boutès boutès - Maguelone Vidal

Transcription

boutès boutès - Maguelone Vidal
boutès
Intensités présente
celui qui saute
boutès
celui qui saute
Petit opéra contemporain
d’après le texte de Pascal Quignard (Boutès, éd. Galilée)
Maguelone Vidal - conception, saxophones soprano et baryton, voix, platine
Catherine Jauniaux - chant
Didier Petit - violoncelle, voix
Huub Ubbens - conception lumière
Laurent Pichaud - dispositif et travail scénique
Emmanuel Gilot - ingénieur du son
Boutès, celui qui saute / Vidal Petit Jauniaux / page 1
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celui qui saute
« Dès la fin du Mycénien la légende courut d’une île mystérieuse sur les rives de
laquelle les marins périssaient attirés par le chant des oiseaux. On racontait que les
navigateurs qui passaient le long des côtes se faisaient emplir leurs oreilles de cire
pour ne pas être déroutés et mourir.
Même Orphée le Musicien ne voulut rien entendre de ce chant continu. Ulysse le
premier souhaita l’entendre. Il prit la précaution de se faire attacher les pieds et les
mains au mât de son navire.
Seul Boutès sauta. »
Pascal Quignard, Boutès, éditions Galilée, 2008 (extrait)
Boutès est une légende mythologique, longtemps méconnue, que Pascal Quignard
nous fait découvrir dans son livre, magnifique réflexion poétique, sensitive et
philosophique sur la musique et sur le temps. Lui-même musicien, Pascal Quignard a
consacré de nombreux romans et essais à cet art qu’il définit comme l’art originaire,
le plus archaïque qui soit.
De l’aulos de la Grèce antique à Giancinto Scelsi, il évoque les origines de la
musique du point de vue historique et collectif mais aussi et surtout, du point de vue
de l’expérience individuelle, à la fois intime et universelle : Boutès, l’argonaute, est
l’incarnation de la musique dans le corps, qui génère, depuis notre conception, sa
mise en mouvement comme celle des émotions et de la pensée.
Boutès, celui qui saute est un petit opéra contemporain qui prend ce texte comme
source de l’imaginaire musical et visuel.
L’orchestration, d’abord, lui fait écho, avec trois voix, un instrument à vent et un
instrument à cordes. Elle réunit trois musiciens dont le parcours, d’abord classique,
est marqué par la contemporanéité, la passion de l’oralité et un goût prononcé
pour l’ouverture des frontières instrumentales et artistiques : la chanteuse Catherine
Jauniaux est souvent décrite comme « femme-orchestre » ou « sampler humain »
tandis que la saxophoniste Maguelone Vidal et le violoncelliste Didier Petit mêlent
leurs propres voix à celles de leurs instruments qu’ils peuvent faire sonner de façon
lyrique ou totalement inédite.
Le travail de recherche et de construction explore la musicalité de la langue de
Quignard et les pistes poétiques offertes par la figure de Boutès : qu’est-ce que le saut
dans la musique ? Quel pourrait être ce chant « acritique » des sirènes que l’auteur
compare à celui que nous entendons quand nous sommes dans le ventre de notre
mère ? Quels rythmes ce récit suscite-il en nous ? Que pouvons-nous imaginer du son
de la nature sur ce rivage « enchantant » où se déploient « les voix aigües de ces
oiselles aux têtes et aux seins de femmes » ?
« Qu’est-ce que la musique ? La danse.
« Qu’est-ce que la danse ? Le désir de se lever de façon irrépressible.
« Qu’est-ce que la musique originaire ? Le désir de se jeter à l’eau »
Pascal Quignard, Boutès, éditions Galilée, 2008 (extrait)
Boutès, celui qui saute / Vidal Petit Jauniaux / page 2
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celui qui saute
Nous sommes accompagnés au cours de l’élaboration de cette création par le
chorégraphe Laurent Pichaud, qui pose son regard sur notre travail, nous fait part de
son expérience et de ses idées quand à nos présences et à la scénographie.
L’idée essentielle du dispositif scénique est de placer le public au centre. Comme les
argonautes sur leur bateau, comme Boutès plongeant dans la mer pour rejoindre la
côte, le public est littéralement baigné par la musique.
