Discours du Président 5 octobre 2014

Discours du Président
5 octobre 2014
Bonjour et bienvenue! Aujourd’hui, nous allons discuter des paragraphes des Paroles de
conseil qui portent sur la grâce de Dieu, la mission de l’Église et notre générosité. Écoutons une
nouvelle fois ces paragraphes : (Extrait vidéo de la Conférence mondiale de 2013)
Libérez la pleine capacité́ de la mission du Christ avec une générosité́ semblable à la générosité́ de Dieu. Découvrez la joie profonde et un sens à la vie en encourageant les desseins divins sur Terre. Écoutez les témoignages des personnes qui répondent et suivent les désirs ardents de leur âme de retrouver leur chez soi dans la grâce et la générosité́ de Dieu. Souvenez‐vous, un des principes fondamentaux de la vie de disciple et de croitre la mission du Christ en contribuant à la dîme de mission locale et mondiale selon sa véritable capacité́. Contribuer à d’autres organisations importantes, tout en représentant une partie importante de la Réponse Généreuse du Disciple, vient après la dîme de mission locale et mondiale et ne doit pas la diminuer ni la remplacer. Si une loi est nécessaire pour concentrer et équilibrer votre réponse, alors, que ces principes de la dîme remplissent ce rôle. La dîme est une pratique spirituelle qui démontre la volonté́ d’offrir régulièrement toutes les dimensions de la vie d’une personne à Dieu. Lorsqu’elle est définie par la foi, l’amour et la planification pleine d’espoir, y compris la volonté́ de résorber les dettes, la capacité́ à répondre devient bien plus grande que ce que l’on pouvait s’imaginer au départ. La dernière fois, nous avons discuté des premiers paragraphes des Paroles de conseil.
Nous avons vu comment les Initiatives de mission vont de concert pour la poursuite de la
mission du Christ aujourd’hui. Nous avons aussi souligné que les Initiatives de mission sont un
appel divin et une quête spirituelle très importante pour l’accomplissement des desseins de Dieu.
Mais alors, que faire pour que s’exprime pleinement la puissance des Initiatives de
mission? L’Esprit nous dit que nous devons « libérer la pleine capacité de la mission du Christ
avec une générosité semblable à la générosité de Dieu ».
Dieu se caractérise avant tout par son amour éternel dans la grâce et la générosité. Il est
tout particulièrement reçu en Jésus-Christ.
En tant qu’êtres humains créés à l’image de Dieu, notre dessein est de refléter la nature
de Dieu. La générosité est la manière principale par laquelle nous recevons et répondons à la
grâce divine.
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Prière pour la Paix - Mercredi des Cendres
5 mars 2014
Cette vérité spirituelle étant soulignée, le conseil soulève une fois encore l’importance de
la dîme en tant que pratique spirituelle qui nous fait croître à l’image de Dieu. Je dis « une fois
encore », car les conseils inspirés portant sur la relation entre les desseins de Dieu et notre
générosité sont un thème fréquent de la Révélation continue.
Alors que des questions se posent sur la définition de la dîme, nous allons maintenant la
définir. La déclaration suivante est l’interprétation officielle de la Présidence d’Évêché, donnée
aujourd’hui à l’Église:
La dîme, ce sont les offrandes pour soutenir les ministères locaux, du Centre de mission et de l’Église mondiale. La dîme, c’est la réponse généreuse du disciple à la grâce et à la générosité de Dieu révélées en Jésus‐Christ. L’appel d’un disciple, c’est de donner selon sa véritable capacité, pour témoigner de la générosité de Dieu. La dîme est une pratique spirituelle qui aide les disciples à grandir dans leur relation à Dieu. Les disciples cherchent à partager 10% ou plus de leur revenu annuel comme dîme, avant les économies ou les dépenses. Pour certains cela dit, les revenus ne sont pas suffisants pour couvrir les frais de subsistance. Dans ce cas, la dîme est l’offrande de n’importe quel montant ou objet souhaité, ce qui peut être par exemple donner sa vie au service du Christ et de l’Église. La dîme est donnée pour ministères locaux et mondiaux de l’Église à parts égales (Doctrine et Alliances 162 :7d). Les dons aux organisations affiliées à l’Église sont une priorité, après la dîme. Cependant, ces contributions ne remplacent pas la dîme. Il est encouragé de contribuer aux organisations charitables qui reconnaissent la valeur de toutes les personnes et qui s’engagent à leur apporter le ministère du Christ. Mais ces contributions ne sont pas la dîme non plus. Alors que la compréhension de la grâce de Dieu augmente avec la véritable capacité de donner grâce à des économies sages, des dépenses responsables, et une réduction des dettes, les disciples font des contributions supplémentaires en dîme. Cela inclut souvent des contributions et des dons immobiliers au fond de dotation de l’Église. Ceux qui font des contributions et des dons immobiliers au fond de dotation de l’Église s’assurent que leurs héritages sont une contribution généreuse perpétuelle à la mission du Christ. Je souhaite remercier personnellement tous ceux qui soutiennent la mission du Christ par
leur dîme destinée aux ministères locaux et mondiaux. Votre générosité est une bénédiction pour
de nombreuses personnes dans le monde entier.
