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CONTRIBUTIONS CONTRIBUTIONS ATELIER N°5 MISE EN PLACE DES OPTIONS SCIENCES EN CLASSE DE SECONDE DANS L’ACADÉMIE DE MONTPELLIER : présentation générale et mise en œuvre au Lycée Gérard Philipe de Bagnols sur Cèze. Jean BURGER Coordonnateur Promotion des Sciences et des Techniques Rectorat de l’Académie de Montpellier Abdallah SABIR, Professeur au Lycée Gérard Philipe de BAGNOLS sur CEZE RÉSUMÉ : Depuis la rentrée 2004, des équipes enseignantes pluridisciplinaires de 9 lycées de l’Académie de Montpellier expérimentent la mise en place d’ »options sciences » en classe de seconde.Trois heures par semaine, au moins, les élèves sont pris en charge par les enseignants de Mathématiques, Physique et SVT (et dans certains cas d’autres disciplines) pour traiter de sujets scientifiques en lien avec ces trois disciplines. Nous souhaitons présenter l’ »esprit » de ces options sciences (Avec Jean-Pierre Richeton qui au sein de l’APMEP a été le promoteur de ces options depuis plusieurs années) ainsi que la mise en ?uvre qui a en été faite au lycée G. Philipe de Bagnols/Cèze (Par les membres de l’équipe du lycée : Fabienne Soulier,Abdallah Sabir et Luc Andral), particulièrement aussi sur la question du lien entre enseignement supérieur et enseignement secondaire. OBJECTIF(S) POURSUIVIS : Les options sciences sont destinées à donner le goût des sciences à des élèves intéressés, mais pas forcément déjà déterminés ou passionnés. Leur mise en place vise à favoriser une orientation positive vers les sciences après le baccalauréat et à préparer les élèves aux études scientifiques par des démarches pluridisciplinaires basées sur l’expérimentation, la mise en situation et la résolution de problèmes. MAÎTRE D’OUVRAGE DE L’OPÉRATION Rectorat de l’Académie de Montpellier, Direction de la Pédagogie. PARTENAIRES Les établissements concernés, les universités et les organismes de recherche, les associations de spécialistes… selon les projets et le contexte local. MOYENS ALLOUÉS (FINANCIERS, HUMAINS) Les options sciences sont mises en place sur la dotation globale de chaque établissement. La coordination est assurée par une personne (qui effectue également d’autres missions de coordination). DÉROULEMENT (DÉLAIS, MÉTHODOLOGIE...) Chaque projet est différent nous en présenterons une synthèse et l’équipe de Bagnols sur Cèze présentera plus en détail son projet. ETAT D’AVANCEMENT DU PROJET A la rentrée 2005 ce dispositif s’étend puisqu’il y aura au total 24 options ouvertes dans l’Académie. RÉSULTATS, ÉVALUATION (LE CAS ÉCHÉANT) L’ensemble des options sciences a été visité par les IA-IPR des trois disciplines. Le document ci-joint (Fiche d’information sur les options sciences) a été rédigé suite à l’analyse du travail mené par les équipes qui organisent ces options depuis la rentrée 2004. L’équipe de Bagnols sur Cèze a travaillé avec l’IREM de Montpellier ce qui lui a permis d’échanger avec une équipe universitaire. Ce travail est présenté sur le site de l’IREM : http://www.irem.univ-montp2.fr/optionsciences/opsc1.html PAGE 1 CONTRIBUTIONS Fiche d’information sur les « options sciences » en classe de seconde QU’EST-CE QU’UNE « OPTION SCIENCES » ? C’est un enseignement de détermination proposé aux élèves lors de l’inscription en classe de 2nde. Cet enseignement est destiné à donner aux élèves le « goût » des sciences, de manière pluridisciplinaire. Il doit donc former à la démarche scientifique, en cherchant à développer des qualités telles que l’organisation, l’autonomie, l’initiative et l’imagination, tout en présentant les sciences de façon intéressante et motivante. L’implication d’enseignants de plusieurs disciplines dans le projet (mathématiques, sciences de la vie et de la terre et physique-chimie, à minima) permettant de croiser des approches sur des situations concrètes, des mises en situation de recherche ou des problématiques locales. À QUI S’ADRESSE-T-ELLE ? Aux élèves intéressés par les sciences, mais pas forcément déjà déterminés ou passionnés. Il s’agit de permettre aux élèves de s’orienter de manière positive vers les sciences ou, s’ils ne se dirigent pas vers des études scientifiques, à avoir une image positive de la science et une véritable « culture scientifique » comme futurs citoyens . Les statistiques tendent à prouver que c’est du côté des jeunes filles que le déficit d’inscription vers les carrières scientifiques est le plus criant. Cette option pourrait être l’occasion d’affermir un projet et de convaincre des familles pas toujours décidées à engager leurs enfants vers des études réputées difficiles. COMMENT ORGANISER L’OPTION SCIENCES ? L’option est organisée de manière concertée par les professeurs des trois disciplines, sur un bloc hebdomadaire de 3h élèves, de préférence consécutives. Les élèves doivent être en effectifs réduits lors des activités qui le nécessitent. Il est