Dossier de presse Journee internationale des droits des femmes

Transcription

Dossier de presse Journee internationale des droits des femmes
DOSSIER DE PRESSE
----JOURNEE INTERNATIONALE
DES DROITS DES FEMMES
----Dimanche 8 mars 2015
1
SOMMAIRE
Programme
p.3
Bilan de deux ans d’action pour le droit des femmes
p.4
« Elles font la France »
p.5
Portraits
p.6
2
PROGRAMME
11 h 00
Arrivée de M. le Président de la République.
11 h 15
Table ronde sur le thème de l’égalité professionnelle en présence de :
- M. le Président de la République
- Mme Marisol TOURAINE
- Mme Pascale BOISTARD
- Mme Sandrine CHEVEREAU, chef d’entreprise
- Mme Sabine VERHAEGEN, chef d’entreprise
Suivi d’un échange avec l’assistance
11 h 35
Table ronde sur le thème de la lutte contre les stéréotypes en présence de :
- M. le Président de la République
- Mme Marisol TOURAINE
- Mme Pascale BOISTARD
- Mme Ida MENDY, engagée dans l’insertion sociale des femmes des
quartiers
- Mme Maria CUNY, viticultrice
Suivi d’un échange avec l’assistance
11 h 55
Table ronde sur le thème de l’accès à l’espace public en présence de :
- M. le Président de la République
- Mme Marisol TOURAINE
- Mme Pascale BOISTARD
- Mme Sandrine CECCALDI, directrice des aéroports d’Ajaccio et Figari
- Mme Mona EL MORSY, étudiante
Suivi d’un échange avec l’assistance
Conclusion de M. le Président de la République
Vers 12h30
Photo de famille
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BILAN DE DEUX ANS D’ACTION POUR LE DROIT DES FEMMES
Un droit renforcé des femmes à disposer de leur corps
Remboursement intégral de l’IVG
Mise en place d’un numéro national unique d’information en septembre 2015
Création du site ivg.gouv.fr pour mettre à la disposition des femmes une source
d’informations fiable
Gratuité de la contraception pour les mineures
Lutte contre les violences faites aux femmes
Renforcement du 39 19, numéro d’écoute et d’information pour les victimes
Mise en place du téléphone grand danger permettant l’intervention des forces de l’ordre
en cas de danger pour que les femmes victimes de violences soient protégées
Plan de création de 1600 places d’hébergement d’urgence
Lancement d’un plan national de formation de tous les professionnels concernés
(médecins, forces de l’ordre, avocats…) pour qu’aucune violence déclarée ne reste sans
réponse
L’accès des femmes aux responsabilités favorisé dans tous les domaines
Un gouvernement paritaire, une première pour la France
Réforme des élections départementales avec la création d’un binôme de candidats paritaire
: à partir de Mars 2015, les femmes représenteront la moitié des conseillers
départementaux, contre 13,9% avant la loi.
Egal accès des femmes et des hommes aux instances de représentation de la société civile
(fédérations sportives, chambres consulaires, ordres professionnels…)
Lutte contre les inégalités professionnelles et dans l’accès à l’emploi
79% des entreprises de plus de 1000 salariés ont désormais un plan d’action ou un accord
négocié pour faire progresser l’égalité femmes hommes.
Contrôle des entreprises et sanction de celles ne respectant pas leurs obligations en
matière d’égalité femmes-hommes
Soutien à l’entreprenariat féminin par l’accompagnement des femmes voulant créer ou
reprendre une entreprise. Le fonds de garantie à l’initiative des femmes a permis de
financer 50 millions d’euros d’investissement.
Soutien aux familles monoparentales en difficulté
Expérimentation de la garantie d’impayés de pensions alimentaires pour soutenir
financièrement le parent qui ne parvient pas à obtenir le paiement d’une pension
alimentaire après une séparation.
Hausse de 25% sur 5 ans de l’allocation de soutien familial versée aux parents isolés (737
000 familles monoparentales bénéficiaires)
Développement et mise en valeur du sport féminin
Mise en place de plans de féminisation par 74 fédérations sportives
Doublement de la part du sport féminin dans l’ensemble des retransmissions sportives
depuis 2012 grâce aux efforts conjoints des acteurs du sport et des médias.
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« ELLES FONT LA FRANCE »
En point d’orgue d’une semaine riche en événements sur l’ensemble du territoire, le 8 Mars
2015, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, 100 femmes de tout le
pays viendront échanger avec le Président de la République, François HOLLANDE, en
présence de Mme Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales de la Santé et des
Droits des Femmes et de Mme Pascale BOISTARD, secrétaire d’Etat chargée des Droits des
femmes.
