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L'Union : Article : Aisne / Incinération de déchets... ACCUEIL ACTUALITÉS DÉPARTEMENTS PETITES ANNONCES Page 1 sur 1 ANNONCES LÉGALES COMMUNAUTÉ SERVICES LIENS Rechercher Soumettre la requête Vous êtes ici : Accueil > Article : Aisne / Incinération de déchets... Réagir (0) Aisne / Incinération de déchets dangereux Vers la fermeture du centre de Vendeuil Envoyer Imprimer Les jours du centre d'incinération de déchets dangereux de Vendeuil (Aisne) sont-ils comptés ? Il est possible de l'envisager. Hier matin, le tribunal administratif d'Amiens examinait quatre requêtes sur le sujet, dont trois demandant l'annulation de l'arrêté préfectoral de juin 2006 autorisant l'activité. Le commissaire du gouvernement s'est prononcé pour cette annulation. Il estime notamment que les capacités techniques et financières d'ARF ne figurent pas, comme cela est obligatoire, sur l'arrêté. Il a même qualifié le dossier de « vicié ». La décision sera rendue dans une quinzaine de jours. En cas d'annulation de l'arrêté, ARF devra cesser son activité sur le champ et déposer une nouvelle demande d'exploitation. Le centre occupe 24 personnes. « Je suis satisfait. Les conclusions du commissaire enquêteur sont conformes à certains problèmes que j'ai soulevés. Incinérer des déchets n'est pas le métier d'ARF qui joue les apprentis sorciers. La population, qui rassemble 33 000 personnes, est très craintive », commentait, au sortir de l'audience, Me Grégoire Frison, qui intervenait notamment pour plusieurs communes, dont celle de Vendeuil, de Nouvion-et-Catillon ou Beautor, et pour des associations. Durant de longues minutes, Alain Delcroix, président de l'Association de lutte pour l'environnement en Picardie (Alep) 02, s'est exprimé : « Les déchets doivent passer durant quelques secondes dans une chambre de postcombustion à une température de 850 °C. Or, l'entreprise n'a pas respecté cette obligation. Lors d'un contrôle de la Drire en 2008, des températures de 795 °C en entrée et de 750 °C en sortie de la chambre ont été enregistrées. Toutes ces données doivent figurer sur des enregistrements mais l'entreprise qui s'auto-surveille ne les a jamais transmis. Il faudrait aussi pouvoir évaluer les conséquences des rejets de dioxine. » Mes Moustardier et Brault, avocats parisiens, se sont insurgés que les demandeurs puissent estimer que « le préfet et la Drire aient laissé fonctionner l'incinérateur sans contrôle. C'est plus que fantaisiste. On affirme beaucoup de choses, mais ce qui manque, ce sont des éléments de preuve. Il ne s'est rien passé d'exceptionnel. La société ARF a fait preuve de ses compétences techniques. Ce projet est conforme à la législation européenne. Nous allons revenir à la co-incinération. Ne rendez pas votre jugement par rapport à la date de l'arrêté préfectoral mais à celle à laquelle vous allez délibérer, » ont-ils plaidé. Rien n'est moins sûr… Isabelle Boidanghein Haut de page Article paru le : 1 avril 2009 Envoyer cet article à un(e) ami(e) Imprimer cet article › Articles sur le même thème Les commentaires (0 commentaires) » Tous les commentaires Réagir à cet article Login (Email) : Mot de passe : Mot de passe oublié? Votre commentaire : Mentions légales Blog sports L'actualité du Champagne Qui sommes-nous ? Football Stade de Reims CSSA Rechercher Contactez-nous SQBB Hubert le Jardinier Photos Marne Ardennes Forums Agenda Soumettre la requête Petites annonces L'actualité de votre commune Aisne http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/274555/Aisne__Incineration_de... 10/05/2009