souhaitable que les interventions des enseignants soit programmées à l’année afin de permettre, certaines semaines, des activités (sorties, visites, conférences) étalées sur les 3 heures. Le programme de l’option repose sur la mise en situation, une démarche de projet ou de résolution de problèmes, l’élaboration et le suivi d’expériences, des travaux sur le terrain, la recherche et le traitement de l’information et la rencontre de personnes ressources dans leur contexte d’action ou sous forme de tables-rondes et de conférences. Des partenariats peuvent être établis avec des établissements d’enseignement ou de recherche, des établissements publics, des collectivités locales ou des associations agréées. L’évaluation des élèves sera facilitée par la tenue d’un cahier ou classeur unique de l’option, ainsi que l’établissement d’une note unique et d’une appréciation de l’équipe des professeurs de l’option figurant sur le bulletin trimestriel. PAGE 2 CONTRIBUTIONS CONCOURS « FAITES DE LA SCIENCE » Martine BESSIERE • OBJECTIF(S) POURSUIVIS (QUALITATIFS ET QUANTITATIFS) : Objectif du concours : Donner aux jeunes le goût des sciences et susciter leur enthousiasme pour les études scientifiques. Diffuser auprès du plus grand nombre d’entre eux, y compris pour les non-scientifiques et au sein des collèges et lycées professionnels, une culture scientifique de base pour leur donner les moyens de mieux comprendre les enjeux des avancées scientifiques, acquérir une capacité de jugement pour participer aux grands débats de la société. Rapprocher les deux niveaux d’enseignement (second degré et université), source de dynamisme pédagogique et éducatif. Faire évoluer les pratiques pédagogiques de l’enseignement des sciences dans le second degré. • MAÎTRE D'OUVRAGE DE L'OPÉRATION : Organisateurs : Université Paris-Sud 11 – Faculté des sciences d’Orsay Responsable de l’opération : Martine Bessière, Chargée de Mission aux relations avec les établissements scolaires du second degré. Adresse : Université Paris Sud 11 - Faculté des sciences d’Orsay. Service de la Communication. Bâtiment 301. 91405 – Orsay cedex N° de Tél : 01 69 15 51 25 N° de Fax : O1 69 1530 06 E-mail : [email protected] Toutes les infos sur ce concours sont en ligne sur le site internet de l’Université Paris-Sud 11 : www.u-psud.fr/orsay cliquer sur le logo « Faites de la science » • PARTENAIRES : 5. Partenaires du concours pour la 3ème édition du concours (année scolaire 2004-2005) Ministère de l’Education Nationale : Lettre de parrainage du forum par François Fillon (novembre 2004). Rectorat de Versailles 3 boulevard de Lesseps 78017 Versailles cedex et Inspections académiques des départements de l’Essonne, des Hauts de Seine, des Yvelines et du Val de Marne L’Université Paris-Sud 11, 91405 Orsay cedex L’ Université d’Evry-val-d’Essonne (faculté des sciences fondamentales et faculté des sciences et techniques). Rue du Père Jarlan 91025 Evry Cedex L’Université de Versailles-St-Quentin (faculté des sciences). 45, av. des Etats-Unis 78035 Versailles cedex L’Université Paris 12 Val de Marne : 61 Avenue du Général de Gaulle 94010 Creteil cedex IUFM de Versailles, 45, avenue des Etats-Unis 78000 Versailles Académie des sciences, Quai Conti, Paris Palais de la Découverte,Avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris CNRS. Délégation Ile de France Sud.A, av. de la Terrasse 91198 Gif sur Yvette Conseil Régional d’Ile-de-France, 33 rue Barbet de Jouy, 75700 Paris Conseil Général de l’Essonne, Bd de France, 91012 Evry Conseil Général des Hauts-de-Seine, Direction des actions éducatives et de la gestion des établissements 2/6 Boulevard Soufflot 92015 Nanterre cedex Conseil Général des Yvelines, Direction de l’Enseignement de la Culture et des Sports. Hôtel du Département 78012 Versailles cedex Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay : Parc Orsay, 26 Bd Jean Rostand 91983 Orsay cedex CROUS de Versailles, 145 Bd de la Reine BP 563 78000 Versailles Année Mondiale de la Physique Synchrotron Soleil IBM France PAGE 3 CONTRIBUTIONS • MOYENS ALLOUÉS (FINANCIERS, HUMAINS) : Subventions : ……………………………………………………………………… Conseil Régional d’Ile-de-France ………………………………….. 7 000 Conseil Général des Hauts-de-Seine …………………………… 10 000 Conseil Général de l’Essonne……………………………………………...4 000 Conseil Général des Yvelines ……………………………………….. 1 000 DRRT. Ministère recherche et technologie …………………………….. 8 000 Université Paris Sud 11 …………………………………………………… .3 000 Faculté des Sciences d’Orsay (10 bourses de 300 euros)…… ………. 3 000 Université d’Evry-val-d’Essonne (10 bourses de 300 euros)…… … … 3 000 Université de Versailles-St-Quentin (10 bourses de 300 euros)…… …3 000 I.U.F.M. de Versailles (dont 2 bourses de 300 euros)…………………. 835 Synchrotron Soleil (2 bourses de 300 euros)………………..