
pr ouesse. Autr ement dit, la qualité et le
niveau d'alphabétisation per mettent-ils aux
citoyens qui en ont bénéficié de s'insérer facilement dans la vie sociale d'aujour d'hui, avec
sa fulgur ante avancée sur le plan de l'omnipr ésence de l' écr it (lettr es, gr aphismes,
codes,…) et de son évolution r apide sur suppor t numér ique? Assur ément, l'analphabète
des années 1960 n'est presque pas compar able à celui du début de 21e siècle, même si le
fond du pr oblème demeur e le même. De
même, l'on ser ait mal fondé à ne considérer
comme analphabète que celui qui n'a pas été
scolar isé. Les enfants déscolar isés dès l'école
pr imaire, ou même au collège, ser aient-ils à ce
point for més qu'ils n'aur aient pas besoin d'alphabétisation? Lor squ'on considère le niveau
pédagogique actuel de l'école algér ienne, on
prend la mesure des effor ts qui devr aient être
four nis pour " mettre à niveau" les enfants
qui ont quitté assez tôt l'école, non pour leur
donner des qualifications pr ofessionnelles,
mais uniquement pour leur per mettre de se
" débrouiller " dans leur vie domestique de
chaque jour. Sur un autre plan, les cour s d'alphabétisation assur és par les or ganismes
publics ou par apublics- à l'image de l'association " Iqr aâ" dir igée par Mme Aïcha Bar kiétaient, jusqu'à l'année der nière, dispensés
exclusivement en ar abe littér aire. Une lar ge
fr ange de la population, celle amazighophone,
était à la mar ge. Elle ne pouvait pas accéder à
l'enseignement dans sa langue mater nelle. Le
17 octobre 2015, les classes d'alphabétisation
en langue amazighe ont été officialisées lor s
d'une r éunion que l'association " Iqr aâ" avait
tenue avec le Haut Commissar iat à
l'Amazighité (HCA), dans le cadre de la for mation des for mateur s dans le domaine de
l' alphabétisation
en
tamazight.
" L'enseignement et la promotion du tamazight cr éeront cer tainement une fusion entre
tous les Algér iens, car c'est un facteur d'unité
et de cohésion sociale" , avait déclar é à cette
occasion Si El Hachemi Assad, secr étair e
génér al au HCA. Avec l' officialisation de
tamazight, consacr ée par l'avant-projet de la
r évision constitutionnelle, la mission d' alphabétisation dans cette langue est censée
bénéficier de plus d'attention de la par t des
pouvoir s publics: mobilisation de moyens
logistiques financier s et humains. Des voix se
sont élevées pour s'inter roger sur l'ostr acisme
qui fr appe la langue fr ançaise dans les cour s
d'alphabétisation, alor s que le fr ançais est
pr ésent dans l'environnement quotidien des
Algér iens, à tr aver s l'administr ation, le secteur économique, les médias, etc. Factures de
téléphone et d'électr icité, notices médicales,
car net de santé des enfants et un bon nombre
d'autres documents de la vie cour ante sont
r édigés dans cette langue. Cela en plus de la
possibilité qui devr ait êtr e donnée aux
parents d'élèves de suivre la scolar ité de leur s
enfants. Indéniablement, l'association Iqr aâ a
accumulé une longue expér ience sur le ter r ain. Les cour s d'alphabétisation ont dr ainé
des dizaines de millier s de per sonnes, adultes
analphabètes, sur tout des femmes, à tr aver s
tout le ter r itoire national. L'extension de cette
entrepr ise pour qu'elle touche également des
r égions où l' on par le tamazight revêt un
car actère str atégique pour donner cor ps aux
objectifs assignés à cette mission, à savoir
soustr air e de jeune adultes, hommes et
femmes, des bas-fonds de l' ignor ance.
Immanquablement, l' alphabétisation a un
double impact dans la vie des gens: impact
pr atique- qui leur per met de s'insérer dans la
vie quotidienne, domestique et même professionnelle, et impact psychologique qui redonne confiance en soi à tr aver s une socialisation
plus r éussie. À tr aver s un r éseau établi
presque à l'échelle de tout le ter r itoire natio-
nal, l' association Iqr aâ a " contr ibué à
alphabétiser 1.681.000 per sonnes, dont
1.543.906 femmes" , en leur donnant accès à la
lecture et à l’écr iture, selon les propos de sa
pr ésidente. Sur le plan de l'intégr ation professionnelle, et dans le cadre du progr amme
intitulé " Alphabétisation, For mation et
Intégr ation des femmes" (Afif), elle r évèle
que pas moins de 23 000 jeunes femmes, âgées
entre 18 et 35 ans, ont été " for mées et autonomisées" ; ce qui, en pr atique, cor respond au
r enfor cement des appr entissages de base,
notamment la lecture, l’écr iture, le calcul et la
qualification professionnelle pour la r éalisation d’activités génér atr ices de revenus. Par
la suite, les femmes qui ont bénéficié de ce
genre d'actions ont pu " devenir plus indépendantes en bénéficiant de différents dispositifs
d’aide à l’inser tion professionnelle ou à la
cr éation d’activités à tr aver s l’agence nationale de gestion de microcr édit (Ansej)" , a
expliqué Aïcha Bar ki. Outre l'inser tion des
adultes dans la vie moder ne, dominée par une
complexification de l' envir onnement gr aphique, sémiologique et numér ique, l' alphabétisation des jeunes adultes par ticipe
également au processus de for mation à la
citoyenneté et à la démocr atie par ticipative.
Amar Naït Messaoud
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N. Aït Hamouda indésirable au RCD
l ’ Év én em en t
Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
Polémique à coups de communiqués
3
Le dernier militant et
fondateur de ce que l’on
peut nommer
« le RCD – canal
historique », Nordine Aït
Hamouda, vient d’être
déclaré « persona non
gratta » dans les
structures et bureaux
du parti de Mohsen
Belabes.
«I
ndésir able » !! Il fallait la trouver
celle-là. Ainsi, Nor dine Aït
Hamouda, fils du
colonel
Amirouche, membre fondateur du RCD,
depuis les assises de févr ier 1989, et dont
l’image s’est confondue avec celle du par ti,
et l’inver se également, est désor mais indésir able et les sections du RCD ont été instr uites de « ne plus jamais accueillir cette
per sonne dans les locaux du par ti, ni de lui
pr êter assistance dans ses activités ».
Le RCD, aussi, par la voix de son bureau
r égional, dénie à M. Aït Hamouda de se
pr évaloir d’une quelconque qualité de militant; ce que dément la section
d’Iboudr ar ène qui r econnaît au fils du
colonel Amirouche sa qualité de militant,
s’étant acquitté de ses cotisations et possédant sa car te de militant. Le pr étexte de
cette exclusion-éjection ser ait que l’intéressé aur ait fait campagne, dur ant les sénator iales, pour le candidat FFS de TiziOuzou. Plus encore, « la commission d’enquête » a conclu à la « tr ahison ». Tout TiziOuzou connaissait les relations pr ivilégiées
qu’entretenait Aït Hamouda avec le maire
d’Ifer hounène, candidat malheur eux du
RCD aux der nières sénator iales. Il est de
notor iété publique que le fils du colonel
Amirouche a été le mentor et le protecteur
de ce der nier dans le RCD, et il finit par le
tr aiter de « vieil illettr é ».
Qu’est-ce qui a bien pu se passer entre les
deux fils de chahid ? D’apr ès le bureau
r égional du RCD de Tizi-Ouzou, « le vr ai
problème est d’or dre pr ivé, il vaut mieux
pour lui (Nor dine Aït Hamouda) que ce
candidat ne r évèle pas les vér itables r aisons
qui l’ont opposé à lui ». De là à penser que
Hocine Haroun honoré par les siens
Aït Bouadou Suite à son élection au sénat
exceptionnel et des gr andes
valeur s. La biogr aphie de M.
Har oun fut ensuite déclamer.
Rappelons que ce der nier a toujour s été un acteur des plus actifs
dans le mouvement associatif et
culturel. Il a été élu pr ésident de
l’APC d’Aït Bouadou en 1997,
puis élu à l’APW de Tizi Ouzou en
2002 et a été chef de cabinet de feu
Aissat Rabah. En 2012, il a été élu
pr ésident d’APW. Il est aussi
L
e comité de village, l’association culturelle et les villageois
de Tamkadbout ont or ganisé, hier,
une gr andiose cér émonie pour
rendre hommage à l’enfant prodige du village qui a été élu, le 29
décembr e der nier, sénateur de
Tizi-Ouzou. Apr ès l’ouver ture de
la cér émonie, différentes pr ises de
parole rendant hommage et faisant l’éloge de Hocine Haroun ont
eu lieu. Le pr ésident du comité de
village, celui de l’association culturelle et de nombreux inter venants se sont accor dés à qualifier,
M. Haroun d’homme au parcour s
Ils ont dit
ar tiste peintr e, dr amatur ge et
écr ivain. Des témoignages des villageois, des amis et de ceux qui ont
eu à tr availler avec lui, se sont
tous entendus pour reconnaitre la
sagesse et la disponibilité de
l’homme et du r esponsable.
Signalons que plein de militants
du FFS, des autres par tis, des élus
locaux, des membres de l’APW,
des députés ont fait le déplacement ver s Tamkadbout pour par -
dans pas tr ès longtemps nous allons assister
à des déballages sur les mœur s des uns et
des autres, le pas va être sûrement fr anchi.
Cer tains soutiennent mor dicus qu’apr ès
l’exclusion de Nor dine Aït Hamouda, le
prochain n’est autre que… Saïd Sadi.
Chérif A
ticiper à l’hommage rendu à l’ex
P/APW. Pour sa par t Mr Haroun,
dir a avec modestie : « Cela m’honore et me fait plaisir. J e n’aime
pas tr op les hommages mais
quand ça vient des villageois pour
par tager un couscous r assembleur, cela ne peut être refusé. J e
remercie tous ceux qui ont fait le
déplacement jusqu’au pied de la
montagne et un gr and merci à
l’ensemble des or ganisateur s et à
Ils ont dit
Karim Khemmou, membre de la Mouhafadha FLN de Draâ El-Mizan
« Hocine Haroun mérite son statut de sénateur »
«M
.Haroun est un homme respectable et respectueux. Il mér ite son statut de sénateur,
le tr avail qu’il a accompli au sein de l’assemblée
populaire de la wilaya depuis 2012 l’illustre par fai-
tement. Nous souhaitons qu’il fasse davantage
maintenant qu’il est sénateur. Nous lui souhaitons
bonne chance et beaucoup de cour age ».
Bouaziz Slimane, président de l’association Tamkadbout
« Un homme au parcours exceptionnel »
«D
da El Hocine est un gr and
monsieur qui a beaucoup
donné à son village, à sa commune
et à sa wilaya. C’est un homme qui
a un parcour s exceptionnel. Il est
de la trompe des gr ands de ce pays.
Nous lui souhaitons beaucoup de
cour age pour mener à bien,
comme il nous a habitués, sa nouvelle mission. Aujour d’hui, son vil-
lage est fier de lui. Rien qu’à voir
tout ce beau monde qui a fait le
déplacement, nous compr enons
que Tamkadbout a enfanté un
gr and monsieur ».
tous nos villageois qui se sont
mobilisés pour r éussir cette cér émonie. J e fer ai de mon mieux afin
d’être à la hauteur de la mission
qui m’est confiée ». Signalons
qu’en fin de cér émonie, M.
Haroun a été gr atifié d’un diplôme de reconnaissance. Un couscous tr aditionnel a été ensuite
offer t à tous les invités et à tous les
villageois.
Hocine T.
Ils ont dit
Saïd Lakhdari, vice-président
à l’APN et Mouhafedh FLN
de Tizi-Ouzou
« Hocine Haroun
est un militant
très sage »
«J
e suis vr aiment content pour
M. Haroun, qui est un gr and
homme et un militant tr ès sage. Il
a toutes les qualités requises pour
être sénateur. Nous ne pouvons
que le reconnaitre et lui souhaiter
bon cour age et beaucoup de
succès ». Propos recueillis par H T
Nat i o n al e
4
Fait tout à fait inédit : le wali qui inspectait
jeudi dernier deux chantiers à Aïn Bessem,
un lycée 800/200 et un hôpital de 120 lits, a
été obligé, pour atteindre les quatre communes situées dans les monts de Zbarbar, en
l’occurrence Guerrouma, Maala, Boukram et
Bouderbala, de traverser une bonne partie de
la wilaya de Médéa que Bouira touche
par l’ouest.
A
ussi, la jour née quoi que
pr intanière et for t dépaysante par les sites tour istiques qu’elle per mettait de découvr ir, chemin faisant, fut longue et
har assante. En effet, commencée
ver s 9h30, la visite ne s’est achevée
que ver s 20 heures ! La nuit était
tout à fait venue lor sque le premier
responsable a quitté Bouder balla où
il a visité une polyclinique pour
Lakhdair a où il lui restait deux
points à inspecter. À la pér iphér ie
de la ville, côté nor d, où se constr uit
un lycée de 800 places pédagogiques
et 200 r ations et où le taux d’avancement des tr avaux est à 65% , le
wali a insisté sur la qualité et la
nécessité de constr uire un stade de
pr oximité et de r evêtir les deux
routes adjacentes. Un peu plus loin
où se constr uit un hôpital de 120
lits, un projet lancé en 2012, et qui
ne pour r ait être livr é avant juin
2017, étant seulement à 19% de son
lancement, le wali a exigé que les
délais soient r accourcis et que la
str ucture soit pr ête en avr il 2016.
Ar r ivé à Guer rouma ver s midi par
Ghor afa, une route qui relie cette
localité à Tablat à tr aver s des paysages à couper le souffle au propre
comme au figur é, le wali a pr is
d’abor d acte des tr avaux de r épar a-
tion d’un tronçon que les der nières
intempér ies avaient for tement
dégr adé. Des engins y activaient,
tandis que le cor tège a dû cahoter
sur plusieur s km avant d’atteindre
la deuxième étape de cette visite. La
localité au flanc de la montagne
semblait à peine sor tie de son sommeil. La seule activité visible était
ces deux chantier s : la constr uction
d’un CEM dont les tr avaux étaient
lancés pour un délai de 20 mois et
où les retar ds accumulés sont dus à
l’approvisionnement en ciment, un
matér iau que l’entr epr ise faisait
venir de si loin. Mais c’est devant la
future polyclinique qui connaît un
taux d’avancement appr éciable que
le wali s’est heur té à une foule compacte venue lui expr imer son calvaire. Alor s que le bar r age de Koudiet
Acer doune lèche de ses eaux tur quoises le rocher au flanc duquel le
village s’accroche, l’eau manque ici.
Une cinquantaine de foyer s en sont
pr ivés. Il y a aussi ce chemin de
wilaya, le CW93, dont l’état est
déplor able et qu’il faudr a r éparer.
Le wali a donné des instr uctions
pour que l’eau ar r ive dans tous les
foyer s et pour que la route soit
r épar ée par tronçons afin de pouvoir amor tir facilement le coût.
Pour ce qui est du r accor dement au
Raffour en alerte
Le wali dans les monts de Zbarbar
Bouira Pour visiter les chantiers des communes limitrophes
gaz, il a pu mesurer les progr ès r éalisés en la matière. Le progr amme
quinquennal 2010-2015 a profité à 1
670 foyer s. Alor s que l’inter net
MSAN per mettant 288 accès a
bénéficié à 136 abonnés d’Aïn
Baïda, chef-lieu de commune, selon
le directeur d’Algér ie Télécom. A
Maala, les doléances étaient por tées
par deux vieilles qui demandaient
un logement décent, alor s que le
lycée de même type que celui de Aïn
Bessem, lancé en 2013 pour un délai
de 15 mois, est en bonne voie. Le
r accor dement au gaz pour le der nier pr ogr amme quinquennal va
concer ner 419 foyer s. Le wali s’est
encor e montr é intr ansigeant au
sujet des délais : pas question que le
gaz ar r ive dans ces deux communes
en 2017, mais en avr il 2016. Un
connaisseur des lieux r appelait
combien cette commune a souffer t «
des affr es du ter r or isme ».
Aujour d’hui, la paix et le progr ès
étaient visibles. La preuve, même
une commune comme Boukhr am à
laquelle on n’a pu accéder qu’en
passant par Lakhdar ia, ce qui a
semblé r allonger notre pér iple (on
assur ait qu’il y a une autre route,
mais elle était plus longue encore), a
bénéficié des mêmes avantages : un
lycée lancé en 2013 avec un délai de
20 mois et qui est presque achevé et
du gaz pour 782 foyer s qui ar r iver a
en 2016 si le délai fixé par le wali
tiendr a. La br ume se levait dans la
vallée sur notre droite, tandis que
nous cinglions ver s le lieu-dit Ouled
Tatar, sur les hauteur s, à mi-chemin
de Boukr am et de Bouder bala. Làhaut où « la vue est imprenable »,
selon l’expression du wali qui, tout
pr éoccupé de sa mission, n’a pu se
défendre d’un mouvement de l’âme
devant tant de beauté et de majesté
des lieux. Revenu à son sujet, ce
der nier a pr is connaissance des tr avaux de r éalisation de deux r éser voir s d’eau de 500m3 chacun pour
Boukr am. Le taux est à 80% . Il est
aussi question de r accor der au SP3
et SP4 les localités d’Aroub et de
Ouled Tatar, où les tr avaux de génie
civil sont à 62% de leur taux
d’achèvement. À ce niveau, au lieudit Tamar kenit, le projet se heur te à
des oppositions. Le wali a choisi
dimanche, début de semaine, pour
contacter les opposants au projet en
vue de négocier le passage de la
conduite, car il s’est fixé 2016
comme délai afin que l’eau ar r ive
dans les robinets dans ces localités
voisines du bar r age de Koudiet
Acer doune. La lumière commençait
à s’éteindre sur les sommets lor sque
le cor tège amorce la descente ver s
Bouder bala, où il a inspecté différents ser vices. Il faisait tout à fait
nuit lor squ’il est ar r ivé à
Lakhdar ia. Apr ès la visite des tr avaux d’aménagement de la voie B et
la pr ésentation des projets d’aménagement de la ville dans des condi-
M’Chedallah Du lait douteux vendu aux ménages avant-hier
C
’était l’aler te, avant-hier matin, à Raffour, la
plus impor tante agglomér ation de la commune de M’Chedallah, lor sque des mères de
famille ce sont aper çues que le lait fr ais ser vi de
bonne heure par les épicer ies, les gr andes sur faces et les magasins d’alimentation génér ale
était caillé. En le mettant sur le feu, le lait s’est
solidifié au contact de la chaleur. Aussitôt, ces
br aves mères de familles s’aver tissent entre elles
et invitent à ne pas consommer le lait suspecté
pér imé. Ces femmes ont restitué les sachets et, en
même temps, aler té les commer çants qui ont, à
leur tour, ar r êté sa vente et ont r appelé le distr ibuteur. Ce der nier, entour é d’une foule, explique
la tr ansfor mation du lait par la r upture de la
chaîne du froid en dehor s de l’usine, disculpant
du coup l’unité de production et de conditionnement, d’autant plus que les dates de validité du
produit sur l’emballage indiquent qu’il n’est pas
ar r ivé à ter mes. Aler tés par les citoyens, les ser vices d’hygiène de la commune ce sont déplacés
sur les lieux pour procéder aux pr élèvements
d’usage, aux fins d’analyses en labor atoire, une
simple procédure de routine pour calmer et r assurer la foule qui affichait une apparente inquiétude, d’autant plus que cette localité a vécu, à
plusieur s repr ises, des épidémies de MTH apr ès
un mélange des eaux usées à l’eau potable. Le
r esponsable local des ser vices du commer ce
conver ge dans le même sens, apr ès avoir vér ifié
l’un de ces sachets et se fait r assur ant à son tour.
