Le combat de nos élèves est aussi notre combat

Transcription

Le combat de nos élèves est aussi notre combat
Le 30 mars 2012
Le combat de nos élèves
est aussi notre combat
Dans ce numéro...
¢Le combat de nos élèves est aussi
notre combat
par Patricia Posadas
¢Les règles de fonctionnement des
assemblées générales selon le mode
Therrien, vous connaissez?
par Josée Ruest
¢Devoirs et responsabilités du Comité
de programme
par Alain Dion
¢Le Rendez-vous pour la justice
sociale : un événement populaire
qui a tenu ses promesses
par Jean-François Girard
¢Indépendance énergétique
et contrôle de nos ressources
naturelles
par Alain Dion
¢Élections des membres du Comité
exécutif
par Julie Lefebvre
¢Vérification comptable
par Jeanne Marquis et Isabelle
Vézina
¢Agenda
Volume 32  Numéro 12
V
Patricia Posadas au nom de Catherine Babin, Mathieu Levesque
et tous les autres « profs contre la hausse »
oilà maintenant plus de quatre semaines que les
étudiantes et étudiants du Cégep de Rimouski sont
en grève. Quatre semaines à attendre que le gouvernement
consente à faire preuve d’ouverture. Mais rien ne se produit
de ce côté, même après une manifestation sans pareille
qui a réuni pacifiquement 200 000 personnes le 22 mars,
à Montréal. Ainsi, plus le temps passe, plus la crise
s’aggrave. Notre syndicat a déjà fait savoir officiellement,
et ce, après avoir consulté l’Assemblée, que nous nous
opposons à cette hausse des frais de scolarité. De plus, il y
a eu diverses actions de soutien (participation au piquetage,
à des manifestations, publication de lettres ouvertes, soutien
au conseil de grève et pétitions). Mais tout ce travail, aussi
satisfaisant soit-il, est-il suffisant pour exprimer ce que
nous pensons réellement du problème de société que cette
hausse éclaire? Nous pensons qu’il est temps que nous
allions plus loin et que nous passions à une autre forme
d’action et d’engagement, car il nous semble injuste de
laisser les étudiantes et étudiants de mener seuls ce combat
pour la justice sociale et contre la marchandisation de
l’enseignement.
¨
Assemblée générale extraordinaire
le lundi 2 avril 2012
à 14 h 30
au salon du personnel
GRÈVE TRAVAILLÉE
En effet, la hausse des frais de scolarité est
un choix que notre gouvernement a fait,
un choix qui va à l’encontre de ce que le
Québec a voulu mettre en place pour ses
enfants à la suite du Rapport Parent (1963).
Si nous laissons passer cette hausse, nous
acceptons un changement de cap radical :
nous acceptons de revenir sur des principes de
base, tels que l’accessibilité aux études pour
tous, l’indépendance du savoir, la lutte contre
la pauvreté et la recherche constante d’une
société de plus en plus juste. C’est ce combat
que mènent nos étudiantes et étudiants, un
combat qui devrait aussi être le nôtre.
De plus, et contrairement à ce qui est véhiculé
dans les médias et par la rumeur publique,
la situation financière de nombreux élèves
est précaire. Depuis quelques années, le
Capharnaüm (services d’aide psychosociaux
à l’élève) voit les demandes d’aide augmenter
tant sur le plan financier que sur le plan
personnel, ce qui témoigne d’un malaise
profond. Il est clair que la hausse des frais de
scolarité va davantage précariser la situation
de celles et ceux qui voudraient
poursuivre leurs études.
nous proposons que soit convoquée une assemblée
extraordinaire afin de voter pour la tenue d’une
journée de grève travaillée.
L’argent ainsi récolté servirait à deux choses :
1. acheter des pages de publicité dans les journaux
pour dénoncer cette augmentation (en expliquant
nos raisons) et l’inadmissible mutisme du
gouvernement;
2. apporter une aide financière aux étudiantes et
étudiants via des organismes qui soutiennent déjà
les élèves en difficulté (banques alimentaires ou
autres organisations que le Capharnaüm pourrait
nous indiquer).
De cette manière, nous pourrons, à notre tour,
faire « notre juste part » dans cette lutte pour la
justice sociale.
Le 27 mars, l’Assemblée a accepté avec
enthousiasme cette proposition d’une
assemblée extraordinaire et nous avons
maintenant tous très hâte d’y assister afin de
voir comment nous disposerons collectivement
de la proposition de grève travaillée qui y sera
votée.