… ……… 600 Année Mondiale de la Physique Ile-de-France (un prix) …………… 500 43 935 Dons en nature : Cie I.B.M. France : 4 ordinateurs pour les 4 premiers lauréats du forum (valeur unitaire : 1 000 euros) Palais de la Découverte : 500 entrées au Palais Rectorat de Versailles : 300 articles pédagogiques (livres, DVD, jeux de cartes) sur les phénomènes naturels (en provenance du Ministère de l’Environnement) CROUS de Versailles : 360 goûters pour les élèves exposants (valeur 1000 euros) Personnel : Martine BESSIERE : Chargée de mission aux relations scolaires à temps partiel (80 %) (Ingénieur d’études) Sandrine GICQUEL :Agent technique en infographie à mi-temps. • DÉROULEMENT (DÉLAIS, MÉTHODOLOGIE...) : Déroulement du concours 3ème édition : Le concours a été annoncé en septembre 2004. Public concerné par le concours : les collèges et lycées de l’Essonne, des Hauts-de-Seine et des Yvelines (soit 471 établissements du second degré ). Domaine scientifique concerné : Les sciences et technologies. En décembre 2004, nous avons reçu 67 dossiers de candidatures. Le jury du concours s’est réuni en janvier 2005. Soixante bourses de 300 euros ont été attribuées. (soit environ une vingtaine de bourses par département concerné : l’Essonne, les Hauts-de-Seine, les Yvelines). Ces bourses ont permis aux enseignants responsables des projets de financer le matériel pour les expériences ou la réalisation des maquettes. Courant mai, tous les enseignants responsables des projets soutenus par une bourse ont adressé à la faculté des sciences d’Orsay un rapport d’exécution du projet. En fin d’année scolaire, le 2 juin 2005, les porteurs de projets (élèves et enseignants) sont venus présenter leur réalisation dans le cadre du forum « Faites de la science » (cf. § 8) • ETAT D'AVANCEMENT DU PROJET : L’Université Paris-Sud 11 (Orsay) vient de lancer, pour la quatrième année consécutive, le concours Faites de la science avec la participation de nombreux partenaires du monde de l’éducation, de la recherche, des collectivités territoriales et des entreprises. Cette quatrième édition coïncide avec la première édition du concours national. Vingt bourses de 300 euros seront attribuées en décembre 2005 aux meilleurs projets d’expérimentation scientifiques ou technologiques. Date limite de dépôt des projets : le 1er décembre 2005. PAGE 4 CONTRIBUTIONS Le concours FAITES DE LA SCIENCE est repris, depuis cette rentrée de septembre 2005, au niveau national, par la Conférence des Doyens et Directeurs d’UFR scientifiques des Universités françaises (CDUS). Il sera enrichi d’une compétition nationale où seront appelés à concourir les lauréats régionaux. En effet, cette action de sensibilisation des jeunes aux sciences, lancée pour la première fois en octobre 2002 par la Faculté des sciences d’Orsay, a fait ses preuves. Les différentes enquêtes menées auprès des participants, élèves et enseignants, permettent aujourd’hui de constater que cet outil de promotion des sciences est bien approprié pour donner aux jeunes le goût des sciences. C’est aussi l’avis de la C.D.U.S. (Conférence des Doyens et Directeurs des U.F.R. scientifiques françaises) qui a proposé aux universités scientifiques de France de mettre en place ce concours, sur leurs propres bassins de recrutement d’étudiants, sous le label FAITES DE LA SCIENCE. Le concours va s’enrichir d’une compétition finale où les lauréats régionaux seront appelés à participer. L’Université Paris-Sud 11 s’intègre dans ce nouveau dispositif. Le découpage géographique du concours national sera l’occasion pour la Faculté des sciences d’Orsay de revenir à une opération de proximité qui concernera, cette année, les collèges et lycées publics de l’Essonne et, sur les autres départements limitrophes, uniquement les établissements relevant de son secteur RAVEL. La précédente édition du concours organisée sur la région Ile-de-France sud en partenariat avec les universités d’Evry-Val d’Essonne et de Versailles Saint-Quentin-enYvelines, s’est révélée particulièrement riche avec la soixantaine de projets exposés au forum du 2 juin sur le campus d’Orsay et le nombre important de visiteurs. Elle a permis à la faculté des sciences d’Orsay de se rapprocher de nombreux collèges et lycées de l’Essonne, des Hauts-de-Seine et des Yvelines dont certains étaient très éloignés géographiquement. Malgré les difficultés rencontrées pour le transport des élèves, cette collaboration a été très fructueuse. • RÉSULTATS, ÉVALUATION (LE CAS ÉCHÉANT) : Bilan du forum du 2 juin 2005 : Participation au forum : Les exposants : Sur les 60 projets soutenus par une bourse , 55 responsables de projets ont accepté de venir présenter leurs réalisations au forum du 2 juin. Les cinq défections sont dues soit à un abandon du projet en cours d’année, faute d’intérêt des élèves, soit à une impossibilité de l’enseignant à la date du forum : encadrement d’examens, raison médicale… Dans le cadre d’une convention signée entre l’Université Paris Sud 11 (faculté des sciences) et l’Inspection Académique de l’Essonne, trois projets scientifiques parrainés de l’Essonne, menés par des établissements scolaires du second degré, hors concours, ont été présentés au forum « Faites de la science ». Ce qui portait le nombre de projets présentés au forum à 58. (dont trois hors concours). Les porteurs des projets (enseignants responsables et six élèves ambassadeurs par projet) ont été accueillis à l’université pour présenter leurs travaux (posters, manips, maquettes,…) le 2 juin 2005, toute la journée, au bâtiment des examens. (deux grandes salles). Parallèlement, nous avons accueilli au bâtiment voisin (bâtiment 338), le forum des projets scientifiques parrainés des écoles maternelles et primaires de l’Essonne.