La Communauté du Christ est une famille internationale de disciples et de personnes à la
recherche d’un foyer spirituel, qui vivent en des circonstances variées. Pour ceux qui sont dans
la pauvreté extrême, leurs revenus sont probablement en deçà ou limités à ce qui est nécessaire
pour survivre. Leur générosité est remarquable et une source d’inspiration. C’est véritablement
un sacrifice.
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5 mars 2014
La capacité à donner est plus grande pour ceux dont les besoins essentiels comme le
logement, les vêtements, le transport et les soins médicaux sont couverts et pour ceux qui vivent
dans le confort matériel et qui disposent d’un revenu net disponible important. Cela est
particulièrement vrai lorsque des décisions sages sont prises concernant les dépenses et la
réduction de dettes.
Et pour ceux qui sont bénis par la prospérité et la capacité à générer des richesses, l’appel
de l’Esprit est d’exceller dans leur générosité abondante. C’est en excellant dans sa générosité
que l’on démontre que la mission du Christ est une priorité dans notre vie. Cela apporte la joie et
motive aussi les autres à exceller dans leur générosité.
La générosité est un indicateur fondamental de la présence du Saint-Esprit dans la vie des
personnes (Galates 5:22–23). Selon les Écritures, la générosité fait partie des caractéristiques
remarquables de ceux qui appartiennent à Jésus-Christ.
Cela est brillamment illustré dans 2 Corinthiens 8:1-15. L’apôtre Paul avait travaillé
pendant plus d’une année à l’organisation d’une offrande pour aider les disciples de Jérusalem
qui étaient pris au piège de la pauvreté.
Certaines congrégations, comme celles de Macédoine, ont répondu avec enthousiasme.
D’autres congrégations furent lentes à répondre. Manifestement, Paul considérait que la
congrégation de Corinthe était plus à même de donner plus rapidement. Lisons le texte :
Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de Macédoine. Bien qu’ils aient été très éprouvés par leur détresse, leur joie débordante et leur profonde pauvreté ont fait abonder la richesse de leur générosité : selon leurs possibilités, je l’atteste, et même au‐delà de leurs possibilités, de leur plein gré, ils nous ont demandé avec beaucoup d'insistance la grâce de prendre part à ce ministère de solidarité en faveur des saints. C’était plus que nous n’avions espéré : ils se sont donnés eux‐mêmes, d’abord au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. C'est
pourquoi nous avons encouragé Tite à achever chez vous cette œuvre de grâce, comme il l’avait commencée. De même que vous avez tout en abondance, foi, parole, connaissance, empressement de toute sorte, outre l’amour que nous vous portons, abondez aussi dans cette œuvre de grâce. Ce n'est pas un ordre que je vous donne ; je dis cela pour éprouver, par l’empressement des autres, la sincérité de votre amour. Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus‐Christ : lui qui était riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que, vous, par sa pauvreté, vous deveniez riches. C'est un avis que je donne là‐dessus : c'est votre avantage, à vous qui, dès l'année dernière, avez été les premiers non seulement à faire cette collecte, mais encore à la vouloir. Maintenant donc, achevez de la faire, pour que la réalisation corresponde, selon les moyens que vous avez, à l’ardeur de votre vouloir. En effet, quand l’ardeur existe, elle n’est pas agréée en fonction de ce qu’on n’a pas, mais en fonction de ce qu’on a. Car il ne s’agit pas de vous exposer à la détresse pour le soulagement des autres, mais de suivre une règle d'égalité : dans la circonstance présente, votre abondance suppléera à ce qui leur manque, pour que leur abondance aussi supplée à ce qui vous manque ; de sorte qu’il y aura égalité, ainsi qu'il est écrit : Celui qui avait beaucoup n'avait rien de trop, et celui qui avait peu ne manquait de rien. Community of Christ International Headquarters 1001 W. Walnut St. Independence, MO 64050 USA
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5 mars 2014
Le temps nous manque pour étudier tout le passage aujourd’hui. Je souhaite cependant
souligner quelques vérités spirituelles acquises lors de mon étude de ce passage.