« Avec Boutès se jetant dans la mer, l’envie d’immerger nos corps spectateurs et
ceux des musiciens dans un même paysage sonore et métaphorique a guidé nos
choix scénographiques :
des pratiquables devenus des barges où le public s’assied,
les loupiotes d’un port lointain,
des musiciens en sémaphores mouvants,
et le théâtre plongé dans une nuit antique... »
La dimension visuelle du spectacle donne aussi une place importante à la lumière,
conçue par Huub Ubbens : « Boutès, celui qui saute est un tableau cinétique en
clair-obscur, contemporain et archaïque, une toile vivante dont la lumière sublime
les mouvements et les expressions. Les trois musiciens s’auto-illuminent, illuminent le
public, s’illuminent entre eux, s’éteignent pour disparaître et réapparaître ailleurs,
dans la nuit maritime. Ils jouent de la lumière comme de la musique. »
Boutès, celui qui saute est un voyage sensitif, musical et visuel, guidé par notre héros,
figure intensément poétique de la force du désir, de la dissidence et de la liberté.
Durée totale du spectacle : 1 heure
Film (17mn) > vimeo.com/55765714
> CRÉATION
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ET DIFFUSION
avant-première : 1er juin 2012, Festival L’Art des Corps — LAGORCE
création : 11 et 12 octobre 2012, La Cigalière — SÉRIGNAN
7 et 8 décembre 2012, Atelier du Plateau — PARIS
14 mai 2013 : Festival Voix, Confort Moderne — POITIERS
19 juillet 2013 : Site Archéologique Lattara — LATTES
21 juillet 2013 : Festival Les Voix Vives de la Méditerranée — SETE
21 novembre 2013 : Festival Aujourd’hui Musiques, Théâtre de l’Archipel —
PERPIGNAN
4 février 2014 : Festival Imprudences, Théâtre Jacques Cœur — LATTES
20 mars 2014 : Le Pannonica — NANTES
8 août 2014 : Festival À voix haute — BAGNÈRES-DE-BIGORRE
20 juin 2015 : Fondation Royaumont — ASNIERES-SUR-OISE
Boutès, celui qui saute / 4
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celui qui saute
Presse
L’odyssée sonore de Boutès par un trio inspiré
/ Le Dauphiné Libéré / juin 2012
De l’obscurité nous parviennent des sons, des traits de lumière et une musique
ensorcelante, magnifique interprétation qui donne libre cours à l’imaginaire du
spectateur...
/ Midi-Libre / octobre 2012
Il y a de la magie, de l’enchantement dans ces personnages qui apparaissent
[...]. Dans son texte Pascal Quignard dit : « Qu’est-ce que la musique originaire ?
Le désir de se jeter à l’eau ». Maguelone Vidal et ses comparses l’ont fait ; les
spectateurs en sortent ruisselants de poésie.
/ Jean Pougnet, Olé Magazine / octobre 2012 (extrait)
On connaissait Maguelone Vidal, saxophoniste et vocaliste, dans ses
improvisations avec nombre de ce qui compte sur la scène française de cette
spécialité. On la découvre conceptrice d’un petit opéra contemporain, ainsi
qu’elle le nomme, inspiré d’un texte de Pascal Quignard, Boutès, qui évoque la
légende d’un marin qui voulut écouter le chant des sirènes et sauta. D’où le nom
du spectacle, Boutès, celui qui saute, suggérant par là que le marin en question
souhaitait ce saut et n’était pas victime des oiselles aux têtes et aux seins de
femmes.
Soit des spectateurs perdus dans le noir de la salle, sur leurs petits radeaux (des
praticables de quelques mètres carrés), et soudain, au loin, des lumières ici et là,
et des sons et des voix, ceux de Maguelone Vidal bien sûr, mais aussi le chant de
Catherine Jauniaux, étonnant de diversité, et le violoncelle de Didier Petit. Tous se
meuvent autour et entre les spectateurs, habillés de courts bâtons de lumière qui
en font des fanaux auxquels se raccrocher. Et dans cette nuit noire où l’on se sent
perdu, et comme un enfant désireux de cet égarement, on se laisse aller à écouter
les chants (au sens des chants d’une épopée) qui se succèdent. Il y a de la magie,
de l’enchantement dans ces personnages qui apparaissent et disparaissent, grâce
au remarquable travail sur la lumière de Huub Ubbens.
Dans son texte Pascal Quignard dit : « Qu’est-ce que la musique originaire ?