(une vingtaine de stands). La sélection du jury : Le jury du concours, composé de scientifiques et de représentants des institutions partenaires, et présidé par Alain BOISSINOT, Recteur de l’Académie de Versailles, a évalué les travaux présentés au cours de la journée et décernés cinq prix. Cérémonie officielle de remise des prix (cf. liste des invités de marque). : La cérémonie officielle de remise des prix a été introduite, à partir de 16 h, par Mme Anita Bersellini, Présidente de l’Université Paris Sud 11. Des allocutions ont été prononcées par M.Yves Quéré,Académicien, et M. Marc Lipinski,Vice Président du Conseil Régional d’Ile de France. M.Alain Boissinot, Recteur de l’Académie de Versailles, a fait l’annonce du Palmarès.(cf. ci-joint) Outre M. le recteur qui nous avait fait l’honneur de venir présider le jury et les doyens des facultés des sciences des universités partenaires d’Evry (Annie Chaussé) et de Versailles Saint-Quentin en Yvelines (Mohamed Krir) , étaient également présents Marc Lipinski,Vice-Président du Conseil Régional d’Ile-de-France, des repréPAGE 5 CONTRIBUTIONS sentants des Conseils Généraux de l’Essonne (Béatrice Vélard) et des Hauts-de-Seine (Francis Choisel) ,Yves Quéré, académicien,Alain Anselmet, Chargé de Mission à la DRRT Ile-de-France (Ministère de la Recherche), Brigitte Zana, Directrice des développements et des réseaux au Palais de la découverte, les responsables de la DAAC (Rectorat) (Alain Moget et Sylvette Pierron), Gilles Bogaert, représentant Michel Crozon, Président de l’Année Mondiale de la physique en Ile de France, des Inspecteurs Pédagogiques Régionaux et beaucoup d’autres acteurs de la diffusion des sciences de la région. La société IBM France, partenaire du concours, avait délégué un membre du personnel scientifique de la société, Christine Cluzel, qui a été chargé de remettre un ordinateur à titre gracieux à chacun des quatre premiers lauréats. Les visiteurs : Les deux forums étaient ouverts au public entre 9 h et 16 h . Nous avons accueilli environ deux milles visiteurs au cours de la journée : groupes scolaires de la région, étudiants, enseignants-chercheurs, autres personnels de l’éducation nationale ou du CNRS, partenaires institutionnels, grand public. A noter, la présence de M. Sakhir Sow, Responsable du Centre de Ressources Educationnelles de Dakar (Sénégal) dont la mission à été financée par l’UNESCO. Le forum « Faites de la science » a été aussi l’occasion pour des enseignants et chercheurs et des étudiants du Campus de venir encourager les élèves dans leur découverte des sciences. L’encadrement du forum par des personnels et des étudiants du campus a été particulièrement apprécié par les exposants. Cette implication directe des personnels et des étudiants dans l’organisation du forum facilite l’appropriation par les usagers du campus de cette action de diffusion des sciences. Cette année, plusieurs doyens de facultés des sciences (Marseille, Besançon, Brest, Nantes, Poitiers, La Rochelle, ...) sont venus visiter le forum, sur invitation du doyen de la faculté des sciences d’Orsay avec l’objectif de mettre en ?uvre cet outil de promotion des sciences sur leur propre secteur régional. Le Président de la conférence des doyens des facultés scientifiques de France (CDUS) ) a en effet proposé à ses collègues des autres universités scientifiques de France de mettre en place le même dispositif sur leur bassin de recrutement à partir de la rentrée prochaine. Un concours national sera organisé, dans un deuxième temps. Presse et reportage photos : L’événement a été couvert par les journaux locaux (Le Parisien et le Républicain de l’Essonne), par la télévision locale (Téléssonne) et les magazines municipaux des communes concernées. Le palmarès a été diffusé sur les sites internet des partenaires de l’opération. (cf. revue de presse ci-joint) Reportage photos sur le site internet de la faculté des sciences d’Orsay (http://www.upsud.fr/orsay/index.nsf/Page/faitesdelascience) Enquête de satisfaction auprès des enseignants exposants : Un formulaire d’enquête a été remis sur place, le jour du forum, puis adressé par mail, quelques jours plus tard, aux enseignants de science et