Toujour s est-il, la r éaction de ces mères de famille, qui affichent une admir able vigilance, est à
saluer. Notons, enfin, que le livreur a refait le
tour des magasins d’alimentation génér ale pour
r écupérer les caisses du lait caillé pour les remplacer plus tar d par celle du même produit fr ais.
Signalons pour conclure qu’apr ès vér ification au
niveau du pavillon des ur gences de l’hôpital de
M’Chedallah aux environs de 16 h, le chef du
ser vice nous apprendr a qu’aucun cas d’intoxication venant de Raffour n’a été enregistr é de toute
la jour née du jeudi.
Oulaid Soualah
Les revendications soumises à la direction n’ont toujours pas reçu d’aval
Des travailleurs de l’ADE de Tizi-Ouzou menacent d’une grève
D
es tr availleur s de l’Algér ienne
des eaux (ADE), unité de TiziOuzou, menacent d’entrer dans un
mouvement de gr ève, dès mar di
prochain, dans le but de faire aboutir leur s revendications socioprofessionnelles qui n’ont toujour s pas
obtenu la r econnaissance de la
tutelle. Le pr éavis de gr ève des tr availleur s a été décidé, le 7 janvier
der nier, suite à une r éunion ayant
regroupé les tr availleur s protestataires de la section syndicale de
l’unité de Tizi-Ouzou de l’ADE,
affiliée à l’Union génér ale des tr availleur s algér iens (UGTA). Ainsi et
dans le cas où les revendications des
tr availleur s ne trouvent pas échos
au niveau de la direction, destinataire du pr éavis, une gr ève ser a
automatiquement enclenchée au
ter me du pr éavis de huit jour s. La
gr ève dont on ne pr écise, cependant, pas la dur ée, est ainsi pr évue
pour mar di. Dans la platefor me
mise à notre disposition par la section syndicale, on énumèr e une
dizaine de revendications socioprofessionnelles ayant motivé à décider
d’une éventuelle gr ève. Les tr availleur s r éclament ainsi l’établissement des décisions de promotion et
les mises à niveau dans les délais
r églementair es confor mément au
tr avail des commissions, la r égular isation des doléances soumises par
l’ensemble des tr availleur s, ainsi
que la r égular isation des tr availleur s qui occupent des postes de
responsabilités sans décision, et ce
avec effet r étroactif. Le document
de la section syndicale UGTA de
l’unité ADE de Tizi-Ouzou exige
aussi de la direction l’établissement
de l’or ganigr amme des centres et la
définition des tâches de chaque tr availleur ainsi que les pr érogatives
des responsables des str uctures et
établissement des fiches de poste,
comme souligné dans le document.
Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
Toujour s dans le cadre des revendications br andies par les tr availleur s, on retrouve la dotation
des str uctures en documents r églementaires et affichage du r èglement
intér ieur ainsi que de la convention
collective en vigueur. Autres points
mis en avant, celui relatif à l’étude
des cumuls des congés, où les tr availleur s exigent de tr aiter et d’assainir toutes les situations. D’autre
par t, apr ès les congés, on par le
aussi de la pr ise en char ge des tr availleur s victimes d’accidents de
tr avail, du respect de toutes les décisions pr ises par les différentes commissions, ainsi que de l’accessibilité
de la for mation pour tout le per sonnel équitablement et en toute tr ansparence. La section syndicale, qui
relève tous les manques au sein de
l’institution, r éclame aussi « la diffusion et la vulgar isation de l’infor mation au sein de l’entrepr ise, tout
en infor mant la section syndicale
par écr it de la gestion des conflits,
afin d’éviter les abus et les sanctions
ar bitr aires », ajoute la platefor me
de r evendications. «La pr ise en
char ge et la gestion de l’évolution
des car r ièr es des tr availleur s, et
assurer la protection des dossier s
des tr availleur s au sein de la str ucture ressources humaine» est un
autre point relevé par le document
en plus de la r éhabilitation des tr availleur s sanctionnés ar bitr air ement ou licenciés par abus. Des
r evendications tr ansmises à la
direction dans un cour r ier datant
du 3 janvier der nier, sans pour
autant être suivies de r éponse favor able à l’égar d des tr availleur s. Le
pr éavis de gr ève, qui expire lundi
confor mément à la loi, ser a ainsi
suivi par la gr ève annoncée, sauf si
la direction se r ésigne à prendre en
char ge les doléances expr imées.
Tassadit Ch.
tions difficiles, vu que cela se passait
dans la nuit, le wali s’est enfin
rendu à l’hôpital Ouamr ane où se
r éalise un projet UMC et un équipement du bloc opér atoire pour les six
salles. L’entretien technique avec les
médecins spécialistes s’est prolongé
assez longtemps dans l’une de ces
salles où le système de climatisation
jouait à fond. La visite de la r éhabilitation de la clinique, der nièr e
étape de cette méga-visite, a été
annulée vu l’heure tar dive.
Azzi Bey
Météo Algérie l’a annoncé
pour hier soir et aujourd’hui
De la neige à 700 m
A
près un retard inquiétant, l’hiver
semble arriver enfin. C’est du
mois ce qu’annoncent les services de
météo Algérie qui émettent deux bulletins météorologiques spéciaux
(BMS) annonçant des chutes de
pluie, mais aussi de neige sur les
reliefs des wilayas de l’Est et du
Centre du pays, dont Tizi-Ouzou.
Les BMS en question ont été émis
jeudi dernier. Ainsi et selon le
résumé du premier bulletin qui
concerne les chutes de pluie, on
parle de «fréquentes averses de pluie
et/ou de grêle». «Des averses qui
seront parfois accompagnées par des
rafales de vent», souligne le BMS où
les services de météo Algérie soulignent que les régions qui vont être
touchées par ces perturbations,
annoncées pour hier à 18 heures jusqu’à aujourd’hui à 15 heures, sont
les wilayas côtières et proches
côtières du centre et de l’est, à l’image de Chlef, Aïn Defla, Tipaza,
Alger, Boumerdès, Blida, Médéa,
Bouira et Tizi-Ouzou. Dans une
seconde partie des averses, c’est les
wilayas de Béjaïa, Jijel, Skikda,
Annaba, El Taref, Souk Ahras,
Guelma, Oum El Bouagui,
Constantine, Mila, Sétif et Bordj
Bou Arreridj qui sont concernées, et
ceci du vendredi 15 janvier à 18h
(hier ndlr) au dimanche 17 janvier à
9h, selon le document. Les températures vont, elles aussi, subir une
baisse considérable pour atteindre les
degrés de saison, contrairement à
celles enregistrées depuis quelques
semaines déjà. D’autre part et à travers le deuxième BMS émis par les
mêmes services, on annonce des
chutes de neige considérables sur les
hauteurs et reliefs. Le bulletin précise que les reliefs du Centre et de
l’Est du pays dépassant les 700
mètres d’altitude vont profiter des
flocons de neige, à l’image des
wilayas de Blida, Médéa,
Boumerdès, Bouira, Tizi-Ouzou,
Béjaïa, Bordj Bou Arreridj, Sétif,
Jijel, Skikda, El-Tarf, Annaba, Mila,
Constantine, Guelma, Batna,
Tebessa, Souk Ahras, Oum ElBouaghi et Khenchella. Le BMS
annonçant les chutes de neige souligne que cette perturbation attendue,
pour hier vendredi 15 janvier à
compter de 21 heures, devra s’étaler
sur les même régions jusqu’à
dimanche 17 janvier à 09 heures du
matin. L’hiver qui n’a pas pointé le
bout de son nez, laissant place à des
journées printanières et des températures très souvent agréables, semble
ainsi bien parti pour s’installer enfin.
Tassadit Ch.
Nat i o n al e
La colère du wali à Tala Athmane
Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
Tizi-Ouzou En visite à travers la daïra du chef-lieu de la wilaya
« Je suis ravi de
me retrouver au
sein d’unités faites
dans la difficulté
par des pionniers
qui ont cru en
l’investissement,
en la valeur
ajoutée et en la
création de
richesses.
C
’est malheur eux de se
retrouver dans des zones
d’activités qui n’ont que le
nom. Des lots attr ibués mais non
exploités. Cette situation ne peut
durer encore davantage. J ’agir ai
en conséquence apr ès mon diagnostic et un état des lieux. Nous
ciblerons les vér itables cr éateur s
de r ichesses. Nous sommes là pour
encour ager l’investissement et
non pour le bloquer. Les zones
d’activités doivent être assainies et
ne doivent plus être des lieux de
débauche comme c’est le cas ici à
Tala Athmane, comme vous pouvez le constater de vous-même. Le
foncier également a besoin d’être
assaini. Le ter r ain non exploité
ser a r écupér é et r éaffecté à celui
qui voudr ait le tr availler. Les
extensions sont aussi à encour ager. Nous tr availlerons avec toutes
les bonnes volontés. Nous œuvrerons afin que notre wilaya ait 16
PME pour 1 000 habitants. Il faut
r établir les équilibres ! », tels sont
les propos du wali, qui a eu du mal
à cacher sa colère à par tir de Tala
Athmane. Le wali de Tizi-Ouzou,
M. Br ahim Mer r ad, s’est déplacé
à tr aver s la daïr a de Tizi-Ouzou
(pour sa 2ème visite) ce mercredi
13 janvier 2016, en compagnie du
chef de daïr a, du P/APW, du
P/APC et des élus locaux et par lementaires. La délégation s’est rendue au village Bétrouna où il y a
eu une pr ésentation du projet de
gaz naturel concer nant cinq localités dudit village, soit 32 250
foyer s. Sur 1 960 br anchements
pr évus, 511 ont été r éalisés. Les
consistances financières s’élèvent
à 228,657 millions de DA. Il est à
r appeler que la par ticipation de
l’Etat est de 75 % ; celle de la
Sonelgaz de 25 % ; le citoyen
contr ibuer a avec une somme de 10
000 DA. Le taux de pénétr ation
dans la commune de Tizi-Ouzou
est 91,19 % et ser a relevé à 99,38
% apr ès les tr avaux en cour s. Au
CEM (base 5) Aïn Meziab, le wali
s’est r endu dans une classe à
l’heure du cour s de Tamazigh. Le
deuxième point est le village
Hasnaoua où le wali a eu à visiter
le chantier d’une salle de spor t à
Azib Ahmed dont les tr avaux ont
démar r é le 10 septembr e 2015
pour un délai de 12 mois. Le montant du marché est 39 846 120,21
DA. Le wali a demandé au DJ S et
à
l’entr epr ise
r éalisatr ice
d’accélérer les tr avaux. Le projet
de r éalisation de la r ésidence univer sitaire de 2 500 lits sur les 10
500 pr évus à Rehahlia pose problème. Le projet accuse un retar d
que l’entrepr ise (Sar l Er gosots –
Bouir a) incombe à la gr ève des
tr availleur s du tr ésor. Le DLEP ne
l’entend pas de cette oreille. On se
renvoie la balle : qui a r aison ?
Qui a tor d ? Dans tout cela, ce
sont les étudiants qui en sont les
premières victimes, eux qui attendent toujour s leur s lits et suivent
leur s cur sus univer sitaire dans de
bonnes conditions. Mais ce n’est
pas le cas pour le moment et les
2500 lits ne seront pas livr és dans
les délais d’autant plus qu’il y eut
une pr olongation de délais. À
Timizar t Loghbar, le wali a visité
la salle de spor t. Le comité du village a saisi cette occasion pour
r emettr e une plate-for me de
revendications au wali. Le délégué
par le de l’eau potable qui ar r ive
aux robinets et qui a un goût de
rouille. Il faut revoir la conduite et
le diamètre du r éseau. Il évoquer a
aussi l’impér atif d’un stade pour
les jeunes. Des propositions que le
wali a retenues et une étude ser a
faite en pr ésence du P/APC.
Ensuite, le wali s’est rendu à Tala
Athmane où il a visité trois unités
: OSMOS, br iqueter ie Ir atni et
Tizi-Plast. La pr emièr e : SPA
groupe Osmose, complexe industr iel des déter gents. La br iqueter ie Amr aoui est opér ationnelle
depuis juin 2015. Elle produit 400
tonnes/jour et emploie une centaine d’ouvr ier s. À l’unité Tizi-Plast,
spécialisée dans la fabr ication de
films polyéthylènes destinés aux
secteur s de l’hygiène, l’industr ie
ou l’agro-alimentaire. Dans son
inter vention,
M.
Medjkouh
Méziane de la dir ection de la
chambre de commerce de TiziOuzou a relevé « les effor ts des
pouvoir s publics qui ont accompagné ces investisseur s. Nous avons
reçu les assur ances gouver nemen-
tales pour relancer le secteur de la
production. Le PIB était de 25 %
en 1980, il est aujour d’hui à moins
de 5 % . Il est ur gent de relancer ce
secteur et les investisseur s ne
demandent pas plus ». Le P/APW
insiste de son côté à ce que les lots
non exploités soient r écupér és et
redistr ibués à ceux qui cr éeront
des emplois et des r ichesses. La
visite du wali s’est ter minée au
projet 1001 logements et 36 villas
promotion Hassen Malik. Le chef
de l’exécutif a écouté avec attention les r esponsables du pr ojet
Echo quar tier qui assurent la r éalisation de ces logements.
« Nous irons vers la
modernisation de la
wilaya de Tizi-Ouzou »
Le wali de Tizi-Ouzou a effectué,
dans la matinée d’avant-hier
J eudi, plusieur s visites de tr avail
et d’inspection à tr aver s les chantier s de la commune du chef-lieu.
En effet, lor s de son passage (le
wali) au centre de désintoxicationen chantier-, le Pr. Zir i, en pr ésentant ce der nier comme l’unique
dans la r égion, même s’il date de
2006, (un r etar d d’une dizaine
d’années ne peut se r attr aper ),
dir a que « l’implantation du
centre de désintoxication au sein
même du CHU, Nedir Mohamed,
de Tizi-Ouzou n’est pas un pur
hasar d. Nous aurons besoin d’équipes plur idisciplinair es, de
matér iel adéquat et d’un per sonnel qualifié : r éanimateur s et car diologues ». C’est un centre de 40
lits pour une AP de 137 000 000,00
DA (apr ès deux r éévaluations
dont la seconde date du 29 Mai
2013), les tr avaux ont débuté le 02
Mar s 2010. Une enveloppe de 20
millions de DA est pr évue pour les
équipements. Il y aur a des consultations, des hospitalisations et des
for mations pour 60 places pédagogiques. Un espace thér apeutique y
est pr évu. Le DG du CHU nous
r appelle l’enquête qu’il avait
dir igée, lui-même, touchant 1 100
étudiants au niveau de l’univer sité
: « la toxicomanie est en évolution
dangereuse dans notre société. Il y
a plus de consommation de cocaïne et d’héroïne. Dans les lycées,
l’enquête n’est pas faite mais, elle
est envisageable. Les r ésultats de
l’enquête seront connus dans les
prochains jour s ». Ce centre ser a
également un centre d’études, de
recherches et de pr évention en
associant toutes les couches de la
société. Il est d’impact national
apr ès Blida et Or an. La délégation
s’est rendue, par la suite, au nouveau siège de la DPTIC r éalisé
pour un montant de 70 millions de
DA, où les tr avaux sont à 95 % .
Là, le wali a profité de l’occasion
pour dire aux responsables des
PTT qu’« Il y a un manque flagr ant en ter me de couver ture dans
les PTT. J e donne des exemples :
des gens n’ont pas de téléphone y
compr is les zones industr ielles que
j’ai visitées, hier, à Tala Athmane.
En 2016, il n’est pas nor mal que
les établissements scolair es ne
soient pas dotés de r éseaux téléphoniques et de la fibre optique.
Toutes les communes doivent être
r accor dées et tous les bureaux de
poste fer més dur ant une cer taine
pér iode doivent êtr e r ouver ts».
