Entretien avec Natalia Kerkis - HSBC Global Asset Management
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Entretien avec Natalia Kerkis - HSBC Global Asset Management
Entretien avec Natalia Kerkis Mars 2012 HSBC Global Investment Funds - Latin American Equity Natalia Kerkis, gérante du fonds HSBC GIF Latin American Equity Natalia Kerkis est gérante de portefeuille dans l'équipe Latin American Equity et travaille dans l'industrie depuis 2001. Avant de rejoindre HSBC en 2004, elle a travaillé comme analyste chez Unibanco au Brésil. Elle est titulaire d’une licence en économie de l’Université d’État de Novosibirsk (Russie) ainsi que d'une maîtrise en economie de l'Université de Sao Paulo (2004). Comment les actions latino-américaines se sont-elles comportées en février ? L’indice MSCI EM Latin America a progressé de 5,1 % en février, surperformant l’indice S&P 500, lui-même en hausse de 4,1 % et l’indice MSCI World, en hausse de 4,7 %. Sa performance a néanmoins été inférieure à celle de l’indice MSCI Emerging Markets, en hausse de 5,9 %. Sur le mois, les devises les plus performantes ont été le peso chilien et le peso colombien, qui ont toutes deux gagné 2,5 %. Le real brésilien a progressé de 1,7 %. Le peso argentin a en revanche chuté de 0,5 %. L’ensemble des secteurs a enregistré des gains positifs, en particulier les secteurs technologique (16,9 %) et industriel (9,8 %). Les matériaux figurent parmi les secteurs les moins performants, malgré un gain de 1,8 %. Comment le fonds HSBC GIF Latin American Equity s’est-il comporté en février ? Quels ont été les aspects positifs et négatifs ? L’atténuation de l’aversion pour le risque en janvier s’est poursuivie en février, avantageant considérablement les actions latino-américaines. Pendant le mois, le fonds a surperformé son indice de comparaison, le MSCI 10/40 Latin America. Parmi les éléments positifs, on retiendra l’excellente performance du secteur industriel et des biens de consommation discrétionnaire, où notre positionnement surpondéré et la bonne sélection des titres ont dopé la performance de manière significative. Parmi les valeurs industrielles, CCR et Ecorodovias ont toutes deux surperformé. Par ailleurs, les perspectives d’accroissement de la consommation des ménages et les prévisions de bénéfices ont contribué aux gains de BR Malls et de S.A.C.I. Falabella. À l’inverse, la performance du fonds a été profondément affectée par des résultats décevants dans les secteurs de la santé et de l’énergie. La société pharmaceutique mexicaine Genomma a perdu du terrain lorsqu’elle a annoncé son intention d’acheter la société américaine Prestige. Nous avons également souffert de notre sous-pondération dans le secteur de l’énergie en raison des bénéfices potentiels générés par la hausse des prix du pétrole. Certains pays ont-ils contribué de manière significative à la performance ? Le Pérou est le pays qui a le plus contribué à la performance grâce à l’effet positif de notre sous-pondération globale. La qualité de notre sélection de titres au Mexique et au Brésil a également permis d’accroître les rendements relatifs. Notre exposition sous-pondérée au Chili et à la Colombie, les deux pays les plus performants, a néanmoins eu l’incidence la plus négative. À votre avis, quels peuvent être les effets de la hausse des cours du pétrole sur les actions latino-américaines ? De nombreux investisseurs sont inquiets de l’impact de la hausse des cours du pétrole sur l’ensemble des économies développées et émergentes. L’histoire nous montre que les chocs pétroliers ont un effet préjudiciable sur les économies émergentes, en entravant leur croissance et en stimulant l’inflation. Reste à savoir quel sera l’impact de la récente flambée des cours du pétrole sur les principales économies d’Amérique latine. Document non contractuel destiné à des investisseurs professionnels au sens de la Directive Européenne MIF Ces derniers temps, l’indice MSCI EM Latin America et les cours du pétrole fluctuent plus ou moins en parallèle, malgré la surperformance de l’indice. Étant donné les récents événements géopolitiques du « Printemps arabe » et les craintes d’une guerre régionale au Moyen-Orient, il serait logique que les indices évoluent dans la direction opposée à celle du pétrole. Cela n’a cependant pas été le cas. C’est le contraire qui s’est produit en Amérique latine, en particulier pendant le récent rally du pétrole. Il est vrai que les perspectives d’un conflit entre Israël et l’Iran ont généré des tensions au niveau de l’offre. Toutefois, aucun choc majeur susceptible de provoquer un envol des prix de l’énergie ne s’est produit pour l’instant. Au contraire, la hausse a été bien plus progressive. Cela signifie que l’augmentation des prix de l’énergie est provoquée par des facteurs de demande, et pas nécessairement par des questions d’ordre géopolitique. L’impact sur l’Amérique latine sera variable en fonction des pays. D’après la Energy Information Administration, le Brésil devrait devenir exportateur net de carburant liquide en raison de la croissance de ses exportations de pétrole brut. Le pays devrait donc profiter de la hausse des cours du pétrole. C’est une autre matière, le cuivre, (et pas nécessairement le pétrole) qui devrait permettre au Chili d’engranger des bénéfices. Si la flambée du pétrole dope aussi le prix des autres métaux, la demande de métal rouge devrait vraisemblablement s’accroître dans le contexte actuel. Au Mexique, même si les revenus des exportations de pétrole représentaient 14 % des revenus d’exportation en 2010, le résultat pourrait être tout autre. Malgré