Bassin Grenoblois - Région Rhône
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Bassin Grenoblois - Région Rhône
DIRECCTE Rhône-Alpes Unité Territoriale 38 SPE Département de l'Isère PORTRAIT DE TERRITOIRE BASSIN GRENOBLOIS Note de conjoncture Janvier 2013 www.parcoursemploi-bassingrenoblois.org Avec les contributions de Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 1/27 DONNEES DE CADRAGE E Pour rappel, la Zone Territoriale emploi formation (ZTEF) du Bassin grenoblois couvre la partie sud du département de l'Isère (Agglomération grenobloise, Grésivaudan, Vercors, Oisans, Matheysine, Trièves), soit 195 communes, dont les plus peuplées sont Grenoble (156 659 habitants), Echirolles (35 688 habitants), Saint Martin d'Hères (35 565 habitants), Fontaine (22 068 habitants) et Meylan (17 207 habitants). Ce bassin d'emploi comptait environ 587 000 habitants en 2011 (estimation AEPI 2011), soit près de la moitié (48%) des habitants de l’Isère. La population du Bassin grenoblois a légèrement augmenté entre 1999 et 2006 (+ 0,5% / an), du fait du solde naturel. Une population jeune... La population est moins âgée que celle du département ou de la région : on observe notamment une proportion élevée de jeunes de moins de 25 ans (34%), supérieure à celle de la région. ...et d'un niveau de qualification supérieur à la moyenne régionale La population se caractérise par une part égale de non ou faiblement diplômés et de diplômés. La part des niveaux de formation Vbis et VI est inférieure de 4 points à celle de la région et celle des plus qualifiés est supérieure de 8 points à celle de la région. POPULATION ACTIVE 1999 : 254 547 dont 47% de femmes 2008 : 275 199 dont 48% de femmes Taux d’activité en 2008 : 71% Taux d’activité des femmes en 2008 : 68% Source : INSEE RP 1999 et RP 2008 Exploitations principales, traitement PRAO Le taux d’activité de la population du bassin grenoblois en 2008 est légèrement inférieur à la moyenne régionale (71%, contre 73%), en raison de la présence importante d’étudiants. Entre 1999 et 2008, le taux d’activité des femmes a augmenté de 5 points, tout comme en région. 35% des actifs ont plus de 45 ans, 12% ont moins de 25 ans. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 2/27 STRUCTURATION ECONOMIQUE DU TERRITOIRE (Source : AEPI) Bassin grenoblois : Prédominance des fonctions métropolitaines et fonctions présentielles 21 815 établissements employeurs du secteur marchand et non marchand au 28 septembre 2012 (fichier SIENE) pour un effectif connu dans ces établissements de 259 510 salariés. Méthodologie : l’analyse fonctionnelle de l’emploi L'emploi sur un territoire est le plus souvent analysé à travers un découpage sectoriel, qui correspond à l'activité principale exercée par les entreprises. Conçue par l’Insee, l’analyse fonctionnelle s’intéresse à la fonction exercée par un individu, résultant de sa profession. Les professions sont réparties en quinze fonctions, certaines d'entre elles interviennent dans les différentes étapes de la production, d'autres sont plutôt tournées vers les services à la population. Les fonctions sont transversales par rapport aux secteurs d'activité, au statut (indépendant ou salarié, public ou privé) et peuvent associer plusieurs niveaux de qualification (un ingénieur de fabrication et un ouvrier, par exemple). Ainsi, un responsable d’entrepôt remplira sensiblement la même fonction logistique, qu’il travaille dans une entreprise de transports, dans une unité de production industrielle, dans un supermarché ou dans un établissement du commerce de gros. L’analyse fonctionnelle se base sur les données de l’emploi total, issues du recensement de la population. La période étudiée s’étale sur 9 ans (1999-2008). − Sept emplois sur 10 dans les fonctions métropolitaines et les fonctions présentielles Selon l’Insee, le Bassin grenoblois comptait 270 100 emplois en 2008, répartis en 4 grandes catégories de fonctions : fonctions présentielles : administration publique, distribution, éducation, santé-action sociale et services de proximité ; fonctions métropolitaines : conception-recherche, commerce inter-entreprises, gestion, cultureloisirs, prestations intellectuelles ; fonctions de production concrète : agriculture, fabrication, BTP ; fonctions transversales : entretien/réparation, transport/logistique. Bassin grenoblois : emploi total par fonctions en 2008 Source : INSEE, RP 40 000 35 400 35 000 30 000 25 600 25 000 25 800 24 500 24 100 20 100 20 000 18 600 18 300 15 400 15 000 16 300 15 200 12 300 9 900 10 000 6 600 5 000 2 000 0 Fonctionsprésentielles Fonctionsmétropolitaines Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 Fonctionsde production concrète Fonctions transversales 3/27 Fonctions métropolitaines : une spécialisation des emplois dans la conception-recherche Par rapport à l’Isère, le Bassin grenoblois se caractérise par une surreprésentation des fonctions métropolitaines (84 400 emplois, soit 31,2% de l’emploi total en 2008 contre 26,7% en Isère). Concentrées dans les grandes métropoles, les fonctions métropolitaines (conception-recherche, commerce inter-entreprises, gestion, culture-loisirs, prestations intellectuelles) illustrent le rayonnement et l’attractivité économique des territoires. Malgré sa taille relativement modeste, le Bassin grenoblois se classe parmi les premières aires urbaines françaises pour la part d’emplois dans les fonctions métropolitaines. Ce classement s’explique par la forte spécialisation de ce bassin d’emploi dans la conceptionrecherche (un quart des emplois métropolitains). L’Insee recense 20 000 emplois de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens dans les laboratoires publics et les entreprises industrielles. Ces emplois qui impulsent l’innovation et la diffusent dans le tissu productif, occupent une place centrale dans la dynamique économique locale. En revanche, l’importance des emplois de gestion (35 400 soit 13% du total) n’a rien de spécifique, ce poids est le même au niveau national. Fonctions présentielles : une localisation à proximité de la population Avec 107 800 emplois, les fonctions présentielles représentent 40% de l’emploi dans le Bassin grenoblois en 2008 (38,2% en Isère). Principalement tournés vers la population locale, ces emplois se localisent de façon diffuse dans les territoires, au plus près des habitants. Comme partout ailleurs, le Bassin grenoblois offre des emplois dans l’administration publique, la distribution, l’éducation, la santé, l’action sociale et les services de proximité (coiffeurs, hôtels-restaurants, etc.). De plus, le statut propre à Grenoble, chef-lieu de département et ville universitaire, a permis le développement de nombreux emplois dans l’administration d’Etat et les collectivités territoriales, le Centre Hospitalier Universitaire et l’enseignement supérieur. Une sous-représentation des autres fonctions Les fonctions de production (agriculture, fabrication et BTP) et les fonctions transversales (entretien/réparation et transport/logistique) sont sous-représentées dans le Bassin grenoblois. Ainsi la fabrication, c’est-à-dire l’ensemble des métiers qui concourent directement aux étapes de production de biens ou d’énergie, totalise 9,5% des emplois dans le Bassin grenoblois en 2008 contre 11,8% en Isère. − Un emploi relativement plus qualifié qu’en Isère Un haut niveau de qualification des emplois métropolitains L’emploi dans le Bassin grenoblois est plus qualifié qu’en Isère car le territoire est mieux doté en fonctions métropolitaines où la moitié des emplois sont des cadres