Pour le P/APW, c’est un retar d
considér able qu’il faut combler
progressivement. Le directeur qui
vient d’être installé se défend : « il
y a envir on une vingtaine de
bureaux de poste proposés à la
r éouver tur e. Les autr es sont
subor donnés à l’accor d de sécur ité de daïr a ! ». La visite s’est
pour suivie dans d’autr es chantier s; à l’INSFP (CFPA) qui est un
joyau d’environ 165 million de
DA, r éalisé à 95 % et qui ser a livr é
incessamment avec 500 postes,
selon le dir ecteur Abdennacer
Ar ab. Le directeur de l’hydr aulique, Hameg Rachid, de son côté,
pr ésente le projet de r éhabilitation du r éseau d’AEP pour la ville
5
de Tizi-Ouzou, où des tr avaux
sont déjà lancés au niveau de
Har rouza : « notre secteur centr alisé a inscr it de gr andes opér ations
concer nant onze villes pour la
r éhabilitation du r éseau d’AEP
pour un montant global de 27,5
milliar ds de DA, par mi ces villes,
il y a Tizi-Ouzou où il faut r éhabiliter 36 km de canalisations, 2 000
br anchements, quatre stations de
pompage à r éhabiliter, sept r éser voir s à r éhabiliter et un à r éaliser
(3000 m3) ». En ce qui concer ne le
parc citadin de Har rouza, celui-ci,
pose un gr and problème. Le projet de la liaison sor tie Est de TiziOuzou (Redjaouna-Boukhalfa)
n’est pas approuvé par les autor ités locales. « Avec ce tr acé, la
for êt Har rouza qui est le poumon
de Tizi-Ouzou va dispar aîtr e.
Chose que je refuse », dir a le
P/APC. Devant les différ entes
positions des uns et des autres,
cer tains ont approuvé le projet, et
d’autres l’ont refusé, tel que le
maire et ses élus, et à ce effet, une
r éunion ser a progr ammée au siège
de la wilaya, avec le wali, une
manière de calmer les espr its. Une
solution ser a trouvée en pr ésence
de tous. Par ailleur s, le nouveau
CFPA, à la r ue des fr èr es
Belhoucine, qui est en voie de r éalisation par la direction de la for mation pr ofessionnelle pour un
montant de 278 528 467,46 DA, et
qui ser a livr é en 2017, a fait aussi
l’objet de visite du wali. Non loin,
ce der nier a inspecté le chantier de
r éalisation d’une salle OMS de
500 places pour 145 millions de
DA environ, où le taux d’avancement des tr avaux est de 25 % .
Cette visite de tr avail s’est
achevée au siège de l’APC de TiziOuzou où l’une des responsables a
pr ésenté, à la délégation, la commune de Tizi-Ouzou sur un datashow : ser vices, per sonnels et
infr astr uctures implantées (tous
secteur s confondus). Au cour s de
son inter vention, le wali se dit : «
r avi des effor ts consentis par l’équipe dir igeante, à sa tête le
P/APC, M. Aït Menguellet
Ouahab. Et nous mettrons à la
disposition de l’APC tous les
moyens nécessaires pour satisfaire
les citoyens. J ’appr écie cette
manière de faire, nous irons ver s
la moder nisation de la wilaya de
Tizi-Ouzou ». Le wali, accompagné de la délégation, fait une
tour née à tr aver s les nouveaux
ser vices et bureaux. « Un ser vice
d’état civil refait à neuf et des
bur eaux pour les documents
biométr iques qui seront ouver ts
dès r éception du matér iel nécessaire », dir a le chef de daïr a, M.
Doumi Djilali. À l’issue de la visite, nous avons demandé ses
impressions au P/APC : « C’est la
repr ise des pr érogatives des élus
et le contact dir ect avec les
citoyens ». Ce der nier revient sur
la for êt de Har rouza : « je suis
contre le projet du parc. Il y a une
loi qui protège l’environnement,
alor s, appliquons-la à tous les
niveaux ! ».
Arous Touil
Nat i o n al e
Trois casemates démolies près de Timezrit
6
Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
Situation sécuritaire à Boumerdès
Situé dans la vaste
zone montagneuse
de Sidi Ali Bounab,
au Sud-est de
Boumerdès, le
piémont de Timezrit
a fait l'objet,
mercredi dernier,
d'une opération de
ratissage d'un
détachement des
forces de l'ANP.
U
n r écent communiqué du
ministèr e de la Défense
nationale, insistant par ticulièrement sur de nouveaux coups de
boutoir spectaculaires assénés, le
même jour, aux commanditaires de
l'islamisme ar mé à l'extr ême sud du
pays avec r écupér ation d' impor tants ar senaux de guer re, a affir mé
que « dans le même contexte, un
autre détachement relevant du sec-
teur opér ationnel de Boumer dès
(1ère r égion militaire) a découver t
et détr uit trois (03) refuges pour
ter ror istes, pr ès de la commune de
Timezr it. Cette seconde infor mation est concise, mais cela ne diminue en r ien son impor tance, d'autant plus qu'elle fait état de la pres-
sion militair e qui s' exer ce continuellement sur les ser r iates islamistes locales ir r éductibles et leur s
relais. La destr uction des trois casemates sus mentionnées a eu lieu,
d'ailleur s, l'avant-veille du weekend der nier, dans un massif proche
du village d' Aït Ben Tafat, où
57 décès sur les routes en 2015
Béjaïa Bilan annuel de la Protection Civile
L
a Protection civile (PC) de Béjaïa a enregistr é, dur ant l’année 2015, pas moins de 1 708
accidents de circulation ayant entr aîné le décès
de 57 per sonnes et fait 2 314 blessés, a-t-on
appr is de la cellule de communication de la PC.
Le mois de mai a été le plus meur tr ier avec 09
décès recensés, contre 07 au mois d’avr il, alor s
que 06 victimes ont été déplor ées dur ant les mois
d’août, septembre et novembre, a souligné notre
source. Si le nombre d’accidents a diminué compar ativement à l’année 2014, où l’on a enregistr é
1 778 accidents, celui des décès a augmenté de
trois victimes, a-t-on constaté. Par ailleur s, les
éléments de la protection civile de Béjaïa sont
inter venus, l’année der nière, 29 870 fois, dont 5
503 dur ant la campagne de sur veillance des
plages. Le bilan de la PC fait état de 17 noyés, 3
028 per sonnes sauvées d’une noyade cer taine, 2
107 soignées sur place et 343 évacuées ver s des
centres de soins, dur ant la der nière saison estiva-
le. Le nombre de baigneur s recensés sur les 33
plages sur veillées de la wilaya, dur ant l’été 2015,
s’élève à 6 366 740 estivants, a-t-on affir mé. Le
nombre de noyés enregistr és l’été der nier est en
baisse compar ativement à 2014, où le bilan de la
PC avait signalé 26 victimes, relève-t-on encore.
En ce qui concer ne la campagne de lutte contre
les feux de for êts et de r écolte, le bilan de la protection civile de Béjaïa fait état de 624 incendies
recensés, lesquels ont r avagé 497, 80 hectares de
végétation et 3 956 ar bres fr uitier s, 10 r uches, 2
463 bottes de foin/paille et 1 ser re. Ces statistiques couvr ent la pér iode allant de juin à
octobre, a-t-on noté. Ce bilan est moins sombre
par r appor t à celui constaté dur ant l’année 2014.
En effet, le nombre d’incendies enregistr és en
2014 s’élevait à 1 327, lesquels ont détr uit 2 256,
2 hectares de végétation (entre broussaille et
for êts), 11 051 ar bres fr uitier s, 89 Ruches, 4 442
bottes de foin/paille, alor s que 11 maisons ont été
l'ar mée s'était redéployée il y a un
mois dur ant quelques jour s. Tout
r atissage suivi de la localisation
d’abr is suspects ne peut être, a-t-on
constaté, que le pr élude à des opér ations imminentes décisives,
comme ce fut le cas dans d'autres
coins du pays tout entier.
léchées par les flammes, a-t-on pr écisé. Dans un
autre chapitre, et dans le cadre du progr amme
initié par la direction génér ale de la Protection
Civile et la direction de la pr évention, sur les pr épar atifs liés à la saison hiver nale, notamment sur
les r isques domestiques en génér al et le r isque de
l’intoxication par le monoxyde de car bone en
par ticulier, un progr amme de sensibilisation a
été tr acé dans ce sens, a indiqué notre source. Il
durer a tout le long de l’hiver et ser a exécuté en
collabor ation avec la direction de l’éducation, at-on expliqué. En plus des établissements scolaires du cycle moyen, les unités opér ationnelles
de la protection civile sont char gées de sensibiliser les populations locales, pour toucher le maximum de citoyens à tr aver s les localités éloignées,
et ce, en collabor ation avec la SDE, a souligné la
cellule de communication de la Protection Civile
de Béjaïa.
B.S.
Bilan annuel de 2015 des activités de la sûreté de wilaya (SW)
7 586 retraits de permis de conduire
P
as moins de 27 per sonnes ont
pér i dans 487 accidents de
routes, enregistr és par la sûreté de
wilaya (SW) de Béjaïa, au cour ant
de l’année 2015, a-t-on appr is de la
cellule de communication et des
relations publiques de la SW. Ces
accidents de circulation ont fait 655
blessés plus ou moins gr aves, sans
compter les dégâts matér iels qui se
chiffrent à des dizaines de millions
dinar s, a-t-on souligné. Par ailleur s,
les ser vices de la sécur ité routière,
Sour El-Ghozlane
relevant de ce cor ps de sécur ité, ont
procédé, dur ant la même pér iode,
au contr ôle de 162 337 véhicules.
Cette opér ation de contr ôle s’est
soldée par le retr ait de per mis de
conduir e à 7 586 automobilistes
maladroits et la mise à la four r ière
de 171 véhicules pour diver ses
infr actions au code de la route et de
circulation, a déclar é la même sour ce. En outre, le nombre d’amendes
for faitaires établies à l’encontre de
conducteur s sanctionnés s’élève à
26 848, a-t-on pr écisé. L’excès de
vitesse, les dépassements dangereux, le non respect du stop, la
conduite en état d’ivresse et l’utilisation du téléphone au volant sont,
entre autres, les r aisons pr incipales
ayant provoqué ces accidents de
routes. En ce qui concer ne les accidents de circulation impliquant des
motocycles, le bilan annuel de la
SW fait état de l’établissement de 2
034 amendes financièr es for faitaires à l’encontre de motocyclistes
malveillants, l’ar r estation de 115
motar ds et la mise à la four r ière de
23 deux-roues, a indiqué notre sour ce. L’excès de vitesse reste la pr incipale r aison des accidents provoqués
par les motocyclistes, a-t-on soutenu. Les décès et la gr avité des blessures sont dus à la non utilisation
du casque de protection, a affir mé
la cellule de communication de la
SW.
B. S.
Un mort et deux blessés dans une explosion de gaz
U
n gar çon de 15 ans est décédé et deux autres
per sonnes ont été légèrement blessées, dans
la soir ée du mercredi der nier, suite à une explosion de gaz dans un domicile au quar tier du « 17
octobre » du centre-ville de Sour El-Ghozlane à
une trentaine de kilomètres au Sud du chef-lieu
de wilaya de Bouir a. En effet, d’apr ès des
sources locales, une fuite de gaz à l'intér ieur de la
cuisine de ladite maison ser ait à l’or igine de ce
dr ame. Comme ce combustible domestique est
volatile, invisible et expansible, il avait gagné
l'ensemble des compar timents du r éfr igér ateur,
douteusement her métique, pour bien s'emmagasiner, accentuant ainsi la pression. Et c'est en
ouvr ant le fr igo, faisant déjà un cour t-circuit,
que la déflagr ation s'est produite causant sur son
sillage l'écroulement d’une par tie de la maison et
la mor t du malheureux gar çon, ainsi que la blessure de sa mère et sa gr ande sœur. Une enquête a
été ouver te par les ser vices de police pour déter miner les causes exactes de ce dr ame.
O.K.
Rappelant, dans ce contexte, la destr uction d'une vingtaine de casemates en plus de l'élimination d'une
quinzaines de ter ror istes en moins
de deux mois en Kabylie, nos
sources intègrent à juste titre tout
action militaire, aussi simple par aîtelle, dans la str atégie des forces de
l'Ar mée Nationale qui n'accor dent
aucun r épit aux hor des sanguinaires. Secondés par d'autres str uctures annexes de sécur ité, les détachements locaux de l'ANP prennent
les dispositions nécessair es pour
empêcher la mobilité des ter r or istes, agissant en gr oupes ou
comme électrons libres. L'objectif
est d’avoir ces sanguinaires mor ts
ou vifs, mais, le cas échéant, leur s
incur sions seront déjouées.
Et c'est gr âce à une telle pr ésence
per manente que les anciennes phalanges islamistes locales, à l'instar
de celle d'El Ansar, a été empêchée
de se revigorer par le biais du renflouement de son tr ésor de guer re à
tr aver s le r acket, par allèlement à
l'enr ôlement, souvent de force, de
nouvelles recr ues. La multiplication
des opér ations de r atissage dur ant
ces trois der nières années, à l'Est de
Boumer dès, avec leur prolongement
jusqu'aux confins d'Adekkar, s'était
justement soldée par la destr uction
en sér ie des sanctuaires des hor des
sanguinair es. Et en l' absence de
refuges, celles-ci sont déjà vir tuellement vaincues. D' autant que
d'autres actions menées en aval par
les ser vices spéciaux de l'ANP et de
la police judiciaire locale avaient
per mis le démantèlement d' au
moins quatre r éseaux de soutien au
ter ror isme, et ce depuis mar s 2015.
L' on peut soutenir que d' autr es
coups de gr âce, comme celui magistr alement administr é à une trentaine de r ésidus de l'ex-gspc au Nor douest de Bouir a en mai 2015, apr ès
découver te des nouvelles casemates,
sonner a à tr ès cour t ter me le glas de
l'islamisme ar mé. C'est ce que ressentent, en tout cas, les populations
dans les contr ées de la Kabylie ou
du pays tout entier qui se déplacent,
déjà, sans cr ainte, à toute heure,
ver s les différ entes destinations,
sur tout depuis les cinq der nières
années.
Salim Haddou
Bouira
Un jeune commerçant
retrouvé pendu
dans son magasin
U
n jeune commer çant or iginaire de la localité de TiziGheniff, dans la wilaya de TiziOuzou, a été retrouvé, avant-hier
jeudi, sans vie, pendu à l'intér ieur
de son commerce situé au quar tier
des 338 logements du centre-ville
de Bouir a, a-t-on appr is de sources
locales. Selon les infor mations
recueillies aupr ès de cer tains voisins, celui-ci ne souffr ait d'aucun
trouble psychique, et les r aisons de
ce suicide ne sont pas encore
connues. Le cor ps de la victime a
été déposé à la mor gue de l’EPH
Mohammed Boudiaf de Bouir a et
une enquête a été ouver te par les
ser vices de sécur ité. Il est à noter
qu'il s'agit du premier cas de suicide enregistr é à Bouir a pour cette
nouvelle année 2016.
O.K.
M’Chedallah
L’hôpital Kaci
Yahia renforcé
Retour progressif des réfugiés subsahariens
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Vendr edi 15 - Samedi 16 janvier 2016
Béjaïa Après une éclipse de quelques semaines
Les migrants
subsahariens se
réinstallent dans la
capitale des
Hammadites. Dans
les rues, sous les
ponts, en bas des
immeubles…des
familles avec
enfants sont vues
quotidiennement
mentmendiant
pour avoir de quoi
se nourrir.
D
es cas désespér és qui indiquent pr obablement que
ces Afr icains de l’Ouest
n’ont pas d’autre choix que d’occuper des espaces publics, et ce, au
vu et au su des autor ités locales.
Fuyants les conflits qui minent
leur s pays, des millier s de
migr ants Subsahar iens ar pentent
désespér ément la pr incipale ville
de Béjaïa ainsi que les localités
limitr ophes. Phénomène r écur rent, faut-il le dire, même si la
migr ation subsahar ienne ver s
l’Algér ie est un problème, relativement, r écent. Alor s que la
migr ation inter r égionale est
constante depuis les années 1970,
pr incipalement entre l’Algér ie, le
Mali, le Niger et la Maur itanie, la
migr ation en pr ovenance de
l’Afr ique de l’Ouest n’a, r éellement, pr is de l’ampleur qu’au
début des années 2000. Les
conflits locaux ont amplement
favor isé la migr ation des contingents de r éfugiés ver s les pays voi-
sins. Les autor ités nationales ont
longtemps occulté la r éalité de la
migr ation subsahar ienne ver s
l’Algér ie, considér ant que les
populations migr antes ne faisaient
que tr ansiter à tr aver s le pays
pour r ejoindr e l’Eur ope. Mais
force est de constater que ce phé-
Journées d’information sur la formation professionnelle
Mekla L’initiative regroupe trois CFPA
L
a Maison de jeunes «Les fr èr es
Sar aoui» abr iter a, demain, des
jour nées d’infor mation sur la for mation
professionnelle. La manifestation, destinée
à la sensibilisation sur les différentes offres
de for mation existante, devr a s’étaler sur
deux jour s. C’est en pr évision de la rentr ée
de la session de févr ier prochain que les
centr es de for mation pr ofessionnelle et
d’apprentissage de Tizi-Rached, en collabor ation avec celui de Djemâa Sahar idj dans
la commune de Mekla, ainsi que celui de
Tala Allam, ont pr évu des jour nées d’infor mation destinées au public. La manifestation est pr évue à compter de demain au
niveau de la Maison de jeunes «Les Fr ères
Sar aoui» de Mekla. L’objectif tr acé pour
cette initiative est celui d’infor mer le lar ge
public sur les différentes per spectives de
for mation. Ceci, bien évidement, en mettant
en avant les offres de for mation et les spécialités disponibles au niveau des CFPA qui
par ticipent à ces jour nées por tes-ouver tes.
Ainsi et comme on a l’habitude de le constater lor s de ce genre d’initiative, les visiteur s
sont attendus en nombre au niveau de la
Maison de jeunes de Mekla. Ceci, étant
donné que le monde de la for mation en
dehor s du système éducatif intéresse plus
d’un et pas uniquement ceux n’ayant pas eu
la chance d’aller loin justement dans leur s
études. On compte, de ce fait, sensibiliser les
Tizi-Gheniff
Tazmalt
femmes au foyer disposant d’un savoir faire
dans la couture, la pâtisser ie et les gâteaux,
ou encore la broder ie pour ne citer que ces
quelques métier s, sans pour autant pouvoir
l’exploiter pour en faire un tr avail à plein
temps. Puisque exer cer, exige d’elles
d’avoir des qualifications et diplômes, chose
que leur offrent les centres de for mation,
tout en leur pr oposant une multitude
d’autres choix de for mation. Il est à noter
que les jour nées d’infor mation inscr ites
sous le slogan «La for mation professionnelle à l’écoute des jeunes», sont pr évues à
compter de demain et ce jusqu’à lundi.