Enfin, plus la grève dure et plus il
sera difficile de réparer les dommages
causés par une situation de crise que
le gouvernement a délibérément laissé
pourrir. Outre le stress, les problèmes
financiers risquent d’être plus
importants qu’à l’accoutumée.
Aussi, nous, les « profs contre la
hausse » du Cégep de Rimouski, pour
toutes ces raisons, lors de la dernière
assemblée générale du 27 mars, nous
avons avancé la proposition suivante :
Pour soutenir l’engagement des élèves et pour
démontrer notre opposition à la hausse des frais,
Marche pour manifester contre la hausse des frais de scolarité le
lundi 19 mars 2012; photo de Mathieu Levesque.
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3
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Les règles de fonctionnement
des assemblées générales selon le modèle Therrien,
vous connaissez?
Josée Ruest, responsable des pratiques syndicales et des droits nouveaux
Les différentes réunions du SEECR sont
régies par les règles de fonctionnement dites
Therrien, par égard à M. André Therrien qui
les a formulées.
L
ors de nos réunions, les membres ont
un rôle important à jouer et doivent se
soumettre à certaines règles. Les conseils
syndicaux et les assemblées générales,
régulières, extraordinaires ou annuelles,
sont toujours dirigés par une présidente ou
un président d’assemblée. Cette personne
s’assure du bon déroulement de la rencontre en
appliquant les règles démocratiques prévues
dans ce code de procédure qui place les
membres au cœur des décisions.
Voici la procédure, étape par étape, de prise de
décision durant une assemblée. D’abord, il y a
une mise en contexte général qui mène à une
proposition. Un comité plénier d’une durée
déterminée (par exemple, de 15 à 30 minutes)
est alors amorcé pour permettre de mieux
saisir les enjeux; cette discussion peut mener
à la formulation de nouvelles propositions,
d’amendements ou de contrepropositions.
Les interventions se limitent à trois minutes.
Puis vient le Comité plénier d’annonces
où les propositions ou amendements sont
officialisés, c’est-à-dire proposés et appuyés.
L’Assemblée passe ensuite à la délibérante
(aussi d’une durée déterminée). Les proposeurs
peuvent alors présenter leur proposition
(maximum de deux minutes pour le faire).
C’est à cette étape que les membres peuvent
annoncer leur position en expliquant leurs
motivations. La délibérante se termine par un
droit de réplique accordé aux proposeurs. Par la
suite, la présidence appelle le vote, qui se fait
généralement à main levée.
Les règles sont claires et bien définies.
Par contre, elles ne sont pas toujours bien
comprises. Pour en savoir plus, visitez
notre site web dans l’onglet liens (règles de
fonctionnement, Guide pour les membres et
Guide pour la présidence d’assemblée, format
pdf).
Êtes-vous officiellement
membre du syndicat?
Plus de
70 enseignantes
et enseignants du cégep payent leur cotisation
au syndicat sans y adhérer.
Pour officialiser votre appartenance au
syndicat et ainsi obtenir le droit de vote aux
assemblées générales, vous devez remplir un
formulaire d’adhésion et acheter une carte de
membre, au coût de 2 $. Pour cette formalité,
vous devez passer aux bureaux du syndicat,
au B-210, avant la prochaine assemblée
générale.
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Comité d'information : Michel Cloutier, Jean-François Girard, Julie Lefebvre, Julie McDermott et Louiselle Rioux.
Devoirs et responsabilités du Comité de programme
Alain Dion, responsable de l’application de la convention collective
P
lusieurs personnes nous ont demandé
de préciser les responsabilités et les
obligations des comités de programme, d’en
rappeler la composition, les mandats ou encore
de mieux définir le rôle de la coordonnatrice
ou du coordonnateur de programme. Plusieurs
se questionnent également sur la place des
disciplines contributives lors des évaluations
ou des révisions de programmes.
Afin de répondre à ces différentes
interrogations, nous nous référerons, dans
un premier temps, à notre convention
collective1. C’est au chapitre 4-0.00 de la
convention, chapitre portant sur l’organisation
du travail, que nous retrouvons l’essentiel
de l’information concernant le Comité de
programme. Nous présenterons également,
en parallèle, certains éléments contenus dans
la Politique institutionnelle d’évaluation des
programmes (PIEP)2 et dans la Politique
institutionnelle d’évaluation des apprentissages
(PIEA)3, deux politiques locales, qui viennent
compléter et surtout préciser l’information.
Nous invitons d’ailleurs chacun des
départements à se procurer une copie de ces
documents, si ce n’est pas encore fait.