supérieurs. En 2008, les cadres des fonctions métropolitaines (38 000 ingénieurs, chercheurs ou cadres administratifs) représentent 14% de l’emploi total dans le territoire contre 10,7% en Isère. Des emplois relativement moins qualifiés dans les fonctions présentielles Dans le Bassin grenoblois, la présence d’emplois à très haut niveau de qualification ne doit pas occulter l’existence d’emplois peu ou pas qualifiés, qui sont particulièrement nombreux dans les services à la population (agents administratifs, vendeurs, serveurs, aides à domicile, etc.). Une mutation des métiers industriels Fonction au cœur de l’industrie, la fabrication est loin de se confondre avec elle. Selon l’Insee, la fabrication ne concerne que 38% de l’emploi industriel dans le Bassin grenoblois (47% en RhôneAlpes). De façon remarquable, l’industrie grenobloise se caractérise par un poids élevé des emplois de conception-recherche (17% de l’emploi industriel contre 8% en Rhône-Alpes) Répartition des emplois industriels par fonction (source : Insee RP 2006) Zone d’emploi de Grenoble Fabrication 38% Fonctions administratives (gestion, commercial) 32% Conception-recherche 17% Entretien/réparation (maintenance) 8% Transport-logistique 5% Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 Rhône-Alpes 47% 31% 8% 7,00% 7% 4/27 − Fonctions en croissance, fonctions en retrait 1999-2008 Au cours de la dernière décennie, l’emploi total a progressé de 14% dans le Bassin grenoblois comme en Isère (+ 33 300), mais toutes les fonctions n’ont pas connu la même évolution. Entre 1999 et 2008, les créations d’emplois concernent non seulement des postes très qualifiés, notamment dans les fonctions métropolitaines, mais également des postes peu ou pas qualifiés, dans les fonctions présentielles et le BTP. Les fonctions métropolitaines se sont développées plus vite que les autres Entre 1999 et 2008, la part des fonctions métropolitaines dans l’emploi total a augmenté de 1,7 point, ce qui correspond à 14 400 emplois supplémentaires. Les emplois sont en forte croissance dans la conception-recherche, la gestion (entreprises, banques, assurances et immobilier), les prestations intellectuelles (conseil, analyse, expertise) et les métiers liés à la culture et aux loisirs. Des créations d’emplois dans les fonctions présentielles Sur cette même période, il s’est créé quasiment le même nombre d’emplois dans les fonctions présentielles (+ 14 000) que dans les fonctions métropolitaines. La santé et l’action sociale, la distribution et l’administration publique sont les fonctions qui ont le plus recruté. Une progression des emplois dans le BTP Le boom de l’immobilier des années 2000 (avant la crise de 2008) s’est traduit par de nombreuses embauches (+ 3 300) dans les professions en lien direct avec la construction de bâtiments et d’ouvrages de travaux publics. Les fonctions les plus en retrait A l’inverse, les fonctions de fabrication, d’entretien/réparation et de transport/logistique sont en retrait sur la période et voient leur part diminuer dans l’emploi total. Néanmoins, avec 25 800 emplois, la fabrication demeure une fonction importante dans l’emploi local au second rang derrière la gestion. Une diversité de la structure fonctionnelle des emplois au sein du Bassin grenoblois Répartition de l'emploi total par fonctions Fonctions transversales Fonctions de production concrète Fonctions métropolitaines Fonctions présentielles 100% 90% 80% 12,9% 12,4% 15,9% 14,0% 70% 60% 31,2% 14,6% 15,8% 14,5% 15,2% 22,2% 23,8% 24,3% 20,0% 18,4% 23,8% 26,7% 42,0% 37,3% 38,2% Alpes Sud Isère 21 200 CA Pays Voironnais 34 500 Isère 481 400 32,7% 50% 31,7% 40% 30% 20% 39,9% 40,9% 31,6% 10% Emploi total 2008 0% Bassin grenoblois CA Grenoble Alpes CC Le Grésivaudan 270 100 Métropole 208 600 36 200 Au sein du Bassin grenoblois, les fonctions ne sont pas réparties de façon homogène. Rappelons, que le territoire de la Métro concentre 77% des emplois du Bassin grenoblois, le Grésivaudan 13% et Alpes Sud Isère 8%. Les 2% restants se trouvent dans le Vercors et les Balcons Sud de Chartreuse. Les fonctions métropolitaines sont concentrées dans les territoires de la Métro et du Grésivaudan, où elles représentent un tiers des emplois. Les fonctions présentielles sont dominantes, avec environ 4 emplois sur 10, dans les territoires de la Métro et Alpes Sud Isère, mais pour des raisons différentes : la Métro abrite un grand pôle urbain alors qu’Alpes Sud Isère a une vocation touristique. En revanche, les emplois de services à la population sont sous-représentés dans le Grésivaudan, en l’absence d’un pôle urbain important. Les fonctions de production concrète (agriculture, fabrication, BTP) sont localisées dans les espaces périurbains et ruraux. Elles représentent 24% des emplois dans le territoire Alpes Sud Isère et 22% dans le Grésivaudan. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 5/27 CONJONCTURE ECONOMIQUE ● Un deuxième trimestre 2012 défavorable pour la création d'entreprises (Source : CCI Grenoble) Au 1er semestre 2012, on enregistre 1438 créations d'entreprises sur le territoire de la CCI de Grenoble (Bassin grenoblois et Centre Isère) contre 1509 au 1er semestre 2011, soit une baisse de 4,7% par rapport à la même période de l'an dernier. Après un 1er trimestre favorable, la création d'entreprises a connu un 2ème trimestre très en retrait, lié pour partie à l'attentisme résultant des périodes électorales de mai et juin 2012, et à une conjoncture mondiale défavorable. A retenir : les reprises d'entreprises sont en baisse tandis que les créations de nouvelles entités sont restées stables (+ 0,8% au 1er trimestre 2012 avec 1059 nouvelles entreprises sur le territoire). Ajoutons à cela environ 285 auto-entreprises immatriculées au 1er semestre 2012 (en baisse par rapport au 1er semestre 2011). ● Hausse des défaillances d'entreprises (Source : CCI Grenoble) Depuis le début de l'année 2012, les défaillances d'entreprises progressent à nouveau en région grenobloise. En cumul sur le 1er semestre 2012, le nombre de défaillances d'entreprises s'élève à 436, contre 409 un an plus tôt, soit + 6,6% en glissement annuel (Rhône-Alpes : + 3,4%). Parmi les secteurs qui contribuent fortement à cette hausse, on retrouve celui de la construction (+ 23%). A l'inverse, le secteur du commerce et de la réparation automobile est mieux orienté avec une baisse des dépôts de bilan sur un an (23,2%). Parallèlement, 151 entreprises ont contacté la cellule de prévention des difficultés d'entreprises de la CCI de Grenoble sur les 6 premiers mois de l'année, contre 123 à la même période en 2011 (+ 23%). ● Chômage partiel (Source : DIRECCTE - UT 38) De janvier à octobre 2012, 138 170 heures ont été chômées dans les entreprises situées dans le Bassin grenoblois pour 10 229 salariés, (contre 85 451 heures de janvier à octobre 2011 pour 3 797 salariés). Ce volume représente, pour la même période, 72% de la totalité des heures chômées de l’ensemble des entreprises du département (13 332 salariés concernés). Il est en augmentation, pour le Bassin grenoblois, de 62% par rapport aux heures chômées de janvier à octobre 2011. Pour rappel, entre janvier et octobre 2010, 149 970 heures avaient été chômées par les entreprises du département, soit une augmentation de 27% sur la même période en 2012. Par ailleurs, à signaler : Un décret du 19 novembre 2012 rétablit l’autorisation administrative préalable à l’attribution de l’allocation spécifique de chômage partiel, précédemment supprimée en mars 2012. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 6/27 EMPLOI ET CHÔMAGE (Source : DIRECCTE Rhône-Alpes / Pôle emploi Rhône-Alpes) ● Les offres d'emploi A fin septembre 2012, 3 391 offres d’emploi étaient enregistrées à Pôle Emploi pour la ZTEF, dont 56% en CDI ou CDD de plus de 6 mois (4 082 pour le département dont 48% d’offres « durables »). Pour le département, la baisse annuelle des offres d’emploi collectées atteint 9,9%, sur trois mois glissants. Si le nombre d’offres d’emploi enregistrées à Pôle Emploi diminue, en revanche, les tensions sur la demande d’emploi n’ont globalement pas évolué : les difficultés de recrutement concernent majoritairement les emplois qualifiés. L’enquête sur les besoins de main d’œuvre publiée en mai 2012 par Pôle Emploi dénombrait 18 170 projets de recrutement dans le Bassin grenoblois dont 24% concernaient des activités saisonnières. 45% de ces projets étaient jugés difficiles à satisfaire (contre 35% en 2011). Les métiers ciblés par les plans d’actions en 2012 ont été les suivants : métiers de l’industrie métallurgique au sens large, grande distribution - mise en rayons- et assistance aux adultes. Pour le premier secteur d’activité, les intentions de recrutements les plus nombreuses en 2012 concernaient des postes d’ingénieurs et cadres d’étude. La mobilisation des entreprises reste difficile malgré un travail important mené conjointement par Pôle Emploi et l’Adefim, en ce qui concerne les métiers à faible qualification. Pour les métiers de la grande distribution, ce sont essentiellement les petites enseignes qui ont participé au plan d‘actions conduit par Pôle Emploi. A ce jour, la tension reste importante mais du côté de la demande d’emploi : 114 offres dont 45 pour le métier de la mise en rayons pour 758 demandeurs d’emploi de catégorie A à fin septembre 2012. Les métiers de l’assistance aux adultes demeurent en tension, notamment pour une raison d’inadéquation entre les exigences des employeurs et les caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits dans ces métiers : 423 demandeurs d’emploi de catégorie A pour 55 offres enregistrées. Le même constat peut être fait pour les métiers « services domestiques » : 470 demandeurs d’emploi de catégorie A pour 55 offres enregistrées. Dans ce secteur également, malgré le travail important de Pôle Emploi dans le cadre du plan d’action, la mobilisation et les engagements des employeurs sont restés très faibles. ● La demande d'emploi dans le Bassin grenoblois au 31 octobre 2012 Demandeurs d’emploi (catégories ABC) Demandeurs d’emploi < 25 ans Demandeurs d’emploi 50 ans et + Demandeurs d’emploi hommes Demandeurs d’emploi femmes Demandeurs d’emploi depuis plus d’un an RSA (droit payable) Bassin grenoblois Nombre Evolution/1 an 37 771 + 9,5 % 6 466 +12,1% 6 865 + 15,2 % 18 646 + 10,0 % 19 125 + 9,0 % 12 331 + 10,7 % 4 909 + 11,0% Isère Evolution / 1 an + 10,5 % + 13,2 % + 16,1 % + 11,3 % + 9,7 % + 10,6 % + 13,7% Fin octobre 2012, on comptabilisait 37 771 demandeurs d'emploi (cat. ABC) sur le Bassin grenoblois, soit une évolution annuelle de + 9,5%, augmentation moindre que celle des trois autres bassins d’emploi de l’Isère (Nord Isère + 12,6%, IRBV + 10,9% et Centre Isère + 10,6%). Cette hausse affecte l’ensemble des demandeurs d'emploi mais de manière différente : − forte augmentation annuelle du chômage des jeunes (+ 12,1%), avec une « demande d'insertion professionnelle» des jeunes qui reste importante (5 942 jeunes suivis par les ML du Bassin grenoblois en 2011) ; Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 7/27 − augmentation toujours préoccupante du chômage des seniors (+ 15,2%), même si elle reste légèrement inférieure à celle de l’Isère. − augmentation importante du chômage de longue durée (+ 10,7%), sachant que la part de cette demande d’emploi est de 33%; − par ailleurs, augmentation du chômage des bénéficiaires du RSA (+ 11%), moins importante, cependant, que la moyenne départementale. Au 1er trimestre 2012 (dernier taux connu pour les bassins d’emploi), le taux de chômage du Bassin grenoblois est de 7,9% : en augmentation légère mais continue dans le temps. Le taux de chômage de l’Isère au 2ème trimestre 2012 s'élève à 8,3%. Il est inférieur à celui de la Région et de la France métropolitaine : respectivement 8,7 et 9,7%. - Niveaux de formation et de qualification des demandeurs d’emploi − Au 30 septembre 2012, 46,9% des DE (cat. ABC) du Bassin grenoblois, soit 17 210 personnes, ont un niveau de formation inférieur ou égal au CAP-BEP, part stable sur un an. − A la même date, 40% des demandeurs d’emploi (cat. ABC) ne sont pas ou peu qualifiés. Cette part est de 42,2 % en Isère. ● Zoom sur les jeunes en recherche d’emploi - Jeunes inscrits à Pôle Emploi Parmi les 6 092 jeunes DE (cat. ABC) de moins de 25 ans au 30 septembre : 51% ont un niveau de formation inférieur ou égal à V. Le taux de chômage des jeunes de la ZTEF est de 20,1% (NI : 21,8% ; IRBV 21,1% ; CI : 20% et taux de chômage des jeunes au niveau national : 21%). - Jeunes suivis par les Missions locales et PAIO du Bassin grenoblois (Source : Parcours 3, UT 38 DIRECCTE) En 2011, les structures d’accueil jeunes du Bassin grenoblois (6 Missions locales et 1 PAIO) ont suivi 5 942 jeunes en demande d’insertion, soit une diminution de 2,5 % par rapport à 2010 (alors que le nombre de jeunes en demande d’insertion suivis en 2010 était en augmentation de 4% par rapport à 2009). Au 31 octobre 2012, on comptabilise 6 319 jeunes en demande d'insertion. Ce nombre représente 51,7 % des jeunes en demande d’insertion suivis par l’ensemble des ML de l’Isère. Par ailleurs, la part des jeunes résidant en ZUS en demande d’insertion (en octobre 2012) suivis par les ML varie, pour les 5 ML concernées, entre 1% pour la PAIO du canton de Saint-Egrève, 14% pour la ML Sud Isère et 55% pour la ML de Grenoble. ● Les allocataires du RSA (Source : Conseil général de l'Isère / CAF) Fin septembre 2012, le Bassin grenoblois compte 13 250 foyers allocataires du RSA (+4% en évolution annuelle), soit 53% des foyers allocataires du RSA du département. Parmi ces allocataires, 8 258, soit près de 63%, perçoivent le RSA-socle, 3 469 le RSA activité (26%) et 1 523 le RSA socle + activité (11%). A la même période, les allocataires du RSA représentent 15% des demandeurs d'emploi cat. A inscrits à Pôle emploi et 13 % des demandeurs d’emploi cat. ABC. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 8/27 ● Les demandeurs d'emploi travailleurs handicapés (Source : Ohé Prométhée – Cap Emploi 38) Augmentation de la DEFM TH en 2012 NB : la DIRECCTE Rhône Alpes recommande d’utiliser les données concernant la DEFMTH avec précaution dans le cadre des diagnostics sur la situation de l’emploi des territoires. Principaux constats : La DEFM TH en Isère a fortement augmenté depuis l’an dernier : de 4 400 personnes à fin décembre 2011, à 5 600 personnes en octobre 2012 (cat ABC). Selon Cap emploi, ces chiffres restent sous-évalués d’environ 20 à 25% : la demande d’emploi serait d’environ 7 000 personnes en Isère, dont environ 45 à 50% dans le Bassin Grenoblois soit une estimation de 3 200 DETH. Cette augmentation peut s’expliquer, selon Cap emploi, par deux facteurs principaux : - hausse du chômage TH en parallèle de la demande d’emploi globale ; - amélioration du travail de repérage conjoint Pôle Emploi / Cap Emploi 38, qui permet de mieux identifier les personnes TH dans le fichier de Pôle Emploi. Premier semestre 2012 difficile en termes de placements : Dans le Bassin Grenoblois, baisse d’environ 30 contrats de travail par rapport au premier semestre 2011. Depuis juillet 2012, forte