l’importance de ses exportations de pétrole brut, le Mexique importe une quantité considérable de pétrole raffiné des États-Unis. Son excédent commercial n’est pas aussi impressionnant qu’on pourrait le penser. Si on regarde de plus près la plus grande économie latino-américaine, le Brésil, comment ses marchés se sont-ils comportés ? L’indice MSCI Brazil a progressé de 5,4 % en février, surperformant l’indice S&P 500, (en hausse de 4,1 %), l’indice MSCI World (en hausse de 4,7 %) et l’ensemble de l’Amérique latine (en hausse de 5,1 %). Sa performance a néanmoins été inférieure aux marchés émergents, en hausse de 5,9 %. L’indice a progressé de 21,1 % sur l’année, la meilleure performance des pays du continent jusqu’à présent. Sur le mois, le real brésilien a gagné 1,7 % face au dollar US, clôturant à 1,72 BRL/USD. Au Brésil, l’événement le plus important début février a été une mise aux enchères pour un montant de 14 milliards d’USD au cours de laquelle le gouvernement a octroyé des concessions à des entreprises privées pour mener à bien la rénovation des trois plus grands aéroports du pays. Cette annonce marque un pas important vers l’amélioration des infrastructures du pays, réputées vétustes. De grandes entreprises brésiliennes sous-traitantes de gestionnaires d’aéroports internationaux ont payé en moyenne 300 % de plus que le prix offert. Cette initiative dénote non seulement la demande impressionnante pour les projets d’infrastructure au Brésil, mais également la volonté de la Présidente Dilma Rousseff de commencer à supprimer les goulots d’étranglement qui ralentissent les investissements au Brésil depuis des décennies. Quelles sont les attentes concernant les actions latino-américaines dans les mois à venir ? Depuis quelques mois, les perspectives de croissance en Amérique Latine connaissent une amélioration considérable. Nous avons récemment commencé à constater une certaine stabilisation des bénéfices par action (BPA), en particulier au Brésil. Compte tenu de ce degré d’optimisme, on peut s’attendre à un maintien voire à une hausse des BPA au deuxième trimestre. Nous conservons notre approche sélective concernant les matières premières. Les valorisations ainsi qu’un équilibre serré offre/demande devraient guider nos décisions d’investissement dans les secteurs des produits agricoles de base et des métaux. En outre, les caractéristiques individuelles (bilan, cycles de bénéfices, gouvernance d’entreprise, gains d’efficacité, etc.) des sociétés disponibles dans notre univers d’investissement continuent à jouer un rôle central dans notre processus de sélection des titres. Informations importantes Ce document est diffusé par HSBC Global Asset Management (France) et n’est destinée qu’à des investisseurs professionnels au sens de la Directive Européenne MIF. Les informations contenues dans ce document peuvent être amenées à changer sans avertissement préalable. Toute reproduction ou utilisation non autorisée des commentaires et analyses de ce document engagera la responsabilité de l'utilisateur et sera susceptible d'entraîner des poursuites. Ce document ne revêt aucun caractère contractuel et ne constitue en aucun cas ni une sollicitation d'achat ou de vente, ni une recommandation d'achat ou de vente de valeurs mobilières dans toute juridiction dans laquelle une telle offre n'est pas autorisée par la loi. Les commentaires et analyses reflètent l'opinion de HSBC Global Asset Management sur les marchés et leur évolution, en fonction des informations connues à ce jour. Ils ne sauraient constituer un engagement de HSBC Global Asset Management (France). 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Il est rappelé aux investisseurs que la valeur des parts et des revenus y afférant peut fluctuer à la hausse comme à la baisse et qu'ils peuvent ne pas récupérer l'intégralité du capital investi. Le capital n'est pas garanti. Les variations des taux de change entre les devises peuvent avoir un impact significatif sur la performance des produits présentés. Il est rappelé que les investissements réalisés dans les marchés émergents présentent par leur nature un plus grand risque et sont plus volatiles que ceux effectués dans les pays développés Il est rappelé qu'en application de l'article 314-13 du Règlement Général de l'AMF, la présentation des performances sur une période ou des tranches inférieures à 12 mois ne peut être effectuée aux clients non professionnels au sens de la directive MIF. HSBC GIF Latin American Equity est un compartiment de HSBC Global Investment Funds (HGIF), SICAV de droit Luxembourgeois. Il est à noter que les parts d'opcvm de HGIF n'ont pas été et ne seront pas commercialisées aux États-Unis ni dans aucun autre territoire, possession ou région sous leur juridiction. De même, elles ne pourront être proposées à un ressortissant des États-Unis que dans le cas où la transaction ne contrevient pas aux dispositions de la Loi relative aux Valeurs Mobilières (Securities Law). Toute souscription dans un OPCVM présenté dans ce document doit se faire sur la base du prospectus complet en vigueur et le cas échéant du DICI et/ou prospectus simplifié en vigueur, disponibles sur simple demande auprès de HSBC Global Asset Management (France), de l'agent centralisateur, du service financier ou du représentant habituel. En complément du prospectus simplifié et/ou du Document d’Informations Clés pour l’Investisseur (DICI) en vigueur, les investisseurs potentiels doivent se référer au prospectus complet pour une information détaillée au sujet des risques associés à cet OPCVM. 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