Le désir de se jeter à l’eau ». Maguelone Vidal et ses comparses l’ont fait ; les
spectateurs en sortent ruisselants de poésie.
/ Jean Pougnet, Olé Magazine / octobre 2012
Petit opéra sensitif
Sur l’œuvre de Pascal Quignard, Maguelone Vidal crée un dispositif visuel et
sonore où l’imaginaire et le légendaire donnent à réfléchir sur le temps et la
place de la musique. Cette création pour voix, saxophone et violoncelle est une
incarnation poétique et physique de la liberté musicale.
/ L’indépendant / novembre 2013
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Maguelone Vidal © Marc Ginot
Maguelone Vidal
conception,
saxophones soprano et baryton,
voix, platine
Après des études de piano classique et des études de médecine, Maguelone Vidal
se consacre au saxophone et au jazz. Passionnée par la création contemporaine et
la pratique de l’improvisation, elle se forme auprès de Dave Liebman, Bernard Lubat,
Chris Potter, Raymond Boni et Joëlle Léandre.
Elle participe à de nombreuses formations musicales et joue régulièrement sur la
scène française et européenne avec Bruno Chevillon, Pascal Contet, Joëlle Léandre,
Didier Petit, Catherine Jauniaux, Christine Wodrascka, Jean-Luc Cappozzo, Dalila
Khatir, Michel Godard, Raymond Boni, Géraldine Keller et bien d’autres.
Vivement intéressée par le croisement des champs artistiques, elle écrit pour des
chorégraphes, des metteurs en scène et multiplie les performances avec des poètes
sonores, des auteurs, des comédiens ou encore des plasticiens (Eva Vallejo, Thierry
Roisin, Charles Pennequin, Fabrice Ramalingom, Laurent Pichaud, Rita Cioffi, JeanMarc Bourg, Michaël Glûck, Dimossios Ergasia, Marc Aurelle, Pierre Tilman).
Elle conçoit également de nombreuses créations musicales et performances
pluridisciplinaires :
• Pour Suite (2008), une série de créations musicales construites en écho à des expositions ou des collections d’art contemporain
• Quatre (2010), création pour deux instruments à vent et deux contrebasses avec
Joëlle Léandre, Jean-Luc Cappozzo et Bruno Chevillon
• Encore (2011) création en duo avec l’accordéoniste Pascal Contet
• Le Cœur du son (2011), performance chorégraphique et sonore créée en collaboration avec le chorégraphe Fabrice Ramalingom
• Boutès, celui qui saute (2012), petit opéra contemporain, mythologique et maritime sur le texte de Pascal Quignard pour voix, saxophone et violoncelle, avec
Catherine Jauniaux et Didier Petit, mis en espace par le chorégraphe Laurent
Pichaud et en en lumière par Huub Ubbens
• Anima (2013), création hybride entre performance scénique, musique et cinémamultimédia avec Bruno Chevillon et les plasticiens Alain Lapierre et Emmanuelle
Etienne
• Vous (2013), création entièrement électroacoustique réalisée à partir d’enregistrements effectués dans des ateliers de création de vêtements pour le défilé
Change to Chance pour Esmod International
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En 2014 elle crée Cochlea, une pièce solo en forme d’autoportrait sur le souffle qui
nous meut dans tous les sens du terme, en complicité la metteur en scène Eva Vallejo
et la danseuse I Fang Lin.
La transmission fait partie intégrante de sa démarche artistique avec de nombreux
projets pédagogiques et de création dans divers établissements publics : conservatoires, écoles des Beaux Arts, lycées, collèges, centre hospitalier universitaire.
DISCOGRAPHIE
Un CD Trace par le trio Joëlle Léandre – Maguelone Vidal – Raymond Boni paru en
septembre 2009 sur le label Red Toucan (Canada), distribution Orkhêstra International
PRESSE
Maguelone Vidal, en subtile exploratrice du souffle, touche l’histoire intime. Toutes
perceptions assurées ! – MJ Latorre, La Marseillaise / novembre 2014
Surnommée parfois « l’agitée du saxophone », Maguelone Vidal est surtout une
jeune musicienne au son et aux rythmes très personnels, dont les qualités d’improvisatrice font merveille, dans maintes formations. – Jean-Marie Lecarpentier,
Panorama / 2008
Quel son, quel phrasé, quel engagement, quelle inventivité ! – Matthieu Perrinaud,
Carré Bleu / 2008
À propos de Trace
Léandre, Vidal et Boni tissent leur histoire avec une acuité et une profondeur qui
nous laissent sans voix. – Jerry D’Souza, All About Jazz, New York / 2009
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Catherine Jauniaux
chant
Souvent décrite comme “la femme-orchestre” ou “le sampleur humain”, Catherine
Jauniaux est l’un des secrets les mieux gardés de l’univers de la musique improvisée.