Tassadit Ch.
Bouira
L’association D’Hous L’informel investit
attend une suite aux l’autoroute
promesses obtenues
Une gare routière
en projet
un jour
La Kabylie
jeunes, d’une par t, mais aussi leur s parents
sur tous les avantages dont on peut disposer
avec une inscr iption dans des for mations
par apprentissage et les for mations r ésidentielles qui sont sans condition d’âge. Un
autre moyen de s’assurer un avenir dans le
domaine du tr avail, notamment en cas d’échec scolaire. L’autre volet qui ser a mis en
avant lor s de ces jour nées, c’est celui de la
for mation de la femme au foyer. Car, et
faut-t-il le souligner, il s’agit là aussi d’un
moyen de sensibiliser cette fr ange de la
société sur les offres d’emplois qui leur sont
ouver tes à elles aussi, que ce soit au niveau
des CFPA par ticipant ou encore ailleur s,
étant donné que nombr euses sont les
nomène tend à prendre des propor tions alar mantes au gr and
désar r oi et des r éfugiés et des
populations locales. À l’entr ée de
la ville de Béjaïa, à Bir Esselem,
des dizaines de familles de r éfugiés s’entassent sous le pont pour
se protéger un tant soit peu du
froid et de la pluie. Cependant, la
mendicité est devenue un quotidien amer auquel les r éfugiés
s’adonnent à longueur de jour née
pour des bouchées, souvent
affamées. Visiblement, les pouvoir s publics semblent êtr e
dépassés par les événements, car
tout indique que le r etour des
migr ants Subsahar iens se fait progressivement et par gr appes de
familles où génér alement un ou
deux enfants les accompagnent.
Pour tant, le ministère des Affaires
étr angères avait affir mé que l’émigr ation clandestine ne ser ait
plus tolér ée sauf dans les cas
humanitaires où cer taines zones
fr ontalièr es sont livr ées à des
conflits de guer re. Pour l’instant,
les habitants sont astr eints de
s’accommoder avec ce phénomène
qui ne doit en aucun cas rester à la
mar ge, d’autant plus que le r isque
d’épidémie est plausible au vu de
l’insalubr ité r égnant en maîtr e
des céans dans les espaces occupés
par les r éfugiés.
Bachir Djaider
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8
BÉJAIA
06
BÉJAIA
La conduite principale bientôt remplacée
Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
Seddouk Alimentation du village à partir de la source d’Ighzer Netsrégoua
Relevant du douar d’Amdoun
n’Seddouk, le village Seddouk Ouadda
a bénéficié, dans le cadre du budget
primitif 2016, d’un projet pour le
remplacement par une tuyauterie
neuve de la conduite principale de
transfert de l’eau potable du bassin
de captage d’eau de la source
d’Ighzer Netsrégoua au deuxième
château d’eau situé à Tabakith.
C
e projet a été demandé par
les notables du village
depuis belle lurette suite au
nombr e de fuites r épar ées que
r ecèle cette conduite, lesquelles
causent un désagr ément aux habitants de par les pannes r écur rentes qu’elle engendre. Il faut
dire aussi que cette conduite faite
de tuyaux en fonte a été r éalisée en
l’an 2000 au même titre que le
bassin de captage d’eau. À cette
époque, une pénur ie d’eau sans
pr écédent a fr appé le village et les
villageois ont effectué moult
démarches aupr ès de l’APC de
l’époque qui leur a tour né le dos
en ne voulant pas leur solutionner
le problème. Et c’est suite à cela
que les villageois avaient décidé de
mettr e en valeur les sour ces
d’Ighzer Netsr égoua en mettant
en place un projet gr andiose dont
le montant avoisinait les trois millions de dinar s, avec les effor ts
conjugués de la communauté émigr ée de Fr ance qui a par ticipé
avec une somme d’ar gent de
l’or dre de deux millions de dinar s
et les villageois qui ont donné leur
for ce de tr avail et de l’ar gent
aussi. La par ticipation des pouvoir s publics fut la constr uction
d’un château d’eau en 2006/2007.
Le village Seddouk Ouadda a toujour s donné l’exemple en matière
de solidar ité entre ses membres en
r éalisant des projets gr andioses en
mettant la main à la poche. Trois
gr ands projets ont été financés des
caisses du village. Le premier a été
r éalisé en 1966 et concer ne l’assai-
aux villageois n’est autre que le
vieux pont de Thikentar th situé à
l’entr ée du village et datant de
1962. Comme il est usé, une
demande a été faite à l’APC où il a
été demandé le bitumage de la
route pr incipale desser vant le village, laquelle se trouve dans un
état piteux, et la constr uction d’un
nouveau pont. La jeunesse quand
à elle semble être fr ustr ée du fait
que le village ne possède pas de
stade aménagé. C’est une parcelle
de ter re située à deux kilomètres
du village, appar tenant à un attr ibutaire de la r évolution agr aire,
qu’ils ont tr ansfor mée en aire de
jeux depuis les années 1980. Le
génér eux pr opr iétair e ne l’a
jamais r éclamée.
L. Beddar
nissement des eaux usées touchant
l’ensemble des quar tier s du village. Pour rentrer pleinement dans
la vie citadine, les villageois ont
r éalisé aussi en 1969 un projet de
br anchement d’eau dans les
foyer s. Dur ant les années 90, c’est
l’association Azar fr aichement
cr éée qui a repr is le flambeau
gr âce à des jeunes volontaires qui
ont r éalisé un projet impor tant. Il
s’agit du bétonnage de toutes les
r uelles du village. Ladite association n’a jamais fléchi du fait que,
depuis, elle n’a pas cessé de r éali-
ser des actions louables dont un
mar iage collectif or ganisé pour
cinq jeunes du village, la constr uction d’une maison pour un jeune
or phelin du village qu’elle a aidé
aussi en lui finançant une fête de
mar iage. Tout r écemment, elle a
cr éé dans le village la première
bibliothèque de la commune
qu’elle a dotée d’un millier de
livres. Elle est sur la piste d’un
projet de constr uction d’un foyer
de jeunes avec l’aide de l’APC qui
l’a inscr it dans le cadre du FCCL
2015. Le projet qui tient à cœur
Tifra Nombreuses sont les activités abritées par la bibliothèque municipale d’Ikedjane
Les responsables de l’établissement redoublent d’ingéniosité
S
ituée sur les hauteur s d’Ikedjane et ayant
ouver t ses por tes il y a juste quelques
années, la bibliothèque municipale de Tifr a
fait déjà par ler d’elle. Les r aisons de ce succès
r ésident tout simplement dans la volonté sans
limite de la jeune équipe dir igeante, conduite
par un amoureux de l’univer s culturel, en l’occur r ence Azzedine Yamouni, qui r edouble
d’ingéniosité pour aller de l’avant en élar gissant les hor izons aux adhérents qui fr équentent ce lieu de culture et de savoir. En effet,
malgr é le manque de moyens dont dispose
cette str ucture et depuis que la nouvelle équipe
ait pr is ses r ênes il y a une année, un net changement s’est fait sentir et cela de l’avis de
beaucoup de gens de la r égion. Cour s de soutien en langue fr ançaise, philosophie et comptabilité pour les élèves des classes d’examens,
notamment ceux des cycles moyen et secondaire, initiation à l’infor matique, atelier de lecture pour les élèves du pr imaire, cour s d’alphabétisation pour les adultes, dessin, chor ale,
théâtre, danse kabyle, club ver t, tous le monde
trouve son compte dans cet antre de la culture.
S’y ajoute la célébr ation de toutes les dates
impor tantes qui marquent notre calendr ier, à
l’image du jour de l’an ber bère Yennayer.
Dans sa volonté d’aller chaque jour de l’avant
en appor tant du nouveau tout en amélior ant
l’existant, la jeune équipe fait un par i presque
impossible en lançant le café littér air e
d’Ikedjane. Apr ès quelques mois seulement, le
par i semble déjà gagné puisque d’illustres
noms de la culture algér ienne, à l’image de
Br aham Tazaghar t, Younes Adli, Amar
Maouchi, l’ar tiste peintre Zizete, pour ne citer
que ces ànoms, ont déjà fait leur passage dans
cet espace culturel, en attendant pour les prochains jour s Nour dine Boukr ouh, Nadia
Sebkhi, Mohand Akli Haddadou et d’autres
encore. Pour cette nouvelle année 2016, les responsables de cette bibliothèque ont tr acé un
r iche pr ogr amme qui compr endr a, entr e
autres, un concour s sur la poésie ber bère, pr ix
Yennayer 2966, des olympiades pédagogiques
aux élèves du pr imaire et moyen ainsi qu’un
colloque avec comme thème « Tamazight,
moder nité et per spective ». N’empêche que les
moyens matér iels doivent impér ativement
suivre pour per mettre aux dir igeants de cette
bibliothèque de four nir davantage d’effor ts et
leur per mettre de r épondre aux besoins des
citoyens de la r égion dans le domaine culturel.
Arezki Toufouti
Chemini Il a ouvert ses portes à la population il y a quelques jours
Le nouveau siège d’état civil enfin opérationnel
A
pr ès plusieur s mois de tr avaux et une longue attente, la
commune de Chemini vient de se
doter d’un nouveau siège d’état
civil qui a ouver t ses por tes aux
usager s il y a quelques jour s.
Inaugur ée par les autor ités
locales, cette nouvelle infr astr ucture administr ative a été r éalisée
au cœur du chef-lieu communal
jouxtant le siège de la municipalité
éponyme. Parce qu’il repr ésente
un espace for tement fr équenté
par la population de la commune,
le ser vice de l’état civil situé au
sein de la mair ie s’est offer t un
siège flambant neuf.
Cette r éalisation qui est à mettre à
l’actif de l’exécutif communal,
vient alléger et fluidifier les
contingents d’administr és qui s’y
rendent au quotidien, notamment
avec l’installation de nouveaux
ser vices pour la délivr ance des
car tes d’identités nationales et des
car tes gr ises.
Cette nouvelle str ucture offre un
cadre agr éable aux citoyens en
r aison de son plan architectur al
moder ne implanté en un endroit
adéquat pour les fonctionnaires,
notamment pour les pr éposés aux
guichets, lor s de l’établissement
de différents documents administr atifs.
L’intér ieur du nouveau siège est
accueillant et chaleureux à la fois,
d’autant plus que les administr és
se sentiront forcément plus à l’aise dans cet espace aér é et épur é.
L’espace inter ne y est aménagé de
telle sor te à r épondre aux nor mes
d’une administr ation digne de ce
nom ; celles-ci mettr ont sans
doute fin aux innombr ables files
d’attente, par ticulièrement lor s de
la rentr ée sociale. Ainsi, depuis
l’inaugur ation dudit siège, aussi
bien les fonctionnair es que les
demandeur s de documents administr atifs jouissent des meilleures
conditions de tr avail pour les premier s et d’un meilleur accueil
pour les seconds.
La salle d'attente est spacieuse. Il
y a suffisamment de guichets pour
mettre dans de meilleures conditions et les pr éposés aux guichets
et les usager s.
Bachir Djaider
Tazmalt Elle
sera implantée
au niveau de la
localité de Tiouririne
Une gare routière
en projet
L
a commune de Tazmalt vient
de bénéficier de l’inscr iption
d’un projet d’équipement public,
en relation avec la constr uction
d’une gare routière. D’apr ès le
premier magistr at de la commune qui nous a donné l’infor mation, l’implantation de cette
infr astr ucture est projetée au
niveau de la localité Tiour ir ine, à
la pér iphér ie du chef-lieu communal, où une assiette de ter r ain
a été dégagée à cet effet. « C’est
le premier projet de cette enver gure, au niveau de toute la vallée
de la Soummam. Il est d’une
impor tance cr uciale pour notre
r égion », souligne le P/APC, pr écisant que la r éalisation de cette
gare routière ser a pr ise en char ge par un investisseur pr ivé. Les
tr anspor teur s desser vant
Tazmalt ont plutôt bien accueilli
l’inscr iption de ce projet, même
si cer tains ont émis des r éser ves
quant à sa concr étisation effective, du moins dans des délais r aisonnables. « Nous sommes la cinquième roue de la car rosse.
Bénéficier enfin de l’intér êt des
pouvoir s publicsne peut que nous
r éconfor ter », dir a un tr anspor teur de voyageur s assur ant la
ligne Tazmalt-M’Chedallah.
Moins euphor ique, un autre opér ateur de la cor por ation concède
qu’« une gare routière est, bien
entendu, vivement souhaitable et
souhaitée, mais sa concr étisation
n’est cer tainement pas pour
demain ». Un citoyen d’Ath
M’likèche exer çant dans l’administr ation à Tazmalt estime pour
sa par t que « les voyageur s
seront les premier s bénéficiaires
de cette infr astr ucture annoncée.
Ils seront au moins sûr s d’avoir
le minimum, à savoir des bancs
et des abr is pour se protéger du
mauvais temps ».
N. M.
Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
TIZI OUZOU
15
TIZI OUZOU
Le problème pris en charge
9
Aït Yahia Moussa La population souffrait du manque d’eau potable
Depuis
maintenant
quelques
semaines, la
situation a
commencé à se
stabiliser.
“J
e peux vous dire que les villages r eçoivent pr atiquement de l'eau de manière
r égulière”, nous r épondr a le maire,
M. Said Bougheda, que nous avons
contacté à ce sujet. Inter rogé si cela
est dû à la concr étisation du projet
de r éalisation de la conduite à par tir de l'Oued Bougdour a jusqu'au
r éser voir d'Ighil Mouhou, il nous
appr endr a que, c' est par ce que,
toutes les grosses fuites de l'ancienne conduite étaient pr atiquement
toutes r épar ées. « Nous avons mis
tous les moyens existants », nous
confier a-t-il.
Concer nant, justement, la r éalisation de cette conduite, il constater a
que les tr avaux ont pr is la cadence
voulue depuis que les responsables
de l'hydr aulique et les ser vices de
l'APC étaient sor tis sur le ter r ain. «
L'entrepr ise a renforcé ses chantier s. Nous souhaitons que les tr a-
vaux soient menés à bon par t avec
la même cadence. Si cela était le cas,
les délais qui lui ont été accor dés,
ser aient respectés. Et je crois que le
pr oblème ser a r églé de manièr e
définitive au sujet de l'alimentation
de l'eau potable dans ce ver sant qui
a tant souffer t », enchaîner a le
maire. Néanmoins, il juger a que le
chef-lieu communal est la par tie la
plus délaissée en matière d'AEP. «
Le chef-lieu est alimenté à par tir du
seul puits r éalisé à la fin des années
70. J 'ai même étalé ce problème
der nièrement devant le wali lor s de
sa visite dans la r égion. Il est temps
que le chef-lieu bénéficie d'un autre
projet à même d'atténuer la cr ise,
car le nombre d'habitants ne fait
qu'augmenter », nous expliquer a-til. Ceci étant, le problème se pose du
côté dit ver sant Est. Là aussi, les villages sont alimentés à par tir des
for ages de Kantidja qui ne r épondent plus aux besoins des populations ni en quantité ni en qualité. «
Der nièrement, l'alimentation a été
suspendue dans notre village parce
que la mar gine ser ait infiltr ée dans
les for ages. Et puis, l'eau que nous
recevons pr ésente par fois un ar r ière-goût. D'ailleur s, nombreux sont
les citoyens qui recourent à l'achat
de l'eau minér ale. Mais, est-ce que
tout le monde a les moyens de se
faire payer ce luxe? », s'inter roger a
un citoyen d'Iâllalen. Ainsi, il est à
souligner que le pr oblème d' eau
potable r ester a posé dans cette
municipalité, d'autant plus que les
nappes d' eau souvent alimentées
par les eaux pluviales sont à sec en
r aison de la sécheresse. La solution
définitive
n' inter viendr a
que
lor sque le bar r age d'Assif N'Tletta
ser a opér ationnel. Mais, cela n'est
pas pour demain parce que même
ce projet n'avance pas comme il se
doit en r aison notamment des oppositions successives depuis son lancement.
Amar Ouramdane
Tizi-Gheniff Ayant exposé ses revendications lors d’une réunion avec les autorités locales
L'association D'Hous attend une suite aux promesses obtenues
D
ans un écr it, datant du mois de décembre
der nier, signé par le pr ésident de l'association D'Hous destiné au maire et dont une
copie a été adressée au chef de daïr a, on peut
lire que les repr ésentants de ladite association
demandent dans les plus brefs délais audience
au premier responsable de l'APC afin d'appor ter des éclaircissements quant à cette attitude dér isoire et indigne qui por te atteinte
aux valeur s de leur association en dépit d'au
moins dix cor r espondances r estées lettr es
mor tes entre le 25 févr ier de l'an der nier jusqu' au 11 novembr e de la même année.
Finalement, le six janvier passé, le maire a
tenu une r éunion de tr avail avec le pr ésident
de ladite association et ses membres où pas
moins de 10 points ont été inscr its à l'or dre du
jour. Point par point, cette plate-for me a été
discutée et des solutions par fois peu convaincantes leur ont été données. À commencer par
une station d'épur ation demandée à plusieur s
repr ises parce que toutes les eaux usées de la
ville sont déver sées dans l'oued qui tr aver se
ce village. À ce sujet, le maire a r épondu que
l'étude était en cour s et que l'APC ne pouvait
r ien décider avant sa finalisation. Par r appor t
aux r accor dements anarchiques et illicites
effectués par des habitants au r éseau d'AEP,
le P/APC a décidé de le convoquer et procéder
ensuite à la coupure. Concer nant l'éclair age
public, l'APC le renforcer a dans les prochains
jour s. Dans le même procès-ver bal signé par
les deux par ties, on croit savoir que le chauffeur de bus ser a instr uit afin de tr anspor ter
les écolier s du village ver s leur s établissements scolaires respectifs. Par r appor t aux
foyer s non encore électr ifiés, le maire a cer tifié que la liste des concer nés était déposée au
niveau de la DMI. Pour satisfaire ce village en
matièr e de bacs à or dur es, le P/APC a
infor mé ses inter locuteur s qu'ils seront renforcés dès la finalisation de la procédure
d'achat. Ce qui a été encore débattu est le problème du chemin communal tr aver sant leur
village jusqu’à la RN68. À ce sujet, les repr é-
sentants de D'Hous ont entendu de la par t du
premier magistr at de la commune qu'une
fiche technique pour son inscr iption dans le
prochain budget a été établie. Enfin, à propos
du r accor dement du village au r éseau d'assainissement, de l'aménagement et du dallage
des pistes et des r épar ations des fuites d'eau,
le maire s'est engagé à se déplacer sur les lieux
avec les ser vices concer nés. En tout cas, pour
le moment, r ien n'est encore r églé au sein de
ce village à l'exception des r éponses auxquelles les repr ésentants du village ont eu
doit.
