free prend soin de not` pomme la minute de maître capello

Transcription

free prend soin de not` pomme la minute de maître capello
Edition n° 942
Vendredi 30 Novembre 2007
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FREE PREND SOIN DE NOT’ POMME
Quand un pépin ADSL survient sous MAC mieux vaut s’adresser à un spécialiste de la Pomme,
autrement dit, à Free... à en croire SVMMac.
Pour la troisième année consécutive, le magazine informatique (édition n° 200) vient de classer
la Freebox et l’assistance téléphonique de Free n°1 en environnement Macintosh avec un taux
de satisfaction de 75 %. Suivent Orange (63 %) et le spécialiste du service, Darty (61 %).
Bonnêts d’âne pour NeufCegetel (41%) et Numéricâble (16%).
[ A noter que dans son article SVMMac nous informe que Free ouvrira - « à compter du 1er décembre 2007 » - une
hotline spéciale MAC. Vérification faite auprès de notre FAI, le 08 92 13 06 22 accueillera effectivement goldens et
granny smith non pas à partir du 1er mais du 3 décembre ]
Support
PAYERONS NOUS LA GRATUITE DES HOTLINES ?
Mercredi, l’Assemblée Nationale a adopté le projet de « loi pour le développement
de la concurrence au service des consommateurs » laquelle prévoit notamment
la gratuité du temps d’attente et la facturation à tarif local des appels passés aux
hotlines des FAI. Finis donc les traditionnels 34 centimes d’euros par minute :
http://www.cnetfrance.fr/news/mobilite/39375977-3800004071t/118-lasurtaxation-des-appels-depuis-un-mobile-bientot-interdite.htm.
Si notre ami Porte Monnaie s’en réjouit déjà, on peut craindre cependant les effets pervers d’une vraie fausse bonne
idée. Car n’en déplaise aux adeptes de la gratuité à tout prix, une plateforme d’assistance téléphonique a un coût. C’est
d’autant plus vrai quand elle se compose de plusieurs centaines de téléconseillers (1000 environ chez Free) répondant
à des questions qui pour près des 2/3 sont « sans rapport avec la relation contractuelle entre l’abonné et le FAI », dixit
l’UFC Que Choisir. « Pour un site auquel l’utilisateur n’arrive pas à se connecter ou un problème matériel relevant du
fabricant du PC, le premier réflexe est d’appeler le FAI. », explique l’association de consommateurs.
Aussi, de l’imprimante récalcitrante au support sur tel ou tel logiciel de messagerie en passant par les « J’avais juste envie
de parler à quelqu’un » - parait-il - fréquents la nuit ;-), on voit mal comment les hotlines des FAI pourront continuer d’être
le comptoir de nos bobos informatiques (euuuh... ou pas ;-) sans que leur coût de fonctionnement ne nous soit répercuté.
En l’occurrence, soit par des forfaits ADSL plus chers (coucou coûts cachés...), soit par une qualité de service dégradée
(temps d’attente (encore) plus longs, déshumanisation/robotisation du support, etc, etc ...).
Il était urgent de rendre son argent à l’abonné surtaxé qui effectivement subissait un dysfontionnement dû à la
défaillance de son fournisseur d’accès. Pas sûr qu’on ait trouvé la solution à la problématique avec cette mesure de
quasi gratuité certes séduisante mais d’une part injuste à l’égard des FAI qui le plus souvent - pardon de le répéter prennent en charge le SAV des fabricants de matériel informatique et autres éditeurs de logiciels, et d’autre part,
inadaptée aux abonnés demandeurs de services - l’informatique, l’Internet se démocratisant, ils sont de plus en plus
nombreux - conscients que ce service a et doit avoir un prix.
Quant au temps d’attente, nous sommes tous d’accord, il doit être effectivement être gratuit en toutes circonstances !
Nous ne paierons donc rien pour attendre le 13 décembre date à laquelle le Sénat devra adopter à son tour cette de
loi sur la réforme tarifaire de nos hotlines... enfin, juste celles des FAI, hein !, et des opérateurs de téléphonie mobile.
Celles de la Sécu ou de l’ANPE resteront surtaxées. On veut bien oeuvrer pour votre pouvoir d’achat, Mesdames,
Messieurs, mais faudrait quand même pas pousser ! ;-)
Clin d’oeil
LA MINUTE DE MAÎTRE CAPELLO
Enfouillir. Verbe transitif. Enterrer en vrac. Exemple : « ces gaines le plus souvent enfouillies sous
nos trottoirs... ». Voilà pour nos lecteurs qui avaient relevé une entorse à la langue de Molière à
la ligne 4 de notre édition de jeudi. ;-) (cf. http://www.aduf.org/archives/pdf/0941.pdf)
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