Les Ressources de la PNL
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Les Ressources de la PNL
Les Ressources de la PNL E Eccrriitt ppaarr M Miicchhèèllee R RA AM MA AIIN NB BO OU USSSSIIE ER R PPaarruu ddaannss M Mééttaapphhoorree N N°° 2200 eenn D Déécceem mbbrree11999966 Michèle RAMAIN-BOUSSIER est Maitre-Praticien en P.N.L. Elle possède une Maîtrise de philosophie et une licence de psychologie. Elle a 20 ans d'expérience en entreprise (recrutement et orientation) et elle pratique la Psychothérapie Les techniques que la PNL met à notre disposition ont entre elles une familiarité, des affinités qui font qu'il est facile de les combiner, de les assortir, en vue d'obtenir un résultat. Dans l'exemple clinique que nous allons exposer, nous avons eu l'occasion de marier ainsi plusieurs techniques pour que le sujet puisse enfin réaliser le comportement qu'il souhaitait avoir. Pour cela, il était nécessaire de résoudre une contradiction interne très importante et très dommageable. Il s'agissait, procédure classique en P.N.L., de "réconcilier deux parties". Je voudrais, au préalable, évoquer le Modèle des Parties, qui me semble une façon simple et jolie de concevoir et d'aborder les dualités. Il permet, en cas de conflit interne, de travailler efficacement, en évitant de s'attarder sur les notions de "résistance" et de "blocage" qui, rien qu'à les énoncer, dramatisent la situation au lieu de l'envisager comme soluble. De plus ce modèle qui est en soi une métaphore en possède les vertus : - frapper l'imagination, - présenter un point de vue différent, - parler à l'inconscient, - permettre une utilisation simple et commode. Revenons au cas proposé. Après mise à jour de la difficulté et identification du comportement souhaité, nous nous sommes engagé dans un Squash Visuel dont l'objectif était de réconcilier deux parties rivales : - Une "petite fille, une peu fofolle", d'une part, - la "Raison", d'autre part. Ces deux parties donnaient lieu à des représentations visuelles, dans chacune des mains du sujet : Une petite fille exubérante, à gauche, une grande dame Raison, à droite, se regardaient sans beaucoup de sympathie. En remontant les valeurs du côté de la petite fille, nous avons trouvé : la Joie, puis le Bonheur, puis l'Amour (avec un kinesthésique très fort). Du côté de Dame Raison, il y avait : l'Ordre, les Choses à leur place, l'Harmonie (pour qu'elles aillent bien ensemble) et enfin, "l'Amour/Harmonie" (avec une connotation esthétique qui renvoyait cet ensemble, non pas à une sensation, comme dans le cas précédent, mais à une idée). Il faut croire que le mariage d'une idée et d'une sensation n'est pas chose facile. Toujours est-il que, dans ce cas, l'union fut impossible. J'ai alors entrepris un SCORE pour y voir un peu plus clair. Il s'est résumé comme suit : Situation : je n'arrive pas à marier la Raison et la Joie. Cause : ce n'est pas possible de marier la Raison et la Joie car elles s'opposent. Objectif : Je veux marier la Raison et la Joie! Ressources : En tant qu'Adulte Responsable, je dois avoir les moyens de résoudre cette difficulté. Effets : la raison permettra d'éviter une joie débridée et folle. Ce sera une Joie sereine et profonde. Ecologie : aucune partie ne s'oppose au mariage. Le travail a alors porté sur la croyance limitante énoncée dans la partie Cause : "ce n'est pas possible de marier la Raison et la Joie car elles s'opposent" Compte tenu de la fermeté avec laquelle le sujet avait énoncé son Objectif et du fait qu'au plan des Ressources, elle se sentait bien armée pour résoudre cette difficulté, j'ai pensé à utiliser La Marelle des Croyances qui est une technique simple, ne nécessitant pas une régression ou un travail hypnotique. Celle-ci se pratique avec des ancres spatiales; un peu comme la marelle des enfants. Cinq ancres sont alignées