mobilisation de la mesure CUI-CAE et CUI-CIE pour laquelle Cap Emploi est à présent prescripteur. Augmentation des contrats courts (+ 20%) : de 160 contrats courts de moins de 6 mois en octobre 2011, à 193 contrats de moins de 6 mois en octobre 2012 / baisse des CDI (- 40 %) : de 175 CDI à 105 CDI (octobre 2011 / octobre 2012). L’augmentation de cette précarité est liée à la conjoncture économique mais également aux caractéristiques du Bassin Grenoblois : - effets de concurrence : face à une population locale plutôt jeune, qualifiée, et active (+ de 4 emplois sur 10 sont occupés par des cadres et professions intellectuelles ou intermédiaires), la population TH est plutôt âgée, et est, pour plus de 76%, de niveau inférieur ou égal à V - forte inadéquation offre /demande : les grandes entreprises et les entreprises de haute technologie recrutent essentiellement à partir des niveaux Bac +2, 40% des offres d’emplois environ dans le Bassin grenoblois concernent des contrats en CDI, en raison du niveau de qualification élevé des offres ( données Pôle Emploi), mais ces offres ne peuvent être structurellement pourvues par les DETH, pour les raisons évoquées plus haut. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 9/27 L'OFFRE D'INSERTION ET DE FORMATION Les contrats aidés Bassin grenoblois Isère CUI Objectifs 2012 Réalisations au 15 octobre Réalisations au 10 décembre 2011 CIE 449 345 367 CAE - 2 090 2 040 CIE 933 693 790 CAE 5 535 4 157 4 118 Pour rappel, l’enveloppe des contrats aidés affectée à l’Isère en 2011 a été de 1 007 CIE et de 5 010 CAE. Les objectifs 2012 intègrent les enveloppes exceptionnelles attribuées au deuxième semestre 2012. A mi-octobre 2012, 1 211 CAE bénéficient à des demandeurs d’emploi suivis par Pôle Emploi, 28 à des DE Travailleurs Handicapés suivis par Cap Emploi, 342 à des jeunes suivis par les Missions Locales, et 509 à des allocataires du RSA (avec co-financement du CG 38). En ce qui concerne les CIE, 223 bénéficient à des demandeurs d’emploi suivis par Pôle Emploi, 7 à des DE Travailleurs Handicapés suivis par Cap Emploi, 65 à des jeunes suivis par les Missions Locales, et 50 à des allocataires du RSA (avec co-financement du CG 38). L'insertion par l'activité économique Salariés, employés au cours de l’année 2011, dans les structures de l’IAE du Bassin grenoblois : Année 2011 DEPARTEMENT BASSIN GRENOBLOIS AI du Bassin EI du Bassin ETTI du Bassin ACI du Bassin Nbre Nombre de salariés mis de SIAE à disposition dans l'année / en contrat en insertion au cours de l'année Age Situation des salariés avant leur entrée Bénéficiaires des Minima Sociaux moins plus Hom- Femde 26 26 à 45 46 à de 50 DE de + mes mes Total ans ans 50 ans ans RSA ASS API AAH Autres de 2ans 94 2 423 2 937 5 360 1453 2508 533 866 1599 202 47 94 3418 1366 53 6 8 2 37 1 360 479 193 156 532 1 284 957 49 24 254 2 644 1 436 242 180 786 761 430 66 39 226 1247 597 142 98 410 273 151 20 28 74 363 258 14 15 76 830 343 91 48 348 82 23 14 5 40 32 20 1 10 1 36 13 3 0 20 1664 1037 133 117 377 606 182 25 25 *374 98 2 434 3 123 5 557 1 559 2 616 487 895 1505 179 41 94 3738 865 53 1 277 1 325 2 602 737 1 254 241 370 726 63 19 35 1759 370 Année 2010 DEPARTEMENT BASSIN GRENOBLOIS *DE inscrits depuis 12 mois au moins Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 10/27 En 2011, les femmes salariées des SIAE du Bassin grenoblois sont moins nombreuses que les hommes, contrairement à la répartition départementale et à celle constatée en 2010, et notamment dans le cadre des associations intermédiaires et des ateliers chantiers d’insertion. En revanche, le nombre de jeunes salariés de moins de 26 ans est en progression dans les SIAE du bassin d’emploi (et du département), tandis que le nombre de salariés de plus de 50 ans diminue. Les bénéficiaires du RSA représentent 31% des salariés employés par les SIAE du Bassin grenoblois (dans le département : quasiment 30%). Leur nombre a progressé de façon significative, entre 2010 et 2011. SORTIES 2011 (1) Emplois Durables = CDI(contrat non aidé) - CDI (contrat aidé : CI RMA - contrat de professionnalisation - contrat expérimental) - CDD = ou > 6 mois (contrat aidé exclu) - intérim ou saisonnier = ou > 6 mois - création d'entreprise - fonctionnaire stagiaire ou titulaire, PACTE (2) Emplois de transition = CDD, intérim, saisonnier < 6 mois - CDD contrat aidé hors SIAE (3) Sorties positives = formation pré-qualifiante ou qualifiante - sortie vers une autre SIAE (contrat aidé - suite de parcours) Sorties dynamiques = (1) + (2) + (3) Total des sor- Sorties acAutres (sans ties cès Sorties vers nouvelle, démédans à l'emploi un emploi de Sorties posiSorties dynaRéinscription nagement, rel'année durable transition tives miques à Pôle-Emploi traite…) Dept. Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % 2 237 674 30,13 361 16,14 246 11,00 1281 57,26 382 17,08 574 25,66 BG dont : 1 079 283 26,23 186 115 10,66 584 54,12 225 20,85 270 25,02 46 9,24% 322 64,66 23 153 30,72 20 18,35% 64 58,72% 18 4,62% 16,51 % 27 24,80 10 58 17,24 20,68 % 13,76 % 17,86 % 13,94 AI 498 173 34,74 103 EI 109 29 15 ETTI ACI 56 416 15 66 26,61 26,79 % 15,87 8 41 14,29% 9,86 33 165 58,93% 39,66 4 180 7,14% 43,27 19 71 33,90 17,07 2 118 973 578 258 27,29 26,52 392 162 18,51 16,65 274 128 12,94 13,16 1244 548 58,73 56,32 338 182 15,96 18,71 536 243 25,31 24,97 2010 Dept. BG Pour rappel, les objectifs fixés aux SIAE au niveau national sont de 60% de sorties dynamiques dont 25% d’accès à l’emploi durable. Les résultats constatés sont très variables, d’une année à l’autre, d’un type de structure à l’autre, en fonction de la conjoncture économique… Entre 2010 et 2011, le nombre de personnes qui accèdent à un emploi durable ou de transition augmente, même si les taux de sorties dynamiques diminuent légèrement pour les SIAE du Bassin grenoblois. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 11/27 La formation professionnelle des demandeurs d'emploi et l'alternance ● Effectifs en formation Sur l'année scolaire 2010-2011, on dénombrait sur le Bassin grenoblois 10 040 personnes en dernière année de formation (toutes voies confondues), contre 11 669 l'année précédente. La part de scolaires (66%) est toujours nettement plus importante que la moyenne régionale, alors que la part des jeunes en apprentissage (19%) est inférieure aux moyennes départementale et régionale. ● Formation professionnelle continue (Sources : Région Rhône-Alpes – DFC et UT38 DIRECCTE) Formations « compétences de base » − − − 1381 personnes ont bénéficié des Actions socio-linguistiques (ASL) sur l'année scolaire 20112012 (contre 1363 l'année précédente). 2 232 personnes ont été orientées vers le programme « compétences clés » en cumul depuis 2010, date de démarrage de ce programme. 