technologie des collèges et lycées responsables des projets exposés au forum du 2 juin.A la date du 4 juillet, sur les 58 exposants, 41 responsables de projets ont retourné le formulaire d’enquête dûment rempli. Il ressort de cette enquête que : • L’annonce du concours a été connue principalement par voie hiérarchique. • Les motivations pour participer au concours, le plus souvent cochées, étaient « l’émulation pour les élèves » et « la bourse de 300 ? ». • La première motivation pour participer au forum était « la finalisation du projet de recherche par sa présentation orale et visuelle ». • Tous les participants ont été satisfaits de leur participation au forum. Motifs le plus souvent évoqués : - le forum est motivant et formateur pour les élèves - les élèves ont fait le maximum pour terminer leurs travaux avant le jour du forum - les élèves ont envie de continuer - les élèves ont pris de l’assurance et progressé dans la communication - Les élèves ont été ravis de représenter leur collège et de découvrir une faculté. PAGE 6 CONTRIBUTIONS - les élèves ont aimé le caractère festif, la découverte, la diversité des situations présentées - Ils sont fiers de montrer aux autres élèves les travaux de l’atelier scientifique. - Quelques élèves posent des questions pour connaître les cursus qui les mèneraient aux carrières scientifiques. - pour les enseignants, reconnaissance extérieure à l’établissement - rencontres et échanges avec les autres porteurs de projets très enrichissants pour les élèves et les enseignants - le projet scientifique est moteur pour l’ambiance de classe au bénéfice de chaque élève • Tous les enseignants qui ont répondu à l’enquête affirment que le concours « faites de la science » est un outil approprié pour promouvoir les sciences auprès des jeunes. • Tous les enseignants qui ont répondu sont satisfaits, globalement, de l’organisation du concours et de la logistique du forum. • Nous avons relevé quelques interrogations concernant la date du forum, les horaires, les prix, l’organisation du jury • Quelques remarques et suggestions des enseignants qui ont participé au forum : - Je pense que vous obtenez par ces manifestations le but que vous vous êtes fixé : faire aimer les sciences à nos jeunes afin qu’ils s’orientent dans cette voie. - C’est un outil pour faire faire des sciences aux élèves d’une manière attractive. - L’opération Faites de la science commence a être connue par les chefs d’établissements ce qui nous permet de mener un projet pluridisciplinaire avec des partenaires extérieurs. - Cette opération nous a permis de travailler ave une chercheuse et sa visite a ouvert beaucoup d’horizons aux élèves. C’est une bouffée d’air pur dans la classe. BRAVO !!! - Prévoir plus de temps de discussion lors de la présentation au jury ; c’est un moment fort pour les élèves, il faut leur laisser un peu de temps, ils le méritent. - Je souhaite que ce forum continue. C’est une rencontre fédératrice, pour les élèves, pour les professeurs. - A l’issue de cette rencontre, nous avons refait quelques expériences que les élèves avaient notés en visitant le forum. Cette rencontre créé donc des questionnements, des ouvertures, au-delà du projet préparé tout au long de l’année. - Attention au niveau national, l’organisation sera plus impersonnelle : et les mises en valeur de projets trop vastes : peut-être mettre une thématique mais ne pas introduire de compétition entre les partenaires sur différents sujets. PAGE 7 CONTRIBUTIONS ATELIERS RECHERCHE EN PHYSIQUE Hugues DREYSSE (http://www-physique.u-strasbg.fr/ufr/lycees2005/) OBJECTIF(S) POURSUIVIS (QUALITATIFS ET QUANTITATIFS) : A l’occasion de l’Année Mondiale de la Physique se sont tenus trente Ateliers Recherche, conduits par un(e) professeur, entouré d’un groupe d’élèves de lycée (principalement), de collège, ou d’école primaire dans des laboratoires de physique associés aux Universités de la Région Alsace. Chaque Atelier Recherche s’est étendu sur toute l’année scolaire 2004/2005, suivant trois étapes successives. : - Définition par le professeur d’un thème pour l’atelier - Étude approfondie du thème de recherche, et travail expérimental effectué en laboratoire par les élèves et le professeur. - Mise en valeur et synthèse des résultats obtenus, communication du travail effectué pendant l’atelier recherche. Objectif : permettre aux lycéens et aux enseignants d’appréhender les réalités de la physique d’aujourd’hui • MAÎTRE D'OUVRAGE DE L'OPÉRATION : Université Louis Pasteur (Strasbourg) UFR de Sciences Physiques et Rectorat de Strasbourg (Action Culturelle) • PARTENAIRES Ministère Education nationale, Conseil régional Alsace, Conseils Généraux du Bas Rhin et du Haut Rhin, Universités alsaciennes, CNRS • MOYENS ALLOUÉS (FINANCIERS, HUMAINS) : Coût global : 49.000 Euros • DÉROULEMENT (DÉLAIS, MÉTHODOLOGIE...) : Juin 2004 : appel à projets Septembre 2004 : choix des projets