Télécharger Le Bultin en Version PDF

Transcription

Télécharger Le Bultin en Version PDF
Bulletin de nouvelles
AGERCA
Alliance pour la Gestion des risques et la Continuité des Activités
AGERCA
Volume 1, Numéro 1
Juillet 2014
Rôle de l’AGERCA au niveau du système national
Les risques de catastrophe
sont innombrables en Haiti et
le secteur privé des affaires
n’est pas indifférent à cette
problématique. Sa prise de
conscience s’est matérialisée
par la mise en place d’une
structure qui a pour objectif
premier de travailler sur un
plan en vue d’assurer la continuité des activités socioéconomiques face aux multiples aléas. Ainsi a pris naissance en aout 2007 le comité
de l’Alliance pour la Gestion
des Risques et la Continuité
des Activités (AGERCA).
La mission de l’AGERCA est
avant tout d’encourages les
entreprises et les communautés de la société civile à rechercher des solutions pour
identifier les risques, d’atténuer l’impact des désastres et
éviter toute rupture durable
dans le fonctionnement des
activités économiques et sociales. Au besoin, le comité
AGERCA servira de force de
proposition auprès des décideurs à tous les niveaux pour
l’adoption de mesures durables dans le domaine de la
gestion du risque.
Ce groupe d’appui du secteur
privé est une initiative de la
société civile visant à intervenir durablement dans le domaine de la Gestion des Risques et des Désastres. L’objectif principal du comité de
l’AGERCA est la sensibilisation, la prévention et la vulgarisation des plans de contingence, surtout au niveau des
PME pour une meilleure gestion du risque.
L’AGERCA n’est pas une
organisation humanitaire mais
plutôt un noyau du secteur
privé haïtien, conscient du
bien fondé de la gestion du
risque.
Le comité de l’AGERCA est
constitué de plusieurs institutions concernées par la gestion du risque, pour une meilleure gouvernance et un relèvement immédiat en cas de
désastre.
Le secteur privé haïtien est
plus particulièrement l’une
des premières victimes de la
mauvaise gestion du risque et
doit en tout temps se relever
soit en construisant des bâtisses endommagées, soit en
donnant l’appui nécessaire à
ses employés ou encore se
voit parfois dans l’impossibilité de répondre aux besoins
de sa clientèle.
Les interventions du secteur
privé ne peuvent cependant
se limiter à fournir de l’aide
pour la réponse aux désastres.
L’AGERCA veut aussi poursuivre sa mission de prévention et de sensibilisation du
public. Il nous faut trouver
d’autres solutions pour palier
aux catastrophes.
Trop souvent nous agissons
essentiellement en pompiers.
Prévenir vaut mieux que guérir dit-on, alors faisons avant
tout de la prévention!
________________
Dans ce numéro:
Rôle de l’AGERCA
1
Comité consultatif de la 1
Société Civile
Dossier Energie
2
Saison cyclonique 2014 2
Bon à savoir
2
Poor disaster preparation
3
Organigramme du
SNGRD
4
Points intéressants
 Saison Cyclonique 2014
Comité Consultatif de la Société Civile
 Bon à savoir!
En plus de venir en support au Système National de Gestion des Risques et des Désastres
(SNGRD), l’AGERCA est un noyau du Comité Consultatif de la société civile faisant partie de
l’organigramme du système. Ce comité a son rôle à jouer au sein du SNGRD. L’AGERCA est
aussi membre du Secrétariat Permanent de Gestion de Risques et de Désastres (SPGRD) qui en
cas d’urgence, se transforme en Centre d’Operations d’Urgence National (COUN). Ainsi, l’AGERCA participe à toutes les actions de réponse en cas de catastrophe.
 Rôle du comité consultatif
Le secteur privé, créateur d’emplois, a été très affecté par le séisme du 12 Janvier 2010. Ce
secteur a été décapitalisé tant en ressources humaines que financièrement. Personnel sous les
décombres ou encore tout simplement morts ou disparus, nombreux immeubles détruits, banques fermées pendant de longs jours, routes impraticables...
La Gestion du Risque doit passer par la conscientisation de la population, la société civile ne
peut dédier ses actions uniquement à la réponse aux urgences.
(suite page 4) >
 Document en Anglais
Danje a Pou Nou
Tout!
Bulletin de nouvelles
Page 2
Dossier Energie
Depuis 2008, des projets de
réhabilitation des circuits électriques sont en cours grâce en
partie au support de la BID.
Après la Citadelle La
Ferrière, la centrale
hydro-électrique de
Péligre est la plus belle
œuvre de génie civile
accomplie en Haiti!
- Ing. Reynold Tys
banque de développement
allemande, l’OFID, utilisant
les fonds de l’OPEP et la BID
permettront la réalisation de
ce projet à raison des fonds
La construction d’une sous- suivants:
station électrique à Tabarre - KFW, 20 millions d’euros
d’un montant de 14 millions - OFID, 15 millions de dollars
de dollars, permettra d’ajou- - BID, 32.5 millions de dollars
ter 8 circuits à cette sous- Un total estimé à 75 millions
station. Un appel d’offre avait de dollars, disponibles pour
été lancé et d’ici 2015 la firme faire avancer le projet qui
choisie devrait rendre ce pro- consiste en la réhabilitation
jet opérationnel.
des trois turbines devant
donner à la centrale sa capaUn autre projet de réhabilita- cité totale de 54 mégawatts.
tion de la centrale de Péligre Actuellement seulement 12
est aussi rendu possible grâce mégawatts sont produits par
à 3 bailleurs, la KFW, une Péligre!