1 444 personnes sont entrées en formation dont 19% dans le « module 1 » destiné aux personnes en situation d’illettrisme. En 2011, sur le Bassin grenoblois, la baisse du nombre d'entrées en AOF (actions orientation formation) se confirme : 598 stagiaires ont intégré ce dispositif (-7% par rapport à 2010). Cette baisse concerne principalement les publics jeunes, qui sont entrés en plus grand nombre à l'E2C : 130 jeunes accueillis par l'E2C en 2011 (contre 80 en 2010). Formations qualifiantes et professionnalisantes - Financement régional : Le nombre de stagiaires est en progression régulière sur la programmation régionale de formations qualifiantes collectives (921 stagiaires en 2011, contre 846, en 2010 et 687 en 2009). A ce chiffre, il convient s'ajouter les 185 conventions individuelles montées en 2011 (68% sous forme de CARED), contre 172 en 2010 (54% de CARED). - Financement Pôle emploi : Par ailleurs, les actions de formation, collectives ou individuelles, financées par Pôle Emploi en 2011 ont concerné sur le bassin grenoblois 649 personnes (101 AIF, 84 POE, 315 AFC, 149 AFPR). Ces chiffres devraient être en forte augmentation en 2012, puisqu'au 30 septembre 2012, 616 personnes avaient déjà intégré une formation (soit une augmentation de 62% par rapport à septembre 2011 : 379) dont 132 AFPR, 94 POE, 145 actions de formation collectives et 245 actions individuelles de formation. ● Contrats d'apprentissage (Source Région Rhône-Alpes, Direction de l'apprentissage) Les jeunes apprentis du Bassin grenoblois ont des niveaux de formation élevés par rapport à la moyenne régionale : 40% d'entre eux préparent un diplôme de niveau III et plus (contre seulement 26% des apprentis rhônalpins), 25% un diplôme de niveau IV, en augmentation par rapport à l'année précédente (26% en Rhône-Alpes), et seulement 35% préparent un diplôme de niveau V (contre 46% au niveau régional). Les secteurs d'activité particulièrement représentés sur ce bassin d’emploi sont toujours le commerce, l'informatique, ainsi que la gestion / administration des entreprises. A l'inverse, certains secteurs qui sollicitent traditionnellement beaucoup l'apprentissage (et pour des niveaux moins élevés) sont proportionnellement moins présents sur le bassin grenoblois : exemple du BTP et de l'hôtellerie-restauration. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 12/27 . ● Contrats de professionnalisation (Sources : DIRECCTE RA) En 2011, 1301 contrats de professionnalisation ont été signés dans le Bassin grenoblois (40% des contrats du département). Comme pour les contrats d'apprentissage, on note une sur-représentation du secteur tertiaire (69% des contrats, contre 66% à l'échelle départementale) et une sousreprésentation du secteur industriel (21%, contre 27% en Isère). Depuis plusieurs années, la préparation aux niveaux BTS et licence pro constitue l'essentiel des parcours. Le nombre de contrats de professionnalisation est en augmentation globale par rapport à 2010 (+ 2% en Isère, + 14% en Rhône-Alpes). A noter cependant, une forte baisse des contrats signés dans le secteur de la construction (- 16% en Isère, par rapport à 2010). AGEFOS-PME (qui finance environ 30% des contrats de professionnalisation en Isère) confirme une augmentation de +4% en 2011 sur le département, contre +8% en Rhône-Alpes et +15% au niveau national (le niveau d'activité en Isère, étant déjà élevé sur les années précédentes). Cette augmentation a concerné un nombre toujours plus important de TPE et PME. A noter cependant, une baisse très forte du nombre de contrats de professionnalisation dans certains secteurs, comme l'expertise comptable (-50%). Le secteur de l'habillement a légèrement reculé. L'immobilier a maintenu le même engagement qu'en 2010. Le négoce de l’ameublement évolue dans ses pratiques et recrute davantage dans le cadre de ce dispositif. L’accompagnement renforcé des jeunes 1 007 jeunes sont entrés en Contrat d’Insertion dans la Vie Sociale (CIVIS), dans le cadre de l’accompagnement des ML du Bassin grenoblois entre janvier et fin octobre 2012, dont près de 18% habitant en ZUS et près de 20% en Parcours d’Accès Direct à l’Emploi (PADE : accompagnement renforcé). En outre, 277 jeunes ont été reçus en entretien dans le cadre de l’Accord National Interprofessionnel des partenaires sociaux pour l’accompagnement des jeunes en recherche d’emploi, à mi novembre. 212 jeunes sont en cours d’accompagnement (1 RV / semaine) dont 47 en accompagnement emploi / formation qualifiante. A ce jour, 24 sorties positives dont 18 en emploi et 6 en formation. Par ailleurs, dans le cadre du contrat d’autonomie, un accompagnement renforcé a été mis en place par un prestataire (retenu par appel d’offres national) en direction exclusive des jeunes des quartiers en politique de la ville : 807 jeunes, en cumul depuis fin 2008, ont signé un contrat d’autonomie à mi-novembre 2012, dont 95 depuis début 2012. 85% de ces jeunes sont d’un niveau infra ou égal à V. Parmi les jeunes sortis, 42% de sorties positives ont été enregistrées : 56% en emploi durable (CDI ou CDD > 6 mois), 15% en contrats en alternance, 26% en formation qualifiante et 3% pour une création d’entreprise. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 13/27 L'information-conseil en VAE (Chiffres provisoires 2012) Le service d'information conseil en Validation des Acquis de l'expérience (VAE) se compose sur le Bassin grenoblois, depuis 2011, de 8 points relais information conseil (PRIC) au lieu de 9 les années précédentes. Ces points relais apportent une information et un conseil approfondis sur la VAE, aident les personnes à identifier l'opportunité et la faisabilité d'une telle démarche, à repérer les domaines de certification sur lesquels peut porter la demande et les orientent vers les certificateurs concernés. NB : les données relatives au nombre de personnes qui se sont effectivement présentées en jury, et qui ont obtenu leur VAE (totale ou partielle), ne sont pas disponibles par ZTEF, mais une étude régionale sur le parcours des candidats à la VAE a été menée par le PRAO (voir ci-dessous). Elle est en cours d’actualisation. Au 16 novembre 2012, en l’état des saisies sur RESOVAE, application statistique du PRAO : 358 personnes sont venues s'informer auprès des PRIC. 326 personnes ont bénéficié d'un entretien conseil (jusqu'à 3 heures / prestation financée ou non financée) : 189 femmes, 137 hommes. On constate une certaine constance dans les statistiques depuis 2009. En effet, parmi ces personnes : − Les femmes sont toujours majoritaires (58% des personnes ayant bénéficié d'un entretien conseil). − 55,5% sont sur la tranche d'âge 30 à 44 ans (84% ont plus de 30 ans). − 73,6% ont un niveau inférieur ou égal au bac, dont prés de 31% ont un niveau V (CAP, BEP) − 26,4% des personnes ont un CDI (39,4 en 2011), 39,3% sont des demandeurs d'emploi indemnisés (31 en 2011), et 15% sont des travailleurs handicapés (chiffre stable % à 2011). − Un quart des bénéficiaires du conseil travaillent dans le secteur des services à la personne (24%), ce qui confirme toujours l’importance de ce secteur dans les éléments statistiques et explique en partie la féminisation du dispositif. 16,3% travaillent dans l'industrie et 23% dans les services aux entreprises. Secteur d'activité des bénéficiaires du conseil Services aux Services aux entreprises : personnes : Commerce : 23,9% 23% 21,5% Industrie : 16,3% Bâtiment génie civil : 5,2% Agriculture : 1,2% Fonction publique : 3,4% Autres : 5,5% − Lorsque les personnes sont orientées vers une VAE, elles ciblent prioritairement un diplôme de l'éducation nationale 34,7% (44% en 2011), 7,7% un titre professionnel du ministère chargé de l'emploi (13,8% en 2011), 8% un diplôme d'état santé et action sociale (10,8 en 2011) et pour 12,6% un diplôme de l'enseignement supérieur (15,7 en 2011) − Le nombre de personnes qui s’orientent vers la VAE à l’issue du conseil est légèrement inférieur à 2011 (69% contre 75,6% en 2011). Les autres s'orientent vers une formation (13%) et un bilan de compétences (3%). Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 14/27 ZOOM THEMATIQUE : SAVOIRS DE BASE Étude réalisée par le Centre Ressources Illettrisme de l'Isère (IRIS) début 2012, à partir d'entretiens avec des conseillers emploi et des demandeurs d'emploi en parcours d'insertion professionnelle. Objectif : identifier les freins et les leviers à l'accès aux dispositifs de formation visant à renforcer les « savoirs de base » de ces demandeurs d'emploi (écrire, parler, raisonner, écouter, lire, appréhender l'espace et le temps, calculer). PRINCIPAUX CONSTATS : ● Repérage / orientation des publics . Traduction des besoins et projets des personnes en termes de compétences à travailler : Difficultés des professionnels à analyser les problématiques langagières des personnes reçues (confusions fréquentes analphabétisme/illettrisme/FLE), pouvant entraîner des orientations imprécises ou inadaptées vers les dispositifs de formation. . Accompagnement des publics : - Difficultés à mobiliser et à motiver les publics sur la nécessité de se former (face à des besoins exprimés comme prioritaires : travail, rémunération...). - Besoin de temps pour construire une relation de confiance, et (re)construire un désir de formation (notion de « période d'errance » nécessaire pour certains jeunes). ● Connaissance de l'offre de formation - Constat partagé d'un manque de lisibilité de l'offre de formation, engendrant des confusions entre les différents dispositifs et entre les modules ou actions proposés. - Multiplicité des sources d'information, pas toujours complètes ni actualisées (intranet, extranet, sites Internet, messages électroniques...), et mal maîtrisées par les conseillers emploi. - Constat d'un manque de cohérence et d'articulation entre les différents dispositifs, ne favorisant pas les suites de parcours. - Manque de connaissance des modalités pédagogiques et des contenus de formation mis en place par les organismes de formation. ● Procédures d'accès à l'offre de formation - Difficulté d'accès aux informations sur l'offre (logiciels PROSPER et ROSACE), pour les conseillers non prescripteurs (ALI, Référents PLIE). - Manque de retour aux conseillers concernant les décisions de refus d'entrée en formation (Raisons : pré-requis insuffisants ? Prescription inadaptée ? Autre?), ne favorisant pas les suites de parcours. ● Déroulé de la formation - Insuffisance (parfois) de transmission d'informations par les OF aux prescripteurs sur le déroulé de la formation et sur les préconisations en termes de suites de parcours → Les pistes d'actions découlant de ces éléments de diagnostic sont travaillées dans le cadre du groupe formation. Elles feront l'objet d'une présentation en CTO et seront intégrées au plan d'action 2013. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 15/27 ZOOM THEMATIQUE : INDUSTRIE Plan d’actions mis en place en 2011, suite à l’identification des métiers en tension dans l’industrie et à une remontée des entreprises en demande de recrutement : définition d’une méthode de travail, élaboration d’un plan d’actions et mise en œuvre selon un calendrier prévisionnel en 2012. ● Analyse des besoins en recrutement auprès de 520 entreprises du « Bassin grenoblois » - Envoi de courriers puis relances téléphoniques auprès des entreprises de 10 à 250 salariés. Relance prévue pour les entreprises de 3 à 10 salariés : 10 entreprises intéressées et présentes en réunion. L’absence de visibilité sur les carnets de commande ne permet pas aux entreprises de s’engager sur le dépôt d’offres d’emploi dans l’immédiat. Elles sont plutôt dans une logique de formation (POE + contrat de professionnalisation éventuellement) en attendant une conjoncture économique plus favorable. Les besoins d’opérateurs peu qualifiés ont disparu progressivement, au profit de besoins exprimés pour des ouvriers très qualifiés et des techniciens de niveau Bac+2. - Mise en place de test MRS en décembre 2012 puis de POE collectives ou individuelles en janvier 2013. Réalisation d’une étude plus approfondie sur l’emploi dans le secteur de l’industrie ● Étude, confiée sur appel d'offres au Cabinet Amnyos permettant : en termes d’objectifs d’identifier les mutations impactant les entreprises industrielles du Bassin grenoblois et leurs conséquences sur les métiers, emplois, compétences et qualifications de disposer d’une meilleure connaissance des métiers, des emplois, des compétences et des qualifications d’étudier les passerelles potentielles entre les métiers/emplois en déclin et les métiers/emplois en développement de proposer des préconisations en matière d’ingénierie et d’accompagnement de parcours en termes d’enjeux de renforcer l’offre de service territoriale en matière d’anticipation et d’accompagnement des mutations économiques de renforcer le cadre de gouvernance de l‘action publique territoriale Les éléments présentés ci-dessous sont issus d'une première approche statistique réalisée fin 2012. Ils seront analysés plus finement et recoupés avec des données qualitatives début 2013 pour une restitution finale et la formulation de préconisations aux instances territoriales d'ici la fin du premier trimestre 2013. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 16/27 Synthèse des premiers éléments de diagnostic issus de l’étude sur les dynamiques emploi/formation dans le secteur industriel sur le bassin grenoblois Cabinet Amnyos ● Une spécialisation industrielle avérée 9,00 Sp écialisatio n d u territoire dan s le secteur par rap po rt au niveau régio nal 2811Z: Fab. moteur & turb. sf pr avion & vÈhic. 8,00 2611Z: Fabrication de composants Èlectroniques 7,00 6,00 2892Z: Fab. machine pour extraction ou constr. 2720Z: Fabric. pile & accumulateur Èlectrique 2712Z: Fab. mat. de distrib. & de cde Èlectri. 5,00 2670Z: Fab. matÈriel optique et photographique 2445Z: MÈtallurgie autres mÈtaux non ferreux 4,00 2821Z: Fabrication de fours et br˚leurs 2451Z: Fonderie de fonte 7000 2420Z: Fab. tube, profilÈ creux etc. en acier 700 2652Z: Horlogerie 35 3,00 2550A: Forge, mÈtallurgie des poudres 2849Z: Fabrication d'autres machines-outils 2,00 2640Z: Fab. produit Èlectronique grand public 2512Z: Fabric. de portes et fenÍtres en mÈtal 2599B: Fabric. d'autres articles mÈtalliques 1,00 -200,0% 2660Z: Fab. Èqpt irrad. mÈdic. & Èlectromedic. 2410Z: SidÈrurgie 2829B: Fab. d'autres machines d'usage gÈnÈral 2841Z: Fab. de machines de formage des mÈtaux 2612Z: Fab.#REF! de cartes Èlectroniques 0,0% assemblÈes 200,0% 400,0% 600,0% 800,0% 1000,0% 2454Z: Fonderie d'autres mÈtaux non ferreux Evolution du nombre d'emplois du secteur entre 2005 et 2010 L’indice de spécialisation permettant de mesurer le degré de spécialisation d’une activité sur un territoire d’investigation (Ti) en le comparant à une même activité sur un territoire de référence (Tr). Dans le cas présent, le territoire de référence est la Région Rhône-Alpes. Si l’indice est supérieur à 1, il existe une spécialisation avérée du territoire. Le graphique présente les secteurs d’activité des NAF 24, 25, 26, 27,28 en fonction de leur taille (effectifs salariés) et de l’évolution en pourcentage de ces derniers entre les années 2005 et 2010. On note une spécialisation marquée d’une dizaine de secteurs d’activité (indice de spécialisation supérieur ou égal à trois) dont les effectifs oscillent entre 35 salariés et près de 7000 salariés. Il est à noter que 2/3 de ces secteurs d’activité sont marqués par un repli de l’emploi au cours de la période 2005-2010. Malgré cette dynamique plutôt défavorable, 6 activités sont en développement au cours de la période, mais concernent de petits effectifs (secteurs d’activité se situant à droite de la ligne verticale rouge). Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 17/27 ● Le poids du bassin grenoblois et évolution globale entre 2005 et 2010 Le bassin grenoblois représente, en 2010, 8% du nombre d’établissements de l’industrie (« métallurgie ») et 15% des emplois de la région Rhône-Alpes. On dénombre, ainsi, 25 000 salariés (14% de l’emploi total) en 2010 contre 28 000 (16% de l’emploi total) en 2005, soit une baisse de 10% du nombre de salariés (avec une accélération à partir de 2008, du fait de la crise). Concernant les établissements, la tendance générale est équivalente (-10% entre 2005 et 2010) et continue sur toute la période. ● Une concentration importante des salariés sur 2 secteurs d’activité Les secteurs de la fabrication de composants électroniques et de la fabrication de matériel de distribution et de commande électrique concentrent à eux seuls la moitié des effectifs salariés recensés en 2010. Part salariés en Evolution 2010 2010/2005 2611Z Fabrication de composants électroniques 2712Z Fab. mat. de distrib. & de cde électri. 2620Z Fab. ordinateur & équipement périphériq. 2892Z Fab. machine pour extraction ou constr. 2811Z Fab. moteur & turb. sf pr avion & véhic. 2562B Mécanique industrielle 2410Z Sidérurgie 2825Z Fab. équipt aérauliq. & frigorifiq. ind. 2445Z Métallurgie autres métaux non ferreux 28% 22% 8% 8% 3% 3% 3% 2% 2% -6% 3% -21% -22% 45% -19% -22% -16% 10% Source : Unistatis Cette concentration des effectifs salariés ne se vérifie pas dans la répartition des établissements par code NAF. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 18/27 2562B Mécanique industrielle 2712Z Fab. mat. de distrib. & de cde électri. 2651B Fab. instrumentation scientifiq. & tech. 2561Z Traitement et revêtement des métaux 2611Z Fabrication de composants électroniques 2550B Découpage, emboutissage 2825Z Fab. équipt aérauliq. & frigorifiq. ind. 2599B Fabric. d'autres articles métalliques Part établissements en 2010 Evolution 2010 /2005 16% 8% 7% 5% 4% 4% 4% 4% -9% -25% -4% 11% 6% -6% -21% 56% Source : Unistatis La mécanique industrielle constitue le secteur qui regroupe le plus d’établissements sur le bassin grenoblois, alors même qu’il ne représente que 3% des effectifs salariés, ce qui est révélateur d’un tissu de petites et très petites entreprises. En revanche, les 2 secteurs qui concentrent la moitié des effectifs salariés ne représentent que 12% des établissements, signe d’établissements de taille plus importante. 55% des salariés sont localisés dans les entreprises de plus de 500 salariés sur le bassin grenoblois, ce qui représente un taux supérieur à celui observé en région. Dans le secteur de la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques, 79% des salariés sont employés dans des entreprises de plus de 500 salariés. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 19/27 ● Les caractéristiques des emplois ¾ des salariés sont des hommes, ce qui représente une part identique à ce que l’on observe au niveau de la région Rhône-Alpes. 56% des salariés ont plus de 40 ans (58% au niveau régional). Les secteurs de la métallurgie et la fabrication d’équipements électriques sont marqués par une part de salariés de 40 ans et + (2/3) plus importante que dans les autres secteurs d’activité. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 20/27 Les activités industrielles métallurgiques sur le bassin grenoblois concentrent davantage d’ingénieurs et cadres techniques qu’au niveau régional et moins d’ouvriers (en part relative). On dénombre environ 2/3 d’ouvriers dans les secteurs de la métallurgie et fabrication de produits métalliques. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 21/27 Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 22/27 ZOOM THEMATIQUE : ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Eléments de contexte national et local L’économie sociale et solidaire (ESS) regroupe les entreprises (coopératives, mutuelles, associations et fondations) qui cherchent à concilier activité économique et utilité sociale, avec des métiers transverses à plusieurs secteurs d’activité. Donnant la primauté aux personnes sur la recherche de profits, elles sont organisées autour d’une solidarité collective, d’un partage du pouvoir dans l’entreprise, et réinvestissent leurs résultats dans les projets et au service des personnes. Un acteur économique de poids et un moteur pour l’emploi au niveau national Les entreprises de l’ESS sont en France un acteur économique de premier plan. Elles emploient plus de 2,35 millions de salariés et distribuent chaque année plus de 50,5 milliards d’euros de masse salariale, soit environ 10% de l'emploi salarié et de la masse salariale versée chaque année par les entreprises privées. Sur les dix dernières années, l’ESS a créé 440 000 emplois nouveaux, en croissance de 23%. Dans le même temps, l’ensemble de l’emploi privé n’augmentait que de 7%. Les effets de la crise se sont tout de même fait ressentir avec 26 000 emplois nets détruits dans les associations entre le 4e trimestre 2010 et le 2e trimestre 2011. Pour autant, le champ de l'ESS recouvre des activités socio-économiques, non délocalisables qui répondent aux besoins des territoires : consommer, travailler et entreprendre, épargner et investir, se soigner, etc. Aujourd’hui, l’ESS intervient aussi sur des fonctions plus capitalistiques telles que la mobilité, l’habitat et l’énergie. Implantée sur tous les territoires, l’ESS est de plus en plus reconnue comme acteur collectif du développement local participant à la gouvernance territoriale. A titre d'exemple, 68% des services d’aide au domicile aux personnes dépendantes sont portés par des entreprises de l’économie sociale. De plus, avec près de 600 000 emplois à renouveler d’ici 2020 en raison des départs en retraite, le secteur constitue un vivier d’emplois pour les 10 prochaines années. Ce secteur d’activité fera l’objet d’une loi cadre début 2013. Réalités de ce secteur d’activité dans le Bassin grenoblois Forts de ce constat d'un levier potentiel de création d'emplois et d'activité, les différents territoires qui composent le Bassin grenoblois cherchent, aujourd'hui, à mieux appréhender les évolutions du secteur pour en soutenir le développement au niveau local et contribuer ainsi à leur propre attractivité. Une démarche conjointe d'analyse et de prospective a été lancée à l'automne 2012 entre l’agglomération grenobloise et le Grésivaudan pour mieux définir le poids et l'influence de l'ESS sur les territoires et repérer les dynamiques en place... 2 917 établissements employeurs sont recensés dans l’ESS à fin septembre 2012 (fichier SIRENE, DIRECCTE) pour un effectif de 30 865 salariés connus dans ces établissements, soit 12% de l’effectif total des salariés secteur marchand et non marchand. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 23/27 Synthèse des premiers éléments de diagnostic issus de l’étude des dynamiques de l'emploi dans l'ESS sur le bassin grenoblois Equipe de socio-économie associative et coopérative (ESEAC) / Science Po Grenoble Source : chiffres INSEE – Clap 2008 et 2010 Poids relatif des structures ESS dans l'économie locale L’ESS représente 11,9% des entreprises du territoire, 11,7% des établissements, 9,8% des salariés au 31/12 et 9% des ETP. Cette représentation est très inégale selon le secteur d’activité : 85% des établissements et 40% des salariés de la culture ; 80% des établissements et 68% des salariés du sport ; 58% des établissements et 61% des salariés de l’action sociale ; 21% des établissements et 42% des salariés des activités financières ; 16,5% des établissements et 9,6% des salariés de l’éducation ; 3,7 % des établissements et 3,5% du soutien aux entreprises. % de l'économie du territoire ZTEF Metro Grésivaudan Alpes Sud Isère Royans Vercors Entreprises Etablissements 11,9% 12,3% 10,8% 10,5% 14% 11,7% 11,9% 11,2% 10,4% 15% Salariés au 31/12 9,8% 10,0% 7,1% 9,6% 23% ETP 9,0% 9,2% 6,2% 8,8% 23 Répartition des entreprises ESS par type de structures et par territoire du Bassin grenoblois Nb entreprises Agglo ASI Gresivaudan Royans V TOTAL 1366 230 257 68 1930 Part 71% 12% 13% 4% 100% Nb asso 1288 228 252 64 1841 Nb coop Nb mutuelles Nb fondations 61 2 4 4 71 15 2 1 15 3 Ces entreprises gèrent 2526 établissements en majorité associatifs (86%), mais aussi coopératifs (9%) et mutualistes (4%). Elles emploient 24 125 salariés au 31/12/2012. Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 24/27 Répartition de l'emploi salarié par type de structures et par territoire du Bassin grenoblois Territoires Salariés au 31/12 % ETP % ZTEF 24 125 100 19 261 100 Associations 17 201 13 380 Coopératives Mutuelles 3 065 2 897 2 758 2 327 Fondations 962 796 Metro 19 697 81.7% 15 832 82.2% Associations Coopératives Mutuelles 13 604 2 615 2 546 10 621 2 367 2 073 Fondations 932 771 Grésivaudan 2 134 Associations Coopératives Mutuelles Fondations Alpes Sud Isère 1 623 Associations Coopératives Mutuelles Royans Vercors 649 Associations Coopératives Mutuelles 8.9% 1 634 1 708 185 211 30 8,5% 1 290 157 162 25 6.7% 1 252 1 385 146 92 6.5% 1 064 131 57 2.7% 482 119 48 528 2.7% 390 103 35 Répartition par secteur d’activité Le principal secteur d’activités en emplois est l’action sociale (9 270 salariés au 31/12 - soit 38,4% du total des salariés - dont 8 409 associatifs) pour 330 établissements, suivie des autres activités de services dont sport et culture (4 490 salariés au 31/12 – soit 18,6% du total - tous associatifs) et activités financières et d’assurance (2 976 salariés au 31/12 - soit 12,3% du total - dont 2 118 coopératifs). Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 25/27 ZOOM THEMATIQUE : SAISONNALITE / PLURIACTIVITE ● Principales caractéristiques de l'emploi saisonnier dans le Bassin grenoblois : un public relativement plus jeune, mieux stabilisé et mieux rémunéré que la moyenne régionale (Source : Direccte Rhône Alpes, service ESE, février 2012 / chiffres INSEE DADS 2006-2007) L'emploi saisonnier représente 100 000 emplois directs au niveau régional, représentant 35 000 ETP. Le Bassin grenoblois regroupe 16% des emplois saisonniers de Rhône Alpes, soit une proportion analogue à celle du bassin d’emploi de Lyon (représentant 26 000 personnes environ). Tourisme estival : 8 700 emplois 66% de 16-25 ans et 7,5% de plus de 50 ans 57% de CDD (66% au niveau régional) 10% de CDI à temps plein (7% au niveau régional) 49% employés / 29% ouvriers / 22% cadres et professions intermédiaires 62% ont un salaire supérieur ou égal à 1,2 fois le SMIC (59,5% au niveau régional) Chiffres clés ressortis de l'enquête du Fongecif Enquête réalisée par le cabinet EFICEO de mars à mai 212 auprès de 1444 employés saisonniers et de 154 employeurs, avec le concours de Pôle Emploi et de différents partenaires (DIRECCTE, Région Rhône Alpes, FPSPP, Espaces saisonniers). − − − − Age moyen : 35,5 ans. Des salariés plutôt fidèles, qui effectuent en moyenne 4 saisons auprès d'un même employeur Un marché de l'emploi concentré sur les employés (71%) et les ouvriers (34%). Pour 62% des employeurs, le niveau de formation n'est pas un critère de recrutement. Distinction de deux profils, avec le secteur tourisme-loisirs (hébergement, restauration et commerce) d'une part et les domaines industrie, transports et services d'autre part Tourisme-loisirs Industrie, transports et services Une population plus jeune (moins de 26 ans) de « saisonniers occasionnels » qui vient majoritairement d'une autre région et pour qui ce mode de vie est un choix. Des « saisonniers de métier », plus âgés (plus de 35 ans), plus locaux, pour qui ce statut est subi. Des attentes de stabilité, de formation et d'emploi de la part des salariés − − − − 1 saisonnier sur 2 recherche un travail à l'année. 28% ont réalisé une formation professionnelle en lien avec leur emploi et les ¾ l'ont jugée utile à leur pratique professionnelle. 77% aimeraient en suivre une dans les deux ans. 64% des effectifs saisonniers sont des résidents locaux (86% dans les transports et jusqu'à 95% dans l'industrie).et 84% habitent Rhône Alpes Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 26/27 Au-delà des activités touristiques hivernales portées par les grandes stations et représentant deux tiers de l'emploi saisonnier (soit 17 000 personnes), la saisonnalité recouvre des réalités très diverses d'un territoire à l'autre en fonction de son poids et de sa répartition sectorielle dans l'économie locale et du profil des salariés concernés. Un groupe de travail associant les acteurs intervenant sur cette thématique dans les différents territoires du bassin d’emploi a été mis en place pour appréhender cette diversité, échanger sur les analyses, mutualiser les outils et développer des actions communes. Caractéristiques de l'emploi saisonnier par territoire Volume Grésivaudan 817 emplois / 280 ETP par an. Domaines Tourisme, agriculture en particulier arboriculture, hôtellerie restauration, et certaines activités industrielles. 11 000 habitants Royans Vercors 5 400 actifs 2200 emplois saisonniers Tourisme, BTP, agriculture (pluriactivité tout au long de l'année) Absence de données statistiques locales précises sur la pluri-activité 6 000 saisonniers/an Alpes Sud Isère (90% sur l'Oisans et 10% Sud Isère) 2 principaux employeurs (stations de ski) + offices du tourisme, sur saison hiver principalement Focus Grésivaudan : principales conclusions issues de l'étude du Fongecif Échantillon basé sur 76 entreprises pour l'enquête employeurs et 100 salariés pour le volet « saisonniers » Profils des saisonniers interrogés − − Age moyen : 34 ans Des salariés plus fidèles que la moyenne Bassin grenoblois, avec 7 saisons effectuées auprès d'un même employeur − Seulement 20% n'avaient pas d'autres choix d'emploi (choix de vie pour 30%, mais aussi opportunité à saisir, goût du métier et proximité du domicile pour 7% d'entre eux) − Une répartition sectorielle plus diversifiée avec prédominance des transports (43%), une part réduite pour hébergement-restauration (15%) , services (14%) et la présence du BTP, de la santé et de l'agriculture (4% chacun) − Même typologie distinguant les saisonniers occasionnels et les saisonniers de métier, représentés en particulier dans le transport (domaines skiables) et l'agriculture. Une part de résidents locaux de 65% (identique à la part ZTEF) et 80% des employeurs recrutant en priorité au local Pratiques de recrutement des entreprises − − − Pour 72% des employeurs, le niveau de formation n'est pas un critère de recrutement. 92% des entreprises gèrent leur recrutement en interne, 49% s'appuient sur un organisme extérieur (en majeure partie Pôle Emploi) 11% participent aux forums d'emplois saisonniers Des difficultés de recrutement pour 51% des employeurs interrogés (postes difficiles à pourvoir/manque de candidats, manque de motivation, manque d'intérêt pour le territoire, manque de fiabilité des candidats, manque d'intérêt pour les conditions de travail) Attentes des saisonniers − − − 32% seulement recherchent un travail à l'année et 30% un emploi complémentaire 37% ont réalisé une formation professionnelle en lien avec leur emploi et 88% l'ont jugée utile à leur pratique professionnelle, chiffres supérieurs de 10 points à ceux de la ZTEF. 62% aimeraient évoluer professionnellement (emploi plus stable, entrée en formation) Note de conjoncture Bassin grenoblois – janvier 2013 27/27