RECRUTEMENT : - Challenge du Monde des Grandes Ecoles et

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RECRUTEMENT : - Challenge du Monde des Grandes Ecoles et
RETOUR SUR LE 4e Challenge
du « Monde des Grandes Ecoles et Universités »
Recrutement :
l’habit ne fait pas le moine
Le 2 juin, les six entreprises partenaires du Challenge du « Monde des Grandes Ecoles et Universités »* ainsi que
d’autres structures se trouvaient à la disposition des étudiants à la recherche d’un stage ou d’un emploi. « Nous recherchons des talents », explique Sébastien Lebreton, DRH d’Alcatel-Lucent. « On recrute 1000 jeunes par an en
stage et en apprentissage. Donc pour nous c’est une super opportunité parce que c’est la fin de l’année scolaire. »
* BOUYGUES TELECOM, GDF SUEZ, LAGARDERE, LOGICA, NESTLE, et SCHNEIDER ELECTRIC
« 500 CV en quelques heures »
Grâce à la présence de 5000 étudiants ce jour-là, loin d’être déçues, les entreprises ont pu
rencontrer un nombre considérable de candidats. « Je suis étonnée par le nombre d’étudiants, c’est
interpelant ! », s’exclamait Alexandra Milan, Assistante du service relations écoles, recrutement
et communication RH pour BOUYGUES TELECOM. « Je crois qu’on a déjà récolté 500 CV en
quelques heures », me disait Sébastien Lebreton en fin de matinée, « c’est une manne ! » L’intérêt :
pouvoir toucher énormément d’étudiants issus d’horizons différents, en une seule opération.
L’inconvénient : des discussions recruteur/candidat plus courtes, moins approfondies. « Les
échanges ont été très brefs », raconte Daria Baiandourova, Campus Manager junior pour GDF
SUEZ. « Notre objectif était de traiter le maximum de candidats. »
« Un vrai échange »
Toutefois, les échanges, bien que brefs, ont pu bénéficier du contexte festif et sportif du CDMGEU : les costards et tailleurs faisant place aux
shorts et baskets, le recrutement n’en a été que plus informel. Sébastien Lebreton le dit clairement : l’idée consiste à « essayer de lutter contre les
codes, à avoir une vraie discussion avec les jeunes, où il n’y a pas le stress de l’entretien. » Alexandre Milan confirme : « Pour nous c’est vraiment un bon
moyen d’avoir une relation avec les étudiants, un vrai échange. » Elle illustre son propos en souriant : « Un étudiant m’a même demandé d’aller fumer une
cigarette avec lui. » Jérôme Barbier apprécie quant à lui la possibilité d’« aller à la rencontre des étudiants dans un environnement simple et ludique qui
se différencie des forums et amphithéâtres », le tout dans « une ambiance exceptionnelle ». Il insiste : « Nous sommes professionnels et nous ne nous prenons
pas au sérieux, et en même temps les étudiants sont professionnels et ne se prennent pas au sérieux. » Julia, membre de la Star’EC, approuve : « C’est une
occasion en or d’entrer en contact avec des entreprises auxquelles on n’a pas trop accès d’habitude ».
« Donner une image qui corresponde à l’entreprise »
Au-delà des problématiques de recrutement, promouvoir la marque employeur représente l’un des objectifs que se fixent les entreprises présentes. « Nous souhaitons donner une image qui correspond à l’entreprise. Il y a beaucoup d’a priori », explique Eric Biard, consultant pour Logica. L’un de ses collaborateurs confirme :
« Notre boîte est réputée pour faire du SSII mais il y a aussi du conseil en management. » Arnaud Foissac, ingénieur chez GDF Suez considère quant à lui qu’il s’agit de « montrer que l’on
s’intéresse aux jeunes » tandis que Daria Baiandourova déclare : « GDF SUEZ est souvent vu comme un gazier. Notre objectif c’est que les étudiants repartent avec une connaissance plus large
de nos métiers, activités. »
« Un super élément de teambuilding »
« Le Challenge du « Monde des Grandes Ecoles et Universités » représente un super élément de team building pour
l’entreprise. Il y a toute la préparation qui est motivante, qui fait appel à la créativité. Ce ne sont pas uniquement des
RH, mais aussi des opérationnels qui viennent. Sur le stand, toutes les générations sont là. Je pense que nous serons
partenaires de la 5e édition parce que c’est vraiment un temps fort de l’année pour nous », se réjouit Sébastien
Lebreton. Alexandra Milan va dans le même sens : « C’est une expérience d’entreprise, c’est fédérateur. On est
là tous ensemble pour une même cause. »
Et ce n’est pas tout. Jérôme Barbier identifie deux autres raisons d’associer non pas seulement les RH,
mais également les opérationnels au processus de recrutement : « D’une part, une politique relations écoles
doit impliquer fortement les opérationnels. Qu’est-ce qui intéresse les étudiants ? Les métiers. D’autre part, les opérationnels doivent rester lucides sur ce que les jeunes attendent. On a beau dire que le web c’est bien, c’est quand même
mieux d’aller sur le terrain, d’échanger, de discuter. »
Claire Bouleau
Echange entre un candidat et
une collaboratrice de Nestlé
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