Premièrement, remarquez que Paul commence en insistant sur « la grâce de Dieu qui
s’est manifestée [s’est donnée] ». Tout ce qui suit renvoie à la manière dont la grâce de Dieu est
donnée librement et dont la générosité en découle.
Deuxièmement, la générosité est un mode de vie en réponse croissante au don infini de
Dieu en Jésus-Christ ! Le texte déclare que les Macédoniens « se sont donnés eux-mêmes,
d’abord au Seigneur ». Leur générosité débordait de cette relation. Au lieu de considérer la
demande de Paul comme un fardeau, ils ont demandé avec beaucoup d’insistance « la grâce de
prendre part à la solidarité ». Ils n’ont pas eu besoin de recevoir des directives.
Nous grandissons spirituellement lorsque la générosité est « la grâce de prendre part à la
solidarité », car nous appartenons au Christ, qui est l’incarnation de la générosité de Dieu. Ce
même principe est souligné dans Doctrine et Alliances147:5a: « L’intendance est la réponse de
mon peuple au ministère de mon Fils ».
Troisièmement, en calculant leur capacité à donner, les Macédoniens ne se concentraient
pas sur ce qu’ils n’avaient pas. Ils basaient plutôt leur générosité sur la foi en une grâce divine
suffisante pour les soutenir. Malgré leur situation, ils avaient foi en leur richesse en Christ. Leur
richesse spirituelle se déversait dans une richesse joyeuse de générosité (2 Corinthiens 8:2).
Quatrièmement, la générosité des Macédoniens pour aider les chrétiens de Jérusalem était
un signe clair que l’Église – le corps du Christ – est un organisme vivant. Paul enseignait
constamment que le corps du Christ transcende les identités locales, nationales et culturelles.
Paul était ravi de voir que la foi des Macédoniens avait grandi et qu’ils ne se
préoccupaient donc pas uniquement d’eux-mêmes. Leur réponse généreuse était particulièrement
remarquable, quand on sait qu’elle s’est produite après le débat provoqué par les disciples qui se
demandaient si les chrétiens d’origine non juive, comme les Macédoniens, étaient membres
légitimes de l’Église. Malgré les différences religieuses et culturelles, les Macédoniens ont donné
pour aider d’autres parties du corps, car le « mur de la séparation » est brisé en Jésus-Christ
(Éphésiens 2 :14).
Donner à la mission locale et mondiale signifie que nous avons discerné la véritable
nature de l’Église.
Il s’agissait pour Paul du principe de « juste équilibre » entre la véritable capacité dans
certains domaines et le besoin évident dans d’autres, afin que « celui qui avait beaucoup n’avait
rien de trop, et celui qui avait peu ne manquait de rien » (2 Corinthiens 8 :15).
Il est évident que l’Église a aujourd’hui besoin de définir clairement la dîme, et c’est ce
que nous avons fait. Cependant, mon expérience continue avec l’Esprit de Dieu est que la
réponse désirée va au-delà d’obéir à une définition littérale de la dîme.
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5 mars 2014
Dieu souhaite des disciples qui vivent dans une condition spirituelle de générosité car ils
sont constamment conscients de la grâce de Dieu. Notre définition de la dîme nous pousse vers la
condition spirituelle de la générosité, mais elle n’est pas la destination finale du voyage.
Nous avons pour vision une communauté mondiale d’unité et d’égalité en Christ, au sein
de laquelle il n’y ni pauvres ni opprimés, car la condition spirituelle de générosité est
omniprésente dans l’Église. Cette vision décrit bien sûr la condition spirituelle nécessaire à la
réalisation de l’espoir de Sion, le royaume de justice et de paix de Dieu sur terre.
