brillants un lion mort. Fiers de leur a- militaire, pour brillants un lion
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brillants un lion mort. Fiers de leur a- militaire, pour brillants un lion
2SS LUTTE.DE L'HOÏIÏIE COKTRE LES DËTES FÉROCES. LES ENFANTS DE UARGEL* - de nous plaindre d'avoir à travailler, aimons le travail; soyons heureux en songeant que nos fatigues préseules seront bénies plus lard par ceux qui nous succéderont, comme nous bénissons à celte heure ceux qui ont si généreusement travaillé pour nous dans le passé. LXXXtll. La lutte de l'homme contre les bûtes féroces. Les hyènes et Ici chacals. Les lions. Tout pro£rî'£ do Vliotnaïc est un? victoire sur h nature. La nuit ne larda pas à venir, el une petite pluie fine se mil tomber. Avant de s'endormir dans la voiture, les enfants auraient bien voulu voir le pays où j!s mais ils ne distinguaient rien dans le noir la sans lune. Us allaient donc se renfoncer lorsqu'ils. puis deux, aperçurent comme une étincelle trois, une dizaine qui se semà suite à la fois cl Robert. ,. Cesont»dil Marcel, les veux brillants des hymnes el des chacals que le mauvais temps * - pas lLèlcsurdesmulels cl ils l'a¬ vaient conduite mez, au commandant en¬ fants. Vous n'a¬ vez rien à crain¬ s'altaqucnl C'esl étrange, dit-il; on dirail que nos chevaux sentent le lion. Mais ne craignez rien : il fait jour. Le conducteur avait eu beau dire de ne rien craindre, Ro¬ bert et Mariette n'étaient pas du loul rassurésAu lieu d'arrêter la voilure, le conducteur avait au con¬ traire asséné de forls coups de fouet sur ses chevaux, qui so décidèrent à partir au grand galop. Les voyageurs regardaient toujours. Us finiront par aper¬ cevoir une grande troupe d'Arabes qui, loin d'avoir l'air épouvantés, semblaient tout triomphants. Et, en effet, ils portaient un vé¬ ritable trophée : un lion, mais " un lion mort. Fiers de leur chasse, Sis avaï en L chargé la a attires. Dor¬ mes la division militaire, pour de dre» ce sonl des recevoir la pri¬ animaux qui ne me de soixante l'homme; il faut se reposer. blottirent alors dans leur coin et, sans plus à Les enfanls se s'occuper de ces vilaines bêtes, Us s'endormirent aux cahots de la diligence. 243 Le leudemaïn malin, ils avaicul les yeux ouverts depuis quelque temps lorsqu'ils sentirent une sorle de frisson qui agitait la diligence : ils regardèrent devant eux à. travers les vitres. C'élaicnl les chenaux qui tremblaient de tous leurs membres, cl si fort qu'ils secouaient voilure el voya¬ geurs. Les enfants se mirent à trembler eux-mêmes sans savoir pourquoi, el Robert saïsîl le bras -de Louis : Qu'y a-t-il donc? demanda-l-il. Qu'y a-t-il? s'écrièrenl aussi Louis et Lucie. Le conducteur de la diligence paraissait u la fois surpris et inquiet. c francs promise aux lueurs de lions. Le corlègc revenait avec majesté: bientôt la diligence le croisa, les chevaux recommencèrent à trembler de plus \* '