A. O.
Des chiens errants menacent la sécurité des riverains
C
er tes, les autor ités locales ont
déjà, plusieur s fois, mené des
opér ations d'abattage de chiens et
de chats er r ants, mais cela ne dure
pas longtemps. « À la fin du mois
d'août, l'association des chasseur s
" Ouarchène Djur djur a" a abattu
pas moins d' une quar antaine de
bêtes en ville et dans la pér iphér ie.
Nous ne savons pas quoi fair e
devant ce phénomène qui prend de
l'ampleur », nous confier a une sour ce proche de ces opér ations. En
effet, en dépit de cela, pas moins de
vingt chiens tr aver sent tr anquillement toutes les ar tères de la ville.
Ce qui fait peur aux passants,
notamment les écolier s et les jeunes
lycéennes. D'ailleur s, pas loin avant
qu'avant-hier, l'une d'elles a failli
s'évanouir quand cette meute de
canidés s'est lancée der r ière elle.
Même avec l'inter vention d'autres
passants, ces animaux n' ont pas
hésité à cour ir der r ière les filles.
Devant ces situations qui se r épètent au quotidien, les par ents
d' élèves inter pellent les r esponsables locaux à pr ogr ammer en
ur gence une campagne d'abattage.
« Non seulement, les passants r isquent d'être mor dus, mais aussi, il
faut savoir que ces bêtes sont des
vecteur s de tr ansmission de mala-
dies. Même si on ne par le pas encore de r age, il faudr ait prendre les
pr écautions nécessaires avant que
des cas ne se produisent », estimer a
de son côté un parent qui accompagnait sa petite fille à l'école de filles.
« C'est encore l'hiver. Le soleil ne se
lève qu'à huit heures du matin. On
ne peut laisser ces petits enfants se
r endr e seuls à l' école. Vr aiment,
cela devient de plus en plus inquiétant. Chaque jour, ces meutes de
chiens grossissent. Il y en a dans
tous les quar tier s de la ville. Peut
être, ce qui par ticipe à leur prolifér ation sont ces déchar ges improvisées ici et là. Ces bêtes y cherchent
Aïn El Hammam Célébration du nouvel an amazigh
Aït Sellan marque l’occasion
A
ït Sellan, dans la commune d’Akbil, fait
par tie des r ares villages qui ont célébr é la
fête du premier jour de l’an amazigh 2966,
coïncidant avec le mar di 12 janvier, en cour s.
Le club spor tif amateur local, de cr éation
r écente, n’a pas r até cette occasion pour
r épondre aux attentes de la jeunesse de la
r égion assoiffée de manifestations spor tives et
culturelles. Ainsi, par allèlement aux exhibitions des spor ts de combats qui se sont accapar és une bonne place dans le progr amme de
la jour née, deux conférences sur le thème du
jour étaient à l’affiche des activités pr évues à
l’école pr imaire d’Aït Sellan qui a connu, en
la circonstance, une animation par ticulière.
Monsieur M’Hanna Boudinar, inspecteur en
thamazight, a été invité à animer une première conférence sous le thème « yennayer : histor ique et impor tance coutumière » au cour s
de laquelle, il a tr aité de la lutte militante et
de l’enseignement de la langue amazighe.
L’or ateur n’a, par ailleur s, pas été avare en
infor mations sur le sujet du jour, et en recommandations pour la pr éser vation de la langue
ancestr ale. Monsieur Boudinar n’a pas manqué de mettre en valeur le r ôle de la femme et
des per sonnes âgées dans la sauvegar de de ce
prestigieux patr imoine. Le second invité des
leur nour r iture », ajouter a le même
parent. « Ce sont des chiens qui
n'ont pas de propr iétaires. Ils sont
livr és à eux mêmes. C'est presque
incontr ôlable. On ne peut pas faire
face si des contr aventions ne sont
pas dressées à l'encontre de ceux
qui ne les gar dent pas en laisse. Ce
n'est pas propre à Tizi-Gheniff, on
en voit dans toutes les villes
d'Algér ie. Ce n'est plus le temps
lor sque cet animal est maintenu au
domicile de son propr iétaire. C'est
un laisser-aller total », nous expliquer a une source proche de l'APC
qui fait ce constat depuis des
années. Et de pour suivre: « génér a-
Aït Sellan, monsieur Naït Chabane
Takfar inas, professeur en thamazight à l’univer sité Mouloud Mammer i de Tizi-Ouzou,
succèder a à Boudinar dans une autre communication dur ant laquelle, il entretiendr a l’auditoire sur la genèse de yennayer et le calendr ier agr aire, plusieur s fois millénaire, dont il
r appeller a également les volets histor iques et
sociologiques, depuis l’intr onisation de
Chachnaq à la royauté en Egypte, n’oubliant
pas de faire allusion, au passage, à la r iche
épopée des r ois amazighes. Les festivités,
entamées à par tir de dix heures, ont été clôtur ées par une exhibition de spor ts de combat
lement, on progr amme jusqu'à trois
à quatre opér ations par an. C'est
beaucoup d'ar gent, quand même.
Et puis, il y a beaucoup de dispositions à prendre avant chaque opér ation ». Tout le monde s'accor de à
dire que cette mission n'est pas du
ressor t exclusif des APC, mais aussi,
il faudr ait que le citoyen fasse preuve d'un minimum de civisme en restant responsable de son ami de compagnie qui, jadis, on sur nommait
" l'ami fidèle de l'homme" .
A. O.
(aikido) qui a dur é pr ès d’une heure avant
que les hôtes du village ne soient invités à par tager le couscous et les sucrer ies pr épar és
pour la fête. Abdelaziz, un conseiller pédagogique en retr aite, ne tar it pas d’éloges « pour
ces jeunes qui mér itent nos encour agements
pour tout ce qu’ils font pour animer la r égion
d’une tr ès belle manière ». S’adressant à
nous, il nous demander a de « les encour ager,
nous aussi, en r appor tant leur s activités ».
Disons leur br avo.
A.O.T.
10
BOUIRA
10
BOUIRA
L’hôpital Kaci Yahia renforcé
Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
M’Chedallah La structure a bénéficié de nouveaux moyens humains et matériels
L’établissement
public hospitalier
(EPH), Kaci Yahia,
de M’Chedallah
vient de bénéficier
d’un renforcement
en spécialistes. En
effet, un nouveau
gynécologue y a
été affecté, lundi
dernier, pour
rejoindre ses deux
confrères déjà en
poste, et un
pédiatre est venu
en renforcement
aux trois existants.
C
ela sur le volet humain,
concer nant les moyens
matér iels notamment le
parc roulant, cette institution de la
santé vient de bénéficier d’une
ambulance médicalisée qui fait
cr uellement défaut pour l’évacuation des victimes des accidents
gr aves ou de gr ands malades ver s
des centr es spécialisés. Un
manque handicapant qui a été
signalé a plusieur s repr ises dans
ces mêmes colonnes et qui a fini
par faire r éagir le ministre qui
vient enfin de pallier à cette carence des équipements et du per sonnel spécialisé au gr and bonheur
des malades et citoyens de la
r égion. Ces der nier s ont accueilli
la nouvelle avec un gr and soulagement. Il convient de signaler que
de Bouir a et sa tutelle, d’autant
plus que cet énor me retar d commence à faire des gor ges chaudes
par mi les citoyens de la r égion.
Oulaid Soualah
Bouira
La marchandise
étalée gêne
sérieusement
la circulation
L’informel
investit
l’autoroute
le ser vice gynécologie qui abr ite,
aussi, la mater nité, est doté de
trois tables d’accouchement et de
deux salles d’hospitalisation d’un
nombr e global de 08 lits. Ce
pavillon aménagé au pr emier
étage est de surcroît mitoyen du
ser vice pédiatr ique d’une capacité
d’accueil de 14 lits et de 04 couveuses. Ces deux ser vices qui se
complètent sont suffisamment
équipés. Nous apprenons, malheureusement, sur les lieux que le ser vice mater nité se plaint d’un autre
manque en sages femmes, bien
que pas moins de 11 sages femmes
sont comptabilisées dans l’effectif
officiel, mais plus de la moitié sont
en congé de maladies. Une instabilité de ces par amédicaux qui se
r épercute sensiblement et négativement sur ce ser vice des plus
névr algiques lequel fonctionne
H24, avec une moyenne de 25
patientes reçues quotidiennement
pour accouchement, dont la plupar t sont pr atiqués par césar iennes, ajouté à de fausses
couches et autr es maladies de
femmes qui nécessitent une pr ise
en char ge au niveau de ce
pavillon. Rappelons que cet hôpital qui date de l’ère coloniale a
bénéficié d’une opér ation de r énovation complète en 2013, en
par allèle à sa dotation d’un équi-
pement médical moder ne et d’une
liter ie neuve, ce qui l’aligne dans
la liste des or ganismes moder nisés. Reste à souhaiter que le
chantier qui inter vient sur le nouvel hôpital de 120 lits à Vouaklane,
en pér iphér ie de la nouvelle ville
de M’Chedallah, soit renforcé en
moyens humains et matér iels,
sachant que le délai de r éalisation
de 24 mois est presque consommé
et que le taux d’avancement des
tr avaux n’excède guère les 20% .
Une autre carence relevée, toujour s, dans ces mêmes colonnes
sur laquelle doit se pencher le
maîtr e de l’ouvr age qui est la
direction de la santé de la wilaya
Vallée du Sahel Elle fait courir un réel danger aux cueilleurs
Olivaison risquée à la lisière des routes
L
a cueillette des olives bat encore son plein
dans la vallée du Sahel, r égion située à
l'Est de la wilaya de Bouir a, laquelle englobe
les communes issues des daïr a de M'Chedallah
et de Bechloul. Effectivement, la r écolte des
olives n' est pas encore achevée dans cette
r égion, constituée d'un parc oléicole impressionnant. Cela dénote que la fr uctification des
olivier s a été tr ès abondante, cette année, en
dépit de la sécheresse, qui continue de sévir, et
ce, en pleine saison hiver nale, contre le cour s
des choses! Même si l'olivaison s'effectue dans
de bonnes conditions, il n'en demeure pas
moins qu'elle est loin d'être une sinécure, car
beaucoup d'accidents et de chutes du haut des
olivier s ont été signalés, ici et là, depuis le
début de la campagne oléicole dans ces
contr ées. For t heureusement, nous n' avons
enregistr é aucun cas de décès, et c'est le plus
impor tant! Toutefois, il existe des endroits où
le r amassage des olives devient une vér itable
mission casse-cou, en ce sens que les olivier s
sont situés dans des endroits tr ès dangereux,
où les cueilleur s pour r aient même y laisser la
vie au moindre faux pas! En effet, exception
faite des ter r ains pentus et r avinés, où la
cueillette des olives demande des pr écautions
plus accr ues pour que les cueilleur s ne finissent
pas au fond des pr écipices, il y a ces oliver aies
vr aiment mal situées et qui n'inspirent guère la
sûreté à leur s propr iétaires! Il s'agit des oliver aies qui longent les routes nationales et les
chemins communaux, où la circulation automobile est dense. Pour constater cela, il suffit
de parcour ir, pour l'exemple, les RN 26, 15 et 5
pour s'en convaincre.
Là, l'obser vateur constater a que l'olivaison
s'effectue dans des conditions difficiles et souvent dangereuses à la lisière de ces routes où le
tr afic est impressionnant. Ils sont des dizaines
de cueilleur s qui étalent les filets à l'or ée des
routes afin de r écolter les olives dans le vacar me et le boucan des moteur s des véhicules qui
passent à vive allure. De temps à autre, ces
ouvr ier s débor dent sur la chaussée en r amassant des olives, et ce, non sans se r isquer la vie,
car les véhicules, sur tout ceux de gros tonnage,
manquent à les renver ser, n'était leur vigilance. Ces cueilleur s donnent vr aiment des sueur s
froides aux automobilistes, car au moindre
moment d'inattention, il se pour r ait que l'un
d'eux soit fauché par une voiture! La r écolte
des olives dans ces endr oits, longeant les
routes, reste toujour s problématique. Dans ce
cas de figure, seule la vigilance constitue un
rempar t contre d'éventuels accidents que l'on
ne souhaite pas d'ailleur s.
Y Samir.
L
es travaux de réfection du
tronçon de l’autoroute Estouest, allant de Aïn Chriki jusqu’à
Lakhdaria, ne cessent de causer de
sérieuses perturbations de la circulation. La circulation peut s’arrêter
dans les deux sens et les files
d’usagers de cette autoroute peuvent s’étendre parfois sur des
kilomètres, au moindre simple
accident. Quand la circulation est
libérée, le risque est d’autant plus
grand. Pour cause, tout au long
dudit tronçon, des dizaines de vendeurs de fruits étalent leurs marchandises à même la chaussée.
Assurément, « exploiter » tranquillement une bande d’urgence
dans une autoroute pour vendre des
oranges, voire proposer des
grillades de cailles, est une première dans le monde. C’est le « only
in Algeria » ! En effet, des étals en
bois, des cajous et toute autre
chose pouvant servir de support à
exposer, notamment des fraises,
des oranges, des figues sèches et
de l’huile d’olive y sont présents
tout au long de la journée. Il fut un
temps, ces vendeurs hors du commun sont traqués par la gendarmerie, curieusement, depuis belle
lurette, on les laisse faire, simplement ! Quand des usagers stationnent, achètent quoique ce soit et
manœuvrent pour repartir dans de
pareilles circonstances, cela ne
manque pas de présenter tout genre
de risques. Alors, ces commerçants
proposent souvent des fruits, certains d’entre eux proposent une
restauration rapide, des cailles
grillées…etc. Des véhicules et
autres camions s’arrêtent et forment une file. On y prend du temps
à savourer son repas, surtout quand
on est en famille. Ces « points » de
vente sont fixes, même quand leurs
« propriétaires » n’y sont pas, leurs
étals y demeurent. Un brusque
d’un usager sur la bande d’urgence,
pourrait faucher d’éventuels vendeurs et clients, où une simple
panne tournerait en un accident. Si
des gens semblent, malheureusement, habitués à prendre des
risques certains, à savoir s’arrêter
en plein chaussée pour acheter un
kilo d’oranges, les autorités, qui
par ce laisser-faire, encouragent
cette anarchie aux conséquences
fatales.
L M.
Cu l t u r e
À la prochaine
Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
11
Amizour Clôture de la 2ème semaine culturelle
Les activités de la
2ème semaine
culturelle
d’Amizour ont pris
fin, avant-hier,
avec au menu un
gala animé par de
jeunes talents de
la région.
L
es initiateur s de cette semaine culturelle, ayant débuté
le 10 du mois en cour s, l’ont
voulu un hommage au défunt Aït
Ahmed et une occasion de célébrer Yennayer. Et comme ce fut le
cas lor s de la semaine culturelle
or ganisée le mois de décembr e
der nier, des stands r éser vés à l’exposition de produits de ter roir s et
ar tisanaux ont attir é du monde,
histoire sur tout de cr éer une animation de la cité qui vécu au r ythme de ces activités. Deux semaines
dédiées à l’histoire et au patr imoine, deux thèmes passés au peigne
fin par les animateur s de confér ences au sommair e de ces
jour nées cultur elles et économiques. «Vr aiment nous avons
découver t des choses per tinentes
de notre histoire et des événements ayant marqué la vie de nos
ancêtres, et sur tout leur par ticipation combien impor tante mais
méconnue pour la civilisation et le
bien de l’humanité», r ésuma
d’emblée un citoyen qui dit
n’avoir manqué aucune conférence, car il trouve ça intéressant sur -
tout avec les séances de débats qui
y suivent. Côté stands, c’est une
ambiance, puisqu’aux alentour s
du
centr e
cultur el
Malek
Bouguer mouh, des chapiteaux ont
été placés où sont étalés des produits de ter roir s, comme le miel,
l’huile, la figue sèche, des habits
tr aditionnels du Mzab et Kabyles,
des ar ticles ar tisanaux et sur tout
des produits naturels de tr ansfor mation. Comme ce fut le cas du
Prévu ce soir à la salle Atlas à l’initiative de l’Onda
stand d’un par ticipant de Béni
Maouche ayant exposé des lotions
et vinaigres extr aits de produits
alimentaires locaux, avec comme
produit nouveau le vinaigre de la
figue sèche. «Ce pr oduit est
unique et nouveau à l’échelle
mondiale. Il est sur tout indiqué
pour les r égimes et la per te du
poids et aussi pour les problèmes
de digestion», souligner a-t-il. Un
exploit, à vr ai dire et une aubaine
pour l’économie locale et l’industr ie de l’agro-alimentaire de pouvoir expor ter ce produit, étant que
le monde souffre de ce syndrome
d’obésité et de maladies métaboliques. Et c’était ça le but de ces
semaines culturelles à l’effet d’assurer le temps et l’espace à des
ar tisans cultivateur s et fabr icants
bien de chez nous. Pour les deux
autres semaines à venir, pr évues
pour févr ier et mar s prochains,
ces expositions feront par tie du
décor de ces activités et jour nées
qui ser ont r éser vées au volet
scientifique avec des thèmes
chocs. «Apr ès avoir tr aité des
sujets d’histoire et tout ce qui est
du ressor t du patr imoine, place
maintenant à la science et la technologie, car nous voulons à tr aver s
ces semaines culturelles de notre
Hommage à Chikh El Hasnaoui
L
’Office national des droits d’auteur et droits voisins
(ONDA) a pr évu, aujour d’hui à la salle Atlas, un hommage national à une gr ande figure de la chanson algér ienne
en génér ale et Kabyle en par ticulier, Cheikh El Hasnaoui en
l’occur rence. La manifestation ser a marquée par la sor tie
d’un coffret compor tant l’ensemble du r éper toire musical de
l’ar tiste. C’est en soir ée, à compter de 18 heures, que l’hommage est pr évu à la salle Atlas de Bab El Oued. L’Office
national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA) a
voulu, à tr aver s l’initiation de la manifestation, saluer un des
maîtres incontour nables de la chanson kabyle en par ticulier,
« un pilier de la chanson algér ienne ». Cheikh El Hasnaoui
qui n’est sans doute plus à pr ésenter, a marqué l’univer s de
la musique en tant que musicien et bien plus en étant auteurcompositeur-inter pr ète à la fois. Et c’est à la hauteur de ce
qu’a légué l’ar tiste qu’un progr amme a été concocté afin de
marquer la soir ée. En effet et comme annoncé par l’ONDA,
une pléiade d’ar tistes sont attendus pour rehausser de leur
pr ésence l’hommage. Des vétér ans de la scène musicale, mais
aussi d’autres plus jeunes sont, de ce fait, invités à inter pr éter les titres ayant fait les années d’or d’El Hasnaoui et mar qué sa car r ière toute en s’imposant à tr aver s les génér ations.
