ode aux marcheuses et marcheurs
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ode aux marcheuses et marcheurs
Chers amis, Par cette petite intervention, je voudrais - d’une part : attester qu’il fait bon se baigner dans la chaude ambiance de notre association. - d’autre part : l’honorer d’une façon originale. Oui, voilà bientôt un an que j’ai posé mes chaussures de randonneur parmi les vôtres. J’ai découvert au sein de votre équipe une franche camaraderie, une joyeuse amitié, un bonheur de vivre que beaucoup de personnes voudraient partager. Mais, ce soir, poussé par une égérie mystérieuse, j’ai envie de vous faire un aveu : Eh oui ! Je suis un incorrigible baladin, un rimailleur acharné. Comme le pêcheur adore taquiner le goujon, moi, j’aime jouer avec les rimes. Bref, j’adore la poésie. Donc, pour louer notre association, mais ne pouvant me débarrasser de ma tenace manie, je vais vous lire, avec l’autorisation d’Éric, notre bien aimé chef de troupe, qui d’ailleurs ne connaît pas la teneur de mon propos, un poème de ma composition. Je vous l’offre en toute modestie, copiant un poète du 16ème siècle, j’ai intitulé ma fable : « Ode aux marcheuse marcheuses ses et marcheurs ». Je ne suis pas Ronsard, mais j’aime la poésie Aussi, en ce saint jour, je veux en litanies Auréoler vos fronts, vous nimber de magie. Vous êtes en peu de temps, devenus des amis Que chaque beau jeudi, en parfaite harmonie J’accompagne sereinement, sur les chemins de la vie Pour, l’espace d’un instant, oublier les soucis Et combler mon attente d’une joie infinie. Arpenter les sentiers en votre compagnie Procure l’apaisement, régénère l’esprit En 2 heures de temps que de choses sont dites. On parle de cuisine et recette inédite On raconte un voyage aux couleurs safranées On plaisante gauloisement sans arrières pensées On emmène dans la joie une troupe bigarrée Simplement, c’est le temps qui défile sous nos pieds Je voudrais maintenant, l’espace d’un instant, M’attarder gentiment sur quelques personnages Qui, au cours des balades, avec tempérament Égayent avec panache le parcours du voyage ! Éric, le chef d’orchestre, premier sur la sellette Impose son emprise avec simplicité Son joli galurin, bien ancré sur la tête, Désigne la Guyane comme lieu privilégié. Et toi, mon cher Jacky, comme le troubadour, Tu jongles avec les mots, pour notre grand plaisir Ta bonhomie radieuse parfume ton discours, Comblant assurément, les femmes et leurs désirs. Douce et fine gazelle, elle arpente la colonne L’appareil en attente de lancer le déclic Qui saisira au vol un site, une personne, Oui, bien sûr, c’est de toi dont il s’agit Monique. Mais je dois m’arrêter car l’horloge s’inquiète Peut-être, sans le vouloir, je vous gonfle la tête. Je voudrais en un mot, honorer et louer Nos guides compétents, aux talents affirmés : Daniel et Jean-Louis, Jean-Michel, Angelo, Édith et les Michel, pour vos belles randos Vous êtes les garants de jolies promenades Qui permettent à nos sens de jolies escapades. J’y ajoute avec joie Alexandre et Robert Qui complètent avec art ce bel abécédaire. Mais j’allais oublier un bon animateur Qui, à chaque sortie, trouve toujours le moyen De se faire flasher par notre reporter Il pose et il s’agite, oui le voilà Julien. Enfin, nous randonneurs, gardons dans notre cœur Joie, amitié, entente, éléments du bonheur Riches de la sagesse, cernons bien l’essentiel Pour profiter gaiement des offrandes du ciel Et, si ce ciel le veut, ce rendez-vous de choix Pourra se reproduire une nuée de fois.