Lombalgie_Mecanique_Os (PDF, 762 Ko)
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MODULE CSCT La pathologie mécanique, l’arthrose, l’ostéoporose La lombalgie Une pathologie fréquente première cause de CS chez les sujets < 30 ans prévalence : 26% Un coût important: Prévalence Invalidité Lombalgie 26 17 Rhumatismes 21 18 HTA 23 9 AVC 2 54 Cancer 4 25 invalidité : 17% (7% des arrêts de travail) 1,2 Milliards de coût direct estimé Prévalence : nb de cas recensés /100 individus Incidence: nb de nouveau cas recensés par an/ 100 individus La lombalgie: prise en charge la lombalgie aiguë (le lumbago) < 90 jours Un prise en charge médicale Appuyée sur des conférences de consensus La lombalgie chronique > 90 jours Une prise en charge plus complexe La chronicisation La lombalgie aiguë: prise en charge initiale Adulte avec limitation de l ’activité due à une lombalgie depuis < 1 mois Interrogatoire et examen clinique orienté d rachidien d radiculaire (force motrice) rechercher les « red flags » OUI tassement Traitement adapté Cancer OUI Atteinte sévère ? NON « Red flags » infection NON Atteintes donnant une lombalgie OUI NON Traitement classique La lombalgie aiguë: recommandations initiales Adulte avec lombalgie aiguë sans « red flags » Nécessité de médications ? Rassurer et renseigner sur la lombalgie banale OUI conseils hygiène protéger le dos le pb du repos La reprise rapide: l ’arret de travail court si necesaire reprise d ’une activité aérobique modérée Suivi à 10-15 j OUI Amélioration ? NON modifications ? Insister sur l ’hygiène Les traitements Reprise des activités OUI NON rassurer +++ sur la prochaine guérison recommander une reprise d ’activité musculaire reprise de l ’activité dès que possible : à l ’arret de travail prolongé Revoir l ’histoire réexaminer NON « red flags » ? OUI Le traitement Le repos et les médicaments aussi limité que possible arrêt de travail limité à 5 jours max antalgiques, AINS, myorelaxants Jamais de bilan complémentaire: biologie surtout radio conseil hygiéno-diététique Dès que douleur remise à la marche reprise activité la place de la MKT Etude poste de travail La lombalgie aiguë: recommandations après 4 semaines Adulte avec lombalgie aiguë après 4 semaines sans amélioration Recherche signes radiculaires Signes de sciatique depuis > 4semaines ? Symptômes de lombalgie primaire Bilan complémentaire orienté Radio, scanner, IRM Bilan biologique OUI En rapport avec age ? NON Bilan Test + ? NON OUI Risque lombalgie chronique OUI OUI Signe évident de radiculalgie NON - Bilan complémentaire EMG (+ PES) imagerie ? NON + NON suivi OUI Avis chirurgical Atteinte évidente ? OUI chirurgie LA LOMBALGIE CHRONIQUE LE TRIPODE INFERNAL LE VERSANT ORGANIQUE LE VERSANT LE VERSANT SOCIO-CULTUREL La lombalgie chronique: aspect clinique Le traumatisé du travail Le syndrome trophostatique La victime du corps médical La lombalgie chronique: le versant Le manipulateur L ’hypochondriaque Le dépressif ~ fibromyalgique Fibromyalgie : épidémiologie FIBROMYALGIE : CLINIQUE Pas de signes généraux ni d’altération biologique Examen clinique Toujours normal La recherche des points fibromyalgiques 10 périphériques 8 rachidiens Les critères diagnostiques Le critère majeur Douleurs chroniques, supérieures à 3 mois Touchant les parties hautes et basses du corps ainsi que le rachis Au moins 11 points sur les 18. Les critères accessoires •Fatigues •Troubles sommeil •Raideur •Paresthésies •Céphalées •Colon irritable •Phénomène de Raynaud •Dépression et/ou anxiété Sensibilité : 88 % Spécificité : 81 % Le diagnostic différentiel Les myopathies Autres psychopathies La lombalgie chronique: L ’aspect socio-culturel Le problème des travailleurs de force Le problème de « l ’exploité » le magrébin la femme La reconnaissance du déficit LA LOMBALGIE CHRONIQUE: LE TRIPODE INFERNAL LE VERSANT ORGANIQUE Le traitement social: la COTOREP « le service régional » La physiothérapie & autres LE VERSANT LE VERSANT SOCIO-CULTUREL La prise en charge: Les écoles du dos Algorythme de suivi de l’arthrose LEQUESNE 4 6 Arthrose NON inflammatoire inflammatoire Traitements non pharmacologiques Traitements antalgiques Pas d’amélioration Essais AINS ALD systématique modéré Pas d’amélioration Pas d’amélioration Analgésiques ALD Pas d’amélioration Essais AINS ALD 8 systématique Pas d’amélioration 10 Infiltrations corticoïdes Infiltrations corticoïdes Lavage articulaire viscosupplémentation 12 Éliminer goutte CCA légère synoviectomie Décision chirurgicale à discuter avec l’équipe rhumato-chirurgical évolué L ’ostéoporose: 