La première turbine est complètement démontée et les
pièces envoyées en France
pour réparation. Ceci occasionne un retard dans l’exécution des travaux qui doivent
s’achever en 2017.
De plus, la réhabilitation de la
ligne de transmission entre
Péligre et Delmas est aussi en
cours.
A noter qu’après la Citadelle
La Ferrière, la centrale hydroélectrique de Péligre est la
plus belle œuvre de génie civile accomplie en Haiti!
_____________
Saison Cyclonique 2014
Les prévisions font état cette année
d’une saison cyclonique peu active.
Ceci est du au phénomène « El Nino » qui peut amener des situations
extrêmes telles une grande sécheresse et une période de fortes pluies.
Déjà, il a été constaté de plusieurs
sources que cette sécheresse se fait
sentir sur notre pays et les cultiva-
teurs sont aux abois pour leur récolte.
Le phénomène « El Nino » se produit
tous les 2 à 7 ans lorsque les vents
« alizés dominants » qui circulent sur les
eaux de surface dans le Pacific tropical
commencent à s’affaiblir.
Si la situation continue à se dégrader, elle
pourrait nous conduire à une catastrophe, car les cultivateurs n’arriveront pas à
produire. Ce serait un vrai désastre pour
la production nationale et le secteur alimentaire.
Déjà, nous importons 70% de notre
consommation. Que faire lorsque les 30%
restants de notre production nationale
diminueront avec la sécheresse?
Que devrions-nous faire face à ce désastre déjà en cours?
Bon à savoir!
N’oubliez pas les consignes suivantes, elles sont valables pour toutes sortes de catastrophe (inondation, tempête, incendie, coup de vent, séisme etc)
 Emondez les arbres se trouvant trop près de votre habitat.
 Vérifiez l’état de votre toiture, surtout si elle est en tôle.
 Attention aux fils électriques.
 Gardez un kit d’urgence à portée de la main.
 Gardez votre véhicule au moins à moitié plein durant la saison.
 Identifiez la pièce qui offre plus de sécurité dans votre maison.
 Préparez des exercices de simulation multirisques avec tous ceux qui vivent sous
votre toit.
 Identifiez la personne à appeler en cas de danger.
 Faites approvisionnement d’un surplus de médicaments.
 Observez les mêmes notions d’hygiène pour palier au choléra.
 Enlevez les récipients contenant de l’eau stagnante près de chez vous.
Numéros pour les urgences :
Protection Civile: *300
PNH: 114/3838-1111
3837-1111
Pompiers: 3842-1111
Centre Ambulancier National: 116
Croix-Rouge Haïtienne: 118
Danje a Pou Nou Tout!
Volume 1, Numéro 1
Page 3
The Faulty ‘Mental Models’ That Lead to Poor Disaster Preparation (part 1)
As Hurricanes Isaac and Sandy were bearing
down on the South and East Coasts of the
United States, respectively, in the summer
and fall of 2012, Wharton marketing professor Robert Meyer and his research team
took to the phone lines to survey people in
the storms’ crosshairs about what they perceived the greatest threats to be, and how
they were preparing to face them.
Through this and several other studies,
Meyer — who is also co-director of
the Wharton Risk Management and Decision Processes Center — and his colleagues find that most people fail to adequately understand the threats they face as
a result of natural and other disasters, and
often those poor “mental models” lead to
insufficient preparation. The findings are
outlined in “The Dynamics of Hurricane Risk
Perception: Real Time Evidence from the
2012 Atlantic Hurricane Season,” by Meyer,
Jay Baker of Florida State University, Kenneth Broad of the University of Miami and
Ben Orlove of Columbia University, which will
appear in the Bulletin of the American
Meteorological Association; “Dynamic
Simulation as an Approach to Understanding
Hurricane Risk Response: Insights from
the Stormview Lab,” by Meyer, Broad, Orlove and Nada Petrovic of Columbia, which
appeared in Risk Analysis, and Meyer’s
article, “Why We Fail to Learn from Disasters,” which appeared in the book, The Irrational Economist: Overcoming Irrational
Decisions in a Dangerous World.
In an interview with Knowledge@Wharton,
Meyer discusses these findings and offers
several suggestions for changing the way
both authorities and private citizens think
about, and react to, such hazards. He also
identifies the next great challenge facing the
risk management world — climate change.
An edited transcript of the conversation appears below.
On the three biases that impact disaster preparation:
A lot of the work that I do and a lot of
the work that we do at the Wharton
Risk Management and Decision Processes
Center involves how people make decisions to prepare for hazards — whether
it’s an earthquake or a hurricane or, for
example, a possible terrorist attack and
so forth. And a lot of the work that I’ve
done is focused on figuring out why people often make mistakes when making
these preparations.
