L`immobilier garde la cote ! ÉDITO SOMMAIRE
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L`immobilier garde la cote ! ÉDITO SOMMAIRE
Conception et réalisation : sprl REGIFO Edition - Fosses-la-Ville - Tél. 071 74 01 37 - Fax 071 71 15 76 - [email protected] - www.regifo.be AGENCE POLET & VAN LAER Chaussée de Marche 77 5330 Assesse 083/65 62 02 www.polet-vanlaer.be Ouvert tous les jours : de 9h à 12h30 et de 14h à 17h (vendredi jusqu’à 18h). Samedi matin de 9h à 12h Selfbank de 7h à 22h Editeur responsable : Eric Polet • Rédaction : Sébastien Van Laer, Eric Polet, Olivier Evrard Publication et mise en page : Regifo • Photos : gowebdesign.be et Shutterstock • Relecture : Myriam Jeuniaux 4 * AXA Belgium, S.A. d’assurances agréée sous le n° 0039 pour pratiquer les branches vie et non-vie (A.R. 04-07-1979, M.B. 14-07-1979) - Siège social : boulevard du Souverain 25 B-1170 Bruxelles (Belgique) - Internet : www.axa.be - Tél. : 02 678 61 11 - Fax : 02 678 93 40 - N° BCE: TVA BE 0404.483.367 RPM Bruxelles trimestriel n mars / avril 2011 04 L’immobilier garde la cote ! ÉDITO On l’a dit et répété : le Belge a une brique dans le ventre. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer à quelle vitesse le marché de l’immobilier belge est sorti de sa torpeur après la crise financière de 2008-2009. Depuis l’été 2010 déjà, de nombreux indicateurs sont à nouveau dans le vert et les prévisions formulées par les spécialistes du secteur pour les mois à venir se veulent optimistes. Alors que le salon de la construction vient de fermer ses portes, votre trimestriel Patrimoine et Valeurs consacre un dossier spécial au crédit logement et à ses nombreuses ramifications. A en juger par les statistiques de la production de crédits hypothécaires, la crise économique n’a pas entamé l’histoire d’amour qui unit les Belges à leur patrimoine immobilier. Selon l’union professionnelle du crédit, ce ne sont pas moins de 275.899 dossiers logements qui ont été signés en 2010 (pour une production de plus de 26 milliards d’euros). N’en déplaise à son portefeuille, le Belge a donc toujours une brique dans le ventre ! Bien évidemment, la faiblesse des taux a dopé un marché immobilier qui s’était légèrement tassé en 2009. A cet égard, le redressement tarifaire constaté depuis l’automne 2010 incitera probablement les derniers distraits à finaliser leur dossier logement. Lorsqu’il franchira la porte de son agence bancaire, le candidat acquéreur devra être attentif à de nombreux paramètres liés au crédit. En effet, même si le taux occupe une place centrale dans la discussion, les garanties principales et accessoires de la demande ne peuvent être négligées. Une comparaison valable –entre différentes offres– intégrera le coût et l’étendue des assurances (incendie et solde restant dû), les frais de bancarisation ou encore le type de garantie hypothécaire réclamé par l’organisme de crédit (promesse, mandat ou hypothèque). Malgré la complexité de ce genre de calculs, le mariage de raison qui unira l’emprunteur à sa banque durant 15, 20 ou 30 années vaut bien ce petit effort, n’est-ce pas ? Les deux principaux ingrédients de la bonne santé de notre marché immobilier : le manque de placements alternatifs sûrs et des taux d’intérêts particulièrement bas. La relative instabilité que connaissent encore aujourd’hui de nombreux marchés poussent de nombreux investisseurs vers l’immobilier, considéré par beaucoup, et souvent à juste titre, comme un investissement «sûr ». Ainsi, plus de 70% des Belges seraient propriétaires de leur logement. Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes et qui prouvent combien l’immobilier reste une valeur sûre, une valeur refuge chez nous, même en temps de crise économique. Bien plus que dans certains de nos pays voisins, où l’on devient souvent moins facilement propriétaire. Si le marché de l’immobilier est apprécié par les investisseurs pour sa stabilité, ceux-ci sont également stimulés par des conditions d’accès au crédit hypothécaire particulièrement avantageuses. Les taux sont bas et la durée de l’emprunt tend à s’allonger, ce qui permet, malgré la hausse constatée du prix moyen des biens immobiliers (environ 200 000 actuellement), de maintenir à un niveau raisonnable le montant des mensualités. Des crédits hypothécaires adaptés à vos besoins et à votre tempérament A taux fixe, à taux variable, ou selon ce que l’on appelle « la formule accordéon », les banques proposent aujourd’hui des crédits hypothécaires adaptés aux besoins et au tempéra- ment de chacun. Vous préférez jouer la sécurité ? Le prêt à taux fixe est fait pour vous ! Vous voulez profiter