Heure Route N°2: La Joie.

Transcription

Heure Route N°2: La Joie.
Heure Route N°2: La Joie. => Lectures Bibliques: 1) Evangile selon Saint Luc (24, 32): Et ils se dirent l’un à l’autre: «Notre cœur n’était il pas tout brûlant au dedans de nous, quand il nous parlait en chemin, quand il nous expliquait les Ecritures?» ð Textes de Réflexion. Dès que la joie se lève, tout s’élargit. Notre respiration se fait plus ample, notre corps, l’instant d’avant replié sur lui-­‐même, n’occupant que sa place ou son coin, tout à coup se redresse et vibre de mobilité, nous voudrions sauter, bondir, courir, danser, car nous sommes plus vifs dans un vaste espace, et le défilé resserré de notre gorge devient gué du cri, du chant ou rire déployé. Rire ou pleurer, rire en pleurant, pleurer en riant, qu’importe! C’est la réponse au même excès de ce qui vient. Notre visage s’ouvre et notre regard s’éclaire. Qu’est ce qui vient? L’à-­‐venir. Mais il n’est pas seulement projeté, calculé, anticipé, imaginé, il surgit ici et maintenant, et c’est parce que cet ici et ce maintenant ne sauraient être ponctuels que tout s’élargit. Article 8 de la Loi scoute: « Le scout est maître de soi, il sourit et chante dans les difficultés.» Quels moments me procurent de la joie? Comment est-­‐ce que je partage les moments de joie avec mon entourage? La joie fait-­‐elle partie de mon quotidien? Sois Joyeux ! «Sais-­‐tu bien que c’est une vertu, et une vertu de premier ordre? Si tu es triste et sombre, c’est que tu n’as rien compris au christianisme! Cela t’étonne, n’est-­‐ce pas? La religion, quand tu étais petit, consistait d’abord à se taire à l’Eglise, à n’y pas rire surtout, on n’était pas là pour s’amuser et tu t’y es quelque fois bien ennuyé… Et maintenant, quand on te parle de vivre en chrétien, d’observer les commandements, c’est contre tout ce qui fait la joie de la vie que tu t’imagines que tu dois lutter. Pour vivre en chrétien, penses-­‐tu il faut être «sérieux», c’est à dire comme un bedeau. Cela ne te sourit pas du tout… mais tu es dans l’erreur. Ce n’est pas ce que le Bon Dieu te demande. Il veut que tu évites le péché. Et, dame! Il a bien raison, car le péché c’est la source de toutes les tristesses. Mais pour le reste?... Vas y gaiement! Et c’est facile au chrétien. Qu’est ce qui te tourmente? Tu as l’âme en paix d’abord avec tous: avec Dieu, ton Père, que tu ne redoutes plus; avec tous tes camarades à qui tu n’as fait que du bien; avec toi-­‐même, puisque tu n’as rien à te reprocher. Et pour le reste, tu sais que tout se terminera dans le Ciel. Alors!... Alors!... Eh bien! De la Joie! C’est Jésus-­‐Christ qui l’a dit: «Je suis venu pour vous donner la joie, pour que vous soyez pleins de joie!» Et Saint Paul l’a redit sur tous les tons: «De la joie, mes enfants; allons de la joie!». Si après cela tu restes triste comme un bonnet de coton, tu feras un fameux purgatoire! D’abord parce que tu auras été la palie de tous ceux qui vivent avec toi; et puis parce que tu auras dégoûté de la religion de braves cœurs… Et cela, c’est grave. Allons ! C’est dit ! Sois joyeux, camarade!» «Frères d’Armes», 15 Août 1916 R.P. Doncoeur. 

Documents pareils