Un travail d’équipe élargie
Rappelons d’entrée de jeu que les comités de
programme ont été mis en place à la suite de la
réforme de l’enseignement collégial amorcée
en 1992. L’objectif de cette réforme de la « vie
de programme » était d’assurer une meilleure
cohésion entre les disciplines de formation
spécifique, les disciplines contributives et dans
les disciplines de la formation générale. Au
Cégep de Rimouski, nous retrouvons diverses
formes de comités de programme.
Il y a des comités de programme associés
à un département porteur — c’est le cas
d’un très grand nombre de programmes
techniques comme informatique, analyses
biomédicales ou bureautique —, où l’on
retrouve des disciplines contributives qui
viennent compléter et enrichir la formation. Et
il y a les comités de programme constitués de
plusieurs départements ou disciplines comme
c’est le cas en Arts et lettres, en Sciences de la
nature, en Sciences Lettres et Arts ou encore en
Sciences humaines. Et il y a une exception à la
formation préuniversitaire en Arts plastiques,
où le département et le programme ne font
qu’un.
Assurer la cohésion
Les comités de programme ont donc comme
principal mandat d’assurer la cohésion et
surtout la cohérence de la formation offerte
aux étudiantes et étudiants. La convention
collective précise à l’article 4-1.01 que c’est
le Collège qui forme un comité de programme
pour chacun des programmes d’études menant
au DEC. Les critères relatifs à la composition
des comités de programmes sont établis par
le Collège après consultation du Syndicat.
Toutefois, les enseignantes et enseignants de la
formation spécifique représentent la majorité
des enseignantes et enseignants au sein du
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Les articles publiés dans La Riposte n'engagent que leur auteur.
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comité de programme. Chacune des disciplines
impliquées dans le programme devrait avoir un
siège au comité de programme.
L’article 4-1.02 de la convention collective
identifie les multiples mandats confiés au
comité de programme : définir ses règles de
régie interne et former des comités s’il y a lieu;
s’assurer de la qualité et de l’harmonisation
pédagogiques du programme ainsi que de
l’intégration des apprentissages; participer
au développement, à l’implantation et à
l’évaluation du programme; recueillir, au
moment opportun, l’avis des départements
visés; faire au Collège toute recommandation
susceptible d’améliorer la qualité du
programme en tenant compte notamment de
l’analyse des indicateurs des taux de réussite;
élaborer les balises de l’épreuve synthèse; et
finalement, soumettre un plan de travail et
déposer un rapport annuel.
À l’article 5.7, la PIEA reprend l’essentiel
de ces mandats et précise davantage les
responsabilités du comité de programme.
Évaluation de programme
Il est important de noter ici qu’à l’article 7.2,
la PIEP s’attarde particulièrement à tout ce qui
concerne l’évaluation de programme. Riche en
information, cet article rappelle, entre autres,
que l’évaluation de programme est réalisée par
un comité formé de six personnes nommées
spécifiquement pour évaluer un programme
donné. Sur ce comité, nous retrouvons une
directrice adjointe ou un directeur adjoint à la
direction des Services éducatifs qui coordonne
le travail du comité, une conseillère ou un
conseiller pédagogique, trois enseignantes ou
enseignants du département ou de l’équipe
programme et une ou un enseignant de la
formation contributive.
Ce comité élargi permet donc à la fois à
chacune des disciplines de contribuer à
l’évaluation du programme, de partager
ses analyses, mais aussi, d’assurer une
représentation particulière quant aux
orientations et aux choix pédagogiques retenus.
La coordination de programme
L’article 4-1.03 de la convention collective
souligne que c’est le comité de programme
qui désigne la personne qui assurera la
coordination du comité. De façon générale,
cette personne est une enseignante ou un
enseignant membre du comité de programme.
L’article 4-1.04 de la convention collective
précise les divers mandats de la coordonnatrice
ou du coordonnateur du comité de programme :
voir à la tenue des réunions et à leur animation;
assurer le suivi des travaux du comité
et de ceux des sous-comités; assurer les
communications nécessaires à la réalisation
des mandats du comité de programme, avec
le Collège et les départements, les autres
instances, des individus ou des groupes
extérieurs au programme; participer, selon
les pratiques locales, à l’assemblée des
coordonnatrices et des coordonnateurs de
programme; et finalement, voir à la rédaction
du plan de travail et du rapport annuel.
___________________
1 Convention collective 2010-2015, Personnel
enseignant, FEC (CSQ) / Cégep.