retenus Octobre 2004 : démarrage des projets Jusqu’à fin février 2005 : partie « recherche », élèves et enseignants font leur projet en laboratoire De mars à juin 2005 : travail de mise en valeur du projet. communication de l’expérience auprès de la classe, des autres classes du lycée, lors d’Exposciences 1lsace 2005… • ETAT D'AVANCEMENT DU PROJET : Projet achevé • RÉSULTATS, ÉVALUATION (LE CAS ÉCHÉANT) : Evaluation finale en cours. Mais reconduction de l’opération en 2005-2006 avec extension à la chimie et aux sciences de la terre toute la Région Alsace. PAGE 8 CONTRIBUTIONS Marie-Blanche MAUHOURAT Inspectrice pédagogique régionale de physique-chimie Académie de Versailles PERSONNES PRESSENTIES : - Premier degré : Dominique Henaff, IEN circonscription d’Antony (92) - Collège : Dany Launer, collège les coutures à Parmain (95) - Lycée et PA IUFM : Christian Richomme, lycée Robert Doisneau à Corbeil Jocelyne Maynard, lycée Fustel de Coulanges à Massy Bertrand Lissilour, lycée langevin à Suresnes - Université : Gérard Torchet IUFM de Versailles et Université Paris Sud, Orsay Daniel Beaufils, préparation CAPES, Université Paris Sud, Orsay SUGGESTION DE TRAVAIL PRÉPARATOIRE : Le professeur, destinataire d’un courrier électronique et d’un courrier postal adressé dans son établissement (sous couvert de son chef d’établissement) distribue une petite enquête à des d’élèves de différents niveaux et à d’autres collègues enseignant dans des disciplines scientifiques. Des questions possibles sont proposées ciaprès pour construire un questionnaire qui pourra servir de point de départ à des débats organisés dans les classes. OBJECTIFS : Rédaction d’une synthèse destinée à être publiée sur le site du colloque comme contribution de l’établissement (une page A 4 environ) avant le 2 octobre (soit 8 jours avant le colloque) par mail à : Marie-Blanche Mauhourat : [email protected] PARTICIPATION À L’ATELIER : Le professeur, éventuellement accompagné d’autres professeurs volontaires, participe à l’atelier avec éventuellement un élève représentant l’établissement, pour témoigner de certaines des réactions qui ont émergé lors des débats. Leurs interventions seront coordonnées après échanges avec les responsables de l’atelier. Il est nécessaire que les professeurs et l’élève soient inscrits au colloque via le bulletin d’inscription disponible dans la plaquette envoyée dans l’établissement et téléchargeable sur la page d’accueil du serveur académique. QUELQUES QUESTIONS POSSIBLES Elèves : Percevez vous l’intérêt de l’enseignement des sciences dans votre vie de tous les jours ? Si oui, donnez quelques exemples. Si non, quelles suggestions feriez vous pour le rendre plus proche de vos préoccupations quotidiennes ? Quel est, d’après vous, le rôle des professeurs dans le goût pour les sciences ? Les programmes de science vous paraissent-ils trop lourds ? Si oui, quelles parties vous sembleraient superflues ou redondantes ? Quelles sont les séances qui les ont particulièrement intéressées ? Pourquoi ? Quelles sont a contrario celles qui ne leur ont pas paru intéressantes ? Pourquoi ? Quelles sont, dans les différentes disciplines scientifiques, les notions qui leur ont semblé difficiles ? Les séances expérimentales au cours desquelles vous êtes amenés à manipuler vous-même vous semblent-elles à privilégier ? Pourquoi ? Appréciez vous les séances intégrant l’outil informatique ? Quel intérêt voyez vous à l’utilisation de l’ordinateur en science ? Trouvez vous qu’il y ait une cohérence dans l’enseignement des sciences ? Percevez vous des liens entre les disciplines ? PAGE 9 CONTRIBUTIONS Comment percevez vous votre évaluation globale en science ? Considérez vous - qu’elle est bien adaptée à la formation qui vous a été donnée ? - que vous êtes suffisamment préparé avant un contrôle - qu’elle est juste ? - qu’elle est en accord avec votre investissement personnel ? Dans tous les cas, si la réponse est négative, faites des propositions. Auriez vous des propositions pour que l’enseignement des sciences soit encore plus motivant? Professeurs : Quel est, d’après vous, le rôle des professeurs dans le goût pour les sciences ? Quelles pratiques innovantes peuvent d’après vous motiver les élèves pour les sciences ? Auriez vous quelques exemples que vous mis en ?uvre ou dont vous avez entendu parler dans les domaines suivants :. - utilisation des TICE - situations expérimentales ? - lien avec le quotidien, - actualités scientifiques ? - sciences humaines : histoire, histoire des sciences, épistémologie… ? - débat sur des questions relatives à « science et société ? - visites de musées, de laboratoires ou de sites scientifiques ? - conférences d’industriels ou de chercheurs ? - stages en entreprises Comment parvenir à donner le goût de l’effort à l’élève pour qu’il s’investisse en science ? Enseignez vous votre discipline en cohérence avec les autres disciplines