CENTRE HOSPITALIER DE LA CÔTE BASQUE BAYONNE

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CENTRE HOSPITALIER DE LA CÔTE BASQUE BAYONNE
CENTRE HOSPITALIER DE LA CÔTE BASQUE BAYONNE
DR YVES AKAPO médecin urgentiste référent en
traumatologie
Laetitia AUDOUX IDE référente douleur (DU douleur)
Marras Jean-Michel Cadre de Santé
Commission Douleur du CHCB).
(DU douleur membre de la
LA PRISE EN SOINS PRECOCE DE LA DOULEUR
AUX URGENCES DU CHCB - Bayonne
INTRODUCTION
La prise en charge de la douleur est une
nécessité , un gage de qualité des
soins et une priorité
pour tout
soignant désireux d’améliorer ses
pratiques et s’inscrivant dans un
processus d’EPP , de bienveillance
auprès des patients et de leurs
familles…
 CF référentiels de La HAS en matière
de pilotage de la qualité des soins,
puisque la PEC de douleur en est un
des leviers
JM MARRAS
L’Évaluation des Pratiques Professionnelles
JM MARRAS
L’Évaluation des Pratiques Professionnelles
JM MARRAS
La douleur Aiguë

La douleur aiguë est liée à une atteinte tissulaire
brutale (traumatisme, lésion inflammatoire,
distension d’un viscère…).Elle est souvent
associée à des manifestations neurovégétatives
(tachycardie, sueurs, élévation de la pression
artérielle) et à une anxiété. C’est un signal
d’alarme dont la ‘finalité’ est d’informer
l’organisme d’un danger pour son intégrité. Une
fois son origine identifiée, sa prise en charge
nécessite sa reconnaissance et un traitement
essentiellement pharmacologique reposant sur les
antalgiques avec un objectif curatif
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La douleur procédurale
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C’est la douleur induite par les soins
(ponction, pansement, prise
de sang,
mobilisation du patient…).OU iatrogène
Sa prise en charge nécessite l’identification
préalable
des
soins
potentiellement
douloureux et la mise en place de protocoles
qui
ont
un
objectif
préventif
(pose
d’anesthésiant
local
avant
ponction,
prémédication avec un antalgique d’action
rapide immédiatement avant la réalisation
d’un soin douloureux…).
JM MARRAS
La douleur procédurale
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La prise en charge de la douleur
procédurale doit être une préoccupation
constante de tout professionnel de santé et
c’est un élément majeur de la qualité des
soins
L’efficacité de la prise en charge de la douleur
en médecine d’urgence repose sur sa
reconnaissance, la mise en place et
l’application de protocoles adaptés à la
pathologie et au patient. L’adhésion de tous
les soignants est un facteur déterminant de
réussite de la procédure d’assurance qualité
sur la douleur
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La douleur aux urgences
Aux urgences, 60 % des patients ressentent une
douleur aiguë. La lutte contre la douleur est une
priorité de santé publique. Les objectifs de la prise en
charge de la douleur comprennent sa
reconnaissance, le traitement adapté, l’évaluation ,
réévaluation systématique et régulière. Les échelles
d’évaluation de la douleur doivent être adaptées au
patient. Les trois échelles d’autoévaluation
recommandées sont l’échelle visuelle analogique,
l’échelle numérique et l’échelle verbale simple
On voit par conséquent le rôle prépondérant du
binôme IAO et MAO particulièrement dans ce
registre de prise en soins…
JM MARRAS
La douleur aux urgences
Une hétéro évaluation est possible chez les patients
non communicants, l’échelle Algoplus semblant
la mieux adaptée dans ce contexte. L’analgésie doit
être précoce et adaptée au patient. La mise en place
de protocoles de soins validés par tout le personnel
soignant du service est indispensable.
L’analgésie est multimodale pouvant associer des
moyens physiques (glace position antalgique ou dispositif),
psychologiques (hypno analgésie et verbalisation par le patient)
et médicamenteux. La morphine reste le
morphinique de référence et sa prescription
nécessite la mise en place de protocoles de
surveillance spécifiques…