Cet événement sera l’occasion d’écouter ces femmes de toutes régions et de tous horizons.
Elles pourront parler de leur quotidien, de leurs attentes, de leurs difficultés et de leurs espoirs
et partager le travail qu’elles ont engagé sur la situation des femmes en France.
3 thèmes de débat
Engagées depuis plusieurs semaines dans un travail de débat avec les délégations régionales
aux droits des femmes, elles feront part de leur expérience et de leur réflexion :
- sur les stéréotypes qu’elles subissent en tant que femmes,
- sur le chemin vers l’égalité professionnelle,
- sur la place des femmes dans l’espace public.
Le point de départ d’une démarche participative
Cette réunion du 8 mars sera le point de départ d’une démarche consultative et participative
pour associer des femmes à la mise en place et au suivi des politiques qui les concernent.
Intitulée « Elles font la France », cette démarche, au plus près du quotidien des Françaises, est
un nouvel exemple de l’engagement de la République pour faire vivre en son sein l’égalité et
la démocratie.
Cet événement sera diffusé en direct sur elysee.fr et relayé sur les réseaux sociaux avec
#DirectPR et #EllesfontlaFrance
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PORTRAITS
Chrystèle TABEL-LACAZE
Capitaine de Police
Originaire de Corrèze de parents agriculteurs, dans le cadre de ma scolarité je me suis orientée
vers les matières juridiques en suivant des études en faculté. Titulaire de deux maîtrises en
droit privé, j'ai complété ce cursus en obtenant un certificat de criminologie et sciences
pénales.
Ayant obtenu le concours d'officier de la police nationale, j'ai intégré en janvier 2001 l'Ecole
Nationale Supérieure des Officiers de Police à Cannes-Ecluse (77). J'ai, à l'issue de ma
scolarité, été affectée dans un commissariat de police du Val-de-Marne. Aujourd'hui âgée de
40 ans, je suis mariée et mère de deux jeunes garçons.
En poste depuis 13 années en circonscription de sécurité de proximité val-de-marnais, j’y
exerce deux fonctions : chef du service d'accueil et d'investigation de proximité et adjointe au
chef de circonscription. Je suis également référente départementale des violences faites aux
femmes au sein du Val-de-Marne.
6
Justine LY
Je suis issue d'une famille d'origine Laotienne de 8 enfants. Le respect, le partage et la famille
sont des valeurs qui m'ont suivie toute mon enfance, qui me suivent encore aujourd'hui et que
j'essaie d'inculquer à ma fille.
Après des études en secrétariat administratif, je rentre très vite dans la vie active et occupe le
poste d'hôtesse de caisse pendant 6 ans. Je décide alors de reprendre mes études afin de
valider mon niveau et diversifier ainsi mes connaissances dans l'espoir de changer de métier et
débuter dans le secteur pour lequel j'ai consacré mes études.
La vie active me manque, et je me perds dans mon rôle de mère au foyer, de là, je fais un peu
d'intérim dans l'espoir d'apprendre enfin un « métier » et je découvre le monde de l'industrie.
Je suis donc rentrée chez Michelin en février 2014 pour un CDD de 9 mois, qui s'est conclu
par un CDI depuis le mois de novembre. Je ne m'étais pas destinée à travailler dans l'industrie
mais aujourd'hui j’apprends enfin un métier et j'évolue dans une entreprise et un travail dans
lesquels je me sens valorisée.
7
Landy RANDRIAMAMPANDRY
Dès le primaire, je suis impressionnée par les parcours de Claudie HAIGNERE ou de
Catherine JENTILE, des femmes d'action. Je rêve d'un parcours professionnel similaire dans
le monde des sciences ou du journalisme.
Pour mes 14 ans, mes parents m'offrent un baptême de l'air sur un avion de tourisme: ma
vocation est trouvée. Un an plus tard je suis "lâchée" sur monomoteur et j'obtiens ma licence
de pilote privée quatre mois avant les épreuves du baccalauréat. Au cours de mes études je
décide de m'orienter vers un métier d'ingénierie, où je serai non seulement reconnue pour mes
compétences techniques mais également challengée par ma place de femme dans un milieu
fortement masculin.
Aujourd'hui je travaille dans une grande entreprise aéronautique où mon métier me permet
d'allier ma passion et mes challenges quotidiens sur le terrain. Je reste persuadée que les
rêves, lorsqu'ils sont nourris dès l'enfance peuvent être atteints si l'on s'en donne les moyens.