3 situations L ’ostéoporose maladie (avérée) La prévention de l ’ostéoporose La prévention de la ménopause L ’ostéoporose maladie: diagnostic Une fracture avérée rechercher les complications éliminer une fracture symptomatique bilan biologique: d inflammatoire, électrophorèse, hypercalcémie, hypophosphorémie bilan morphologique L ’ostéoprose maladie Soulager la douleur immobilisation, chirurgie, vertebroplastie antalgiques, anti inflammatoires autres : calcitonine ? Prévenir les risques du décubitus thromboemboliques amyotrophie Envisager le traitement curatif, une fois la fracture consolidée. L ’ostéoporose maladie: les traitements Les diphosphonates: Efficacité + sur masse osseuse et sur tassements voire fracture col fémoral Les prescriptions pour 2 ans calcium vit D tous les jours Protocole « à la semaine » Actonel® 35 mg Fosamax® 70 mg Protocole mensuel : Bonviva® Protocol annuel Aclasta® Le ranélate de strontium : Protelos® Action d’activation ostéoblastique Traitement 2 ans :2 grammes par jour La prévention de l ’ostéoporose Définir le statut du patient: les facteurs de risques Définir l ’état osseux: la pratique densitométrique Définir une stratégie thérapeutique La prévention: Reconnaître les facteurs de risques Le sexe la génétique: caucasien et asiatique ATCD familiaux de fracture, de ménopause précoce Faible poids Ménopause précoce (Avant 42 ans) vie sédentaire régime pauvre en calcium (apport 800- 1000 mg/j) Alcool tabac La prévention: reconnaître les ostéopénies secondaires Les diathèses Les maladies endocrines l ’hyperparathyroïdie le cushing Le diabète les hypogonadismes les tumeurs à prolactine Les ostéogénèse imparfaites Les malabsorptions et la malnutrition Les maladies inflammatoires Les maladies psychiatriques Les traitements Les glucocorticoïdes Les hormones thyroïdiennnes Les anticonvulsivants L ’héparine Le méthotrexate La cyclosporine Définir l ’état osseux: la pratique densitométrique Permet d ’estimer le risque fracturaire analyse les sites osseux la colonne le col fémoral suit les effets du traitement: + 0.025 DS/ 2 ans augmente la compliance du patient Définir une stratégie thérapeutique: la surveillance Elle est avant tout clinique interrogatoire et explication prise de poids et de la taille L ’apport de la biologie les intoxications vit D L ’insuffisance d ’apport: le risque d ’ostéomalacie La densitométrie: tous les deux ans. La prévention de la ménopause Elle implique plusieurs paramètres le désir de la patiente l ’avis gynécologique : bilan préventif L ’avis rhumatologique : masse osseuse, le problème à l ’arrêt Elle est basée sur l ’hormonothérapie substitutive soit œstrogène seul: 1-2 mg/j per os, patch (50µg), gel (2-3 mg) etc..en continu. au moins 7 ans risque Cardio vasculaire KC de l ’utérus, du sein soit oestroprogestatifs • rarement complet plutôt mini dosée (type Divina®, climène®) • plus ou moins bien supportés • Risque identique au oestrogènes RECOMMANDATIONS Dans la maladie coronarienne Le traitement oestrogénique n’est pas indiqué Le traitement oestrogénique ne protège pas L’usage de traitement oestrogénique Doit être réfléchi avec des objectifs précis Doit être périodiquement réévalué Dans la prévention de l’ostéoporose N’est pas recommandé Doit être discuté comme une alternative réfléchie aux autres possibilités : les SERMS ? Informations révisée en sept 2002 Les SERMS : Analogue tamixofen 2 spécialitiés à partir du raloxifen Evista® optruma® Mieux supporté Cp à 60 mg (56 mg de substance active) Effets sur ostéoporose démontré Peut être moins efficace que disphosphonate ? Effet protecteur osseux Autres effets ??? Effets sur l’incidence du cancer du sein Raloxifene et risque cardio vasculaire Toutes femmes confondues Femmes à risque CV (%)(%) effets comparés Oetro progestatif/SERM Oestroprogestatifs KC sein Os Troubles vasomoteurs KC endomètre Trophicité voies génitale raloxifene Définir une stratégie thérapeutique Carence oestrogènes Les ménopauses précoces Calcium Facteurs & de risque vit D Traitement hormonal œstrogène seul Oestroprogestatifs Faible poids Raloxifène ? & vie sédentaire Les malnutritions Diphosphonate & Calcium/vit D Les rhumatismes inflammatoires La corticothérapie au long court Tabac et alcool La prévention de la ménopause: La surveillance Elle est avant tout clinique: assurée par le généraliste encourage examine Cs gynécologique tous les ans/ 2 ans Cs rhumatologique tous les 2 ans Les examens paracliniques en cas de problème de tolérance le frottis et la mammographie tous les 2 ans La densitométrie ?