Elle a collaboré avec une liste impressionnante de figures marquantes de la scène
‘improv’, du cinéma et du rock d’avant-garde,de la danse dont notamment Fred
Frith, Ken Jacobs, Tom Cora, Marc Ribot, Zeena Parkins, Ikue Mori, Louis Sclavis, Barre
Phillips, SophieAgnel, ErikM, Ned Rothenberg, François Verret, David Moss, Aksak
Maboul, etc.
Ses performances toujours passionnantes mêlent gravité et humour, explorations
sonores et émotions, abstractions et mélodies. Elle s’inspire souvent de musiques
traditionnelles (réelles ou imaginaires) du monde entier, mais reste toujours
“davantage Frères Grimm que professeur d’ethnomusicologie”, selon les termes du
journal new-yorkais The Village Voice.
Catherine Jauniaux a fait ses débuts de comédienne à l’âge (tendre) de quinze
ans, dans sa Belgique natale. Pendant les années 80 elle joue et enregistre avec
Aksak Maboul, The Work, Des Airs, Test Department, Tim Hodgkinson etc. Elle part
pour New York au début des années 90 et y devient “l’une des personnalités les
plus singulières de la scène Downtown” (selon le Village Voice). Elle s’associe avec
des artistes tels que Fred Frith, Tom Cora, Marc Ribot, Zeena Parkins, Butch Morris et
l’ex-percussionniste de DNA Ikue Mori, avec laquelle elle fonde le duo Vibraslaps.
Après son installation dans le Midi de la France en 1995, elle diversifie ses activités en
initiant des collaborations avec des musiciens européens (Louis Sclavis, Jean Pierre
Drouet, Etienne Delmas, Noël Akchoté...), des chorégraphes et des dramaturges
(Heiner Goebbels, François Verret), des avant-gardistes des platines (Otomo
Yoshihide, Christian Marclay, Erik M), tout en développant ses liens avec la scène
new yorkaise (elle joue souvent avec David Moss, Marc Ribot, Ikue Mori, Barre Phillips,
Ned Rothenberg, Tatsuya Nakatani et se produit régulièrement en tête d’affiche au
club Tonic à New York).
Catherine Jauniaux a également collaboré avec Tom Cora, Fred Frith, Han Bennink,
John Zorn, Carole Rieussec, The Ex, Joëlle Léandre, etc.
PRESSE
“Une palette vocale étonnamment large” (Ear Magazine, USA)
“Un parcours truffé de création sonore excitante” (The Wire, UK)
“Catherine Jauniaux, dynamite ambulante” (Le Midi Libre, France)
“Catherine Jauniaux est sublime. Elle tire ses pouvoirs des profondeurs vertigineuses de la
psyché” (The Village Voice, USA)
“Elle invente des langues, et jongle avec les octaves et les rôles” (Roulette, USA)
“Une voix luxuriante et quasi-cathartique” (Blitz, Portugal)
“CJ est une petite souris du dessin animé Fritz The Cat, une souris verte qui courait dans
l’herbe... Sur la pointe de la voix, elle nous décoche ses chansons réalistes trans-européennes
avant la lettre, puisqu’elles vont du Nord au Sud en passant par la Birmanie et retour. Contes
adultes, chansons carton-pâte...” (Le Soir, Belgique)
“Langues inventées et stupéfiantes imitations des sons du monde réel et irréel” (extrait du
programme des Winter Music Series au Kitchen, New York)
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Didier Petit © Maarit Kytöharju
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Didier Petit
violoncelle, voix
Violoncelliste se situant entre Maurice Baquet et Tristan Tzara (pour reprendre
l’adresse de Francis Marmande in Le Monde), Didier Petit est l’un des agitateurs les
plus constructifs de l’état des musiques actuelles et l’un de ses catalyseurs les plus
précieux.