Une citation d’Antoine de Saint Exupéry qui illustre ma vision :"Pour ce qui est de l'avenir, il
ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible".
8
Myriam KHOUALED
Ma vie de femme n'est pas commune. Issue d'une famille de quinze enfants, de parents
fleuristes sur les marchés, j'ai su très jeune que ma vie serait axée sur la communication,
l'échange.
Après plusieurs années en secrétariat, je suis revenue aux sources en ouvrant une friterie dans
un quartier populaire de Lille.
Je ne sens épanouie dans ce métier que j'aime, auprès d'une clientèle qui pendant quelques
minutes s'attarde à discuter, à rire de tout et de rien avec Mimi comme ils disent !
9
Zéna AHAMED
Mère célibataire de deux enfants, assistante sociale de profession et coordinatrice du service
social au centre hospitalier de Mayotte, je suis également engagée dans le cadre associatif.
Ainée d’une fratrie de neuf enfants, issue d’une famille plutôt modeste où seul le père
travaillait, très tôt j’ai dû jouer le rôle de deuxième maman.
C’est pour rendre hommage aux femmes mahoraises que je suis très investie dans le
développement de mon pays ; d’où ma participation active dans des associations d’éducation,
et de la santé. A Mayotte, je me sens fille, enfant de Mayotte, mère, et aussi actrice dans le
développement de mon île natale au même titre que mes homologues de sexe masculin.
10
Joëlle CRENN
Mère et déjà veuve à 22 ans, j’ouvre une crêperie à Landivisiau. 30 ans plus tard, après un
licenciement douloureux chez GAD, j’ouvre un nouvel établissement : un bar, crêperie,
restaurant en milieu rural. Ce projet qui est l’aboutissement de ma vie professionnelle, fut
laborieux mais j’ai persévéré.
Déjà très occupée à la présidence de « Sauvons Lampaul » (association créée pour la
sauvegarde des emplois des abattoirs GAD de Lampaul-Guimiliau) je me suis investie
financièrement, physiquement et moralement pour concrétiser mon but, travailler et faire
travailler mon territoire.
Finistérienne de sang et de cœur, j’ai réussi à redonner une dynamique à mon village. Vous
l’avez compris et mes proches (notamment mes deux petits-enfants) me définissent comme
ça : je suis une femme d’action.
11
Benadette RETOURNARD
Je suis née le 19 août 1961 à Chaumont. J'ai fait des études d'histoire à l'université de
Bourgogne et je suis devenue professeur d'histoire-géographie en collège-lycée à Chaumont,
où j'exerce depuis 1982. Très jeune, je rentre à l'association départementale de protection
civile. Je fais des postes de secours et passe les diplômes pour être formatrice.
Parallèlement, je m'engage chez les sapeurs-pompiers en tant que volontaire et là aussi je sers
à l'opérationnel et j’œuvre pour la formation de mes collègues en secourisme et en incendie.
Aujourd'hui, je suis toujours à la tête d'une équipe d'une dizaine d'hommes et de femmes qui
tous les weekends, les nuits et les vacances portent secours à nos concitoyens.
La représentation démocratique et l'organisation des institutions ont également un intérêt pour
moi. C'est pourquoi j'ai exercé comme adjointe et maintenant comme maire au sein de mon
village.
En résumé, je suis restée fidèle à ma ville natale et suis toujours volontaire pour aider et porter
secours dans la mesure de mes moyens. Ma passion pour l'enseignement est mise au service
de mes élèves et de mes collègues pour une relève nécessaire.
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Magali RICHARD
Née en 1968, j'ai grandi et fait ma scolarité à Lyon. Je rentre en 1991 à la SNCF en tant que
contrôleuse, j'y resterai 4 ans. En mars 1995 j'intègre une formation de conduite car j'ai le
désir de faire ce métier depuis que j'ai appris à le connaître, en travaillant aux côtés de
conducteurs. Le chemin a été bien long et difficile car à l'époque seules 18 femmes en France
sont conductrices, pour 18000 hommes. Il a fallu s'imposer, se forger une carapace et
travailler d'autant plus dur que pour beaucoup une femme ne réussit pas forcément sa carrière
par son travail ou son mérite, mais surtout par son physique, et par le simple fait d'être une
femme. J'ai tenu bon et j'y suis arrivée.
Nommée conductrice en 1996, je commence ma carrière d'abord au dépôt de Vénissieux.
