paul marcoux, 1928-2012
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paul marcoux, 1928-2012
PAUL MARCOUX, 1928-2012 Nous avons appris avec tristesse le décès de Paul Marcoux, ancien membre de la FICPI, survenu le 30 juin dernier au terme d’une longue maladie qui avait commencé à faire son œuvre en août 2010, alors qu’il foulait le sol de son terrain préféré, le Club de Golf Beloeil. Bien qu’il ait su tirer le maximum des deux dernières années, il ne pouvait plus jouer au golf, ce qui, pour lui, constituait le plus injuste des châtiments. Paul est né à Coaticook, au Québec, le 2 décembre 1928. Il a étudié au Séminaire de Sherbrooke et a obtenu un baccalauréat ès arts de l’Université de Montréal en 1949, puis un baccalauréat ès sciences (chimie pure et appliquée) de l’Université Laval en 1954. Paul s’est ensuite joint au Bureau canadien des brevets (devenu l’Office de la propriété intellectuelle du Canada) à Ottawa pour y devenir examinateur, division chimie. Après une dizaine d’années au service du gouvernement fédéral, Paul a déménagé à Montréal, où il a été recruté par Marion, Robic et Bastien (aujourd’hui, Robic), cabinet d’agents de brevets et de marques de commerce. Il a réussi l’examen d’agent de brevets canadien en 1966 et, en 1968, a vu son nom s’ajouter au registre des agents de brevets du United States Patent Office. Il a siégé à la Commission d’examen des agents de brevets de 1969 à 1972 en tant que représentant de l’Institut canadien des brevets et marques (aujourd’hui, l’IPIC). En 1973, Paul s’est joint au cabinet Alan Swabey & Co. (l’un des cabinets prédécesseurs de Norton Rose Canada S.E.N.C.R.L., s.r.l.), au sein duquel il est devenu associé la même année. Après sa retraite en 1995, il a continué à travailler au sein du cabinet à titre de consultant. Le cabinet a par la suite décidé d’établir une toute nouvelle pratique d’agence de brevets au bureau de Québec et Paul a été invité à y agir en tant que mentor. En 2001, sa femme Doris et lui ont donc déménagé à Québec, où ils sont demeurés jusqu’au véritable départ à la retraite de Paul en 2004, date à laquelle Doris et lui sont retournés à Saint-Lambert, en banlieue de Montréal. Paul est ensuite devenu directeur en PI, à titre de consultant, au sein de Labopharm, entreprise pharmaceutique établie à Montréal, poste qu’il a occupé jusqu’à ce que sa récente maladie commence à faire son œuvre. En 2009, il est devenu conseiller au sein de Benoît & Côté à Montréal et agissait comme mentor auprès des agents de brevets en formation du cabinet. Paul excellait dans son rôle de mentor; passionné des brevets, il était patient et réussissait toujours à stimuler l’intérêt de ses protégés. Paul était très actif au sein de la FICPI Canada, et ce, depuis la fondation de cette association en 1976. Il a participé à de nombreuses conférences et réunions internationales de la FICPI et a su se bâtir un vaste réseau d’amis au sein de la Fédération. Homme discret, modeste et affable, il était non seulement très cultivé, mais également grand amateur de golf, de bonne chère et de bons vins, ce qui lui a valu d’être un compagnon très sollicité par ses pairs lors de ces réunions. Paul aimait le golf et avait pour objectif de jouer un score équivalant à son âge, exploit qu’il a su réussir à quelques reprises. Il ne ratait jamais une occasion de participer au tournoi PAT-GOT, tournoi international de golf et de tennis destiné exclusivement aux professionnels de la propriété intellectuelle. Paul possédait une collection de bouteilles de vin impressionnante; quelques centaines étaient d’ailleurs entreposées dans sa cave. Il lisait beaucoup et avait un penchant pour les grands classiques de la littérature française. Il aimait beaucoup écouter de la musique, notamment Bruckner, son compositeur préféré, et cette passion remontait à loin, sa femme et lui ayant joué dans l’orchestre symphonique de Sherbrooke dans les années cinquante. Paul avait une âme généreuse et s’était attiré l’admiration de tous ses confrères. Il laisse dans le deuil sa femme Doris, son fils Louis et sa belle-fille Ladda, ainsi que de nombreux amis et collègues. Robert Mitchell, pour Norton Rose Canada S.E.N.R.L., s.r.l.