d’un taux d’intérêt plus bas au début de la période de remboursement tout en prenant le risque de le voir augmenter par la suite ? Prenez le risque de conclure un prêt à taux variable ! Peu importe la durée, vous souhaitez éliminer toute incertitude quant à la mensualité à rembourser tout en profitant des variations de taux? La formule accordéon devrait vous séduire ! N’oublions pas enfin qu’un crédit hypothécaire est assorti d’avantages fiscaux non négligeables. Dans le cas d’un emprunt souscrit pour construire, acquérir ou rénover une première habitation dans le but de l’occuper personnellement, l’emprunteur peut en effet déduire fiscalement toutes les dépenses qui découlent du prêt hypothécaire. Stabilité du marché, taux d’intérêt avantageux, souplesse et diversité des formules de crédits proposées, avantages fiscaux,… autant d’arguments qui continuent à plaider en faveur de l’investissement immobilier en Belgique. Si vous aussi, vous rêvez de devenir propriétaire, n’hésitez pas à demander conseil à votre banquier. Il saura vous conseiller et vous guider pour trouver avec vous le crédit-logement le mieux adapté. Eric Polet et Sébastien Van Laer SOMMAIRE L’immobilier garde la cote ! ........................... p 1 Focus : le crédit-logement ............................... p 2 Olivier Evrard Focus : déduction fiscale pour l’habitation propre et unique ................... p3 L’assurance solde restant dû ...................... p 3 I-Plus welcome...................................................... p 4 1 FOCUS : le crédit logement en pratique FOCUS : déduction fiscale pour l’habitation propre et unique Lorsque vous pousserez la porte de votre banque pour y souscrire un crédit hypothécaire, vous aurez, avec l’aide de votre banquier, à faire plusieurs choix dans le cadre de cet emprunt. Fixe ou variable ? Il vous faudra en effet tout d’abord choisir entre les formules à taux fixe, à taux variable ou dites « accordéons ». Dans la première de ces formules, les choses sont simples, le taux d’intérêt est fixé à la conclusion du prêt hypothécaire et ne changera plus. Vous jouez ainsi la carte de la sécurité, que vous payez sous forme d’un taux plus élevé. Une formule particulièrement intéressante en cas de tendance à la hausse. Si vous avez le goût du risque (calculé en l’occurrence), la formule à taux variable présente, en principe, un taux de départ inférieur au taux que vous obtiendriez avec une formule à taux fixe. L’important sera d’anticiper le plus correctement possible le taux moyen qui sera d’application pendant toute la durée du prêt. Le prêt à taux variable sera évidemment plus intéressant que celui à taux fixe quand, sur la durée de l’emprunt, l’hypothèse de révision de taux la plus pessimiste est plus ou moins comparable au taux fixe le plus intéressant. Le risque lié à une formule d’emprunt à taux variable est cependant limité, des règles légales définissant une marge de fluctuation maximale. Par exemple, Pour les formules variables 1/1/+3/3 celle-ci peut être fixée à 3%, avec une variation annuelle du taux qui ne peut dépasser 1% à la hausse comme à la baisse, quelle que soit l’évolution réelle des taux sur le marché. Enfin, la formule accordéon permet d’emprunter à taux variable tout en fixant définitivement le montant des mensualités. En cas de révision à la hausse, vous avez en effet la possibilité de ne pas modifier les mensualités que vous remboursez mais d’allonger plutôt la durée de remboursement. Vous devrez donc souvent opter pour une durée plus courte que celle que vous auriez choisie avec une formule à taux fixe. Souvent, la durée supplémentaire maximale que vous ne dépasserez en aucun cas, est fixée au préalable et vous protège donc contre une éventuelle flambée des taux. Si les taux baissent, vous pourrez également choisir de raccourcir la durée 2 Une grande partie des frais liés à votre crédit hypothécaire peut être déduite fiscalement grâce à ce que l’on appelle « la déduction habitation unique et propre ». de votre prêt. Un crédit hypothécaire peut s’étaler sur une période courant jusqu’à 30 ans (40 ans dans certains organismes). Bien évidemment, la durée influencera directement le coût total du crédit : plus elle sera longue, plus lourde sera la charge d’intérêts payés à la banque. Une hypothèque ou un mandat ? A la différence d’un prêt à tempérament dont le délai de remboursement est limité à 10 ans (15 ans sous certaines conditions), le prêt hypothécaire engendrera certains coûts supplémentaires, dont les frais d’acte hypothécaire. Ceux-ci sont calculés sur le capital emprunté, augmenté des accessoires. En plus des droits