Donc, où en sommes-nous avec la générosité ?
En avril dernier, j’ai annoncé que « …les tendances de la dîme ne correspondent pas aux
projections de revenus… » pour le budget de la mission mondiale. C’est pourquoi nous devons
réduire les dépenses. Nous avons également diminué l’objectif en dîme de 15,4 millions de
dollars à 12 millions de dollars, un montant égal à la dîme reçue en 2010. C’était une réduction
de 3,4 millions de dollars en revenus projetés.
En juin dernier, le Conseil des Finances de l’Eglise Mondiale a approuvé un budget pour
l’année fiscale 2015 qui conservait l’objectif en dîme de 12 millions de dollars et qui proposait
des dépenses excédant les revenus à hauteur de 3,8 millions de dollars. Cela s’est fait en se
basant sur la notion que d’autres sources de revenus serviraient à combler le déficit, et la
Présidence de l’Evêché travaillait sur un plan pour équilibrer le budget d’ici le début de l’année
fiscale 2018.
Depuis lors, la Présidence de l’Evêché a élaboré un plan financier sur cinq années pour
parvenir à l’équilibre budgétaire. Pour ce faire, ils ont analysé toutes les sources de revenus, les
fonds, les fonds de dotations, les actifs et les obligations actuelles et futures de l’Eglise.
A cause des conditions économiques globales incertaines qui continuent à avoir un
impact sur les retours d’investissement, des tendances de la dime mondiale et de notre obligation
de pourvoir aux retraites actuelles et futures, la Présidence de l’Evêché, avec le soutien du
Conseil de Direction de l’Eglise Mondiale a décidé d’adopter une approche plus prudente des
budgets pour la mission mondiale.
Basé sur les dépenses réduites déjà mises en œuvre, le plan est de réduire encore plus les
dépenses pour les années fiscales 2015 et 2016. Le résultat sera un budget équilibré pour l’année
fiscale 2016 d’environ 20 millions de dollars pour la mission mondiale.
Bien sûr, la source de revenus à l’impact le plus fort sur le financement de la mission de
l’Eglise est la dîme. A cet égard, un montant bien plus important est donné pour soutenir les
budgets locaux et des centres de mission qu’à la mission mondiale.
Comprenez-moi avec clarté. Je ne dis pas qu’il faut moins donner à la mission locale et à
votre centre de mission pour donner plus à la mission mondiale. Je demande aux membres de
réfléchir à la mission entière de l’Eglise, d’évaluer leur véritable capacité, et d’accroitre leur
dîme à la mission mondiale en conséquence.
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5 mars 2014
Avant de devoir réduire les dépenses, nous nous préparions à mettre en œuvre des
stratégies de mission pour entre autres développer l’Eglise dans de nouvelles nations, revitaliser
les congrégations aux Etats-Unis et au Canada et en planter de nouvelles, transformer le Temple
en un centre de formation spirituelle et de paix mondiale, et développer les communications de
l’Eglise dans le monde. A mesure que les revenus augmenteront, nous serons en mesure
d’accélérer – plutôt que ralentir – ces efforts.
Avec un œil sur l’avenir, nous pouvons être confiants que nous avons une vision et une
mission inspirées de Dieu. Je suis encouragé par les efforts en cours de générer des revenus
supplémentaires pour soutenir la mission mondiale. Et je suis particulièrement reconnaissant
envers le nombre croissant de membres dans les régions comme l’Inde, l’Afrique et l’Amérique
Centrale qui commencent à contribuer à la dîme pour la mission mondiale tout en continuant à
soutenir les congrégations locales.
Je suis également inspiré par les générations passées de membres de l’Eglise qui ont
répondu aux grands défis de leur époque avec une foi, une détermination et des sacrifices sans
limite. Même si notre avenir n’est pas en jeu, l’opportunité de nous lever tous ensemble dans la
foi, l’espoir et la générosité abondante est de même irrésistible. J’ai la foi que l’Eglise
d’aujourd’hui répondra !
La générosité est un geste de foi et d’espoir prophétique en réponse à l’amour divin
révélé en Jésus-Christ. C’est l’investissement d’un disciple dans l’avenir de la mission du Christ
sur terre. Quel est votre engagement pour cette mission ?
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