[Often] when we have disasters, people
come in after the fact and say, “Well, if
they had only done this” or “Why did
people leave their cars in a flood zone
when they were given all these warnings
that floods were going to come in?” Basically, what we found over a number of
years and using a combination of field surveys and working with people in laboratories, is that effectively, people are subject
to three major biases. One is, simply put,
that there is a tendency to underappreciate the future or under-consider
the future, or future consequences. A second thing is that people are too quick to
forget the past, or too slow to remember
the negative events that have happened in
the past. The third one is that if in doubt,
what often happens is that people will
follow the advice of other people who are
no less prone to those sorts of mistakes
than they are.
“Only 23% of people who were located right
along the immediate coast — the people who
were most in harm’s way from Sandy —
made plans for what they would do if they
had to evacuate.”
On the causes (and consequences) of
“bad mental models”:
We’re really interested in studying why
people make these mistakes. Why is it
that they don’t consider the future
enough? Why is it that they too quickly
forget the past? And why is it they just
turn to other people if in doubt? The main
thing that we find is that often, for a lot of
hazards, people have really bad mental
models of how things are going to unfold.
For example, if a hurricane is coming, in
order for you to make a decision about
how to prepare for it, how many packs of
batteries to get, or even whether or not
you should evacuate, what you have to do
is mentally reconstruct how this is event
going to unfold. For example: How high is
the water going to get? When the wind
comes, how strong will it be? And what is
it going to do to my house? Then people
have to mentally simulate how this thing is
going to unfold — and then, based on
that, make a decision about the right
preparations, such as estimating how
many days they are going to need to
be prepared for possibly being without power.
People often have very bad mental
models, so they do that process very
poorly. What they think is going to
happen is often very different from
what actually does happen. One of
the things we found out from surveys
we did of [people impacted by] Hurricane Sandy was when it was approaching the East Coast, people
grossly underestimated a couple of
things — one of which is how long
the after-effects of the storm were
going to be.
Often in media coverage of such
events, you would [hear], “Well, a
hurricane is coming, a hurricane is
coming tonight,” and people draw
from that [and think] the thing that
they have to worry about is getting
through the night. They have these
images of sitting in their homes and
winds swirling all around, the roof
blowing off and so forth. In the case
of Sandy that was never really in the
cards for most people. What was in
the cards, particularly for people living
inland, was [potentially] being without
power for two weeks. And in that
particular case, people were all set to
survive the night — they had enough
beer and they had enough pizza and
they had enough snacks to get them
through the storm event, but they
weren’t really prepared for the two
weeks afterward.
[Before the storm hit,] we asked people, “Do you have plans for where
you would go if you have to evacuate?” We found out that only 23% of
people who were located right along
the immediate coast — the people
who were most in harm’s way from
Sandy — made plans for what they
would do if they had to evacuate.
When we have disasters, people
come in after the fact ….
AGERCA
Comité Consultatif de la Société Civile
(suite)
Depuis sa création, AGERCA est devenu un point focal de la société civile en
matière de gestion du risque. Toutes les entreprises privées et les institutions
se sentant concernées sont encouragées à se joindre à elle pour continuer les
projets et les activités de sensibilisation et de prévention.
c/o ADIH
21, rue Borno
Immeuble “Palms”
Pétion-Ville, Haiti
Tel.: 509 2946-1211
E-mail: [email protected]
Déjà en 2009, l’AGERCA avait organisé plusieurs conférences sur les risques
sismiques et avec l’aide de l’Ing. Claude Prépetit, sensibilisé la population du
Cap-Haitien sur le risque de Tsunami.
En décembre 2013, l’AGERCA avait aussi tiré la sonnette d’alarme sur l’épidémie de Chikungunya qui commençait a se propager dans la Caraïbe.
Danje a Pou Nou Tout!
Aujourd’hui un article signé du Dr. Philippe Desmangles, paru sur le Nouvelliste au numéro 39205 en date du lundi 7 et du mardi 8 Juillet 2014, a la page 22
dans la rubrique « Santé » nous interpelle car il y est fait mention de la fièvre
Ebola. L’article en question « Sommes-nous prêts pour la fièvre EBOLA et Tutti Quanti » ne saurait mieux illustrer notre manque de préparation aux désastres.
La mission de l’AGERCA est d’encourager la société civile a réfléchir aux mesures a prendre pour notre protection et la continuité des activités socioéconomiques.
Www.agerca.org.ht
ORGANIGRAMME DU SNGRD
COMITÉ NATIONAL DE GRD
Présidé par
Ministre de l’Intérieur
Secrétariat Exécutif :
DPC
↓
Pas de vitesse au volant!
Direction Port-au-Prince!
↓
Comité Consultatif
de la Société Civile
↔ Groupe d’appui
de coopération
Internationale
↓
Secrétariat permanent
De gestion de risques et de désastres
Bidonville du Canapé-Vert
Péligre pendant la saison sèche
↓
Centre d’Opérations d’urgence
(COUN)
Pylône électrique en danger

Documents pareils