Le violoncelle, il l’a étudié dès l’âge de six ans avant d’entrer pour treize années
au conservatoire. À douze ans, il entend le duo Michel Portal et Bernard Lubat qui
agit comme déclencheur fondamental. Il se tourne alors vers le jazz et ce que le
mot peut englober d’ouvertures diverses. Deux grands orchestres le fascinent alors,
l’Arkestra de Sun Ra et le Celestrial Communication Orchestra du contrebassiste
Alan Silva. En 1980, il entre dans l’orchestre de ce dernier puis devient enseignant
et administrateur à l’Institut for Artistic and Cultural Perception (école parisienne
fondée par cet ancien bassiste de Cecil Taylor).
Parallèlement, exerçant ses talents d’organisateur multiple, il co-invente les Décades
de musiques improvisées à Paris. À l’IACP, il rencontre le clarinettiste Denis Colin
avec qui il va avoir une des plus longues associations connues dans les musiques de
jazz et leurs cousines improvisées.
Musicien généreux et conscienceux, il crée en 1990 , les disques In situ et,
contrairement à nombre de musiciens créant leur maison de disques par frustration
de n’être pas assez ou pas correctement représentés, il cherche à documenter un
(contre) courant d’idées musicales ; il n’enregistrera que très rarement dans celleci. In situ deviendra vite une référence indispensable du monde des musiques
modernes avec des productions de grande classe (quartet de Daunik Lazro, solo
de Steve Lacy, meilleur disque du Drame Musical Instantané, Joëlle Léandre, coffret
reflétant l’agitation saine des Instants Chavirés, Dominique Pifarely, François Tusques,
Michel Doneda, Denis Colin, Hélène Breschand … 35 références à ce jours).
Il appartient au groupe de Jac Berrocal avec Jacques Thollot, est l’invité du
Drame Musical Instantané, joue ardemment avec Beñat Achiary, Vladimir Tarasov,
Marylin Crispell, Roger Turner, Carlos Zingaro, Raymond Boni, Philippe Deschepper,
Jacques Di Donato, Carlos Andreu, Jean-Jacques Birgé, François Tusques, Benoist
Delbecq, Fred Van Hove, Le Quan Ninh, Iva Bittova, Jean-François Pauvros, JeanMarc Montera, Ramon Lopez, Sylvain Kassap, ... Il sort en 2000 l’album solo Déviation,
trois premières faces pour violoncelle seul qui sera salué par la critique et primé
comme l’un des six meilleurs disques de l’année par Jazz magazine. Son nouveau
groupe, Wormholes, comprend Camel Zekri, Lucia Reccio, Edward Perraud et
Etienne Bultingaire, ingenieur du son avec qui il entretient une longue et fructueuse
association. Il accompagne les sirènes des premiers mercredis de chaque mois
avec Jean-Francois Pauvros et Alex Grillo (il est membre de plusieurs groupes du
vibraphoniste). Il poursuit son duo avec André Minvielle ainsi qu’avec le batteur
norvégien Terje Isungset. Il rejoint le quartet de Sylvain Kassap et garde son poste
dans le trio de la harpiste Hélène Breschand.
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Son activité avec Denis Colin s’interrompt en 2007 après 25 années de nombreux
groupes, productions et créations (Denis Colin trio, les Arpenteurs, Denis Colin nonet,
Dans les cordes, Something in Common. Il s’éloigne de Paris pour la Bourgogne où
il déborde comme à son habitude d’activités génératrices en moultes domaines et
de volontarisme poétique.
Il n’oublie pas non plus d’aller voir ailleurs si j’y suis en collaborant régulièrement
avec le Centre national d’étude spatial section Observatoire de l’Espace, avec les
Abeilles d’Olivier Darné, avec le chorégraphe Mic Guillaume depuis 20 ans, avec le
plasticien Jean-Yves Cousseau et avec le peintre Xavier Deshoulière. Il est aussi un
membre fondateur de l’association des labels indépendants Les Allumés du Jazz.