2 Politique institutionnelle d’évaluation des
programmes, Cahier de gestion du Cégep de
Rimouski.
3 Politique institutionnelle d’évaluation des
apprentissages du Cégep de Rimouski.
6
Le Rendez-vous pour la justice sociale :
un événement populaire qui a tenu ses promesses
Jean-François Girard, coordonnateur
R
imouski a vécu, le 24 mars
dernier, son premier
Rendez-vous pour la justice
sociale. L’événement, qui
s’est tenu de 15 h à minuit à la
coopérative Paradis, a vu passer
environ 350 personnes. C’est
l’arrivée d’une marche familiale et étudiante
contre la hausse des frais de scolarité sur la
rue Michaud, qui, sur les chapeaux de roues,
a lancé la journée. Sous un soleil radieux, les
leaders étudiants ont pris la parole devant une
foule conquise, dans une ambiance détendue.
Durant deux heures, se sont ensuite succédé
différentes activités extérieures sympathiques,
familiales et engagées : clowns, maquillage,
théâtre, percussion corporelle, gumboots,
musique et lecture de textes militants par des
enfants. C’était aussi l’occasion d’exprimer
sa voix. Sur trois affiches, les participantes
et participants pouvaient inscrire ce qu’ils
dénoncent, ce qu’ils souhaitent et ce à quoi ils
s’engagent. De plus, tout au long de la journée,
un vidéaste recueillait les témoignages. Produit
par le Ralliement Jeunesse Rimouski-Neigette,
le montage de ce vox pop sera finalisé au cours
du printemps et rendu public.
Pendant ce temps, une vingtaine d’organismes
régionaux ont tenu des kiosques d’information
dans la Salle rouge du Paradis. Ces
présentations et échanges très courus ont
été appréciés du public. La journée s’est
poursuivie au sous-sol de l’église avec une
soupe populaire. Quatre musiciens jazz
animaient le souper. La salle était bondée,
l’ambiance était à la fête, les échanges étaient
animés, tout était en place pour une soirée
mémorable.
C’est à 19 h 30, dans la Salle rouge du Paradis,
que la programmation principale s’est mise en
branle. Dans une formule cabaret dynamique
et sans prétention, nous avons eu droit à quatre
slams inspirés et indignés, à deux prestations
de musique traditionnelle invitant à la danse,
à une heure de littérature orale percutante du
conteur Mathieu Barrette, à la projection d’un
collage d’extraits de films militants à couper
le souffle. Le programme a aussi inclus une
présentation fort sympathique et très à-propos
de la vision personnelle de la justice sociale
de Lucie Poirier, du Cégep de Rimouski,
et de Jean-Yves Desgagnés, de l’UQAR.
Puis, un micro ouvert a donné la parole à
une douzaine de personnes qui voulaient
exprimer leurs revendications et rendre compte
de leurs actions. Les motifs d’indignations
étaient nombreux : de la répartition inégale
des richesses à l’exploitation des ressources
naturelles, en passant par l’iniquité homme
femme. Nous avons eu droit à quelques coups
de gueule des plus motivants. Finalement,
nous avons procédé au lancement d’un nouvel
outil de réseautage et de mobilisation sociale,
un site Internet où l’on pourra retrouver un
_________________________________________________________
Les articles publiés dans La Riposte n'engagent que leur auteur.
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calendrier des activités militantes régionales
et diverses informations destinées à
rassembler les forces vives du milieu
qui recherchent la justice, l’équité et la
démocratie. Dépêchez-vous de mettre
le site dans vos favoris et retournez-y
fréquemment, c’est un outil prometteur qui
se développera au cours de l’année : http://
sortirisolement.wordpress.com/.
Le Rendez-vous pour la justice sociale
était une initiative du SEECR portée par
l’élan du Forum social bas-laurentien de
l’automne dernier et s’inscrivant dans le
plan d’action et de mobilisation sociale
adoptée en Assemblée générale le 13
décembre dernier. Cet événement a été
réalisé en collaboration avec le Ralliement
jeunesse Rimouski-Neigette, les Services
diocésains de pastorale de Rimouski, la
Pastorale de la paroisse Saint-Germain,
la Coalition urgence rurale, le Conseil
central BSL de la CSN, Mandaterre, le
Poids vert de Rimouski-Neigette, la Table de
concertation des groupes de femmes du BSL
et Plaidd-BF. Merci à tous ceux et celles
qui, par leur motivation et leur implication,
ont fait de cette journée un succès.