d’enregistrements (1%), le droit d’hypothèque (0,3%), les honoraires barémiques du notaire ou encore les frais divers qu’il exposera devront être acquittés par le crédité. Pour pouvoir bénéficier de cet avantage fiscal, votre prêt doit remplir certaines conditions. Il doit avoir été contracté après le 1er janvier 2005, être garanti par une inscription hypothécaire, avoir été souscrit auprès d’une institution financière établie dans l’espace économique européen, courir sur une période d’au moins 10 ans et, enfin, servir à acquérir ou à conserver ladite habitation « unique » et « propre » située en Belgique. Il peut s’agir de l’achat d’un bien, de la construction d’une habitation neuve, de la rénovation d’un bien ou encore du paiement des droits de successions sur une habitation. Pour qu’une habitation soit considérée comme « unique », il faut impérativement ne posséder aucun autre bien immobilier, tandis que l’habitation « propre » est celle que vous occupez et dont vous êtes le propriétaire. Dans le cas où vous êtes marié ou en cohabitation légale, les deux partenaires sont obligés d’occuper effectivement l’habitation concernée par le prêt. Tous les coûts découlant de votre prêt hypothécaire entrent en ligne de compte pour la déductibilité ‘habitation unique et propre’. Il s’agit donc de considérer les intérêts, les remboursements de capital ou encore les primes de l’assurance solde restant dû. Le montant pris en compte est fixé par la loi et change chaque année. Pour l’exercice fiscal 2010, il s’élevait à 2080 € majorés de 690 €pendant les 10 premières années (2.120 € et 710 € de majoration pour l’exercice fiscal 2012 - année de revenus 2011), auxquels il convient encore d’ajouter 70 € si, au 1er janvier de l’année qui suit celle durant laquelle vous avez contracté un prêt hypothécaire, vous aviez au moins 3 enfants à charge. Ces majorations sont cependant limitées aux 10 premières années du crédit hypothécaire et sont automatiquement supprimées si l’on devient entretemps propriétaire d’une seconde habitation. O.E Votre avantage fiscal pour l’année de revenus 2011 : Moins de 3 enfants à charge 2120 € + 710 € = 2830 € Minimum 3 enfants à charge 2120 € + 710 € + 70 € = 2900 € A titre d’exemple pour un crédit de 100.000 € , environ 3000 € de frais seront réclamés par le notaire (hors droits d’enregistrement sur l’acquisition immobilière). Zoom sur l’assurance solde restant dû Vous avez - enfin - trouvé l’habitation de vos rêves. Il vous reste à rembourser le crédit hypothécaire... Au cours de cette longue période de remboursement, tout peut arriver. Pour éviter toute mauvaise surprise, veillez à souscrire une assurance solde restant dû. Elle couvre jusqu’à 100% le solde non encore acquitté d’un crédit logement. Résultat: si un assuré décède avant le remboursement complet de son crédit, l’entreprise d’assurance veille à ce que la dette soit apurée en tout ou en partie. Votre âge, le capital assuré, la durée de votre crédit et votre style de vie (fumeurs-non fumeurs) sont autant de facteurs susceptibles d’influencer votre prime. Concrètement, celui qui souscrit à une Assurance Solde Restant Dû paie annuellement une prime d’assurance et ce durant une période qui correspond généralement aux 2/3 de la durée du crédit. (sauf pour les formules à primes uniques successives, payables pendant toute la durée du crédit et donc plus chères au final). Sachez enfin que depuis le 1er janvier 2005 et l’apparition de la fiscalité pour Habitation Propre et Unique, il arrive très régulièrement que les primes d’assurance Solde Restant Dû ne donnent plus droit à un avantage fiscal. En effet, le panier fiscal Habitation Unique est souvent entièrement rempli par la déduction des amortissements en capital et des intérêts du prêt hypothécaire. Une solution pour déduire malgré tout la prime d’assurance est de solliciter l’application de la fiscalité Epargne Pension sur le contrat. Le cas échéant, les primes d’assurances permettront une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 40%. Dans les faits cependant, cette solution n’est pas toujours idéale, car les primes solde restant dû sont largement inférieures au montant maximum autorisé par le législateur. Il est donc préférable de solliciter l’avis de votre assureur avant de solliciter la fiscalisation du contrat. Dans certains cas, la banque limitera le montant de l’hypothèque et acceptera de couvrir le crédit avec des garanties moins fortes (mandat ou promesse d’hypothèque). Le cas échéant, la facture des frais sera nettement réduite. N’hésitez donc pas à interroger votre banquier sur cette possibilité ! O.E. et SVL SHUTTERSTOCK 3