Pour ne citer que ces titres là, qui n’a jamais fredonné «La
maison blanche» ou encore «Noujoum ellil», «Fadhma»,
«intas mad yas» et une dizaine d’autres œuvres musicales du
Chikh. Pour revenir au progr amme de l’hommage, les
invités auront droit à l’inter pr étation de Abdelkader Chaou,
Hamidou, Hasnaoui Amechtouh, ainsi que de Nassima
Chaabane, Koceila, Nour ia et d’autres ar tistes algér iens. Et
pour marquer l’hommage, un r éper toire musical regroupant
tous les titres de Chikh El Hasnaoui ver r a sa sor tie. Il a été
5e Festival du film africain de Louxor
édité par l’Onda qui en annonce le lancement. De son vr ai
nom, Mohamed Khelouati, il est né le 23 juillet 1910 à
Taâzibt, au aâr ch Ihassenaouen à Tizi-Ouzou. C’est,
d’ailleur s, de là que lui vint l’inspir ation de son nom de
scène, Chikh El Hasnaoui en l’occur rence. J eune et or phelin,
il par t à Alger où il côtoie le gr and «L’Hadj M’hamed ElÂnka» qui for ge ses débuts, puisque El Hasnaoui s’impr ègne
du tr avail de ce der nier. Sa première chanson fut «A yema
yema», composée à Alger en 1936. Un an apr ès, il quitte
l’Algér ie pour s’exiler en Fr ance à Par is, dans le 15ème
ar rondissement. Il produit 44 œuvres, 29 en kabyle et 17 en
ar abe Algér ien, toutes à succès et toujour s d’actualité,
puisque l’ar tiste chantait des textes évoquant la douleur sentimentale et l’exil qui marquer a un nombre impor tant de ses
chansons. En plus de l’illustr e «La maison blanche»,
d’autres titres ont marqué sont parcour s. On citer a ainsi
«Ruh abu tabbani», «El-ghor va», «athihdayine», «Ma tebhid
iyinek bghigh», «A yath oukel aver kane», «Ma tevghit
enrouh» et «Bnat essehba». Cheikh El Hasnaoui est décédé,
le 6 juillet 2002, à l’île de la Réunion, où il est d’ailleur s
enter r é. Il laisse der r ière lui un r éper toire r iche et unique en
son genre, qui fer a par tie du capital culturel Algér ien.
Tassadit Ch
Deux œuvres cinématographiques algériennes en lice
L
es films algér iens " Rêver ies de
l'acteur solitaire" et " Fi r assi
r ond-point" (Dans ma tête un
rond-point) prendront par t à la
compétition officielle du 5e
Festival du film afr icain de
Louxor qui se tiendr a du 17 au 23
mar s pr ochain, a-t-on appr is
aupr ès des or ganisateur s. En lice
pour le " Gr and pr ix du Nil" ,
" Rêver ies de l'acteur solitaire" ,
nouvelle œuvr e de Hamid
Benamr a
pr oduite
par
" Nunfilm" , se focalise sur les
pr éoccupations d' un acteur, ses
r êves, ses ambitions et sa philoso-
phie en suivant l'acteur Mohamed
Adar, per sonnage pr incipal du
film, lor s du montage d'une pièce
de théâtre. Le film concour r a dans
la catégor ie long-métr age de fiction aux côtés de cinq autr es
œuvr es comme " Affamer votr e
chien" du Mar ocain Hichem
Lasr i, " Sans regret" de l'Ivoir ien
J acques
Tr abi
ou
encor e
" L'ombre de la folie" du Malien
Boubacar Gakou. En lice pour le
Gr and pr ix du long-métr age
documentair e, " Fi r assi r ondpoint" de Hassen Fer hani est une
immer sion dans l'univer s décalé
des abattoir s d' Alger, des lieux
mor bides, de mor t et de dur
labeur tr ansfor més minutieusement par le r éalisateur en un espace empreint de musique, de poésie,
d'amour et même de philosophie.
Sor ti en juillet der nier, " Fi r assi
rond-point" a déjà été pr imé dans
des festivals de cinéma à
Mar seille, Amster dam et Tur in
avant de recevoir r écemment deux
Tanit d' Or lor s des 26ème
J our nées cinématogr aphiques de
Car thage (J cc) et le Gr and pr ix du
documentair e du 6e Festival
national du cinéma d'Alger (Fica).
commune toucher à toutes les
facettes du développement et du
savoir. D’ailleur s, c’est cela notre
objectif capital», nous indiqua M.
Bouzidi, P/APC d’Amizour à l’issue de la cér émonie de clôture.
Des thèmes retenus pour les prochaines jour nées, donc, vont intéresser la santé, l’éducation et l’enseignement en génér al, l’hydr aulique et l’investissement mais
aussi l’emploi et le tr avail, avec le
concour s des or ganismes de l’emploi et l’univer sité de Béjaïa. Le
tout va déboucher sur un événement de taille, le colloque inter national pr évu pour fin mar s, ver r a
la par ticipation d’exper ts de l’UE
et de plusieur s per sonnalités économiques et culturelles de notre
pays. L’heure est déjà aux pr épar atifs à Amizour pour être pr êt à
ce rendez-vous à la fois économique et culturel et que ses initiateur s le veulent un espace d’échanges tous azimuts, afin de donner l’essor au développement local
et à l’investissement. Une altér ative pour sor tir de la dépendance de
l’économie du pétrole, étant que
les potentialités et les oppor tunités
ne manquent pas.
Nadir Touati
Dans cette catégor ie, 12 autres
films ont été sélectionnés à l'instar
de " Les 4 saisons" du r éalisateur
Mohamed Zr an (Tunisie), " Le
chemin du pain" de Hicham
Elladaqi (Mar oc), " Devoir de
mémoir e" de Mamadou Cissé
(Mali) et " La sir ène de Faso Fani"
de Michel Zongo (Bur kina Faso),
entre autres. Cette 5e édition du
festival de Louxor qui accueille la
Côte d'Ivoire comme invité d'honneur, à l'occasion du cinquantenaire de la première production
cinématogr aphique ivoir ienne,
rendr a également hommage à la
gr ande star égyptienne Omar
Shar if, dispar u en juillet 2015, au
cr itique marocain Mustapha El
Mesnaoui, dispar u en novembre
2015, ainsi qu'au pionnier du cinéma ivoir ien Henr y Duparc dispar u en 2006. Fondé par l'auteur
égyptien Sayed Fouad en 2012, le
Festival afr icain du film de
Louxor vise à décentr aliser les
manifestations cultur elles en
Egypte et à soutenir le cinéma
afr icain en encour ageant la coopér ation et la coproduction.
Mag azi n e
12
Fondants à la maïzena
Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
Le secret pour faire baisser votre pression artérielle
S
à limiter les glucides et les aliments r iches en fr uctose, jusqu’à ce que votr e tension
ar tér ielle devienne stable.
ouvent
considér ée
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ar tér ielle est une maladie qui
est asymptomatique jusqu’à
ce qu’un ou plusieur s or ganes
vitaux deviennent inopér ants
ou endommagés. Pour pr évenir ou tr aiter cette maladie,
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I ngrédients
250 gr de beur re mou
110 gr de sucre glace
15 gr de sucre vanillé (2
sachets)
1 oeuf + 1 jaune d’oeuf
75 gr de Maïzena
1/2 sachet de levure chimique (5 gr )
320 à 350 gr de far ine
P réparation
1 bonne pincée de sel
Noisettes ou amandes
entières tor r éfiées
100 gr de pr alinoise + 100
gr de chocolat noir (ou 200
g de chocolat au lait)
Sucre glace pour saupoudrer
Dans le bol du robot hachoir ou pâtissier ou juste dans une
gr ande jatte, commencer à tr availler le beur re, le sucre et
le sucre vanillé, jusqu’à obtenir une cr ème pommade.
Ajouter l’oeuf et le jaune d’oeuf tout en continuant à
mélanger. Quand ils sont bien incor por és, ajouter la
Maïzena. Puis, petit à petit ajouter la levure, la pincée de
sel et la far ine. Vous devez obtenir une pâte bien homogène
et tr ès souple, pas collante puis la couvr ir et la mettre au
fr ais pour 10 à 15 minutes le temps de débar r asser le plan
de tr avail et de pr échauffer le four à 170°C.
Sor tir la pâte sablée du fr igo, for mer des boules bien r égulières de la taille d’une noix. Poser-les sur la plaque du
four recouver te de papier sulfur isé. A l’aide de l’aur iculaire faire un trou au centre de chaque boule en enfonçant
profondément le doigt dans le biscuit.
Enfour ner pour environ 15 minutes. Les biscuits doivent à
peine être dor és. ils vont durcir en refroidissant. Les
laisser donc refroidir sur la plaque du four.
Une fois froids, saupoudrez-les de sucre glace. Faire fondre
le chocolat au bain-mar ie ou au micro-onde puis remplir
les trous de biscuits avec. Laisser un peu prendre puis
ajouter une noisette tor r éfiée dessus.Une fois le chocolat
figé mettre ces biscuits dans une boite en métal si possible
ils se conser vent tr ès bien assez longtemps .
Ser vir ces petits biscuits gour mands avec une bonne tasse
de café au lait ou de thé .
L’hyper tension ar tér ielle cor respond à une pression anor malement for te du sang sur la
paroi des ar tères et pr ésente
un r isque accr u de maladies
car diovasculair es. En effet,
une hyper tension ar tér ielle
incontr ôlée augmente les
r isques de maladies telles que
: AVC (Accident Vasculaire
Cér ébr al), r upture d’anévr isme, insuffisance car diaque,
lésions r énales, etc. Le cor ps
humain possède ses propres
mécanismes pour maintenir
la pression sanguine dans un
état homéostatique, mais il
existe des facteur s qui peuvent altér er cet équilibr e
comme l’âge, le mode de vie,
le tabagisme, la sédentar ité,
la consommation de drogues,
le climat, le r égime alimentaire, etc. En effet, le sur poids et
l’obésité augmentent le r isque
de développer l’hyper tension
ar tér ielle car plus votre poids
augmente, plus votre tension
ar tér ielle s’élève aussi. Selon
une étude scientifique de
l’Univer sité de Sydney en
Austr alie, le lien entre l’âge et
l’hyper tension ne se vér ifie
pas pour toutes les populations humaines. Les cher cheur s ont fait une étude
compar ative entre la population londonienne et une population kényane qui vivait de
cueillette… Et il s’avère que
même les sujets les plus âgés
par mi les Kenyans n’avaient
jamais souffer t d’hyper tension ar tér ielle. Il s’agissait
d’une maladie totalement
inconnue pour eux ! Le dicton
« vous êtes ce que vous mangez » est tr ès r évélateur … Ce
que vous mangez a un impact
direct sur votre santé et en
fonction des aliments, vous
multipliez les r isques de développer les maladies citées ou
d’avoir une pression ar tér ielle élevée. Seul un r égime alimentaire sain va per mettre de
r éduire le r isque de développer cette maladie et/ou r éduire une pression ar tér ielle trop
élevée.
Voici quelques
conseils pour faire
baisser la pression
artérielle :
Diminuez votre apport
calorique
Si vous êtes en sur poids, vous
augmentez les r isques de
souffr ir d’hyper tension ar tér ielle. Vous devez adopter une
alimentation faible en gr as et
pr ivilégier des sauces légères
pour assaisonner vos salades.
Lisez bien les étiquettes des
aliments achetés afin de comparer les quantités de gr aisse
pr ésentes, mieux pr épar ez
des vinaigr ettes allégées en
mettant moitié eau moitié
huile d’olive. Optez toujour s
pour des pr oduits laitier s
pauvr es en lipides afin de
r éduir e l’appor t global de
gr aisses
ingér ées.
Pour
per dre du poids, vous devez
veiller à limiter la consomma-
tion d’aliments qui contiennent beaucoup de sucr es
ajoutés tels que les tar tes, les
yaour ts aromatisés, les fr iandises, les glaces, les sor bets et
les boissons sucr ées. Et si une
envie de gr ignoter vous prenait, misez sur les fr uits, les
bâtonnets de légumes, le popcor n non salé, les gressins.
Pour maigr ir, il suffit de
r éduire pr ogr essivement les
por tions que vous mangez et
vous allez r apidement constater une nette différence sur
votre balance. Pour accompagner ces effor ts, pensez à vous
hydr ater en buvant beaucoup
d’eau pour éliminer efficacement les toxines.
Dites NON au sel !
Pour une alimentation saine
et minimiser les r isques d’hyper tension ar tér ielle, il est
impor tant de choisir des aliments faibles en sodium. Les
aliments tr ansfor més sont
génér alement r iches en sel.
Les légumes en conser ve, les
soupes industr ielles, les plats
congelés, les viandes séchées,
les charcuter ies, les cér éales,
les chips… sont à bannir !
Réduisez votre
consommation
de sucre
Pour limiter l’hyper tension
ar tér ielle, vous devez aussi
diminuer votr e consommation de sucre. Faites attention
Des scientifiques reconstituent un étrange ancêtre
de la girafe, avec ses quatre cornes sur la tête
la Royal Society br itannique, mercredi 13 janvier. De son petit nom, Sivather ium, la dr ôle de
bête vivait il y a plus d'un million d'années en
Afr ique et en Asie. Ses restes ont été découver ts
en Inde dans les années 1830, mais les paléontologues ont pensé à l'époque être tombés sur des
fossiles d'élans (mais qui aur aient eu la taille d'un
éléphant). Et depuis, on en était resté là.
A
u premier coup d'oeil, l'air de famille ne
saute pas tout de suite aux yeux. Le vieil
ancêtre de la gir afe avait des pattes cour tes et tr apues, un cou presque cour t et des sor tes de bois
aplatis en éventail sur la tête, selon une étude (en
anglais) publiée dans la revue Biology Letter s de
Le plus grand ruminant
de tous les temps ?
Des chercheur s du Royal Veter inar y College de
Her tfor dshire et de l' univer sité de Liver pool
(Royaume-Uni) ont finalement fait une reconstr uction 3D du squelette du Sivather ium et ont
estimé son poids et sa taille. " Nous avons reconstitué le squelette en utilisant 26 os fossiles de
Sivather iums, ce qui nous a per mis de reconsti-
tuer la tête, le cou et les jambes, explique
Chr istopher Basu, du Royal Veter inar y College,
l'AFP. Il nous manque les côtes, le dos et le bassin." En r éalité, non seulement le Sivather ium
n'avait pas la taille d'un éléphant mais il était cer tainement de la famille des gir affidés. Peut-être
même était-il le plus gr and mammifère r uminant
de tous les temps, avec " 1,8 mètre à l'épaule" sur
l' animal r econstitué. " Nous pensons que les
mâles adultes étaient plus gr ands, sans savoir à
quel point" , pr écise Chr istopher Basu.
Des cornes d'au
moins 70 centimètres
Le Sivather ium était " un animal lour d avec des
jambes épaisses et quatre cor nes sur la tête" ,
selon la descr iption du scientifique.
Le stress n’est pas à l’or igine
d’une pr ession ar tér ielle
élevée mais il constitue un
facteur aggr avant, d’où l’impor tance de limiter le stress
et/ou trouver des moyens de
l’évacuer pour une meilleure
pr ise en char ge de votr e
hyper tension.
Essayez de tr ouver des
moyens qui vous aident à
décompr esser comme la
méditation, le yoga, la natation, etc.
Évitez de consommer
de l’alcool
Une consommation excessive
d’alcool augmente la pression
ar tér ielle, d’où la nécessité
d’éviter les soir ées tr op
ar rosées et de pr ivilégier un
style de vie sain. En effet, l’alcool endommage le foie, le
cer veau et le cœur. En dehor s
de l’hyper tension ar tér ielle,
l’alcool augmente aussi le
r isque de contr acter d’autres
maladies…
Bougez votre corps !
Nous ne le r épèterons jamais
assez : une activité physique
r égulière combinée à une alimentation équilibr ée possède
des bienfaits inestimables sur
la santé et c’est aussi l’un des
meilleur s remèdes pour pr évenir /baisser l’hyper tension
ar tér ielle. Essayez de pr atiquer un spor t quotidien pendant 30 minutes pour en
mesurer les ver tus tous les
jour s.