L’événement visait à rassembler les
mouvements sociaux et les citoyens
motivés par la justice sociale, à renforcer
nos réseaux et nos solidarités, à faire
connaître nos revendications et nos projets
et à faire grimper de quelques degrés le
« réchauffement social » et la mobilisation
de la société civile. Le Rendez-vous a tenu
amplement ses promesses.
Finalement, merci à toutes celles et tous
ceux qui ont assisté à l’événement. En
espérant vous retrouver au 2e Rendez-vous
pour la justice sociale, au printemps 2013.
8
Indépendance énergétique et
contrôle de nos ressources naturelles
« Maître chez nous - Phase 2 »
avec Daniel Breton
V
Alain Dion, enseignant
ous êtes toutes et tous invités à
venir assister à une conférence
de M. Daniel Breton, spécialiste des
questions énergétiques, qui est de passage
à Rimouski le jeudi 5 avril, à 19 h 30,
à l’Hôtel Rimouski située au 225 boul.
René-Lepage Est afin de présenter un projet
d’indépendance énergétique pour le Québec
de demain.
Ancien directeur de l’Association québécoise
de lutte contre la pollution atmosphérique,
Daniel Breton est un militant écologiste de
longue date. Cofondateur du Parti vert du
Québec, militant important dans les dossiers
du Suroît, de Bécancour et de Rabaska
au sein de la coalition QuébecKyoto, il
est aujourd’hui président du groupe de
spécialistes Maîtres chez nous – 21e siècle
qui s’intéresse aux questions d’énergie et de
transport.
Comme le souligne Daniel Breton :
« Cinquante ans après le Maîtres chez
nous de Jean Lesage et René Lévesque, il
est plus que temps de réaliser sa phase 2.
Les Québécoises et Québécois doivent
devenir les véritables propriétaires de
leurs ressources naturelles et énergétiques.
Le Plan Nord dans son état actuel et la
stratégie énergétique du gouvernement de
Jean Charest ne feront que nous déposséder
du contrôle de nos richesses. Ce ne seront
pas les Québécoises et Québécois qui en
profiteront, ce seront les multinationales
étrangères et c’est pourquoi il est urgent
que nous redevenions maîtres de nos
ressources ».
Élections des membres
du Comité exécutif
L
Julie Lefebvre, responsable des communications
es élections annuelles aux postes du Comité
exécutif du SEECR auront lieu à l’Assemblée
générale du 24 avril. Notez bien que, même si
certains membres du Comité exécutif actuel
comptent se représenter pour un autre mandat, tous
les postes sont en élection.
Pour présenter sa candidature, on doit être membre
du SEECR, c’est-à-dire avoir signé un formulaire
d’adhésion et avoir payé sa carte de membre
(2 $). On doit en outre être en lien d’emploi avec
le cégep. On peut présenter sa candidature par
écrit, en recueillant cinq signatures de membres
du syndicat (formulaire disponible à nos bureaux,
au B-210). On peut également présenter sa
candidature oralement lors de l’Assemblée
générale. Dans les deux cas, on doit s’adresser à
l’Assemblée pour expliquer ses motivations dans
un petit discours d’environ une minute.
Les postes et libérations en ETC (équivalent temps
complet) sont :
4 coordonnatrice ou coordonnateur : 0,5 ETC
4 responsable des communications : 0,4 ETC
4 responsable des affaires pédagogiques :
0,4 ETC
4 responsable de l’application de la convention
collective : 0,4 ETC
4 responsable des finances et du
perfectionnement : 0,4 ETC
4 responsable des pratiques syndicales et des
droits nouveaux : 0,4 ETC
Pour toute information supplémentaire, passez au
B-210 ou téléphonez à nos bureaux au poste 2176
ou venez assister à notre rencontre d’information.
Rencontre d’information
sur les postes
au Comité exécutif
le jeudi 5 avril 2012
de 11 h 30 à 12 h 30
à la salle B-212
Apportez votre lunch!
Vérification
comptable
Jeanne Marquis et Isabelle Vézina,
membres du Comité de vérification interne
L
e 20 mars 2012, conformément
au mandat que nous avons
reçu de l’Assemblée générale, nous
avons procédé à la vérification
de la comptabilité du syndicat.
La vérification portait sur la
comptabilité des mois de juillet à
décembre 2011. Le tout s’est avéré
conforme aux statuts du SEECR.
Agenda
Avril 2012
2
:
5
:
10
:
17
:
Assemblée générale extraordinaire
sur la grève travaillée
Rencontre d’information sur les postes au Comité exécuti
Conseil syndical
Assemblée générale