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La douleur aux urgences de Bayonne
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Le groupe de travail
 LE PROTOCOLE DU SERVICE
JM MARRAS
Cadre juridique du protocole
JM MARRAS
Cadre juridique du protocole
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LA PRISE EN SOINS PAR L’IAO
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Mission générale :
- Accueillir, évaluer et procéder à un
tri par priorité des patients arrivant aux
urgences :
Accueillir : établir un soin
relationnel avec le patient afin de lui
permettre de comprendre et accepter le
soin (gestion du stress, information,
écoute, installation, confort, prise en
charge de la douleur)
JM MARRAS
LA PRISE EN SOINS PAR L’IAO
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Installer le patient dans les conditions adaptées à sa pathologie
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Ecouter :
Examen infirmier :
TRIER :
ORIENTER
PROGRAMMER :
INFORMER AIDER
RASSURER
COMMUNIQUER COORDONNER :
TRANSMETTRE :
GERER
Jugement clinique/résolution de problème
Cartographier, identifier et évaluer la DOULEUR
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JM MARRAS
LA PRISE EN SOINS PAR L’IAO
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Douleur aigüe  connaissances
Méthodes d’évaluation de la douleur : visuelle, verbale,
comportements.
Traitements spécifiques, préparation, administration,
surveillance des : antalgiques, dérivés morphiniques et traçabilité,
anesthésiques locaux, du MEOPA.
Jugement clinique/résolution de problème
Reconnaissance des signes de gravité d’une douleur
aigüe
Mise en œuvre d’un protocole de prise en charge de la
douleur
Recherche des signes cliniques et paracliniques d’une douleur
pour en déterminer l’urgence.
Compétences techniques
Ecoute, information et aide de tout patient douloureux.
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PREMIER CONSTAT OPERATIONNEL DE
CE PROTOCOLE
ADHESION RAPIDE DE TOUTE L’EQUIPE
PLURIDSCIPLINAIRE
IMPLICATION ET VALORISATION DE LA
FONCTION DE L’IAO  plus de
responsabilités et d’efficacité auprès du
patient…
Développement de pratiques réflexives des
IDE => amélioration du jugement
clinique et du rôle de collaboration avec
les médecins…
Un réel progrès par une prise en charge
rapide de la douleur aigue…
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PREMIER CONSTAT OPERATIONNEL DE
CE PROTOCOLE
Rôle accru et pertinent de l’IDE référente
douleur du service  coordination de la
communication et information et diffusion
du protocole…
 Formation et information de l’équipe par la
transmission des outils d’évaluation de la
douleur (échelles, recommandations,
référentiels institutionnels…)
 Organisation et participation aux groupes
de travail (du service et institutionnel)
 Développement de compétences et de
connaissances (DU douleur )…
 Fiche de poste Référent douleur infirmier
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DIFFICULTES RENCONTREES
Mise en place institutionnelle d’un logiciel
de dossier de soins informatisé ne
prenant pas en compte les spécificités
d’un service d’urgences…
Ce logiciel a été imposé et testé directement
aux urgences avant d’être peaufiné au
préalable dans un service de médecine
 Ceci a généré un conflit opérationnel par
manque de fiabilité du système et une
double prescription (papier et
informatique)  et donc une NON
QUALITE par la duplication des supports
de traçabilité…
 DES RETARDS DE PRISE EN SOINS…
JM MARRAS
conclusion
Demeure une grande frustration de l’équipe
médicale et paramédicale CONCERNANT
le nouveau LOGICIEL de dossier
informatisé, ne répondant pas encore aux
attentes et exigences de l’équipe…
Une dynamique de groupe et un instrument
de cohésion et de qualité des soins +/« morts dans l’œuf » car non intégré à ce
jour dans le logiciel institutionnel…
Cependant une volonté d’équipe de prendre
en soin précocement la douleur « PARCE
QUE ÇA FONCTIONNE !!!!... »
JM MARRAS

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