DISCOGRAPHIE
Didier Petit & NOHC / 1998 / In situ
NOHC on the Road / 1999/ Léo records
Déviation / 2000 (solo) / La Nuit transfigurée
Portrait / 2002 / Inouï
Duo Petit - Isungset / 2006 / Live in Voss
Quartet Wormholes / 2007 / Buda music
Duo Petit - Minvielle « Naviguer » / 2007 / In situ IS 240
Don’t Explain / 2009 / Buda Music
mais aussi et entre autres choses et en collaboration
Celestrial communication orchestra desert mirage / IACP LP
Dernier Cri gesticulation / IACP LP
Un Drame musical instantané L’Homme à la caméra / GRRR LP
Un D.M.I. opération Blow Up / GRRR CD
Etienne Rolin portraits In & Out / LP
Misha Lobko sextet rituals Léo records / LP
Michèle Buirette la mise en plis / GRRR LP
Maryline Crispell Paris Quartet / 1986 / Léo records LP
Collectif Take some risks in situ / CD
Denis Colin Trio Trois in situ / CD
In situ à Banlieues Bleues Transes Européennes / CD
Fluide in situ / CD
Something in Common / Nato Universal
Denis Colin et les Arpenteurs étude de terrain / Nato / CD
Alex Grillo couples / CELP CD
l’Amour, tome 1 Alex Grillo - La Nuit transfigurée / CD
Collectif Buenaventura durruti / Nato / CD
Racines / Pierre Bernard / Transes Européennes / CD
Sol, suelo, sombra y cielo Pablo Cueco / Transes Européennes / CD
La Promesse du chant Gael Mevel quintette (02) - Leo records / CD
L’Amour Quartet d’Alex Grillo (02) - La Nuit transfigurée
Something in Common Denis ColinTrio (02) / Universal
L’Abcd’erre de la vocalchimie / André Minvielle (04) / Le Chant du Monde
Boat Sylvain Kassap quartet (05) / Evidence
Songs for Swans Denis Colin Trio & Gwen Matthews (07) / Hope Street
L’Afrique est en nous Alex Grillo & Christian Sebille (07) / Césaré / Grand Prix
Charles Cros
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PRESSE
“In situ(able), violoncelliste-animateur-catalyseur-directeur artistique-etc.”
Philippe Carles / Jazz magazine
“Entre Tristan Tzara et Maurice Bacquet.”
Francis Marmande / Le Monde
“Didier Petit qui sait parler à l’Autre fait valdinguer les barrières : Jazz, pas jazz,
néocontemporaine, lyrique abstraite, improvisée européenne, swing postmoderne? On s’en fout ! L’important : c’est bouleversant, osé, ça (ra)vit, ça
bouscule.”
Frédéric Goaty / Jazz magazine
“Activiste polymorphe et infatigable, électron libre des musiques improvisées,
Maître èsvioloncelle capable d’intégrer la fausse fragilité de son instrument
dans les contextes les plus variés (de Jac Berrocal à Marilyn Crispell, de Fred Van
Hove à François Tusques), tout en s’inscrivant dans la durée dans des formations
plus structurées (les multiples orchestres de Denis Colin, le Transes Européennes
Orchestra de Pablo Cueco) - Didier Petit est sans doute aujourd’hui l’un des stylistes
les plus insaisissables et passionnants de la scène européenne. Mais surtout,
concepteur de projets tous plus insolites les uns que les autres, Petit n’aime rien
tant qu’inventer des univers sonores d’une grande hétérogénéité formelle, où les
tensions esthétiques jamais résolues jouent un rôle à la fois moteur et structurel.”
Stéphane Olivier / Les Inrock
“Le violoncelle de Didier Petit et sa façon de détourner le jeu de cet instrument
classique, laissant son archet en explorer les cordes et les parties en bois, ses mains
le percuter et le torturer, alors on se dit que quelque chose d’inédit a lieu.”
Paola Genone / L’Express
“[...] Se libère une force vitale rare, où puissance et légèreté se conjuguent tout au
long des différentes pièces et permettent l’éclosion de mélodies inspirées...”
Olivier Gasnier / Classica
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Huub Ubbens
conception, réalisation lumière
Huub Ubbens est né aux Pays-Bas en 1964.
Il obtient son diplôme du Design Department of the Rietveld Academy of Art
d’Amsterdam en 1993. Dès 1992, il travaille pendant un an au studio Cappelli &
Ranzo à Naples. Une fois diplômé, il s’installe à Milan où il collabore avec les designers
Marco Ferreri, Andrea Branzi et Claudio La Viola.
De 1997 à 2004, il dirige le département design de la société de luminaires italienne
Artemide.