sur le sol : La première matérialise la croyance limitante. La seconde introduit un doute, déjà ressenti, dans le passé, à propos d'une croyance, abandonnée ultérieurement. La troisième représente cette même croyance, au stade o elle est définitivement abandonnée. La quatrième ancre est posée à partir d'une affirmation probable, énoncée par le sujet à un moment quelconque de sa vie. La cinquième matérialise une croyance aidante forte, indestructible (j'y crois, dur comme fer!). Ce travail préalable qui consiste à "poser les ancres" est utilisé, dans un deuxième temps, pour, d'une part abandonner la croyance limitante qu'on souhaite dépasser (c'est le r™le des trois premières ancres) et d'autre part, établir la croyance aidante à laquelle on veut désormais se référer. Dans le cas évoqué, le résultat a été le suivant : (1) ce n'est pas possible de marier la Raison et la Joie car elles s'opposent. (2) c'est peut être possible car il pourrait se faire qu'elles se complètent. (3) je ne crois plus qu'elles s'opposent. (4) je serai heureuse, si le bonheur ne m'empêche pas de raisonner. (5) je veux marier la Raison et la Joie et retirer tous les bénéfices possibles de cette union. Pour plus de précaution, un Alignement des Niveaux Logiques est venu renforcer cet objectif, déjà passablement affermi. L'exercice a abouti à l'énoncé d'une Mission que le sujet n'avait encore jamais envisagé sous cet angle : "apporter la Paix et la Cohérence, entre les individus et les notions." Un nouveau Squash, réussi cette fois, s'est organisé, dans un ordre inversé : - à gauche, nous avions : Bonheur, Amour, Plaisir et pour finir, Joie. - à droite, Beauté, Paix, Amour, Harmonie et enfin, Ordre. Le tout s'est marié dans la Sérénité! J'ai constaté que l'Amour/Harmonie(esthétique) du premier squash se scindait, dans le second - en Beauté, d'une part, - en Amour, d'autre part. Il est intéressant de noter que la Beauté, à ce moment, est ressentie. Elle provoque une émotion. Alors que dans le premier cas, il y avait une distance entre les notions (Amour/Harmonie) évoquées par le sujet et le sujet lui-même. Ce dernier ne ressentait aucune émotion. Par ailleurs, l'ordre du second Squash est vécu comme "un ordre naturel dans lequel les éléments s'enchaînent et s'organisent, sans contrainte". Le premier était régi par un ordre "décidé, voulu, opérationnel". En revanche, on ne trouve plus trace de la valeur Raison. J'ai poursuivi l'investigation pour vérifier que cette dernière avait bien été intégrée au cours de l'exercice. Elle avait, en effet, subi une transformation au point de se retrouver implicitement contenue dans la notion d'un ordre devenu naturellement raisonnable. Cela nous a permis de comprendre que, dans l'état précédent, elle était imposée, par une partie coercitive, ayant intégré une (ou des raisons) extérieures au système. Il ne s'agissait donc pas de ce que sa raison dictait au sujet lui-même mais d'une raison, en quelque sorte "importée". Après ce travail qui s'est réparti sur plusieurs séances, le sujet s'est senti véritablement unifié et prêt à affronter la vie avec ses intentions propres, d'une manière qu'il jugeait "naturellement raisonnable" et qui n'excluait, en aucune façon, le fait d'éprouver de la joie. La morale de ce travail, de notre point de vue de praticien, est que les ressources de la PNL sont nombreuses et variées. Il est possible d'en reculer les limites en les "mariant", au gré des résultats et des difficultés que l'on rencontre. Le pilotage, s'il tient compte de l'écologie et de l'esprit de la PNL autorise le passage d'une technique à une autre. Le praticien peut ainsi associer sa partie créative à la quête du résultat, de manière à dépasser un blocage inattendu survenant au cours de l'application d'une procédure. M Miicchhèèllee R RA AM MA AIIN N--B BO OU USSSSIIE ER R