Soyez heureux
En dehor s de l’hyper tension
ar tér ielle, l’anxiété et les
situations de stress sont des
facteur s de r isque pour tout
un tas de maladies : spasmophilie, cr ises de tachycar die,
ver tiges, dépression, etc. En
effet, le str ess chr onique
expose votre or ganisme à une
montée d’adr énaline et de
cor tisol. Si un changement de
style de vie n’est pas suffisant
pour faire baisser votre pression ar tér ielle, vous aur ez
besoin de prendre des médicaments, et pour suivre un
tr aitement adapté, vous devez
demander l’avis d’un médecin. En génér al, les médicaments pr escr its sont des
diur étiques, des bêta-bloquants, des inhibiteur s de
l’ECA (enzyme de conver sion
de l’angiotensine), des inhibiteur s calciques (alpha et/ou
bêta-bloquants) et des vasodilatateur s. Lor sque vous
démar rez un tr aitement, vous
devez faire un suivi r égulier
de votre santé aupr ès de votre
médecin pour atteindre le bon
dosage avec le bon médicament. Si vous constatez le
moindr e effet secondair e,
vous devez le signaler le plus
r apidement possible pour
ajuster le médicament en
fonction de vos besoins.
Sp o r t
Liverpool frustre Arsenal,
Leicester reprend les commandes
Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
Angleterre Premier League 21e journée
Les deux buts
d'Olivier Giroud
n'ont pas permis
à Arsenal de
l'emporter
à Anfield (3-3).
M
anchester City n' a pas
r éussi à battre Ever ton à
la maison (0-0) pendant
que Leicester a dû attendre la fin
de r encontr e pour vaincr e
Tottenham.
Giroud a encore brillé!
C’était le match de la soir ée, et il
n’a pas déçu. Liver pool et Ar senal
se sont quittés sur un match nul
passionnant, avec des buts à foison (3-3). Les Reds ont démar r é
sur les chapeaux de roue. Fir mino,
pr éfér é à Benteke ce soir, a donné
l’avantage aux locaux avec une
belle fr appe du gauche face à
laquelle Cech n’a r ien pu faire.
Mais les Gunner s ont vite r éagi.
Bien ser vi par Campbell, Ramsey
a cr ucifié Mignolet pour signer
l’égalisation (14e). La joie des
Londoniens n’aur a pas dur é longtemps, puisque Fir mino s’est
offer t un doublé avec une fr appe
sublime qui est venue se loger
dans la lucar ne de Cech (19e). Et
dans la foulée, nouveau coup de
théâtr e, puisque Gir oud, qui a
devancé Sakho sur un cor ner tir é
par Mesut Ozil, a mis le pied pour
envoyer le ballon dans les cages
des Reds. 2-2 apr ès 25 minutes de
jeu ! L’attaquant fr ançais a ensuite remis les Londoniens devant
(55e), s’offr ant son 18e but de la
saison en Premier League ! Et en
toute fin de match, c’est J oe Allen
qui est venu remettre les compteur s à zéro, marquant le but du
3-3 (90e) ! Une mauvaise opér ation en somme, même si Ar senal
reste en tête, d’autant plus que
deux des pr incipaux concur rents
des Gunner s pour le titre n’ont
pas pu l’empor ter ! Les
Londoniens n’ont pas pu profiter
des échecs des Citizens ou des
Spur s. Ainsi, Manchester City n’a
France Coupe de la Ligue
pu faire mieux qu’un 0-0 sur sa
propre pelouse face à une équipe
d’Ever ton pas spécialement en
for me der nièrement ! La for mation entr aînée par Manuel
Pellegr ini reste donc troisième, à 3
points des Gunner s ! De son côté,
Tottenham a per du face à
Leicester (0-1) apr ès un but de
Huth en fin de match (83e). Les
Foxes mettent ainsi fin à une mauvaise sér ie de 3 matchs sans
gagner et reviennent à hauteur de
l’équipe d’Ar sène Wenger avec 43
points en 21 rencontres !
Nouveaux faux
pas de Chelsea
Chelsea n’a pas r éussi à battre
West
Br omwich Albion
à
Stamfor d Br idge (2-2). Les Blues
P
ar is r etr ouver a Toulouse au Par c des
Pr inces alor s que Lille accueiller a
Bor deaux au Stade Pier re-Mauroy. Ces deux
demi-finales auront lieu les 26 et 27 janvier
prochains. A la fin du mois de janvier, le PSG
et Toulouse vont se connaitre sur le bout des
doigts. Les deux for mations vont se croiser à
trois repr ises dans ce mois de janvier. Dans les
sept prochains jour s, Toulousains et Par isiens
avaient déjà deux rendez-vous progr ammés à
leur calendr ier : la Ligue 1 ce samedi et le 16e
de finale de la Coupe de Fr ance mar di prochain. Le tir age au sor t des demi-finales de la
Coupe de la Ligue leur a offer t un troisième
rendez-vous, le 26 ou le 27 janvier. Ce ser a au
Parc des Pr inces. Et la tâche ser a compliquée
pour des Toulousains qui r estent sur 12
Victorieux de Lyon, le PSG
complète le dernier carré
Alor s que Lyon lui tenait tête et était revenu
au score, mercredi au Parc des Pr inces, le
PSG a fini par s'imposer gr âce à Lucas, entr é
en seconde pér iode (2-1). Par is est qualifié
pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue,
apr ès Bor deaux, Toulouse et Lille.
Le match : 2-1
Contr airement à sa pr écédente venue au Parc
des Pr inces, qui s’était soldée par une lour de
défaite en Championnat (1-5), l’OL a été,
mercredi, beaucoup plus entreprenant face au
PSG. Les joueur s de Br uno Genesio ont
refusé de subir et ont essayé de jouer plus
haut que leur s adver saires. Une str atégie qui
a fonctionné, puisqu’ils n’ont quasiment pas
ont ouver t le score via Azpilicueta
(20e), avant que Gar dner ne vienne remettre les siens dans le bain
(39e). En deuxième pér iode, un
but contre son camp de Gareth
McAuley à un quar t d’heure de la
fin a remis les troupes de Guus
Hiddink devant. La victoire semblait être assur ée, mais c’était sans
compter sur l’égalisation de
J ames McClean à la 86e minute !
Les coéquipier s d’Eden Hazar d
stagnent à la 14e position. Dans les
autr es matchs de la soir ée,
Southampton a battu Watfor d à la
maison (2-0), pendant que
Sunder land s’est imposé 4-2 chez
Swansea avec un tr iplé de
J er maine Defoe. On noter a aussi
le but d’Andr é Ayew côté gallois.
Stoke City est venu à bout de
Nor wich sans soucis majeur s (31). Les Potter s gr impent à la 7e
marche du classement et ne sont
qu’à 4 points de la 4e position !
Les résultats de la soirée :
Chelsea 2 – 2 West Bromwich Albion : Azpilicueta (20e), Gareth McAuley
CSC (73e) pour Chelsea, Cr aig Gar dner (33e), J ames McClean (86e)
pour WBA
Southampton 2 – 0 Watford : Shane Long (16e), Dusan Tadic
(74e) pour Southampton
Swansea City 2 – 4 Sunderland : Sigur dsson (21e), Ayew (40e)
pour Swansea, J er maine Defoe (3e, 61e, 86e), van Aanholt (49e)
pour Sunder land
Manchester City 0 – 0 Everton
Stoke City 3 – 1 Norwich City : J onathan Walter s (49e), J oselu (67e), Ryan
Bennett CSC (80e) pour Stoke, Howson (57e) pour Nor wich
Liverpool 3 – 3 Arsenal : Fir mino (9e, 19e), J oe Allen (90e) pour Liver pool,
Ramsey (14e), Giroud (25e, 55e) pour Ar senal
Tottenham 0 - 1 Leicester : Rober t Huth (83e) pour Leicester
PSG - Toulouse et Lille - Bordeaux en demi-finales
défaites et un petit nul lor s de leur s 13 der nier s matches face aux Par isiens. Double
tenant du titre, le PSG aur a à cœur de retrouver le Stade de Fr ance. L'autre demi-finale
s'annonce plus ouver te. Bor deaux va se déplacer au Stade Pier re-Mauroy pour défier Lille.
Et nouvel hasar d du calendr ier : ce ser a aussi
un remake de la 21e jour née de L1 puisque
les deux clubs se retrouvent ce samedi en
championnat.
21
concédé d’occasion en première pér iode, si ce
n’est une fr appe non-cadr ée d’Ezequiel
Lavezzi (6e). Les Lyonnais ont encaissé un but
à la 17e, mais il n’aur ait jamais dû être
accor dé… Les Par isiens ont voulu gérer cet
avantage, jouant à la passe à dix, mais ils se
sont logiquement fait rejoindre au score avant
la mi-temps (44e). Esseulé au deuxième
poteau sur un cor ner, Corentin Toolisso a eu
tout le temps pour aligner Salvatore Sir igu.
Apr ès un début de deuxième pér iode équilibr é, les Par isiens ont pr is la mesure de leur s
adver saires à l’heure de jeu, monopolisant le
ballon et squattant aux abor ds de leur sur face. Ils se sont procur é pléthore d’occasions
(Kur zawa à la 62e, Stambouli à la 64e, Cavani
puis Di Mar ia à la 68e), la plupar t ar r êtées
par Gor gelin, avant que Lucas ne double la
mise (73e) apr ès une remontée de balle super be d’Angel Di Mar ia. Deux joueur s entr és en
jeu quelques minutes plus tôt (65e)…
Cinq minutes apr ès son but, à la 78e, le
Br ésilien s'est retrouvé face à Gor gelin pour
inscr ire celui du break, mais il n'a pas cadr é.
Br uno Genesio a tenté son va-tout en faisant
rentrer Alexandre Lacazette pour les dix der nières minutes, mais l’attaquant n’a jamais
été dangereux.
Le joueur : Sirigu
a le Parc dans la poche
Comme ce fut le cas le mois der nier en huitièmes de finale contre l’AS Saint-Etienne (10), Salvatore Sir igu a été ovationné par le
public du Parc des Pr inces à son entr ée sur la
pelouse. Les suppor ter s ont applaudi chacune
de ses inter ventions, mêmes les plus faciles
(31e, 52e, 85e), et ont scandé son nom pendant
la r encontr e. L’inter national italien s’est
davantage mis en avant lor squ’il a rempor té
un face-à-face avec Claudio Beauvue (23e) et
a détour né une fr appe puissante d’Ar nold
Mvuemba (72e), mais il n’est pas exempt de
reproches sur l’égalisation lyonnaise, Tolisso
tir ant en force sur lui.
Le fait : Le but de Rabiot
n'aurait pas dû être accordé
Adr ien Rabiot a inscr it son deuxième but de
la saison, toutes compétitions confondues,
mais il n’aur ait jamais dû être accor dé. Alor s
qu’il était hor s-jeu au dépar t de la fr appe de
Lavezzi, le milieu a remis un ballon en jeu qui
était sor ti. L’ar bitre de touche ne l’a pas vu et
il a pu tromper Mathieu Gor gelin, auteur de
deux autres ar r êts avant de s’incliner. J eanMichel Aulas n’a pas manqué de le signaler
aux ar bitres à la mi-temps, en leur montr ant
les images.
Sp o r t
L’US Béni Douala pour la confirmation
et la JS Azazga pour le rachat
22
Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
Inter Régions Groupe Centre-Est 14e journée
L’US Béni Douala,
qui a renoué avec
la victoire en
battant le CRB
Ouled Djellal la
semaine passée
2 à 0, tentera de
confirmer cet
après-midi à Msila
face au NR Ouled
Derradj.
L
es gar s d’Ath Douala se pr ésenteront sur le ter r ain avec
la fer me intention de s’imposer, pour rester en contact avec
le leader, l’ES Ben Aknoun, qui
devait affronter hier Ain Djasser.
Les camar ades de Medjbour n’ont
pas droit à l’er reur et sont décidés
à r afler la mise et à pr éparer le
der nier match de la phase aller
face au voisin, la J S Azazga, dans
de meilleures conditions. Le club
cher au boss Hocine Ammam qui
croît dur comme fer à l’accession,
ne per d pas espoir de rejoindre en
tête du classement le leader. Les
capés de Hamici et Hamcha ne
comptent pas lâcher le leader et
veulent d’ailleur s la victoire face
au NR Ouled Der r adj pour gar der
leur s chances intactes pour l’accession. La balle est dans le camp
des joueur s, seuls acteur s sur le
ter r ain et ils doivent faire preuve
de plus de r igueur tactique et de
Honneur Tizi-Ouzou 15e et dernière journée de la phase aller
Le champion d’hiver veut prendre le large
L
e champion d’hiver de la division honneur de
Tizi-Ouzou, l’US Azazga, qui a pr is le lar ge
avec six points d’écar t sur le deuxième, compte
prendre l’envol lor s de cette der nière jour née de
la phase aller en tentant de s’imposer face à la
lanter ne rouge, le LC Ifflissen. Une mission facile pour les Unionistes d’Azazga mais la vigilance
doit être de mise pour éviter une mauvaise sur pr ise des Pir ates. Le dauphin, l’ES Dr aâ ElMizan, jouer a à huis clos face à l’ASC
Ouaguenoun et la mission des Sudistes s’annonce en leur avantage et les trois points ne peuvent
leur échapper pour gar der le contact avec le lea-
der. C’est le cas pour l’O Tizi Gheniff qui tenter a de confir mer sa montée en force en allant
cher cher la victoir e à Tizi-Ouzou face aux
Banlieusar ds de Boukhalfa. Pour s sa par t, le DC
Boghni chercher a la victoire en déplacement face
à la J SE Moulediouane mais ce ser a difficile.
Quant aux Oiseaux de Moulediouane, ces der nier s rendront visite à la J SC Ouacifs dans le but
de s’imposer, mais ce ne ser a pas facile devant
une équipe qui est à la recherche d’un regain de
for me. Le FC Ouadhias donner a la r éplique à
l’ES Tigzir t, tandis que le FC Yakouren aur a une
mission difficile devant l’OC Azazga qui veut
r ebondir. Enfin, le KC Taguemount Azzouz
accueiller a son homologue de l’Etoile Dr aâ ElMizan.
Kaci M.
ES Dr aâ El- Mizan-ASC Ouaguenoun
J S Boukhalfa- O Tizi Gheniff
J SE Moulediouane- DC Boghni
US Azazga- LC Ifflissen
FC Ouadhias- ES Tigzir t
FC Yakouren- OC Azazga
KC Taguemount- E Dr aâ El-Mizan
J SC Ouacifs- OS Moulediouane
FC Tadmaït-AS Imezgharen, un match à six points
L
des pr onostics, sachant qu’ils
bénéficieront de l’appor t du public
et de l’avantage du ter r ain. Un
match que les camar ades d’Ali
Oukal ne veulent, en aucun cas,
r ater pour gar der leur place de
dauphin et sur tout r ester en
contact avec le champion d’hiver,
le MS Aït Abdelmoumène, qui
devait jouer hier face à l’AC Aïn
Zaouia. Le seul mot d’or dre chez
Frikat Stade d’Aït Sidi Maâmar
les Benalia, Oukal, Belkaid,
Mezioudène est la victoire et r ien
que la victoire. Mais les gar s de
Fr ikat ne les entendent pas de
cette oreille. Les capés de Rachid
Maâtki se pr ésenteront sur le ter r ain d’Ahcène Aiboud, avec la
fer me intention de s’imposer ou à
défaut de revenir à la maison avec
au moins un point. Une mission
qui s’annonce tr ès difficile pour les
gar s d’Imezghar en face à un
adver saire difficile à manier sur
son ter r ain et devant ses suppor ter s. Trois autres matchs sont pr évus et il s’agit de l’IRB Souk El
Tenine-J S Aït Yahia Moussa, AS
Kantidja-AT Mechtr as et ES Assi
Youcef-O M’Kir a.
Kaci M.
À quand le lancement des travaux de réaménagement ?
L
e village d'Aït Sidi Maâmar de la commune
de Fr ikat dispose d'une aire de jeu qui a été
r éalisée par l'APC le mois de septembre de
l'année 2015. Une louable initiative pr ise par
les responsables locaux. Mais le projet n'a pas
été achevé comme il se doit et beaucoup de tr avaux restent à faire. Les jeunes spor tifs de ce
village espèrent que les responsables locaux
puissent prendre en char ge cette enceinte spor -
tive en lançant des tr avaux de r éaménagement,
avec la pose de tuf, la r éalisation de vestiaires et
d'une clôture afin de leur per mettre de pr atiquer leur spor t pr éfér é, à savoir le football.
" C'est difficile de jouer sur un ter r ain pareil
plein de cailloux et qui met en danger la santé
des joueur s" , nous déclare Hichem Kebaili, un
jeune athlète qui a déjà joué la saison passée
avec l'AS Imezgharen. Et de conclure : " on
Régionale 2
CRB Tizi-Ouzou Il succède
à Rachid Boukhelif
Chabane Meftah,
nouvel entraîneur
Programme :
Pré-Honneur Tizi-Ouzou Groupe A Dernière journée de la phase aller
es yeux ser ont br aqués, cet
apr ès-midi, au stade Ahcène
Aiboud qui abr iter a le choc de la
13e et der nière jour née de la phase
aller de la division pr é-honneur de
Tizi-Ouzou, dans le groupe A. Une
rencontre qui mettr a aux pr ises les
deux pr étendants à l’accession, le
FC Tadmaït et l’AS Imezgharen.
Les Tadmaïtis, dr ivés par Rachid
Meziane, par tent avec les faveur s
concentr ation dur ant toute la par tie pour espérer revenir à la maison avec la victoire. D’ailleur s, les
Azazguis qui ont laissé des plumes
la semaine der nière en s’inclinant
2 à 0 face à l’IRB Ber houm, croiseront le fer à la for mation du FC
Bir El Arch. Un match qui s’annonce d’ores et déjà difficile pour
les Rouge et Noir qui doivent faire
tr ès attention de cette cor iace équipe. Les Azazguis qui joueront au
stade Tir sathine, doivent s’imposer pour pr éparer le der by face à
l’US Béni Douala avec un mor al
au beau fixe. Les Rouge et Noir qui
restent sur une défaite, veulent
rebondir et retrouver le sour ire en
battant cette équipe de Bir El
Arch. Pour les autres matchs de
cette 14e et avant-der nière jour née
de la phase aller du championnat
d’inter-r égions groupe Centre-est,
ils ont eu lieu hier vendredi.