Il a aussi été, pendant six ans, directeur du design chez Danese-Milano.
En 2005, il monte son propre studio de design à Milan et conçoit différents produits
pour de nombreuses sociétés : Artemide, Arte & Cuoio, BBB-Bonacina, DaneseMilano, Escudama, Gheos-Wappe, Hema, Malofancon, Montina, 3M, …
En 2009, il crée l’installation lumineuse Medialuna pour Monumedia à Naples. En
2010, Sottovoce, une installation sonore (quatre récits sur la lumière) pour la Fête des
lumières de Milan.
Il est installé à Montpellier depuis 2010.
Huub est aussi enseignant et guide des workshops dans différentes écoles de design :
Scuola Politecnica di Design SPD à Milan, Université d’Architecture Vavitelli à Naples,
EID Ecole Internationale de Design à Toulon, Sustentare School of Design Strategy à
Joinville au Brésil, Université d’Architecture Il Politecnico à Milan, Artfuture à SaintPétersbourg, Université La Sapienza à Rome.
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Laurent Pichaud
dispositif et travail scénique
Laurent Pichaud est né en 1971 et vit à Nîmes. Il se forme à la danse contemporaine
au tournant des années 90 et devient rapidement interprète. C’est en 1996, qu’il
écrit sa première pièce, un trio intitulé Viva,. Un an plus tard, il obtient un DEA en
histoire de l’art.
Chorégraphe et interprète, il s’appuie sur une pratique à la fois ancrée dans le présent
et tournée vers l’autre, vers l’extérieur. C’est ainsi qu’il privilégie les recherches sous le
mode de la consigne, de la contrainte et puise ses matériaux dans l’environnement
immédiat.
Depuis 2000 et sa création d’une pièce invisible pour théâtre, le souci du lieu de
présentation est devenu une constante dans sa démarche — chaque projet est
associé à un contexte spécifique, un lieu en lui-même pouvant suffire à définir le sujet
d’une pièce. Qu’il s’agisse de lieux de vie ‘réelle’ ou d’espaces singuliers aménagés,
voire d’un théâtre, c’est toujours la globalité de l’espace visuel qui participe de
l’écriture. Et le plus souvent on ne saurait en isoler la seule part chorégraphique.
Interprète dans ses propres pièces, il demeure par ailleurs très attaché à son parcours
auprès d’autres chorégraphes. Car de fait, c’est à même cette expérience qu’il
réactive la notion de présence à soi, aux autres, à un projet.
Il travaille de façon privilégiée avec Martine Pisani, plus récemment avec la
chorégraphe américaine Deborah Hay. Mais aussi quoique plus ponctuellement
avec C. Contour, Les Carnets Bagouet, M. Monnier, A. Michard, B. Charmatz,
A. Collod...
Il est à ce jour l’auteur de plus d’une dizaine de pièces présentées en France et en
Europe, dont parmi les plus récentes Fer terre, image d’un lieu-duo (Villa Gillet, Lyon),
Référentiel bondissant, pour gymnases (Les Nouvelles Subsistances Lyon), Àtitré, deux
sujets à interprétation (Montpellier Danse), Mon nom, une place pour monuments
aux morts (Uzès Danse 2010) et prépare actuellement un duo coécrit avec Deborah
Hay (Montpellier Danse 2011).
À ces pièces se rattache une série d’écritures pour musées (Carré d’art-Nîmes,
Musée Fabre-Montpellier, Musée d’Aquitaine-Bordeaux, Museum d’Histoire Naturelle
de Nîmes...).
Il s’investit également dans une activité de transmission qu’il mène notamment à
l’occasion d’un workshop annuel dans l’espace public. (C. Scotton)
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Contacts
ADMINISTRATION / PRODUCTION SYLVIE THOUZELLIER
+33 (0)6.13.56.17.84 > [email protected]
DIFFUSION DOMINIQUE GRIMONPREZ
+33 (0)6. 87.12.50.24 > [email protected]
> www.maguelonevidal.net
INTENSITÉS
16 boulevard du Jeu de Paume, 34000 Montpellier, France
> [email protected]
© photos du spectacle Marc Ginot
PRODUCTION Intensités avec le soutien du Ministère de La Culture et de la
Communication, de la Région Languedoc-Roussillon et du Département de
l’Hérault
COPRODUCTION La Cigalière.
GRAPHISME MOTIFCREATION