Manœuvres, dessertes, trains de marchandises et de messagerie, trains de voyageurs sont mon
quotidien à toute heure du jour ou de la nuit. Je fais ma place doucement, tout en prouvant
qu'une jeune maman peut continuer de travailler si elle le désire. En 2013 je passe un constat
après quelques mois d'école pour conduire le TGV. Aujourd'hui je suis très à l'aise dans mon
métier, je n'ai plus rien à prouver à personne et je suis ravie de m'être battue pour en arriver là
aujourd'hui, et faire la fierté de mes parents, mon mari et mes enfants !
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Emmanuelle ROUSSIOT
J’ai grandi à Cormot le Grand, un village de la belle vallée de la Cozanne. Bien que j’adore
cet endroit, j’ai très tôt eu envie de découvrir d’autres pays. C’est ainsi qu’après le bac, j’ai
pris mon sac à dos, direction le Kenya. Là, j’ai eu la chance d’échanger avec des femmes aux
parcours remarquables engagées notamment dans la lutte contre les violences et les
stéréotypes. C’est ce premier voyage qui m’a permis de prendre pleinement conscience de
l’ampleur de la problématique dans le monde. J’ai donc eu envie d’agir.
A 19 ans j’ai créé l’association SAFE qui a pour but d’accompagner les victimes de mariages
forcés et d’excision en France, tout en soutenant des organisations du Sud dans leur combat
contre ces pratiques. Et parce que la bonne volonté ne suffit pas, il fallait que je développe
mes compétences. J’ai ainsi entrepris des études de coordination de projets humanitaires puis
un master de sociologie du genre. Aujourd’hui je souhaite poursuivre en thèse et je sais que
quoi qu’il arrive, je resterai engagée d’une manière ou d’une autre pour la promotion du droit
des femmes. Je ne peux concevoir de rester inactive face aux inégalités et celle-ci est l’une
des plus criante !
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Salima MOKKADEM
Française d’origine algérienne, née en France, j’ai grandi dans un ensemble de quartiers que
l’on dit aujourd’hui « sensible ».Je suis depuis 20 ans investie pour la protection de l’Enfance.
J’ai fait mes armes dans une première association où les « anciens » m’ont appris le métier.
Aujourd’hui, je travaille au sein de la Fondation des Apprentis d’Auteuil qui porte haut la
question de la co-éducation et cela convient à mes convictions profondes avant même celles
professionnelles. Les parents partenaires pleins et entiers de la protection de leurs enfants, de
leur éducation, de leur accompagnement vers une vraie citoyenneté. Cette phrase peut sembler
porter des idées antinomiques mais elle montre surtout bien la complexité de l’éducation, de
l’enfance qui n’est pas la seule affaire de l’Etat.
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Stéphanie GEYER BARNEIX
Nageuse de haut niveau, je me suis destinée à 18 ans, à mettre à profit mon aisance aquatique
pour sauver des vies en exerçant le métier de sauveteuse en mer sur les plages landaises, un
travail à l’époque surtout réservé aux hommes. Afin d’être performante dans mon métier, je
me suis entrainée à haut niveau ce qui m’a propulsé en équipe de France ou j’ai défendu les
couleurs de la France pendant 14 ans. Championne de France, d’Europe et du monde à
Sydney, je me suis tournée vers la rame ou j’ai remporté trois titres de championne du monde.
Après un cancer du sein à 28 ans, j’ai souhaité réaliser mon rêve, traverser l’Atlantique nord
en paddle-board. Accompagnée par Yves Parlier, nous sommes rentrés dans l’histoire le 28
aout 2009 en bouclant en 54 jours les 4830 kms en relais à 3 femmes.
Depuis quelques jours je rentre d’une expédition au Chili, où nous avons accompli un exploit
mondial inédit en passant le Cap Horn en paddle-board, pour sensibiliser les enfants à la
protection de l’eau, avec l’association Cap Ô Pas Cap que je préside. Je suis élue à la
Fédération Française de Sauvetage et Secourisme pour développer mon sport et contribuer à
développer les écoles de sauvetage sur notre territoire. Je m’investis aussi à auprès de la
Fondation Princesse Charlène de Monaco pour mettre en place des programmes
d’apprentissage à la natation et ainsi contribuer à diminuer les noyades chez les enfants. Je
participe également aux actions de la ligue contre le cancer dans mon département. Nous
sommes en train de constituer une association pour faire du coaching sportif individualisé
pour les personnes atteintes du cancer.
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