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Les différentes visions du La vision du Au départ les humains se référaient à une conception relativement simple et quasi magique du pouvoir qui remettait entre les mains des divinités le contrôle et la légitimité du pouvoir. Le pouvoir appartient aux … 1 La vision du Néanmoins, le pouvoir est confé conféré à l’ l’homme par une puissance … • Divine ou surnaturelle …ex : Dieu à Moï Moïse, Ou ... Par un attribut de la naissance … •Pouvoir monarchique, par le sang. La vision du Habituellement, les dé détenteurs du pouvoir temporel • Les pharaons, les rois, Raë Raël, etc. pré prétendent que celui-ci leur est confé conféré par un pouvoir spirituel (Dieu, Allah, les Éloï ï des ). lo C’est pourquoi les monarques avaient avantage à faire bon ménage avec les dé détenteurs du pouvoir spirituel : •Les grands prê prêtes, les cardinaux, les sorciers, etc. Ainsi ils renforç renforçaient mutuellement leur lé légitimité gitimité et leur cré crédibilité dibilité. 2 La vision Pour faire contrepoids aux pouvoirs suprê suprêmes des rois, et avec la venue des dé démocraties modernes les socié sociétés sont arrivé arrivées à dé développer une conception du pouvoir qui prend racines dans la personnalité personnalité même de l’ l’individu. Cette vison du pouvoir est, cependant, une conception plutô plutôt statique de l’ l’exercice de l’influence qui repose sur les caracté caractéristiques et les traits personnels d’ d’un individu. La vision Au dé début du siè siècle, Taylor (le pè père du Taylorisme), Taylorisme), ingé ingénieur chez Ford, a proposé proposé d’ d’identifier les caracté caractéristiques personnelles des « bons « bons chefs » chefs » (leaders). Pour lui il fallait ... « placer « placer la bonne personne à la bonne place place ! » Suivant la philosophie taylorienne, on essayait d’ d’identifier et de classifier les composantes de la personnalité personnalité humaine qui permettent de dé »,, les « leaders » des départir les « chefs « chefs » « leaders » autres individus (« les « les suiveurs» suiveurs»). 3 La vision Les principales caracté caractéristiques et traits personnels d’ d’un individu retenus en psychomé psychométrie comme indicateurs responsables de l’ ’ exercice efficace de l’ l l’influence sont : ➢ l’intelligence … le Q.I. ➢ la fluidité fluidité verbale ➢ la rigueur intellectuelle ➢ une perception juste des relations interpersonnelles ➢ l’initiative, l’ l’assurance personnelle ➢ une perspective large et globale des problè problèmes, etc. La vision Pour affranchir l’exercice de l’influence de l’arbitraire des individus (vision personnaliste) l’approche lé légaliste privilégie de rattacher le pouvoir aux fonctions d’un poste plutôt qu’aux personnalités des individus. Ainsi, les personnes deviennent interchangeables sans que l’exercice du pouvoir soit affecté. Ce n’est pas un style de personnalité mais des règles explicites inscrites dans une description de tâche qui déterminent l’étendue des pouvoirs, qui elle, est répartie de façon hiérarchique. Les organisations peuvent ainsi modifier les normes qui régis-sent leurs rapports de pouvoirs et d’autorité. L’organigramme représente cette vision du pouvoir. Pol Pot Président-Directeur-Général Mao Tsé-Tung Direrteur général- adjoint Napoléon Bonaparte Responsable de l'approvisionnement Adolf Hitler Responsable du personnel 4 La vision L’organigramme permet de « mécaniser » les relations à l’intérieur de structures et de codes formels (quasi légaux); elles sont articulées selon une logique linéaire allant du sommet vers le bas : La division du travail a pour conséquences la spécialisation des fonctions. L’autorité, c’est le droit de commander et le pouvoir de se faire obéir. Pour faire un bon chef, l’autorité personnelle est le complément à l’autorité statutaire. La vision Suite à la seconde guerre mondiale une certaine méfiance s’est exprimée à l’endroit des figures d’autorité traditionnelles. Les individus étant plus scolarisés et mieux informés, ils acceptent moins d’être considérés comme de simples rouages anonymes d’une machine organisationnelle. Cette approche des relations humaines a contribué à la promotion de l’organisation humanisée, dans laquelle on valorise le travail en équipe et on légitime la participation aux décisions. Dans cet optique, le processus de la communication interpersonnelle devient un élément essentiel de la gestion. 5 La vision Selon la vision interpersonnelle développée, entre autres, par Maslow, Lewin et Rogers, l’attention doit être dirigée vers la personne humaine et ses besoins, afin de lui permettre d’apporter une contribution personnelle optimale. Le leader est alors l’individu qui contribue à l’établissement d’un processus d’influence satisfaisant pour les divers acteurs en présence. Ainsi les personnes qui par leur influence permettent de maintenir des communications ouvertes et authentiques obtiennent beaucoup plus de chance de promotion pour les postes de responsabilités. La vision Si la vision lé légaliste peut être A symbolisé symbolisée par l’ l’organigramme, la vision interpersonnelle, de son cô côté, peut l’ê tre par le Sociogramme . l’être Le sociogramme est l’é quivalent l’équivalent F d’une carte topographique du systè système des relations humaines qui décrit les « m « méandres » andres » des ré réseaux informels d’ d’exercice de l’ l’influence dans une organisation. B C E D Sociogramme 6 La vision Les ré réalité alités humaines étant dynamiques, chaque situation comporte ses propres caracté caractéristiques. Ainsi, la vision situationnelle (mise de l’ l’avant entre autres, par Yves SaintArnaud) considè considère l’ l’exercice du pouvoir comme étant déterminé terminée par les situations. Selon cette approche il ne peut exister une faç façon unique d’agir qui serait adapté é e à toutes les situations mais au adapt contraire à chaque situation correspondrait une faç façon particuliè particulière d’ d’influencer qui serait mieux adapté adaptée. Ce sont donc les caracté caractéristiques de la situation qui dé déterminent ce qui est ou n’ n’est pas efficace comme style de leadership. La vision La vision situationnelle (ou des contingences) dirige donc son attention vers l’ l’ensemble des variables en pré présence dans une situation donné donnée. La personnalité personnalité de l’ l’individu, son comportement, les fonctions qu’ qu’il occupe, tout cela joue sans doute un rô rôle important dans l’ l’exercice de l’ l’influence sauf qu’ qu’ici cela est vue comme autant de variables venant composer la situation globale dans laquelle s’ s’exerce cette influence. 7 La vision Selon cette vision, le pouvoir ne fluctue pas uniquement selon les situations (vision pré précédente) mais il est également conditionné é par les ré é actions des destinataires. Les relations conditionn r entre les individus, les interactions qui en dé découlent sont perç perçues comme autant de transactions sociales par lesquellesquelles les personnes font des « échanges ».. « échanges » Suivant cette approche, l’ l’influence sur autres est acquise au prix de se laisser soi-mê soi-même influencer par ces derniers. C’ C’est donc un processus d’é change dans lequel une personne d’échange donne quelque chose et obtient du leadership en retour. La vision Le pouvoir est ainsi fondé fondé sur le contrô contrôle des ressources de l’ ’ environnement. Plus un individu (ou un groupe) l contrô contrôle des ressources importantes (valorisé (valorisées ou straté stratégiques) plus il est susceptible d’ d’accumuler de l’influence. C’est dans la mesure ou les personnes en place détiennent de telles ressources qu’ qu’elles peuvent effectuer des échanges de diffé différentes nature et s’influencer mutuellement. 8