scientifiques ? Souhaitez vous que l’interdisciplinarité soient renforcée ? Quelles propositions feriez vous pour lever les frontières entre les disciplines scientifiques ? Quels ont été pour vous les apports et éventuellement les manques dans votre formation initiale pour votre métier d’enseignant ? Comment la formation continue pourrait-elle encore mieux répondre à vos besoins quotidiens ? Auriez vous quelques propositions pour améliorer l’enseignement des sciences ? PAGE 10 CONTRIBUTIONS Compte tenu des observations faites lors des visites dans les classes, nous proposons d’apporter quelques éléments de réponses aux questions suivantes : Quelles mises en situations et quels types de pédagogies choisir pour donner le goût des sciences ? Comment parvenir à les mettre en ?uvre ? Quelques exemples concrets illustreront les propos. Il convient de rappeler les OBJECTIFS assignés à l’enseignement des SCIENCES dans la scolarité obligatoire : - construire une première représentation globale et cohérente du monde qui entoure les jeunes ; - faire acquérir une démarche scientifique et des éléments de connaissance à l’aide desquels le citoyen (le consommateur) sera préparé à l’exercice de sa libre pensée, c'est-à-dire à s’interroger sur les choses, les faits, les vérités ; - apporter des réponses variées à la question « POURQUOI LA SCIENCE ? », en montrant comment la science s’est développée dans l’histoire par rapport à la société et quels en sont les enjeux actuels. Les programmes sont définis nationalement, s’ils comportent des contenus et des compétences exigibles, ils ne définissent aucune séance modèle ; pour un même contenu, il existe de multiples scénarios pédagogiques possibles que l’enseignant peut construire et mettre en ?uvre dans sa classe. Pour donner le goût des sciences, plusieurs pistes nous semblent importantes, car elles nous ont amenés à constater que, sur le fond et/ou sur la forme, certaines séances parvenaient à motiver davantage des élèves. LE FOND Il est impératif de penser à donner un SENS à l’enseignement des sciences et de montrer :A QUOI SERVENT LES SCIENCES ? Pour que l’élève trouve du sens à qui est étudié en classe, il faut que cela rejoigne ses intérêts personnels et être applicable dans des contextes autres que scolaires. Il faut donc partir de SITUATIONS PRISES DANS LA VIE QUOTIDIENNE, découvrir les lois physiques qui régissent les phénomènes, puis montrer l’universalité de ces lois sur d’autres exemples concrets. Donner une compréhension globale et cohérente du monde nécessite de participer à la construction d’objets de savoir commun, en apportant dans l’enseignement disciplinaire une contribution coordonnée avec celles des autres disciplines qu’il faut connaître ; ceci est notamment demandé explicitement dans les thèmes de convergence au collège. Parler des scientifiques qui ont écrit l’histoire de la science, évoquer leurs erreurs, raconter leurs découvertes parfois fortuites, permet de présenter les connaissances scientifiques comme une construction humaine progressive et de donner, précisément, une dimension humaine à la science. Il convient aussi de choisir des sujets susceptibles d’intéresser les filles (sans pour autant ne parler que de cuisine) ; l’augmentation de la proportion de filles dans les filières scientifiques est inscrite dans la loi d’orientation. LA FORME Varier les supports d’enseignement : Vidéos, photos de phénomènes ou d’objets quotidiens, articles de presse, livres de vulgarisation scientifique, bandes dessinées, images de publicité, animations numériques (on en trouve de nombreuses en libre accès sur Internet), sites internet, … Diversifier les formes d’accès aux savoirs : Activités expérimentales pratiquées par les élèves, expériences de cours, recherches documentaires, exposés d’élèves, débats en classe, forums de discussion sur Internet (les espaces numériques de travail devraient à terme permettre de les mettre rapidement en ?uvre), visites de musées scientifiques, interventions de scientifiques, interviews, café des sciences…. Rendre les élèves actifs On sait désormais que l’enseignement ne doit pas se limiter à une simple transmission de savoirs et qu’il faut adopter, autant que faire ce peut, des méthodes permettant à l’élève d’être ACTIF dans la construction de ses savoirs. « On ne comprend bien que ce que l’on fait soi-même » Bachelard . La démarche D’INVESTIGATION est à privilégier ; mise en place à l’école primaire, elle va être largement impulsée au collège avec les nouveaux programmes et elle peut tout à fait être pratiquée sur de nombreux sujets au lycée. On place l’élève devant un phénomène ou un objet de son quotidien (une situation déclenchante) propice à susciter une QUESTION de sa part ; on lui propose alors une véritable ENIGME à résoudre qui sera son problème propre et pas celui du physicien expert.AVANT toute EXPERIMENTATION, l’élève fait des HYPOTHESES