Massi Boufatis
lance un appel en direction du maire de la commune de venir en aide à ces jeunes et de
prendre en char ge ce stade en achevant les tr avaux, afin qu'on puisse jouer dans de bonnes
conditions" . Un appel adressé aux autor ités
locales dans l’espoir d’avoir un écho favor able.
Kaci M.
L
a direction du CRB Tizi
Ouzou, club de la r égionale
deux, vient de nommer Chabane
Meftah comme nouvel entr aîneur
de l’équipe fanion. Meftah qui
assure aussi cette fonction avec le
DC Boghni, vient de succéder à
Rachid Boukhelif qui s’est
sépar é, à l’amiable, avec les dir igeants du CRBTO. Chabane
Meftah qui connait bien la maison, a déjà entamé son tr avail. Il
a pr is ses fonctions mercredi
passé. Une bonne nouvelle pour
les Communar ds r éjouis du
retour de Meftah à la bar re technique. Il ser a épaulé dans sa mission par Said Meziani. L’objectif
du club reste l’accession en
r égionale une. Pour r appel, le
CRB Tizi Ouzou a ter miné la
phase aller du championnat de la
r égionale deux à la deuxième
place aux côtés de l’USM Dr aâ
Ben Khedda avec 29 points dans
son compte et à deux longueur s
du champion d’hiver, l’ES
Timezr it, qui totalise 31 unités à
son actif.
M.B.
M
N
M
N
Sp o r t
La JSM Béjaïa tombe à domicile
Vnedredi 15 - Samedi 16 janvier 2016
Ligue II 16 journée
23
Les Béjaouis qui
ont terminé la
phase aller à la
deuxième place
entament la phase
retour par une
défaite et de
surcroit à domicile
devant la
surprenante
équipe de
la JSM Skikda.
nouveau dauphin
P
our tant les poulains de Said
Hammouche aur aient pu
mar quer en pr emièr e mitemps vu leur domination ter r itor iale et les occasions r atées par les
Zeghni et compagnie. Ces occasions r atées ont donc couté cher
aux joueur s de la J SMB qui ont
été sur pr is en seconde pér iode.
C’est l’ancien attaquant de la
J SMB, Rafik Boulaincer qui
ouvre la marque à la 67’. Et ce
n’est pas fini puisque tr ois
minutes plus tar d, les Skikdis
reviennent à la char ge et doublent
la mise par Cheniguer. Les 20 der nières minutes de la par tie ont été
en faveur des gar s de Yemma
Gour aya qui se sont r ués en
attaque et assiègent le camp de
J SMS, mais sans qu’ils ne par viennent à trouver la faille. Les
Skikdis bien en place ont annihilé
toutes les tentatives des Bensaha,
Dehouche, Zeghni et Ait Yahia.
Une défaite qui a sur pr is plus
d’un et les suppor ter s Béjaouis
sont sor tis du stade de l’unité
maghr ébine tr ès en colère et ne
comprennent en r ien cette mauvaise pr estation et cette sor tie
r atée à domicile. Les joueur s de la
J SMB sont r esponsables de ce
rever s et doivent se r acheter dès la
prochaine jour née, pour ne pas
laisser le doute s’installer et
revivre le scénar io du début de
saison. Les dir igeants et le staff
technique doivent remobiliser le
Hocine Aït Moussa de retour au bercail
Division National Amateur USO Amizour
A
pr ès le dépar t de Samir Saci à l’AS
Boussaâda, la direction du club a dû le
remplacer, en s’attachant des ser vices de
l’ex-attaquant de la J SMB, Hocine Aït
Moussa. Ce der nier, pétr i de qualités techniques remarquables, d’une vision de jeu
lucide, appor ter a cer tainement le plus
nécessaire à l’équipe, notamment pour la
ligne offensive des unionistes qui demeure
le maillon faible de cet équipe d’Amizour
cette saison et l’entr aîneur Boussekine aur a
un joueur capable de faire la différence
dans les moments difficiles. Ainsi, Aït
Moussa, élève de l’école de l’ES Timezr it,
fait donc son come back chez les Rouge et
Noir qu’il avait quitté l’été der nier pour
rejoindre la J SMB. Mais apr ès une br ève
appar ition sous le maillot ver t et rouge, ne
En hommage à Bachir Belkacem
groupe, afin de lui per mettre de
r enouer avec la victoir e, et de
refaire sur face le plus vite possible. La balle est dans le camp de
toute la famille spor tive de la
J SMB qui vise un retour en ligue 1
Mobilis dès cette saison.
Le leader accroché,
l’O Médéa
r entr ant pas dans les plans du nouvel
entr aîneur des Ver t et Rouge, il vient d’être
libér é lor s de ce mercato hiver nal. Pour le
choix de l’USOA, il a pr éfér é être tout pr ès
de son domicile familial à Timezr it. «J ’ai eu
quelques contacts que j’ai décliné, mais je
pr éfère rester à côté de ma famille. J ’ai
trouvé un accor d avec les dir igeants et je
suis tr ès content de revenir au sein d’un
Pour les autres matchs de cette
16e jour née de ligue deux mobilis,
le leader l’USM Bel Abbes n’a pas
pu faire mieux qu’un match nul
négatif à domicile et devant ses
suppor ter s, face à la cor iace équipe de Par adou AC en faisant 0 à 0.
C’est le cas aussi pour l’un des
pr étendants à l’accession le CA
Batna qui a été accroché par le
voisin l’US Chaouia dans le der by
des Aur ès. L’Olympique Médéa en
profite de cette 16e jour née, en
battant l’USMM Hadjout dans les
der nier s instants de la par tie en
s’imposant dans la difficulté deux
buts à un. Le CAB Bor dj Bou
Ar rer idj n’a pas r até l’occasion
pour ar r acher une pr écieuse victoire 1 à 0 devant l’A Boussada et
c’est le même cas pour le MC
Saida qui s’est imposé 1 à 0 face
au MC El Eulma. L’AS Khroub a
fr appé for t en écr asant l’OM
Ar zew 4 à 1. Pour le der nier
match de cette 16e jour née de
ligue deux mobilis, l’ASO Chlef
accueiller a aujour d’hui le CRB
Ain Fekroun.
A.M.
Les résultats :
CA Bordj Bou Arreridj 1-A Boussada 0
CA Batna 0-US Chaouia 0
MC Saida 1-MC El Eulma 0
USM Bel Abbes 0-Paradou AC 0
AS Khroub 4-OM Arzew 1
club où je connais tout le monde. J e suis là
afin de donner le meilleur de moi-même et
contr ibuer à la r éussite du club», dir a le
joueur. Ce der nier a signé sa demande de
licence, mercredi der nier, soit juste la veille
du déplacement des poulains de Samy
Boussekine à El Khemis pour affronter le
leader, l’IRBKEK.
Samy H.
32e challenge international de Cross Country Cherdioui Said, aujourd’hui à Fréha
E
t c’est repar ti pour le challenge inter national de Cr oss
Countr y Cher dioui Said. Cette
manifestation spor tive aur a lieu
DIRECTEUR DE LA
QUOTIDIEN D’INFORMATION
PUBLICATION
édité par SARL
La Dépêche de Kabylie
IDIR
BENYOUNES
au capital de 300.000 DA
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LA REDACTION
Lgts Bt A. TIZI-OUZOU
CB BNA ROUIBA
MOHAND OUAMAR
N° 641-0300-300-149-11
BEN MOKHTAR
comme d’habitude à Fr éha sur un
parcour s plat, et le coup de star ter
est pr évu aujour d’hui. C’est la
32e édition et elle ser a cette fois-ci
dédiée à la mémoire du défunt
Bachir Belkacem. Pour r appel, ce
challenge a vu le jour en 1978 et
por te le nom de celui qu’on appelle à Tizi Ouzou « Ammi Said » et
qui est considér é à l’unanimité
comme « cet homme honor able
qui est le père de l’athlétisme et le
pionnier du spor t populaire dans
notre r égion ». L’accueil des délégations a eu lieu hier, vendredi, à
par tir de 13h, au niveau du stade
Tir stahine d’Azazga et les retr aits
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de dossar ds se sont effectués le
même jour. Pour les retar dataires,
ils devront valider leur engagement ce matin à 8h15 sur le par cour s de ce 32e challenge inter national de Cross Countr y. Pour ce
qui est des athlètes qui vont par ticiper à cette manifestation, tout
athlète licencié en cour s de saison
a le droit d’y prendre par t. Il y a
aussi les cour ses pour les écoles
filles et gar çons de la wilaya de
Tizi-Ouzou. Les clubs de la r égion
Centre-est sont appelés aussi à
pr endr e par t
aux cour ses
r éser vées aux benjamins et
minimes (filles et gar çons). Pour
BUREAU DE TIZI OUZOU
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ce qui est des cadets, junior s et
senior s, ils vont s’adapter au
r èglement du challenge national.
Le coup d’envoi de ce 32e chalenge est pr évu ce matin à par tir de
8h45. Les or ganisateur s de cet
évènement spor tif qui veillent au
gr ain, n’ont r ien laissé au hasar d,
ils comptent per pétuer la tr adition
d’être aux petits soins avec les
par ticipants. Des coupes ser ont
remises à la fin de ce chalenge
inter national de Cross Countr y de
Fr éha aux trois premières équipes
de chaque catégor ie.
A.M.
B OUi RA
Gare routière de
Bouira
Lot n°1 - 2e étage
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La Météo du Jour
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SP
RTS
Tizi-Ouzou
Bouira
Béjaïa
Les Canaris veulent leur revanche
QUOTIDIEN D’INFORMATION
VENDREDI 16 - SAMEDI 16 J ANVIER 2016 N°4163
Max: 12
Min : 03
Max : 11
Min : 05
Ligue 1 Mobilis 16e journée CSC-JSK, aujourd’hui à 16h
Le CSC recevra
la JSK, cet
après-midi à 16h
au stade Hamlaoui,
pour le compte de
la 16ème journée
du championnat de
ligue une mobilis.
Départ à Constantine
hier
me que son équipe viser a le gain de
la confrontation. «Ce match face au
CSC ser a un r endez-vous tr ès
impor tant pour nous. On affronter a
une équipe qui occupe la même
position que nous et qui fer a tout
pour nous battre sur son ter r ain et
devant ses suppor ter s. Cependant,
c’est clair qu’on jouer a pour gagner
les trois points de la confrontation.
On doit sor tir le gr and jeu pour
MOB – RCA, cet après-midi à 16h
gagner la par tie et entamer ainsi
cette phase avec la meilleure manière possible. Notre objectif est de
viser une position confor table, ce
qui passe par un bon r ésultat
aujour d’hui», a déclar é le coach
Bijotat à propos de la rencontre.
Côté effectif, plusieur s joueur s
kabyles ne seront pas concer nés par
le match d’aujour d’hui pour différentes r aisons. En effet, les Aiboud,
Rial et Doukha sont aux soins, et
l’attaquant Banou Diawar a est suspendu. Même la nouvelle recr ue
Hocine Har rouche n’a pas fait le
déplacement avec ses équipier s hier.
Le joueur est en mi-for me et le
coach Bijotat a décidé de ne pas le
convoquer pour le match d’aujour d’hui. Cependant, les trois autres
nouvelles recr ues, à savoir le gar dien Boultif, l’ar r ièr e gauche
Entamer la phase retour par une victoire
L
Max : 04
Min : 00
Houar i Fer hani et l’attaquant
Mebar ki joueront cet apr ès-midi.
Le staff technique kabyle souhaite
que les nouveaux éléments appor teront un plus à l’équipe. Les kabyles
veulent entamer cette seconde
manche du championnat par une
victoire, afin de satisfaire leur s fans.
C’est le souhait de ces der nier s qui
veulent que leur équipe revienne en
force et ter mine la saison dans une
position confor table.
L
e moins que l’on puisse dire,
c’est que ce match ser a d’une
extr ême impor tance pour les
deux for mations. Occupant des
positions peu confor tables au classement génér al, les deux équipes
sont condamnées à gagner pour
améliorer leur s positions au classement génér al. Côté kabyle, la J SK
jouer a ce match avec la fer me
intention de battre le CSC. Les poulains du coach Dominique Bijotat
visent la victoire, cet apr ès-midi,
qui ser a la première à l’extér ieur
cette saison. Battus lor s de la phase
aller au stade du 1er novembre un
but à zéro par le même adver saire,
les Canar is veulent prendre leur
r evanche aujour d’hui. Tout en
avouant que le match soit difficile
face au CSC, le coach Bijotat affir -
Max : 07
Min : 08
es Ver t et Noir renoueront avec le championnat cet apr ès-midi avec la r éception
du RC Ar baa pour le compte de la première
jour née de la phase retour. En effet et apr ès
la tr êve qu’avait obser vé le championnat en
ce mercato hiver nal et le déroulement des
16èmes de finale de la coupe d’Algér ie, le
championnat reprend ses droits ce week-end
et les Ver t et Noir auront comme premier
adver saire la lanter ne rouge du championnat, le RC Ar baa, une for mation qui ne
semble pas abdiquer pour autant avec le
recr utement de trois nouveaux joueur s, à
savoir Djeghbala, Boumechr a et Yachir, ce
qui dénote de la volonté des « vikings » à
jouer leur s chances de maintien jusqu’au
bout ou du moins faire bonne impression en
ce début de la deuxième manche, histoire de
rebondir et de continuer à y croire. « C’est
un match piège par excellence. Ce genre de
matchs est difficile à jouer de cr ainte de voir
mes joueur s prendre cette rencontre à la
légère, du fait que notre adver saire est un
mal-classé. J ’ai mis en gar de mes joueur s
contre un éventuel relâchement mais il faut
toujour s rester pr udents », dir a l’entr aîneur
Amr ani. Autrement dit, l’entr aîneur des
Cr abes a toujour s en tête la piètre prestation de ses poulains le week-end der nier face
à la J S Djijel en coupe où les camar ades de
N’doye étaient contr aints d’aller jusqu’à la
sér ie de tir s au but pour ar r acher leur billet
qualificatif au pr ochain tour. Le coach
Béjaoui qui a piqué une vive colère à la fin
du match a savonné ses athlètes en les
exhor tant à monter un meilleur visage à
l’avenir, à commencer par la prestation de
cet apr ès-midi face à l’Ar baa. Les cama-
Matchs avancés de la 16e journée de la Ligue 1
r ades de Zer dab qui ont ter miné la phase
aller avec 23 points, misent sur un r ésultat
cet apr ès-midi pour rester sur la lancée.
Amine Kaci
Hamzaoui et Lakhdari out…
L
e coach Béjaoui devr a composer face au RCA sans son attaquant Hamzaoui et son défenseur Lakhdar i qui sont convalescents. Hamzaoui qui a ressenti de vives douleur s au
niveau de sa cheville, a été dans l’obligation de poser une botte de plâtre. En revanche,
Lakhdar i a été victime d’une déchir ure musculaire au niveau de la cuisse. Outre ces deux
absents, il y a celle de Bouker ia qui est suspendu.
…Mebarakou de retour
C
’est le gr and retour du défenseur centr al Mebar akou par mi l’effectif des Ver t et Noir.
Absent des ter r ains pendant plus de six mois en r aison d’une opér ation chir ur gicale au
niveau du genou, Mebar akou qui a r éintégr é le groupe depuis pr ès d’un mois et qui a même
pr is par t aux deux der nier s matchs amicaux de son équipe, est convoqué pour ce match par
son entr aîneur. Il fait donc par tie des 18 retenus. Reste à savoir maintenant si Amr ani va
l’associer à Messaoudi dans l’axe dès le dépar t où va-t-il pr éférer titular iser Mouhli. A.K.
L’USMA et le NAHD se neutralisent
L
e stade olympique du 5 J uillet a abr ité avant-hier le match
avancé de la 16e jour née de ligue 1 Mobilis. Un der by algérois qui a mis aux pr ises, les Rouge et Noir de Soustar a et les
Sang et Or du Nasr Hussein Dey. Le NAHD de Youcef Bouzidi
a encore une fois prouvé qu’il est la bête noire de l’USM Alger
qui a ter miné la phase aller comme champion d’hiver. Les
Usmistes ont été obligés cette fois au par tage des points, par les
camar ades de Gasmi, en faisant match nul, un but par tout.
Les poulains de Miloud Hamdi qui étaient menés au score par
les Nahdistes, sur un penalty signé par l’attaquant Gasmi à la
Par ailleur s, le club kabyle a r allié
la ville de Constantine, dans la
jour née d’hier, en pr évision du
match d’aujour d’hui face aux
Sanafir s. Les J aune et Ver t devaient
effectuer une légère séance sur les
lieux pour se débar r asser de la
fatigue du voyage. Le staff technique des Canar is a fait tout pour
assurer la meilleure concentr ation
possible aux équipier s de Ziti, en
pr évision de ce match tr ès impor tant. Ces der nier s doivent r éussir
un bon r ésultat aujour d’hui pour
pr éparer le der by face au MOB
avec un bon mor al. Les Canar is
devaient r allier la ville de TiziOuzou à l’issue de cette rencontre.
M. L.
14’ ont r éussi à égaliser deux minutes plus tar d, en signant l’égalisation par Nadji. A l'issue de cette rencontre l'USMA reste
en tête du classement avec 37 points alor s que le NAHD (20
pts) occupe seul la 8e place. Les autres matchs de la jour née
ont eu lieu hier et d’autres sont pr évus aujour d’hui.
Le DRB Tadjenant frappe fort
Hier le DRB Tadjenant est revenu de son déplacement à
Relizane avec les trois points de la victoire, en s’imposant lar -
gement sur le scor e fleuve de 3 à 0. Les poulains de
Bougher ar a ont ouver t la marque à la 52’ par Nezouani, avant
que son équipier le rentr ant Sayoud ne double la mise à la 75’.
Les Tadjenantis ont r éussi à tr ipler la mise à la der nière minute par l’attaquant Youcef Chibane.Une lar ge victoire qui
confir me les intentions du DRBT de jouer à fond leur s chances
pour une place sur le podium ; Quant aux Relizanais ça
reprend mal pour cette phase retour.
A.M

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