avec ses propres connaissances accompagnées d’une ARGUMENTATION et propose une DEMARCHE pour résoudre le problème (une expérience, une recherche documentaire, des interviews…) (démarche appelée aussi hypothético-déductive). Cette démarche permet de motiver un plus grand nombre d’élèves, tout en les familiarisant avec une DEMARCHE SCIENTIFIQUE, celle du CHERCHEUR ; il est ACTEUR plutôt que récepteur et cela l’amène à une meilleure compréhension personnelle. Cette démarche favorise la REFLEXION AVANT L’ACTION et évite que les élèves ne suivent des consignes dénuées de sens pour eux. Cette démarche amène également à TRAVAILLER EN GROUPE, ce qui permet des échanges très enrichissants et la mise en place de DEBATS dans la classe. L’élève VA CONSTRUIRE SON SAVOIR par une suite d’interactions (confrontation, mise en commun) avec les autres élèves ; le professeur n’est plus celui qui professe le savoir, mais celui que les élèves peuvent consulter pour accéder au savoir. PAGE 11 CONTRIBUTIONS Il convient d’être bien conscient que les démarches n’associant pas les élèves, présentent moins d’efficacité tant du point de vue des apprentissages que de la motivation. Par exemple, quand le professeur présente directement une expérience, pour, après observation et interprétation, mettre en évidence des concepts et/ou des lois, il ne laisse pas la place à la discussion, l’expérience est conçue pour coller au modèle (ou à la loi) qui apparaît comme une évidence incontestable, et les résultats obtenus sont généralisés (démarche dite inductive). L’élève est SPECTATEUR du raisonnement ; la séance est construite pour lui mais SANS LUI. L’élève ne va pas s’approprier un problème qui n’est pas le sien. « Il est plus important de poser le problème que de le résoudre » « Toute connaissance est une réponse à une question. S’il n’y a pas de question, il n’y a pas de connaissances scientifiques » Bachelard L’EVALUATION « Ce n’est pas l’école que les élèves n’aime pas, mais l’échec scolaire » B.Dirand que l’on pourrait décliner en « ce n’est pas la science que les élèves n’aiment pas, mais l’échec en science » Si nous voulons attirer des élèves en science, il est donc essentiel de les amener sur la voie de la réussite en science. Une réflexion a été menée dans l’académie de Versailles pendant deux ans pour développer des outils de réussite en physique-chimie au collège et au lycée ; un groupe a produit des outils pour motiver les élèves, leur faire acquérir des compétences, les évaluer et remédier à leurs lacunes. Il a proposé une diversification de l’évaluation (contrôles, capacités expérimentales, comptes-rendus de TP, exposés, …) avec prise en compte des compétences disciplinaires et transversales exigibles et bien identifiées par les élèves en phases d’apprentissage. LES ENJEUX DU COLLEGE :TOUT SE JOUE AVANT LA TROISIEME D’après les différentes enquêtes menées auprès d’élèves, la plupart des choix pour la poursuite d’études scientifiques s’effectue au collège. L’enseignement des sciences à l’école et au collège revêt donc une importance particulière et se doit d’être particulièrement intéressant et motivant. Pour y parvenir, il faut donc : - pouvoir procurer des conditions d’enseignement compatibles avec des activités expérimentales, pour y faire pratiquer la DEMARCHE D’INVESTIGATION qui plait aux élèves, plus particulièrement lorsque ceux-ci peuvent manipuler ; - axer l’enseignement sur DES THEMES PROCHES DES PREOCCUPATIONS DE L’INDIVIDU et DE LA SOCIETE en faisant éventuellement appel au concours de plusieurs disciplines de manière coordonnée…comme cela est envisagé dans les thèmes de convergences : météo et climat, énergie, regard statistique sur le monde, santé et environnement ; - donner une FORMATION SCIENTIFIQUE adaptée à tous les enseignants du primaire et du secondaire afin qu’ils acquièrent la CULTURE nécessaire à cet enseignement (dans leur discipline pour ceux du collège mais aussi dans des champs voisins) ; il faudrait donc adapter les formations initiales car les futurs enseignants manquent parfois de culture générale et détiennent un ensemble de connaissances universitaires quelquefois disparate et lacunaire ; - favoriser les rencontres des collégiens avec les acteurs de la science : visite de laboratoires, de musées scientifiques, exposé d’ingénieurs, de chercheurs, de techniciens…. - engager des actions de promotion des sciences (ateliers scientifiques, fête de la science, concours scientifiques…) Nous restons persuadés que le principal stimulant pour les sciences est LE PROFESSEUR ; les relations qu’il établit avec ses élèves sont une des clés de la réussite de son enseignement. Nous avons souvent l’occasion de rencontrer des élèves très heureux en cours de physique-chimie, lorsque les professeurs ont à c?ur de transmettre leur passion, mettent en ?uvre des scénarios motivants et portent un regard positif sur leurs élèves. PAGE 12